L'indépendance belge

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24 December 1916
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s.n. 1916, 24 December. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vh5cc0vz7r/
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oic1mv puuvs, E INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: f5 CENTIMES CHOLLANDE: B> CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : p DIMANCHE 24 aU (Z mots. 9 SHILLINGS.) _ _ _ . tTTDOP HO'JSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. U- PLAOE DB ^ BOURSE " * ABONNEMENTS :J6 M0Ig 1? SHILLINGS. }■ CONSERVATION PAR LE PROGRES TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ' et MERCREDI 27 DECEMBRE. 1 1 AN 32 SHILLINGS, j LA SITUATION. »-»-— Samedi, midi. Les troupes britanniques chargées de la défense du Canal de Suez et de i'Egypte ont réoeoupé, le 21 décembre, 3a \ille d'El-Arish, qui depuis deux ans était aux mains des Turcs et qui avait été transformée par ceux-ci en une station d'étape pour leurs entreprises contre le Canal. Dans ce but l'ennemi avait établi autour de la ville une ceinture de .tranchées et d'ouvrages fortifiés, mais les unes et les autres, dépourvus d'une garnison suffisante pour les défendre, ont ôté évacués sans combat. Le fait est intéressant par ce qu'il prouve d'une part que les Turcs sont à court d'hommes et d'autre part que l'ennemi semble avoir abandonné ses projets ambitieux visant l'Egypte et les communications avec les Indes. Les nouvelles dès autres théâtres de la guerre sont maigres. Duel d'artillerie sur la rive droite de la Meuse (Verdun), sur la Somme et dans le secteur de Monastir sans action d'infanterie. Sur le front italien, les Autrichiens se vengent de leur impuissance contre nos Alliés en bombardent les hôpitaux et ambulances de Gorizia. En Russie des escarmouches ont eu lieu dans les secteurs de la Dvina et du Stokhod, où l'artillerie est également très active. ' * En, Doibroudja les détachemnts russes livrent des combats d'arrière-garde tout en se retirant et en exécutant des pointes offensives chaque fois que les circonstances ou l'imprudence des Bulgares leur en fournissent l'occasion. 1 • ••: > ^ En Valachie, la situation est inchangée, mais ors apprendra avec satisfaction que îles Roumains, au cours de leur retraite die la région pétrolifère, ont détruit les puits à pétrole, raffineries, etç., dont .la possession, «n bon état, eût été d'unie si grande utilité à nos ennemis. Quant à Oia guerre sous-marine, elle rédlame tous les jours de nouvelles victimes, et sur la dernière liste figurent deux vapeurs britanniques et un norvégien, qui représentent u'n tonnage total de près de 12,000 tonnes ! De nombreux signes indiquent que le gâchis n'est pas près de finir en Grèce et nous avions raison de mettre nos lecteurs en garde contre la mauvaise foi manifeste des hommes d'Etat grecs et du roi Constantin, agents, l'un et les autres, de l'Allemagne, et ennemis avoués des Alliés. La preuve mous en est fournie aujourd'hui par l'ordre du jour adressé par le ministre de la guierae grec, porte-parc'le s (du -roi Constantin et de son gouvernement, aux troupes qui, dans le lâlche guet-aipens des 1er et 2 décembre, ont assassiné îles troupes^alliées. Dans ce document, qui mous est transmis par l'Agence Reuter et que publie la Ligue aimglo-heite'nique, le ministre grec crache littéralement à >la face des Alliés, et son ordre du jour est une provocation qui rédlame .unie sanction immédiate.Ce singulier ministre fde la guerre, digne d'une armée qui s'est montrée trop îâch-e pour défendre la Grèce contre l'envahisseur et qui n'a retrouvé soin courage que pour attaquer à l'improvistc des (détachements alliés avançant sans aipp réh en s ion, ©enfi ant s dans lia. par oie royate, rre craint pas de féliciter ses troupes "pour l'attitude exemplaire" qu'elles ont montrée .au cours des ' ' inoubliables journées" des 1er et 2 décembre ! Plus loin, ill parte de leur loyauté, de 'jour coiurage et die leur esprit de sacrifice qui ont "sauvé le pays de la menace d'ennemis- qui espéraient troubler l'ordre public et renverser Ja dynastie." Ce langage trahit les .arrière-pensées du Roi et de ses ministres et pour s'exprimer aussi crûment, le gouvernement doit avoir un but bien défini. Nous ne .sommes pas éloigné de penser que nos ennemis, encouragés et enhardis par la politique indécise des Alliés prépare quelque coup de Jarnac qui pourrait bien coïncider avec une recrudescence d'activité allemande sur le front macédonien. L'armée grecque, commandée par des officiers germanophiles, n'est que l'instrument des ambitions dynastiques du roi Constantin •qui poussent celui-ci dans les bras de son impérial beau-frère. Cette armée, nous la trouverons, tôt ou tard, sur notre chemin et c'est à notre diplomatie pusillanime et tâtonne que nous devrons un échec politique qu'avec un peu de prévoyance et d'énergie, il eût été facile d'éviter. La Note du Président Wilson fera l'objet, comme l'a annoncé hier M. -Bo-nar Law à la Chambre des Communes, d'un échange de vues entre les gouvernements alliés. Tant que cet échange de vues n'aura pas eu lieu, il ne saurait être question d'une déclaration officielle à ce sujet. . Ji,Tais l'p<c*:>!.eiil fait par la presse et certains autres manifestations constituent des symptômes qui permettent, dès à présent, de prédire que pas plus la Note de» M. Wilson, que celle du "chiffonnier" von Bethman-HolUveg, ne modifiera le point de vue des Alliés sur la nécessité de poursuivre la guerre jusqu'au triomphe du droit et de la justice. La manifestation la plus significative dans cet ordire d'idées est le message adressé par le roi George aux membr'es des dteux Chambres à l'occasion, de l'ajournement du Parlement britannique.Le Roi y déclare nettement "que 3a poursuite vigoureuse de la guerre doit être notre seule tâche jusqu'à ce que les droits si brutalement violés par nos ennemis aient été vengés et jusqu'à ce que nous ayons établi ;la sécurité de l'Europe sur .une base solide. " Venant après les déclarations officielles des ministres alliés responsables, relatives à la démarche allemande, ces paroles prouvent que les machinations, germaniques et autres, n'ont aucune chance d'ébranler le bloc solide des A'iiés, animé d'un même désir de paix, mais d'une paix qui offre toutes les garanties de durabilité et d'équité que nous sommes en droit d'attendre. Au reste, les neutres qui ont assisté sans protester aux violations et aux atrocités allemandes sont mal venus d'élever la voix au moment précis où la destinée s'accomplit et où le coupable est sur le point de devoir .expier ses innombrables crimes. L'INTERNATIONALE ET LES DÉPORTATIONS. Divers journaux avaient signalé la, présence à La Haye de deux députés socialistes allemands, Scheidemann et Ebert. Le " Volk " nous apporte la raison de leur visite. Le journal socialiste publie en effet "la réponse du comité exécutif du Bureau Socialiste International à la lettre d'Emile Vandervelde," lettre que nous avons reproduite clans notre numéro du 27 novembre. Voici le texte de cette réponse: LA DEPORTATION des OUVRIERS BELGES. Réponse du comité exécutif du bu-reau socialiste international à Emile Vandieirvelde. Cher Citoyen. C'est arec sympathie et émotion que le Comité exécutif et les sections de l'Internationale ont pris connaissance de L'appel que vous avez lancé au sujet des déportations de.s ouvriers belges en Allemagne. Isous avons ressenti la même sympathie el la même émotion en entendant le cri de détresse, poussé par les travailleurs belges de toutes les n^apees politiques et religieuses, t appelant à leur secours les travailleurs de ous les nays. Nous nous rallions sans réserve à votre et leur protestation, car la déportation, ordonne par les autorités allemandes, est une vio-ation brutale des principes les plus elémen-aires d'humanité et Je droit international. Nous rejetons d'une manière absolue tous es raisonnements ambigus par lesquels la ouvernpmsnt allemand essaie de justifier la éportation des Belges et leur mise au travail orcé au profit de l'envahisseur. Nous avons pris connaissance également 'e-3 déclarations du gouverneur militaire 'Anvers, M. von Huene, qui, en octobre 914, prenait l'engagement que les jeunes Selges ne seraient ni «envoyés en Allemagne, i incorpores à l'armée, ni soumis au travail orcé. Nous savons d'autre part que, sur la foi e cette déclaration et d'engagements ana-jgues du gouverneurgénéral allemand en Bel-ique. les gouveritements belge et néerlandais nt favorisé le retour de milliers d'émigrés ans leur patrie. Aus-i notre Comité proteste--il, unanimement et avec indignation, contre ette violation du droit, qui est en même emps un manquement à la parole donnée. Nous avens donc pris les mesures nécessaires our que votre protestation et l'appel des ou-riers belges soient répandus darté' toutes les sections .de 'l'Internationale, et nous avons insisté pour qu'une action soit entreprise par elles dans le bpt de mettre fin aux déportations.Aussi est-ce avec une réelle satisfaction que nous vous annonçons que la social-démocratie allemande toute entière a formulé une pro-tes-tatipn énergique contre les déportations, .avant même d'avoir reçu communication de votre appel et de l'adresse des ouvriers belges. Aux séances du Reichstag des 30 novembre et 2 décembre, à l'occasion de la discussion du projet de loi sur le service obligatoire des civils, les députés socialistes ont trouvé l'occasion d'élever la voix contre les déportations et en faveur .des ouvriers belges. C'étaient les citoyens Vogtherr, Haase et Difctmann de la fraction minoritaire, et, au nom de la fraction majoritaire, le citoyen Bauer s'est rallié à cette protestation. Ce dernier a ajouté que sa fraction avait déjà, en commission et directement, négocié avec le gouvernement pour améliorer la situation des ouvriers belges et que les syndicats allemands n'avaient pas cessé de travailler, en ce sens. Immédiatement après le vote de cette, loi, en réponse à votre appel et d'accord avec les socialistes d'Autriche, deux délégués du Parti social-démocrate allemand — qui est et reste partisan du rétablissement d'une Belgique indépendante,— les citoyens Scheidemann et Ebert; se sont rendus à La Haye pour conférer avec notre Comité au sujet de la situation des ouvriers belges.; Ils nous ont déclaré qu'avant même l'examen do cette question en séance publique, le citoyen Legien l'avait traitée longuement à la Commission du Budget et qu'il s'était élevé contre le travail forcé des eBlges, non seulement eu se basant sur des arguments de droit et d'humanité, mais également sur des motifs d'ordre pratique, empruntés à sa connaissance personnelle des ouvriers belges. D notre côté, nous avons documenté les délégués allemands sur la triste situation de la Belgique, et notamment sur la responsabilité coupable des autorités allemandes quant au chômage, et ils nous ont communiqué leur ferme intention de procéder à une enquête srieuse, et, en outre, de faire tout leur possible pour mettre fin aux mesures coercitives. Il résulte de ces faits que vous avez été bien inspiré en faisant appel à, tous les membres de l'Internationale, aux neutres, aux belligérants, à ceux qui' combattent avec nous et même à ceux qui combattent contro.^ous! En effet,— "après tout, malgré tout, ek ectàt des socialistes! " A oette conférence avec les deux représentants de la social-démocratie allemande nous avons procédé à un échange de vues sur divers cas de contrainte, d'injustioe et d'inhumanité, des cas dont le caractère ne révolte pas si brutalement la conscience générale que les dépor-tations belges, mais qui n'en sont pas moins regrettables. Pour y mettre fin, il importe que les partis socoalistes et leurs représentants politiques agissent au plus tôt. Nous faisons allusion à la déportation des prisonniers en dehors de l'Europe, aux mauvais traitements des prisonniers de guerre, aux mesures tracassières prises pour supprimer ou saboter la correspondance de prisonniers et de soldats avec leur famille, ce qui augmente inutilement la tristesse de la guerre. — a la déportation de la population civile par des belligérants, — à l'internement d'étrangers appartenant à une puissance ennemie, — aux représailles dont sont victimes les prisonniers et les internés qui devraient, au contraire, pouvoir compter, de part et d'autre, sur des sentiments de bienveillance. Voilà autant de faits qui sont la conséquence de la guerre actuelle et qui cependant ne sont pas de l'essence de la guerre. Ils justifient et rendent de plus en plus nécessaire une action énergique, soit qu'elle vise des situations générales, soit qu'elle s'en rapporte à des cas particuliei-3. Au cours de cet examen, l'idée a été émise que, pour résoudre ces différentes questions, il était nécessaire de rendre plus durable la collaboration des diverses sections de l'Internationale, auxquelles vous avez eu l'excellente idée de faire appel pour la défense des ouvriers belges. Si les partis des principaux pays belligérants nommaient chacun un délégué pour constituer à La Haye une commission qui travaillerait sous la direction du Comité Exécutif du Bureau Socialiste International, nous aurions là un Bureau central qui fournirait aux représentants socialistes dans les divers parlements les documents nécessaires pour obtenir des gouvernements la suppression de nombreux abus. Cette idée a été accueillie avec sympathie par les délégués de la section allemande de l'Internationale, et nous la recommandons à votre bienveillance. Nous espérons que vous voudrez bien collaborer à sa réalisation et que vons ferez usage de toute votre influence auprès des partis socialistes de Erance et de Grande-Bretagne, qui, pour en arriver à un commencement d'action, devraient prendre place dans cette Commission à côté des partis socialistes d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie^ d'Italie et de Russie. La question de l'extension de la Commission devra nécessairement être examinée jjIus tard, mais pour le moment il n'est pas de temps à perdre. Il fau# commencer.Nous désirons dire nettement et clairement que cette Commission n'aurait pas le moindre caractère politique. La politique est de la compétence du Bureau Socialiste International, dont les partis de France et de Grande-Bretagne n'acceptent pas encore la convocation. Il s'agit, en l'occurrence, de créer un véritable Comité de secours, dont le but exclusif est d'adoucir et de prévenir les maux de la guerre qui frappent en premier lieu et le plus durement la classe ouvrière. A mesure que la guerre dure, les belligérants en augmentent l'âpreté, et cette seule considération justifie déjà l'intervention d'une organisation pareille à celle dont nous vous proposons la création. L'Internationale oublierait tous ses devoirs si elle ne faisait son possible pour prévenir les inutiles cruautés, tout en respectant le point de vue différent de ses sections, aussi longtemps que celles-ci ne sont pas arrivées à un accord Si l'idée que nous vous recommandons était réalisée, la déportation de nos camarades bel ges, qui ont été si inhumainement éprouvés, mais qui malgré tout luttent pour leur indépendance, aurait donné naissance à une œuvre d'importance internationale dont bénéficierait la classe ouvrière de tous les pays belligérants. Pour lo Comité Exécutif, P. J. TROELSTRA. H. H. YAN KOL. J. F. ALBARDA. Le Secrétaire, CAMILLE HEYSMANS. * * * Nous ne pouvons laisser passer oette publication sans donner notre sentiment-à son sujet. A notre avis, nous assistons à une nouveil© manœuvre audacieuse, habile et perfide imaginée par les socialistes du Kaiser. Ils se flattent simplement, sons couvert de créer un nouvel organisme, sous prétexte de recréer l'Internationale, d'attirer des délégués anglais, belges, français, qui, naturellement, seraient du nombre de ceux qui ne veulent pas encore comprendre la mentalité allemande, qui ne croient pas encore aux méfaits présents et futurs du militarisme.Quel serait l'effet d'une pareille réunion sur les combattants, sur les mutilés, sur les parents pleurant leurs enfants, sur tous ceux qui ont été cruellement atteints par la guerre ? Conçoit-on, par exemple, une réunion de ce genre faisant écarter la question de la libération de l'Alsace-Lorraine, ou des indemnités dues par l'Allemagne ou du châtiment que la justice doit imposer à l'Allemagne et à l'Autriche? D'ailleurs, qui autorise le Bureau Socialiste International à prendre semblable initiative? Qu'est, en effet, devenue la solidarité des peuples? Quels gages les socialistes allemands ont-ils donnés vis-à-vis - de' l'envahissement de la Belgique et des tortures qui ont été. infligées aux Belges? N'est-ce pas un socialiste- député de Chemmtz, le citoyen Noske, qui disait : " On nous reproche de ne pas avoir protesté contre la violation de la neutralité belge. Nous demandons: Où sont donc les protestations' anglo-fran- ■aises contre la violatiçn des neutralités le la Suède, de la Hollande, de la Norvège et de la Grèoe? L'Allemagne a dépendu sa peau. Contre la politique sécu-airede proie et de conquête de l'Angle-«rme, de la Russie et de la France, nous l'entendons rien de la part de la minorité et rien contre la guerre de conquête talienne." Donc, la monstrueuse invasion de la Belgique était pour oe député socialiste allemand justifiée. Si les socialistes du Reichstag repoussent les annexions, ne sont-ils pas partisans de garanties économiques à imposer à la Belgique qu'il faudrait 'luxembourgeoiser ?' Et que signifie, clans la réponse du aureau socialiste, cette longue tirade sur des déportations de prisonniers de guerre hors d'Europe? Peut-on comparer l'envoi de prisonniers de guerre, au grand air, dans un îlim-at salubre, dans de bons bâtiments su ifc sont bien traités, bien nourris, bien chauffés—personne ne peut le nier —avec le parquage de nos pauvres Belles innocents de toute lutte, enlevés de torce, sans vêtements, entassés dans des baraquements où ils souffrent du froid it de la faim ? Et n'est-il pas encore enfantin et ridicule, devant les crimies abominables commis par la soldatesque allemande, de délayer cette protestation contre le sabo-bage des correspondances des prisonniers at des soldats? Scheideman a "roulé" les membres iu bureau de La Haye. Il a malheureusement obtenu l'approbation et la signa-bure d'un député belge, oe que nous déplorons, et il triompherait s'il pouvait avoir l'adhésion d'un membre du gouvernement belge, qu'il compromettrait aux yeux des Alliés. Que les socialistes ' allemands fassent d'abord revenir dans' le-urs foyers nos malheureux compatriotes déportés, qu'ils admettent la libération des populations d© l'Alsace-Lorraine, et le châtiment des aggresseurs alors seulement pourrait commencer la discussion. A., de LA VAUX. LETTRE DE MADRID. —-- Les peintres belges à Madrid. (De noire correspondant.) Madrid, décembre. Récemment a été inaugurée une exposition de peintres belges à Madrid. Celle-ci occupe la grande rotonde d'entrée et les trois salles de droite du " palais de cristal " du Buen Retira. Ses organisateurs espagnols sono les grands artistes Joachim Sorolla, Miguel Bla-y, Carlos Vazquez et l'émincnt critique d'art Rafaël Doménech. Le patronat'qui s'est chargé de la partie administrative et humanitaire de l'entreprise se compose de dames appartenant à la plus haute noblesse, telles que les duchesses de Santogna, Fernan Nunez, Montellano, Baëna et Durcal: les marquises de Vadillo, Ua-quijo, Por.tago et Mohernando; les comtesses de La Vi-gnaza, San Luis, Sclafani, et Del Rin-con, etc. On peut dire que le Tout-Madrid aristocratique et artistique a assisté au vernissage du salon belge auquel on peut prédire un grand succès, car, dès le premier jour, un bon nombre de toiles et de sdulptnres a été acquis par les amateurs madrilènes. Ainsi que M. Paul Lambotte, directeur-général des Beaux-Arts de Belgique, l'écrit dans les colonnes du ' ' Libéral," l'exposition en question a un double but : celui de faire connaître en Espagne l'école belge contemporaine, et celui de procurer des ressources pécuniaires aux artistes et à leur familles, victimes de la guerre, tout aussi bien à ceux qui souffrent en Belgique même qu'à ceux qui passent par les angoisses de l'exil. Les œuvres exposées portent les signatures de nos grands artistes, Fernanc Khnopf, Albert Baertsoen, Emile Claus, Delaunois, O.psomer, Van Rysselbergh, Constantin Meunier, Paul de Vigne. Van der Stappen, Victor Rousseau, etc., et d'autres moins illustres mais rempli de dispositions. Je n'essaierai pas de faire une critiqu* d'art, vu que toutes les peintures et spulptures dont il s'agit sont connues depuis longtemps et ont été suffisamment jugées. La plupart se trouvaient, ei: août 1914, quand la guerre éclata, i l'expo3ition de Venise. D'autres furenl admirées en Ecosse, à Lyon, à Florence et toutes furent transportées à Lonclre: en novembre de la même année où elles furent exposées, pour l'être ensuite t San Francisco, Liverpool, Cardiff, Bir miuidiaMj, Oxford et, dernièrement, l JL uuo, utuvica iiuuvcuu tuellement à New-York, quelques autres à Amsterdam, mais la partie principale est maintenant à Madrid. Il faut espérer qu'elle y restera presque entière, vu les goûts du public madrilène pour l'art véritable et les profondes sympathies que lui inspire la cause belge. A ce propos, j'ajouterai que l'exposition des dessins de la guerre du grand artiste néerlandais Raeinaekers, organisée par l'éminent publiciste madrilène Iglesias Hermida, avait attiré une foule immense de curieux et d'amateurs, mais la police l'a fermée, par suite d'une réclamation de l'ambassade allemande, laquelle a relevé le caractère excessivement germanophobe des œuvres en question. Hermida proteste et annonce qu'il rouvrira son exposition dans un local privé. lia mort du grand poète Verbaeren a causé un véritable deuil en Espagne où ses exquises productions étaient très goûtées. M. le professeur Wilmotte, avant de partir pour aller assister aux obsèques de l'illustre défunt, lui consacre dans le " Libéral " un article nécrologique d'une poignante émotion. Difficultés du gouvernement. Les Co-rtès, ouvertes depuis la fin de septembre dernier, discutent sans trêve et sans relâche les grands projets présentés par le gouvernement : le budget extraordinaire affecté aux travaux publics, les réformes militaires, la réorga- , nisation de l'instruction publique, etc., etc. Mais, jusqu'ici, le résultat pratique est bien mince. Les partis de l'opposition emploient l'obstruction pour combattre ces projets qui ne parviennent pas à être votés. Hier encore M. Cambo, leader ca-talaniste, déclarait dans les couloirs de la Chambre qu'à lui seul il se faisait fort de faire -échouer tout le programme -du cabinet Romanonès. On croit- généralement que les projets en question ne passeront qu'après un élagage considérable.La cherté. Un projet néanmoins qui a été enlevé en une seule séance a été celui autorisant le gouvernement à prendre des n e-sures radicales pour contrecarrer les agissements éhontés des accapareurs de toute espèce. C'est spécialement le blé et le charbon qui sont l'objet d'une spéculation intolérable. L'Espagne produit ces deux articles en quantité suffisanto pour couvrir la consommation du uavs No 305

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