L'indépendance belge

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23 October 1914
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s.n. 1914, 23 October. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rj48p5wh64/
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85èm année. ONE PENNY. No. 288. L' INDEPENDANCE BELGE. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, VENDREDI, 23 OCTOBRE, 1914. Conservation par le Progrès. LES ROYALISTES PORTUGAIS. De Lisbonne nous vient la nouvellf d'un mouvement révolutionnaire tenti par un groupe d'officiers et de soldat: royalistes. Des bombes ont été jetées des trains arrêtés, des lignes télégraphiques coupées. Un des chefs du mouvement, l'ex-Colonel Adriano Beca a été arrêté à Bra-gance, d'autres meneurs sont poursuivis du côté de Mafra. Un télégramme officiel dit qiTe déjà l'ordre est rétabli partout dans la république et que la tentative royaliste a piteusement échoué. Cet " incident " n'alarmera personne. Depuis la restauration de la république au Portugal on est habitué à ces mouvements périodiques de la part des royalistes qui n'ont pas perdu l'espoir de ressaisgir un jour le pouvoir et de rétablir la monarchie. Ce sont là des mouvements spasmodiques inhérents à tout changement brusque de régime. Cependant il faut reconnaître que le parti royaliste portugais compte encore de nombreux partisans tant au Portugal qu'à l'étranger et il dispose en outre de moyens financiers très puissants. C'est ce qui explique son activité, toujours en éveil. Dès. a"'apparaît à l'horizon politique le moindre nuage susceptible de créer des embarras au gouvernement républicain, les royalistes s'agitent, prêts à profiter des circonstances. Très divisé lui-même, le parti républicain prête assez facilement le flanc aux attaques de ses compétiteurs républicains. Des divergences de vue profondes séparent, on le sait, les amis du Dr. Affonso Costa, du parti - démocratique, des partisans du Dr. Antonio José d'Almida, leader du parti évolutionniste et modéré. L'approche des élections ne faisait qu'envenimer leurs rapports devenus très tendus par suite de la démission en juillet dernier, du gouverneur civil, provoquée, dit-on, par l'attitude du parti démocratique. Telle était la situation lorsque survint l'a guerre. Dès le début, des échanges de vues fréquents eurent lieu entre les gouvernements britannique ^t portugais relatifs à l'application de certains articles du traité d'alliance existant entre les deux pays. Le gouvernement portugais, fidèle à ses engagements, se déclara prêt à accorder à sa puissante alliée toute l'assistance qu'il pourrait lui donner et dans cette guerre pour le droit et l'honneur le Portugal se plaçait délibérément aux côtés des puissances alliées.Cette politique claire et nette, n'est pas, semble-t-il, approuvée par les royalistes, qui veulent à tout prix empêcher le gouvernement républicain de faire face à ses engagements vis-à-vis de l'Angleterre. Dans ce but ils distribuèrent, depuis quelques temps déjà, des pamphlets dans les casernes invitant les soldats à ne pas répondre éventuellement à l'appel aux armes du gouvernement républicain. Nous ignorons jusqu'à présent comment les royalistes justifient cette attitude qui, si elle se confirmait, placerait dans une situation très délicate l'ex-Roi Manoel, actuellement encore hôte de la Grande Bretagne. Informations prises dans sa résidence à Fulwell Park, Richmond, l'ex-Roi Manoel s'est borné à déclarer qu'il n'avait reçu jusqu'alors, aucune confirmation relative à un mouvement insurrectionnel à Lisbonne. Cette confirmation ayant dû lui parvenir depuis, l'ex-roi ne tardera pas sans doute à désapprouver l'attitude de ses maladroits partisans...ou des agents de l'Allemagne. pour lesIprofesseurs et etudiants belges. Lors d'une réunion des membres àu Sénat de l'Université de Manchester, un comité a été constitué dans le but d'accueillir les professeurs et les étud'ants belges. M. Weiss a été nommé Président du Comité exécutif, M. Edward Fiddes, trésorier, et M.M. G. Unwin et Lap-worth, secrétaires honoraires. Le comité espère être en mesure de reçevoir les exilés Belges du Corps professoral et les étudiants dans quelques jours. L'Université de Manchester a envoi^é à 1 Université de Louvain actuellement eu exil, une adresse du bienvenue. EN FRANCE. Note du jour. (De notre correspondant.) Paris, 20 octobre. Il ne faut pas voir les horreurs de trop près si l'on ne veut pas être pris de nausées ou bien subir les étonnements que provoquent toujours les monstruosités.Que n'a-t-on pas dit, écrit, constaté, vérifié de la barbarie allemande ! On a toujours été en dessous de la vérité. Les intellectuels allemands osent se solidariser avec d'incroyables monstruosités. Ce sera leur déshonneur dans l'histoire. Sans parler des villages incendiés pour rien, pour le plaisir; des villes de quatre à cinq mille habitants rasées, des incendies de Louvain, des bombardements de la Cathédrale de Reims, des bombes incendiaires jetées sur Notre Dame de Paris, que penser de ces généraux q-ui font précéder leurs régiments d'otages sur lesquels on fait tirer les ennemis obligés de se défendre?—La ce sont des enfants en bas âge que du bout de la baïonnette on jette dans des brasiers, devant les mères folles de douleur. Ailleurs, des soudards coupent des petites mains d'enfants qu'on retrouve dans leurs poches. Pourquoi ? Par quel raffinement de bestialité. Tout scrupuleusement exact, vérifié, constaté par des rapports indiscutables, par vingt témoins ne se connaissant pas. D'ailleurs on retrouve de cent côtés divers des manifestations de cette pourriture d'âme. M. Maurice Barrés, qui revient d'un voyage en Lorraine, nous raconte avec une vérité irréfutable, ce qu il a vu. Celà révolte la raison et soulève le cœur. "Quand les Français," écrit M. Maurice Barrés, "après le départ des Allemands qui avaient à demi anéanti Raon-l'Etape, sont rentrés dans cette petite ville, ils sont allés à l'ambulance allemande installée à la caserne. Ils ont reculé d'horreur. Ils y ont trouvé les blessés tout affolés, absolument terrifiés par leurs propres médecins. Les salles étaient remplies mi-parties de blessés et de cadavres datant de huit à dix jours. Le linge sale, les 'pansements, les déjections, on les jetait dans la ruelle des lits. Les blessés nageaient dans le pus. Je note les renseignements techniques que m'a dictés un practicien témoin de cette ignomineuse situation : " Nous avons trouvé des opérations inachevées datant de quelques jours, des amputations en gigot, une débauche d' intervention, le tout suppurant." Enfin, toujours dans l'ambulance, une salle d'horreur contenait empilés des corps en putréfaction ! Faites-vous enquêtes, messieurs les intellectuels. Je ne vous dis que ce qui se rapporte à vos propres blessés. On pourrait ajouter cent feuillets à cette épreuve à l'eau forte. A quoi bon les commentaires? Que deviennent ces fameuses théories de la philosophie allemande dont on nous a rabattu les oreilles 'depuis tant d'années, que deviennent ces docteurs fameux ? Ce qu'ils deviennent? Ecoutez, M. Maurice Barrés en a rencontré un : A deux pas de Raon-l'Etape, dans la vallée de Celles, logeait un illustre chiru-gien allemand, une des gloires de la science d'outre-Rhin. Pas une fois il ne s'est occupé des blessés, ses compatriotes : il a commandé du vin, et pendant quinze jours il n'a pas dessoûlé." Et ce n'est pas là des exceptions; ces monstres forment la masse, la généralité de ce peuple dont la barbarie recouverte de principes de philosophie éveillés aujourd'hui, tombant en lambeaux, ont voulu conquérir l'Europe et s'imposer au monde avec leurs monstruosités, leur bestialité, leur stupide et leur affolante mentalité. Cette ambition est peut-être encore plus terrifiante que tout. _ j- B. singuliere coïncidence. Le "Nieuwe Rotterdamsche Courant" annonce que le lieutenant-colonel du Paty de Clam a été gravement blessé dans le bataille de l'Aisne et à été transporté à Paris. Par une singulière coincidence, le fils aîné du Major Dreyfus a été blessé dans la même bataille.—Ex:hanse. LA GUERRE D'AUJOURD'HUI. Ce n'est plus la loyale et noble guerre de jadis, ce n'est plus la romantique mêlée des vieux âges, ce n'est plus la ruée folle mais enthousiasmante des hommes contre les hommes. C'est, aujourd'hui, la guerre scientifiqué-^selon la culture allemande, c'est à dire selon les principes de la force brutale. Je me souviens de la réflexion que me faisait, un jour, dans les couloirs du Palais de Justice de Bruxelles, un avocat bien connu pour ses opinions militaristes— et qui, d'ailleurs est mor-i, fou, dans un asile des environs de la capitale : — La question sociale? disait-il... Moi, je la resouds en " cinq secs " (c'était son langage). 11 nous manque un Napoléon. Diminuer le nombre d'hommes, voilà la solution. Les canons cela constitue le scalpel qui permet de faire la saignée nécessaire... Parole brutale, représentant le fond de la mentalité germanique. Mais les visées de destructions et de conquêtes, que produisent-elles aujourd'hui? Les héroïques mêlées d'hommes de jadis, où le courage personnel était mis en valeur par le corps à corps épique, par la grandeur de l'épopée, ne constituent plus que le fait exceptionnel. La machinerie compliquée et meurtrière, qui est employée, est une machinerié sournoise, qui agit à distance, qui tue de loin, comme un bandit dissimulé derrière un tronc d'arbre et qui attend le passage de sa victime... De telles guerres sont " raisonnées " en dehors de toute grandeur, de toute préoccupation de noblesse. Voyez la préparation sournoise de l'Allemagne, son attaque contre la Belgique (cette attaque qui, à elle seule constitue un déshonneur) ; voyez l'action de cette " forte artillerie " agissant à quelque vingt kilomètres, assassinant, détruisait, alors qu'elle est hors portée; voyez la vaste organisation d'espionnage; voyez, enfin, le mensonge dans la presse, la dissimulation des faits réels... Tout cela constitue la " guerre scientifique," aimée par la mentalité germaine... La science mise.au service d'une telle mentalité perd vraiement tout son prestige. Evidemment, toutes ces constatations, doublées de récriminations, sont vaines. Rien ne peut s'opposer à la marche de la science ainsi dirigée dans le sens de la destruction systématique : rien, car la machine puissante écrasera toujours l'homme faible physiquement, quelque soit son développement moral. L'assassinat prémédité, organisé dans de telles conditions, devient un principe de force contre lequel toutes les protestations morales seraient vaines. Mais, néanmoins, pour les peuples qui assistent actuellement en spectateurs au terrible conflit actuel, une leçon de choses s'impose, puissante, irréfutable : c'est que la mentalité germanique est la plus dangereuse pour l'humanité et l'intérêt individuel : les allemands eux-mêmes, s'ils réfléchissaient quelque peu, se rendraient compte de l'absurdité du système de la destruction systématique et du respect de la force appliqué : ils comprendrait que leurs intérêts les plus essentiels sont en contradiction avec lès intérêts d'un Kaiser abusant de sa force — car ces intérêts impériaux sont de nature à empêcher le libre développement des peuples : un plus fort peut toujours survenir — et l'Allemagne, selon les mêmes principes, sera évidemment _dé-truite. . . . II ne faut pas avoir le respect de la force appliquée : autre chose est le respect de la force, simplement. Un peuple doit être sufti-sammerît fort, même en ce qui concerne les " machines à destruction " pour empêcher qu'on l'attaque: mais autre chose est la possession de la force que l'usage décisif de cette force: c'est le cas de l'Allemagne abusant de sa sournoise organisation militaire, et attaquant lâchement une nation neutre... Que les peuples, qui sont actuellement de simples spectateurs du conflit se rendent compte du danger de laisser se développer la plate et lâche force brutale: et lorsqu'ils auront soudé cette terrible question ils n'auront plus qu'un but: écraser aussi la nation dangereuse qui n'a pas eu crainte de vouloir s'imposer par la seule force de sa " grosse artillerie." CAMILLE ROUSSEL. LA PRISE DU FOR! DE LONCIN. Rapport du General Léman, Amsterdam, 19 octobre. Le lieutenant général Léman, défer seur des forts de Liège, a écrit u compte-rendu remarquable du bombai dement et de la chute du fort de Loncir un des forts de Liège. Ce rapport es reproduit dans le " Vossische Zeitung. Dans son introduction, le général dor ne une description du fort avec tous le détails techniques et puis continue : " L 7 août, les allemands avaient occupé toi: te la ville, car une percée d'une lign des fortifications leur permit d'attaque tous les forts de la rive droite de la Mer se, par derrière. A partir de ce momen le bombardement des forts de la riv gauche de la Meuse put commencer. L fort de Loncin est situé au nord-oues de Liège sur la grand'route de JSruxe! les, et est de construction la plus récent et la plus moderne. Le bombardement commença le 11 aoî; avec des canons de 10 et 5 cm. Le 12 e 13 des canons de 21 cm- prirent part a bombardement, et le lendemain mati ces canons furent mis en action, ce qi occasionna la destructions des forts. Le Général Léman divise le bombarde ment en quatre parties : la premièr commença le 14 à 4.15 p.m. ; aprè qu'un officier allemand muni de drapeau pour signaux se fut avancé à près d 200 mètres des forts, et dirigea ain; le feu de l'artillerie allemande le borr bardement continua sans interruptio pendant deux heures et était dirigé ave la plus grande exactitude. A pris un in tervalle d'une demie heure, l'attaque rf commença avec des canons de 21 cm Durant toute la nuit à intervalle de di minutes les allemands envoyèrent leur obus dans l'interieur de l'enceinte d fort, où qu'ils causèrent de grand dégâts. L'escarpement du bastion fut détrui et le rempart démoli. Les coupoles n fonctionnèrent plus et en ce momen nous commençâmes à éprouver une plu désagréable situation. Toutes les issue furent remplies de la fumée des obus qr éclataient en partie dans les remparts e en partie dans les tranchées. La fumé empoisonnée rendait le séjour dans le chambres impossible et força le généra de réunir la garnison au point de rallie ment et dans la gallerie. Mais la fumé asphyxiante trouva bientôt son chemi: vers ces places et affaiblit aussi l'effecti de la garnison. La troisième partie du bombardemen commença à 5h.J au matin le 15. L bombardement était extrêmément vio lent et continua jusqu'à deux heures d 1 après-midi, causant de nouveaux dé gats sérieux. La voûte de la chambr. de l'officier commandant qui était occu pée par le général et son état-major eu à supporter des décharges terribles qu firent trembler tout le front. Un obu qui éclata près du ventilateur de 1; voûte envoya des vapeurs et de la pous sière asphyxiantes dans la chambre L'appareil de ventilation et l'installatioi de la lumière électrique furent détruit et la garnison dut avoir recours à de lampes à l'huile. A 2h. un autre intervalle. Le généra inspecta les forts. Le betonnage di bastion était complètement détruit. La quatrième partie du bombarde ment qui finit par la chute du fort es décrite par la général Léman comnn suit : Il était deux heures quand le bombar dement commença avec une violeno dont on ne peut avoir une idée. Notn opinion était que la batterie allemand' tirait des salves. Plus tard nous ap prîmes qu'ils avaient usé contre nou: leurs howitsers de 42cm. (16J in.) qui en voyèrent des obus de 1000 kilogramme (une tonne) d'une puissance explosivi sans exemple. Nous les entendions ar river, nous les entendions traverser le: airs et finalement le bruit d'un ouragai furieux qui se terminait par un coup d. foudre terrifiant et alors de giantesque: nuages de poussière et de fumées s'éle vaient au-dessus du sol qui tremblait. Pendant ce terrible bombardement, ji voulus retourner dans les chambres mais à peine avais-je fait quelques pa q'un violent et puissant courant d'ai entra dans la g-allerie et me ieta à terre Je me levai et essayai d'aller plus loin, ■ mais je fus retenu par les fumées asphyxiantes qui enveloppaient tout. C'était un mélange de gaz de la poudre qui avait fait explosion et de fumée provenant de l'incendie qui venait d'éclater dans le quartier des soldats. Nous fumes repoussés par ces gaz as-" phyxiants, et nous ne pouvions respirer. n Nous étions presque suffoqués quand le Capitaine Collard (l'aide de camp du ' général) parvint à ouvrir la partie supé-' rieure de la coupole afin de permettre à la fumée de s'échapper. J'essayai de sauver la garnison et me s dirigeai vers le contre escarpe. Mais je e fus saisi d'horreur en voyant que les mur» " étaient'tombés, que les ruines remplis-e saient les tranchées jusqu'au talus et r formaient un rempart de l'escarpe jus-~ qu'au contre escarpe. Des soldats cou-t raient ci et là. Je croyais que c'étaient e des belges et je les appelai. Puis je e tombai en syncope. t Quand je revins à moi, je me trouvais • parmi mes hommes et un capitaine alle-e mand me donna un verre d'eau. Il était vers 6h.i du soir quand je fus transporté t à Liège dans une ambulance; j'étais pri-t sonnier sans m'être rendu. u Plus tard, j'appris que les forts étaient fi tombés vers 4h. 20, juste au moment où 1 je tombai dans la gallerie. Les soldats allemands du génie reçurent ordre de - sauver les hommes qui étaient dans les e forts. s A Liège le général fut d'abord amené k au quartier général du gouverneur pro-e vincial avec le Capitaine Collard et son i ordonnance. Le lieutenant général Ko- - lewe, le commandant allemand de Liège, i remit au général Léman son épée en con-c sideration de sa bravoure, et le général - la garde toujours dans sa chambre dans - la forteresse de Magdebourg, où le géné- • ral a été envoyé après avoir séjourné à s Cologne jusqu'au 23 août. s — s UNE DEFENSE t HEROÏQUE AUX ENVIRONS DE GHARLEROI. s J Prouesses françaises. e s On ne dira jamais asez combien nos 1 alliés ont contribué, dès les premiers - jours à notre vaillante résistance contre e le flot barbare qui déferla sur notre sol, i semant la mort et les ruines sur son pas-f sage. Parmi les épisodes les plus marquan-t tes de cette défense héroïque, se signal-; ent les différents combats qui se livrè- - rent dans cette ruche laborieuse que con-; stitue la région de Charleroi- Deux régiments d'infanterie avec un î parti de cavalerie et quelques batteries, - appartenant à l'armée française, avaient t reçu la mission de barrer la route aux i troupes allemandes marchant sur Laon. 5 Ces troupes, nombreuses d'environ î 250,000 hommes,se dirigeainet en quatre - colonnes vers la frontière, passant par . Charleroi et Châtelet. i Se trouvant dans la région depuis le s début des hostilités, les Français avaient s eu le temps de connaître les pays qu'ils avaient à défendre et de s'y retrancher 1 aussi favorablement que possible, dans i les admirables forêts dont cette contrée est couverte. Les Prussiens qui firent leur entrée t dans Bruxelles le 20 août, en sortirent ; le lendemain et dès ce moment ce fut l'avalanche continue vers ce Paris où le - Kaizer présomptueux avait rêvé se ren-; dre en quelques jours. ^ ; Et ce fut la marche forcée, rapide, fou-; droyante même vers ce but tant désiré - qui permit à ces régiments de couvrir ; en deux jours les quelques 80 kilomètres - qui séparent Bruxelles de la frontière. ; Les troupes déferlant vers Charleroi ren-; contrèrent dans cette ville, une première - barrière qui leur coûta des milliers d' ; hommes. La défense de Charleroi ne i fut cependant qu'un minime combat à i côté de la lutte gigantesque que les Teu-; tons eurent à soutenir dans la suite, sur . les routes de Gozée, de Beaumont, de Loverval et de Marienbourg. ; Les Français bataillant à dix contre , mille, firent des merveilles d'audace et ; de courage. Ils fauchèrent plus de quar-' ante mille. Allemands,et mirent ainsi hors . I de combat près de la moitié de deux

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