L'indépendance belge

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09 October 1917
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UWî : ONE PENNY BELGE CONTINENT s 15 CENTRES (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et EEDAcnoN: placi^b^i^bgirsh. ftlard! 9 octobre 1917. f 3 mois, 9 shillings. 1 5. DA.VB STB, ffitgh holborn, w.c.l, , abonnements:j a mois, 1? shillings. -conservation par le progrès, TÏ.EPHONE t HOLEORN 1773-4 TELEPH,: j ^33. 7 5, e" vent» il Londres a 3 II. I» lundi C octobre. 1 1 JLN,' 32 shillings. J LA SITUATION Lundi midi. Xos alliés britanniques ont maintenu su tous leurs gains en Flandre et ont encore m accru de 380 le nombre de leurs prison- ni niers qui se chiffre actuellement à 4826. ré Le dernier lot a été capturé au cours (C d'un raid effectué dans les tranchées al- la kmandes au sud-est de Broodseinde, sa petite opération fructiteuse qui prouve p< combien grande a dû être la déorganisation occasionnée dans les lignes alleman- fit des à la suite de la victoire de nos alliés. '<? Ceux-ci ont arrêté sans difficulté une contre-offensive tentée par l'adversaire j1' dans le secteur de Reutel et il faut vrai- "j ruent que l'état-major ennemi soit aux clj prises avec des difficultés dont nous ne ë1 pouvons que supputer l'étendue et la ,tl gravité pour qu'il accepte sans réagir ta plus sérieusement,une. punition aussi sé- a vère que celle de Broodseinde. Le gêné- 1 rai von Arniin semble même bien plus a préoccupé du quatrième acte de la grande bataille des Flandres que de la fin peu J'1 glorieuse pour son armée, du troisième. ^ Redoutant de voir une nouvelle attaque se déclancher, l'ennemi soumet les lignes j\° britanniques à un tir destructif très in- ^ tense auquel l'artillerie de nos alliés répond par un déluge d'obus de tous calibres que le communiqué de Berlin qua- ,f lifie d'extrêmement violent entre Pocl-capelle et Zandvoorde. ^ La nervosité des Allemands augmente visiblement, et il faut que leur pénurie n ;n matériel humain soit réellement très "L. sérieuse pour qu'ils se soumettent aussi D docilement à la défensive qui leur est im- OJ posée. Des messages ont été découverts qui prouvent que les commandants des cj troupes de première ligne avaient insisté V€ en vain pour l'envoi de renforts qui fu-rent promis pour le 6 octobre. .Mais la m relève ne se fit pas conformément aux prévisions de l'état-major allemand, car vt ce furent les Tommies qui occupèrent les cr positions en question. 11 résulte d autres ordres interceptés que 1 infanterie allemande réclame avec n' une grande insistance un appui plus effi- p< caoe- de la part de l'artillerie et des aviateurs, et il a fallu une note-circulaire (.£ du grand état-major pour, expliquer aux cr,, commandants de corps que les aviateurs le ne sont pas assez nombreux pour faire! rt face à toutes les demandes. La note aurait pu ajouter qu'une vi grande partie des aviateurs, plutôt que a dï'tre utilisés sur le front, sont réser- le: vés pour faire la guerre aux populations ,lj civiles. Le mauvais temps, rafales de pluie et p, bourrasques de vent, n'a pas permis aux té aviateurs, ces derniers jours, de coopérer dt aussi activement que les semaines préûé- m dentés à la lutte, mais les escadrilles de cri bombardement britanniques ne s'acquit- vi terentpas moins avec ponctualité leur vi- l'j site quotidienne aux gares de chemin de es ^'fr P°ints stratégiques importants à 1 arrière de? lignes ennemies. Bref, de n« J aveu même des Allemands, la supério- ép lité des Alliés est patente en ce qui con- sé cerne 1 artillerie et l'aviation, et. elle de- El vient de jour eu jour plus évidente en ne ce qui concerne les réserves humaines, en Des nouvelles de source hollandaise di- pj sent que l'occupant a placardé des affi-'d' Aes dans toute la Belgique incorporant ve dans 1 armée allemande tous les fils d'Al- ti< lemands nés en Belgique et y résidant, qv ^ue ^3 Belges naturalisés (?) jus- pi qu à 1 âge de 48 ans. Pour que nos re ennemis prennent ces mesures au moment in u lancement du septième emprunt, il m, rflut que les besoins de l'armée soient très les w^gents et si, contrairement à leur ha- ch -laide, ils ne tentent pas un grand effort es ni itaire à titre de réelame pour l'em- di uunt, c est qu'ils sont trop épuisés pour'le entreprendre. , )en rr sur l'Aisne et en Champagne, les Allemands ne sont pas parvenus à remporter un succès même local, malgré leurs efforts réitérés/ Du côté de la Ferme de Navarin (Champagne) ainsi que dans la région de la Côte 31-1 (Verdun), de très violents assauts ennemis ont été repoussés, avec des pertes très sérieuses pour l'assaillant. L'absence de victoires est mise à profit par nos adversaiVes pour encourager Içs discussions au sujet de la paix et il faut avoyer qq'à ce point de vue le bluff allemand est bien organisé, mais seules les populations d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie en sont les victimes. Un grand débat sur les buts de guerre et sur la paix aurait lieu cette semaine, s'il faut en croire la presse d'Outre-Rhin, et la "Rheinisch Westfàelische Zeitung" affirme que le Chancelier ' 'S'expliquera sur la question d'Alsace-Lorraine." Le général Cadorna signale un coup de main autrichien, tenté sans succès dans la vallée du Pellegrino, et des raids fructueux de la part des troupes italiennes contre les positions-cavernes occupées par l'ennemi sur les pentes du Mont San Ga-briele.Le communiqué de Pétrograd annoncc un succès russe au nord de Czernovits (front roumain), où un régiment russe captura le village et les hauteurs de Vast-koutzy, ainsi que 750 prisonniers. Le village fut finalement abandonné, mais les prisonniers furent ramenés dans les lignes russes. La Conférence démocratique de Pétrograd s'e.st séparée et if. Kerensky, dont le pouvoir est menacé par le chef des socialistes agrariens Tchérnoff, s'efforce de remanier le Gouvernement Provisoire de façon à complaire aux éléments extrémistes. Mais il est probable que la lutte pour le pouvoir continuera entre le Gouvernement et le nouveau Conseil démocratique issu de la Conférence de Pétro-gïad. Ën attendant, les cheminots ont décrété la grève générale, mais celle-ci n affectera pas, dit-on, les transports pour l'armée. La guerre sous-marine à outrance, chère à l'amiral von Tirpitz et aux pan-germanistes de tout poil, a valu aux Allemands deux nouveaux ennemis: le Pérou et 1 Uruguay. Un télégramme de Lima annonce que le gouvernement péruvien, à la suite de la décision du Congrès, a remis ses passeports au ministre d'Allemagne, 'rompant ainsi toutes relations diplomatiques avec Berlin. Le gouvernement uruguayen, s'ap-puyant, lui aussi,. sur de. larges majorités acquises dans les deux Chambres, a décrété une rupture des relations diplomatiques et commerciales avec l'Allemagne. Le ministre d'Allemagne à Montevideo a reçu aussitôt ses passeports et 1 isolement de l'Allemagne dans le monde est, de ce fait, inégalé dans l'Histoire. Les quelques neutres qui persistent à ne pas. rompre avec nos ennemis vont eprouver des difficultés économiques très serieuses à la suite de la décision des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne de ne plus laisser entrer quoi que ce soit en Allemagne qui puisse aider celle-ci à prolonger sa résistance. A ces difficultés (d ordre économique pourraient fort bien venir s en ajouter d'autres d'ordre politique si des faits dans le genre de celui qui vient de se passer à Cadix devaient prouver que la neutralité des pays intéresses est en défaut. Il est absolument incompréhensible qu'un sous-marin allemand, interne dans les conditions dans lesquelles le fut 1' "U. 293," ait pu s'échapper au nez et a la barbe des autorités espagnoles compétentes, et les mesures | disciplinaires prises immédiatement par le gouvernement de Madrid ne diminuent 'en rien les responsabilités rîe celui-ci. OPERATIONS NAVALES f — t i sous marin U 293 s'échappe de Cadix 'I. Dato, premier ministre espagnol, lonce que le ministre de la marine a J, dans la nuit de samedi à diman- > 1 information officielle de ce que le s-marin allemand "U-293," interné ladix, s était échappé. Le ministre igraphia sur le ohamp aux autorités! rale3 de Cadix, demandant des dé-l 3 et ordonnant une enquête immé- te sur la question des responsabiIi-; ■ Le ministre a également ordonné laî Pension sans délai du général corn- ■ïïdaikt de l'arsenal, du chef du Co e technique et de l'officier de service Arsetip. Il a aussi relevé'de ses fonc- Jil5 le commandant en chef du district ival. !->uto a conféré plusieurs, fois du- ? ar )" nU^ et dans la matinée de * di-1 ^ ave° le marquis de Lema, minis-:<; t-re des affaires étrangères, et l'a informé des mesures qui avaient été prises. Le sous-rfiarin allemand n'avait pas de munitions à bord, ses torpilles, ses mines et ses, obus ayant été déposés à l'arsenal, lors de son internement. En réponse au commandant du torpilleur espagnol qui remorqua 1' "U-293" lorsque ce dernier fut rencontré, le com-; mandant allemand — un jeune homme ; de 26 ans, décoré de la croix de fer — déclara qu'il savait qu'il serait interné ipour être entré dans les eaux territoriales espagnoles et il exprima le désir 'd'entrer dans le port. L'ACCUSATION CONTRE s. mm M. Lton Daudet appelé a faire la preuve | Le capitaine Bouchardçn, sur l'ordre di,i gouvernement, avait fait convoquer M. Léon Daudet, directeur de "L'action p Française" pour vendredi, afin de lui « demander de faire la preuve des accu- p ■ sations portées par lui contre M. Malvy. q ■ Cette convocation n'atteignit pas, paraît- p il, le chef des Camelots du Roy, ce qui cl s l'obligea a remettre sa visite au rappor- à l teur du 3e conseil de guerre de Paris à * samedi. Dans la matinée de ce jour M. * - L. Daudet a eu une conversation de >■ s deux heures avec le capitaine Bouchar-don. 11 a été de nouveau entendu dans l'après-midi. A ce moment il était porteur d'un volumineux dossier. Sa preuve à l'appui de son accusation, suivant laquelle M. Malvy aurait communi- ci qué des plans militaires à l'Allemagne, ti ne '--era pas apparemment fournie avant ci quelques jours. n ■ ■ ■ ■ se L'AFFAIRE B0L9 PACHA ï ci ' "- — O Les dépêches Bernstorff-Jagow Nous publions ci-dessous, d'après le î correspondant du "Times" à New-York, 5 cinq télégrammes échangés entre le ■ comte Bernstorff et M. von Jagow, alors S( 5 secrétaire aux affaires étrangères aile- c mandes, dont le texte a été communiqué n. * à la presse américaine par l'Attorney- C général de l'Etat de New-York: (c "No 679. 26 février. — J'ai reçu d' 1 une information directe, d'une source ci * entièrement sûre, au sujet d'une action p: politique dans un des pays ennemis, de ri nature à amener la paix. Une des per- P b sonnalités dirigeantes du pays en ques- Ie tion cherche un emprunt de Fr. 8^ uMl- P lions à New-York, pour lesquelles une a j garantie serait donnée. Il m'est interdit S( de citer son nom par écrit. L'affaire me CJ semble être de la plus grande impor- ^ tance. L'argent peut-il être immédiate- ® ment fourni à New-York'< Il est absolu-ment certain que l'intermédiaire tiendra ^ la chose secrète. Je demande une réponse par télégramme. Un rapport Verbal sui- ' vra aussitôt qu'une personne sûre pour- ^ ( ra être trouvée pour s'en faire le mes- ^ . sager en Allemagne. — Bernstorff." I - , c . p: , "No 150. 29 février. -— Réponse au y télégramme 679. Je me rallie à l'em- jj prunt, mais seuleemnt si l'action de paix ^ vous semble un projet réellement sé- j1 rieux, car il est à présent extraordinai-rement difficile pour nous de nous pro- c. ? curer de l'argent à New-York. Si le pays ennemi est la Russie, ne faite rien, car c|, la somme d'argent est insuffisante pour ]->, obtenir un effet sérieux dans ce pays. De r( , même, s'il s'agissait de l'Italie, il serait c; inutile de dépenser tant d'argent. — p, . "Jagow." j, "Ne> 685, 5 mars. — Veuillez donner re , des instructions à la Deutsche Bank de p mettre Fr. 11,250,000 à la disposition de c], Hugo Schmidt. L'affaire est pleine de p promesses. Nouveaux détails suivent. — ^ ■ "Bernstorff." p "No 692, 20 mars. —- Au sujet du té- of légramme no 685, avisez, s'il vous plaît, jj ( notre minisire à Berne que quelqu'un n s'adressera à lui en lui donnant le mot ^ . de passe: "Sanct Régis." Cette personne p 5 désire se mettre en rapport avec le mi- ot , nistère des affaires étrangères. L'intér-médiaire demande de plus epie la presse allemande s'abstienne-autant que possible " . de parler des changements survenus dans ni ! la situation politique en France, afin que ^ les résultats acquis ne soient pas com-promis par une approbation allemande. ; — "Bernstorff." jj1 "No 206, 31 mai. —• La personne annoncée dans le télégramme 110 692 du j.j . 20 mars ne s'est pas encore présentée à ; la léjgation de Berne. N'y a-t-il aucune . nouvelle de Bolo, de votre côté. -- , , "Jagow." f£ 01 L'AFFAIRE TiMÊl ^ «—n: , Arrestation du député des Côtes du Nord M. ïurmel a été arrêté samedi et a] écroué à la prison de la Santé. Cette me- g , sure a été prise à la suite d'enquêtes rni- pj | nutieuses poursuivies ces derniers quinze jours, tant à Paris qu'en province et à ' l'étranger. La note officielle publiée quotidiennement sur le développement des diverses ^ accusations de trahison actuellement en , instruction, dit qu'il a été établi que de 1916 à mai 1917 M. Turmel fit un certain al nombre de voyages en Suisse, revenant invariablement à Paris avec des sommes j d'argent en billets de mille francs, qui furent converties en billets français à | ° ,j Parh. Ces sommes représentent de , ^ IF?; 200,000 à Fr. .300,000. Le bureau dv f: | change choisi pour cette opération fut i toujours le même. M. Turmel quittait un café dans les i environs du Palais de Justice lorsqu'un 'e détective s'approcha de lui et lui fit con F naître lai décision du juge d'instruction et du Procureur de la République. Il ex- au irima le plus grand etonnemeni. ^on j onseil vit le Procureur de la- République dus tard dans l'après-midi et demanda ; [ue son client soit interrogé aussitôt que < >ossible, car il souhaitait faire une dé- J laration. Son interrogatoire a été fixé i 1 aujourd'hui lundi. 1 CORQIKS SOCIALISTE OS : BORDEAUX Le pays ou le parti Le congrès socialiste de Bordeaux a : commencé ses travaux samedi. La ques- ; ion fondamentale à trancher est de dé- ! ider si le parti considérant la défense lationale comme essentielle continuera on effort pour la guerre ou si plaçant vant toute chose le socialisme interna-ional et ne voyant dans la guerre qu'une ;uerre de capitalistes, il dirigera tous es efforts vers une paix prématurée. Pour la première fois la presse a été .dmise au congrès. La séance de samedi fut marquée par a violence des Kienthaliens, refusant de e conformer au règlement d'ordre du' :ongrès et faisant preuve d'exigences uillement justifiées par leur nombre, 'omme MM. Brizon et Raffin-Dugens deux Kienthaliens), s'étaient abstenus lepuis plusieurs mois de payer leurs :otisations au parti, le comité permanent iroposa de les exclure du congrès à noins qu'ils ne se soumettent à la discipline du parti et ne promettent cle payer eurs cotisation. Les deux membres ré->ondirent qu'ils refusaient de payer, ittendu que le parti n'avait plus rien de ocialiste, ce qui amena naturellement les membres à leur demander ce qu'ils aisaient au congrès et à les inviter à 'en aller, ce qu'ils s'abstinrent d'ail-eurs de faire. M. Rappoport fit un discours de deux leures sur les beautés du socialisme in-ernational.M. Compère Morel déclara que la con-erence cle Stockholm avait été organisée >ar les Allemands afin d'arriver à leur iaix; et au milieu des huées des Kien-haliens et d'une partie des minoritaires, 1 affirma qu'à moins d'une paix complè-ernent victorieuse, la disparition de la France se produirait. La séance de dimanche matin fut plus aime, et le Congrès écouta avec atten-ion les exposés faits par les orateurs 1© la majorité et de la minorité. Un ieau discours fut prononcé par M. Va-enne qui, pour se conformer à la dis-ipline du parti, avait refusé l'offre du lortefeuille de l'Instruction publique, lans le ministère Painlevé. "La diffé-ence essentielle entre la majorité d'une •art et la minorité et las Kienthaliens le l'autre a trait h la question de la iaix. Les derniers se préocoupent de la late de la paix; les premiers attachent dus d'importance à la forme et aux onditions de la paix. Le parti socia-iste doit, plus que tous les autres orga-lismes, insister pour que la paix soit re-ardée jusqu'à ce qu'il soit assuré d'une laix juste et durable, car, plus qu'un ;ouvernement nationaliste, il a la res-lonsabilité de l'avenir du pays. Quand s monde aura traversé la vallée de sang, uel idéal, quelle consolation pourrons ious donner à nos héros au lendemain !e leur retour, si nous acceptons n'im-'orte quelle paix? Le socialisme existe-ait encore, mais quelle espèce de socia- ' isme? " 1 M. Mistral (minorité) souleva les ques- 1 ions de Stockholm et de participation ' u gouvernement, déclarant avec l'ap- 1 irobation de certains majoritaires, que s parti ne permettrait à ses membres de * aire partie du ministère que si les classes ■uvrières obtenaient les mêmes facilités = !e passeport que les financiers internatio-aux. ' M. Compère Morel, exprimant l'opi- • ;ion de son groupe, déclara que lui et ses mis plaçaient la défense nationale avant 1 Itockholm, montrant ainsi une fois de < lus où se trouve le différend. < «ITQUfi de la GUERRE ■ ALLEMAGNE —La menace de représailles aériennes < mène les Allemands à prendre des pré- £ autions. La police publie des avis or- ' onnant de baisser les volets et de tirer 1 îs rideaux pour voiler les lumières, < dus peines de poursuites. D'autre part 1 is compagnies commencent à publier e iurs tarifs d'assurance contre les raids 1 ér.iens. i ÏSFAGNE — Un conseil de cabinet a décidé de e ;ver la loi martiale. 'RANGE \ — Deux mille hommes appartenant jx Beni M'Gaja qui constituent une Sartre importante de la triDu de .mas-Las au Maroc ont fait leur soumission *ux Français. La conséquence immé-liate de ce succès est l'élargissement de a route reliant Fez et Taza avec l'Algérie.Le conseil général du territoire de Belfort vient d'émettre un vœu, "cleman-iant au gouvernement d'assurer l'appli-:ation stricte des lois mourier et Dalliez, dont le but est de faire respecter .'égalité pour tous dans le devoir miU-:aire, et de veiller à ce que les ouvriers mobilisés dans les usines appartenant lux jeunes classes soient remplacés sauf les spécialistes qualifiés par des R.A.T. de même profession." — Depuis le 21 septembre, succçssive-i Tient, Toulouse, Marseille, Orléans, Limoges se sont arraché les stocks dechaus-mres nationales mises à leur disposition. Et Paris, qui devait les avoir au 1er Dctobre? De renseignements puisés aux meilleures sources il résulte que la promesse faite va être tenue. Les ordres de vente ont été donnés et le délai de misa à, exécution est cb sept jours. Avant une semaine, en conséquence, un certain nombre de magasins seront pour-pus. Pour octobre, le nombre des chaussures mises dans le commerce sera un peu restreint, mais, dès le mois prochain, cinq cent mille paires seront livrées. La cause de ce léger retard réside dans la petite résistance que, au dernier moment, le ministère du commerce et l'intendance ont rencontrée delà part de certains fabricants. Ceux-ci, en effet, voyaient avec peine disparaître les bénéfices vraiment exagérés que, depuis la guerre, ils avaient décidé de prélever sur la vente de leur produit. Il est avéré que ce bénéfice a pu dépasser 60 p.c. C'est précisément cette exagération qui a conduit à la conception cle la chaussure nationale. Elle doit "laisser, tant aux fabricants qu'aux marchands, un bénéfice d'environ 15 p.c.( c'est-à-dire un bénéfice commercial nor. mal. Ajoutons que, pour répondre à tous les besoins, la fabrication d'un solide brodequin ferré a été mise à l'étude, ainsi que, en vue de l'hiver, celle d'une galoche pour enfants. GRANDE-BRETAGNE —• Un ordre du Contrôleur de l'Alimentation autorise les boulangers à employer des pommes do terre, jusu'à concurrence d'un huitième, dans la fabrication du pain. RUSSIE — Il est probable que l'accusation de haute-trahison contre le général Korni-loff sera abandonnée. Il semble résulter de l'enquête du comité que l'envoi du 3e corps de cavalerie vers Pétrograd avait été demandé par le gouvernement lui-même et celui-ci avait ordonné que tous les ordres du général Korniloff soient Sxécutés. D'autre part, la proclamation révoquant le général Korniloff était signée uniquement par M. Kerensky, alors que sa nomination avait été signée par tous les membres du gouvernement. — Des bandes de paysans ont pillé une partie des propriétés de Yasnaya Po-lyana. La comtesse Tolstoï a requis le ministre, de 1 intérieur de protéger sa propriété contre de nouvelles dévastations. — Les journaux annoncent que Mine ^ukhomlinoff a supplié le gouvernement •usse de ne pas envoyer en. Sibérie son nari qui avait été condamné aux travaux forcés à perpétuité, mais de l'emprisonner dans la forteresse de Saints-Pierre et Paul de crainte des mauvais raitements qu'il pourrait avoir à subir ;'il était envoyé dans une région éloignée.Le ministre de la justice a accédé à a demande de Mme Sukhomlinoff. SUEDE — Le gouvernement suédois a décidé le permettre l'exportation de 6,000 têtes le bétail en Allemagne avant le 1er dé-:embre. La peau et cinq kilos de suif )ar bête, devront être réimportés en suède. rURQUIE — Suivant une information du front lu Caucase parvenue à Odessa, une série le massacres d'Arabes ont été exécutés n Asie Mineure, sur les ordres de }jemal Pacha. Parmi les victimes se rouvent un certain nombre de personnes le bonne éducation qui étaient attachées ui comité arabe de Paris avant la guerre :t considérées commes des chefs natio-laux. Nombre de celles-ci avaient été nvitées à rentrer en Turquie et furent hargées de différentes missions, mais lies ont été arrêtées depuis et pendues, jes massacres, dit-on, peuvent être com-iarés aux horreurs arméniennes, tant :n importance qu'en sauvagerie. Suite a la troisième page No £38 f

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