L'indépendance belge

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s.n. 1915, 01 March. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mw28912s7g/
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ie anfflé*. No. 51. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE m CONTINENT : 15 CENTIMES dministration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. m.mnnt. , i , r , „„ [registered as a „ „ TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUNDI 1 MARS 1915. newspapeej Conservation par le Progrès. ^ U M MA l K E, . LA SITUATION : La contre-offensive russe progresse—Nouveaux succès français en Champagne et en Argonne— Heureux résultats du bombardement des Dardanelles— Les opérations aériennes—La capture du " Dacia"—Les travailleurs anglais et la guerre. La Belgique envahie.—Camille Roussel. Faussaires et bandits.—M. Kjfferath* Billet Parisien.—Jean.-Bernard. La ligue des patriotes. Lettre du Hâvre.—Pierre Nodrenge. Faits menus, menus propos.—Bob. Interview d'Eugène Ysaye.—Champal. La détresse médicale en Belgique. A Bruxelles. Troupes belges au repos.—Louis Pierrard. Nos ingénieurs à Londres.—A. I. Lg. Echos. Nécrologie. Théâtres. LA SITUATION. La cont-re-offensive russe en Pologne I et le long du Niémen commence à pro-I duire ses résultats. L'état-major alle-I mand, une fois de plus, n'a pas su pour-I suivre son succès, et a fourni l'occasion I à l'ennemi de riposter avantageusement. Depuis samedi, en effet, les Allemands I sont sur la défensive sur presque tout I le front, et sur plusieurs points ils bat-■ tent en retraite. Des combats particulièrement violents I eurent lieu dans la région de Przanyz. Deux fois, les Allemands occupèrent I cette ville,,et deux fois ils en furent chas-I ses par les Russes. Sur la rivç gauche du Niémen la ba-I taille fait rage avec la même obstina-■| tion. LeS villages et les hauteurs ayant I une valeur stratégique passent des mains I des Russes aux mains des Allemands et I vice versa, mais les Russes ayant eu le I temps d'amener des renforts, commen-j "tau à faire sentir leur supériorité. Les Allemands r.'ayant plus l'avan-I tâge immense de la proximité de leurs I chemins de fer stratégiques, éprouvent I a leur tour les difficultés que présente le I ravitaillement d'une nombreuse armée I dans un pays pauvre en routes et autres I voies de communication. En Galicie, la situation des armées H russes reste excellente. A l'ouest de Sta-I nislau, les troupes autrichiennes ont I subi un défaite sérieuse, et les Russes I leur ont pris plusieurs milliers de pri-I sonniers et de nombreuses mitrailleuses. Sur le front occidental la situation |( s'améliore de jour en jour. Dans la ré-I gion de Lille, comme en Champagne et | en Argonne, les Alliés font d'excellente I besogne, chassant les Allemands de I leurs tranchées avec un brio magnifique, I soutenus par l'artillerie dont la supériorité se manifeste à chaque rencontre. I Cette supériorité est telle dans certaines I régions qu'on commence à se demander si l'ennemi, prévoyant une retraite à I très bref délai, n'a pas déjà " déména-I gé" une partie de sa grosse artillerie. D'autre part, la faiblesse du tir allemand s'accentue à un point qui justifie en partie l'hypothèse émise plusieurs I fois déjà d'une disette de m-unitons de guerre allemandes. Les bulletins officiels et les rapports de correspondants sont pleins d'adm.i-| ration pour le courage et le mépris de la mort dont témoignent à chaque rencontre les soldats français que leurs g5«»Hri«winwp ummmÊmtmnammimgmÊmmmi in ■'iiiiiiiaimumiHHnMBam hefs ne peuvent plus retenir. Les suc- § ès significatifs remportés par les Fran- , ais du côté de Perthes lez Hurlus se s oursuivent. Les Français y font con- ^ tamment des prisonniers et il ne se 9 asse pas de jour sans qu'ils ne 'emparent de quelques tranchées ou el 'un ouvrage fortifié. Plus à l'ouesf, du côté de Verdun, c' 'artillerie française a réussi à démolir F Jusieurs batteries lourdes de l'ennemi a t à faire sauter un parc à munitions. P Les opérations contre les forts des 11 )ardanedles sont couronnées de succès. Lprès la destruction des quatre princi- ^ •aux forts qui défendent l'entrée du dé-roit, celui-ci a été nettoyé des mines usqu'à une distance de sept milles de d 'entrée, après quoi la flotte alliée a re- c< iris le bombardement des forts suivants, q 'est-à-dire, ceux qui défendent l'étroit s; ;oulot de Chanak. d Le fi-rt de Dardanus a été Vimbardé c< t un corps de débarquement a été char- ît é d'achever la destruction des forts dé- ci nantibuJés par l'artillerie navale. Parmi p ïs navires anglais prenant part à ces f< ►pérations se trouve le plus récent des e: uper-Dreadnoughts britanniques : le ' Queen Elisabeth," qui a un déplace- s; nent de 27,000 tonnes et l'armement le ]e dus puissant qui existe actuellement à ^ iord d'un navire de guerre. En Italie les progrès de la flotte alliée ont suivis avec la plus vive attention et ^ îs événements qui se déroulent dans les cj létroits passionnent l'opinion publique d plus que toutes les autres opérations ur les différents theâfres de la guerre. q Le bruit dont nous nous sommes fait << 'écho ici à propos du " Dacia " s'est p onfirmé. Le fameux vapeur a été cap- S1 uré dans la Manche par un croiseur c] rançais qui l'a conduit à Brest, où il ^ ttendra la décision d'une cour des pri- £<• es. _ jc On s'attend pour aujourd'hui, à la g-Chambre des Communes, à une impor- s< ante déclaration du gouvernement, rela- c; ive aux mesures de représailles à met- p re en vigueur pour répondre aux actes c] e piraterie inaugurés par les Allemands b< ur mer. Ces mesures consisteront pro- i,c lablement à la dénonciation par l'Angle- d erre de la Déclaration de Londres, de " i Déclaration de Paris, et des Conven-ions de La Haye. Le résultat sera que d, oute marchandise à destination ou pro- e] enant d'Allemagne sera saisie doréna- s, ant et sera considérée de bonne prise. LA BELGIQUE ENVAHIE.* « p#» I . . M. Roland de Marès vient de publier a Paris un livre qui, parmi la production d'eeuvres morales qu'a suscitée la guerre actuelle, présente un caractère très personnel et constitue un réquisitoire contre les actes criminels dont la Belgique est victime. Les lecteurs de " l'Indépendance Bel-, ge ' connaissent de longue date l'auteur de ce livre, et il serait superflu de leur ; rappeler que, durant une quinzaine d'années, ce journaliste éminent mena une admirable campagne contre les visées | allemandes qu'il soupçonnait et qu'il dénonçait à l'indignation de l'opinion publique. M. Roland de Marès est un des ! journalistes qui, en ces dernières années surtout, devenaient trop rares : il est un de ceux qui, avec une admirable énergie, ne recula devant aucun effort de travail pour faire partager par la foule des con- " La Belgique envahie," par Roland d© Marès, ollcction des " Proses " chez Georges Grès erâ éditeurs, 116, Boulevard Saint-Germain, I victions qu'il défendait avec beaucoup de talent, avec une persévérance qui a porté ses fruits : ce sont de telles campagnes, ajoutées aux qualités héroïques des soldats belges, qui ont produit l'état d'esprit dont s'est imprégnée l'âme de la résistance belge. Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, et qu'on sent à la lecture avoir été écrit dans le feu des douleurs ressenties, M. Roland de Marcs rappelle lui-même les luttes qu'il eut à soutenir contre la nonchalancç des " non avertis," lesquels musaient tandis que les nuages de l'orage s'épaississaient ou bien butinaient sur les plates-bandes de la politique locale alors que les Allemands préparaient leur crime sans souci des règles morales élémentaires : "Ce n'est pas le moment, dit l'écrivain, d'évoquer le passé, mais qu'on me permette un instant de ramener l'attention sur ce que je n'ai cessé de répéter depuis 1906, au sujet de la nécessité impérieuse d'organiser une armée belge ca- jable de couvrir efficacement la Belgique centrale ; des préparatifs énormes que es Allemands faisaient sur la frontière de l'Est, tout le long des provinces de Liège et de Luxembourg ; de la disposi-:ion de leurs voies ferrées devant leur permettre de jeter en quelques heures ies troupes innombrables en Belgique, fe n'ai cessé de crier que la défense spéciale de la pitwioçe de Luxembourg, en dehors de l'armée de campagne belge, ctait nécessaire, j'ai précisé le danger morme que constituait la trouée du Luxembourg. C'est justement par cette :rouée que les Allemands, débouchant au lord de Visé, ont envahi la Hesbaye et réussi à déborder nos : roupes à Diest et a Aerschot, contraignant ainsi la petite ïrmée de campagne belge à se replier sur é camp retranché d'Anvers et à découvrir la route vers Bruxelles et la Belgique centrale." En effet, l'envahissement criminel s'est produit comme il était prévu. M. Roland de Marès était particulièrement qualifié pour jeter, aujourd'hui, la protestation pleine d'indignation, très émouvante, que constitue son livre. lies chapitres du travail se suivent dans l'ordre chronologique des faits : la Patrie en danger, l'Invâsion, le crime allemand, puis se succèdent des études précises et claires sur la situation politique et militaire de notre pays au moment de l'ouverture des hostilités; enfin, l'auteur rend hommage à nos héros militaires et civils. 1 Chacun de ces chapitres est empreint du souffle de l'indignation et de la colère : l'indignation contre les criminels qui foulèrent aux pieds les traités, massacrèrent des innocents et détruisirent des monuments de science et d'art; la colère contre ceux qui, n' ; a x pas voulu écouter ies voix annonciatrices du crime allemand, n'avaient pas mis le pays dans la situation militaire que la fourberie prévue de ses voisins de l'Est exigeait. L'auteur appelle, dans le style cur-sif et attachant qui lui est particulier, les événements qui se sont produits. Ce n'est pas sans émotion que nous avons lu les détails qu'i' donne au sujet des péripéties de l'invasion, et auquel il mêle les incidents de la vie morale de " l'Indépendance Belge " durant ces jours sombres : "Il avait été décidé, écrit-il, qu'en cas d'occupation de Bruxelles, "l'Indépendance Belge," dont j'avais l'honneur d'être le rédacteur en chef, ne suspendrait pas sa publication, mais chercherait à paraître dans une des villes de la Flandre que l'on croyait hors de toute atteinte de l'ennemi. Le grand journal libéral, né en 1831, avec la Belgique indépendante, et qui, en raison de ses traditionnelles sympathies françaises, était depuis des années l'objet des plus violentes attaques allemandes, se devait à lui-même de lutter jusqu'au bout, comme la nation belge. Aussi longtemps, avions-nous dit, qu'il y aura dans ce pays un coin de terre libre, "l'Indépendance" vivra pour crier la douleur et la colère de la nation ! Gand devait être notre première étape, avec, an arrière, vers l'ouest Ostende comme suprême lieu d'asile." Oui, il ne fallait pas que la botte allemande pût se placer sur l'admirable titre de ce journal, né du souffle patriotique de la Révolution de 1830. et il ne fallait is que les voix de l'indépendance de )tre pays pussent être étouffées par la il o n té criminelle des barbares. Nos cteurs savent que le journal n'a pas illi à son devoir, et que sa voix reten-t toujours et retentira jusqu'au jour la délivrance... C'est encore de cette )ix-là que le livre de M. Roland de !arès est fait et c'est pourquoi ces iges iront au cœur de tous les Belges li y verront la continuation de belles ttes morales. Tout récemment nous ontrions ici même l'étendue des deux >maines où les efforts belges doivent : produire, s'étendre, s'amplifier : le >maine militaire et le domaine moral : livre de M. de Marès est un des uits qui sont nés sur ce dernier do-aine, et ce n'est pas une de ses moin-'es qualités que de mettre en lumière vaillance belge et la puissance de avail belge... M. Roland de Marès nous montre, î quelques lignes patriotiques, ce que it l'héroïsme de nos soldats, ce grandi-;e effort né dans l'autre domaine—le )maine militaire—et où la production ;t si belle, fructifiée par le sang de nos ;ros : "Que l'on songe à ceci, dit l'é-ïvain : il y avait en Europe une Puis-mee de plus de soixante-cinq millions hommes qui, depuis près d'un demi-ècle, vivait uniquement pour faire la lierre. Cette Puissance avait paiement constitué des armées innombrables, >mme n'en connurent ni Alexandre, ni ésar, ni Napoléon; pendant quarante tnées, toutes les richesses produites ar le travail de ce grand peuple furent asorbées par les armements. Des fusils ir millions, des canons par milliers, des >rts par centaines, tout cela, dont l'en-:mble formait le plus terrible insfru-lent de mort et de destruction, fut ççon-' po'icpwnt, frétbnd-qu^rnent jU&g u'à l'heure voulue la Puissance Àlle-lande pût s'imposer au Vieux-Monde, t quand cette heure a sonné, il s'est ouvé un petit peuple qui s'est dressé ans un élan sublime pour défendre la atrie en danger. Alors on a vu cette tose belle comme le chant d'Homère: : petit peuple sacrifiant largement son mg-, ruinant d'un coup le prestige de plus formidable Puissance militaire, e colossal instrument de mort et de îstruction tant vanté ne résistait donc as à toute épreuve, l'armée allemande, ant la seule évocation faisait trembler Europe, pouvait être vaincue ; malgré courage indéniable des soldats et la cience incontestable des officiers, la restigieuse tactique allemande pouvait enduire à la défaite. Même si les événe-pents à venir devaient tromper notre ;rme espoir dans la victoire finale, mê-pe alors la bataille de Liège conservent toute sa signification et prouverait Lie l'héroïsme peut avoir raison du nom-re et de la perfection des armements, iége a rempli son rôle de cité héroïque 'avance sacrifiée ; Liège demeure à ja-pais une cité de vaillance et de gloire sur l'Humanité! " Ce sont là de belles lignes d'entliousi-sme et de vérité. Le Cœur d'un patriote connaissant y vibre—et le livre de M. e Marès est rempli de ce même souf-e. Il constituera une des œuvres dont, l'heure où l'avenir voudra sentir bat-e le cœur des Belges durant la sombre ériode de l'oppression, on consultera s pages. Et son auteur peut être satis-lit du travail accompli. CAMILLE ROUSSEL. a FAUSSAIRES ET BANDITS. i- .-O-i ^ L'ultime entrevue. c il II y a dans le livre de M. E. Wax-a weiler (*) un document nouveau, iné-s dit jusqu'ici, sur lequel il faut revenir, l- bien qu'il ait déjà été signalé. C'est le it récit que notre ministre à Berlin, s M. le baron Beyens, fait de son ultime s entrevue avec le sous-secrétaire d'Etat, it M. de Jagow, le matin du lundi 3 s août. Le ministre de Belgique avait à peine [- prononcé quelques paroles que M. de Jagow s'écriait : " Croyez bien que c'est i- la mort dans l'âme que l'Allemagne se e résout à vio'er la neutralité de la Bel-- gique, et personnellement j'en éprouve r les plus poignants regrets ; que voulez- * " La Belgique neutre et loyale." Lausanne. " Payot et Cie. sus, c'est une question de vie ou de ort." Le baron Beyens fâit observer te les frontières de la France sont ssez étendues pour qu'on pOisse- éviter s passer par la Belgique. " Elles sont op fortifiées, répond M. de Jagow. ''ailleurs, que vous demandons-nous ? implement de nous laisser libre pas-îge, de ne pas détruire vos chemins de :r ni vos tunnels, et de nous laisser ccuper les places fortes dont nous »ons besoin." M. Beyens objecte que si la Belgique vait accepté une proposition semblable u côté français, l'Allemagne l'aurait crtainement accusée de l'avoir lâclie-îent trahie. La question reste sans ré-onse. Le baron Beyens pose, alors, la luestion suivante : Du moins avez-vous juelque chose à nous reprocher? N'a-onsnnous pas toujours, depuis trois juarts de siècle, rempli vis-à-vis de 'Allemagne comme de toutes les grandes Puissances garantes tous les devoirs de notre neutralité? N'avons-îous pas donné à l'Allemagne des té-noignages de loyale amitié? De quel jrix l'Allemagne veut-elle payer tout :ela? En faisant de la Belgique le champ le bataille de l'Europe, et on sait ce jue la guerre moderne entraîne de dévastations et de calamités." Et M. de Jagow répond en ces termes ju'il faut retenir: — L'Allemagne ne peut rien reprocher à la Belgique, et l'attitude de la Belgique a toujours été d'une correction Parfaite. — Reconnaissez donc, réplique le ba-on Beyens, que la Belgique ne peut pas tous faire une autre réponse que celle qu'elle vous fait, à moins de perdre 'honneur. Il en est des nations comme les individus, et il n'y a pas pour les :> eu pies une autre espèce d'honneur que jour les particuliers. Vous devèz le reconnaître.-— Je le reconnais comme homme brivé, mais comme secrétaire d'Etat je l'ai aucun avis à exprimer, répond M. 1e Jagow. Le cynism-e de Jagow. N'est-ce pas admirable de bêtise et de cynisme tout ensemble? Ce Jagow est _in exemplaire unique et complet, inap-jréciable, du teutonisme. Comme bomme privé, il est sincère, il est hon-lête ; comme fonctionnaire, il mentira af-frontément et il sera capable de toutes ies infamies. Toute la Prusse et, hélas, aussi toute l'Allemagne d'aujour-j'hi:< («.jdl'g&fiata de J'ni.treP tiennent, dans ce distinguo jésuitique. Ainsi s'explique la campagne de mensonges et de falsifications dont la chancellerie allemande ne craint pas de se servir effrontément pour tenter de relever son prestige à tout jamais perdu. La violation de la neutralité de la Belgique est pour elle une tâche ineffaçable, comme le sang sur la main de Lady Macbeth, et il n'est pas de moyen qu'elle n'emploie pour s'en laver, même les documents tronqués etfalsifiésà dessein. M. Waxweiler revient avec raison et insiste dans son livre sur le fameux document Ducarne révélé par le Nord-deutsche. Il faut en parler toujours, car aucune machination hypocrite ne trahit mieux que celle-là le système allemand.On a déjà signalé dans " l'Indépendance " d'après le " Rotterdamsche Courant," l'abominable truc des reptiles de Berlin qui ont escamoté dans le rapport du général Ducarne. Cette phrase essentielle : " L'entrée des Anglais en Belgique ne se ferait qu'après la violation de notre neutralité par l'Allemagne. " Ils ont fait une note marginale de cette phrase qui fait partie intégrale du rapport du général belge. M. Waxweiler relève dans la traduction de ce document publiée en Allemagne et répandue à des milliers d'exemplaires, d'autres erreurs comme il dit : Dans le texte du général Ducarne, il y a une note finale suivie de la date ainsi libellée : fin septembre 1906 Le traducteur allemand écrit : abgeschlossen 1906 Or, abgeschlossen, signifie conclu. Pour être véridique il aurait fallu traduire : Ende septembre 1906. Mais il fallait faire croire que les conversations tout officieuses du colonel Bernardiston et du général Ducarne avaient abouti à jne convention, il fallait faire croire C|u 'il y avait partie liée entre la Grande-Bretagne et la Belgique en vue d'une attaque contre l'Allemagne ; es immondes scribes à la solde de la chancellerie n'ont pas reculé devant la canaillerie de commettre dans ce but, :oute une série d'altérations analogues du texte. L'incident Ducarne. Ainsi le général Ducarne disait : " Après avoir exprimé tout sa satisfaction au sujet de mes déclarations mon interlocuteur (le lieutenant-colonel Bernardiston) insista sur le fait que : lo : notre conversation était absolument confidentielle ; 2o : elle ne pouvait lier son gouvernement ; 3o : son ministre, l'état-major général anglais, lui et moi

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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