L'indépendance belge

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30 September 1915
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s.n. 1915, 30 September. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jw86h4dr95/
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L' INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: ONE PENNYk CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) administration et redaction: n Fa^OT'TW (3 mois, 9 shillings. ) rrooR norsE, tudoe st., london. e.c. • iJjACb fsi iVs7 «t LONDRES, JEUDI 30 SEPTEMBRE 1915. abonnements: u mois, yi shillings. \ Conservation par le Progrès.. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: ^s-TB 11 an. 32 shillings. ' SOMMAIRE. LA SITUATION: Magnifiques résultats de l'offensive franco-britannique. Nouveaux progrès des Alliés. L'offensive russe dans la région de Dvinsk et sur le Styr. La crise bulgare. L'attitude de la Grèce. L'offensive austro-Allemande contre la Serbie. Tentatives de débarquement repoussées sur la I)rina. Succès britannique en Mésopotamie. Explosion d'un cuirassé italien. La Belgique après la guerre.—Ant. Borboux. Lettre industrielle de Pétrograd.—P. Lettre de Hollande.—.Dr Terwagne. Conseil national économique belge et congrès permanent. Etc. LA SITUATION. Jeudi, midi. Les derniers communiqués de Paris donnent de plus amples détails sur l'importance de la victoire remportée par les Alliés en Champagne et en Artois. L'état-major français é\alue les pertes totales de l'ennemi, tant en tués et blessés qu'en prisonniers à la valeur de trois corps d'armée, soit approximativement 120,0Q0 hommes. Ces chiffres sont corroborés par l'évaluation d'un neutre bien placé pour se renseigner. M. Lincoln Eyre, correspondant du " World," qui évalue à 60,000 les pertes des Allemands en Champagne et de 30,000 à 40,000, celles subies en Artois. C'est là un contingent important pour un ennemi considérablement affaibli déjà par les immenses pertes subies en Russie et dent 3e remplacement entamera sérieusement les réserves générales dont il dispose encore. Les Alliés considèrent comme un résultat très appréciable de l'offensive en Occident le rappel du front russe de la Garde Impériale allemande. Cette troupe d'élite est toujours envoyée là où»l'en-nemi compte fournir son principal effort et on signalait sa présence en dernier lieu devant Brest-Litowsk, Yilna et Dvinsk. On dit aussi que le Kaiser est venu îneourajeer par sa pi'.'sense j»r .vv paux lieutenants, et on ajoute que deux généraux dont les troupes ont fléchi sous ie choc des Alliés ont été révoqués. Tous ces détails ainsi que le ton des journaux allemands indiquent que l'état-major allemand est dans l'anxiété et redoute le mouvement général dont !es combats en Champagne et en Artois n'ont été, sains doute, que le prélude. Ce qu'il convient de retenir de ces récentes opérations,c'est que l'avance de la part des Alliés est non seulement possible mais mathématiquement certaine, à condition que l'offensive soit suffisamment préparée par l'artillerie. Le premier bond en avant a réussi au delà de toute attente ; les préparatifs pour le deuxième bond s'achèvent, de nouvelles batteries, plus rapprochées de l'ennemi, doivent être placées et abritées, et le terrain conquis doit être organisé pour la défense, bref, un intervalle de quelques jours doit nécessairement séparer les différentes étapes de toute offensive contre des lignes aussi puissamment fortifiées que celles de nos ennemis, et pendant cet intervalle, les progrès ne peuvent être que lents et localisés. Pour les dernières vingt-quatre heures ces progrès se résument ainsi : Arrivée des Français sur la Colline 140, qui constitue le point culminant des Hauteurs de Vimy, au sud de Lens, et avance au nord de Massiges en Champagne et sur les versants de la Butte de Tahure. Sur le front russe l'offensiv^allemande progresse en Volhynie et en Galicie. I.e général Ivanoff s'est replié au delà du Styr et livre des combats d'arrière-garde très coûteux pour l'ennemi. Dans le nord, les principaux efforts allemands son t concentrés mitmir rie Dvinsk et dans la région lacustre au sud de cette ville. La démission, annoncée hier déjà, du ministre des Finances bulgare, M. Tont-cheff, et de son collègue M. Bakaloff, ministre du Commerce, n'est, paraît-il, que le prélude d'une crise ministérielle bien plus importante et qui impliquerait le remplacement du chef du cabinet, M. Radoslavoff, par M. Maîinoff, chef du ~ parti démocratique et russophile éprouvé. Officiellement, la retraite de MM. Tontclieff et Bakaloff est attribuée à des divergences de vues avec les autres membres du. cabinet sur des questions d ordre intérieur, li t st à remarquer que ie Dr Tontcheft était le plus germanophile des ministres du,cabinet Radoslavoff et qu'il est te chef des jeunes-libéraux, qui font partie de 3a majorité gouvernementale. On annonce cependant, en dernière heure, que 3e roi Ferdinand n'aurait pas accepté la démission de M. Tontcheff et que la crise serait résolue ou plutôt évitée par l'entrée dans le cabinet dte plusieurs membres de l'opposition. Entre temps, les relations serbo-bui-gareà se sont améliorées et les communications par chemin de fer sont reprises. En Serbie on attend sans appréhension l'offensive dont les Puissances centrales la menaçent toujours. Des nouvelles de source diplomatique viennoise annoncent que des troupes fraîches allemandes sont dirigées d'urgence vers la frontière serbe. Le général Falkenhayn, chef de l'état-major général allemand aurait inspecté le nouveau front. Enfin, à en croire une information de J'Exchange Telegraph au sujet de laquelle il convient de faire des réserves, 300,000 Austro-Allemands avanceraient dans la direction d'Orsova ! Pour le moment les aviateurs austro-allemands sont très actifs, et 'e dernier communiqué de Nish relate quelques-uns de leurs exploits dans la région de Pozarewatz. Une tentative de l'infanterie ennemie de passer le Drina, au nord de Vishegrad et une autre du côté de Porachnitz furent repoussées. La marine de guerre italienne vient d'être douloureusement affectée par l'explosion du cuirassé "Benedetto Brin" qui a occasionné la mort de 424 officiers et hommes parmi lesquels le vice-amiral Rubin del Cervin et la plupart des officiers qui formaient son état-major. L'explosion, qui semble devoir i être attribuée à une combustion spon-' tanée de poudre, rappelle le désastre qui causa il y a quelques années, la perte de > "lTéna" dans le port de Toulon. Les troupes britanniques qui opèrent i en Mésopotamie ont remporté un brillant - succès sur le Tigris où ils infligèrent des pertes importantes aux troupes turques • qui durent battre précipitamment en re-■ traite dans la direction de Bagdad. LA BELGIQUE APRÈS LA GUERRE. Sans doute la guerre est, de tous les fléaux, les plus terrible qui puisse se déchaîner sur le monde. Elle les contient tous. Et il n'y a jamais eu dans l'Histoire du monde de guerre aussi horrible que la présente. Elle restera un fait unique dans l'Histoire, pour la plus grande honte de la nation qui, par orgueil, l'a déchaînée. 11 n'y en aura probablement plus de semblables avant une très longue suite de siècles. Nous sommes à l'une des plus grandes dates qui aient été ou qui, probablement, seront jamais. La Belgique y a volontairement supporte- le poids le plus écrasant. Elle a souffert toutes -les douleurs, toutes. Mais s'il est vrai que seules les âmes faibles se laissent vaincre par la souffrance, il est vrai aussi que les nations qui possèdent t'es réserves d'énergies morales <;t intellectuelles sortent des épreuves grandies ou fortifiées. L'âme des citoyens s'est élevée dans la douleur ou dans la lutte ; elle s'est trempée plus fortement ; toutes les grandes idées de "devoir," de "Patrie," de "dévouement, de " solidarité fraternelle," de "courage," de "sacrifice," de "justice " et de "droit," toutes ces idées-forces l'ont plus profondément pénétré. L'homme a donné son maximum de rendement moral. Sorti de l'épreuve, le citoyen a pris conscience plus complète de lui-même. Il se sent plus apte aux grandes choses. En outre, la guerre lui a révélé avec clarté une valeur comparative plus exacte des choses humaines ; il distingue plus aisément les choses essentielles d'avec les préoccupations secondaires. C'est en cela surtout que consiste le sériejx de la v:e et c'est le premier facteur de la productivité, dans tous les domaines. Ainsi en scra-t-il, sans aucun doute, de la Belgique, petit pays ou il y a de grandies énergies latentes. L'expérience de la guerre lui aura été bien rude, et elle n'est peut-être pas encore au terme de ses douleurs, mais, quand se sera dissipé le nuage d'horreur et d'épouvante, quand elle aura repris possession de son sol, elle renaîtra matériellement et moralement plus belle, plus grande et plus forte. Comment et à queiies conditions? Voilà l'intérêt du problème. m * * * La question primordiale, sans aucun doute, pour nous ; celle qui domine toutes les autres et constitue la oondi-1C] tion "sine qua non" du relèvement et de l'essor nouveau de la Belgique est la iu condition des traités de commerce, ,t- d'es conditions douanières qui seront ff) faites à la Belgique par ses aliiés. puis-;i( que, vraisemblablement, elles seront im-le posées à l'Allemagne, ût L'Angleterre, lu France, la Russie c; ,1. l'Italie m'ont pas ménagé à la Belgique ef les plus vifs, les plus francs témoignages ic de reconnaissante admiration. Chez nos plus proches voisins, lies Anglais et les ,|. Français, cette rccominaissance envers es un pays qui par son héroïque résistance, xi. a rendu possible la victoire, s'est jus-,r. qu'ici traduite par des empressements secourables que les Beiges n'oublieront jamais et par des aides financières indispensables à l'œuvre d'ailleurs commune. On peut assez compter sur la loyauté 3r de l'Angleterre et de la France pour que es les fières paroles, les catégoriques dé-»j>} clarations qui, faisant écho au senti-ment unanime de ces deux grands peuples, ont été produites, à leurs tribunes re nationales par les chefs autorisés de leur gouvernement, se traduisent dans le seul acte efficace qu'elles pouvaient signifier. Sans doute, le moment actuel offre peut-être une occasion unique de réaliser cet idéal économique que constitue le libre-échange. Nous aurons l'occasion de reparler de la question. Mais, limitant pour l'instant le point de vue, il est permis d'attendre qu'en ce qui concerne la France vis-à-vis de nous, les futures conventions douanières concordent avec les considérations si judicieusement exprimées par M. Jules Coucke, dans son article de 1' "Indépendance" du 22 courant. . Quant à l'Angleterre, qu'elle accord» que nos rapports avec les colonies anglaises puissent être régis par les mômes règles que celles qui existent pour la métropole et, sans faire un sacrifice considérable pour elle, elle nous aura accordé un inappréciable bienfait D'ailleurs, l'Angleterre et la France sont actuellement 'es créancières' de 'a Belgique. Leur intérêt est de mettre leur débitrice rapidement en état de se libérer et de continuer à coopérer ensuite, comme le ferait un associé, à leur progrès économique commun. Dans cette intelligente association, le bonheur de l'un fera le bonheur de l'autre. Que si l'on craignait que d'autres pays ne suscitent à l'Angleterre des difficultés relatives à pareil arrangement, il suffirait de rappeler que, la victoire obtenue, il n'est pas un seul pays d'Europe qui n'aura dû à l'attitude de la Belgique d'avoir échappé à la domination économique al'emande et à la réa'isation bientôt totak du rêve pangermanique. ANT. BORBOUX, t\ ' i.' j„ \r : LETTRE INDUSTRIELLE DE PÉTROGRAD. (De notre correspondant.) i Le manque de wagons. La question du manque de wagons de marchandises revient périodiquement sur le tapis et les constructeurs insistent pour obtenir des garanties pour l'avenir. Etant données les vives réclamations des grandes sociétés minières et métallurgiques se trouvant dans une situation difficile pour la réception des matières premières et pour l'expédition de leurs produits—on évalue à un tiers la partie du matériel roulant utiliséepour les transports militaires—l'administration des chemins de fer a cru répondre aux dési-derata des intéressés en commandant en Amérique 13,000 wagons Arbel de 3,000 pouds (50 tonnes) représentant, comme capacité, environ 37,000 wagons de 900 pouds, et destinés surtout au transport des minerais, du combustible et des matières pondéreuses. Cette administration avait commandé en Russie 45,000 wagons ordinaires, à fournir en un an, mais 19,000 wagons seulement ont été fournis en six mois. Le solde sera d'autant moins fourni pendant le second semestre que trois importantes usines de Varsovie et de Riga ne pourront plus compléter leurs livraisons. Les constructeurs répondent à cela q.ue si l'administration des Chemins de fer voulait leur garantir pendant trois années consécutives (en continuant par la suite ce système de commandes triennales), une répartition de 50,000 ou 60,000 wagons, ils développeraient leur outillage et prendraient toutes les dispositions pour traiter d'es marchés de matières premières et recruter du personnel ouvrier. Mais sans une régularité de ce genre dans les commandes, ils ne peuvent évidemment se résigner à des agrandissements d'usines peut-être sans utilité réelle dans la suite. De même les aciéries ne peuvent développer leurs moyens de .production si les commandes de pièces en acier ne leur parviennent pas régulièrement. Disons en passant que si nos compatriotes avaient soutenu des entreprises comme les Forges et Aciéries d'Ekateri-noslav, précisément créées pour la fabrication de pièces en acier, et les Ateliers Franco-Russes, installés pour la construction de wagons à Nijni-Dniéprovsk, et repris naguère par la Société B. Han.tke, ces entreprises seraient devenues assurément très prospères dans les temps présents. Cela prouve une fois de plus qu'une banque russo-belge, suivant de près la marche des affaires en Russie, aurait pu sauver bien des entreprises. Le trafic. L'administration des chemins de fer déclare ne pouvoir actuellement fixer l'importance des commandes de wagons pour les années futures. Et cela est compréhensible. Qui peut savoir l'importance du trafic jusqu'à la fin de la guerre, le temps que durera encore celle-ci et ce que sera le trafic après la conclusion de la pais ? Ce sont des questions tellement complexes qu p- , ; "< o»t»t r Mie- j inent les résoudre. ajoutons que les cons- , tructeurs de wagons se plaignent aussi de ne pas recevoir facilement ni rapide- , ment les matériaux qui leur sont néces- , saires et de ne pouvoir recruter le personnel ouvrier dont ils ont besoin. La question des wagons est d'une importance capitale en Russie parce que les grands transports de combustible succèdent immédiatement aux grands transports de céréales et aussi parce que les fleuves et les rivières sont gelés pendant plusieurs mois. Il en résulte que tous les transports doivent s'effectuer par voie ferrée. Même la Mer Blanche, le Golfe de Finlande et la Mer d'Azov sont pris par les glaces. Mais, à notre avis, comme nous l'avons exposé au département intéresse, le rendement des wagons pourrait être améflioré considérablement. Il existe encore beaucoup trop de lignes à une voie et comme les gares sont souvent distantes de 10, 15 ou 20 verstes, on devine aisément la lenteur de la circulation des trains, non seulement de voyageurs, mais encore de marchandises. On a créé des gares de formation à côté de quelques grands centres; il faut en augmenter encore le nombre. Enfin, trop de trains sont remorqués par des 'ocomotives trop faibles roulant à une allure d'une lenteur extrême. Nous avons vu des trains d'une centaine de wagons vides remorqués par une seule locomotive, d'un type démodé, circulant sur une ligne à voie unique et devant par conséquent se garer à chaque station pour laisser passer des trains de voyageurs ou des trains de marchandises. D'autre part, les arrêts dans les gares sont manifestement trop longs. Les trains-courriers (rapides) roulent à une allure de 40, 50 à 60 verstes et font des arrêts réduits aux principales gares. Mais les trains postaux et ordinaires ne font guère p'us de 30 verstes à .l'heure et s'arrêtent dans les gares, même peu importantes, de 2 à 5 ou 10 ou 15 et même 20 minutes. Et évidemment les trains de marchandises et les trains de wagons vides doivent faire des arrêts nombreux et de quelque durée. On a cherché à évaluer le rendement utile d'un wagon à marchandises, c'est-à-dire le chiffre de verstes parcourues par heure par cette catégorie de wagons. Il ne peut être que très faible et c'est précisément sur ce point que doivent porter les efforts. Que ce rendement soit augmenté de 50 p.c., soit doublé (la chose n'est pas impossible si l'on veut ajouter une seconde voie aux lignes à voie unique, emp'oyer des locomotives plus puissantes et réduire !a durée des arrêts) et le nombre des wagons disponibles augmentera évidemment d'autant. Le succès du railway. Les constructeurs de wagons eux-mêmes recevront plus rapidement les niatérieux qui leur sont nécessaires, quant aux commandes futures de wagonSj, qu'ils ne s'en inquiètent pas trop ou plutôt qu'ils ne craignent pas de les voir diminuer d'importance. Le trafic des chemins de fer russes a doublé en dix ans. Il en sera certainement de même pour la prochaine décade, d'autant plus que l'on construira encore, pendant ce temps, un grand nombre de nouvelles lignes destinées à desservir de vastes territoires peu ou point exploités jusqu'à présent. Une autre cause partielle de l'affaiblis-semefttdu rendement des wagons à ma--chandises réside en ce fait que tous les wagons venant de Suède par la Finlande, même destinés l'intérieur du pays, doivent être dédouanés à la douane centrale au nouveau port de Pétrograd, c'est-à-dire qu'ils effectuent, aller et retour, un parcours inutile de plus de 20 verstes. Multipliez ces 20 verstes par des milliers de wagons par semaine et vous obtiendrez plusieurs fois le tour du monde en circulation inutile. La lenteur des opérations de déchargement, de dédouanement, et de réexpédition aggrave cet inconvénient. Faute d'engins de levage, de personnel, et à cause de la lenteur des formalités, il faut plusieurs jours pour faire ce qui pourrait être fait en un jour ou deux au plus. La douane. Une remarque à propos des transports et des opérations de dédouanement. Beaucoup d'agences de transports et de dédouanemement étaient allemandes ou ont été fondées par des Allemands, dont ce fut d'ailleurs une spécialité en maints pays. Les agents de ces firmes sont ou deviennent rapidement très débrouillards, se créent des collaborateurs béne-voles ou nonrty^tMNBj^^ milieux ius- de échr o u a savons que des nationale sont restés longtemps en route (l'un s'est même égaré), et le directeur d'une chambre de commerce (il s'agit d'une chambre de commerce d'uni; nation alliée) nous a dit que des produits sont restés à la frontière, en route ou à la douane pendant un temps anormal. 11 est probable qu'en temps de paix les envois allemands ne traînaient pas en route. Voilà une question intéressante k étudier de près par les importateurs belges et alliés. P. BILLET PARISIEN. Eh bien, quel effet ont produit les communiqués de ces derniers jours ? Quelle question ! mais, un effet da satisfaction et de joie. Depuis la bataille de la Marne, depuis le 13 septembre de l'an passé, c'est vraiment la première! nouvelle que nous ayons reçue. Ca nous a fait du bien, et les vieux noua nous sommes senti les jambes plus légères et le cœur plus ragaillardi. Sur les boulevards on croisait des gens qui ne se connaissaient pas mais qui entraient néanmoins en conversation pour commenter l'heureux événement. ; Ces deux journées ont beaucoup fai# '• pour la fameuse "union sacrée." Ouï, ■) nous avons éprouvé une vraie joie et / une légitime fierté. La campagne de '' pessimisme entreprise depuis quelques, jours par des esprits chagrins ou lassés a été enrayée du coup et on en a pou? un moment oublié la mobilisation bul-* gare. Les mamans, plus graves, avaient cependant le visage épanoui ; c'étaient leurs fils qui remportaient cette belle victoire, c'était, au demeurant, un peu de leui* sang qui coulait, là-bas, dans ces tran* chées où des jeunes gens de vingt ang font figure de héros, Que de fois nous avons entendu deg soldats et même des officiers venus du front en permission, nous dire : — Ils ne passeront pas, mais noué ne passerons pas non plus, c'est inw possible. D'autres officiers, mieux informés, 3 qui nous faisions part de ces impressions nous ont plusieurs fois répété : — "Laissez aller les choses, laisser dire ces courageux soldats qui ne voient pas plus loin que la tranchée où ils sont pour ainsi dire enfermés et soyez assurés que nous saurons trouver la défaut de la cuirasse. Nous passerons. Et nous attendions, confiants. Il faut d'ailleurs attendre autre chose ; ce n'est que le commencement. Je n'ai pas, bien entendu, d'indications à fournir et de précisions à faire, ce n'est pas une raison parce que le fond de notre caractère est d'être bavard pour que nous nous ■ laissions aller à des commentaires qui ■ pourraient être dangereux. Mais, enfin, soyons résolus soyons confiants et, ' sans nous illusionner sur les gros efforts ' à faire, sur les tacrifices de toute sorteà ^ 86ètne année* °ar No. 23!

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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