L'indépendance belge

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15 November 1918
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s.n. 1918, 15 November. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fq9q23s16c/
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39e année L'INDÉPENDANCE No 270 CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ♦TOOffl—CH—M——B————H——M—M—M BELGE ROYAUME-UNI: t PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE, TUDOE ST.. E.C. 4. TELEPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 VENDREDI 15 NOVEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 14 novembre (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS C'est DEMAIN VENDREDI 15 NOVEMBRE 1918 la JOYEUSE RENTREE à BRUXELLES du ROI ALBERT à la tête de sa vaillante ARMEE. Nous nous joignons de cœur à la foule immense de nos compatriotes qui vont acclamer nos heroigaes soldats et avec eux nous crions : VIVE LE ROI ! VIVE LA REINE ! VIVE LA FAMILLE ROYALE ! VIVE L'ARMEE! VIVE LA BELGIQUE! LA SITUATION Jeudi midi. La politique D'après toutes les apparences c'esi bien la République qui sera adoptée pai les Allemands. Même les organes des pangermanistes l'acceptent comme inévitable et immédiatement indiquent qu'une fusion s'impose avec la République austro-allemande. Ils poursuivraient donc, pour se relever de leurs désastres, la concentration de toutes les forces allemandes. Mais que feront, que décideront les Bavarois et les Saxons, dont le; tendances actuelles se montrent, au contraire, nettement séparatistes? * » * L'empereur Karl a abdiqué et a lancé 2n abandonnant le trône, une proclama' tion dans laquelle il plaide non coupable Il déclare n'avoir eu qu'une idée, e'es rie supprimer pour son peuple les souf frances de la guerre, dont il n'était d'ail leurs nullement responsable. Il affirmi son attachément au peuple autrichien, lu remet l'administration de l'Etat et form des vœux pour que la paix vienne panse toutes les blessures causées par 1; guerre. L'ex-empereur Karl et sa famille se ront autorisés à séjourner en Autriche à Eckarssaut. Le Kaiser pourrait bien, au contraire être invité à quitter la Hollande, où 1 fameux Crown Prince semble l'avoir re joint sain et sauf. Il y a de l'agitation en Hollande et le auteurs de la guerre sont considéré comme indésirables. Les Socialistes s'agitent. Un congre doit se tenir samedi et dimanche, e Tr.oelstra a fait publiquement appel à 1 révolution. Tout en blâmant les excè bolshévistes et déclarant qu'il ne Veu pas l'anarchie, Troelstra a proposé d créer un suprême conseil de soldats et d traçai leurs, qui décidera "quelle doi être la suprême autorité du pays."' A la Chambre Troelstra a attaqué 1 Reine, à laquelle il a reproché son er tourage militaire: La bourgeoisie croi reprendre librement ses industries apre la guerre, mais le parti socialiste demar dera la socialisation du travail. Les socialistes déclarent, en outre qu'ils sont certains d'être appuyés pa l'armée. Il est certain que dans tous les pay les Bolshévistes se sont livrés à une puis santé propagande, sans doute appuyé par les millions de roubles que les Boi shévistes russes ont trouvés dans le caves de l'Etat. C'est vrai que la paisible Suisse, ave son gouvernement démocratique, e; aussi sous le coup ci un mouvement nei tement bolshéviste. Une grève général a été décrétée. Il a fallu mobiliser de not vell.es troupes et l'antagonisme entr bourgeois et paysans d'une part et ré\c lutionnaires de l'autre s'accentue. Le conseil national, représentant tou les partis politiques, sauf le parti socij liste, proteste contre toutes,les tentative de violence, tout en admettant que cei laines réformes sociales sont souhait; bles. Le Président de la Confédération, A: Calander, a prononcé un discours trè applaudi, justifiant les mesures militaire prises et annonçant en même tempsqu le moment est venu d'établir des réfoi fes démocratiques, de faire entrer, pa exemple, des socialistes dans 1? gouve! nement^ en augmentant le nombre de membres'du Conseil Fédéral. Une noi velle loi électorale sera également pré- 1 sentée en décembre et en attendant il faut condamner tout appel à la violence. Une mesure qui s'imposait a été prise, c'est l'expulsion de la " mission diplomatique " du gouvernement bolshéviste : hommes et femmes ont été reconduits, avec leurs bagages, à la frontière, encadrés par les troupes d'infanterie. En Espagne M. Garcia Prieto, chef du nouveau ministère, s'est présenté devant la Chambre des Députés, déclarant que les hommes d'Etat consultés par le Roi ont déconseillé la dissolution des Cortes, et que le gouvernement n'entreprendrait pas la réforme de la Constitution, ajoutant que ce gouvernement était au service du Roi et de la démocratie . Le député Barteiro a attaqué la monarchie, disant que l'armée ne devait pgus se !. rallier autour de te Couronne, <;t que si le gouvernement était réellement démocratique il démobiliserait l'armée. M.. Dominga, député catalan, a été • plus loin, et au cours de son discours ii a dit : Il est nécessaire de trancher !e " nœud gordien, soit comme Amédée 1er (qui a abdiqué), soit comme Isabelle II (qui fut déposée par une conspiration militaire). Il y a eu de l'agitation dans les rues ' de Madrid et des manifestations à Barcelone, mais heureusement jusqu'ici pas de ' désordres graves. ~ * * * Il fallait s'attendre à voir naître une s réaction à la suite des souffrances dues s aux restrictions de toutes espèces amc-■nées par la guerre, et la constatation de s ces mouvements, qui se produisent par-t tout, ne doit pas nous effrayer . Les peu-] pies d'Europe sont plus avancés en civi-s lisation que les moujiks russes, et les t événements sanglants et sans résultats e pratiques possibles constatés en Russie, c ne sont pas à craindre; c'est une tour-t mente momentanée qui, espérons-le, se dissipera bientôt, a L'armistice Les conditions de l'armistice ont reça t un commencement , d'exécution, et dès s lundi soir le commandant de la 4e armée - allemande informait l'Etat major belge que des mines à temps d'arrêt avaient été :, placées dans les bâtiments de la gare r d'Ostende—vraisemblablement celle de la ville, car la gare maritime est entièré-s ment démolie—l'explosion devant se pro- - duire d'ans les deux jours suivants ! e Les instructions annexées au traité - d'armistice ont été complétées par le nra-s réchal Foch dans un message adressés au chef de la mission française près du c quartier-général, qui a quitté Spa pour ;t se rendre à Homburg, près de Francfort. - Ces instructions prévoient que des repré-e sentants de l'armée allemande devront se i- rencontrer aujourd'hui et demain avec e des délégués des armées alliées, pour i- régler les questions relatives aux rèéqui- •pement des chemins de fer, des cours s d'eau, des télégraphes et téléphones, etc. l- Ces entrevues auront lieu à Bruges, pour s l'armée belge, à Mons pour les armées ■- britanniques, et à Nancy pour les armées l- françaises et américaines. En ce qui concerne les questions relatives à la remise '. des armes et matériel de guerre, une con-s férence s'est réunie hier à Chimay. s' Dans une dépêche adressée au haut e commandement allemand par le maré-•- chai Foch, l'ennemi a été averti de ce r qu'aucune modification ne peut être ap--- portée en ce moment aux conditions si-s gnées par ses plénipotentiaires, y corn-, pris les annexes. Néanmoins, un délai supplémentaire de '24 heures pour l'évacuation de la Belgique, du Luxembourg et de l'Alsace-Lorraine, a été ajouté aux 14 jours prévus pour cette évacuation. Cette dépêche répond 'vraisemblablement à la déclaration des plénipotentiaires allemands que nous avons signalée hier. L'opinion générale en France, au sujet de cette protestation, est que îe maintien du blocus ne doit en aucun cas être considéré comme une mesure vindicative, mais comme un moyen de faire observer strictement les clauses de l'armistice. La déclaration faite par M. Clemenceau, aux journalistes, affirmant que les Alliés devaient immédiatement venir en aide de l'Allemagne, " car nous ne faisons par la'guerre à l'humanité, mais pour l'humanité," prouve qu'aussi longtemps que le gouvernement de Berlin fera honneur à ses engagements, le peuple allemand sera ravitaillé, pour autant bien entendu' que les approvisionnements limités des Alliés le permettent. Le ravitaillement des pays ennemis sera probablement exécuté par la même commission américaine qui a sauvé la Belgique de la famine pendant l'occupation allemande.Une question qui semble devoir donner quelques difficultés avant de recevoir une solution adéquate aux clauses de l'armistioe, c'est le rapatriement des prisonniers de guerre. Suivant up T.S.F. de Berlin le comité exécutif des Conseils des Ouvriers et Soldats, a décidé que les prisonniers de guerre alliés resteraient employés aux travaux qui les occupaient avant la signature de l'armistice, avec cette seule différence qu'ils seraient payés comme les ouvriers libres allemands. Ceux qui refuseront de travailler ne seront pas nourris et tous seront maintenus dans les centres d'internement sous bonne garde. Il est à remarquer que cet ordre est en complète contradiction a^vec la clause 10 du traité d'armistice. Celle-ci prévoit, etï effet , le rapatriement immédiat, sans réciprocité, tout en laissant aux Alliés et aux Etats-Unis le droit de disposer des prisonniers rapatriés, suivant leurs vœux. Il faut croire que.cet ordre est postérieur à certaines mesures prises par de nombreux centres d'internement. Le correspondant du " Telegraaf " confirme cette constatation en disant que la gare de quarantaine de Sittarrl était encombrée dès lundi de soldats britanniques, belges, italiens et russes,, qui tous ont quitté l'Allemagne..Conformément au traité d'armistice signé par la Turquie, les Dardanelles ont été rouvertes à la navigation et les flottes de guerre alliées ont traversé ce détroit mardi dernier, par un temps splendide, pour arriver à Constantinople hier, à 8 h. du matin. Alors que les navires alliés s'avançaient majestueusement dans les eaux glauques du Bosphore et des Dardanelles, des troupes britanniques et indiennes occupant les forts turcs, les saluaient par des salves de bienvenue. Le passage des Dardanelles avait été retardé par la nécessité de relever de nombreux champs de mines qui y avaient été semés. Les flottes alliées et des Etats-Unis, qui se trouvent à présent au large de Stamboul, avaient été précédées par de petits bateaux français et britanniques.L'armistice signé par l'Allemagne suspendant les hostilités sur tous les fronts, les armées d'Orient ont arrêté leurs opérations lundi à 11 heures., Le dernier communiqué du général Fran-chet d'Esperey, daté du 12 novembre, signale que les 9 et 10 novembre les troupes serbes ont franchi le Danube au nord de Semendria, refoulé les troupes allemandes et atteint la région de Weils-kirschen. Plus à l'esjt, les avant-gardes de l'armée francô-britannique, après un combat avec les troupes allemandes, ont forcé le passage du fleuve à Rustchuk, Sistova et Turmu-Magurèle, puis sont entrées en Vallachie, au même moment où l'armée roumaine exécutait sa nouvelle mobilisation. Cette mobilisation a été vraisemblablement ordonnée en vue de l'ultimatum adressé au maréchal von Mackensen, dont nous avons parlé hier. Cependant, la "Frankfurter Zeitung" annonce, que la Roumanie a déclaré la guerre à l'Allemagne. Nous pensons qu'il y a là une confusion et qu'il ne faut pas prendre à la lettre l'information du journal allemand. En effet, l'incident von Mackensen semble liquidé, la Hongrie ayant décidé de permettre aux troupes allemandes se trouvant en Roumanie de traverser son territoire sans devoir déposer les armes. Nous ne savons pas jusqu'à quel point cette décision est conciliable avec les termes de l'armistice consentis par l'Entente à l'Autriche-Hongrie, et il se pourrait fort bien que les légions de von Mackensen soient, à force d'avoir tergiversé, considérées comme prisonniers des Alliés avant d'avoir regagné l'Allemagne.Disons pour finir que l'offensive générale des armées d'Orient, commencée en Macédoine le 15 septembre 1918, s'est développée pendant 57 jours et s'est progressivement étendue sur un front de 1,500 kilomètres, de la Mer Egée à la Mer Noire, au Danube et à l'Adriatique. En dépit de la fatigue et des privations de tout genre dues à la nature du terrain ainsi qu'au manque et à l'état des voies de communication, les armées alliées sont successivement parvenues 'à écraser la Bulgarie, à libérer la Macédoine orientale, la Serbie, l'Albanie et le Monténégro, à isoler la Turquie, à contribuer à la défaite de l'Autriche et de l'Allemagne et finalement à assurer la libération de la Roumanie. LE ROI ET LA REINE A GAND Ovations délirantes On a vu se renouveler hier, à Gand, mais sur une scène plus vaste, les scènes triomphales qui avaient marqué l'entrée du Roi et de la Reine à Bruges. Tous les correspondants anglais sont unanimes à constater ce délirant et splendide enthousiasme. Il était 11 heures mercredi quand le cortège royal traversant les rues de, la cité d'Artevelde s'est dirigé vers la place d'Armes, au milieu d'un peuple en joie. Le Roi avait le prince Léopold, duc de Brabant, à sa droite, la Reine à sa gauche. Tous les trois montaient de superbes chevaux. Le souverain et le prince portaient le costume khaki des tranchées et le casque ; la Reine, sous .une cape médiévale, qui la coiffait gracieusement, portait un manteau couleur pigeon et une robe blanche. Ils étaient accompagnés d'une petite escorte de généraux belges, français et anglais. Derrière eux ont défilé quatre régiments d'infanterie et un régiment de cavalerie, tous les cinq appartenant a l'armée belges Les baïonnettes, des fusils, les sabres, les chevaux et les canons- étaient décorés de fleurs. Beaucoup de casques" en étaient également parés. La bienvenue souhaitée aux souverains et à l'héritier du trône a dépassé tout ce que l'on peut imaginer. Les ovations succédaient aux ovations. Non seulement la foule,- immense, emplissait les trottoirs, mais elle avait pris d'assaut les monuments, et débordait sur les toits. A chaque fenêtre, à chaque balcon l'on n'apercevait que des têtes. C'était constamment un vol gracieux Ôe'mouchoirs, et sur les souverains s'abattaient des milliers de fleurs en pluie serrée. On eût dit des flocons de neige, des chrysanthèmes blancs ayant été surtout jetés par les Gantois enthousiastes. Le Roi saluait militairement, ainsi que le prince Léopold ; la Reine, de là main, envoyait des gestes amicaux à la foule. Pris dans la tempête d'acclamations qui s'élevaient de toutes parts, notre souverain semblait très-ému. Place d'Armes l'ovation devient extraordinaire; au balcon du Cercle se tenaient tous ses membres, et ils firent au Roi et à la Reine l'accueil le plus chaleureux. Les récits se terminent îà. Sans doute le Roi se sera-t-il rendu accompagné de la Reine et du prince Léopold à l'Hôtel de Ville, où il aura été congratulé par M. Anseele, faisant ff. de bourgmestre, en l'absence de M. Braun et des autres échevins déportés. On a lu hier la belle proclamation d'Anseele aux Gantois, dont l'esprit et . la lettre ne sauraient trop être approuvés. Justes exécutions à Gand Sitôt que les derniers Allemands eurent quitté Gand, dimanche soir, le peuple se livra aux plus grandes réjouissances, et celles-ci n'ont pas cessé lundi, mardi et mercredi. La ville a présenté les tableaux les plus extraordinaires. Des groupes n'ont ces;>é de parcourir les rues en chantant, en poussant des cris de joie, en s'acclamant mutuellement. Des bals populaires ont été improvisés et l'on peut affirmer que \i population n'a pas cessé de manifester sa joie de vivre. Elle avait souffert suffisamment pendant l'occupation allemande pouf avoir le droit de se divertir. A-t-elle protesté contre les activistes et ceux qui avaient trempé dans l'amitié allemande ! De justes exécutions ont eu lieu, mais sans être accompagnées de troubles. Les plus coupables avaient eu soin de » partir avant la retraite allemande et de franchir la frontière hollandaise. L'on est entré dans leurs maisons et leur mobilier a été jeté par les fenêtres. Puis on a fait de tous ces meubles réunis' de grands feux de joie. Toutes les fenêtres ont été brisées et les portes endomma-gées. La foule a également pris d'assaut les restaurants, les hôtels et les pensions de famille, qui avaient été fréquentés par les Allemands et avaient de ce chef fait de grands bénéfices. Mais les gens n'ont pas«été molestés. La population a tenu à démontrer simplement qu'elle entendait marquer un- dégoût pour les activistes et ceux que l'or allemand avait enrichi. D'après les correspondants anglais, Gand n'a guère souffert. Toutes les maisons sont intactes, et l'on affirme que les cloches des églises et les tableaux des Musées ont été respectés. Si la cité a moins souffert que beaucoup d'autres, . c'est parce que les Germains s'imaginaient ainsi, dans leur mentalité étroite, se concilier les Gantois. Mais ceux-ci sont restés fidèles, à part de rares exceptions, à la patrie, et ils viennent de prouver qu'ilstlui étaient plus fidèles Cjue jamais. Vive la France! Hier, les généraux et les officiers ar. glais et français ont été l'objet d'enthousiastes ovations. Souvent l'bn criait: "Vivent les Anglais ! Vivent les Français ! " Dans l'après-midi, un général français, à cheval, accompagné d'un aide de camp, se rendant à son hôtel, a été entouré par la foule et très longue-mer.' acclamé.~ La fouTê ' nC cessait dé crier : "Vive la France ! " Voilà comment elle a répondu aux traîtres activistes.TROUBLES T BRUXELLES Une dépêche d'Amsterdam annonce que mardi matin les habitants de Bruxelles ont démoli les aubettes où l'on vendait les journaux allemands.De plus, on a tiré de plusieurs maisons sur les soldats boches, qui ont riposté- Quarante personnes ont été tuées ou blessées. L'on s'explique le message de l'ambassadeur d'Espagne, invitant le Roi et l'armée belge à entrer le plus, tôt possible, afin d'éviter de nouvelles émeutes dans ia capitale. DERNIERS EOHOS DE LA GUERRE L'Armée américaine à Verdun Il est officiellement annoncé que 21 divisions américaines, soit 750,000 homme», ont participé aux combats au nord-ouest de Verdun, le 26 septembre. De ces divisions neuf ont été employées aux lignes du front le premier jour de l'offensive, et quelques-unes de celles-ci sont restées au feu pendant plus de trois semaines consécutives. Sept des 21 divi- . sions américaines ne s'étaient jamais trouvées dans un secteur actif avant le 26 septembre. L'occupation allemande en Pologne Le conseil de Régence polonais a déclaré l'occupation ,allemande terminée et a fait fermer les bâtiments occupés par l'administration civile allemande. Le Kronprinz Des bruits contradictoires continuent à circuler au sujet du Kronprinz qu'on disait hier avoir été tué à la frontière. Un télégramme Wolff dit qu'il est au front avec ses'troupes. Les pertes canadiennes Les pertes canadiennes s'élèvent à un total de 211,358, dont 24,877 tués, 15,457 morts de blessures ou de maladie, 152,779 blessés, et 8,245 présumés tués, manquants et prisonniers. La contribution de l'Australie 417,000 hommes se sont engagés <<n Australie pendant la guerre; 330,000 d'entre-eux ont été envoyés outre-mer. Cinq sous=marins réfugiés en Suède Cinq sous-marins allemands sont arrivés hier à Karlskrona et ont demandé à être internés, pour ne pas se soumettre au nouveau régime.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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