L'indépendance belge

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s.n. 1917, 10 July. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wm13n21n42/
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L'INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY m BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE j 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: A^nrTRSF MARDI 10 JUILLET 1917. f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 5 DANS STR., HIGH HOLBORN, W.C.l. U" 1LACL , K? £♦' ,U w"11-"1 ABONNEMENTS ; J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGR TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.; { I38 7 5 E" Ve"te à Londres à 3 h- le 9 JUlHet. (. 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi, midi. Li journée de samedi a été celle des aviateurs. Londres a été attaqué dans la matinée par une vingtaine d'aéroplanes allemands (les avis sur le chiffre exact diffèrent) qui, pendant n quart d'heure environ, ont lancé près de cent bombes sur la métropole. Les communiqués officiels, assez laconiques, selon leuy habitude, disent que 37 personnes ont été tuées et 141 blessées, et nous ne croyons pas commettre une indiscrétion en ajoutant qu'un grand nombre de bâtiments ont été touchés et que plusieurs incendies, provoqués par les bombes incendiaires, ont éclaté. Malgré un bombardement très violent, les aviateurs ennemis, leur mission accomplie, ont pu retourner vers l'est et ce n'est qu'à hauteur de l'estuaire de la Tamise, qu'un des "raiders" a été abattu. Deux autres, dit le communiqué de l'Amirauté, ont été descendus à quarante milles de la côte, à la suite d'un combat avec une escadrille de chasse britannique, et un quatrième est tombé en flammes à l'entrée des Bouches de l'Escaut. L'escadrille de chasse britannique, stationnée à Dunkerque, prit l'air dès qu'elle eut connaissance du raid allemand, espérant intercepter les aviateurs ennemis à leur retour de Londres, mais ceux-ci revinrent par l'est et sur volèrent probablement le territoire hollandais pour rentrer à leur base. Pourtant les aviateurs britanniques, en patrouillant la côte belge, rencontrèrent et détruisirent trois hydropla-nes ennemis. Un quatrième fut obligé d'atterrir et un cinquième mis en fuite. Fidèles à leur habitûde, les Allemands n'avouent pas leurs pertes et travestissent la vérité. Berlin parle du bombardement des entrepôts, des docks et du fort de Londres, et ^affirme non seulement que tous les appareils allemands sauf un sont retournés, mais qu'au cours d'un combat aérien au-dessus de Londres ur appareil britannique aurait été abattu D'autres aviateurs ennemis lancèren: pendant la nuit de vendredi à samedi des bombes dans la région de Nancy ei d'Epernay. Un des projectiles, tombant eur un hôpital, tua trois personnes. A titre de représailles, plusieurs escadrilles françaises s'en furent bombarder des villes allemandes de la Province Rhénane et de Westphalie. Essen, Lud-wigshafen, Trêves, Thionville, Coblence, ete., reçurent la visite des aviateurs, qui lancèrent un total de 13,455 kilos d'explosifs sur des établissements militaires, usines de guerre, gares, etc. Aux usines Krupp, à Essen, il y a eu, paraît-il, une vingtaine de victimes et d'importants dégâts; à ' Ludwigshafen les fameuses usines de produits chimiques: Badische Anilin Werke furent atteintes et à Thionville la gare, point stratégique de première importance, fut en partie détruite.* Les gares de Hirson, de Phalsbourg, de pun-sur-Meuse, de Machault^ etc., furent également bombardées, et il est vraiment remarquable que sur les 84 appareils français qui participèrent à ces raids, deux seulement ne retournèrent pas à leur port d'attache, bien que cer-tainâ aviateurs aient parcouru une distance totale de 700 kilomètres, dont G00 en territoire allemand ! Pendant qu6 les escadrilles de bombardement exécutèrent leurs missions en territoire ennemi, les escadrilles d'attaque du front ne chômèrent point. Le communiqué du général Sir D. Haig signale de nombreux combats aériens entre Lens et Ypres. Un grand nombre d'appareils ennemis furent ren contrés par les aviateurs britanniques, une escadrille ennemie comptant jusque trente appareils ! Au cours des combats qui eurent lieu dans la journée, huit appareils ennemis furent abattus. Six, endommagés, furent obligés de descendre. Cinq appareils britanniques sont portés manquants. Les Allemands lancèrent 144 bombes en territoire occupé par les armées britanniques, pendant que nos Alliés en lancèrent trois fois autant du côté allemand, bombardant notamment les aérodromes ennemis, celui de Ghistelles entre autres. Les aviateurs belges ont descendu, de leur côté, trois appareils ennemis, dont deux à deux minutes d'intervalle par l'adjudant Thieffry. Un quatrième appareil allemand a été abattu par les batteries contre-avions belges. En fait d'opérations militaires terrestres, les Allemands ont déclanché une nouvelle et très violente attaque oontre les positions françaises au nord de l'Aisne (Chemin des Dames). A gauche, c'est-à-dire au nord de la route de Sois-sons à Laon, les Français repoussèrent toutes les tentatives de l'ennemi, qui y subit des pertes extrêmement sévères. A droite, dans la région de Braye-en-Laon-nais, nos Alliés durent céder un peu de terrain, dont la plus grande partie a été récupérée à la suite de contre-at-taques. > L'ennemi attaqua simultanément sur quatre secteurs différents et du côté de la fameuse ferme de Froidmont, son attaque se développa sur un front- de près de quatre kilomètres. Du côté de Cerny, les Français ont gagné du terrain et ont fait des prisonniers, et sur la rive gauche de la "Meuse nos amis ont également repris plusieurs saillants occupés par l'ennemi à l'ouest du Mort-Homme et au sud-ouest de la Côte 304. Les Allemands affirment avoir fait 70C prisonniers au cours des opérations dans la région du Chemin des Dames. A part quelques raids et une asse? ' grande activité d'artillerie, il n'y a rien . de particulier à signaler dju front britannique.Quant à l'offensive russe, elle se développe. Dans le secteur de 'Brzezany nos Alliés ont encore fait un millier de prisonniers et les derniers communiqués signalent de.s opérations dans la région de Stanislau, ce qui équivaut à dire que l'activité s'étend dès à présent jusqu'aux versants nord des Carpathes. Les Autrichiens affirment qu'au cours des opérations au sud du chemin de fer de Lemberg à Tarnopol les Russes attaquèrent avec 19 divisions et en 15 vagues successives sur un front de 16 kilomètres, mais nos ennemis ont, on le sait, une tendance à exagérer dans le sens qui leur est le plus favorable. Ils parlent des pertes immenses subies par nos Alliés (13,000 tués dans le secteur de Brzezany) et leur but évident est de fournir des arguments aux agents, allemands qui continuent à opérer en Russie et qui ont pour mission de semer le déoouragement dans les ran'gs de nos •amis . En réalité, le point dangereux de la crise russe est passé et c'est ?l3llemagne et l'Autriche-Hongrie, au contraire, qui sont menacées d'une crise intérieure très grave. Il est question à Berliiqi.de la retraite du chancelier et du ministre de la marine ainsi que l'arrivée au pouvoir de M. Helfferich ! Nous aurons l'occasion d'y revenir. En attendant, bornons-nous à constater que l'Empereur, après son retour de Vienne, a tenu un conseil de guerre auquel assistaient les généraux von Hin-denburg et Ludendorff. LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT BELGE Intense bombardement Le communiqué hebdomadaire du G.Q.G. belge publié dimanche dit: L'activité de.l'artillerie a été très intense sur le front belge, principalement aux approches de Dixmude et dans la zone de Woesten, Lizerne, Steenstraete / et Pypegaele, où la lutte, a certains moments,a atteint une violence inusitée. Des patrouilles ennemies ont tenté à diverses occasions de s'approcher de nos postes près de la Maison du Passeur et de Het Sas. Une d'elles, qui parvint à pénétrer d'ans nos tranchées avancées au nord de Steenstraete, en a été rejetée pâr ses occupants après une vive lutte corps-à-corps. D'autres tentatives allemandes ont été tenues en échec par le feu de notre artillerie et de nos mitrailleuses.î\ OPERATIONS NAVALES Sous -marin français coulé Un sous-marin français a été torpillé le 19 juin par un sous-marin ennemi dans la Méditerranée; neuf hommes de l'équipage ont été sauvés. Destroyer britannique torpillé L'Amirauté annonce qu'un torpilleur britannique a été torpillé le 6 juillet dans la mer du Nord et a coulé. Un officier et sept hommes ont péri. L' " Or éans " torpillé Des sous-marins allemands ont torpillé et coulé le steamer américain "Orléans," de la Oriental Navigation Company. Quatre hommes de l'équipage ont péri. Torpilleur allemand miné D'après le "Telegraaf" un torpilleur allemand aurait hëurté une mine près de Terschelling il y a une dizaine dé jours. Pris à la remorque par deux chalutiers armés, il aurait disparu tout à coup sous les flots près de l'endroit appelé Straudpaal. Les partes rorvégiennes Au cours du semestre finissaijt fin juin, 297 navires norvégiens, d'un tonnage total de 449,000 tonnes, ont été coulés. Les pertes sur mer Les statistiques des ports français donnent 947 arrivées et 1,053 départs pour la semaine finissant le 1 juillet. Quatre navires marchands français de plus de 1,600 tonnes et quatre de moins de 1,600 tonnes, ont été coulés. Trois bateaux français ont été attaqués sans succès. Aucun bateau de pêche n'a été coulé. OPERATES AERIENNES LE RAID SUR LONDRES Une attaque sans précédent — Plus de bombes, mains de victimes Nous publions ci-dessous dans l'ordre chronologique les différents communiqués publiés par le Press Bureau sui- le grand raid aérien de samedi, raid que nous avons vécu, mais dont nous n'avons pu rendre compte dans notre dernier numéro, par suite des dispositions de la censure : Samedi, 11 h. 35 (distribué tardivement).—Ce matin une force aérienne ennemie—en nombre considérable et peut-être en deux parties—est apparue au-dessus de l'île de Tlhanet et à l'est de la côte d'Essex. Après avoir jeté quelques bombes sur Thanet, les., aviateurs ennemis ont poursuivi leur route dans la direction de Londres, suivant à peu près parallèlement la rive nord de la Tamise. Ils se sont approchés de Londres par le nord-est, puis changeant de direction, ont poursuivi leur course et ont traversé Londres du nord-ouest au sud-est. Des bombes oijt été jetées à divers endroits dans la" région métropolitaine. Le nombre des aéroplanes ennemis n'a pas encore pu être établi d'une façon certaine, mais ils étaient probablement vingt environ. Us ont été attaqués par l'artillefie et par un grand nombre de nos aéroplanes. Samedi, 6 li. 30.—Le nombre total dgjj pertes signalées jusqu'à présent, par la police est de: Tués, hommes, 28; femmes, 6; enfants, 3. Blessés: Hommes, 74; femmes, 30; enfants, 37, soit 37 tués et 14-1 blessés. Un des appareils ennemis a été abattu par un pilote du Royal Flying Corps et est tombé dans la mer au large de l'embouchure de la Tamise. Le communiqué de l'amirauté Samedi, 5 h. 55.—L'escadrille ennemie a été poursuivie par les appareils du Royal Naval Air Service appartenant à la défense territoriale, et a été attaquée en mer, à 64 kilomètres au large de la côte est de l'Angleterre. Deux appareils ont été observés s'écrasant dans les flots. Un troisième apparèil ennemie a été vu tombant en flammes, au large de l'embouchure de l'Escaut. Tous nos appareils sont rentrés intacts. Samedi, 7 h. 35..—Une information ayant été reçue à Dunkerque, qu'une force ennemie attaquait l'Angleterre, vingt appareils de d6tte base ont été envoyés pour attaquer les aviateurs ennemis à leur retour. L'escadrille aérienne ennemie ne fut pas aperçue, mais trois hydroplanes allemands furent rencontrés et détruits. De plus, un aéroplane ennemi fut contraint de descendre dans la mer et un autre de s'éloigner. Nos appareils rentrèrent pour faire de l'essence puis repartirent en chasse. Au cours de cette nouvelle patrouille, un appareil ennemi a été abattu en flammes et u-n autre obligé d'atterrir endommagé sur la plage près d'Ostende. Au cours de leurs opérations, nos pilotes n'bnt rencontré aucun des aéroplanes ayant participé au raid sur Londres, et il est fort /probable que l'escadrille allemande est rentrée du côté de l'Escaut, en survolant le territoire hollandais.La version allemande Berlin, dimanche.—Dans la matinée du 7 juillet une de nos escadrilles aériennes a attaqué Londres vers 11 h. du matin, des bombes ont été jetées à profusion sur les docks, les travaux du port et sur des entrepôts sur la Tamise Des incendies et des explosions ont été observés. Un des appareils britannique* qui participa à la défense a été abattu au-dessus de Londres. Des bombes onl également été jetées sur Margate et sui la côte est de l'Angleterre. Tous nos aéroplanes sont; rentrés, saui un qui est descendu dans la mer et qui n'a pu être secouru par nos force* navales. L'aerodreme de Ghistelles bombardé Des aéroplanes du Royal Naval Air Service ont exécuté samedi soir un raid de bombardement sur l'aérodrome de Ghistelles. Malgré une vive canonnade, des bombes ont été jetées avec de bons résultats. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. — Amirauté. Quatre avions allemands abattus par les Belges Le communiqué du G. Q. G. belge 'd'hier après-midi signale que nos aviateurs ont déployé une très grande activité au cours de la semaine dernière. Le 3 juillet", trois aéroplanes ennemis*ont été abattus par nos pilotes, dont deux par l'adjudant Thieffry, en moins de deux minutes. Un quatrième appareil ennemi a été abattu-par nos canons spéciaux.RAIDS DE REPRESAILLES FRANÇAIS Trêves, Ludwigshafen, Essen et Cobîentz bombardés Paris, samedi. — Dans la nuit du 6 au 7 juillet, nos aéroplanes de bombardement ont exécuté une série d'expéditions aériennes dans des conditions particulièrement brillantes. Quatre-vingt-quatre appareils, dont les équipages ont rivalisé d'endurance et d'adresse, ont pris l'air au cours de ces opérations. Quelques-tins de ces raids ont eu pour objectif des villes situées loin à l'intérieur du territoire ennemi, par représailles pour les bombardements allemands exécutés sur nos villes ouvertes. Entre minuit 15 et 1 h. 10 du matin, onze de nos aéroplanes ont survolé Trêves (à 77 k. au nord-nord-est de Metz), sur laquelle ils ont fait pleuvoir plus de deux tonnes et demie d'obus. Plusieurs incendies ont été - observés dans la ville, dont un d'une grande violence à la gare centrale. ► Environ à la même heure, six de nos appareils ont bombardé Ludwigshafen (sur le Rhin en face de Mannheim) causant de grands domages. Entre autres bâtiments, les importantes usines d'aniline badoises ont été la proie des flammes. , / Un autre de nos aéroplanes, piloté par le sergent-major Gallois, vola jusqu'à Essen et lança des projectiles sur les bâtiments des usines Krupp. Ayant quitté sa base à 9 h. 20 du soir, le sergent-major Gallois est rentré à 4 h. 15 du matin, ayant volé 700 kilomètres. Des établissements militaires dans les environs de Cobîentz, la gare de Hirson, le chemin -de fer à l'ouest de Phalsburg, et la gare de Thionville ont également été bombardés. Une autre série d'opérations ont eu lieu au-dessus des lignes ennemies et ont donné d'excellents résultats. Un incendie s'est déclaré dans la gare de Dun-sur-Meuse. Un dépôt de munitions a fait explosion à Bantheville, la gare de Machault, et les établissements de Cauroy ont été mis en feu. Ensemble, nos appareiJs ont jeté treize tonnes et demie (13,500 kil.) de bombes. Sur les quatre-vingt-quatre appareils, deux teulement ne sont pas rentrés. Au cours d'un «bombardement exécuté vendredi par des aéroplanes ennemis sur la région de Nancy, plusieurs bombes sont tombées sur un hôpital. Trois personnes ont été tuées, y compris un enfant; quatre personnes ont également été blessées à Epernay. La version allemande Berlin,' dimanche.—Au cours de la nuit du 6 au 7 juillet, des aviateurs ennemis ont jeté plus de 100 bombes incendiaires dans la région industrielle westphalienne, à Trêves et dans les environs, ainsi que sur Mannheim, Ludwigshafen et Bodaïben (Palatinat rhé-1 nan). Aucun dommage militaire n'a été 1 causé. Un des aéroplanes ennemis est tombé entre nos* mains. LES MARTYRS BELOES 38 exécutions capitales Notre confrère "Les Nouvelles" d« , Maestricht signale que vingt Belges ont été fusillés lundi dernier à Bruxelles et dix-huit de nos compatriotes ont subi le 1 même sort à la même date à Liège, Les détails manquent. AUTOUR de la GUERRE CHINE — La restauration impériale n'aura guère duré. Le 7 juillet, à 11 heures du matin, un aéroplane a survolé Pékin et lancé -trois bombes non loin du quartier-général du général Chang-Hsun et du Palais impérial. Le général a alors remis sa démission à l'Empereur qui, à son tour, a publié un édit annonçant son abdication. La position des troupes du général Chang-Hsun semble désespérée, car elles sont presqu'entièrement encerclées par les troupes républicaines. FRANGE — La Chambre des Députés après.une session secrète de près d'une semaine a repris les séances publiques vendredi après midi et a adopté, par 375 voix contre 23, un ordre du jour de confiance dans le gouvernement. GRANDE-BRETAGNE — Le projet de loi sur le service obligatoire a été adopté en seconde lecture à la Chambre des Députés du Canada par 118 vois contre 55. NORVEGE — Un Allemand qui vivait à Christiania depuis plusieurs mois et avait fait plusieurs voyages à Stockholm a été arrêté pour espionnage à Christiania. PAYS-BAS — Les journaux allemands et des journaux hollandais pro-allemands essaient d'exciter l'opinion hollandaise contre la Grande-Bretagne en accusant celle-ci d'être cause des événements d'Amsterdam.RUSSIE — Le correspondant de l'Associated Press à Pétrograd télégraphie que la Commission spéciale des mines du Ministère du Commerce russe a décidé de recommander le transfert, entre des mains américaines, d'une grande partie des mines et des gisements miniers de l'Empire. M. Maliavkin, directeur du département des raines, a soumis un plan, comprenant unie offre de l'île Sakhaline à des capitalistes américains pour l'exploitation de. gisements pétrolifères et charbonniers. Sa proposition comprend aussi le transfert à des mains américaines, dans le même but, do plusieurs districts de Sibérie, un transfert similaire de mines d'or dans les montagnes Altaï, de mines de cuivre dans le Caucase et de chemins de fear dans l'Oural. M. Maliavkin dit que le transfert" de Sakhaline contrebalancerait l'influence japonaise dans ces contrées. La commission a résolu de recommander le plan de M. Maliavkin, à condition que l'Amérique s'engage à employer, pour autant que ce soit possible, la main-d'œuvre et la collaboration technique russes. SUEDE — Trois délégués russes sont arrivés à Stockholm ; ils ont été reçus à la gare par d'autres délégués, y compris ceux de la minorité allemande Haase, Kaut-sky, Ledebour et Cohn. No 161

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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