L'indépendance belge

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s.n. 1915, 01 April. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t43hx16t96/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration e^Redaction^ Tudor^Hous^Tudor Street, E.C. LONDRES, JEUDI 1 AVRIL 1915. A Conservation par le Progrès. —, « t I SOMMAIRE. LA SITUATION : L'activité des aviateurs alliés en Belgi-gique.—La flotte russe delaMer Noirebombardeplusieurs ports turcs.—Encore un vapeur anglais coulé.—Sous-marin allemand coulé par un navire de guerre français. Cinquante-quatre années de duplicité et de rapine.—G. Pascal. Un nouveau champ de bataille pour les Allemands.— Camille Roussel. La neutralité de la Roumanie. Les Belges en Italie. Billet Parisien.—Jiean-Bernard. Les Belge en France. Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. . Faits menus, menus propos.—Bob. Secourons nos prisonniers en Allemagne. La mort d'un héros. Le massacre de Teraath. British gifts for Belgian soldiers. Pour nos braves soldats. A sa Majesté le Roi. LA SITUATION. Jeudi, midi. Des informations de source hollan-I iiaise nous permettent de compléter les I renseignements laconiques donnés par I les bulletins officiels, en ce qui concerne I les opérations militaires en Belgique. I Celles-ci on été appuyées par une es-I cadre britannique ainsi que par les escadrilles aériennes. Ces dernières ont été I particulièrement actives, effectuant tous | les jours des raids d'attaque et de recon-[ naissance, couronnés de succès. Samedi dernier, ce fut l'aérodrome I d'Ichteghem, près Thuront, où se trouve | ufie importante garnison allemande, qui I reçut leur visite avec ce résultat que I trente soldats ennemis furent tués et I soixante blessés. Lundi, mardi et mercredi les intrépi-I des aviateurs attaquèrent Zeebrugge, I Bruges, Ghistelles, et Courtrai. Le ré-I sultat de ce raid n'est encore qu'impar-I faitement connu. Le bulletin allemand I dit que les dommages militaires sont I nuls et que seul un civil a été tué à I Courtrai et un autre blessé. Selon d'au-j très renseignements, les sous-marins al-I lemands à l'ancrc dans le canal de Bru-I ges auraient été atteints. Les aviateurs i ont pu constater qu'il y a plusieurs cha-I loupes armées dans le port de Zeebrug-I ge, et on en conclut que les Allemands [ méditent quelque mauvais coup dans la I Manche. On confirme que les Teutons procè-[ dent à de fréquents transferts de troupes I dans les garnisons belges. Une partie J de ces troupes auraient été, en réalité, | dirigées sur le front oriental. Un récent communiqué de Paris, très f optimiste de ton, mentionne les efforts [ considérables faits en vue de la grande [ offensive "que les Alliés prendront dès [ que le moment sera venu et sur l'issue de laquelle aucun doute n'est permis." Cet optimisme est partagé par tous I ceux qui ont été à même de suivre de | près les opérations sur le front oc.ciden-t tal, et les déclarations du correspondant ! de l'Associated Press de New-York con-I stituent, à ce sujet, un témoignage intéressant.Le dernier communiqué français mentionne des engagements sérieux en Ar-! gonne et dans le Bois-le-Prêtre. Dans la ; région de Bagatelle les tranchées ennemies sont à si peu de distance les unes des autres que les débris d'un cra'pouil-lard allemand, démoli par un "75" français, ont été projetés jusque dans les tranchées françaises. Sur le front oriental, il y a un ralentissement sensible dans les opérations. r- «- à l'exception toutefois de la région des '' Carpathes, où les combats n'ont rien 1 perdu de leur violence. Le communiqué de Pétrograd signale ( la prise de 1,750 nouveaux prisonniers, 'j ét, dans un autre rapport relatif aux ( combats dans les Carpathes, le total des prisonniers pris par les troupes russes > depuis le 20 mars dans cette région est j signalé comme dépassant 16,000 hom- ( mes. j Les bulletins de Vienne affichent un ^ certain optimisme et parlent de l'échec < complet de toutes les attaques russes ] dans la région des passes d'Uzok et ; de Lupkow. ' Les Autrichiens préten- ( dent avoir fait, eux, depuis le 1er mars, ] 40,000 prisonniers en chiffres ronds ! Mais les bulletins officiels autrichiens ne ] sont plus pris ail sérieux depuis la cam- -pagne en Serbie, et, à Vienne, les gens ne les lisent plus, déclarant à qui veut „ l'entendre qu'ils savent que l'état-major , ne leur communique que des mensonges 1 et qu'ils voient bien que tout est perdu. ( Voilà, du moins, ce que rapporte le cor- , respondant si bien informé du "Morning , Post" à Budapesth. Quant à l'information relative au pro- | jet d'une nouvelle offensive autrichienne : contre la Serbie, il convient de ne l'ac-cueillir que sous les plus expresses ré- ' serves. L'Etat-major austro-hongrois a : des soucis plus immédiats en ce moment. . Les opérations dans les Dardanelles 1 n'ont toujours pas été reprises du côté < de l'Egée, et il faut en déduire qu'il a été reconnu nécessaire, lors du dernier : conseil des amiraux alliés, qu'on est ar- j rivé k cette conclusion que la réduction : définitive des forts (des Dardanelles n'est il possible qu'avec le coopération :ntime d'un corps expéditionnaire. C'est sans doute à la mise au point du p'an modifié : d'attaque générale qui a provoqué le re- < tard survenu dans les opérations. i Entretemps, la flotte russe de la Mer ' Noire a repris le bombardement des côtes turques. Celui contre les forts du Bosphore est toujours impossible par 1 suite du brouillard. Un sous-marin allemand, le " (J 28," i croit-on, a coulé, à hauteur des Iles Scillv, le vapeur " Crown of Castillé, " de Glasgow, en route pour le Hâvre. L'équipage est sain et sauf. C'est au même " U 28 " qu'on attribue La perte du " Flaminian," signalée hier. En revanche, à en croire un communiqué ' français, un sous-marin allemand a probablement été coulé par un navire de guerre français, à hauteur de Dieppe. CINQUANTE-QUATRE ANNÉES DE DUPLICITÉ ET DE RAPINE. Delenda Prussia ! Cent ans après. 1815 ! Cent ans se sont écoulés depuis que l'Europe, coalisée et victorieuse à ^ aterloo, brisait le pouvoir despotique et militaire de Napoléon. 1915 ! Après un siècle, un nouveau ty-ran, sans avoir le génie ni les aptitudes du premier, a déchaîné la guerre avec toutes ses horreurs aux quatre coins de 1 Kurope, pour satisfaire son insatiable ambition. Sous le fallacieux prétexte de supporter son alliée contre la petite S j" ■ bie, mais à vrai dire pour mutiler la ^ance et assouvir sa haine contre l'Angleterre, il n'a pas hésité à violer la neutralité de la Belgique. Pour les Hohen-z°lleriij la foi des traités, depuis que la i. ■ mà H force a plus d'empire que le droit, n'existe plus. " S'il faut duper, soyons fripons," avait écrit Frédéric le Grand, et il semblerait que, depuis un siècle, ce mot a été la devise de la Prusse. Douée d'un tempérament d'égoïsme, de calcul, de cupidité outrecuidante, malapprise, sans générosité ni bonne foi, elle a été une véritable nation de proie, guettant de son.aire le territoire à conquérir ou à dépecer, le voisin à assaillir. Son histoire en fait foi. Delenda Prussia ! En 1861, Guillaume 1er montait sur le trône de Prussî, avec le sentiment profond qu'il était appelé à faire de grandes choses, et qu'il tenait ses droits souverains de Dieu seul, et n'en devait compte qu'à lui et à ses ancêtres. Pendant tout son règne, il sut déguiser sa pensée avec une aménité étudiée et constante. Son premier devoir fut de reconstituer sur de très fortes bases l'armée prussienne. Il s'adjoignait bientôt un des plus véhéments et des plus fermes défenseurs du trône et de l'autel, M. de Bismarck, qui avait déjà fait preuve, à Francfort et à Berlin, d'une activité rapide, frondeuse, qui ne dissimulait ni son but, ni les moyens de l'atteindre. " Avant d'entreprendre une guerre au sud ou à l'ouest du royaume," avait dit Frédéric le Grand, " tout prince prussien doit, à tout prix, s'assurer la neutralité de la Russie, s'il ne peut obtenir son appui." Se souvenant de la recommandation de son ancêtre, Guillaume se mit ( en devoir d'accomplir ce premier point de son programme. Il confia à son coadjuteur le soin de gagner les bonnes grâces de l'Empereur Alexandre et l'envoya comme ambassadeur à St. Pé-tersbourg. En 1862, M. de Bismarck revenait à Berlin laissant la Cour de la Russie dans des dispositions cordiales et bienveillantes, dont il se proposait, de concert avec son souverain, de tirer bon parti à la première occasion. Celle-ci ne tarda pas à se présenter. La Pologne s'agitait revendiquant l'autonomie qui lui avait été garantie par les traités de 1815. Des troubles éclatèrent ; la Prusse offrit à la Russie le concours de ses armes, et le 8 février i863 les deux Puissances signaient une convention ayant pour but la prompte répression du mouvement polonais. Assurée désormais de la bienveillance de'la Russie, la Prusse considéra le moment opportun de sY:,-;.^rer de la question danoise qui était toujours pendante devant la Diète. L'Allemagne, toute entière, princes et peuples, avait épousé passionnément la cause des duchés de l'Elbe. Malgré le traité de Londres (1852) garantissant l'intégrité du Dane-: mark, le Holstein et le Sleswig furent ■successivement envahis et occupés par la Prusse et l'Autriche. Les Puissances s'alarmèrent et firent à Berlin des représentations réitérées. La Presse dénonça ■ le gouvernement prussien comme l'uni-j ; que perturbateur de la paix en Europe. Devant ces manifestations, Guillaume se résigna à négocier, et l'on signa à Vienne le traité de 1864 par lequel le Danemark cédait les duchés à la Prusse et à : l'Autriche. Cependant, dans les calculs du gouvernement prussien, l'affaire des duchés n'était que le prologue du drame dont le ■ dénouement devait se jouer en Allemagne. Le moment approchait d'aborder la solution suprême rêvée à Berlin, de , ravir à l'Autriche le sceptre de la toute-, puissance sur les pays teutoniques et ■ de la déposséder de l'influence séculaire qu'elle exerçait dans la Confédération germanique, décrétée par le Congrès de ; Vienne (1814-1815). Mais il fallait trou-1 ver un prétexte pour mettre aux prises les deux Puissances. La Prusse com-, mença alors une sorte de procès de ten-. dance à l'Autriche, incriminant tous ses . actes dans le Holstein. Cependant, les ; canons ne partant pas, M. de Bismarck . souleva à Francfort, la question de la . réforme électorale. L'Autriche refusa d'assister au Congrès proposé par les Puissances. La Prusse avait atteint son but. L'Autriche, si outrageusement provoquée, devenait l'initiatrice de la guer-1 re. Guillaume lança ses armées en Saxe et en Bohème. L'Autriche, vaincue à Sadowa, dut signer la paix. L'ambition de la Prusse. L'Europe apprit, mais un peu tard, que la monarchie des Habsbourg, expul- • sée d'Allemagne, laissait un vide immense qui serait comblé par l'insatiable ambition de la Prusse. Ce qui est cer- • tain, c'est que le gouvernement prus-1 sien put, dès lors, poursuivre, en toute sécurité, ses ambitieux projets. ■ La guerre faite à l'Autriche lui avait " valu de notables agrandissements. Avec > les provinces de l'Elbe, le port de Kiel, i la clé de la Baltique, passait entre ses " mains, pouvant désormais faire du Sund un Bosphore du Nord et fermer à la marine fusse l'accès de l'Atlantique. Le traité de Prague lui avait permis, en ou- • tre, d'étendre son influence sur tous les L Etats de l'Allemagne du Nord, et de fon-: dre dans ses armées leur contingent mili taire. Cependant, Guillaume voulait davantage; il se proposa de relever l'Empire germanique au profit de Hohenzol-lern, on plaçant sous l'hégémonie de la Prusse les Etats du Sud et de tenir dans sa main l'Allemagne entière des Alpes à la Baltique. Toutefois, il ne se dissimulait pas qu'en franchissant le Mein, la Prusse se heurterait à la France. On ne fut pas longtemps à comprendre qu'on aurait à entreprendre une nouvelle guerre ; on continua donc sans relâche la réorganisation de l'armée, qui devait comprendre les effectifs des contrées annexées et ceux des Etats récemment confédérés à la Prusse. Entre temps, il fallait faire surgir un dissentiment avec la France, et la pousser à commencer les hostilités. Comme en 1866, Guillaume attendait, des circonstances, l'occasion propice pour répudier tout projet d'agression, et pour en attribuer l'initiative au gouvernement français. La candidature du prince Léopold au trône d'Espagne fut le piège tendu à la fierté et la susceptibilité françaises. M. de Bismarck s'y prit si bien à l'aide de documents falsifiés, que la guerre fut déclarée en 1870. La France vaincue dut signer la paix à Versailles, où Guillaume se faisait proclamer Empereur d'Allemagne. La Prusse s'agrandissait de l'Alsace et de la Lorraine ; elle tenait, d'autre part, l'Allemagne entière dans sa main, l'Allemagne désormais affranchie de la domination que les Tzars y avaient exercée. La Russie éconduite à Berlin, comme la France l'avait été en 1866, on vit à la clarté des faits accomplis, l'équilibre européen rompu au profit exclusif de la Prusse et l'Allemagne se dresser, colossale, hautaine, sans contrepoids. La faute de l'Europe. Voilà ce que l'Europe a gagné en tolérant la politique prussienne de M. de Bismarck, et, aujourd'hui, combien lourdement la faute des pères retombe sur leurs enfants ! Pendant un demi-siècle toute la politique de la Prusse n 'a été qu'égoïsme et cupidité, et n'a visé qu'à son agrandissement personnel, au mépris de ses voisins, en faisant des dupes, en méconnaissant tous les engagements pris. Et que penser de la Triple-Alliance, ce soi-disant pacte de la paix, dont M. de Bismarck fut l'initiateur et dont les stipulations conventionnelles avaient été conçues et libellées à l'avantage de l'empire germanique qui en serait le premier et principal bénéficiaire? En prenant dans son filet diplomatique l'Autriche et l'Italie, l'Allemagne ne cherchait à l'extérieur des alliés que pour l'aider au besoin à maintenir l'hégémonie qui pourrait un jour lui échapper, et elle leur imposait l'épuisant système d'organisation militaire qu'elle avait inauguré, entraînant l'Europe dans cette course folle vers les armes perfectionnées, les poudres meurtrières et les gros effectifs, aux prix d'impôts écrasants et d'emprunts fantastiques. Voilà l'œuvre élaborée par la Prusse et M. de Bismarck, la paix armée, iourde et ruineuse, qui exaspère les esprits et écrase les populations, cette paix armée qui a voué l'Europe entière aux grandes armées toujours plus nombreuses, plus onéreuses pour les contribuables, plus funestes à l'industrie et à l'agTiculture, tarissant toutes les sources de la prospérité générale. Avec les lourdes charges qu'elle exigeait, ne devait-elle pas, cette paix armée, conduire infailliblement à la guerre, à une lutte d'autant plus meurtrière que les combattants étaient plus nombreux et plus formidablement outillés?...Une protection, nécessaire. Point n'est besoin d'énumérer ici toutes les infractions à la morale et aux Excursions de Pâques Les Motoivbus sont les moyens de trans^ poït les plus écono" iniques et les plus agreables pour les excursions VERS EPPING FOREST Correspondance par Service No. UNDERGROUND. 10A Eléphant and Castle ^ à" Buckhurst Hill Toutes les 8 min. gtetion 10 Eléphant and Castle i^CMtîe à Woodfordi Bridge j Toutes les 8 min. ' f35 Eléphant and Castle j à Chingford Station (Royal Eorest d'Eléphant Hotell I and Castla Toutes les 7 min. J 38A Victoria à Warrenï gtation WoodHonse - d>Angel Toutes les 5 mm. J ô tlOlA N. WoolwichàLam-ï gfcation bourné End (pour I d,Bas(. Hainault I orest) w „ Toutes les 9 min. }/ 'f 103 Cubitt Town ' Chingford (Royal I Station do Eorest Hôtel) j Plaistow Toutes les 12 inin. J fl57 Eiosbnry Park à ) Station de High Beech, Epping r Einsbury Toutes les 7 min. j Park SERVICE DIRECT LES JOURS DE FETE Les services marqués * ne circuleront pas Samedi. Les services marqués t ne circuleront pas Mardi. The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 conventions humanitaires, en présence de tous les forfaits et de tous les crimes contre le code international, il est du devoir sacré des nations neutres d'élever la voix et de protester hautement, dussent-elles mêmes avoir recours au glaive. Quousque tandem !... Jusques à quand resteront-elles plongées dans une indifférence égoïste et une lâche abstention qui risque de devenir une complicité tacite? Jusques à quand resteront-ellesi sourdes aux objurgations de la conscience humaine, et hésiteront-elles à en devenir les apôtres et à revendiquer ses droits imprescriptibles et sacrés? M en est encore temps, leur devoir est tout tracé. Au nom de l'humanité et de la Civilisation outragées, au nom de la liberté méconnue et de la conscience opprimée, au .nom de la justice et pour la salut des générations présentes et futures, Peuples, formez une sainte-alliance et marchez, d'un pas ferme et le front haut, contre l'oppresseur du droit, contre le militarisme, véritable fléau du genre humain, contre l'ennemi du progrès, contre VAttila barbare, Tartufe et dévastateur^ G. PASCAL. UN NOUVEAU CHAMP DE BATAILLE POUR LES ALLEMANDS. ^ > - Le centenaire de Bismarck. Jeudi.—Le centenaire de la naissance o de Bismarck fait couler beaucoup c d'encre... n Ce fut l'homme néfaste—et la carrière P de cet homme-là est un exemple frap- j pant de la... candeur des foules. Les c troupeaux veulent des bergers. Mais il à ,faut avouer que lorsque ces troupeaux ont la force pour eux, qu'ils peuvent choisir, et qu'ils se laissent "bergeron-ner" par des Bismarck, ils méritent un peu de recevoir la trique... Le malheur, c'est que les naïfs Prussiens et autres Allemands qui reçoivent la "trique," l'imposent aux autres également. C'est à quoi les Puissances neutres ggfatf année. Nd. 78 k

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