L'indépendance belge

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03 December 1914
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No. 323. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE : CITY 39SO. LONDRES, JEUDI 3 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. L'INTERNATIONALE Dï DEMAIN. J'ai essayé de montrer, dans l'articl précédent, 1'insuffisânce de ce qui es accepté couramment comme la théori socialiste de l'Internationale et d'indi quer comment, en tenant compte de faits, il faudrait reviser et complète cette théorie. Les trois points princi paux de cette revision pourraient se ré sumer ainsi : reconnaissance des na tions, autonomie, fédération. Ce n'es évidemment pas dans l'espace restrein d'un article d'un jourrfol qu'il est pos sible de donner sur ces points les justi fications nécessaires, mais on peut tou au moins tenter d'esquisser quelques in dications générales. Le phénomène de l'existence des na tions n'est pas contestable. Et les événe ments terribles que nous traversons suf îsent à montrer le rôle capital que jou< e phénomène dans l'évolution humaine :t l'importance que les hommes y at achent. Entendons bien que je ne dé signe pas par le mot : nations, les Etat: souverains. Un Etat est une organisa ion politique qui peut parfois correspon Ire à la nation, qui devrait y correspon' Ire, mais n'y correspond pas toujours I est des Etats, comme l'Autriche lar exemple, qui sont une mosaïque le nations. Il est des morceaux de la na ion qui sont en dehors .de l'Etat, h .orraine en France, le Trentin en Italie )ar exemple. Les Etats sont formés ai lasard des combinaisons politiques, de; ésultats des guerres ou de l'ambitior les rois. Les nations sont formées de; iffinités historiques, religieuses, linguis-iques, économiques que certains rammes ont entre eux. Il faut recon-laître, comme une des formes de h iberté, à ceux qui le désirent, le droii le vivre en commun, et il faut leur permettre le développement maximum de îurs compréhensions particulières. I aut reconnaître et préciser pour le; «uples comme on l'a fait pour les indi-'dus, le droit à la vie et à la liberté, 'areille théorie condamne donc les con-uêtes et les annexions et laisse les euples juges de leur avenir. Ceci nous amène à concevoir l'autono-ne comme un aspect complémentaire u principe des nationalités. J'ajoute iême qu il faut, l'entendre d'une façon es large et l'organiser de telle sorte u'à l'intérieur des Etats ou des nations, wt groupe humain ayant une notion pédale de son bonheur puisse lui don-er satisfaction. Les provinces ou réions, les villes, les communes, les assortions doivent avoir des règles particules d'existence. Il n'y a pas de liberté eritable dans une centralisation exces-lve. Assurément, la centralisation et unification ont été, à certains moments e l'histoire, une forme de progrès. Mais €st un stade provisoire dans l'évolu-on des peuples. Nous en sommes arri-es presque partout en Europe, à l'ins-wt où après avoir compris les bienfaits e certaines centralisations, nous aspics à certaines décentralisations. Le -ginie parlementaire qui fait, soit dans •s élections, soit dans les Chambres, 'ompher |a loi du nombre, n'est qu'une II ITie atténuée de la tyrannie si les ro>ts des minorités sont tenus pour t'.int. Certes, il faut bien que la majo-11 emporte, puisqu'il serait beaucoup "s absurde que ce fût la minorité qui " tc't la loi; mais la majorité n'a tou-JU,r? Pas raison. Elle n'a pas raison, !J( cialement, lorsqu'elle porte atteinte e vi°lence, à la liberté religieuse ou 1 liberté linguistique de certaines milites. Il faut donc favoriser, autant Possible, l'autonomie pour accroître autant la liberté véritable. Comment? Y SK1'nsPir.ant avant tout des faits, en >u iant jamais que les hommes sont 1 ' rents selon les milieux ou les circonstances, et que la meilleure des légis-10ns est; celle qui est assez souple pour ''■'""'ttre une adaptation adéquate. De < lie que ]es hommes sont petits et r,. s> ?ros ou maigres, et qu'il serait icule de vouloir leur imposer à tous 1 vêtement identique. a ara,'lèlement à ce mouvement de dé-n ''tlisation et d'autonomie, il faudra ursuivre une action inverse : la fédéra-n> pei mettre aux groupes de se grou-, et de s'entendre, aux régions de se tert^r' aux nations de s'internâtionali--*• Ce sera la tâche des .sociologues et ^ des hommes politiques de déterminer J qui est d'intérêt communal, régiom national, ou international. Des trait interviendront. Et comme ces trait e seront la base du développement et c t progrès mondial, il faudra qu'ils soie e respectés. De même que l'on a conqu . le respect du droit des individus par l'o 3 ganisation d'une magistrature et d'ui r police, il faudra organiser la sauvegare . du droit des nations. Ceci devra modifi' . complètement nos notions présentes e . la neutralité. Quand, dans la rue, un vi t leur ou une brute assaille un citoyen pa t- sible, on n'admettrait guère aujourd'h . que les autres citoyens se déclarent nei . très et laissent à la force le soin de te t miner le conflit. Non. On comprend qi . tout droit violé dans un citoyen est ur lésion du droit de tous les autres, et Société intervient. Il faudra que la Se ciété des nations intervienne de mên pour réprimer les ambitions et les ci pidités de l'avenir. Ce sera l'œuvre r l'Internationale de demain. Et dans une Internationale ainsi con prise, il y a place non seulement pou toutes les actions économiques du pre létariat, mais"il y a place aussi pour so action révolutionnaire et morale. Si socialisme se réduisait à la question d salaire, ce serait une assez misérab! doctrine, et l'on ne comprendrait plus i prestige qu'elle exerce sur les masses t sur l'élite. En France, lors de l'affair Dreyfus, on a entendu des controvefse analogues à celles d'aujourd'hui. Cei tains théoriciens farouches proclamaier que c'était une affaire de bourgeois, de ( vant laisser indifférents les travailleur; Ils n'ont pas été suivis. Les travailleur ont répondu qu'il ne pouvait leur êtr indifférant que fussent violées la Justic et la Vérité. A l'heure actuelle, il n peut de même leur être indifférent d ' voir violer le Droit et la Liberté. C'est que s'il est vrai que les homme; , pris individuellement, se décident en ge i néral d'après leur intérêt égoïste, il e; . vrai aussi que les foules se décident sui ' tout par des sentiments généreux et a truistes. Il faut, noter, expliquer l'his toire au point de vue matérialiste, mai il ne faut pas oublier non plus les fae teurs idéalistes. Il y a là des actions e des réactions réciproques, et ceux qu dans cette prodigieuse simplicité, vei lent trop simplifier, partent souvent d'u peu de vérité pour tomber dans beat coup d'erreur. JULES DESTREE. NOTES DU JOUR. Les Tisza. (De notre correspondant.) Bordeaux, le 26 novembre 1914. Les dépêches de ces jours derniers- nou annonçaient que le comte Tisza avait e une longue entrevue avec le Kaiser. On s'est demandé ce qui avait pu êfcr tramé dans cette entrevue. Nous le saurons sans doute bientôt. En attendant, quel est donc ce comt Tisza, assez connu du public, malheureuse ment peu au courant des affaires étrangère que connaît si bien le public anglais, ce qu ex>nstitue une de ses supériorités. Le comte Tisza est le premier Ministre d Cabinet de Hongrie, du Cabinet de Budz Pest, qui collabore intimement avec celui d Vienne. Fils de traître et traître lui-mêm aux idées libérales. Son père avait été, a début de sa carrière, un libéral et un arr du patriote hongrois K os su th. Le v'ieu Tisza se rallia au parti de l'oppression c abandonna les patriotes hongrois pour soi; tenir l'Allemagne et ses visées ambitieuses I! était Ministre de Hongrie en 188E quand se produisit le drame de Mayerling où l'héritier de la couronne, l'archiduc Fer dinand, fut trouvé mort aux côtés de s. maîtresse, la jeune baronne Vetzera. Le vieux comte Tisza abandonna ses ami les patriotes hongrois pour devenir preinie ministre et c'est lui qui fit voter par le parle ment hongrois la loi militaire rédigée pa l'Allemagne et où figurait le fameux articl 25 édictant que pour devenir officier dan; l'armée austro-hongroise les aspirants de valent passer leur examen en langue aile mande. Dans la séance fameuse où ce projet fu soutenu le comte Tisza 'actuel, alors enex>r< membre de l'opposition, s'écriait : " La vérité m'oblige à déclarer que je regrette d'être le fils du-premier jmnistre." ;e Durant cette discussion la foule entoura il, la Chambre des Députés hongrois et cii :s quante mille personnes criaient ; " A mo îs Tisza! A mort les traîtres! lu C'est ce comte Tisza qui, au moment c it l'Exposition de 1900, engageait du haut c ls la tribune ses compatriotes à ne poii r~ prendre part à cette manifestation pacifiqi le internationale de Paris; affirmant que de le , • . émeutes certaines ne permettraient c -r compter sur aucune sécurité. Le fils de Tisza est digne de son père. ? Comme lui, il a trahi les patriotes hor • grois pour se livrer à l'Autriche d'abord, l'Allemagne (l'ennemie héréditaire) ensuite Dans la guerre actuelle il y a eu deu phases préparatoires ignorées du gran ie public. a La première a été cette entrevoie de Kon< pischt où se rencontrèrent Guillaume II e ,e l'archiduc François-Ferdinand ; c'est là qu' (. fut convenu que l'Autriche, abandonnant so e ancien champ d'action de l'Europe occider taie, chercherait des compensations dans le i- Balkans, tandis que, pour récompense ir l'Allemagne de son concours, l'Autriche h )- donnerait un point d'accès sur l'Adriatiqu n par Trieste, grâce à une ligne de chemin d e fer neutralisée. u C'était le préambule de la guerre. e Après œtte entrevue l'archiduc François e Ferdinand fut assassiné. :t Le projet n'en subsista pas moins, et u e conciliabule eut lieu à Corfou, au palais d s Guillaume II, l'Achilleion, conciliabule au quel assistaient non seulement le chancelie ^ Bethmann-Hollweg, mais encore le comt ' Tisza. Dans ce conciliabule fut élaboré l'a timatum que l'on devait quelques jours plu tard adresser à la Serbie, ultimatum don e on exinnaît la violence,„ que rédigea le comt e Techersky, l'ambassadeur allemand à Y: e enne, et qu'on voulut tellement brutal, telle ment violent, que la guerre dût forcémen en résulter. Ce fut la dernière phase de la préparatioi t secrète de la conflagration actuelle. Voilà maintenant ce même comte Tisza [- qui vient de conférer une fois encore ave Guillaume II. s Nous saurons sans doute plus tard quel . nouveaux services honteux l'empereur cl'Al j. lemagne a demandés au ministre hongrois toujours prêt à quelque basse besogne. ' N'oublions pas ces étapes qui nous expli l" queront plus tard certains événements don n la cause réelle nous échapperait sans cela. > JEAN-BERNARD. LETTRE DE LONDRES. Intrigues allemandes en Irlande. Les lecteurs de "l'Indépendance" n'on pas oublié le nom de Mr. Roger Case-ment — aujourd'hui sir Roger Case ment—le fameux consul anglais don les rapports dénonçant les atrocités & congolaises ont été la base de la cam-u pagne menée alors en Angleterre pai M. E. D. Morel et la "Congo Reforn e Association." Sir Roger Casement ne dénonce plu; d'atrocités. Il les approuve plutôt. Il se e déclare dans tous les cas l'am ide la natioi: - dont la manière atroce de faire la guerre s soulève depuis trois mois l'indignatior j du monde civilisé. S'r Roger Casement. qui a donné se j démission l'année dernière après avoir - appartenu pendant 18 ans à la carrière e consulaire et qui reçoit une pension de e 421 livres (12,425 frs.) par an, ne se j contente pas de ne pas dénoncer les ; "atrocités" allemandes, il s'en sert s comme moyen d'intimidation pour t persuader à l'Irlande de prendre parti dans la guerre actuelle pour l'Allemagne contre l'Angleterre. A son retour d'un voyage auxEtats-' Unis où il était allé faire de la propa-' gande pro-allemande, sir Roger Casement s'est rendu à Berlin. Il a été reçu au ministère des Affaires Etrangères, au cours de cette visite 5 dont l'organe de la Chancellerie, la r " Gazette de l'Allemagne du Nord " a " publié un compte-rendu, il a sollicité de r la Wilhelmstrasse des déclarations de 2 nature à calmer les inquiétudes que les ' Irlandais éprouveraient pour leurs - personnes, pour leurs biens pour leurs - demeures, leurs églises et leurs prêtres, en cas d'une invasion heureuse de la t Grande Bretagne par les Allemands. ; La réponse officielle ci-après, lui a alors été taite au nom du Chancelier de : l'Empire d'Allemagne : Le-gouvernement impérial désavoue ! l(; de la manière là plus catégorique 1< intentions perfides à lui attribuées, ain rt qu'il ressort des représentations de s Roger Casement, et profite de l'occasic le pour donner l'assurance formelle qi le l'Allemagne ne désire que le bien-être c it peuple irlandais, de son pays et de se ;e institutions. -s " Le gouvernement impérial déclai ,e formellement que l'Allemagne n'env; hirait jamais l'Irlande dans une intei tion de conquête et de destruction. " Si, dans le cours de la guerre, qu à l'Allemagne n'a pas cherchée, la fortur , des armes amenait jamais les troupe x allemandes sur les côtes d'Irlande, elle j y débarqueraient non pas comme ur armée d'envahisseurs en quête de pillag et de dévastation, mais comme les force ( d'un gouvernement animé d'un esprit c bonne volonté envers un pays et u 1 peuple dont l'Allemagne ne souhaite qu n le bien-être et la liberté nationale." Ces prodigieuses déclarations or s évidemment pour but de réconforte l'opinion germanique amèrement déçu ■' par l'échec des plans du Kaiser, et c e lui faire croire en Allemagne que l'Ii c lande n'hésitera pas à rompre les lien qui l'attachent à l'Empire britannique 1 jour où elle pourra compter sur l'assi: - tance des allemands. Elles sont aus: destinées à stimuler le très petit group n d'intransigeants séparatistes irlandai e qui donnent entre autres, pour prétexte _ leur attitude, l'indifférence qu'auraien r disent-ils, montrée au peuple irlandais le s catholiques français et belges dans s lutte pour la conquête de sa liberté. s En Irlande, d'ailleurs, aussi bien qu'e t Angleterre la manœuvre de sir Roge c Casement est jugée comme une dés honorante trahison qui n'aura d'autr résultat que de démasquer son auteur e ses rares amis. t i LETTRE D'ITALIE. > (De notre correspondant.) s Les préparatifs—L'Hsprit de l'arme —le ministre Sonnino-/Manœu vres allemandes — la Presse Itali enne. t Rome, le 28 novembre. L'attitude de l'Italie est encore incei taine. Il est visible que la grande majorit du pays veut de plus en plus la participatio à la guerre et n'approuve pas, par cons^ quent, l'inaction du gouvernement. L question est de savoir si œtte inaction est 1 t fruit d'une politique ne varietur ou bien s elle tient à des causes qui, d'un moment l'autre, peuvent disparaître. La préparatio: ■ militaire est aujourd'hui complète. Au dé ' but des hostilités, tout manquait : mais pen dant ces trois mois on a travaillé avec un activité fébrile. Les magasins, qui étaien vides, ont été remplis, le munitionnent , . été complété et l'artillerie est elle aussi ai . grand complet. Il n'y a plus que quelque , insuffisances de détail auxquelles on poux . rait pourvoir chemin faisant. J'ai parlé ce . jours derniers avec plusieurs officiers supé rieurs, qui tous m'ont affirmé que rien n> manque, et que, si l'Italie voulait, rien n< ■ pourrait plus l'empêcher de tirer l'épée : Quant à l'esprit des troupes, il est pleii : d'élan. Dans l'armée de terre aussi biei que dans la marine, on brûle du désir du combattre. On m'a affirmé hicjr, et je vou: donne la nouvelle sous réserve, que la se maine dernière un navire de guerre turi étant venu à passer à portée des canon: d'un navire italien qui croisait, celui-ci lu envoya un obus, histoire de créer l'incident qui aurait déclanché les événements. Mai: le navire ottoman a avalé l'obus en silence et le gouvernement d'Enver-bey si bruyan selon le cas, en a rien dit. Une fois donné l'état d'esprit de l'élémen militaire de la population, il me paraît dif ficile que le gouvernement puisse persévérei dans une attitude dont on voit tous le; inconvénients et qui n'offre, en échange aucun avantage. La guerre actuelle refer; en effet l'Europe, mais celle-ci sera recon struite selon le plan des vainqueurs, qu n'admettront point l'intervention de ceuj qui auront assisté au conflit avec les bras croisés. Jeudi prochain la Chambre reprendra ses travaux ; de nombreuses demandes d'interpellation ont été présentées et le gouvernement sera bien forcé de déclarei nettement, catégoriquement, quelles sont ses >s intentions et ne pourra plus se retranche si derrière la formule vague et équivoque d ir la neutralité vigilante et armée et d ,n l'égoïsme sacré. M. Sannino, qui a ren le placé Mr. cli San Giuliano à la Consultj u est un homme sincère et loyal, son patrie :s tisme et sa vaste culture ne peuvent qu lui donner la vision exacte de la situatio 'e et de l'.importanœ décisive des intérêts er gagés dans le conflit. 1_ Il a accepté de n'être que le ministre de Affaires étrangères dans un cabinet présid e par M. Salandra, qui a été son subordonn ^ dans des combinaisons précédentes.. Il donné ainsi une grande preuve de patrie e tisme et de dévouement et cet acte d'abnéga tion ne peut avoir été inspiré que par 1 i g sentiment d'un grand devoir à accomplir -e e par le vif désir de faire jouer à l'Italie u n rôle conforme à sa dignité et à ses intérêts e II ne peut pas avoir accepté la direction d la politique extérieure de l'Italie dans l'ir it tention de compromettre son avenir et d :r sacrifier celui-ci à des traditions et à de e préjugés diplomatiques dont les événement e n'ont que trop démontré la nature préjud: ciable. s L'intervention de l'Italie serait à l'heur e qu'il est décisive: pour se rendre compte d '7 l'importance qu'elle aurait, il suffit de. con 51 naître les efforts que font l'Allemagne e e l'Autriche pour l'éviter. A Vienne et : ^ Berlin, on est très préoccupé de l'attitude d' t l'Italie et surtout de l'état de l'opinioi ^ italienne. Aussi, la diplomatie des deu: a empires recourt-elle à tous les moyens don elle dispose pour endormir cette opinion e n pour la modifier. r Elle a organisé un système de propagand ;- qui a ici de nombreuses ramifications et qu e prend les formes les plus diverses. Mai :t c'est surtout sur la Presse qu'elle s'efforce d'agir. Elle a acheté quelques feuilles d< bas étage, elle en a fondé de nouvelles et se émissaires prodiguent l'or sans compter, mais tout cela en pure perte. Je suis heu reux de le proclamer à l'honneur de la Pressi italienne, elle est demeurée réfractaire i oes séductions, et les grands organes de h g capitale et de la province ont repoussé dé . daigneusement les tentatives qui ont été . faites pour les embaucher. Il n'y a pas-ur seul organe un peu important de la presse italienne, à qui on puisse reprocher une défaillance, et je sais plus d'un petit jour-nal de province qui ne nagent pas dans l'or £ qui luttent péniblement contre des difficultés u financières toujours renaissantes et qui, ce-pendant, ont repoussé avec mépris-les pro a positions déshonorante des agents austro e allemands. i En dernier lieu, l'Allemagne a conçu -Je i projet d'organiser une caravane de journa-i listes italiens qui sont allés visiter les - principales villes de l'empire. Le programme - de cette tournée comprend, affirme-t-on, une e visite au quartier-général du Kronprinz. Or t ne sait pas au juste de quelle façon cette î entreprise a été organisée, et on m'a affirmé j que la bonne foi de quelques-uns-parmi oeus 5 qui ont consenti à y participer a été sur-. prise en ce sens qu'on leur a dissimulé ses 5 origines et son but. L'Association de la - Presse italienne a pris l'initiative d'une en-3 quête qui tirera la chose au clair et ordon-; nera des sanctions, s'il y a lieu. En tout . cas il est bon de remarquer, d'ores et déjà, i que plusieurs de ceux qui ont consenti à i faire partie de cette caravane étaient persua-; dés qu'il s'agissait d'une entreprise pure» j ment journalistique et ignoraient qu'il - s'agissait en réalité d'une manœuvre ger-; manique. Tout œla peut vous donner une ; idée de la crainte qu'inspire aux deux em-i pires alliés l'éventualité de l'intervention de , l'Italie dans le conflit. Ce serait le coup de i grâoe, mais il ne faudrait pas que ce fût le : coup de pied de l'âne. SILVIO. DECOUVERTES • ALLEMANDES SENSATIONNELLES. La Haye, 29 novembre. La "Gazette de l'Allemag'ne du Nord'* reproduite à l'envi par la plupart des journaux allemands, et par une grande partie de la presse neutre, continue à publier—même en fac-similé, sans doute, parce que le journal officieux sait qu'on se méfie de ses informations*—des extraits d'un dossier trouvé au ministère des Affaires Etrangères à Bruxelles, et

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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