L'indépendance belge

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01 February 1914
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ffliO CéutimesH EN BELGIQUE ET A PARIS L'INDÉPENDANCE BELGE ÎHÛÏS SDITÏ01E3 BAS JÛOî, « SIX PAGES CbXSEfeVAinOff PAS LE PROGRES 85' ANNÉE Dimanche 15 février 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 Tv rue des Subies, Bruxelle» BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BEtGlilllE, Un ao 20 fr. 6 mil 10 fr. 3 moi*, 5(t UIKEïBGIlUGltt.-Dj » 28 fr. » 5 fr. » J r. ETRAIISEA « 40 fr. » 22 fr. "Bit ÉDITION HEBDOMADAIRE •lGteriiatioBale et d'Outre-msrl X» PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un un franc» Si* moi»., 156 franc® X° 93 Dimanche 1" îévrier 1914 Les annonces sont reçues i IA BRUXELLES ! sus ùureaux du jou' A PARIS : il, place de la Bourse. À LONDRES : chez MM. John-F. Jones & C3, tfi Stttwr Hili, E. C.. à f Agence Bavas, n° 143» Cheapside E. C. ; et chez Nevroud & Fils, Ltd, s0314-18, Queen Victoria Stftdt. et T. B. &rowa& Ltd, n° 16c!, Queen Victoria Street. h AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokia, & 3k ROTTERDAM : même lirme, Wynhûven. 113# fiS ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et £& SUISSE, aui; Agences de iû Maison RudolE Moguu jftî ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Mil»» Turin et Rome. HôjSEW-YORK : T.B, Browne. Ltd. (. East 42-d Streefc* Aujourd'hui : Revue politique. tA a DES ILES ET LA FRON- TIEEE D'ALBANIE. — La note anglaise. — Les pourparlers avec Essewl pa-cha. — En cas «.le conflit gréco-turc. En Allemagne. — Catastrophe minière a Dortmund. — Nombreuses victimes. £n Autriche. — L'obstr-î .'ion tchèque à la Chambre autrichienne. — Ajournement du Keichsrath. En Russie. — La. lutte contre l'ivrognerie. — Les adieux de M. Del cassé. — L'affaire des usines Poutilolf. En Turqi*e. — Emprunt américain. — Les réformes en Anatolie. Eu Chine. — Missionnaires attaqués. — Encore un emprunt. Notes du Jour, par J.-E. En France. — La Fédération des travailleurs du sous-sol. —■ L'aviation au Sénat. — Lit réforme électorale à la Chambre Après le Congrès socialiste. En Belgique. — Le Procédé p'énçai Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts. Les Théâtres à Bruxelles. Lettre sur la Mode. Métal-Exchange de Londres. informations linancières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à i heures de i'aprês-midi; les dépêches suivies tfe la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont garu d'abord dans notre: troisième édition. publiée le matin. •! ■" » " J-'-HÎLJi-1 ! 1 BRUXELLES 31 janvier Revue Politique Oa continue à Constantinople à espérer que la Turquie pourra négocier directement avec la Grèce au sujet de la question des îles et qu'elle arrivera à. .une solution qui lui permettrait de conserver Chio et Mitylène. On s'étonne gue le cabinet dVVlhènes n'ait lait jusqu'ici aucun p.ai" dans cette voie. Cet 'étonaeinent est naïf. La Grèce entend évidemment se montrer respectueuse de Ja volonté de i'Europe.Alors qu'elle avait conquis les îles de la m«r Egée, alors que, victorieuse, elle exigeait avant de conclure la paix a Londres que la Turquie vaincue renonçât définitivement raux îles qu'elle n'avait pas su défendre, on l'obligea, elle, à s'en remettre aux puissances pour statuer sur l'attribution clé; ces îles. Aujourd'hui que la décision, ides puissances ne plaît pas à la Turquie, on voudrait amener la Grèce à traiter directement avec Constantinople et à méconnaître, elle aussi, la décision des puissances qu'on lui a imposée. C est d'une diplomatie un peu lourde et qui n'a guèro de chance d'aboutir à des résultats pratiques. 11 est possible, comme on le suggère çà et. là, qu'une solution de la question des îles puisse être trouvée sur la base du retour de Chio et Mitylène à la Turquie, la Grèce recevant en compensation le Dodécanèse, mais nul n'ignore que--les îles du sud sont actuellement détenues par l'Italie, qui tarde indéfiniment à les restituer à la Turquie et qui exige pour cette restitution des compensations, sous prétexte que les Turcs n'ont pas respecté une clause donnée du iraité de Lausanne. La Grèce risquerait donc fort de jouer un jeu de dupe en se prêtant à des négociations où la Turquie d'avance a les mains liées et par lesquelles elle disposerait en somme de choses qui ne lui appartiennent plus. Le plus simple, le plus logique, est 'de s'en tenir à la décision prise par les puissances et qui attribua à la Grèce les îtes de la mer Egée, y compris Chio et Mitylène. Quand cette décision aura été officiellement notifiée à Constantino-ple et à Athènes, on verra bien ce que valent les menaces turques. La Porte ne se trouvera pas alors en présence de la Grèce, niais' en présence de l'Europe responsable de la décision prisent ayant le devoir de la faire, respecter. 11 semble, au surplus, qu'à Constantinople on se débat, désespérément dans une situation inextricable. Les difficultés financières vont, s'aggravant de jour en jour et l'on prévoit, même l'éventualité où la Turquie serait obligée,faute, de ressources, de dénoncer ses accords économiques, c'est-à-dire de suspendre ses paiements. C'est là une éventualité qui serait surtout redoutable pour la Turquie. car la mainmise des puissances sur l'empire ottoman ne serait plus alors qu'une question d'opportunité et de forme. Le fait attendu depuis plusieurs jours peut être considéré comme accompli : la gouvernement d'Alsace-Lorraine a. donné sa démission. C'est non seulement le statthalter, M. de Wedel, qui s'en va, mais avec lui les secrétaires d'Etat, M. Zorri de Bulach et M. Mendel. Cette retraite est, considérée comme là conclusion logique de l'acquittement du colonel von Reuttér et du lieutenant von Forstner dans l'affaire do S.averne. En effet, du moment que le tribunal militaire estime que les autorités militaires çnt (ait Jeur dg.vpi.r, on doit considérer que les autorités civiles n'ont pas fa le leur. Les autorités civiles bnt toi jours soutenu qu'il n'y avait pas eu Saverne de désordres justiiiant l'inte: vention de l'autorité militaire; celle-i n'en est pas moins intervenue : ou bier elle a commis un abus de pouvoir, t alors elle devait être désavouée; ou bier ' elle n'a pas commis d'abus de poe voir et alors le blâme doit atteindre le J autorités civiles. Le jugement de Stra: bourg ne peut être interprété autremei et ce ne sont pas les explications dot ■ nées par lé chancelier de l'Empire a ' Reichstag' qui ont rendu quelque prest ge au gouvernement d'Alsace-Lorrain ! ainsi atteint par le jugement élrang d'un tribunal militaire. La nouvelle de celte retraite a produ une pénible impression dans le Reich: land. Les Alsaciens-Lorrains ne savei ' que trop ce. qui les attend. Le comte d Wedel sera probablement remplac comme statthalter par un prince prui sien ou par un officier général. Ce ser une façon de prévenir désormais le conflits entre l'autorité militaire et l'ai torité civile en plaçant cetie dernièi aux mains d'un soldat. Avec l'esprit qi domine actuellement à Berlin, cominer les hommes nouveaux interpréteront-il la Constitution, si incomplète soit-ells dont l'Alsace-Lorraine a été dotée?Tout la question est là et elle est grosse d conséquences douloureuses pour les p( pulations des provinces annexées. ; Nous avions raison, il y a deux jour de mettre en doute la gravité de l'aiffair Poutiloff-Krupp et les faits confirmer 1 aujourd'hui l'explication que nou avons donnée ici dès la première hei re. Il n'y a pas achat des usines russe Poutilolf par un groupe financier aile rnand, ce qui aurait eu pour effet d'a< surer à la maison Krupp le contrôl des établissements qui fabriquent l'ai tàllerie russe d'après le svstèm® frai i çais. 11 n'a jamais été question que d'i ne augmentation de capital des usine Poutilôîf. Un groupe allemand fit de offres par l'intermédiaire d'une banqu privée. Cette offre ne fut pas accepté et l'Agence télégraphique russe a pubu une note officieuse disant, qu'en ca d'augmentation du capital des usine PouÙloff on ne saurait songer à un ■ participation soit directe soit indirect' • à cette opération, de la maison ICrupi i. participation « qui ne sera jamais tu i mise». On voit par là quo. l'.ineider . perd singulièrement de son importai i ce politique. 11 y a peut-être eu une tei 1 tative de 1a. finance allemande dans t sens indiqué, mais cette tentative r \ pouvait réussir étant donné que les us , nés Poutiloff subsistent surtout par 1< i commandes de l'armée russe et que ■ gouvernement de Saint-Pétersboui , n'admettra jamais un contrôle indira ! allemand sur la fabrication de son arti lerie, surtout si ce contrôle doit perme tre à Krupp de s'initier au système c ■ l'artillerie française. ! La fjuisfisn des lies ; et Sa frontière tf'âlbam 5 t . l La note anglaise il orne, vendredi, 30 janvier. 3 Revenant sur la note anglaise, le « Gio: 1 nale d'Italia » reproche à Sir Edwar ' Grey de nie pas reconnaître que la que tion du Dodécanèse est une question vifa pour l'Itaiie. Cette dernière ne veut pc 5 être traduite, comme une nation de moii " dre importance, devant l'aréopage des pus sauces au sujet de la situation norma dans la Méditerranée. Le journal ajou l qu'il ne sait pas jusqu'à quel point est no " maie l'occupation de Chypre et de l'Egypt Or, l'occupation du Dodécanèse, qui ne d 1 rem certes pas aussi longtemps, doit êt 1 appréciée de la même façon. 11 conclut e l disant que l'amitié anglaise est çlUe à Ht j lie comme est utile à l'Angleterre l'amit que l'Italie ne lui a jamais marchandé (a) I En cas de conflit gréco-turc 3 Sofia, vendredi, 30 janvier, a On assure qu'au cours d'un entretien avi 3 un diplomate étranger, le président du co; L seil a reconnu que la Turquie s'est effe: _ cée d'obtenir la neutralité de la Bulgari g dons l'évent-ualté d'un conflit gréco-tur e mais il a ajouté que le cabinet de Sofia n i pas accueilli ces avances. (a) j Pourparlers avec Essad pacha Durazzo, vendredi, 30 janvier. Le délégué allemand M. Nadoli et le dél S gué anglais M .Larnb eont arrivés aujou . d'hui à bord du stationnaire austro-ho: r grois « Panther » afin de continuer, e nom de la commission, les pourparlei ^ avec Essad pacha, engagés par Mufid be ^ (a) ; tavelles de l'Étranger s •... ■ - — ALLEMAGNE Les incidents de Sablon ^ Strasbourg, vendredi, 30 janvier. a Un communiqué officiel au sujet de3 i cidents de Sablon rapportés par certaii [j journaux dit que des Lorrains étaient da r; un local où se trouvaient réunis des of I cicrs et des soldats qui fêtaient l'annive saire de l'Empereur. Ces civils portaie u des casquettes de forme française et s'e n (retenaient à haute voix en fiançais, n qui provoqua le mécontentement des mi ■_ taires présents et fut considéré comme ui ,s provocation. Invités à quitter, le local lo .r par le bataille^ ji5 s'y_ refilèrent et fure lisait :t conduits à la porte. Le commandant, étant i- intervenu, se contenta d'ùter la casquette à de l'un deux qui ne voulut pas' se découvrir. ■- Ces quatre personnes ont d'ailleurs expri- :i mé ensuite leurs regrets, affirmant qu'elles i n'avaient pas d'intentions malveillantes, ■t (c) i Explosion de grisou t- Nombreuses victimes s Dortmund, vendredi, 30 janvier, i- A la fosse Ministre Achembaçh il s'est it produit cet après-midi, un peu avant le t- changement d'équipe, une explosion de gri- u sou au troisième palier. On a remonté jus- i- qu'ici six cadavres. Sept mineurs ont été e légèrement blessés. Des équipes de secours e ont été demandées aux mines voisines, (c) L'explosion de grisou s'est produite dans il la sixième section de la mine. Il y a èn-core au fond soixante à quatre-vingts mi- t neurs dont on ignore le sort, mais on a r' les plus vives inquiétudes à leur sujet. é. (c) a .* * * A minuit et demi on avait retiré Vingt- a deux cadavres et dix-sept blessés, dont dix " grièvement atteints. L'explosion s'est pro- . duite à G h. 20 du soir. L'administration de la mine estime qu'il ne reste plus de morte au fond de la mine. (a) Généreux donateur e Berlin, samedi, 31 janvier, e Les journaux signaient que la ville de Charlottenbourg a reçu un don d'un million pour la fondation d'un sanatorium g pour enfants. (a) e ANGLETERRE La visite du roi George à M. Poincaré _ Londres, vendredi, 30 janvier. s La nouvelle que le roi George doit ren-dre visite au président de la République française est confirmée. La date n'est pas e encore arrêtée, mais là visite aura lieu dans la seconde moitié d'avril La reine h Mary accompagnera le Roi. (e) Lord Reseberry opéré Londres, samedi, 31 janvier. 5 Le Times signale que lord Roseberry a ® subi une grave opération le 12 courant. C Son état s'améliore. (a) é s Au Parlement du Cap s Le Cap, vendredi, 30 janvier, e En ouvrant la session du Parlement, le », gouverneur' général a exprimé sa satlslac- t, tion de la rapidité avec luquelle les groupes |- du sud de l'Afrique ont été mobilisées et [(. concentrées sur les points où des désor- i. dreb étaient à craindre, puis le ministre de i- la défense a annoncé qu'il déposera lundi e un bill 'eyant l'état de siège, approuvant le e gouvernement pour tous les actes nécessi- i- tés par la répression des désordres inté- '3 rieurs, prononçant l'expulsion définitive de e toutes les personnes déportées et leur in-g; terdisant pour l'avenir l'accès du territoi- !t re sud-africain. (a) [: AUTRICHE-HONGRiE e A LA CHAMBRE AUTRICHIENNE L'obstruction 5 Au cours de la séance les agrariens-tchè-ques et les radicaux-tchèques ont repris leur tactique d'obstruction en vue d'«mpé cher le vote du budget provisoire. La eéan g ce a été interrompue et pendant cette sus-pension les chefs de tous les partis tchèques ont conféré avec le président du conseil, auquel ils ont formulé leurs revendi cations, à savoir : fixation d'une date pré cise pour de nouvelles élections à la Diète J de Bohême. Le président a déclaré ne pouvoir accep ' ter tant qu'un compromis entre Tchèques et Allemands ne lui garantirait pas que k s Diète serait vraiment capable d'un travai parlementaire. Les négociations ont alors été rompues, e A la reprise de la séance, le président de e la Chambre a déclaré que les désordres de; obstructionnistes rendaient impossible" ton ■' te activité parlementaire, bien que la gran J" de majorité des membres de la Chambre e soient désireux de travailler. Pour la pro-n chaine séance il sera adressé des convoca l' tions écrites. lé e. Le Reielisrath a été ajourné. (a) BULGARIE !c Les rapports avec la Serbie i- Sofia, vendredi, 30 janvier, r- D'après le « Dnevriik », • la légation di ;. • Russie a fait avant-hier une nouvellé dé ;, mai'che pour engager le gouvernent en a bulgare à se rapprocher de la Serbie. Le journal dit que le président du con seil des ministre a exposé au chargé d'af tairas de Russie les mot-ifs pour lesquel: un .rapprochement serait impossible tan 5-' que la Serbie continuera de molester les r- Bulgares sans protection qui habitent 1; i- Macédoine. (c) » CHINE Jésuites tués et prisonniers Anhuy, vendredi, 30 janvier. — Au cours du pillage de Liuan-Chow, le 2S janvier, le bande de brigands dite « Loup: blancs » a tué le Père jésuite français Riel et a fait prisonniers les Pères All-ain et' d< la Taille, qui sont retenus en attendant un< — rançon. Un quatrième Père jésuite, le Péri Gilbert, a pu s'enfuir. La canonnière « Libreville » a reçu l'or dre de se tenir prête à partir pour Anhuy Ca) a- Encore un emprunt ls On mande de Pékin au Times : Le gou 13 vennem-ent a autorisé la société de li Croix-Rouge américaine à émettre un em r- prunt de i millions dé livres pour l'exécu :>t tion de travaux sur le fleuve Huai, (a) "ë ESPAGNE li- — Le marquis cle Po'rtago, gouverneu: îe de Madrid, a donné sa démission. 11 ..er; ré remplacé par M, Soinî Eîï&rpin, Sénateur Bt ^ UU 3U11 ETATS-UNIS Le naufrage du « Monroe » Le nomore des victimes Norfolk (Virginie), vendredi, 30 janvier. Oa annonce officiellement que le « Monroe n avait à bord 45 passagers de 1" classe, 8 de 2° classe et 79 hommes d"qui.jage. Le navire sombra en 10 minutes; 31 passagers et 55 hommes d'équipage furent recueillis par le « Nantucket » qui, endommagé lui-même, faisait route à petite allure vers Norfolk; 23 passagers et 2-4 hommes d'équipage manquent. On croil qu' ont été noj'és. (c) HAÏTI La protection des étrangers Washington, vendredi, 30 janvier. Tous les soldats de marine du cuirassé South Càrolina ont été débarqués à Port-au-Prince (Haïti)- pour renforcer les marias du croiseur Montana, qui protégea' les intérêts étrangers.On dit que plusieurs prétendants à la présidence d'Haïti on! marx-hé contre Port-au-Prince. (a) ITALIE Les œuvres de Maeterlinck mises à l'index Rome, vendredi, 30 janvier. Toutes las œuvres (« Omnia opéra ») de Maeterlinck sont mises à l'index. (c) PORTUGAL La crise ministérielle Lis-bonne, samedi, 31 janvier. La crise ministérielle n'a pas encore reçu de solution. Le chef du groupe évolu-tionmste a fait connaître à M. de Ariago les résolutions de ses amis. Le présidenl do la République recevra, croit-on, demain, M, Gamacho, chef du parti unioniste. (a) RUSSIE LES USINES POUTILOFF Encore un démenti Paris, vendredi, 30 janvier. On nous communique la note suivante « M. Arthur Raffalovitch, agent du ministère des finances de Russie ù paris, suivant des renseignements et instructions de source officiel,e autorisée, oppose un démenti catégorique et formel aux allégations publiées concernant la vente des usines Pou-tilon à la maison Krupp, ainsi qu'à celle-s concernant la répartition des commandes aetvaies rosses. » (c) Les adieux de M. Delcassé Tsarkofi-Sslo, vendredi, 30 janvier. L'Empereur a offert un dîner en l'hon neur de M. Delcassé. Avant le dîner, M Delcassé a présenté ses «dieux à l'impéra tri-ce-douairière. (a) Le traité russo-japonais D'après 1' « Echo de Paris », l'ambassa deur de Russie a Parts dément, la conolu sion d'un, traité russo-japonais . (a) L'emprunt des chemins de fer Saint-Pétersbourg, vendredi, 30 janvier Le ministre "des finances et ies délégué? ■ des groupes financiers fiançais ont signe la conve.n-t.iff-. relative à un emprunt 4 1/; p. c. unifié poutf* les chemins de fer privés avec garantie du gouvernement. Cet emprunt est ""une valeur nominal' de 6C5 millions de francs. Il est amortis sable en quatre-vingt-un ans. Le cour: d'émission n'est pas définitivement établi Ilsera fixé entre 93 et 94,probablement 931/2 Cela dépenelra de l'état du marché finan cier. I.a souscription sera ouverte le 15 fé vrier, Le montant de la somme fournie pa: la souscription sera réparti entre neu, compagnies de chemins de fer. (c) Contre l'alcoolisme : Saint-Pétei'sbourg, vendredi, 30 janvier i Aborda-nt la discussion du projet die lo ■ relatif aux mesures à prendre pour com battre ''ivrognerie, le Conseil d'empire i i rejeté les conclusions de la commission estimant qu'il est impossible d'ootroyei aux bourgades le droit d'interdire ta vaut des liq-ueore fortes et ne voulant reoon naître ce droit qu'aux villages. I^e Consei d'empire s'est rallié au projet adopté pa la Douma, projet qui accorde le droit ei question aux villes, aux villages et au: simples bourgades. Le Conseil d'Empir a, en outre, accordé aux autorités munici pales le droit de fixer le nombre maxi i mum cle débits de boisson appartenant soi ■ au gouvememefot, soit à des particulier ; et d'en régler la répartition dans les dil férsnt-s quartiers. (a) SERB5E Mesures de sécurité ; Belgrade, vendredi, 30 janvier, i Le «Journal. Officiel» publie aujourd'hu. . un décret autorisant le ministre de la guer re à appeler sous les drapeaux un nombre suffisant d'hommes du premier ban poui assurer la sécurité du pays jusqu'à l'établissement d'un cadre permanent propor tionné à l'extension du territoire. (a) Fin du moratorium Belgraele, vendredi, 30 janvier. Le moratoifiusm, qui était entré en vi gueur le 30 septembre, a pris fin vendred pour les. engagements sous forme de trai tes. • (a) — On assure qua le budget de l'Etat pou le présent exercice aurait été fixé à 20i millions de dinars. Les recettes normale: suffiraient entièrement à faire- face h ce: ' dépenses. Le budget ordinaire de 1q guerr-s'élèverait à 48 millions de dinars. (a) TURQUIE Démission d'un sénateur Constantinople, vendredi, 30 janvier. Noraddounghian-Effendi, sénateur, ar. i .n ministre des affaires étrangères, r.-. .iiement en congé en France, adres.--. ï •a SvtWimf-Psrte s» de - en protestant contre les, accusations par téos par Asmy bey, ancien préfet de police,-contre Diran bey, son fils, premier secrétaire à l'ambassade de Turquie à Paris, qui a été révoqué et ,a reçu l'ordre de rentrer iinméeliatement à Constantinople pour justifier de sa conduite dans l'affaire Cherif pacha. (c) Les réformes en Anatolie Constantinople, vendredi, 30 janvier. L'entente entre la Turquie et la Russie en ce qui concerne les réformes en Anatolie e~t sur le point d'être réalisée. Le conseil des ministres a examiné les dernières instructions transmises par le gouvernement r 3 à son chargé d'affaires. Une réponse définitive sera probablement donnée demain. (c) Un emprunt américain Constauunopie, vendredi, 30 janvier. Hier, une commission spéciale présidée par Halil bey, président du conseil d'Etat, ' et composée des ministres des finances, de 1 l'agriculture et- élu commerce, de M. Craw-ford, conseiller financier, Chevket bey, directeur général des , mines, a examiné une proposition présentée par un syndicat américain qui consentirait au Trésor ottoman une avance de 7 1/2 millions de livres contre l'octroi de certaines concessions économiques. ■ (c) FRANCE Notes du Jour oa tre coTTespunàani.j Peut-on l'avouer ? On éprouve une espace ae regret a rentier a Paris après une absence ue trois semaines passées a courir a travers les neiges et les glaces de la Suècle et cle la Norvège. 11 laut bien revenir cependant aux habituelles occupations, aux observations troublées par les passions ues anus, par les injustices ues adversaires et par la bêtise ue quelques indiUôrents. Les nécrologies de deux ou trois célébrités atten-c.ent d'être rédigées après coup; sur la table de travail, un monceau de volumes arrivés pendant votre absence attend u*i triage nécessaire; .e «héatre a repiésentë deux ou trois pièces qu'il faudra ailei voir, pour se remettre au courant et ce sera tout. Par ailleurs, en arrivant, nous trouvons les journaux aux prises avec les mêmes questions qu'au moment du dé • part. M. Calmette rédige son réquisitoire quotidien contre M. Caillaux, qui se - rit de, ces attaques et a cessé d'y répon-dre.—• Quand on publiera une preuve quelconque, me disait tout à l'heure ur intime du ministre des finances, nous verrons. Mais cette preuve n'existe pas et ou l'attendra en vain. — Des preuves, ripostent les fami liers cle M. Calmette,mais nous en avon: à foison. Si on ne les publie pas, c'es par un esprit patriotique qu'on devrai comprendre. Comme raisonnement, c'est un pei faible. En toute impartialité, nous sui vons le débat qui préoccupe assez vive ment l'étranger, d'où nous venons. I paraît bien impossible qu'on soit fixé, si on n'a rien autre que ces allégation: qui n'ont en somme de valeur que pai celui qui les a lancées, mais qui, tout de bonnp foi soit-il, peut, se tromper oi , s'être laissé tromper. Il ne serait- pas le . premier. En attendant, M. Caillaux ne semble pas diminué auprès de ses ami: par cette campagne. Au contraire, pour rait-on dire, pour être exact. D'ailleurs, ne vaut-il pas mieux que i les choses en demeurent là ? Les hommes politiques semblen i moins faciles à émouvoir que les corné-, diens. On avait fait courir le bruit que r M°° Carré, la chanteuse expérimentée ? qui a monopolisé les premiers rôles î - l'Opéra-Comique pendant la direction de 1 son mari, allait entrer à la Comédie- - Française. Ce bruit avait pris assez de i consistance pour que l'actrice se donna c la peine d'écrire une petite lettre poui ? le démentir. Il ne s'agit nullement, nous - explique-t-elle, d'une entrée propre - ment dite, mais seulement d'un con-t cours accidentel pour la représentatior i de retraite de l'excellent M. Truffier, - qui s'en va prématurément en pleine vigueur et en plein talent. Quelques spectateurs regrettent que ce ne soit qu'une représentation d'un soir qui amène M" Carré sur la scène de la rue Richelieu, Pourquoi non, après tout ? Ce ne serai' : pas la première chanteuse lyrique qu: passerait de l'opéra-comique à la tra-: 'gédic. La comédie, d'autre part, nous est donnée par l'arrestation d'un de ces ■ aventuriers qui opèrent dans la finance à l'instar de Mary Raymond, de Bou-laine et de Rochette. IÏ y avait long-temps que toutes ces 'turlupinades étaient connues. Régulièrement on pu-[ bliait de droite et de gauche que le particulier avait été condamné à six mois de prison à Bruxelles, que les actions qu'i plaçait très cher, grâce à d'audacieuse; , réclames, valaient tout juste le poids . du papier. Mais on laissait faire, or laissait dire et notre gaillard brassait i ' tour de bras avec un conseil d'adminis-J tration où figuraient ^inévitable ancien • magistrat tombé dans l'agio et lé nécessaire colonel, titré et, commandeur de le Légion d'honneur. Lo scandale ne s'erc pas aussi grand qu'on le croit. Y aura-t-il même scandale 1 On démontrera, ov on essaiera de démontrer que le coquin s'était assuré la protection cle quelque aVocat-conseil, député ou sénateur, sam lequel les opérations n'auraient pu durer si longtemps, fi'srt toujours la mê me histoire du «paratonnerre parlementaire ». Tout cela est du déjà-vu. Il n'y a rien de nouveau et, si on voulait, on pourrait recommencer avec bien d'autres. Ce qui arrivera naturellement, un jour ou l'autre. Pour quelques escroepieries admirablement organisées d'ailleurs, "il n'y 4 pas de quoi s'émouvoir. Tout cela, c'est le fil de la vie pari, sienne qui coule tout tranquillement. J.-Bt CHAMBRE DES DEPUTES Séance de vendredi M. Pugliesi-'Conli dépose une motion de-mandant que, dans le délai d'un mois, les électeurs soient appelés à émettre leur avis par oui ou par non sur le maintien du système' électoral majoritaire ou l'établissement de la représentation proportionnelle.-M. Deschanel fait observer que, consti-tutioninellement, cette rnot-on ne lui parait pas r'ecevnble. M Pugliesi-Conti insiste. M. Doumergue déclare que la motion est anticonstitutionnelle. Le goeivemement insiste pour son rejet et pose la question de confiance. M. Briand déeiare que la question a déjà élé posée devant le pays et devant la Chambre. Elle a toujours été tranchée dans le même sens. Il n'y a don ; paa lieu de procéder i un njferend'ii.-i. qu'il considère comme humiliant pour les députés.Par 385 voix, contre 161, la Chambre refuse de prendre en considération la nK« tion Pugliesi-Conti. La séance est levée., (c). SENAT Séance ae vendredi M. Noulens, répondant à une interpellation relative à l'aéronautique militaire, expose que l'aéronautique a éprouvé, au début, les tâtonnements et les difficultés inhérents à toute œuvre nouvelle, mais il ajoute épie maintenant le directeur responsable de l'aéronautique centralise tous lea efforts. De plus, dorénavant, les deux branches de l'aéronautique, aviation et aérostation, auront chacune leur vie propre. La commandement sera réorganisé. Le ministre dit que les critiques formulées contre le recrutement sont exagérées., lin tout cas, les mesures nécessaires sont .prises pour l'affectation ù l'aviaUem des recrues particulièrement aptes à co service: Le ministre expose ensuite les différente» mesures qui seront prises pour le perfec-, tionnement et le contrôle de la constructioa des appareils. Le ministre annonce que des prirne-s seront accordées pour asssurer le recrutement des aviateurs. Des écoles civiles d'aviation ! seront complétées par des écoles militaires.! ; res. M. Noulens, perdant de la question de. Ut construction, fait observer que nous avons . actuellement 600 avions, tandis ejue les Allemands n'en ont que 450 1*1 500. On ignore, ajoute-t-il, si les Allemands ont des avions blindés (exclamations). Chez nous,un avion olindé a été construit-et parait donner toute satisfaction. Des commandes conditionnelles ont été passées à des constructeurs pour la fourniture d'avions blindés. Noua possédons un type d'avion destroyer, c'est-; à-dire à la fois blindé et armé. Nous en . aurons bientôt un autre. ; Le ministre justifie l'emploi des crédits de la souscription de l'aéronautique et des , crédits budgétaires pour les commandes 1 aux constructeurs. Il estime qu'il est né» ; cessaire de n'avoir qu'un nombre Itmité de . types d'appareils. 1 M. Noulens dit que les services d'aviation du Maroc vont avoir leur autonomie. Il faut que les aviateurs s'entraînent peu; , dts vols continuels le léng de la frontière., Parlant ensuite de l'aéronautique, le mï-1 nistre estime indispensable d'avoir à bref ; délai des rigides. Il ne croit pas que notre , flotte soit si inférieure à la flotte aérienne - afiemaneie. U reconnaît l'infériorité de nos - hangars et promet de prendre à ce sujet • des mesurés et au besoin les sanctions ; nécessaires. Le ministre termine en promettant d'ae-; complir son devoir et de réaliser les amé- - liorations qui s'imposent. (Applaudisse-. ments.) M. Flaissières demande que des sanctions soient prises. Il' dit que non seule-. ment, des officiers ont commis des fautes,; mais que le ministre a fait- preuve d'inei» , t'ie. 1 M. Noulens proteste. Finalement le Sénat adopte, à matas le-, vées, un ordre du jour de M. Raymond regrettant les vices d'organisation de l'aéro-, nautique militaire, mais confiant, dans le ministre de la guerre pour réaliser par l'autonemie les réformes nécessaires. (c) Grève générale des mineurs Le congrès des travailleurs du sous-sol réuni à Lens vendredi après-midi en séance secrète a décidé de fixer au premier mars la date ele l'action générale. (Grève générale des mineurs au cas ofi le Parlement n'aurait pas donné les satisfactions que réclament les travailleurs du sous-sol.) (c) Le congrès des travailleurs du sous-sol, après avoir examiné la question du cartel des màneuvs, dockers, inscrits maritimes, cheminots ft, transporteurs, a adopté une résolution déclarant le cartel des cinq or-gonisations centrales de ces coriporatiems, détlntivoment admis, décidant une action généralisée de l'ensemble des prolétaires groupés dans le cartel pour faire aboutir les revendications communes. L'action du cartel lie devra pas contrecarrer l'action do la Confédération générale du travail! avec laquelle evlle devra se confondre pour toutes .questions gÇrgre général, jje)

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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