L'indépendance belge

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s.n. 1914, 07 July. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/696zw19g6w/
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310 G <sra.-tixo.es EN eELSÎQUS ET A PARIS c *55* ONÉE Mardi 7 juillet 1914 administration et rédaction lî'.. rue lîee !à:tbtesf Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE )EL6I!)I!5. Un an 20 !r. S suis. 10 ft. 3 mois, 5 ir. lUÏH:DOUHC(Gr.-D.l » 28 !r. 1 5 ir. » Sfr. HBiffi " 40 Ir. » 22 fr. » 12 ir. ÉDITION HEBDOMADAIRE ■liitsrwiioMie et d'Outrwnsn PIGES, PARAISSANT LE MERCREDI I.tq an Sîï iranCfl Bii iQi>i3,, 1 K trauu« L' INDÉPENDANCE TEOIS VI :-W;s Î.SS — SIS PAGES BELGE coNsravATrox V:-jr LE psosTasa x® îdg i Mardi 7 juillet 1914 Les annonces sont reçues. A BRUXELLES : aui bureaux du jou'jai. À PARIS : il, place de la Bour.e, A LONDRES : chez 31 M. John-F0 Jones £ C3, n** Snow Hiil, E. CL; à ïAgence Envas, n° 4iJL Cheapsiiie £. C.; et chez Nevroud & Fils, LSxL H°* 14-18, Queen Victoria Street, et T» B, BrownSf Ltd. ii0 163, Queen Victoria Street. & AMSTERDAM : chez Nijgn&Van Diimar, Rokin, 2» ROTTEPtDAM : même rirme, Wynhaven. 113» 3$ ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et ffl SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moav?# 'fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Yogier, à Milpnf Turin et Rome. tSil'tfEW-ÎORiL : T.B. Browne, Ltd, i% East42ûd StreoS» Édition do. matin Aujourd'hui Revue politique. L'AïTiiNTÀf biù SERAJEVO. — A l'Union populaire cathôiiqu;. LA QUEâïïON ALBANAISE. — Pas de volontaires pour le prince île Wied. — L'it-Stade de Uib-Doda. En Angleterre. — Grève à l'arsenal Je Wûolwich, En Turquie. — Pourparlers gréco-turcs. Au Mexique. — Elections présidentielles et législatives.— Succès du président lluerta. Lettre d'Autriche. La Vie à Paris, par Jean-Bernard. En France. — La journée de huit heures dans les mines. En Belgique. — Le gouvernement et le fla-mingantisme.Los Grands Travaux. Chronique mondaine. Jniormatijns financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Paris (5° page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépèches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publié© le matin. BRUXELLES, 6 juillet Revue Politique La situation en Albanie demeure, sans changement notable, et le prince (Juil-laurne, malgré les efforts des partisans qui lui restent, ne parvient pas à remonter le mauvais courant. Il n'attend plus le salut que d'une intervention des puissances, et les démarches que. l'on lait actuellement dans ce but à Vienne et à Borne ne paraissent guère devoir rlrpiconvomises de succès. Toute inter-%efuion" devrait avoir un caractère international, constituer une démonstration collective des 'puissances qu*. décidèrent la création d'une Albanie indépendante. Or, oh sait de reste que ni la Russe, ni la France, ni l'Angleterre, ni même l'Allemagne ne veulent entrer daiis cette voie, il n'est pas davantage possible de donner mandat à l'Autriehe-Hongrie et à l'Halte d'agir en Albanie au nom de l'Europe, parce que leur intervention équivaudrait à une occupation 'définitive et au partage de cet Etat. Si lès Albanais ne veulent pas du prince choisi par les puissances, J n'est pas au pouvoir de celles-ci' de le leur imposer par la force, car pour cela il faudrait s'engager dans une expédition de longue haleine qui risquerait de bouleverser totalement la situation dans les Balkans. Quant à l'idée de recruter su Autriche, en Allemagne et en Italie des éléments pour constituer une sorte de légion étrangère au service du prince d'Albanie, c'est une idée simpliste vouée à un échec certain. C'est en Albanie même que le prince Guillaume .doit trouver les forces résolues à consolider son trône. S'il ne les y trouve pas,' la partie est irrémédiablement perdue pour lui, et les puissances ne peuvent l'aider utilement. Le prince de ,Wi«d, dans tout ceci, est la première victime des intrigues de la diplomatie et il eut le grand tort de ne pas se rendre compte que les puissances lui offraient une couronne dont elles ne pouvaient disposer sans que le peuple albanais eût été consulté. L'exposé que Djavid bev a fait à la Chambre ottomane dépasse de loin te cadre ordinaire d'un exposé financier, car il met en pleine lumière les accords qui ont été conclus ces mois derniers entre la Turquie et différentes puissances, accords qui ont une importance capitale au point de vue de la mise en valeur de l'Empire, tel qu'il subsiste après la guerre, et des influences économiques qui s'y exerceront. Djavid bey a eu des paroles de gratitude pour le gouvernement français, qui a accordé, à la Turquie son concours financier, et il a défini avec précision les concessions de chemins de fer obtenues par la France. Aucune question intéressant la France et la Turquie n'a été laissée en suspens. En revanahe, la France a pris 1 engagement d'admettre à la cote de la Bourse de Paris les futurs emprunts ottomans destinés aux travaux publics, à 1 augmentation du matériel de l'armée et.de la marine, pour lesquels on prévoit au-total deux milliards 231 millions il répàrfr sur dix années. En ce qui concerne les négociations anglo-turques que llakki pacha poursuit actuellement à Londres, on espère les voir aboutir bientôt; mais l'Angleterre n'a pas encore consenti, comme 1 a fait la France, à la conclusion d'un traité de commerce sur la base du droit international. L'Angleterre obtient en lait la prolongation de la concession du chemin de. fer Smyrne-A'idin jusqu'en 1999$ l'Euphrate sera rendu navigable jusqu'à Meskène, d'où une voie "ferrée rejoindra Alexandre!te; enfin; on construira le canal de Mésopotamie. Quant au chemin de fer de Bagdad, ba*e des négociations turco-allemandcs, les choses se présentent au msieux : aucune puissance ne s'oppose i^us à ce .qu'on affecte à ce chemin de fer le produit de la majoration des droits de douane et d'une majoration de 4 p. c. sur les autres revenus; l'accord anglo-allemand assure la conslructio.i de la ligne jusqu'à Bassorah; mais il reste à régler les détails de l'accord - intervenir entre •Berlin et Gonstantinople et qu'on négocie depuis six mois : la Porle consent à la conversion de l'intérêt des obligations du Bagdad 4 p. c. en 5 p. c., mais elle demande ia réduction du prix de construction, d'abord tixé à 270,000 fr. par kilomètre, et qui a été ramené à 225,000 francs. Reste l'accord à conclure avec la Russie. Moyennant certaines compensations, la Kussie a renoncé en parte au droit de préemption exclusii qu'elle avait obtenu en 1900 pour la construction de chemins de fer dans le bassin de ia mer Noire, ce qui a permis d'accorder dans ce bassin certaine! concessions de voies ferrées à la France; mais Djavid bey, tout en reconnaissant que le gouvernement de Saint-Pétersbourg l'ait preuve de beaucoup de bonne volonté, s'est montré fort discret quant aux autres points touchés par les négociations turco-russes, celles-ci ne pouvant arriver une conclusion ferme qu'après la signature de l'accord turc'o-allemand.On doit reconnaître que le gouvernement jeune-turc a fait des efforts-remarquables pour remonter le mauvais courant et qu'il s'est appliqué avec une rare ii-telligence des intérêts internationaux si divers à tirer de la situation faite à la Turquie après la guerre tout le parti qui pouvait en être tiré. 11 est certain que par cette forte liaison des intérêts internationaux on garantit davantage le maintien de l'intégrité de l'Empire ottoman, et on assure à la Turquie une plus large liberté de ses mouvements. Reste à' savoir dans quelle mesuits le peuple turc saura mettre à profit ces circonstances favorables. L'heure est venue pour lui de l'aire la preuve dernière de ses capacités productives, de sa capacité à travailler à son propre développement. S'il n'y réussit'point, aucune combinaison politique, aucun accord diplomatique, si ingénieux soit-il, ne pourra empêcher sa chute irrémédiab! \ Il n'y a aucune confirmation des bruits sinistres qui ont couru hier au sujet du prétendu assassinat du général lluerta, le président du Mexique. Depuis des semaines on sait que la situation du président Huerta est extrêmement précaire et que, aux prises avec les Américains et avec les constitution nalistes, il est menacé, d'autre, part, d'un soulèvement à Mex.-co même. Pourtant, ce n'est pas à l'heure où les affaires intérieures et extérieures du Mexique ont quelque chance de s'arranger et où l'effacement du président Huerta est certain que l'éventualité d'un tel crime politique doive être redoutée. Les élections régulières pour la présidence ont commencé hter au Mexique, et certaines dépêches parvenues à Washington font prévoir que M. Pedro Las-curain, ancien ministre des affaires étrangères du président Madêiro, a les ; plus grandes chances de l'emporter. Les constitutionnalistes accepteraient-ils ce nouveau chef de l'Etat ? Quoi qu'il en soit, la retraite du président Huerta facilitera certainement la solution de toutes les difficultés intérieures — quel que soit son successeur. L. A Question Albanaise Mise en demeure de: pr-nce -u Wied Durazzo, lundi juillet. Une délégation est arrivée d'Argyrocastn pou: demander au irinc*. de prendre de: mesures. Dt.ns le cas où ses cemandes ni seraient pas accueillies, cette viiie s'unirai aux Epirotes. Quelques Mirdites ont rappo te que qua tre gendarmes, qui se trouvais-' de gard< aux retranchements - vancés, si le pont d< la lagune, ont tenu dos concilw Iules avei les insurgés. Le impr Kroon est chargi de faire une enquête. Trois parlementaire: envoyés par la légation française sont allés demander des renseignements au sujet d< l'attaque qui s'est produite • Izti contrt la demeure d'un citoyen français (a| Volontaires pour le prince de Wied Durazzo, lundi, C juiliîet. Là « Berliner Tageblatt » annonce que ls fondation d'un comité de recrutement poui le prince d'Albanie se heurte à des difficul tés auprès des puissances étrangères, don' plusieurs seraient décidées à protester et à empêcher l'enrôlement de leurs nationaux. (a Prise de Stavora par les insurgés Durazzo, lundi, G juillet. Stavora a été prise , ar les ir uigés aprè: un violent combat ;ou*enu ia- les forces gouvernementales qui venaient dr Koritza. ( ■-) ' $1 oiive0es de l'Étranger ALLEMAGNE Lss déserteurs allemands De Berlin au ci Matin « — Le conseil d guerre de la 14e division, à Dusseldorf ; le semestre écoulé, J'ést-à-dire jusqu'à fi juin, tenu exactement vingt-huit audience lu cours desquelles il n'a pas jugé moir fle trente-deux cas da désertion. Le total des peines prononces s'est é'ev d'après le «Vorwœert-s», à 1™ ans 4 mois e 10 jours de prison, ! semaines d'arrêts d< rigueur, 3 semaines d arrêts simples et uni semaine de réclusion. Le 2 juillet, le conseil de guerre de Dus seldorf a battu un record en iugeant, dans une seule audience, sept cas ;.e désertion, (a; ANGLETERRE Grève à l'arsenal de Woclwich Woolwicli, dimanche, 5 juillet. Au cours d'une réunion tenue dans la soirée, on a annoncé que tous les syndicats onl ordonné â leurs membres de se mettre en grève demain. En conséquence, il y aura chômage complet à l'arsenal. Les meneurs ont déclaré que pas un ouvrier ne reprendra le travail tant que l'employé dont le renvoi pour insubordination a occasionné la grève ne sera pas réintégré. (a) LonJres, lundi, t! juillet. L'arsenal de Wooivvich est joinplèetmenl fermé. Toutes 1res entrées sont gardées pai des piquets re grévistes. (a) AUTRiCHE-HONGRiE A l'Union populaire catholique Vienne, -dimanche, juillet. L'Union populaire catholique a fenu aujourd'hui une réunion à l'occasion de la inort de l'archiduc François-Ferdinand et de sa femme. L'assistance, très nombreuse, comprenait beaucoup de membres de la noblesse, des associations cVéludiàntsi ainsi que des religieux. Le comte Tumitman-tiorl'f a prononcé une allocution émouvante dans laquelle il a parlé de' l'Empereur, dont les catholiques autrichiens partagent la tristesse. Les assistants, avant de se séparer, ont chanté l'hymne national et ont décidé d'envoyer des dépèches de condoléances à l'Empereur et a l'héritier du trône. Après la réunion, quatre à c-inq cents personnes environ, portant des drapeaux cravatés de deuil et chantant des hymnes patriotiques, se sont tendues devant le monument du grand maître de l'Ordre teuto-nique. Des discours patriotiques ont été prononcés, accueillis par des hurrahs enthousiastes. L'hymne national a alors été entonné et de bruyants vivats ont été poussés en l'honneur de la dynastie et de la patrie. La foule s'est ensuite dispersée dans le calme. (a) A propos des manifestations antiserbes Vienne, ;und>. /uiae:. En raison de la ent-ave ^il par une partie de la presse arang&re pour exploiter contre le gouvernement austro-hongrois ies regrettables manifestations anti-serbes, la « Sonn Uind Montags Zeilun; » expose l'ie quelque regretta.)les et inexcusables rut soient ces tdcheux excès, on nr doit pas oublier que ces mou/ements i;ontanés des masses populaires agissent co nrne une explosion et, provoqués par des crimes odieux d'individus isolés, *e produ sent presque toujours a la suite de crimes ne ce genre. Ce journal rappelle à ^e propos les violences dont les Italiens urent l'oàvst. en France, au moment où 'un de leurs compatriotes assassina le président Carr.ot. (a) Turkhan pacha à Vienne Vienne, lundi, C juillet. Turkhan paclia, président du conseil des ministres d'Albanie, a reçu. samedi la visite de ^ambassadeur d'Italie,. avec lequel 11 a conféré une heure. Puis il s'est rendu à l'ambassade de Roumanie et ù l'ambassade de Turquie. Ensuite il a conféré pem dant une heure avec le comte Berchtold et une heure aussi avec .M. Maccio. chef de section. Dimanche, Turkhan pacha a eu plusieurs entretiens avec le ministre de Roumanie et il a reçu la visite du consul général Rappaport, qui dirige les affaires ballcàniques à l'office des affaires étrangères. Aujourd'hui, à midi, Turkhan pacha a été invité à déjeuner chez le comte Berchtold. (b) BULGARIE L'incident bulgaro-roumain Sofia, dimanche, 5 juillet. Le ministre de la guerre a désigné le général Papadopoff et les colonels Neresoff et Kisseloff pour faire partie de la commission d'enquête roumano-bulgare chargée d'établir les responsabilités dans l'incident de frontière qui s'est produit le 1er juillet près de Kemonbar. Les commissaires bulgares sont déjà à Routchouk. (a) Sofia, lundi, G- juillet. . Les délégués roumains doivent rencontrer aujourd'hui à Routschouk les délégués bulgares. De là la commission entière se rendra par Silistrie à la frontière roumano-bulgare pbur commencer l'enquête sur l'incident du f" juillet. (b) Les relations gréco-bulgares Sofia, lundi, G juilîet. I^es ministres de Bulgarie et de Grèce seront reçus simultanément samedi prochain à Athènes et à Sofia pour la remise , de leur lettres de créance. (b) L'emprunt Cologne, lundi, C juillet. On mande de Sofia à la « Gazette de Cologne n : Dans le traité d'emprunt entre la Société d'escompte et le gouvernement bulgare, ii est prévu une somme de 500 millions, dont 120 millions seront immédiatement émis comme avance contre des bons du Trésor q: i courront jusqu'au J™ aoUt 1915. Dans le traité d'emprunt, doux options sont prévues : la première, celle de 250 millions, courra jusqu'au 1" août 1915; l'option pour la seconde moitié devra être effectuée en moins de deux uns après la première option. l.e taux d'intérêt'de l'emprunt est de 5 p. c., l'amortissement de cinquante ans et le cours d'émission do 84. 11 est prévu que si celui-ci dépasse SS, la Bulgarie aura la moitié de l'excédent. Note. — On apprend que le contrat n'est pas encore signé. jb) ETATS-UN! S La famille Rockeîeiler menacée par les anarchiste De New-York au « Times » : On a trouvé sous les ruines de la maisoi détruite hier trois hommes et une femme tous anarchistes militants. La police erpit que seule, l'explosion pré maturée de. la bombe, cause de l'accident a empêché un attentat de la bande terrj ris te appelée « les Rouges » probablemen contre la propriété de M. Rockefeller, si tuée près de Taraitown. Des trois hommes tués par l'explosioi Caron Hanson Berger était le plus connu C'est lui qui dirigea les manifestations de: sans-travail l'hiver dernier et mena un campagne contre M. Rockefeller junior, : propos des émeutes dans les mines du Co lorado. Il n'y a pas Irait jours que Caron proférai encore des menaces - contre la famille Ro ckefeller et prédisait que la dynamite joue rait son rôle dans la lui te que les travail leurs indépendants du monde entier enga geaient contre elle. Six autres personnes ont été grièvemen blessées dans l'explosion, mais elles étaien complètement étrangères à la bande anar ctiisle. ITALSE A LA CHAMBRE La Chambre s'est ajournée ît sine die n — On mande, de Rome : Dans les élection municipales,. qui ont eu lieu hier, les con stitutionneis. , ont triomphé à Logano Côme, Lodi et Potonza. Les socialistes ont remporta k victoiri à Vérone, et les démocrates i Torano. (a MEXIQUE Elections présidentielles ei législative: -\L-xico, dimanche, 5 juillet. Les élections pour la présidence et la vice présidence, ainsi que pour le Sénat et I Chambre des députés ont eu lieu aujour d'ISjUi Dans la partie- du -Mexique qui s trouve sous l'autorité du général Huerta les électeui-s, en général, se sont montré tout à fait indifférents et il y a ni absten tlon presque complète des votants dans h rapilale. Le général lluerta est le candida favori pour la présidence et le général Blan quet, pour la vicë-présidenee. (a !.. général Huerta aurait obtenu la près totalit;: .des voix Les,, résultai; fan prévoir la rééU-cUoii de tous' les député et sénateurs actuels. Cette année, le nombr des votants est moindre dans la capital' et dans les villes avoisinantea. (a La situation De Washington au « nuies » : Un certain nombre ue dépêches officiel ies parvenues ici depuis quelques jours ar sent que ia situation est très mauvais uans ia capitale. Lu lumière électrique et les services hy drauiiques de ia ville seraient menacés pai des brigands, et on assure qu'un esprit d. 'rnutrnme se 'manrfeg'fe de nouveau pana ies troupes du général Huerta. t L'éieciUon présidentielle a lieu aujourd'hui. On sait que beaucoup de ses conseil lers ont demandé au général Huerta d. saisir celle occasion pour se retirer avei honneur et se désister en faveur d'une personne capable de foi-mer un gouverneménl provisoire acceptable pour toutes ies puis; ôilflCôS. D'autre part, .a nouvelle de l'arrestation d'im sujet britannique nommé George Sain clair Douglas par les constitutionnalistes i Zacatecas, sous l'inculpation d'avoir prett assistance aux fédéraux, cause beaucouj d'èrnowon. Les gouvernements britannique et américain font tout leur possible pour iéglei cette question, et l'on espère que les cous-titutionnaJistés ne voudront pas s'embarquer dans une nouvelle affaire Benton. Le général Villa confisquerait les propriétés de Benton De Washington au « Times « : Au sujet de l'affaire Saint-Clair Douglas, les agents consulaires américain et britan nique ont reçu l'ordre de voir le général Villa et d'obtenir de lui qà'eu tout cas un fonctionnaire britannique soit autorisé à assister aux débats du conseil de guerre. En dépit des assurances données, on assure que le général Villa est sur le point de confisquer les propriétés de l'Anglais Benton, exécuté il jr a quelques mois sur son wdre. L'ambassade britannique et le ministère ies affaires étrangères ont fait d'énergi-juas représentations à ce sujet. (a) SERBIE Le dossier de Cabrinovitch Paris, lundi, G juillet. Le. correspondant du k Temps » à BeS-?rade lui télégraphie qu'on vient do découvrir à la préfecture de Belgrade un iossier prouvant que Cabrinovitch, qui lança la bombe à Serajcvo, fut protégé par le xmsul d'Autriche-Hongrie jusqu'à son arrivée à Belgrade. Il dut être expulsé de Serbie en raison des soupçons-pesant sur ui d'être un agent autrichien. (c) TURQUIE Pourparlers gréco-turcs Gonstantinople, dimanche, 5 juillet. Le ministre de Grèce s'est rendu, cet iprès-rnidi, à la Porte et a demandé un endettai au gfand-vézir, qui se trouvait alors tu conseil des ministres. On assure de bonne source que le mi-listre de Grèce a t'ait une démarche ver-)ate au sujet de la situation des Grecs ittomans. a) — f.e « Tanine •> confirme qu l'héritier Zouasouff Ezzedine ;t accepté "invitation du vaiser d'assister aux grandes manœuvres lïlemandes (a) Lettre i'Aitriche (D'un correspondant occasionnel.) L'archiduc 'François-Ferdinand. — Ce qi fut réellement l'héritier du trône. - Qu'aurait-il étJé comme souverain s', avait vécu ? — Une revision. VIENNE, 30 juin. Avec votre permission, je voudra soumettre à une légère revision ce qi se dit et se pense, ici et ailleurs, relat vement à la personnalité de l'archidi François-Ferdinand, qu'un fou ou u criminel en état de démence vient d'él miner, conjointement avec sa femmi du nombre des vivants. Je m'empress toutefois d'avertir que ma manière c voir repose moins sur des faits, qui n sont pas.it ma connaissance,que sùrde impressions qui peuvent ne-pas répoi dre exactement à la réalité, mais qt sont néanmoins celles d'un observatei attentif. Tout d'abord, <èt malgré une .intell gence qu'on no saurait révoquer e doute, l'archiduc héritier était bien pli tôt un homme de sentiment qu'un hon me de raison, dans le sens positif de ( mot. De sentiment, il a donné, en effe maintes preuves. La première fut la f: çon dont il épousa ia comtesse Chotel dame d'honneur de l'archiduchesse Isi belle, sa belle-sœur, et qui n'a cessi depuis, d'exercer sur lui une inlluenc prépondérante. On sait qu'à cette ép< que l'archiduc était atteint d'une mal; die que l'on croyait être une affectio de poitrine et qui paraissait inquiék son entourage bien pius que lui-mêmi • qui avait une tendance à se néglige: Or, dans cet entourage immédiat, il avait aussi et surtout 'a jeune con tesse (en Autriche, contrairement à c qui se passe ailleurs, les filles d'un con -te portent le titre de comtesses) it usant d'une liberté admise en ce m lieu, ne cessait de dire à l'archiduc qu' devait se soigner et se soigner sérieus: ment, attendu que c'était à ce prix set îement que sa guérison était pcssibl Et comme il semblait n'en vouloir rie faire, la comtesse Chotek venait ince: samment à. la rescousse avec toutes so: tes d'arguments, présentés avec tant, c itiït!, a ttiK- layon si touchante et ive une si habile persévérance, que l'arch une, ému d'une insislance qui prena des formes si flatteuses pour lui, fin par se rendre aux supplications de 1 jeune l'emme.il lit mieux : il conçut pou: elle un amour profond, qui la lui f épouser malgré les difficultés de toi ordres qu'il eut à vaincre, et qui di mina sa vie !... Vous vous souvenez qu'à l'occasio du mariage de l'archiduc avec la con t-esse Chotek il fut question de divei gence sérieuse entre l'Eînpereur-Roi < l'héritier du trône. Ce qui n'est poir exact. Aussurément, le vieux monarqu fit remarquer à son neveu les diffieu tés auxquelles il s'exposait comme h( ritier du trône en contractant un mt riage morganatique, qui excluait nécei sairement sa descendance de la couror ne. Mais François-Joseph, naturels ment bienveillant et possédant à u haut degré la compréhension des ehc ses du cœur, ne fit, eu omme, aucun opposition de principe à cette unio matrimoniale, qui eut lieu avec so consentement et dans les meilleure conditions possible. L'Empereur en vironna d'ailleurs la comtesse Chotel devenue la femme de l'arehiduc-hér tier et pour laquelle il éprouvait pei sonr.ellement de vives sympathies, de attentions les plus délicates. On prêter dit, il est vrai, que François-Josep' avait exigé de son neveu une déclara tion solennelle de renoncement a trône pour sa descendance éventuelle Rien de- moins, exact. L'archiduc-héri tier accomplit à la veille de son ma riage l'acte de renonciation exigé pa la constitution familiale de là maisoi de Habsbourg-Lorraine, qui veut qu tout membre de cette famille qui s marie morganatiquement, c'ést-à-dir avec une personne ne possédant pa l'égalité de naissance », renonce pou ses enfants à venir aux droits et au: titres de la maison régnante. Rien d< plus, rien de moins... Mais, dira-t-on cotte constitution familiale est une chi noiserie. C'en, est une assurément. Et i est infiniment probable que si l'ai-chi duc- héritier avait vécu, il l'aurait abo lie, une fois monté sur le trône. Mais au moment do son mariage, elle exis tait comme elle existe aujourd'hui, et i ne pouvait guère ne pas s'y soumettre On a affirmé que l'Empereur-Ro avait tenu l'archiduc François-Ferdi nand à l'écart des affaires publique: pendant plus de dix ans et que de et fait cé dernier avait conçu contre sor impérial oncle un vif ressentiment. A mon avis, c'est là un simple racontar Comme tous les souverains, François-Joseph tenait jalousement à s'acquitte] lui-même des devoirs de -sa charge. Il a agi avec- son neveu comme il avait d'abord agi avec son propre fils,. 1 archiduc Rodolphe. L'archiduc François-Ferdinand n'a donc pu considérai cette conduite comme désobligeante pour sa personne. Au demeurant-, au fur et à mesure que l'Emperetir-Roi vieillissait, 1 associait de façon pius suivie l'héritier dit trône à l'œuvre gouvernementale. Et depuis des.années déjà, l'archiduc François-Ferdinand représentait le monarque partout où celui-ci était empêché de paraître lui-même. On a prétendu que l'archiduc héritier était un clérical fougueux. C'était et c'est toujours une supposition.A mon avis, François-Ferdinand n'était pas plus clérical que les nombreux mem bres de la dynastie. Les Habsbourg soni catholiques. L'église catholique en Autriche-Hongrie est un organe de conservation monarchique et un instrin ment du règne, tout comme l'Eglise nationale (protestante) eh Prusse- Depuis Joseph II, il ne s'est pas trouvé, e dans .ce pays, un souverain ou un prin-- ce héritier qu'on n'ait p'us ou moins 1, traité de clérical, jusques et y compris, l'enipereur-roi François-Joseph, qui,, pourtant, a été un prince civilisateur par excellence. s Innombrables, d'ailleurs, sont- les hé-ii résies répandues par une certaine près, i- se concernant l'archiduc François-Fer-" c dinand. N'a-t-on pas écrit des milliers i de l'ois qu'il était l'ennemi juré de la i- Hongrie.Rien de plus absurde que cette s, affirmation. Ennemi de la Hongrie ! e Eh ! quoi, l'héritier du trône, c'est-à«, s dire le souverain de demain, aurait été. e l'ennemi de l'ufl des deux Etats sur les-1 s quels il était appelé à régner. P.eut-on! concevoir pareille extravagance ? Je : ,i crois volontiers que François-Joseph rie r sympathisait que faiblement ave.o ia parti de l'indépendance dont'e chauvi-.- n'isme inquiète tous ceux quf sont d'art vis qu'en Hongrie, tout comme en Au-. triche, d'ailleurs, les nationalités doi-i- vent-, enfin, vivre en paix les unes avec 0 les autres. Et peut-être n'a-t-il éprouvé :., qu'unè satisfaction mitigée à voir cei .- parti arriver aux affaires, en 1900, avec: :, la coalition. Mais, après tout, on peut -- beaucoup aimer un pays eans raffoler; :, précisément do tous lés partis politi-e ques qui s'y disputent le pouvoir avec i- plus ou moins d'acharnement. i- L'archiduc François-Ferdinand son-a geail-il à une reconstruction de la mo-; r narchie austro-hongroise sous la forme -, fédérative ? S'il y a vraiment songé, ce qu'aucun ne saurait affirmer de science y certaine, il emporte dans la tombe tin •- secret qu'il semble bien n'avoir fait e connaître à personne. Cependant, il est t- permis de supposer qu'il se préoccu- 1 ]iait vivement du problème des nationa-i- lités, qui est, certainement le plus ardu, il le plus actuel et le -plus grave de tous les problèmes à résoudre dans ce pays. l* -Mais cela prouve -seulement qu'il avait la compréhension exacte des nécessités u politiques, f t l'on peut croire qu'il, chei-(.-liait sans: trêve la solution de ce problème, que® l'on sait des plus urgentes. e Ce qui prouve aussi qu'il était animé dts meilleures intentions. J'ai souven. l- entendu affirmer qu'il aimait particuliè-J rement les Slaves ayant épousé une 1 Tchèque. Aimait-il tout' particulière* a ment les sens de cette nationalité? il ne l'a janifis dit à personne, que je sa-\ che. Mais les Slaves, formant la majo-s rite de la population de la monarchie,, il eût été bien étrange que ie futur mor narque austro-hongrois ne les détestât I Aimer les Slaves, d'ailleurs, cela empê-cliait-il l'archiduc-héritier d'aimer de 7 même les Allemands, les. Hongrois, les f Roumains et les autres peuples de la monarchie, ainsi qu'il en avait le de-e voir ? Plus d'une fois on a présenté l'archiduc François-Ferdinand comme étant ■" l'ami infime de l'empereur Guillaume.: C'est possible. En ces dernières années, il acceptait fréquemment les invitations ^ de l'Empereur, tant à la chasse qu'aux fêtes de la Cour, et, à son tour, il invi-J tait aussi le souverain allemand. Mais j entre souverains et princes-héritiers de j pays alliés, qu'est-ce que cela signifie? s L'empereur Guillaume ne passait-il pas . aussi, en son temps, pour le grand ami de l'archiduc Rodolphe ? Et pourtant... ' On oublie que les Hohenzolfern et lés _ Habsbourg sont alliés, politiquement — . et que cette situation leur impose dés . rapports personnels suivis, et des arni-j liés de cet ordre ji'ont tout de même . que de très vagues rapports avec l'ami-j tié véritable ! L'archiduc-héritier avait ceci de commun avec l'empereur Guillaume qu'il s'occupait beaucoup de l'année, dont il était l'inspecteur g'énéarl depuis des années déjà. L'archiduc était un vrai général. Et la fonction d'inspecteur général, dont il était investi, n'était,-pourtant, rien moins qu'une sinécure. François-Ferdinand voyait dans l'armée austro-hongroise la véritable force de la double monarchie. Et, certes, poUr qui observe attentivement les ferments de discordes européennes chaque jour plus nombreux, il n'apparaît point qu'il eût tort. . On a, attribué à l'héritier du trône austro-hongrois, dans l'annexion de la Bosnie-Herzégovine, i;n rôle prépondérant que, d'après moi, il n'a point joué. Je ne veux pas dire qu'il n'ait pas vu avec plaisir ces deux provinces que, conformément à une clause .du traité de Berlin, l'Autriche-Hongrie administrait depuis trente ans, devenir, enfin, austro-hongroises de « droit » (1-e droit dont il s'agit ici est une notion conventionnelle qui n'a aucun rapport avec le droit, tel que l'entendent la plupart des hommes) après avoir été si longtemps austro-hongroises de fait. Mais l'annexion, c'est-à-dire, une opération gouvernementale théorique, c'est-à-dire inutile, el, par conséquent, nuisible à la monarchie a été résolue- dans un conseil de la Couronne, sous la présidence du monarque, auquel prirent part, notamment, oulre les ministres communs, le ministre des affaires étrangères en tête, les ministres autrichiens et hongrois, ait grand complet. Au conseil de la Couronne assistait aussi l'archiduc François-Ferdinand. Il ne pouvait d'ailleurs en être autrement. Mais l'héritier du trône n'est point, responsable de la conduite des affaires de. l'État. El, d'ailleurs, ce ne lui point de. François-Ferdinand que partit l'initiative de l'annexion. Je \iens de dire que cette bravants mesure nolitinne np ç'irrinn-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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