L'indépendance belge

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s.n. 1915, 03 March. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wm13n21s8d/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t nvnm t- ,.rD„nI,nT ~z mjdc 101 r ckegistered as a „ „ TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 3 MARS 1915 newspapebj Conservation par le Progrès. SOM MA IR E. LA SITUATION : Reprise du bombardement des Dardanel-les—Echec de l'offensive russe—Le blocus anglo-îran-çais—L'attitude des neutres. La tache indélébile.—Emile Royer. Le droit et cette guerre.— Camille Roussel. Le Droit et la politique.—Maurice Kuf-ferath. Lettre de Russie.—J. W. B. Nouvelles d'Anvers.—Flor. Burton. Let tre du Havre.—P. N. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Echos. Pour les prisonniers de guerre internés à l'étranger. .Grand concert international des Alliés. Théâtres. Nécrologie. Etc. LA SITUATION. — —^ MÉKctEDi, midi. On apprendra avec plaisir que les flottes alliées ont recommencé leurs opérations contre les Dardanelles, interrompues par suite du temps défavorable. L'heure fatale sonnera bientôt pour l'empire ottoman, qui tremble sur ses bases à chaque coup de canon tiré dans les détroits. Le prince Sabad-ed-Din, dans un télégramme au Sultan, adjure celui-ci de faire la paix pendant qu'il en est temps encore. Les banques allemandes et autrichiennes évacuent déjà. Constant inople et les Puissances intéressées à il'ouverture de la succession de l'empire ottoman se préparent à s'assurer leur participation à la curée. Qjant aux opérations en Galicic et en Pologne, un long communiqué russe en donne un excellent résumé duquel il résulte nettement que la suprême offensive des troupes austro-allemandes sur ie front oriental s'est brisée dénnitiye.ient sur la Narew et le Niémen I En réalité, les Allemands se battent qti ce moment pour assurer la sécurité-de leurs lignes de retraite. En Bukovine, les Autrichiens ont subi des pertes considérables. Le communiqué de Pétrograd parle de " montagnes de cadavres " ennemis. Sur le front français il n'y a rien de particulier à signaler, sauf que les Français, malgré les contre-attaques désespérées de l'ennemi, continuent de gagner du terrain dans la région de Per-thes-Beauséjour, avançant insensiblement vers la ligne stratégique qui est aux mains des Allemands. Aux Etats-Unis, une certaine nervosité commence à se manifester à la suite des mesures de défense édictées par les .dliés contre les pirates teutons. Au Sénat, M. Nevlands, démocrate, a déposé une motion tendant à demander aux neutres de se grouper et d'user J/j leur-influence pour mettre fin à 'a guerre. L'auteur de la motion préconise la création d'un comité exécutif internation-il qui aurais à juger les différends entre les nations. A la Chambre, le représentant de Massachusetts, M. Deitrich démocrate) a présenté une résolution demandant au président de république d'accorder soixante jours à la Grande-Bretagne " pour modifier sa politique injurieuse à l'égard des Etats-Unis." Le républicain Calder propose la création d'une commission qui soumettrait aux belligérants un projet tendant à laisser ouvertes au commerce neutre certaines routes qui seraient gardées par des navires-patrouilleurs. Le question de l'embargo sur les fournitures de matériel de guerre est également remise à l'ordre du jour, et le Congrès étant sur le point de s'ajourner, il a été proposé de-donner pleins pouvoirs au président de la république pour mettre en pratique par simple décret cette mesure si les Chambres sont en vacances» On voit par là que les agents de l'Alle- magœ < oritmueut If.urc.. irvl ri^juTc et trouvent des appuis dans tous les partis politiques. Il ne faudrait cependant pas en conclure que les pro-germains soient sur le point de triompher. Ils n'ont avec eux ni le gouvernement, ni la grande masse de public qui réalise l'importance du danger des propagandistes germaniques. A preuve la création de la ligue nationaliste américaine que le gouvernement appuyé officieusement et qui est la première riposte à la création dç la ligue pro-germanique. Un autre fait symjWknatique c'est le bruit persistant du prochain rappel du comte Bernstorff qui serait remplacé par le baron Treutler, un ami personnel du Kaiser. On estime généralement qu'à la suite de l'affaire des faux passeports, la situation du ministre d'Allemagne est grièvement compromise, et que son rappel n'est plus qu'une question de jours. LA TACHE INDELEBILE. Lai>ï Macbeth: Va-t'en, maudite tache !. .va-t 'on te dis-je! Il y a, toujours là une odeur de sans. Tous les parfums de l'Arabie ne parviendraient pas à désinfecter l'étroit espace de cette main. —SHAKESPEARE. A côté des crimes allemands qu'établissent les douze rapports de la Commission belge d'Enquête sur la violation du droit des gens, des lois et des courûmes de la guerre, il y a le CRIME ALLEMAND, celui duquel sont dérivés les autres, celui qui pèsera sur l'histoire de l'Allemagne et sur ses destinées irré-missiblement, celui que rien n'effacera jamais de la mémoire des peuples. Déchirant des traités auxquels la Prusse avait solennellement adhéré, détruisant l'équilibre européen, rompant la paix du monde, rendant inévitables d'horribleshécatombes, ambitieuse d'établir à tout prix sa domination sur l'Univers, reniant les assurances d'amitié que ses hommes d'Etat et ses diplomates avaient jusqu'au dernier moment données à sa faible et loyale voisine, insoucieuse et comme inconsciente de sa répugnante duplicité, l'Allemagne a viole la neutralité de la Belgique. Et contre ce fait indéniable, simple, net et odieux, \iennent se briser les efforts de mensonge grossier, comme aussi les artifices .de dialectique, auxquels ont recours le Kaiser, ses intellectuels, et ses autres défenseurs nationaux et parfois étrangers, pour en effacer la honte. L'on peut ergoter sur les origines de ta guerre. Malgré la longue prémédita tion de l'Allemagne que prouvent non seulement les documents diplomatiques, niais encore l'état de sa préparation économique et militaire au début des hostilités, on peut attribuer la catastrophe à des causes générales : le capitalisme, le colonialisme impérialiste, le tzarisme, etc. Il y a là d'ailleurs une part de vérité. Mais il est impossible à des hommes sensés de ne pas condamner l'Allemagne, quand on leur rappelle qu'elle a violé la neutralité de la Belgique. C'est ce qui s'est produit encore à la conférence socialiste de Londres. Les teaders de 1' " Independent Labour Party " se montrent, à mon sens, très injustes à l'égard de la politique suivie dans les affaires étrangères par le gouvernement de la Grande-Bretagne. Leurs critiques permettaient aux socialistes du Kaiser tous les espoirs. Ils apparaissaient presque comme des germanophiles. Dans tous les cas leur sympathie restait acquise à la " Social-Démocratie." Mais avec tous les autres membres de la conférence ils ont dû reconnaître que "l'invasion de la Belgique et de la France par les armées allemandes menace l'existence des nationalités et porte atteinte à la foi des traités," et que "dans ces conditions la victoire de l'impérialisme germanique serait la défaite et l'écrasement de la démocratie et de la liberté en Europe." De plus en plus, les pays neutres, de leur côté, comprennent que le crime dont la Belgique pâtit, les atteint tous, de la même façon qu'un vol de grand chemin accompagné de meurtre, en troublant l'ordre public, lèse tous les citoyens dont la sécurité se trouve diminuée. La société que forment ceux-ci, ne pourrait, à peine de sombrer dans l'anarchie, s'abstenir de châtier le criminel. Il n'en va pas différemment de la société des nations. Si d'Allemagne triomphait, le Droit dei^gems ne serait plus. Mais l'heure du châtiment approche pour elle. Et déjà nous la voyons apporter au tribunal de l'Humanité, les excuses ridicules d'une coupable qui n'a rien de bon à dire pour sa défense. Il est passé, le temps où, dans l'ivresse du crime, le chancelier de l'empire en faisait cyniquement l'aveu, quand il disait au Reichstag que l'Allemagne agissait en opposition avec le Droit des Gens et commettait à l'égard de la Belgique une injustice. Maintenant les journaux d'Outre-Rhin — ainsi que les lecteurs de " l'Indépendance Belge " le savent — mènent un tapage " colossal " autour d'un brouillon de lettre qu'ils on découvert au ministère de la Guerre à Bruxelles, et d'un autre papier qu'ils ont trouvé au Ministère des Affaires Etrangères. Ces documents ont trait à des conversations qu'ont eues jadis deux officiers belges avec l'attaché militaire de Grande-Bretagne, relativement aux mesures qu'auraient à prendre les deux nations en cas de violation de la neutralité belge par l'Allemagne. N'est-il pas admirable qu'après l'accomplissement de l'éventualité prévue, l'Allemagne se plaigne qu'on lui ait fait l'injure de la prévoir?! Emile Brunei ancien bâtonnier du barreau de urirseiies, dépure de cnarierôr, sous le titre " Calomnies allemandes, les Conventions anglo-belges" (1) a écrit une brochure oîi il fait justice de la misérable querelle que l'Allemagne a cherchée, après coup, à notre infortuné pays. (1) Brochure publiée par le Comité Belge de Paris, en vente aux Messageries Hachette, 111, rue Réaumur. Prix, 50 centimes. La fragilité de l'accusation portée contre la Belgique montre qu'aucun reproche sérieux ne saurait être fait à celle-ci. Pourtant il faut craindre toujours qu'une calomnie ne prenne l'essor, quelque grotesque et pesant que soit son envol.Fort utilement donc, Emile Brunet, dans sa brochure, déchiquette avec une magistrale ironie, le peu ragoûtant canard teuton. Pour le faire passer, on l'avait assaisonné de quelques bons faux à la mode germanique : faux par omission et faux par altération ! Le chancelier lui-même, en présentant ce plat indigeste à m journaliste américain qui censément l'interviewait, a eu soin de ne pas lui dire que dans les entretiens de Bruxelles, l'intervention de l'Angleterre n'était envisagée que dans l'éventualité de la violation du territoire belge par l'Allemagne ! Il s'est ainsi exprimé : Les documente sur l'accord militaire anglo-belge que nous avons trouvés entre temps, indiquent suffisamment comment l'Angleterre envisageait cette neutralité. Comme voue le savez, nous avons découvert dans les archives du Ministère des Affaires Etrangères belge des documents indiquant qu'en 1911 l'Angleterre était résolue à jeter des troupes en Belgique sans 1 assentiment du gouvernement belge, si la (juerre avait éclaté. . , - i - En d'autres termes, elle se préparait a taire exactement ce que, dans aon accès d'indignation vertueuse, elle reproche maintenant à 1 Allemagne.Ainsi M. de Bethmann-Hollweg, comme l'écrit Brunet, s'associe a l'exploitation frauduleuse qu'on a faite des documents trouvés à Bruxelles. Fi ! Mais c'est contre son propre crime que cet homme se débat. Pour ses tentatives de désinfection, des mensbnges et des Vaux lui clemrent lieu ae •' îyarfu-u.,-> d'Arabie." En vain ! Ni de ses mains, ni de celles de l'empereur, son maître, ni de celles des sujets dé l'empire, quels qu'ils soient, la tache de sang, l'ignoble tache de sang, ne disparaîtra jamais. EMILE ROYER Député de Tournai-Ath. LES REPRESAILLES... Mercredi.—La réponse de M. As-quith aux prétentions des pirates est l'objet, aujourd'hui, des conversations de la presse mondiale. Ce que le télégraphe fonctionne ! Philosophiquement, on est en droit de s'écrier : — Voilà où mène le crime produit par la Force!... En effet, les Alliés sont entrés, par la faute des Allemands, dans le fameux, cercle vicieux, ce cercle vicieux dont les \ices ont trouvé leur source dans les actes barbares allemands. Qu'on se rappelle, tandis que les Etats-Unis annoncent, dans les journaux de ce matin, de nouvelles protestations, qu'on se rappelle, dis-je, l'affirmation de la part des Allemands, que les Belges seraient en droit de toucher, seuls, aux produits alimentaires que les Etats-Unis enverraient à notre pays envahi... Les esprits sérieux purent prévoir que c'était là dissimulation nouvelle de la part des Prussiens. On connaît ceux-ci, n'est-ce pas? depuis qu'ils sont à l'œuvre?—du moins les Belges les connaissent, si les citoyens des Etats-Unis paraissent encore les ignorer!... Et, en effet, ce qui devait arriver arriva : les vivres destinés aux Belges servirent aux soldats prussiens... Puis i! y eut le blocus, et les représailles... Rien ne peut empêcher le développement d'un tel cercle vicieux, rien que le respect de la Raison et du Droit par les Allemands qui, les premiers, l'ont violé... Mais tout cela, s'écrie un confrère, n'empêche pas les succès des Alliés de se produire de plus en plus. Aujourd'hui, mercredi, encore, lisez les dépêches du la nuit... Eh oui ! Et cela prouve combien l'esprit public s'émeut facilement pour d°-"riens" (hélas!) dont les guerres modernes sont faites. Avant-hier, on disa • les Russes écrasés: aujourd'hui ils sont victorieux... — Bon, dirait l'ironiste, soyons souriants: c'est l'ours russe qui assiège la cage dans laquelle les Germains se débattent. Généralement, pourtant, c'est l'ours qui est dans la cage ! Oui, la cage allemande, entre les grilles de laquelle le parti militaire se débat actuellement, deviendra bientôt une cage bien peu solide : la bête enfermée se porte mal. Déjà, des journaux anglais qualifient les combats actuels de "le Siège de l'Allemagne."... Ce n'est pas mal, et cela fait prévoir l'avenir. La confiance des Alliés dans le succès final est solide, mais surtout parmi nos amis les Anglais; voyez-les vivre, voyez même les petites querelles sociales qui se produisent entre eux, voyez, par exemple, les grèves ouvrières qui sont signalées dans ce pays. — Eh, oui ! s'écrie un esprit inquiet, c'est déplorable. Mais non, mais non... Cela prouve la quiétude : les ouvriers annoncent le sabotage, si on ne leur donne pas satisfaction ! En temps de guerre ! Business as usual, quoi ! LE DROIT ET CETTE GUERRE. (Deuxieme article) (1). ...Àfsieds-toi pr^s de moi, Toi, le plus grand de tous, je me confie à toi, Prends soin du vieil aveugle '— O sage magnanime, Comment, et d'où viens-tu? car l'onde maritime Mugit de toutes parts sur nos bords orageux.' André Chénier L'humanité et le Droit ! L'évolution de l'humanité durant les siècles, n'a pu encore enlever des yeux de la justice le bandeau symbolique qui l'empêche de voir de quoi est fait le Droit, le vrai, celui qui est capable de donner aux hommes un peu de bonheur. Et au-jourd hui, alors que l'orage gronde, alors que des autocrates joignent l'im-bécilité de l'orgueil à l'ignorance de ce Droit, la guerre nous montre une barbarie dont les vieux âges auraient eu horreur et que le siècle d'Homère n'aurait pas chanté. C'est la brutalité des instruments de mort qui domine cette guerre, et la poésie des combats, qui pouvait être l'excuse des temps révolus, n'existe plus. C'est la barbarie dans une brutalité boueuse, une barbarie qui s'appuie sur la science pour détruire le but de la science ; la beauté morale de vivre. C'est la barbarie dans son déchaînement grossier, faite de violences à l'égard des faibles, et ne sachant s'élever au-dessus du sol que pour répandre plus de sang innocent... Toute l'évolution humaine aboutit à ce chaos scandaleux, que les arts ne pourront pas magnifier, car les mobiles sont trop bas, et les armes sans beauté... Et je ne vois pas Homère chantant la noblesse d'une mitrailleuse ou d'un canon de 75 !... Il a fallu arriver au siècle mil neuf cent et quinze pour voir de telles choses, pour voir que, par la volonté de quelques sabreurs, entourés d'espions à leur solde, vivant dans l'atmosphère nauséabonde du mensonge, respirant les odeurs des pires sentines morales, ne connaissant du Droit que les aspects que lui donne la force brutale—il a fallu arriver à ce siècle pour voir, dis-je, que tout ce qui est élevé et grand peut être sapé par des mains brutales. Récriminations vaines, dira-t-on, Que les peuples fassent leur mea cidpa, c'est eux qui étaient les maîtres de leurs destinées et ils n'avaient pas à permettre que d'autres maîtres se dressassent devant eux. Oui, il y a du \ rai en cela : les peuples paient leur ignorance du Droit; ils avaient l'obligation morale de se donner celui-ci. Toutes les souffrances actuelles proviennent de cette ignorance, et c'est encore cette même ignorance qui pousse les légions allemandes à la boucherie. Ils croient, ces malheureux, aller à la conquête d'une vie meilleure et ils ne vont qu'à là domestication plus étroite. Tfs sont comme les troupeaux que le boucher appelle loin de la prairie verte et ensoleillée en leur faisant flairer un ap- . pât qui ne nourrira que le maître ; ils vont se mettre sous la pluie de plomb des instruments de mort, confiant dans les mensonges des maîtres qui ont le mépris du Droit approfondi, car ces maîtres prévoient que ce Droit-là ne peut leur donner les satisfactions d'orgueil personnel dont i's remplissent leur vie ; et cette multitude de barbares inconscients tuent, assassinent et violent en (allant à la messe ou au prêche, car les maîtres leur ont dit : " Dieu est avec nous... " Pauvres insensés qui ne pensent pas un instant que Dieu ne peut être qu'avec le Droit et que le Droit est unique dans son essence ! Pauvres fous dont la pensée ne s'élève pas plus haut que les basses marches d'un trône, et qui croient que leur Dieu manie des mitrailleuses pourfaire triompher de soi-disant droits particuliers... Ah ! si les hommes n'étaient pas, généralement, si dépourvus de bons sens et de logique, cette guerre ne devrait-elle pas leur démontrer à jamais le ridicule des religions particulières, des religions de sectes, qu'elles soient d'Occident ôu d'Orient ! La seule religion humaine qui vaille, c'est la religion du Droit : et le Droit est un, comme le soleil est un. C'est à la lumière de celui-ci, et non diafte les sacristies d'un Kaiser, que ce Droit devrait être étudié par les hommes désireux de ne pas être crimî-nels, de ne pas,être les jouets des potentats hystériques... Et s'il est des " savants " (les savants de la " Kul-tur") qui, épris des Idées traditionalistes, sourient en pensant à cela, qu'ils regardent le cours de l'Histoire et ils verront que, toujours les mêmes causes produisirent les mêmes crimes : et ces causes furent toujours la méconnaissance du Droit commun dans ses lignes essentielles à toute l'Humanité : — Mais quel est donc ce Droit merveilleux? diront les médusés de la " KuUur " ou du traditionalisme... En deux mots—et avant d'entrer dans les détails que nécessitent un tel sujet— le Droit se trouve dans la vie elle-même, dans les faits de la vie, et non dans les théories issues des volontés humaines, lesquelles n'ont forgé de morale (créatrice de Droit faux quand cette morale est fausse) que lorsque celle-ci était conforme à leurs visées sociales particulières; ou à leurs visées dominatrices ! Faut-il rappeler les actes des autocraties civiles, militaires ou religieuses? Non; il n'y a pas un homme de b-ir.ne foi qui puisse nier que la di'T.':—rc di r o ;Ie résulte de la différence d':. ' ? _ pr-- Sfierae ani#e. No. 5a

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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