L'indépendance belge

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s.n. 1917, 14 April. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/st7dr2qb8b/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : , BUREAU A PARIS : [ 5, DANE STR., HIGH HOLBORN, W.C. 1. U* PLACE DE LA BOURSE, TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: { 238-75. *** SAMEDI 14 AVRIL 19*7. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 13 avril. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ï ABONNEMENTS: ti MOIS, 17 SHILLINGS. - CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. I 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION [Vendredi, midi. Le temps défavorable qui continue d [ règnér dans le Nord de la France con trecarre, sans les arrêter cependant, le opérations des Alliés. Sur le front britannique, les troupe du général Sir D. Haig, après avoi [ frustré les contre-attaques allemande [ contre les Hauteurs de Vimy, ont fai [ une nouvelle entaille dans les lignes en nemies, occupant un millier de mètre [ de tranchées entre Souchez et le Bois d : Farbus, faisant quelques prisonniers e I consolidant leurs positions en vue de | opérations futures. Au sud de la Scarpe, c'est-à-dire dan ie secteur de Wancourt, les Tommies on avancé sur les rives du Cojeul, occupan 'une tranchée allemande ainsi que 1 Côte 90 et le village de Heninel. Il y a lieu de faire ressortir que ce progrès ont été obtenus dans les deu: secteurs principaux du front d'Arras Vimy et Monchy-le-Preux, où la ligne d Hindenburg a été fortement ébrêchée. La situation pour nos ennemis su cette partie du front devient rapidemen menaçante et les journaux allemands re flètent nettement l'inquiétude que eau sent dans l'Empire les succès des Alliés Le critique de la ''Gazette de Voss' constate avec amertume que les nouvelle positions allemandes s'étendent mainte nant presqu'en ligne droite d'Arras i SoisSons et que le secteur d'Arras con stitue le point stratégique le plus impor tant de toute la ligne. La lutte autoui d'Arras constituera, dit-il, la batailli décisive de toute la campagne. Le critique de la "Beinisch-West faelische Zeitung" estime, lui aussi, que "la lutte autour d'Arras et de Sois-sons décidera si, oui ou non, une ère nouvelle commejïcé pour le peuple allemand." ''Si la victoire favorise les armes allemandes," dit-il, ' un avenir nouveau s'ouvre pour la plus grande Allemagne; dans l'hypothèse contraire, c'esl ; une époqr/î nouvelle qui commence, | mais non pas une meilleure, et la reconstruction sociale et économique de l'Allemagne, à laquelle a fait allusion le message impérial, s'évanouira." Ces appréciations indiquent que nos i ennemis se rendent compte de la gravité de la situation, car une nouvelle retraite dans le secteur nord entraînera nécessairement l'abandon du bassin houiller de Lens et des centres industriels de Douai, Cambrai et probablement Lille. Pour ces raisons, les succès de l'armée britannique peuvent avoir des conséquences incalculables. Le maréchal Hindenburg, dans la pre-I mière phase de la bataille d'Arras, a été battu ; six divisions allemandes (bavaroises) ont été mises hors de combat et les positions conquises livrent à nos Alliés les clés de la plaine de Douai et du ; bassin houiller de Lens, dont il est superflu de faire ressortir l'importance en ces temps de crise économique. Des prisonniers de guerre allemands racontent que l'état-major avait projeté de soumettre Arras à un bombardement qui devait transformer là ville en un monceau de ruines et qu'une batterie de gros obusiers était arrivée à Douai dans ce but. Il était question également, paraît-il, de lancer sur la ville des obus contenant de l'acide prussique, et on peut dire sans exagération que la rapidité de l'avance de nos Alliés a sauvé 'Arras de la destruction. Sur le front français, l'accalmie relative des derniers jours a été rompue et les communiqués de Paris signalent une nouvelle avance dans la Forêt de Coucy. La lutte, dans laquelle l'artillerie a joué un rôle très actif, a été très âpre, et le I fait que les Allemands, qui possèdent | l'avantage du ttrain, ont dû abandonner I à nos Alliés plusieurs points d'appui im-I portants ainsi que des prisonniers, prouve que dans le secteur de Soissons I Laon, comme dans celui d'Arras-Lens, l'ennemi est incapable de résister à la e pression continue des Alliés. La retraite allemande sera bientôt re-s prise, et le général Sir D. Haig, plus que 1e maréchal Hindenburg, est en droit 3 d'annoncer que les opérations se pour-r suivent conformément à "nos" plans, s Ce que les Allemands appellent un t "revers tactique" pourrait bien se trans- - former en une défaite stratégique. Le 3 temps plus propice aidant, facilitant 2 l'observation aérienne et l'avance de la t grosse artillerie, nous devons nous at-s tendre à des événements d'une importance capitale, et l'extension graduelle s de l'offensive des Alliés. t Les succès locaux remportés par les t Français sur l'Aisne, en Champagne et i dans la Wœvre doivent être considérés non pas comme des actions séparées, in-s dépendantes, mais comme faisant partie i du vaste plan d'ensemble patiemment : élaboré et méthodiquement exécuté par ; les états-majors et les armées alliées. Bien de saillant n'est signalé des au-r très fronts, où la fonte des neiges para-t lysera pendant quelque temps encore les - opérations. En fait d'opérations navales, l'Ami-. rauté annonce la perte d'un navire-pa-' trouille coulé dans la Manche par suite s d'une collision avec une mine, prove- - nant évidemment d'un des sous-marins i allemands chargés de paralyser le trafic - maritime des Alliés et d'augmenter le - nombre des ennemis de l'Allemagne, En effet, grâce à la politique sous-ma-; ri né sans merci, chère aux dirigeants de Berlin, la Ligue d'Honneur, dont parlait le Président Wilson dans son mes-. sage, trouve chaque semaine de nouveaux adhérents. Après les Etats-Unis, Cuba et Panama, voici Costa-Bica qui adhère à la Ligue et l'Espagne, à la suite du dernier outrage à son diupcau (destruction sans avertissement du "San Fulgencia," muni cependant d'un sauf-coridiiit allemand), pourrait bien se voir obligée de joindre le groupe des justiciers chargés de mettre à la raison les Huns et leurs complices. Parmi ces derniers, le désir de se libérer de la mainmise allemande et de s'assurer un traitement de faveur de la part des Alliés augmente. La Bulgarie fait faire en Suisse, dit-on, des démarches en vue d'une paix séparée, et l'Autriche saisirait avec empressement la branche d'olivier si seulement quelqu un voulait la lui présenter. L'Allemagne elle-même, anxieuse de négocier la paix avec des gages en main, se sert une fois de plus des socialistes pour tenter d attirer les Busses dans le piège et envoie Scheidemann à Stock holrn avec mission de détacher la Bussie de l'Entente avec la complicité des extrémistes.Fort heureusement, comme l'a fait ressortir M. Llovd George au cours delà réception du club américain, jeudi après-imidi, l'entrée en lice des Etats-Unis a imprimé à la guerre son caractère véritable: celui d'une lutte contre l'autocratie militaire .dans le monde entier et pour la liberte humaine, et si le peuple russe se rend compte comme l'indiquent certaines symptômes, que la discipline n'est 'pas incompatible avec la liberté nationale, et que la discipline nationale est essentielle pour la sécurité de la liberté nationale, il deviendra réellement un peuple libre. D'ailleurs, l'armée russe est entièrement acquise au gouvernement provisoire et à l'idée de la poursuite de la guerre jusqu'à la victoire, et c'est là, en temps de guerre, un faoteur principal, -et qui permet aux Alliés d'attendre aVec confiance le réadjustement politique qui se poursuit en Bussie, réajustement qui sera nécessairement influencé par la participation américaine à la guerre et par les succès militaires des Alliés sur le ! front occidental. LES OPÉRATIONS MILITAIRES SUR LE FRONT OCCIDENTAL LES COMMUNIQUES BRITANNIQUES LA BATAILLE D'ARRAS Importantes positions capturées Londres, jeudi, 11 h. 37 *--u matin. —Le temps continue à être pluvieux et tempétueux. Ce matin, au point du jour, nous avons attaqué et capturé deux positions importantes dans les lignes ennemies au nord de la Colline de Vimy, à cheval sur lc«t rivière Souchez Un certain nombre de prisonniers a été fait par nous. Dans la nuit, deux attaciues enne mies sur nos nouvelles positions à l'extrémité septentrionale de la colline de Vimy ont été refoulées par le feu de nos mitrailleuses, les Allemands subis- j sant de lourdes pertes. . * î Londres, jeudi, 9 h. 53 du soir. — Au sud de la route d'Arras-Cambrai. J nos troupes ont pris d'assaut, cet après-midi, les villages de Heninel et £ de Wancourt, avec leurs défenses ad- f jacentes, et ont traversé la rivière c Cojeul, occupant les hauteurs sur la i rive orientale de celle-ci. De nouveaux progrès ont également été réalisés nendant la iournée au : nord de la Scarpe et à l'est de la colline de Vimy. Nos gains signalés ce matin, au nord de la colline de Vimy, a ont été améliorés et nos positions consolidées.-- Au cours des rencontres de patrouil-■s les, la nuit dernière, au nord-est d'E-t pehy, dans lesquelles nous avons fait quelques prisonniers, un nombreux détachement ennemi a été pris sous n le feu efficace de notre infanterie et a souffert de lourdes pertes. Dans les combats- des 9 et 10 avril derniers, nous avons fait des prisonniers, appartenant à tous les régi-[ ments de six divisions allemandes, dé-e nombrées comme suit: 79e division de réserve, Ire division bavaroise de ré-,g serve, 14e division bavaroise, lie di-vision, 18e et 17e divisions de réserve. ,s Le nombre de prisonniers appartenant t. à chacune de ces divisions dépusse un e millier d'hommes. t Malgré le mauvais temps persis-r tant, peu favorable à l'activité aérienne, nos aéroplanes ont accompli de l'excellente besogne hier, et saisi toutes les occasions pour harceler les :g troupes ennemies à l'aide de leurs mitrailleuses. Au cours d'une courte éclaircie, une des escadrilles aériennes de notre marine, escortant des appa-e reiJs de bombardement britanniques, a été violemment attaquée par un s grand nombre d'avions ennemis et se c défendit exceptionnellement bien. e Sans souffrir aucune perte, elle a détruit trois des appareils d^attaque et en a forcé trois autres à atterrir en e mauvais état. En tout, quatre appareils allemands ont été abattus hier, et cinq autres ont s été contraints d'atterrir endommagés. Six de nos aéroplanes ne sont pas ren-, très et trois autres ont été abattus. e LES COMMUNIQUES FRANÇAIS s Succès français près de Coucy Paris, jeudi, 14 h. — Entre la Somme et l'Oise, la lutte d'artillerie a s continué pendant la nuit, avec une s certaine violence, notamment dans la s région d'Urvillers. Au sud de l'Oise, nos troupes, après une préparation d'artillerie, ont atta- 2 qué les positions allemandes à l'est de 1 la ligne de Coucy-la-Ville - Quincy- 3 Basse. Après un vif combat nous avons chassé l'ennemi jusqu'à la lisière sud-occidentale de la haute forêt de Coucy. Plusieurs points d'appui importants sont tombés entre nos mains, malgré la résistance de l'ennemi, qui laissa un grand nombre de ca- 5 davres sur le terrain. Nous avons fait des prisonniers. Dans la région au nord-est de Sois-; sons, il y a eu une activité d'artillerie et des rencontres de patrouilles se sont produites, particulièrement dans le t secteur de Lalïaux. j. Au nord de 1 Aisne, nos reconnais-i sances ont pénétré à plusieurs points dans les lignes allemandes et ont ramené 40 prisonniers, y compris un e officier. e A l'est de Sapigneul, une vive atta-i que nous a permis de refouler l'ennemi s de quelques éléments de tranchée qu'il i occupait toujours depuis le 4 avril 3 dernier. Notre ligne est, à présent, s complètement rétablie, è En Champagne, des raids ennemis dans le secteur de Ville-en-Tourbe et à la Butte du Mesnil ont été repoussés par notre feu- et ont coûté quelques pertes à l'ennemi. i En Woevre, au cours d'un raid exé-1 cuté par nous sur les lignes allemandes t au nord-est de Bemenauville, nous avons infligé des pertes appréciables i à l'ennemi. Il y a eu des rencontres de i patrouilles au sud-ouest de Lantrey. * * * Paris, jeudi, 23 h.—Il n'y a rien à J signafer au cours de la journée, à l'exception d'une certaine activité de la part des deux artilleries, notamment au sud de l'Oise et dans la région au nord de l'Aisne. Il y a eu des averses de pluie ët de neige sur la plus grande partie du front. Les affirmations allemandes Berlin, jeudi après-midi.—Sur la rive septentrionale de la Scarpe, des attaques britanniques, entreprises pendant un violent feu d'artillerie, ont été repoussées près de Vimy et de Famponx. Au sud de la rivière, l'ennemi a attaque ' nos lignes avec des forces miissantes. h • Après des attaques infructueuses, nous ^ avons perdu Monchy. Au nord et au sud " de cette localité, des attaques ritanni- ; que», auxquelles la cavalerie et des auto' t blindés ont pris part, ont été dicper ' ave- de grandes pertes pour l'ennemi i Dans le combat près de Builecnurt, \: i ;uccès initiale a été annuité pa l une contre-attaque. Nous avons fai' plu9 de 1,000 prisonniers, dont 2 î officiers, et pris 27 mitrailleuses. (N.d.l.B. Cette affirmation a déjs figuré dans le • communiqué allemanc d'hier. En la répétant, l'ennemi veu' donner le change et faire croire à ur nouveau succès. On appréciera à sa justt valeur ce procédé bien allemand.) Dans une escarmouche près de Hargi court, à l'est de Péronne, nous avons fait plus de 100 prisonniers et pris cinc mitrailleuses. St-Quentin a cte nouveau été violem ment bombardé hier. / De Soissons à Beims, le feu d'artillerif a atteint une grande violence. Quelques secteurs de ce front ont été fréquemment soumis à un feu roulant d'artil lerie. En Champagne occidentale la bataille d'artillerie a également augmenté d'in tensité. Des avances de reconnaissances françaises ont été repoussées. L'ennemi a perdu 23 aéroplanes dans des combats aériens et un sous le feu d< nos batteries spéciales. Nos aviateurs ont jeté des bombes sur les camps et dépôts de munitions ennemis dans les val lees de la ^ esle et la Suîppes. SUR LE FRONT BELGE Duel d'artillerie Le Havre, jeudi. — Il y a eu un feu réciproque de l'artillerie de campagne et de mortiers de tranchée, d'une légère intensité au nord ele Dixrnude et dans la région de Steenstraete. L'évacuation de Reims Paris, jeudi soir. — Un télégramme de Troye dit qu'une centaine d'habitants de Beims, qui ont été évacués de cette ville, sqnt arrivés à Arcis-sur-Aube. lous declarent ejue la vie était devenue intenable à Beims, par suite du bombardement constant de la ville à l'aide d obus chargés de gaz asphyxiants. SUR LE mmi MERIDIONAL LE COMMUNIQUE ITALIEN Attaque autrichienne repaussée sur le Carso Borne, jeudi. — Hier soir, après une violente préparation d'artillerie et de mortiers de tranchée, l'ennemi est parvenu à pénétrer momentané^ ment dans une de nos .tranchées à l'est de Vertoiba (Carso). U a été immédiatement rejeté à l'arriveé de nos Renforts et a laissé quelques prisonniers ainsi que du matériel de guerre entre nos mains. OPERATIONS NAVALES Un bateau patrouilleur coulé Amirauté, jeudi soir.—Un des ba-teaux-patrouiLleurs de la marine bri tannique a heurté une mine et a coulé dans le Pas-de-Calais, mardi dernier. Deus officiers et 14 hommes sont manquants.Les pertes sur mer Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 8 avril donnent 886 entrées et 850 sorties de navires Trois navires marchands de plus de 1,600 tonnes ont été coulés ainsi qu'un navire de moins de 1,600 tonnes et sept bateaux de pêche. Trois navires ont été attaqués sans succès. AMERIQUE DU SUD Il est confidentiellement déclaré dans les cercles diplomatiques, à Bio de Janeiro, dit Beutfer, que le reste des républiques sud-américaines suivront bientôt l'exemple du Brésil, en rompant leurs relations diplomatiques avec l'Allemagne.Pour arftant qu'il est possible de l'indiquer, voici quelle est l'attitude—sommairement résumée—des républiques du continent américain, vis-a-vis de la, menace allemande : Cuba.—En guerre avec l'Allemagne. Brésil.—A rompu les relations diplomatiques avec l'Allemagne Une rupture avec l'Autriche est attendue. Panama.—Assistera les Etats-Unis dans la défense du Canal. Guatemala.—La loi martiale a été proclamée. Suivra probablement la conduite de Washington/ Uruguay.;—La rupture des relation? avec l'Allemagne est attendue. A com ■nencé sa mobilisation. Argentine.;—Le peuple est en faveui de" la guerre; le gouvernement approuve ■ ■•vertement le« Etats-Un1* Dcpni ■«.'un bateau de pêche argentin a ét ;onlé par un sous-marin al]pTm"d. m ; s'attend à ce que les relations avec l'Aile-i magne soient rompues. Chili.— Neutre, mais en amitié avec) les Etats-Unis. Pérou.—En sympathie avec le Brésil) Bolivie. — Favorable à l'attitude de9 Etats-Unis et du Brésil. Costa-Bica. — S'est ralliée à la déJ claration de guerre de Washington et est préparé à entrer en action, si c'est né-. cessai re. Les eaux territoriales et les I ports de Costa-Rico sont à la disposition des Etats-Unis pour usage de guerre. Porto-Rico. — Avec les Etats-Unis. Colombie. — Suivra probablement la1 conduite du Brésil. , Venezuela. — Suivra probablement la ' conduite du Brésil. Mexique. — Le gouvernement actuel n est pas en amitié avec les Etats-Unis . et sest adressé à l'Allemagne en vue d une entente éventuelle. Deux millions | de dollars (Fr. 10,000,000) auraient été envoyés par l'Allemagne aux soldats mexicains. ETATS-UNIS Des projets de loi vont être déposés avec 1 approbation élu Gouvernement pour autoriser les Puissances de l'Entente a recruter leurs nationaux aux Etats-Unis. Le général Carrànza aurait donné aux Etats-Unis l'assurance formelle que la fourniture de pétrole à Tampico et ailleurs ne sera pas refusée aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. GRECE — La position du gouvernement devient très difficile, notamment à cause de diverses questions telles que l'existence de bandes armées dans la zone neu- . tre, qui forment constamment la sujet de démarches de l'Entente. Le gouvernement se trouve aussi en présence de difficultés financières. On parle de la démission du cabinet. — Le steamer grec "Nestor" (4,600 -tonnes) a été torpillé. Il transportait du blé destiné à la population grecque et était assuré par la Banque Nationale de Grèce, avec la garantie du Gouvernement grec, pour Fr. 8,500,000. RUSSIE Le piège allemand Un télégramme de Berlin publié par la "Gazette de Cologne" dit que Herr Scheidemann, leader de la majorité socialiste, est parti pour Stockholm avec d'autres socialistes allemands, afin de prendre contact avec les socialistes russes. D'après le "Politiken," un socialiste russe, ayant pris part à des palabres préliminaires avec des socialistes allemands, aurait proposé les conditions de paix suivante comme base d'une agitation au Reichstag en faveur de la paix : (1) L'Allemagne évaluerait le Nord de la France, mais garderait l'Alsace-Lorraine.(2) L'Allemagne évacuerait la Belgique, qui serait indépendante, mais temporairement sans armée. (3) La Serbie, le Monténigro et les parties slaves de l'Autriche formeraient une grande Serbie, constituant une troisième unité jointe à l'Autriche-Hongrie. (4) La Pologne deviendrait indépendante, y compris le territoire polonais, autrichien et allemand, sauf Posen ; également sans armée. (5) La Courlande et les districts occidentaux des provinces baltiques seraient donnés à l'Allemagne sans condition. (6) Une Arménie indépendante sous le protectorat turc serait formée des territoires arméniens actuellement occupés par la Bussie. (7) La Roumanie reprendrait ses frontières primitives. (8) L Allemagne accepterait la neutralisation des Dardanelles sous le protectorat turc.—Reuter. Nouvelles et bruits divers Le ministre île Russie à Copenhague a donné sa démission et compte se fixer dans cette ville. Le ministre de Russie en Norvège a aussi démissionné.. Les réserves de la récolte de 1916 et toute la récolte de 1917 seront mises à la disposition de l'Etat, à l'exception du blé et des céréales nécessaires aux semailles et à la nourriture des familles des paysans. NOUVELLES DIVERSES — Lot autorit - allemandes ont prié le public de ne plus envoyer des colis de vivres nnx snlrlnts fin SSèate aanée. NO «ter

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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