L'indépendance belge

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21 January 1915
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PEMNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et ^edaction,^Tudoi^ H^ouse, Tudor Street, E.C. LONDRES, JEUDI 21 JANVIER 1915. EEGIS™RfDnewspaper.G-P'°' Conservation par le Progrès. SOM MA IR E. Le Devoir des Neutres.—H. Lafontaine. La Taxe sur les Absents. Lettre des Etats=Unis.—Victor Yscux. Le Sentiment des Suisses.—Un Suisse allemand. Faits Menus, Menus Propos.— Bob. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagne. " HaIî=and»Half."—Dr. Boulenger. Echos. Notes d'un Chemineau.—'T Wit Beerken. En Belgique. Leur " Kultur." A Duffel. L'Italie et la Belgique. Nos Sportsmen. Les Impressions d'un Blessé.—" M. V." Théâtres. Né&rologie. NOUVELLES DE L'ETRANGER: Nouvelle expédition punitive contre la Serbie—Succès belge près de Nieuport— Attaques allemandes repoussées en France — L'offensive russe dans le nord de la Pologne—Le raid aérien allemand^ LA SITUATION. Jeudi, midi. Le duel d'artillerie signale hier du ■ côté de Nieuport a eu pour résultat la démolition d'une partie des travaux de défense allemands établis sur l'Yser et, | notamment, de la ferme de l'Union, près de Saint-George, que les Allemands avaient transformée en une véritable petite forteresse. Les efforts de l'ennemi en vue de détruire le pont établi par les Belges à l'embouchure de l'Yser, ont complètement échoué. Bien que le communiqué officiel ne parle pas de l'intervention de la flotte britannique, des informations de source particulière mentionnent sa coopération qui aurait eu pour résultat de réduire au silence la grosse artillerie allemande placée dans les dunes. Ce sont ces batteries qui, à deux reprises déjà, ont bombardé Furnes. Le canonnade dans cette région continue, ce qui semble indiquer qu'une nouvelle action se développe dans ce secteur.Dans différentes autres régions du I théâtre occidental de la guerre les Allemands ont esquissé des mouvements offensifs plus ou moins vigoureux. Dans le secteur d'Arras, Blangy a été ! soumis à un bombardement violent mais qui n'a été suivi d'aucune attaque d'infanterie.Dans l'Argonne les Allemands se sont livrés à une vigoureuse attaque contre les lignes françaises établies dans le Bois de la Grurie. Devant la soudaineté de l'attaque, les Français lâchèrent prise un moment, abandonnant leur position, mais, se ressaisissant, ils contre-attaquè-rent l'ennemi et finirent par réoccuper le terrain abandonné. Du côté de Saint-Hubert, les Français, chassés d'une de leurs tranchées minée par les Allemands, purent néanmoins maintenir leur position en s'abri-tant dans les cavités produites par l'explosion.Dans le Bois-le-Prêtre, au nord-ouest de Pont-à-Mousson, les Français se sont établis à cent mètres des tranchées en- c nemies. Sur le front oriental l'accalmie per- 1 dure et le bulletin russe se borne à signaler des rencontres d'importance secondaire sur le front Varsovie-Mlava et quelques combats plus sérieux du côté du village de Kanopka, et près de Dobrzin, où les velléités offensives des Allemands furent rapidement arrêtées. i A en croire les renseignements de i source berlinoise, les Allemands s'atten- c draient à une prochaine offensive russe j en Pologne. Cette opinion se baserait j sur des rapports d'aviateurs autrichiens, qui auraient signalé d'importants déta- c chements russes avançant du sud de la Pologne dans la direction du nord-ouest. En vue de cette attaque, les Allemands s'établissent très fortement dans toute la partie de la Pologne occupée par eux. Nous croyons plutôt que les Allemands abandonnent provisoirement 1 l'offensive sur cette partie du théâtre de t '■ la guerre et que leur principal effort se £ ' portera sur le front occidental. t D'autre part, il semble que de nou- r i veaux événements se préparent du côté r • de la frontière serbe. Le correspondant c ■ balkanique du " Times " assure, en £ effet, qu'il n'y a plus aucune incertitude t ^ quant à l'intention de l'Allemagne et de c l'Autriche relative à une nouvelle inva- j • sion de la Serbie. Une armée de 400,000 t hommes, ne comprenant pas moins de r 80,000 Allemands, serait concentrée en s : ce moment dans ce but, et c'est l'archi- £ duc Eugène qui en prendrait le comman- 1 ' dement. 1 Nous nous permettons d'élever des c doutes quant à l'objectif de cette armée, ■ dont l'effectif représenterait presque le t double de l'expédition punitive envoyée r en Serbie avec le résultat que l'on sait, r La situation actuelle des armées au- i stro-allemandes n'est pas assez brillante t pour permettre à l'état-major général de t divertir, dans un but secondaire, une t pareille armée des opérations principales. 2 Cette concentration vers le sud-ouest f : semble bien plus une réponse à la menace £ : roumaine. r LE DEVOIR DES NEUTRES' » é* Le temps fait, mais le drame qui, depuis cinq mois, épouvante le monde, se poursuit avec une monotonie monstrueuse et mécanique. Sur deux fronts immenses, des millions d'hommes, que toutes les lois morales obligeraient à s'aimer et à s'aider, se mutilent et se tuent. Ce drame, d'une criminalité surhumaine, a, selon les normes traditionnelles, ses acteurs, sa victime et ses spectateurs. Les acteurs veulent la lutte jusqu'au bout, la victime se meurt et les spectateurs regardent, l'âme en détresse, mais la volonté veule. Les spectateurs, ce sont les neutres, les victimes désignées de drames futurs. Ils ont les larmes aux yeux, la pitié sur les lèvres et les gestes des sœurs de charité sur les champs de bataille. Mais aucun d'eux ne se lève pour secourir la victime, l'arracher des mains de ,ses 1 bourreaux, la sauver des tortures qui la menacent encore et vont la vouer à 1 agonie. Ils ont pourtant, tous ou presque tous, signé des conventions pour protéger ceux qui doivent rester v_ en dehors des luttes fratricides entre les t peuples mégalomanes. Ces conventions î ont été toutes violées, au vu et au a su du monde, par les belligérants e d'Allemagne et d'Autriche. Un ré- c quisitoire a été dressé contre eux 1 avec une précision et une netteté in- I discutables ; les faits pullulent notoires : c l'envahissement du Luxembourg et de I la' Belgique, la déportation des popula- n tions civiles, l'incendie systématique r des villes et des villages, le bombarde- I ment aérien et maritime de cités ( ouvertes et sans défense, la destruction c intentionnelle de monuments de piété et C d'art, l'exigence d'indemnités sans rap- s port avec les ressources des régions t envahies, sans parler des supplices et des massacres en masse de citoyens c paisibles. Tous ces actes ne sont pas h niés ; ils sont justifiés, au dire de ceux p qui en sont les auteurs, par les necessi- f< tés du conflit qui leur a été imposé. \ Une telle affirmation, c'est la négation 1 du droit, c'est la faillite de toute civilisa- n tion, c'est le retour du monde au régime a brutal de la barbarie et de la force, si c personne en effet ne se. lève pour protester et exiger le respect de la loi adoptée. Le droit sans sanction est un droit" sans vie. Il importe que cette sanction soit établie et qu'elle soit appliquée. Or, jamais situation plus claire n'a surgi dans l'histoire. D'une part deux peuples agresseurs, d'autre part une nation attaquée, envahie, saccagée, au mépris d'engagements les plus solennels, et le monde entier debout pour condamner cet acte de félonie et cet outrage. Mais les gouvernements neutres restent neutres jusqu'à la complicité. Après les horreurs de la lutte désespérée et inégale, après les bombardements et les massacres, après les incendies et les exactions, voici la famine qui s'acharne sur le peuple trahi, lésé, martyrisé, et pas un bras ne se dresse, en dehors des belligérants directement attaqués, pour la défense de ceux qui ont eu foi dans les traités et que l'on tuè par la faim, après qu'ils ont échappé à la mort par le fer et par le feu. Or, la sanction existe, celle que des juristes depuis longtemps ont signalée comme la sanction idéale et efficace, celle qui ne demande ni effusion de sang, ni recours aux violences meurtrières : la cessation de toutes les relations économi-" ques et commerciales avec les Etats qui 1 1 ont contrevenu à la loi internationale. ® Déjà des personnalités d'une élo- ' " quence et d'une autorité plus haute que 1 1 les miennes ont lancé un appel en ce sens, 1 MM. Haie, Maeterlinck et Flammarion. ( Je me joins à eux et je demande à tous 1 ceux qui peuvent influencer l'opinion pu- 1 blique des pays neutres, et ceux qui en j dirigent les destinées, de saisir cette oc- -casion unique et caractéristique pour af- ' firmer le droit pour la société des nations d'exiger l'observation de la loi interna- I tionale édictée pour la protection des 1 ' faibles et pour la garantie de l'indépen- i dance des nations pacifiques. ' Non seulement les neutres, en prenant ' une telle attitude, agiront conformément : aux aspirations intimes de la conscience 1 - universelle, mais ils créeront un précé- 1 ' dent d'une énorme portée morale et pra- ] tique au point de vue de l'organisation ' juridique, internationale, que tous les 1 hommes de bonne volonté entrevoient et désirent comme la rançon due par les gouvernements aux peuples pour les ' maux intolérables qu'ils ont causés dans leur folie sanguinaire ou qu'ils ont été t incapables de prévenir et d'épargner au 1 monde. I-I. LAFONTAINE. LA TAXE SUR LES ABSENTS. La députation permanente la repousse. Nous apprenons avec plaisir, d'après une communication de Hollande, que nous adresse notre collaborateur M. le docteur Terwagne, que la Députation permanente de la Flandre orientale a rejeté à l'unanimité la taxe sur les absents. . La Députation permanente a estimé, avec raison, que la taxe en question était illégale, injuste, inapplicable, inconstitu- < tionnelle et antipatriotique. Nous sommes heureux d'enregistrer ; cette décision — produite par le bon ' sens. 1 ( Voir la suite en "Dernier Heure," p. 5.) Lettre des Etats-Unis. La générosité américaine—Une bibliothèque modele. New-York, le 5 janvier 1915. La demande de l'Allemagne, relative au retrait de l'cxequatur des consuls américains en Belgique, a occasionné ici une assez grande agitation et les journaux comme les cercles politiques commentent longuement l'attitude à prendre par les Etats-Unis. On reconnaît en général que ceux-ci ne peuvent accepter telle quelle la prétention germanique, quoique cependant la presse soit très prudente, car cet acquiescement, en entraînant la reconnaissance de la souveraineté allemande et la déchéance de la souveraineté belge serait, en effet, un acte anti-amical en ce qui concerne la Belgique et les Alliés et ferait sortir les Etats-Unis de la stricte neutralité dans laquelle ils veulent se confiner. Tout le problème se réduit à une question de souveraineté en droit international, et, à cet égard, les auteurs allemands, anglais, américains, français et italiens sont d'une unanimité touchante et reconnaissent que si l'autorité militaire occupante a le droit de faire exécuter les lois du pays qu'elle occupe, cette autorité de g'ouverner ne peut se confondre avec la souveraineté qui persiste à exister dans le chef du gouvernement national du pays occupé. Cette unanimité fut consacrée par la Convention de La Haye, qui, à son article 43, résoud toute la question. L'Allemagne doit donc, sauf empêchement absolu, respecter les lois en vigueur en Belgique. N'est-ce pas là reconnaître que celle-ci a conservé sa souveraineté? Et, s'il en est ainsi, les consuls étrangers, qui sont des agents locaux pour la défense de leurs nationaux, doivent être maintenus. Et cette souveraineté n'est-elle pas encore consacrée et reconnue par les Etats-Unis, auprès desquels est accrédité notre ministre à Washington, M. Have-nith, qui confère régulièrement avec le Président et avec le chef du Foreign Office américain ? Comment, dans ces conditions, pourrait-on en dépit de la Convention de La Haye, à laquelle a souscrit l'Allemagne, admettre la prétention de celle-ci ? Malheureusement pour les Belges, cette question, qui intéressait au plus haut point les milieux américains, a passé au second plan depuis qu'a été formulée la protestation du Président Wilson à propos des prohibitions que l'Angleterre, par son droit de visite, mettait au commerce des Américains j avec les pays neutres. Comme cela concernait spécialement les Etats-Unis,dont le trafic et la prospérité sont fortement ; préjudiciés par la guerre, cette question a pris le pas sur les autres, et toutes les ; dépêches comme les articles les plus importants des journaux s'y rapportent. Le ton général est d'ailleurs qu'une - solution amicale interviendra à très bref délai et chassera les nuages qui avaient 1 pu un instant obscurcir l'horizon. Les comités constitués en faveur de la Belgique sont ici admirablement orga- 1 nisés. Il y a à New-York un bureau central, le " Belgian Relief F"und for Wo-men, Children and O.ther Non-Combattants," sous la présidence d'honneur de M. Pierre Mali, notre ministre de Belgi- 1 que à New-York, et M. Emmanuel Ha- < venith, notre ministre de Belgique à Washington, et sous la présidence effective du Rev. J. F. Stillemans. Ce co- 1 mité, qui comprend une série de personnalités du monde New-Yorkais, travaille d'accord avec la Rockefeller Foundation sand the American Commission for Relief in Belgium, et a déjà expédié vers la Hollande, pour être ensuite transportées en Belgique de nombreuses cargai- 1 sons de vivres et de vêtements. Un steamer, le Hannah, de 6,848 tonnes, chargé en majeure partie de dons du Kansas, doit mettre à la voile demain. 1 Le général manager, expression qui ne 1 veut en aucune façon être irrespec- 1 : tueuse, est le président effectif, le ré- 1 ■ vérend père Stillemans, un prêtre belge ' qui a été dans les Pampas et qui est en 1 Amérique depuis une dizaine d'années. 1 Il est vraiment curieux de voir cet ecclé- : siastique manœuvrer au milieu de son 1 bureau peuplé d'employés et d'employées, dactylographes, sténographes, : caissières avec une aisance et une activité que beaucoup de maisons de com- ' merce doivent certes envier. Toujours le 1 premier arrivé le matin et le dernier à < la besogne le soir, ne quittant pas son j " office " à midi, toujours prêt à rendre 1 services à tous et à se dévouer pour ses i compatriotes, il est la véritable cheville 1 ouvrière de ce qui se fait ici en faveur 1 de la Belgique, il jongle avec les milliers 1 de dollars qu'il reçoit et au moyen des- 1 quels il achète la farine, les pois, les < subsistances de toute espèce, les vêtements qu'on envoie en Belgique et quand 1 au milieu d'une conversation un employé < lui apporte un pli et que vous voyez sa ; bonne grosse figure s'épanouir en un large i sourire, vous pouvez être certain qu'il i y a dans l'enveloppe un chèque d'impor- t tance. Pour vous donner une idée des 1 affaires qui se traitent en cet office, je me bornerai à vous citer le montant des souscriptions reçues au 3 janvier 1915 $770,163.29, soit près de quatre millions de francs. Ces fonds n'ont naturellement pas été réunis uniquement à New-York, car le comité a des ramifications dans toutes les parties des Etats-Unis, où des sous-commissions organisent des fêtes et des conférences en faveur du Belgian Relief Fund et au succès desquelles Mme Vandervelde notamment a largement contribué. Si les malheureuses populations de la Belgique ne meurent pas de faim, elles le devront certes en grande partie aux Etats-Unis. * * * Vous vous serez peut-être étonnés de ce qu'étant en tournée à l'étranger, j'aie été à même de vous citer ci-dessus à propos de la question d'exequatur des consuls étrangers l'opinion des auteurs de droit international et le texte de la convention de La Haye,niais cet ctonnemenfc cesserait si vous voyiez la bibliothèque de New-York qui, au point de vue de lai richesse de ses rayons comme au point de vue de la facilité et de la rapidité des recherches est certes ce que j'ai vu de plus complet et de plus admirable. Pour la question richesse, il s'y trouve, en dehors de tout ce qui est public cil Amérique, la plupart des auteurs qui sont en honneur dans les bibliothèques de l'Europe et ces livres existent même en plusieurs exemplaires, ce qui, quand un lecteur demande un volume, empêche qu'il reçoive la désagréable et si usuelle réponse chez nous "en lecture." Quant à la facilité d'accès et de recherches, elle est telle qu'on s'aperçoit immédiatement que l'institution est organisée dans l'intérêt du public et non pour la commodité des employés. Le bâtiment a trois étages. Au rez-de-chaussée se trouvent diverses salles spéciales réservées aux enfants au-dessous d'un certain âge (on y voit des enfants de 9 à 10 ans), puis des salles destinées aux aveugles pour lesquels a été rassemblée une bibliothèque ad hoc, puis un buffet, puis enfin des locaux d'exposition. Au second étage sont installés les rayons et les livres, et au troisième enfin les salles de lecture où les ascenseurs commodes vous conduisent en quelques secondes. Ces salles sont précédées d'un vaste atrium, le long des murs duquel se trouvent des armoires contenant la catalogue sur fiches. Le public est admis à consulter celui-ci et fait donc ses recherches lui-même. Si un lecteur no parvient pas à s'y retrouver, ce qui cependant est bien simple, tant la clarté des divisions et catégories des matières est parfaite, des employés sont là, prêts à aider le chercheur maladroit et à le mettre dans le bon chemin. La mention des livres désirés ayant été trouvée dans les fiches, le lecteur inscrit sur une feuille spéciale le titre de l'ouvrage et le nom de l'auteur ainsi que le chiffre bibliographique du livre et confie ce bulletin à un employé, qui en échange lui remet un numéro d'ordre. Il se rend alors dans la salle de lecture qui est immense (il y a place pour plus de 1,500 personnes), éclairée, bien aérée (elle est ouverte de 9 heures du matin à 10 heures du soir), et à peine y a-t-il fait choix d'un siège qu'apparaissent dans un coin de la salle sur un tableau noir, les chiffres éclairés en rouge et pouvant être aperçus à l'extrémité de la salle, le numéro d'ordre que lui a remis l'employé de la salle du catalogue. L'apparition de ce numéro au tableau signifie que les livres désirés par le lecteur sont à sa disposition et qu'il peut venir les prendre au guichet du bibliothécaire. Tout cela fait en quelques minutes (il m>'est arrivé de réclamer onze livres, parmi lesquels les allemands, des français, des anglais et des américains, et je les ai obtenus exactement en 4 minutes ^-), et si un hasard quelconque vous faisait attendre plus d'un quart d'heure, vous avez le droit de réclamer et de vous plaindre de la négligence des employés. Ceci n'arrive d'ailleurs que très rarement, d'après ce que m'ont dit des assidus de la bibliothèque. Il va sans dire que le transport des bulletins d'un service à l'autre et l'envoi des livres depuis les rayons jusqu'à la salle de lecture se font mécaniquement au moyen d'un système de tubes pneumatiques et d'ascenseurs, qui ont l'avantage de la rapidité, de la propreté et de la conservation des livres. Quand, lors de la reconstitution de I 56ème No. 363.v

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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