L'indépendance belge

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s.n. 1915, 15 June. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319t019/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : - BUREAUX A PARIS : TTJDOR HÔUSE, TUDOR ST., LONDQN. E.C. "• 1 LA0E U , i* < + TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: jlJglfg. °* LONDRES, MARDI 15 JUIN 1915. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. , ABONNEMENTS : J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAK LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. J SOMMAIRE. LA SITUATION : Nouvelle offensive austro-allemande sur le front russe.—Offensive générale belge.—Avance française dans le Labyrinthe et à Hébuterne.—Nouveaux succès italiens.—Les élections en Grèce.—Victoire des interventionnistes. Où en est l'internationale ouvrière?—Emile Royer. Ce que pense la Grèce.—Camille Roussel. Nobles idées.—Jean Delviîle. Lettre du Donetz.—P. Lettre de Hollande. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Leur grande offensive en Galicie ayant échoué, les Austro-Allemands essayent de donner le change sur leur échec en livrant une série de nouvelles attaques sur la presque totalité du front. La plus importante de ces opérations eut lieu, semble—il, entre Mosciska et Siniava, sur le San, où le général Mac-kensen affirme avoir pris d'assaut plusieurs positions et fait plus de 16'000 prisonniers. Le bulletin de Pétrograd, tout en men • tionnant le fait, ne donne à ce sujet aucun renseignement complémentaire et il y a donc lieu de n'accepter que sous réserves la version ennemie. Nos alliés estiment que tous les mouvements, tant en Bukovine que sur le San et dans les provinces balti-ques, sont destinés, en réalité, à voiler une nouvelle manœuvre stratégique contre la Bzura et Varsovie. Dans les milieux russes, on évalue à 150,000, et même'200,000, le total des pertes austro-allemandes au cours des dernières opérations en Galicie. 11 est vrai que les pertes russes, en prisonniers notamment, contrebalancent ces chiffres, mais les Russes ont un réservoir d'hommes d'une capacité immensément supérieure à celle des Austro-Allemands. Ainsi nos Alliés n'ont mis en ligne jusqu'à présent que le cinquième des forces totales dont ils peuvent disposer. alors que les Allemands et les Autrichiens sont occupés à manger, à grandes bouchées, leurs dernières réserves. Un statisticien autrichien s'est livré à un intéressant travail au sujet des pertes subies par les différentes années, et '1 arrive àcette conclusionque jusqu'au 1er juin 1915 les Austro-Hongrois auraient perdu 380,000 tués, 1,500,000 blessés et 620,000 prisonniers sur les trois fronts russe, serbe et français, soit deux millions et demi en chiffres ronds ! En admettant même avec le correspondant du " Morning Post " auquel nous empruntons ces chiffres, qu'un tiers au moins des blessés et malades sont retournés une et même deux fois au front, le déchet définitif n'en reste pas moins considérable et bien près de deux millions. La même statistique attribue aux Russes la première place sur la liste des pertes dont la deuxième et la troisième places sont occupées par l'Autriche-Hon-grie et l'Allemagne. Jusqu'au mois d'octobre, ce fut l'Allemagne qui avait le plus grand nombre de pertes à enregistrer et c'est la F.rance qui suivait, mais depuis lors, cette dernière a pris la quatrième- place. C'est la campagne des Carpathes qui occasionna aux Austro-Hongrois les pertes les plus sensibles, 100,000 hom-mesy ayant été mis hors de combat par,le froid (engelures entraînant souvent l'amputation d'un ou de plusieurs membres), et 120,000 ayant été atteints de pneu-t monie, phtisie, etc. t La situation sur le front italien reste - des plus satisfaisantes. Nos alliés mena-r cent maintenant Tarvis, important point de jonction du chemin de fer, dont l'oc-s cupatiori dépend de la rapidité du succès t de leurs attaques d'artillerie contre Mal- - borghetto. Une fois le travail préliminaire de l'oc-) cupation des passes et des*points d'appui nécessaires terminé, les Italiens • pourront se développer en toute sécurité t sur la ligne de l'Isonzo et songer à des t opérations d'un plus grande envergure. 5 Le correspondant du " Morning Post " à Budapest apprend que les Au-5 trichiens ont déjà commencé l'évacuation î de Trieste et des deux bases militaires - de Mircunare et d'Opnica, ce qui indi-r querait que les Austro-Hongrois ont fait - d'avance le sacrifice de leurs possessions côtières. L'état-major autrichien estime î que la guerre ne se décidera pas dans ? cette région, ifiais dans les montagnes s du Tyrol, et on espère que d'ici là, les Allemands auront suffisamment " fati-i gué " les Russes pour pouvoir jeter sur - le front sud les forces dont l'Autriche a i besoin pour se défendre contre son nou- - vel ennemi. Encore se peut-il qu'entre- - temps de nouveaux changements poLti-1 ques dans les Balkans rendent nécessaire î la présence de toutes les forces austro- - allemandes en Galicie. Sur le front occidental, les troupes 5 belges viennent de rappeler leui présence aux Allemands en déclanchant une i offensive générale sur toute la ligne. Plu-; sieurs détachements passèrent sur ia 1 rive gauche de l'Yser au sud de Dix-~ mude, où ils s'établirent solidement, re-t poussant plusieurs contre-attaques de t l'ennemi. Le bombardement est poursuivi sans interruption, et des informations de source non officielle disent que les lignes allemandes du côté de Westcnde et au nord-est de Nieuport, Mannekensvere et Schoore ont dû fléchir en plusieurs endroits sous la poussée de nos vaillants troupiers que leurs officiers ont de la peine à retenir. Sur les autres parties du front français l'activité est également très grande, et les Allemands, se voyant sérieusement menacés, ont amené des renforts pour consolider les points les plus exposés de leur ligne. Du côté de la raffinerie de sucre, nos amis ont dù abandonner une partie des tranchées conquises la veille, et Berlin parle de cet échec insignifiant comme d'une sévère défaite ! II est vrai qu'ils sont si habitués à être repoussés dans ce secteur que le moindre succès est exploité comme une brillante victoire. Les Français ont, par contre, progressé du côté du " Labyrinthe," d'Hé-buterne, de Quennevières et en Lor-, raine. OÙ EN EST L'INTERNATIONALE OUVRIÈRE. Des efforts ont été faits ces temps derniers pour réunir en Hollande le Bureau Socialiste International, qui aurait eu à délibérer sur l'opportunité de la convocation d'un Congrès. En quels autres cerveaux que de germanophiles conscients ou inconscients, un pareil projet a-t-il pu germer? Comment espérer mettre en présence les uns des autres, pour aboutir à des résolutions communes, des bourreaux et les .frères de leurs victimes, des complices du crime le plus monstrueux qui ait jamais été commis, et des soldats du droit et de l'honneur? Quel est le Belge ou le Français qui pourrait mettre sa main dans celle d'un, Scheidemann ou d'un Heine, d'un Siïde-kum ou d'un Legien? Il est vrai qu'il y a Karl Liebknecht et ses amis. Mais.rien jusqu'ici ne permet de croire que leur groupe soit bien nombreux. D'ailleurs, à part certaines déclarations de Rosa Luxembourg et de Franz Mehring, je ne connais aucuns propos de socialistes allemands, tenus depuis qu'a éclaté la guerre, que n'ait inspirés en quelque manière l'orgueilleux point de vue de nos ennemis. Il ne faut donc pas se faire illusion sur la force que le peuple allemand pourrait trouver en lui-même pour se sauver de l'impérialisme, ni sur le secours que peuvent en attendre les défenseurs de la liberté des nations. Pareille illusion ne saurait profiter qu'aux deux empires du Centre, en favorisant dans les pays alliés contre eux, une propagande pacifiste qui aurait tout au moins pour effet d'énerver les populations civiles et de diminuer dans une certaine mesure la production des armes et des munitions. C'est ce qui explique sans doute que des manifestes anonymes, " échappés " à la censure allemande, nous parviennent de temps à autre. Encore que ces manifestes soient discutés dans la presse ^l'outre-Rhin, gardons-nous de leur faire confiance. Et n'oublions pas que les manifestations pacifistes qui eurent lieu par toute l'Allemagne»le 28 juillet 1914, furent tolérées par le gouvernement du Kaiser avec une complaisance qui alla jusqu'à l'encouragement, et n'eurent d'autre résultat que de faire espérer la paix aux démocraties européennes jus qu'au moment où fut déclarée la guerre, tandis que, préparant son agression, l'empire d'Allemagne poursuivait méthodiquement la mobilisation de sa formidable armée. Aussi les socialistes belges qui sont en Angleterre, avaient-ils appris avec un douloureux étonnement, que Y Indépendant Labour Pariy avait accepté l'invi-5 tation venue de Hollande et que deux délégués anglais s'y rendraient. Mais l'Indepcndent Labour Party ne comprend qu'une partie—une faible partie, à ce qu'affirme- Hyndman—des socialistes britanniques, et il s'est formé récemment à Londres un comité socia-te liste de défense nationale, dont le secré-taire est le publiciste bien connu Victor lt Fisher. C'est à lui que les socialistes c_ français ont adressé la lettre donP'TIn-,s dépendance," dans son numéro du ]. mardi 8 juin, a reproduit les termes très dignes et pleins de sérénité. Nos cama-c_ rades de France estiment que, dans les 3_ circonstances actuelles, la réunion pro-ls jetée "n'est pas possible matériellement et n'est pas souhaitable moralement. „s Nous ne participerons donc en ce moment, écrivent-ils, à aucune réunion du 0- Bureau Socialiste International, ni à j. aucun Congrès qui pourrait être dirigé ,n par ce Bureau." ,s De fait, la seconde Internationale est |j„ dissoute; les socialistes français ne veu-it lent plus avoir, pour le moment, de rap-)s ports avec elle, et nous ne la verrons pas 1C ressusciter telle que nous l'avons connue ls avant la guerre. ;s Mais en piétinant son cadavre, les ;s réacteurs s'efforcent en vain d'écraser les idées qui s'étaient réfugiées en elle. tr Dégagés de cette guenille par trop teu-a tonne, la liberté, l'égalité, la fraternité j. prendront un nouvel essor, et c'est gran-e- die, meilleure et fortifiée, que l'Humani- 1- té sortira de la Grande Guerre. re S'imagine-t-on qu'on ramènera les 3- peuples civilisés au nationalisme, alors que c'est lui que nous reconnaissons ;s sous les formes haïssables de l'impéri a-é- îisme et du paugfcr,uiani.,riic? îe Croit-on que nous soyons mûrs pour j- un pouvoir fort, alors que tant des nô-ia très sont morts en luttant contre ia ser-v- vitude prussienne ? e- Pense-t-on en avoir fini avec l'interna-1c tionalisme, alors qu'au témoignage des hommes politiques les plus avertis, l'Itais lie est entrée tlans Je conflit en haine des le persécuteurs de la Belgique, plus encore ;s que pour défendre ses intérêts na-iu tionaux. :e Prétendra-t-on qu'aucune attention i- ne devra plus être prêtée désormais à ts "l'inlassable revendication de l'égalité ia sociale," alors cjue jamais ne fut plus clairement aperçu le devoir de solidarité is qui lie tous les citoyens d'une nation, et -t qui rendrait intolérable l'existence de it n'importe quelle fortune, si les victimes ir de la g-uerre étaient abandonnées à leur le malheureux sort. le Même le collectivisme ou du moins la ie nationalisation et la municipalisation de -, certains services pourront se réclamer il d'amples expériences dont les malheurs 11 de ce temps auront été l'occasion. -S Enfin, chez nous en particulier, l'hé-'t roïsme de notre classe ouvrière, l'admirable discipline qu'elle s'est imposée, le >- loyalisme dont elle a compris et accepté •, la nécessité, ont fait sonner, sans qu'une i, autre cloche puisse encore tinter, l'heure :- des droits politiques intégraux auxquels - elle aspirait depuis si longtemps. Ainsi, c'est le souffle de 1789 que nous it sentons passer encore dans la grande n tourmente de notre époque. [- Les nôtres se battent pour un idéal de i- justice et de générosité, x Un journaliste français semble répondre particulièrement au sentiment prolé- e tarien de l'heure présente. C'est Gus- •- tave Hervé. Son antimilitarisme lui s valut jadis de fréquents séjours dans les é établissements où les pouvoirs consti- i- tués offrent du repos aux hommes de i- pensée trop effervescente. On le pre- r nait pour un antipatriote. Au congrès s de Stuttgart, en 1907, il avait dit aux i- social-démocrates qui ne voulaient pas u entendre parler de grève générale en cas s de mobilisation, que leur attitude ren- i- dait la guerre possible, que le peuple 5 allemand était une admirable machrhe à )- voter et à cotiser, mais qu'il était inca- it pable de résistance à un gouvernement, :. et que s'il marchait pour le Kaiser, il >- trouverait devant lui, en France, des u communes révolutionnaires debout au à signal de la guerre ! é II avait bien vu. Aimant avec ardeur son pays, Hervé ;t le sert puissamment de sa plume depuis :- le début des événements. Son article i- quotidien de "La Guerre Sociale " est s toujours alerte et vaillant, d'une écriture e simple et rapide qui le fait passer comme un coup de vin clairet. La pensée s est nette, franche et loyale. L'homme est r bon. Libre-penseur, il parle avec atten-drissement de Jeanne d'Arc, la sublime i- enfant qui orut en la destinée de la é France. Personne n'a plus que lui rendu i- hommage à la Belgique ; personne n'a i- fait davantage pour nos réfugiés. Il ne comprend pas l'abstention devant le pé- s ril que court la civilisation. Il appelle les s neutres à la rescousse. Il raille ' ' la der- s nière du Saint-Père " qui a réclamé des .- prières pour, la paix sans avoir un mot de réprobation pour le traitement infligé r par les Allemands à la Belgique. Il en- >- courage les "poilus," dignes fils de ceux •- qui firent la g-loire des armées de là première République. Il ne doute pas - un instant du concours que l'Italie s apportera aux Alliés, et l'événement lui - donne raison. Il combat le socialisme s matérialiste et l'ordre du jour de la con-e férence de Londres. Il repousse toute compromission avec la pensée allemande. Il écrit amicalement à Liebknecht pour n lui signifier que ses offres de paix "sans à humiliation" ne seront pas accueillies, é II porte en terre la deuxième Interna- s tionale et appelle de ses vœux la troi- é sième, "celle qui, par le concours des :t hommes de bonne volonté de toutes les e races et de toutes les classes, bâtira sur s les Droits de l'Homme et des Nations, r sur la Justice sociale et sur la Paix internationale, les Etats-Unis d'Europe et a du Monde." e Et tout cela, il l'exprime avec une bon- r homie et un charme qui le font aimer s de tous ceux qui le lisent. Gustave Hervé sera l'un des grands - artisans du retour au socialisme issu de - ia Révolution française. e EMILE ROYER, é Député de Tournai-Ath. CE QUE PENSE LA GRÈCE. La préface et la postface.—Les volontés des peuples.- La conclusion. Mardi. — La Grèce agit, ces jours-ci, et manifeste — enfin ! — de façon concrète, sa volonté... Jamais l'âme des peuples ne fut mise à nu autant que durant la guerre monstrueuse actuelle. Et quelles leçons puissantes chaque nation, chaque race, chaque parti, chaque religion, chaque individu peut retirer de ces exemples ! La situation morale de deux pays, deux petits pays relativement, peuvent constituer, aujourd'hui, si je peux dire, la préface et la postface des leçons en question. La préface est donnée par la Grèce. La postface est donnée par la Suisse. La préface contient l'annonce de ce que les leçons enseignées par la guerre peuvent contenir. La postface contient les enseignements définitifs, pour les peuples conscients, de ces leçons... La Grèce est en ce moment en proie à toutes les convulsions que créent les vieux régimes—c'est-à-dire les régimes qui permettent que les intérêts d'un peuple soient méconnus ou égarés par les volontés de quelques individualités. Le peuple grec, après des mois d'étouffe- ment sous les volontés en question, va exprimer, par le vote, sa volonté bien définie : se défendre contre la Barbarie prussienne qui le menace aussi bien que tous les peuples d'Europe, ou bien se soumettre à cette Barbarie comme semble le désirer la famille royale, intimement apparentée au Kaiser... * — Mais, disent aussitôt tes optimistes, voilà qui est très bien : le peuple grec peut manifester ses désirs. De quoi se plaindrait-il? Les optimistes oublient que, depuis un long temps, dépuis la démission de M. Vénizélos, le peuple çfrec est tenu en lisière — et que 1e temps qui passe, en ce moment, est un temps précieux. Les quelques individualités dirigeantes sont maîtresses de la situation—car elles disposent du temps. N'annonce-t-on pas déjà que, même si M. Vénizélos revenait au pouvoir avec une majorité écrasante, il faudrait attendre jusqu'à la mi-juillet pour changer le ministère actuel? Tout cela nous intéresse, nous, non pas au point de vue de la Grèce uniquement, mais au point de vue des intérêts généraux de l'humanité. La préface, dont nous parlions plus haut, montre à l'humanité, par l'exemple de la Grèce, un régime sur les ré- EXCURSIONS VERS LA CAMPAGNE LES SAMEDIS APRÈS-DÎNER Service Tarif 10 Eléphant and Castle et Woodford Bridge ... 6d. Toutes les 15 minutes. 37A Herne Hill et Hampton Court 7d. Toutes les 10 minutes. 38A Victoria Station et Epping Foresfc (Warren Wood) 8d. Toutes les 12 minutes. 107 Clapham Common (Under- ground) Station et Epsom 6d. Toutes les 20 minutes. Les services quotidiens suivants vers la campagne, seront accélérés : 10A Eléphant and Castle et Loughton 7d. Toutes les 15 minutes. 84 GoldersGreen (Underground) ' Station et St. Albans... 9d. Toutes les 15 minutes. 142 KilburnPark (Underground) Station et Watford ... 8d. Toutes les 16 minutes. 152 Stockwell (Underground) Station et Caterham ... 7Ad. Tontes les 30 minutes. 160 Stockwell (Underground) Statiou et Reigate ... ÎOd. Toutes les 30 minutes. PAR The London General Omnibus Co„ Ltd., Electric Raitway H oust, Broadway, Westminster, S.W. 94 sultats duquel tes hommes conscients peuvent réfléchir. Nous ne voulons pas, en ces temps douloureux, mettre les points sur tes I. Mais quel enseignement pour ceux qu! savent réfléchir sans parti pris! Pour ceux qui réfléchissent en dehors des préoccupations sectaires ! Quel enseignement, cette " préface " que nous offre la Grèce ! Et la postface? C'est-à-dire ce que nous offre la Suisse ? Ici, c'est 1e pays qui se dirige libre» ment, dont tes volontés sont issues des profonds mouvements de la pensée et du cœur de la population entière, et dont les; actions mettent en pratique la " Vojc populi, vox Dei"... Qu'on .n'oublie pas que la Suisse est un pays très religieux, ceci pour montrer à quelques braves gens que la religion et 1e progrès social peuvent marcher de pair lorsque... l'on ne transforme pas la religion en sectarisme autocratique, ce qui est, hélas ! 1e cas en certains circonstances et en certains pays... Et comme suite à la "préface" et à la " postface,'' nous arrivons à la conclusion qu'offrent les idées émises. Cette conclusion est très simple et peut être comprise même par tes hommes qu", peu inclins à étudier tes choses sociales, se laissent entraîner par insouciance à être les supports des "ennemis des peuples" : elle se résume ceci : — Les guerres sont un fléau pour tes peuples : elles sont déclanchées, sous des prétextes divers, par des minorités, qui y trouvent leurs profits personnels, et qui n'y courent pas grand risque. Si tes guerres peuvent se produire, c'est que tes peup'es sont assez naïfs pour ne pas dire aux minorités dirigeantes: "Je suis maître de mes destinées et, au lieu de vous obéir, je veux que vous m'obéis-siez...Refléchissez, ô lecteurs, à la " préface," à la " postface," et à la "conclusion"...Et si vous n'êtes pas des naïfs qui a'mez à souffrir sous le fouet des maîtres, vous songerez à faire de vos enfants des hommes, et non des serviteurs souffrants... CAMILLE ROUSSEL.. 86ème année. No. 139 i

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