L'indépendance belge

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18 February 1914
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«N ëÊà.Su4'iE 4PT -A PARIS C3 85' ANNÉE Mercredi tS fdwier 1Si* — i 'ministration et rédaction 1T ruo de» »ablc»s Bruxcllc» REAUX PARISIEHS ; 11. place de la Bours» abonnements : édition quotidienne I5BE. 0(in 20 îr. 6 unis,. 15 lr. 3 mils, 6fr. IfSOtlHSiMJ - 28 ft. * .5 If. » 8ir. SSER » 40fr. » 22 If. » iîfo. édition hebdomadaire ibitifBatiaaalts il d'Outre-rairi 10 pages, paraissant le mercredi an... francs l moi»,••••««••*•• ••••••»• 1 îi franc* Mercredi 18 tèvrier 1814 Les annonces sont reçues * A BRUXELLES t aux bureaux du jou' oai. A PARIS : 11, place de la Bourse, A LONDRES : chez MM. John.Fk Jones <& O, a? £, Snow HiU, £. C.j à f Agence Havas, n° 4fl3j Cheapsîae E. C.; et chez Neyroud & fils, Ltàj ft0914-iS, Queen Victoria Street, et T. B. Brotfue^ Lîd. n? 463, Queen Victoria Street. ik AMSTERDAM : che2 ftijgf* & Van Bitmar, Rokûa, S» &. ROTTERDAM même tirme, Wynhaven. 113, ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et É& SUISSE, aur Agences tie la Maison Rudoii JV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. &ftEW..YORK : T,B. Browne. Lîd, t, East 42nd StreaW L'INDÉPENDANCE BELGE «CHOIS £»TnCfS5 EA& JôCE. — SIX PASÎ3 cûNsraY.xiZM: sas ts paoGEàa c Aujourd'hui : LE ROI ALBERT VICTIME D'UN AGCI ( Dïiiï i»xi UaïVAtii. — Le bulletin des t médecins. ^ Revue pojiigue. c ta QUESTION DES ILES ET LA FRG-t- ç TIERE D'ALBANIE. — La réponse tur-' y que à là noie collective. — Une indiscré- t tion. — Le prince de Wied. q En Suède. — Le nouveau cabinet. n En Argentine. — Fin de la crise ministé- s rielle. En Espagne. — Incidents à Barcelone. fi Lettre de Hongrie. i: Note- du Jour, par J.-B. t< En France. — L'incident Védrices. t-i Sa Belgique. — Les Libéraux liégeois. s. Lettre du Nord. <3 Chronique mondaine. e Le cinquième concert populaire. t< Terrible drame rue Royale. — Deux morts, g •jr. .cns linancières et industrielles. — ti Nouvelles diverses de nos oorrespon- 1; uants. q Les dépêches suivies de la lettre A b sont celles qui ont paru d'abord dans d notre première édition, publiée à 4 heu- '' res de l'après-midi; les dépêches suivies c de la lettre B sont celles qui ont paru j, d'abord dans notre deuxième éditi< r publiée à 6 heures du soir; les dépêches p suivies de la lettre '' sont celles qui o. P paru d'abord dans notre troisième éd. £ «on; publiée le iha'în. ^ - ... 1; - - ^ BRUXELLES 17 février t' & Revue Politique L'accord franco-allemand relatif aux chemins de 1er de l'Asie-Mineure qui vient a'éti-e paraphe à Berlin n'a pas un caractère! déiinitif et ne peut encore être tenu pour un arrangement réglant cte façon positive des questions financières et économiques très délicates. En effet, la France, comme l'Angleterre et l'Allemagne, a négoci'. avec la Turquie au sujet du réseau syrien, mais les concessions ' qu'elle a obtenues doivent naturellement, s'adapter exactement aux droits acquis d'autre part par l'Allemagne eîi Asie-Mineure. Ce sont les groupements financiers français . et allemands qui ont dù jeter ici les bases d'un accord, sous le contrite des deux gouvernements, qui,tous deux, se. réservent pleine et entière liberté d'examiner la situation nouvelle au point de vue des intérêts purement politiques engagés. En d'autres termes, les banques françaises et allemandes engagées dans les entreprisés de voies ferrées en Asie-Mineure ont procédé à la conciliation de leurs intérêts et l'accord paraphé peut encore être modifié par des négociations directes entre les deux gouvernements si des difficultés surgissaient d'un côté ou de l'autre du point de vùe politique. Enfin, il va de soi que la conclusion définitive- de cet arrangement dépend encore de la marche dès négociations engagées d'une part, par l'Allemagne, d'autre, part par la France avec la Turquie. Le fait intéressant, c'est, qu'il ait été possible de concilier les intérêts économiques français et allemands par des négociations portant sur une question particulièrement, délicate. Ceci témoigne, tout au moins, de la bonne volonté réciproque des deux gouvernements et constitue un indice favorable pour l'avenir immédiat. L'arrivée au pouvoir, î> Saint-Pétersbourg, de M. Goremykine a inspiré certaines craintes au sujet d'une modification possible de l'orientation de la politique extérieure de la Russie. A torl oj à raison, on prétend que le nouveau. président du conseil a des tendances germanophiles ou, tout au moins, qu'il attache tant de prix aux bonnes relations de voisinage de la Russie et de l'Allemagne qu'il leur sacrifierait au besoin les intérêts de l'a Triple-Entente. Ces craintes sont puériles, d'abord parce que la politique extérieure de la Russie, est établie sur des bases fermes et qu'elle ne dépend pas de préférences personnelles d'un ministère, ensuite p ic-ce qu'il est établi que si M. Goremyki-ne estime, avec raison, que la Russie doit entretenir avec l'Allemagne des relations de bon voisinage — et cela dans l'intérêt même de la paix générale — il oensidère, comme tous lés hommes d'Etat russes, que l'alliance avec la France doit rester la base d.e la politique extérieure de l'Pmpire. Le remaniement ministériel ne peut donc modifier en quoi que ce soit l'orientation générale de la politique de la Russie. Ce qui prouve péremptoirement qua la retraite de M. Rolcovtzoff et l'arrivée au pouvoir de M. Goremykine n'ébranlent en rien la Triple-Entente, c'est que la Russie vient précisément de prendre l'initiative d'une mesure destinée à donner plus d'unité encore à l'action diplomatique de la Russie, de l'Angleterre et de la France dans le domaine international. M. Sasonoff, ministre des affaires étrangères de Russie, a saisi le cabinet anglais d'une proposition intéressante qui consiste ù soumettre à l'examen préalable du ministre des affaires étrangères d'Angleterre, et des ambassadeurs de Russie et de France à Londres toutes les questions qui sont également de la compétence des trois puissances fl.e la Triple-Entente. Cela permettrait de remédier aux lenteurs inévitables des négociations préparatoires entre les trois capitales avant que l'examen 'es questions de ce genre puisse être abor-' dé du point de vue de la Triple-Entente. De cette manière encore, les communications soumises au gouvernement français et au gouvernement russe se trouveraient conçues dans des termes identiques et le terrain se trouverait pratiquement. déblayé chaque l'ois que des négociations internationales devraient s'engager sur une question importante. Cette proposition russe, que l'Angleterre et la France accueilleraient avec faveur, tend à consolider la Triple-En-tent' en donnant à la diplomatie des trois puissances plus d'unité et de cohésion. La mesure est excellente au point de vue général, car si elle est adoptée, elle confirmera avec précision la volonté de ia Russie, de la France et de l'Angleterre de traiter las plus graves qres-tions avec le souci constant d'une par-laite solidarité internationale. Les élections législatives espagnoles qui auront lieu le 8 mars pour la Chambra e'. le 22 mars pour les membres élus du Sénat présenteront cette fois un réel intérêt, il va de soi que les conservateurs de la nuance Dato l'emporteront, car en Espagne les élections se font toujours au profit du parti au pouvoir et l'influence officielle est telle dans les provinces qu'on peut dire d'avance, il peu de chose près, quelles seront les for- ■ n ces de chaque parti dans les nouveaux Cortès; mais l'intérêt de l'épreuve est dans le l'ait que, cette fois, la droite et la gauche sont profondément divisées. M. Maura, le leader du parti conservateur traditionnel, s'est .définitivement séparé de M. Dato et il ne pardonne pas aux modérés de l'avoir écarté du pouvoir. A gauche, la fraction libérale de M. Garcia. Prieto mène énergiquement campagne conlre le comte de Romano-nès et le gros des libéraux; enfin, le parti républicain lui-même est divisé, puisque M. Alvarez et ses amis présenteront des candidats isolés. Cela n'empêche que, dès à présent, et bien que la campagne électorale soit à peine ouverte, on considère que M. Dato disposera à la Chambre nouvelle d'environ 240 sièges, les libéraux de la nuance Roinanonès environ 70 sièges, les libéraux de la nuance Prieto environ 24 sièges et-les conservateurs de la.nuan-Cè Maura une dizaine de siè.gés seulement Si ces prévisions s? confirment, . ce serait donc l'écrasement définitif de M. Maura et des éléments ultra-réactionnaires de la droite. La Question les fies et la frseiiière d'Albanie La réponse turque à la note collective ' Une indiscrétion 1 Conslanlinoplc, lundi, 1G février. 1 C'est seulement ce matin à 9 heures que ' Cliewki bey, directeur du cabinet du ministre des affaires étrangères, a remis officiellement la réponse de la Porte à la note des puissances, àu sujet des lies de la mer j Egée, tandis que les journaux locaux j avaient publié et que les correspondants étrangers avaient fait connaître le texte de la réponse hier soir. Dans les milieux diplomatiques, on se montre surpris de cette publication prématurée. Les ambassadeurs et les chargés d'affaires ont délibéré ce matin fi ce sujet. 11 est probable que le doyen j du corps diplomatique entretiendra le ; grand-vézir de cette inobservation des rè- < gles protocolaires à la prochaine réception officielle. 1 c » * * ! Le secrêtatiat du grand-vézirat affirme ' qu'hier soir, à C li. 1/2, le grand-vézir avait 1 signé la réponse à la note des puissances. .' et avait chargé de la porter à l'ambassade d'Autriche-Hongrie. Toutefois, il est certain que l'ambassadeur d'Autriehe-Hongrie n'a connu la réponse de la Porfe que ce malin • à 9 heures. (a) Le statut albanais Vienne, mardi, 17 février. Le correspondant de la « Nouvelle Presse Libre » à Durazzo apprend que la commission internationale de contrôle prépare un statut pour l'Albanie, aux termes duquel on accord» à Scutari et aux environs un? certaine autonomie. Le Monténégro obtient quelques droits relativement au commerce et aux moyens de r-ommunicatioa (a) La tournée du prince de Wied Berlin, mardi, 17 février. Le prince de Wied, il son retour de Londres, où il part aujourd'hui, se rendra à Paris où il partira jeudi. (b) Nouvelles de FÉiranoer ALLEMAGNE Le procès Toerstner ajourné Strasbourg, mardi, 17 février. Les débats du procès intenté au lieutc nunl von Foerstner, pour détournement de mineure, sont ajournés au 30 avril. (a) i — Le Parlement allemand a voté le crédit de 4G,OOU marks qui avait été supprimé par la commission du budget et qui constitue lo premier acompte sur la somme allouée par l'Empiré pour les jeux olympique de Berlin en 1910. Les socialistes, les. Polonais, les Alsaciens. les Danois et la moitié des membres du centre ont volé contre. L'Empire allemand allouera une somme ; totale dé 200,000 ;marks et la. Prusse une ; somme de 100,000 marks. (b) s — On apprend de source autorisée que : s la division navale allemande do rAtlauli-3 que, qui se trouve actuellement dans les '- eaux brésiliennes, ne sera pas maintenue après le retour en Allemagne des navires i- qui la composent. (b) i i- ANGLETERRE 1- CHAMBRE DES COMMUNES i- Fin de la séance de lundi s La Chambre des communes discute un ' amendement. tendant à introduire dans la ' '• réponse au discours du trûne le principe de la réforme douanière établissan t une union c douanière entre les parties de l'empire britannique sans imposer les denrées alimen- I s taires, mais grevant les produits manufac- 1 J turés étrangers d'impôts n'excédant pas 10 pour cent ' M. Buekmasler, au nom du gouvernement, explique qu'on aboutirait fatalement à imposer les denrées alimentaires, con- * traireonent au vœu de la nation. (a) *** M. Bonar Law appuie l'amendement re-3 latif au régime douanier. Les groupes ac-. tuels de l'opposition ont l'intention, décla-3 re-t-il, de réaliser, quand ils seront reve- i 1 nus au pouvoir, une politique corresipon- , . dant à peu près au système belge, parce ; , que lœ libéraux refusent de traiter les fer- . - miars coloniaux ' autrement qua comme des t étrangers. Les cansei-vateurs donneront à ; 3 tous ces fermiers tout ce qu'ils demandent. , 1 Après cette intervention, l'amandement , •-'•«pst rejeté par 2S3 voix contre 209. (a) "t ARGENTINE t Le nouveau cabinet , Buencs-Ayres, lundi, lii février. , Officiel. — Le nouveau cabinet est coiuti- ; t tué. Kn voici la composition : s Intérieur, M. Ortiz; affaires étrangères, , - M. Murataro; îinances, M. Carbo; justice et e instruction publique, M. Tomascullen; agri-1 culture, .\L Calderon; travaux publics, M. ' Moyano; guerre, NL VeJez; marine M. Saaz • Yaliente. (a) t BULGARIE Contre 1- peste bovine t Sofia, mardi, 17 février. - t A la suite des mesures d'isolement qui ' ■ ont élé prises par les autorités, la peste e bovine a été enrayée dans presque tout, le l pays, -sauf dans trois rayons rigoureuse- > ment délimités.' Pour préserver les intérêts 1 des exportatews. bulgares, le -gouverne-" rnéct a décidé d'entreprewlfE -dft? démar-" cites sifnuitanées énergiques auprès de la > -Turquie, de la Serbie, de la -Roumanie et e de l'Autriche-Hongrie, pour demander la " levée de l'interdiction de l'importation et du transit dans leurs territoires du bétail > vivant provenant des régions bulgares non • contaminées. (b) ' ESPAGNE a Rédacteurs assaillis * Barcelone, mardi, 17 février. : Des jeunes gens partisans de Don Jairne,. ont pénétré en groupe aujourd'hui dans les locaux de la rédaction du journal réglcna-li-ste « El Nereu » et ont tiré quatre coups e de feu sur le directeur du journal et sur l'un des rédacteurs, les blessant, tous deux .Jgèrèment. Cette agression aurait été mot; e vée'par la publication d'une caricature re-r présentant le fils du chef des Jaimistes de .. la province donnant le bras , à M, L-erroux, 3 le cbei du parti radical (a) ETATS-UNIS e Paquebot échoué s New-York, lundi, 16 février. Le paquebot français « Rorna » annonce i par télégraphie sans fil, qu'il s'est échoué e à Rcma-nland, petite lies à dix milles au sud - de Gayhsad, dans l'Etat de Massachusetts, i Dans un autre télégramme, le capitaine . du « Roma » dit que te navire s'est échoué pendant une violente tempête de neige, mais e qu'il ne fait pas eau. Le temps continue à ;t. être mauvais. Cependant, il n'y a pas de 3 danger immédiat. Sur le vapeur se trouve g -418 passagers. n »* a a La tempête augmente de violence. Le n « Roma » frappe lourdement le fond. Deux garde-cuites sont partis à son secoure. -r. * * L'agwit de la compagnie Fabre ne con-:e naît pas le nombre de passagers français i- du o Roma », mais ces derniers, déclare- n t-îl, sont très peu nombreux. (a) * * New-York, mardi, 17 février. ^ Lo n Roma » a été renfloué il 10 ti. .20 du ■" soir. 11 continue actuellement, sa route (a) JAPON — La Chambre a adopté un projet de loi 1_ modifiant la loi des impôts, ainsi qu'un à umande<ment émanant du parii Seiyukaï comportant une réduction de dix-huit mil-™ lions de yen .s. (a) RUSSIE Au ministère des finances Saint-Pétersbourg, lundi, 10 février. MM. Weber, Petrowski et Novitzki adjoints au ministre des finances, sont, relevés de leurs fonctions et nommés membres .. du conseil de l'Empire. (a) ^ SERB5E Le nouveau ministre de Bulgarie [a Belgrade, mardi, 17 février. ,y M. Tcbapraki-.-ueff, le nouveau ministre' ,i ùj Bulgarie à Belgrade, a été reçu dans la .matinée, en audience solennelle par le Roi, 'x jà qui il a remis ses lettres de créance. M. Pnotittch assistait l'audience. (■&) £ SUÈDE Le nouveau cabinet ic Stockholm, lundi, 16 février. ie Voici d'après le « Dagens Nyheter n et le a SvensKa Dàgbladet » la liste des nouveaux ministres qui aurait été présentée par iL de Hannnarskjold au Roi, qui l'a approu- 3 vée : M. Hammarskjold, gouverneur de pro-: vince, prend la présidence du conseil et le s portefeuille do la guerre; M. WalJenberg, actuellement directeur de banque, reçoit le portefeuille des affaires étrangères; M. Hos-sépot, président de Cour d'appel, reçoit le portefeuille de la justice; M. Gennersten, industriel, prend le portefeuille des flnan-i ces; M. de Sydow, gouverneur de province, 4 entre au ministère de l'intérieur; M. Yest-rnan, professeur, prend le portefeuille des cultes; M. Dan Brostroen prend le portefeuille de la marine; le baron de Beck, propriétaire, devient ministre de l'agriculture enfin, MM. Stenberg, Linné et le colonel Morks font partie du ministère, mais n'ont pas de portefeuille. Dans les milieux officiels, on s'abstient, soit de confirnter, soit de contester l'exactitude de cette liste. (a) TUROUSE Les Arminiens et les élections Constantinople, lundi, 10 février. On annonce que les délégués à la commission électorale, arménienne se sont rendus hier au comité ceaitral « Union et Progrès n pour discuter le nombre des oandi-- dr.ls arméniens aux élections législatives, s On, antionce que. le -comité a répondu que. i les opérations électorales étant terminées ■ dans la plus grande partie de l'empire, m t ne pouvait plus accorder aux Arméniens vingt sièges de députés. Les délégués =e sont retirés pour coiam-uniquer cette réponse à la commission .électorale au cours de sa séance d'aujourd'hui. On croit- qu'une entente interviendra accordant, seize dépu- ■ tés Arméniens. Deux candidats, arméniens ont déjà été; élus avec un programme unioniste, (a) Lettre de Hongrie ■w (De notre correspondant.) La situation entre le gouvernement hongrois et les naiionalites s'aggrave de plus en plus. — Le comte Tisza, président du conseil, cherche le moyen d'arriver à un compromis avec les Roumains de Hongrie. — Un interview du comte Jules An-■'rassy, ancien ministre de l'intérieur, sur la question des nationalisés. : BUDAPEST, 14- février. Avant..et pendant les guerres balkaniques, pendant surtout, quand un journaliste étranger de passage en Hongrie cherchait à se documenter sur la situation des si nombreuses nationalités de ce pays par rapport à, l'Etat et qu'il interviewait un président de conseil, un ministre, député ou homme poltique quelconque sur la question roumaine, serbe, ruthène ou autre en Hongrie, il. ne manquait pas de s'attirer invariablement cette réponse : « Il n'y a pas de question roumaine, serbe ou ruthène; en Hongrie, il n'y a nue des Hongrois! » Cependant, en posant la question autrement et en faisant remarquer aux mêmes personnages politiques que s'il n'y avait e-n Hongrie que des Hongrois, il s'y trouvait cependant des Hongrois « non magyars », c'est-à-dire d'origine roumaine ou serbe au autre, et que c'était précisément sur la situation et les droits de ces «non magyars» en Hongrie que l'on désirait être fixé, on répondait au journaliste trop curieux ou trop pressant qu'en Hongrie tous les sujets de S. M. François-Joseph avaient les mêmes droits et les mêmes privilèges et qu'il n'y avait aucune différence, à cet égard, entre les magyars et les. non-magyars. C'était olair, net et précis ; le journaliste n'avait plus qu'à rentrer son bloek-notes et son stylographe, à moins qu'il n'eût d'autres questions moins brûlantes à poser, et à partir dans les pays balkaniques voisins poser la même question aux hommes d'Etat de ces puissances. Il est évident que la réponse ne pouvait être la même, On fut donc très surpris dans les cercles politiques hon...rois lorsqu'on apprit que. le comte Tisza avait entamé des pourparlers avec les chefs des nationalités roumaines de Hongrie à l'effet d'accorder à ces dernières des droits et privilèges dont. « jusqu'ici elles n'avaient. pas bénéficié ». On s'inquiéta, on s'étonna, on enquêta et, finalement, on apprit que !e président du conseil hongrois n'avait pris cette décision que sur l'ordre de Vienne, qui, jugeant l'attitude de la Roumanie suspecte vis-à-vis de la Triplice, voulait absolument « apaiser » les populations roumaines de Hongrie et « se les rendre favorables » au cas d'événements impossibles à prévoir. Mais alors, s'il faut absolument " apaiser » les populations roumaines et se les rendre favorables », c'est qu'elles ne sont pas satisfaites de leur sort et. que probablement — c'est du moins co qu'on _>eut supposer — « elles ne jouissaient pas des mêmes droits où privilèges que les autre: Hongrois »? et, dans ce cas, toutes les précédentes déclarations faites aux journalistes étrangers par les hommes d'Etat hongrois étaient... comment dirai-je ?... pluiôt erronées ! Voilà donc le président du conseil hongrois,le comte Tisza,obligé de prendre à son compte, de faire siea, un projet que, dans son cœur de Hongrois patriote et nationaliste, il doit aussi profondément déplorer que le procès de Maramarosziget, qu'il avait bien envie de renvoyer aux calendes grecques, mais qu'il se vit forcé d'entreprendre, dit-on, sur un ordre venu de Vienae qui, sans craindre un soulèvement des Ruthènes en cas de guerre avec la Russie, tient à imposer son autorité a ces Hongrois d'origine slave : .-1 ustrise est invperaTe orii universo, A. E. I-O. V. Les négociations sont donc engagées entre le comte' Tisza ou son gouvernement et les représentants ou chefs des nationalités roumaines. Et ce n'est, pas sans inquiétude que l'on se demande ce qu'on va offrir à ces Hongrois non, magyars au détriment, des autres Magyares et l'on craint qu'on leur offrant quelque chose, leur appétit ne s'éveille et qu'ils ne deviennent d'une exigence sans frein ; puisqu'on va au-devant d'eux, ils auraient bien tort de se gêner et je ne vois pas pourquoi ils ne chercheraient pas à u roumaniser » toute la Hongrie.-Ces vers de La Fontaine seront éternellement vrais': Laissez-leur prendre 'un pied chez vous, Ils en auront bientôt pris quatre. Connaissant, les négociations engagées par le comte Tisza, il était intéressant de savoir - ce qu'en pensait le comte Jules Andrassy, ancien ministre de l'intérieur, qui, mieux que personne, était qualifié pour nous parler en connaissance de cause de cette question passionnante pour les Hongrois. C'est au nom de 1' « Indépendance Belge » que nous nous présentons chez ce haut-personnage politique. — Vous me demandez mon avis sur les pourparlers engagées par le comte Tisza avec les représentants du parti national roumain, et vous voulez connaître la répercussion qu'aura, dans le. pays, le projet du gouvernement? — C'est parfaitement cela, Excellence.— Eh bien, voici ce que vous pouvez déclarer aux lecteurs de 1' « Indépendance Belge », journal que je lis toujours avec le plus grand intérêt: .-cours prononcé par lo comte Tisza, sur les pourparlers qu'il a engagés avec les Roumains de Hongrie, il résulte que sans apporter de changement dans la direction gouvernementale et sans toucher aux relations qui existent entre le gouvernement et les autres nationalités, « excepté les Roumains », il cherche ■ un terrain d'entente avec le parti national roumain. En agissant ainsi, le comte Tisza a l'air de vouloir expliquer et même d'essayer de sauver sa façon de gouverner vis-à-vis de l'opinion hongroise qui ne l'aime pas. Comme c'est là un point de vue « malsain », je le condamne complètement.11 est certain que nous devons :.ii^i-cher par tous les moyens possibles à améliorer nos relations avec toutes. les nationalités. La vie intérieure hongro;-se fera certainement clans un délai très rapproché des progrès énormes vers la démocratie^ Par sa courte vue — on sait que le' comte Tisza est d'une myopie légendaire — le président du conseil a voulu arrêter l'élan du peuple vers la démocratie, mais il n'a réussi qu'à précipiter le pays sur cette pente. Au moment c-ù l'on présenta le projet de la nouvelle loi électorale, les réformes qu'il contenait étaient beaucoup plus étendues que celles qui ont été accordées au peuple,, à qui on aurait dû donner le plus possible., afin d'éviter les dangers d'une solution trop radicale. Avec sa majorité achetée, le comte Tisza a fait une loi dont l'étroitesse aurait dû, p&nsait-il, arrêter le flot montant-, i..ais qui, au contraire, n'a eu pour résultat .que d'ouvrir toutes grandes les écluses. C'e.st là une politique à la manière des autruches, qui se cachent la tête dans le sable, pensant qu'on ne les verra pas, car il faut bien songer que tût g»i tard on se trouvera en présence d'un grand revirement vers la démocratie.Or, celui qui a le plus à craindre ce rapide courant est précisément celui qui d-evrait comprendre que l'heure est arrivé 3 où il est nécessaire d'employer une- méthode gouvernementale plus moderne pour arrêter ce courant en allant au-devant de ce futur revirement. Notre politique au sujet des nationalités doit donc être dirigée dans un sens démocratique. La stabilité gouvernementale n'est due, jusqu'à ce jour, qu'à l'emploi, trop violent, des moyens d'action contre les attaques des nationalités. Les relations entre la minorité et 'a majorité ne peuvent pas rester ce qu'elles sont aujourd'hui : il faut permettre loyalement aux différents partis politiques de lutter pour leurs idées. C'est de cette façon que, sans amoindrir l'état national, on arrivera quand même à atténuer les différends qtii existent entre l'état et tes nationalités. C'est seulement en rompant avec la politique gouvernementale brutale qu'on fera cesser la désharmonie qui règno dans la nation; mais, ce n'est pas en faisant une. politique d'exception en faveur des Roumains seuls qu'on atteindra ce but. Les pourparlers du gouvernement sont d'autant- plus dangereux qu'ils combattent l'influence d'un nombre considérable de Roumains qui prétendent qu'ils ne doivent pas former une nationalité à part, mais être compris dans la nationalité hongroise. D'un autre côté, en accordant des privilèges spéciaux aux Roumains de Hongrie il est certain que les autres nationalités voudront obtenir les mêmes privilèges et que, si on ne les leur accords pas, l'opinion publique hongroise ne voudra jamais admettre et supporter une action gouvernementale quelconque contre les autres nationalités, alors que les Roumains seuls seront favorisés- Mais tout cela n'offre aucun gage de sincérité, puisque le comte Tisza, selon ses propres paroles, « mesurera l'importance des concess'ions à accorder aux Roumains d'après la confiance qu'ils lui inspireront au cours des débats entre les chefs roumains et les représentants du gouvernement hon-rois. » L'entente ne sera donc certainement pas de longue durée et tant que durera le système gouvernemental actuel, fait de violences et corruption, les Roumains auront toujours une épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes. Lier les mains de l'Etat en négociant avec des partis dont l'existence est reconnue funeste pa-r le comte Tisza lui-môme est une faute grave ; il est préférable de rechercher les moyens et do mettre tout en œuvre pour leur inculquer l'amour d'une seule et même patrie. Lo remède à apporter à la question des nationalités né peut être que général : mettre ordre en premier à la violence gouvernementale, puis supprimer le régime de corruption. Actuellement, 1e droit électoral est peu étendu; c'est ainsi qu'il n'y a qua 413 circonscriptions électorales ; sur cè nombre, 229 sont entre le mains de 'a majorité hongroise, quoique les autres partis aient une énorme majorité de voix dans l'ensemble des circonscriptions électorales. Or, il arrive ce fait qui peut paraître curieux, c'est que la majorité gouvernementale est absolument impopulaire en Hongrie, tandis que la minorité jouit de la plus grande popularité. Mais, à l'avenir, ce résultat semble d'autant moins probable que. le gouvernement a dû acheter trop chor sa majorité; le pays a assez des scandales qui nous ont révélé comment on avait pressuré les banques pour les obliger à verser des millions dans - la caisse électorale du -parti gouvernemental, ou comment des entrepreneurs de maisons de jeux avaient versé à ti-, , tre de pot-de-vin près de deux millions dans le coffre-fort secret de la présidence du conseil pour obtenir uno concession qu'on... ne leur donna jamais. Tout cela a déjruit le Parlement lui-même, a anéanti le contact entre les partis politiques hongrois, a empoisonné le ' nationalisme des nationalités et l'a_ exaspéré à tel point- qu'il lui a donné cette force prédominante toujours justifiée par le'sentiment de l'injuste oppression. Toute politique doit être basée sur la justice et le respect de la loi. Le droit généra! de l'Stat ne doit, pas se borner à la surveillance de ses écoles, à la colonisation, etc.; mais il ne doit pas s'engager, par des contrats spéciaux, à nommer des fonctionnaires dans lea cours et tribunaux ou tous les autres emplois ne connaissant pas la langue nationale pas plus que le droit et n'ayant, même souvent, pas la moindre instruction. . !' laut progresser en droit électoral et donner aux nationalité, elles aussi, un. droit plus étendu, et la distribution des Circonscriptions, doit être qu'une représentation proportionnelle soit ' garantie aux nationaités saris que pour cela soit mis en danger le caractère magyar du, parlement hongrois : l'unité nationale de notre Etat doit être maintenue à tout prix. C'est là une absolue nécessité qui ressort de notre si' nation géographique et de notre passé millénaire. Le. point important est d'assurer la loyauté et l'honnêteté des élections, ce quoi ne peut vraiment attendre du ..régime actuel- Plus nombreux seront ceux qui participeront à donner la liberté aux peu'pes, plus cette liberté sera grande ; 3'est pour cela que tous les partis de .opposition hongroise doivent s'unir po,.. mieux défendre le droit et la liber-.5 communs ir.ij eu péril par les contre'<s spéciaux que veut faire .le gouvernement avec les Roumains; contrats par lesquels il leur assure, des privilégies particuliers, ce qui est contraire au droit et à la liberté du peuple hongrois. 11 ne fat.; pas que ce- soit une « nécessité de la politique extérieure » pas plus que de 1' àbsoluti-aie du gouvernement actuel qui oblige celui-ci à conclure un ar,raniment avec les "nationalités ». Je me résume : il faut s'occuper très activement d'atténuer les dangers de la question des nationalités.; mais on ne pourra y arriver que par' une politique qui, tout en maintenant, rigourc usement, les points de vue du gouvernement, en sauvegardant l'unité national© de la race magyare et le caractère national de l'Etat, se basera sur la liberté du peuple et le respect du droit, mais non sur >• i système de transactions et de privilège- n En quittant le comte Jules Andrassy, ' r puis m'- ipêcher de tirer une conclusion de cet interview : c'est que, quoi qu'en aient dit les hommes politique gouvernementaux., qu'il n'y avait, pas de question roumaine, serbe ou ruthène et qu'en Hongrie il y avait seule-me. des Hongrois, la question des na-tionalités, au contraire, existait parfaitement bien-et qu'elle avait atteint un caractère tout particulièrement- grave en ces dernier? temps. a. Fradel. FRANCE IMotes du Joyr (Do nuire correspondant.) Ça s'est très bien passé au Havre; la ournée a été excellente sous tous les •apports. Je ne m'occupe pas ici des dis-•ours prononcés par MM. Barthou et îriand; leurs idées valent ce qu'elles ?alent et elles ne convaincront personne juoiqu'elles soient irréprochables au joint de vue républicain. Le radical- le lins orthodoxe ne pourrait rien y re>

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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