L'indépendance belge

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s.n. 1917, 18 May. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d795718m0t/
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L'INDEPENDANCE BELGE. ■OYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE s 5 CENTS) Pnistration et eedaction : VENRDEOI 1S MAI 1917. ( 3 mois, s shillings. 1 E str., higii holborn, w.c.l. place de la bourse. vewku6ïw0 1» m a 1»!/. ^ abonnements:] 0 mois, 17 shillings, j-conservation par le progkès [Phone : holborn 1773-4 teleph. : | o 3 q1? 5. En vente à Londres à 3 h. le jeudi 1/ ma.i. (1 an, 32 shillings. J LA SITUATION ueuai, mien. ■ Les Allemands ne savent pas accepter H perte de Bullecourt. Ils étaient par-Bius, à force de sacrifices, à se raccro-H . à une partie de ce village, mais les Bripes britanniques reprirent bientôt Bierrain perdu et le combat se poursuit Bjours terrible et acharné, les Anglais Hiiit-inuant à avancer à 1'"est-nord-est de Billecourt. L'état-major allemand sou-■endrait difficilement aujourd'hui qu'il Bi;it d'une retraite-tactique géniale ■ liindenburg. ■ Sur le front français, après un vio-Biit bombardement, l'ennemi attaqua en Bce sur un front de quatre kilomètres Bus le voisinage du Moulin de Lsffaux, B Jiï kilomètres au nord de Soissons. B bataille continuait sur divers points B cette ligne. Les Allemands tentèrent Bssi, mais en vain, des coups de main Bus les environs d'Auberive, Avocourt Ht Barrenkoff. ■ En Alsace supérieure, un petit dét-a-■hemeut français pénétra dans les tran-Hhées allemandes et revint à son poste, ■vaut fait des prisonniers et ayant causé B sérieux dommages dans les positions B l'ennemi. ■ Les Allemands annoncent de leur côté Hi'un bataillon de Brandebourg pénétra Bns les tranchées françaises à l'est de B1 Neuville, sur une longueur de 650 Bètres et tint cette position conquise Balgré de nombreuses attaques en foree B Français. Les Allemands auraient Bit, en ce point, 175 prisonniers. C'est ■ vérifier. ■ En aviation, sur le front britannique B signale un avion allemand culbuté Ht un avion allié disparu. Sur le front Hançais, trois aéroplanes allemands dé- ■ Les troupes italiennes continuent leur Hlensive. On se bat sur un front de ■iO kilomètres et l'artillerie autrichienne Hiposte par un feu terrible aux attaques Iles troupes italiennes qui, malgré tous Bes obstacles, avancent victorieusement Ht ont occupé des positions que l'on con-Hidérait imprenables, comme, par exem-Hle, les hauteurs de la rîve gauche de ■'Isonzo, que les Autrichiens avaient singulièrement renforcées par des tranchées Ht par de véritables forteresses-cavernes puissamment défendues. I Le but de l'offensive en ce point est de Hégager le flanc de l'armée qui occupe Horizia et la vallée de l'Erigido. Le Hœiinuniqué italien cite une série de Hoints emportés de haute lutte, la cap-Bure de 3,375 prisonniers, dont 98 offi-Biere. Une batterie de canons de monta-Hne est restée dans les mains de nos Hlliés, ainsi que trente mitrailleuses et ■rie grande quantité d'armes et de mu-Hitions. L'avance continue dans d'excel-■htes conditions. I En Macédoine, les troupes britanniques, dans la nuit du 14 au 15 mai, se l'ont avancées de 500 mètres au sud-l'uest de Krestali, sur un front de cinq Kilomètres. Sur la Struma, le village l'e Kjupri, à quatre kilomètres nord-l'ord-ouest de Prosenik, a été occupé l'insi que les tranchées ennemies de première ligne d'Ernekoj (à deux kilomètres et demi au nord de Barakli Dzuma). I En Russie, l'entente paraît conclue, l"iais non sans peine ni difficultés, entre I ' Gouvernement Provisoire, la Douma Ie'le Conseil des Travailleurs et Soldats. ®'abord, la proposition de la conclusion la paix immédiate sans annexion et !>ns indemnité a été jugée comme de-Tant être écartée, son exécution n'étant Pas possible dans les circonstances présentes, ce qui était déjà un résultat rationnel acquis. Puis, l'accord serait 'ait sur l'unité d'action de tous les illiés sur tous les fronts; une pleine 'onfiance étant accordée par la démolie révolutionnaire au cabinet restitué et, enfin, pleins pouvoirs étant •tannés au gouvernement. M. Milioukoff a donné sa démission se retire complètement de la combinaison ministérielle nouvelle. Ceoi nous paraît regrettable, car nous avions eu ™ satisfaction de faire la connaissance ^ M. Milioukoff et d'avoir pu apprécier ae près sa science politique piuiuuu. sa largeur de vues à l'égard des pr< blêmes sociaux, en même temps que noi éprouvions une vive sympathie pou cette personnalité respirant la franchi; et la loyauté. C'est M. Terestshenko qui prendra le portefeuille des affaires étrangères M. Kerensky passerait du ministère c la justice au ministère de la guerre, 1 un révolutionnaire socialiste, M. Tche noff, serait nommé ministre de l'agr culture. M. Skobeleff serait égalemei chargé d'un ministère. On lira, d'autre part, avec intér< l'intéressante appréciation des évén ments russes présentée à la Chambre d Communes par lord R. Cecil et p< M. Asquith. Nous n'avons jamais douté de l'act vité et de l'énergie que les Américaii apporteraient dans leur concours ai Alliés. Ils sont déjà là. Un communiqi officiel annonce l'arrivée dans les por alliés d'une flottille de destroyers, F attendant de les voir à l'œuvre, souhaitons-leur e tout cœur la bienvenue. Déjà, le relevé des pertes par les sou marins, pour la semaine du 6 au 13 ma ne comporte que 17 navires d'au delà c 1,600 tonnes et de 5 au-dessous de 1,6C tonnes, soit 22 au total, quand on éta arrivé à constater des 40 et 50 et jusqi 56 pertes de navires par semaine. E même temps, le nombre des combats coi tre sous-marins tombait de 30 à 1' Voilà des indices favorables, et il faud) un nouveau discours de l'amiral vc Capelle-le-Multiplicateur pour maint nir la foi du peuple germanique dai ses invincibles sous-marins, qui doivei réduire la Grande-Bretagne par la fain Le discours du Chancelier alleman ne satisfait aucun des partis au Reich tag. Le "Lokal-Anzeiger," comme "Tageszeitung," considère ce discou: comme désappointant, comme n'ayai rien apporté au débat. Par contre, 1 conservateurs, s'appuyant sur la phra que rien n'est à modifier dans les vu de la guerre exposées il y a deux an déclarent que le Chancelier a romp avec la politique scheidemaniste, c'es à-dire que les annexions seront maint nues au programme de paix et que, n tamment, on ne lâchera pas la Belgiqu Dans le peuple, c'est la consternatios parce que le sentiment général est qu après le discours du Chancelier, il i faut pas s'attendre à la fin de la guer: avant 1918. Mais les organes de la presse ail mande sont unanimement d'accord poi faire appel aux bons sentiments des Ru ses. La "Kôlnische Volkzeitung" s'écr que la Russie n'a jamais entendu, à el adressées par ses propres alliés, "< telles cordiales paroles que celles qi sont tombées des lèvres du Chancelier. Après cela, les Russes auraient bi< mauvaise grâce à ne pas accepter < paix séparée immédiatement. La presse autrichienne fait entend: la même note. Le "Fremdenblatt" d que le discours retentissant du Chanc lier allemand aura un écho dans monde entier, parce qu'il a exprimé volonté de rectifier les limites est e l'Empire allemand avec le désir e maintenir d'amicales relations avec Russie. Et les mêmes déclaration ajoute ce journal, émanent de l'Autr che-Hongrie. A signaler une visite officielle Vienne du Dr Erberger, le fameux le der du centre catholique au Reichsta] ce qui trouble les milieux politiques a lemands, car ce serait là l'indice d'u découragement profond à Vienne, c l'on voudrait voir s'accélérer les pr mices de la paix. D'autre part, il faut s'attendre à ■ que de vives récriminations se produ sent avant peu en Bavière. Si disciplit et si loyaliste qu'il soit, le peuple bav; rois, qui pourrait vivre heureux et ricl en vendant sa bière et qui vient d'éproi ver de si terribles pertes dans les b: tailles autour d'Arras, va ouvrir 1 yeux et se demander pour qui, pour quoi il sacrifie toute la fleur de ses hommes. Ce sera alors le règlement de comptes avec son souverain, si dévoué au Kaiser. Aussi, en prévision du mécontentement, on lance ce ballon d'essai que, après la guerre, on incorporerait à la Bavière l'Alsace et une partie de la Lorraine. Les Allemands excellent, on le sait, à offrir ce qu'ils ne possèdent pas ou ce qu'ils ne tiennent plus. Ils font cadeau à la Bavière de l'Alsace et de la Lorraine comme ils offraient le Texas au Mexique. Tout cela n'arrêtera pas le cours de la Justice immanente, le prince Rupprecht paiera un jour ses méfaits d'aujourd'hui et ce sera justice. OPERATIONS NAVALES Une escadre américaine dans les eaux britanniques Amirauté, mercredi.—Une flottille de contre-torpilleurs est arrivée récemment on Grande-Bretagne pour coopérer avec nos forces navales dans les opérations de guerre. Le contre-amiral Sims, de la marine des Etats-Unis, a été désigné au commandement général de toutes les forces navales américaines qui sont envoyées dans les eaux européénnes, et il se trouve en contact journalier aveo le chef d'état-major de la marine américaine. Les services que les navires des Etats-Unis rendent à la cause de Alliée sont de la plus grande valeur et sont précieusement appréciés. Les pertes sur mer Arrivées et départs des navires marchands de toute nationalité et dépassani 100 tonnes1 dans les ports du Royaume Uni' ^non compris les bateaux de pêche et locaux) pour la semaine finissant 1( 13 mai, à 3 h. de l'après-midi : Arrivées, 2,568; déparis, 2,552; con tre 2,374 et 2,499 la semaine précédente Navires britanniques coulés par mine' ou sous-marins : Au-dessus de 1,600 ton nos, 18; au-dessous de 1,600 tonnes, 5 contre 24 et 22 la semaine précédente. Navires britanniques attaqués sanf succès par .sous-marins: 19, contre 34 h semaine précédente. Bateaux de pêche coulés: 3, contre 16 * » » La statistique hebdomadaire italienne renseigne 580 arrivées et 562 départs Deux steamers et sept bateaux à voile: italiens ont été coulés, contre 7 et 8 h semaine précédente. — — LA QUESTION D'IRLANDE Voici comment M. Lloyd George, dani une lettre adressée à M. John Redmond chef des Nationalistes irlandais, et doni une copie a été envoyée en même tempi à sir John Lonsdale, chef des Unionistes de l'UJster, propose de solutionner ls question d'Irlande. Un projet de loi serait introduit poui l'application immédiate du Home Rule I l'Irlande, en excluant les six comtés dr nord-est de l'Ulster, cette exclusion de vant faire l'objet d'un nouvel examei par le parlement britannique à l'expira tion d'un délai de cinq ans, à moins qu'i n'ait été mis fin à cette exclusion pai l'action du conseil d'Irlande à cons tituer. Ce conseil d'Irlande serait composé d< deux délégations comprenant d'une part tous les représentants au parlement bri tannique, des comtés exolus, et d'autre part, un nombre égal de membres choisi: parmi les représentants au parlement ir landais. Ce conseil serait convoqué à h demande de six membres ; il aurai' comme pouvoirs, à la majorité des voh de chaque délégation : (a) de légiféré) sur des questions affectant les deux par ties de l'Irlande; (b) de recommender l la Couronne l'extension aux comtés ex clus par un "ordre en conseil," de tom acte du parlement irlandais; (c) d'adhé rer à l'extension du Home Rule à tout< l'Irlande, sous réserve de l'assentimen-de la majorité de électeurs des comté: exclus, cette extension pouvant se fa-in en ce cas par un "Ordre en Conseil" ; (d faire des recommandations, de sa propri initiative, sur des questions irlandaises y compris l'amendement du Home Rul< tel qu'il a été voté- Le Président de ce Conseil d'Irlandi serait élu de commun accorcl par les deu: délégations; à défaut d'accord, il serai désigné par la Couronne. Le gouvernement estime que les dis positions financières du Home Rule n sont pas satisfaisantes et devraient êtr modifiées. Il y a un nombre de point importants, tels que le développemen des industries irdandaises, l'améliora tion des habitations des villes, l'instruc tion publique, qui doivent faire l'obje d'un nouvel examen et entraîneront de dépenses qui auraient pour conséquenc d'imposer des charges trop élevées au contribuables irlandais. Enfin, le gouvernement conseille qu'a près la seconde lecture, le projet de le relatif aux propositions ci-dessus soil ' en même temps que l'acte du Home Rule soumis à une conférence qui ne comprer drait pas exclusivement 3es membres d Parlement, placée sous la présidenc d'une personnalité dans l'impartialit et le jugement de laquelle tout le mond aurait confiance. Cette conférence suj i gérerait toutes modifications qu'elle jv 1 gérait nécessaires au projet du gouverne ment. Si ces propositions ne sont pas accej tées,M. Lloyd George propose que les I) landais de tous les partis et de toute les religions envoyent des Hélégués une Convention ayant pour objet d'élE borer une constitution e^ui assurerai une juste balance de tous les intérêt opposés. Le gouvernement est prêt, à de faut de l'acceptation de ses proposition! à prendre les dispositions nécessaire pour la réunion de cette Convention. OHAfŒ&RE eles GQMMUNEi REPONSE AU CHANCELIER ALLEMAND Un discours de lord fi. Cecil Au lendemain du discours prononc : au Reichstag par le Chancelier allemane: . lord Robert Cecil est intervenu dans u ; débat à la Chambre des Communes, a sujet des buts de guerre, pour répété s quelle était la politique du gouverne ! ment britannique. Il examina franche ment les doctrines que deux écoles oj posées ont résumées en ces mots: "Pî d'annexions, pas d'indemnités" et "P£ de paix avec les Hohenzollern." Le débat eut pour origine une motio ^ de M. Snowden approuvant la répudii ' tion par le nouveau gouvernement russ de "toutes propositions impérialistes c conquête et d'agrandissement" et d< mandant une "déclaration similaire d gouvernement britannique. Le ton d discours de M. Snowden rendait diffici i une discussion calme sur les buts e: guerre. La Chambre devint de plus e ; plus hostile au fur et à mesure qu'il de ; veloppait les argumenté de ce qu'on aj i pelle la "minorité socialiste." "Les ri . volutionnaires russes, aftïrme-t-il, oi rendu absolument surannée la note de • Alliés du mois de janvier, produit d'ui diplomatie antidémocratique. Je r i trouverais rien d'assez vil à dire de cet' ■ note. C'était d'unimpérialisme éhonté. 1 Après d'autres tentatives de pacifistei ' faites sur un ton beaucoup moins violeni ' lord Robert Cecil répondit au nom d gouvernement. On a souvent entendu ] phrase "pas d'annexions," et lord ï Cecil, examinant le sujet en détail, moi ; tra à la Chambre ce qu'elle signifia ' dans l'application. Il prit en premie lieu le cas de l'Arabie. Il serait inhi ' main, déclara-t-il, de nous suggère d'employer notre influence pour place de nouveau l'Arabie sous la dominatio ^ de la Turquie. Un membre essaya d . trouver une échappatoire en affirmar . que dans ce cas ce serait une libératio et non une annexion. Dans le cas d l'Arménie, l'annexion la plus impérn . liste serait préférable pour ce peuple ; qui a souffert de tous les crimes que h . Turcs y ont commis. Le cas est le mêir > pour la Syrie et pour la Palestine. Mais une autre interprétation de 1 i politique de "pas d'annexions," et lor ; Robert Cecil la donna. C'était l'exemp' ) des colonies allemandes en Afrique. Noi 5 n'avons certes pas attaqué ces colonie , dans le but de soustraire les indigène ; aux mauvais traitements. Mais, ayar secouru ceux-ci, demanda-t-il, allon: > nous les rendre à leurs anciens maîtres [ Il confessa — et la Chambre approuv t chaleureusement sa façon de voir — qu'il regarderait avec horreur l'idée du - retour des ineligènes entre les mains e d'un gouvernement qui a commis de, e telles cruautés. s "Que dire de la Pologne?" N'avons t nous pas tous été d'accord qu'il était dé-. sirable de rendre la Pologne indépen-_ dante? Et l'Alsace-Lorrainc? Sûre-^ ment personne ne suggère que l'Alle-s magne ayant pris deux provinces à la e France, elles ne doivent pas être ren-dues à celle-ci. Et l'Italie irrédentiste? Le gouvernement va-t-il s'engager à ne pas rendre à l'Italie des provinces . peuplées d'italiens? Aucun membre ne I songea à contester la justesse d'aucune '' de exa questions pertinentes. '' Examinant l'autre phrase: "Pas de " paix avec les Hohenzollern." Lord II Robert Cecil admet qu'elle était de na-e ture à séduire une partie de l'opinion é britannique. Mais il fut d'avis qu'elle e était trop séduisaiste pour être tout-à- fait prudente comme edéfinition d'une - politique nationale. :- Le cri de "pas d'indemnité" a aussi été prononcé. M. Snowden propose-t-il que la Belgique ne soit pas indemnisée? M. Snowden répondit avec indignation ig que lui et ses amis avaient toujours de-k mandé la restauration de la Belgique. _ AJors, que dire au sujet de la Serbi et ^ des provinces du nord de la France, de-s manda lord Robert Cecil? M. Snowden resta silencieux à son banc. Allons nous donc renoncer définitivement à toute ré-'' paration pour la destruction de paisibles s bateaux marchands par les sous-marins, continua lord Robert Cecil, aveo une - émotion croissante. De nouveau per-? sone ne répondit. Il déclara emphatiquement qu'il n'était pas disposé à faiie celà. Ce n'est pas à nous à demander à l'Allemagne ses conditions de paix. "Que les assassins commençent," dit lord R. Cecil. Il lut le discours du Chan-é celier pour établir qu'il n^y avait au-l, cune indication de la part des Alle-n mands, même au sujet eds conditions de u paix qu'ils seraient prêts à accepter. En r résumé, les Alliés sont décidés à ne pas - accepter une paix qui n'en serait pas - une; ce doit être une paix juste et du- - rable. Un discours de M. Asquith s M. Asquith a fait à son tour une déclaration impressionnante. Il a justifié 11 1' "annexion" pour la libération des l~ peuples opprimés par le despotisme, e pour assurer l'union des nationalités e artificiellement séparées, comme dans le Trentin, et même avec quelques réser-11 ves, pour le maintien des disperaitions u stratégiques, rendues nécessaires pour la e défense contre de nouvelles attaques. 'e Maintenant énergiepiement sa déclara-11 tion du Guildhall, il a déclaré que nous pouvions poursuivre la guerre avec la J" conscience nette, en vue d'une paix basée sur ces principes, seule paix qui justi-fierait les sacrifices que nous avons faits. :s II a manifesté son étonnement de trou-1Ê ver dans le discours du Chancelier la e preuve que son gouvernement avait défi-;e nitiveinent abandonné les conseils de modération et de raison et était décidé ') à suivre jusqu'au bout la voie abomi-nable dans laquelle il s'était délibéré-u ment engagé il y a trois ans. a i l i i : AUTOUR DE LA GUERRE t ETATS-UNIS 1' — On annonce la mort subite à New-York ele M. J. Choate, ancien ambassa-deur des Etats-Unis à Lonèfres, et qui fut un des champions les plus actifs de la cause des Alliés en Amérique. Agé de 8G ^ ans, il avait un peu abusé de ses forces n pour la réception de la mission Balfour. e —■ Une dépêche de Saint-Louis (Mis-souri) dit que le pasteur James Couch, de cette ville, a été informé par l'inter-;s médiaire du ministère des affaires e étrangères suisse, de ce que sa femme a été fusillée en Belgique par les Alle-a mands comme espionne, vendredi der-d nier. M. Couch croit que le censeur alle-e mand a intercepté une lettre dans lais quelle l'envoyeur exprimait franchement is son opinion sur le Kaiser. « TURQUIE >t — Des trains britanniques roulent i- maintenant entre Bagdad et Samara, ? dernier tronçon de la fameuse ligne a Berlin-Bagdad. ■sème année No 117

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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