L'indépendance belge

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14 January 1914
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s.n. 1914, 14 January. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5m6251gf4k/
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CN BELGIQUE ET A PARIS 85° ANNÉE Mercredi 14 janvier 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION f « ruo des Sables, lïruxeUe» BUREAUX PARISIENS : 11, plaça de Sa Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE iviiepiulRnrn n "" " 2" f'' S BIBÎS, I0 lr. 3 lioil, 5 ff. IXEhEOURGt&r.-Oj * 28 lr. * 5 fr » 8 tr rMKEÎB » 40 fr. » 22 fr. » Bit ÉDITION HEBDOMADAIRE International! et d'Ouire-men 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Jn an.,. «jjj jvslnCB Siamois ÏSÎ franc» L'INDÉPENDANCE BELGE ÏBOtS ÉHmOSS P.12. JOtB. — SIS PAGES SOSSHB.YA.HOIS £A£ t£ PaOCEBS X° 14 Mercredi 14 janvier 1914 Les annonces sont reçues} k BRUXELLES ; aux bureaux au jour ▲ PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES j chez MM. John-Fu Jones & O, n® ^ Snow flill, Eé C.-, à fAçrnce Ha vas, n° 413» Cheapsirie E, C. ; et chez Neyroud & fils, LbL 0°» 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Brown^ Ltd. n° 1G3, Queen Victoria Street, il AMSTERDAM : chez Nijgh&Van Ditmar, Rokin, 2m A ROTTERDAM : même Ûrme, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et fîg SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ $f ITALIE s chez MM. Iiaasenstein & Vogler, à Mil&r» Turin et Rome. ÉfcîiEW-ïORK : T.B. Browne, Ltd, i, East 42ad StreeU Edition du matin ■ Aujourd'hui : Revue politique. Le mouvement gréviste dans l'Àiriqu, du Sud. — La situation aggravée. — Arrestation d'un agitateur socialiste. — Etat de siège imminent. — Préparatifs de résistance i Johannesburg. En Grèce. — La question des iles. — Le point de vue italien. En Allemagne. — Autour des incidents de Saverne. — Protestations. En Bulgarie. — Déclarations de M. Radoslavoff.En Chine. — L'incident sino-joponais. En Perse. — Mesures gouvernementales. En Turquie. — Le rajeunissement des cadres. — Nouvelles diverses. Lettres de Londres. Notes du Jour, par J.-B. En France. — Les accusations contre M. Caillaux. — Démenti de M: Schneider. — Menaces de poursuites. — Coup de théâtre annoncé. — Une interpellation. En Belgique. — Le Clergé. Chronique mondaine. Le XIÏP Salon de l'Automobile. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A Sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures; de l'après-midi ; les dépêches -.urnes de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépèches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 13 janvier Revue Politique Le commandement du premier corps d'année ottoman est enlevé au'général .allemand. I.iniuu von Sanders. qui est appelé aux hautes fonctions d'mspec-' leur général de l'armée turque. C'est un événement d'une réelle importance politique et qui lait considérer que la diplomatie russe a eu finalement. raison à Constantinople. On sait quelles protestations s'élevèrent à Sain t-Pétersbourg, ensuite à Paris et à Londres,, contr.é 1 attribution au chel' de la mission allemande du commandement du premier corps d'armée, qui couvre Constantinople. un avait beau répéter que le général Liman von Sanders ne commanderait pas les Détroits, il n'en subsistait pas moins que la capitale de l'empire ottoman était aux mains du commandant allemand et que la situation ainsi créée pouvait être appréciée comme dangereuse pour les autres puissances qui ont des intérêts certains en Turquie, surtout par la Russie pour laquelle la question des Détroits a une importance capitale. Le jour où En-ver pacha, complètement inféodé ù. l'influence allemande, a pris la direction clu ministère de ia guerre, on pouvait croire que la Turquie se refuserait à donner satisfaction à la Russie. Or, il se trouve que c'est précisément Enver paclia qui a trouvé la solution élégante du problème : il a appelé le général Liman vor. Sanders à l'inspection générale de l'armée et il a confié le commandement du premier corps d'armée à un général turc. Ce changement d'attributions s'est l'ait après des pourparlers avec l'ambassade allemande à Constantinople, de telle sorte que toutes les précautions ont été prises pour ménager les susceptibilités allemandes. Malgré cela, la presse allemande manifeste une certaine mauvaise humeur à ce propos. Elle ne doute pas que la décision d'Enver pacha a été prise à la suite d'une pression de la Russie; elle va même jusqu'à rechercher l'explication de ce brusque changement d'attitude dans le fait que la Turquie, décidée à faire prochainement la guerre il la Grèce, voudrait s'assurer l'appui financier de la France et, de la Russie. Si ce calcul à longue distance existe chez le gouvernement turc, on peut dire que Constantinople se prépare de nouvelles déceptions. La France et la Russie soutiendront énergiquement la proposition anglaise qui attribue à la Grèce les il' ' de la mer Egée qui sont effectivement occupées par les Hellènes et elles maintiendront contre, les entreprises ottomanes la solution de la question des îles à laquelle les puissances se séro Il semble d'ailleurs que la Triple-Alliance. qui a si longtemps retardé sa réponse à la proposition anglaise, soit prête maintenant il ia faire de façon plus ou moins précise. 11 résuite d'une note communiquée à la presse anglaise que la réponse de la Triplice sera remise aujourd'hui ou demain à Sir Edward Grey.On en donne même d'avance une analyse succincte, suivant laquelle l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche-Hon-prie ne chercheraient pas à priver la Grèce des îles que l'Angleterre veut lui attribuer, notamment Chio et Mitylène, mais qu'elles l'ont des réserves sur des questions spéciales, comme le statut des îles, les garanties pour la' minorité des populations des îles, la contrebande de guerre, et, enfin, les statuts naval et militaire. Si la réponse de la Triplice est telle qu'on l'indique, l'entente sera possible à bref délai. 11 n'est pas douteux Sue la visite gue M. Venizelos, président uj conseil de Grèce, vient de faire à Rome a largement contribué -à éclaircir la situation. M. Venizelos est un esprit politique de premier ordre qui s'est certainement employé à dissiper les préventions qui existent en Italie contre la po-litiqu. grecque. L'occupation du ">odé-canèse par les Italiens et la façon quelque peu brutale dont l'Italie, d'accord avec l'Autriche, a insisté pour dépouiller la Grèce do ses légitimes conquêtes en Epire ont naturellement éveillé toutes les défiances à Athènes. Il ne faut donc pas s'étonner qu'une réelle tension ait existé entre l'Italie et la Grèce, mais cette tension est'surtout le résultat d un malentendu et des intrigues internationales qui se sont menées autour du bouleversement de la situation balkanique. Les conversations que M. Venizelos eut avec M. di San-Giuliano auront permis de procéder à une mise au point sincère dont les résultats ne tarderont pas à se faire sentir. La Turquie a, au surplus, d'autres soucis à l'heure présente que de chercher querelle à la Grèce. Nous avons signalé déjà le caractère extrêmement grave qu'a pris en ces derniers mois la question des réformes à réaliser en Arménie. Le comité central du parti arménien n'est nullement satisfait des mesures que propose le gouvernement de Constantinople : il exige l'égalité politique de tous les citoyens; la liberté de la presse et la liberté de réunion; la séparation complète de l'Eglise «t de l'Etat, le droit de porter les armes étendu aux chrétiens; il demande la nomination pour l'Arménie d'un gouverneur désigné par les puissances; la constitution d'une assemblée dont les membres seraient élus par le suffrage universel, assemblée qui aurait le droit d'élabocer les lois politiques, économiques et sociales; enfin, l'emploi de la langue arménienne dans l'administration. Ces revendications constituent, en somme, un véritable programme d'autonomie politique et administrative que la Porte pourrait difficilement consentir, car il va à l'eneontre des tendances unitaires des Jeunes-Turcs qui prévalent, de plus j en plus à Constantinople. Il est donc à prévoir que les réformes assez timides projetées parle gouvernement turc rencontreront une vive opposition de la part dê3 nationalistes' arméniens. Mouvement gréviste dans le Sud de PÀfr<nue . LA SITUATION Le Cap, lundi, 12 janvier. L'impression qui règne généralement est que la situation s'est aggravée pendant les dernières vingt-quatre heures. Le gouvernement retarde jusqu'au dernier, moment la proclamation de l'état de siège. Les résultats des scrutins ouvert? dans les mines du Reef sont tous favorables à la grève générale. (a) Arrestation d'un agitateur Cap, lundi, 12 janvier. M. I-Iarrisson, agitateur socialiste bien connu, a été arrêté cet après-midi à la suite d'un dh cours prononcé dans une ré'innn de grévistes, où il excitait tes cheminots à . faire sauter le chemin de fer. (aj A Johannesburg On assure qu'il y a actuellement 20,000 hommes armés dans le Rand. (a) L'ne grande entreprise minière annonce' que ses compagnies sont approvisionnées en charbon pour sept jours et qu'elles continueront l'exploitation le plus longtemps possible, en conformité du désir exprimé à toutes les industries par le gouvernement. D'autre part, le gouvernement et le service des chemins de fer se font forts de fournir du charbon. (a) La ville est bien pourvue de vivres et il y a dans les dépôts frigorifiques des provi-, sions pour deux mois. (a) A Bloemîontein Les grévistes sont très calmes. Néanmoins on s'attend à des troubles tût ou tard. La ville a l'aspect d'une ville en temps de guerre. Des. patrouilles parcourent 'a province. La milice, les réservistes sont sous les armes. La voie ferrée est gardée de la rive de l'Orange jusqu'à celle du VaaL (a) A Durban Les bouilleurs o; repoussé les conditions des patrons. Quoique le nombre des grévistes ait augmenté ce matin, il reste encore dans 'es ateliers un nombre considérable de travailleurs. Ni les carrossiers, ni les mécaniciens des houillères ne font grève. (a) A Pretoria Un seul train est parti lundi après-midi. Auoun train n'est arriv '■ i Johannesburg. (a) Attentats échoués Kimberley, lundi, 12 janvier. - On a tenté, oette nuit, de faire sauter ie pont du chemin de fer à Fourteenstreams. Ce pont est situé sur un point important traversant le fleuve Vaul sur le tronçon de chemin de fer conduisant à Johannesburg et à Mafeking. Cette tentative a échoué, mais tes aiguillages de jonction des lignes ont été endommagés et 'es rails déplacés. De forts piquets de garde c?»,!nnr""<t main. tenant sur les lieux. (a) * * * Le Cap, mardi, 13 janvier. Les employés du port continuent à Ira voilier. Quelques grévistes de Salt-Riv ont repris le travail ce matin. {b) tavelles de l'Étranger ALBANIE La u.-tuqae. Paris, lundi, 12 janvier. On mande de Rome au « Temps » : Le gouvernement italien parait disposé à contester la thèse (les puissances de la Triple-Entente au sujet do la Banque d'Albanie. Les puissances de la Triple-Entente estiment que l'internationalisation de l'Albanie ne comporte aucune restriction et qu'en matière linancière notamment i'ég -lité exacte de la situation faite à toutes tes puissances, doit être maintenue. Le gouvernement italien prétendrait, dit-on, que les, initiatives piises et les contrats obtenus par les banques : italiennes s'opposent il.cette, égalité et rendront impossible l'internationalisation de la .banque. (c). Les partisans d'Essad pacha repoussés Valonâ, lundi, 12 janvier. Le commandant d'El Bassan télégraphie que ce matin a eu lieu un combat entre les irréguliers d'Essad pacha et les gendarmes du gouvernement provisoire près, du village de Godolesci. Les irréguliers se sont retirés. La ville d'El Bassan ne court aucun danger. (a) Le prince de Wied ne part pas Vienne, lundi, 12 janvier. Suivant une note publiée ce soir par la, n Zeit », le prince do Wied ne partira pas pour l'Albanie, le gouvernement allemand refusant de guruntir l'emprunt de 75 millions de mark que le prince réciame. On redoute ù Berlin que les socialistes et le groupe du centre au Parlement ne repoussent le vote qui leur sera demandé à cet égard. Les -centristes, notamment, tiendront compte du fait que le prince de Wied appartient à la religion réformée. Rome et Vienne ne sont pas plus empressées d'accueillir la proposition qui leur est faite de fournir seules la garantie demandée.Les huit gouvernements de l'Albanie « indépendante » Berlin, lundi, 12 janvier. Le chef d'escadron allemand von Zubo-witz, .qui revient d'un voyage en Albanie, fissure qS'il y a 'en 'c-e moment huit gouvernements absolument indépendants l'un dç l'autre, il les énumère : - , « Essad pacha à Durazzo, Ismaïl Kemal à VaJena, le gouvernement international à Seutari, Aziz p&Rha, il Beeat-, Akti pacha à El Basan, Dod-Socu à Alosion et Bibdoda à Oroschid parmi les Miridites. Ded-Socu, rencontré à.Santi Quarante, a dit textuellement : « Il parait qu'un prince allemand va vernir dans notre pays, cela nous est égal, nous ne le dérangerons pas pourvu qu'il ne nous dérange pas et ainsi nous espérons pouvoir, vivre tranquillement les uns à cdté des autres, ii Le prince de Wied aura beaucoup de plai. sir, évidemment!. ALLEMAGNE Après le jugement de Saverne Strasbourg, lundi, 12 janvier. M. Rehm, professeur à la Faculté de droit de Strasbourg,, publie dans l'édition de midi de la » Strasburger Post », un article de tête dans lequel ii affirme que le décret du 17 octobre t^20 sur lequel se sont basés les jugt. qui ont acquitté le colonel von Reutei: n'a plus aucune valeur en Prusse actuellement et qu'il n'en a jamais eu en Alsace-Lorraine.' Si cependant, ajoute le professeur, les juges ont pu sxipposer que le colonel, en se basant sur ce décret, avait agi de bonne foi, ils ne pouvaient plus le faire pour ce qui a rapport à la privation : de la liberté infligée aux vingt-huit habitants de Saverne. La bonne foi, dans ' ce dernier cas, ne suffisait pas pour [ provoquer l'acquittement. Tout au plus aurait-eiMe pu être la base d'une me- : pour provoquer l'acquittement. Tout au plus a.urait-edle pu être la base d'une me- 1 sure de grâce à l'égard du colonel. Il serai' conforme aux principes juridiques, l écrit, en terminant, M. Rehm, que le prési- 1 dent du tribunal, ou à-son défau/, son supérieur ou le roi de Prusse lui-même, interjetassent appel1 du jugement prononcé sa- 1 medi matin. (a) i Les Savernois protestent Strasbourg, lundi, 12 janvier. Le conseil municipal de Saverne a tenu ce soir, à 9 heures, une séance extraordi- ! naire. 11 s'agissait pour la. municipalité 'le 1 se solidariser avec le' sous-préfet M. Mahl, ( dont l'attitude, au cours des récents événements, a été critiquée par l'autorité militaire. A 11 1/2 heures, après deux heures de séance, le consuil a émis à l'égard de ' M. Mahl un vote do confiance dont les ter- ' mes définitifs seront arrêtés demain dans j la journée. Le conseil avait eu l'idée également d'adresser un télégramme de pro- : testation à l'adrecse de l'Empereur. Il y a ( cependant renoncé pour des raisons fort compréhensibles. (a) J Le Kaiser et son bûcheron i Paris, lundi, 12 janvier. : On mande de Berlin au « Temps ii: Sur le conseil de ses médecins, l'empereur Guillaume se soumet depuis quelques jours à un régime d'entraînement physique. On le voit tous les matir.s dans le parc de Sans-Souci couper, à coups de hache, de gros troncs d'arbre et les réduire en petites bû- 1 ches. (a) j AUTRiCHE-HONGRic 1 Mariage in-extremL de François Kossuth Budapest, lundi, 12 janvier. M. François Kossuth, ancien ministre du commerce, est gravement malade. Comme son état est inquiétant et en raison de son Cige (73 ans), il a fait procéder par le bourgmestre à son mariage ;iyil avec la comtesse Benyovsky, avec laquelle il était I tWuw&i ' (a! | < i— Au cours d'une conférence entre dé'é-gués de 1a Chambre des seigneurs et de la Chambre des députés, un compromis est intervenu au sujet de la loi sur l'impôt personnel. Les difficultés qui empêchaient les réformes financières d'aboutir sont désormais écartées. (a) — M. Karl Moravetz, président de 'a Banque anglo-a,utrichienno, est mort, mardi, à Vienne. (b) BULGARIE AU SQBRANIË Déclarations de M. Radoslavoff Se conformant au désir exprimé par les groupes d'opposition, M. Radoslavoff a lu aujourd'hui au Sobranié la déclaration du nouveau cabinet. La déclaration rappelle les circonstances tragiques de la constitution du gouvernement actuel. Elle constate qu'aucun parti, i lui seul, n'a la -majorité dans Je nouveau Sobranié, issu du système de la représentation nationale. Aussi, tous se refusent à prendre part au gouvernement, ce qui oblige M. Radoslavoff, après avoir donné sa démission, à se présenter à nouveau devant la Chambre avec ses anciens collègues, lans l'espoir qu'il trouvera l'appui nécessaire pour faire'voter les mesures les plus indispensables et pour faire approuver les traités de paix de Bulcarest et de Constantinople. Le gouvernement bulgare a accepté le traité de Bukarest sous les réserves appuyées par deux grandes puissances, -es réservés, dit M. Radoslavoff, nous ne les- abandonnerons pas, mais nous travaillerons à la revision de cette paix seulement par la voie diplomatique. Je repoussé avec énergie les allégations suivant lesquelles le gouvernement actuel aurait l'intention d'attirer sur la Bulgarie, au printemps ou n'importe quand, les horreurs l'une guerre nouvelle. Le gouvernement 2st résolu à appuyer l'initiative prise ''-n vue de faire procéder ù une enquête parlementaire par des représentants de tous les partis sur les causes des'calamités qui 3'abattirent sur la Bulgarie. Dans le domaine financier, le gouvernement présentera divers projets pour le paiement des réquisitions. L'Etat devra, en outre, conclure un emprunt de 250 millions. Des réformes économiques 'seront introduites pour accroître la production du pays. On prendra soin de mettre à profit la fertilité les territoires de la Thrace pcçidentale, le développer le réseau des chemins de 1er et de construire des ports nouveaux. En terminant, -M. Radoslavoff constate que les relations diplomatiques avec les litats voisins de la Bulgarie sont rétablies, sauf avec la Grèce, qui ne veut pas encore rendre les prisonniers de guerre bulgares originaires des territoires annexés par o-lle. *■ * * La.discussion des douzièmes provisoires est remise ù demain (a) CHiNE L'incident sino-japonais de Nankin On mande de Pékin à l'agence d'Ex-rème-Orient : L'incident sino-japonais de Nankin n'est )as encore réglé définitivement. Bien que e gouvernement chinois ait donné satisfaction à toutes les demandes du Japon, 3ien qu'il ait versé 70,000 yens aux famil-es des victimes et payé "environ 600,000 l'ens ù titre d'indemnité aux commerçants aponais de Nankin, le gouvernement du Mikado n'est pas encore satisfait. Il rétame, avec insistance, la mise en dispo-libilité du général Chang-Chun, qu'il persiste : à rendre responsable des.; événe-nents.Cette attitude du Japon ne peut s'expli-iuer que par son désir de créer des difficultés au gouvernement chinois. En effet, e rappel du général Chang-Chun pourrait ivoir comme conséquence la révolte des roupes placées sous ses ordres et marquerait vraisemhlablepent le commencement de nouveaux troubles, qui ensanglanteraient les provinces du Sud et peut-ître le pays tout entier. Le gouvernement chinois, placé entre ;on désir d'aplanir toutes les difficultés distant avec le Japon et son souci de maintenir l'ordre et d'assurer la protection les citoyens et du commerce étrangers, fst très embarrassé. A la seule nouvelle du rappel possible du ;énérad .Chang-Chun, de nombreuses let-res et dépêches, émanant de militaires, le notabilités, de commerçants et indus-riels de Nankin, et protestant contre une elle mesure, sont parvenues à Pékin. Le Japon, s'il maintient sa demande et ibtient satisfaction, devra prendre la res-jonsabilité des troubles et dommages qui :n résulteront, non seulement vis-à-vis de a Chine, mais aussi vis-à-vis des puis-;ances étrangères dont les nationaux sont itablis dans la vallée du Yang-Tsé-Kiang. Jn ne sait rien des sentiments des dites missances relativement à cet incident, nais leur intervention dans une question )ù elles sont directement intéressées ;emblerait toute naturelle. (a) ESPAGNE La grève du Rio Tinto Madrid, mardi, 13 janvier. La commission arbitrale instituée ces ours derniers pour solutionner la grève lu Rio-Tinto a accepté -ne formule consis-an,t en l'augmentation 'e 25 centimes pour ous les salaires du bassin houiller. (b) GRECE LA QUESTION DES ILES Londres, lundi, 12 janvier. Une note communiquée à la presse dit tous les ambassadeurs à Londres de la t'riple-Alliance ayant maintenant des instructions complètes relativement aux lies te la mer Egee, te Eoreign-Office recevra probablement demain la réponse de la Triplice à la note - de sir Edward Grey. Cette réponse sera courte. Elle ne renfermera rien tendant à priver la Grèce des lies que l'Angleterre semble vouloir laisser sous l'administration grecque, mais, tout en acceptant dans ses grandes lignes la proposition de sir Edward Grey, elle formulera certaines réserves sur dès points secondaires quoique importants. • Elle envisagera non seulement !e statut adrninistratif des îles, mais encore les statuts .naval et militaire, la contrebande de,guerre et les garanties pour les minorités. L'unique désir de la Triplice étant de voir une base unique donnée au statut des lies, de manière à ce que la question fût ,réglée à tout jamais de façon satisfaisante, il en résulta une prolongation des échanges de vues, laquelle retarda la remise de la note. I.e retard n'équivaut nullement à un sentiment hostile à l'égard de la Grèce ou de la Triple-Entente, (a) Le point de vue italien Rome, lundi, 12 janvier. A propos de la nouvelle publiée par un journal autrichien et selon laquelle, dans les cercles politiques anglais, on désirerait que l'Italie évacuât immédiatement les lies et soulevât après l'évacuation la question des compensations, la « Tribuna « dit : Il ne résulte aucunement, pour nous que 'e gouvernement ait exprimé ou ait l'intention d'exprimer ce désir, qui serait contraire au sens commun et à l'équité anglaise bien connue, ainsi qu'à l'amitié traditionnelle italo-anglaise. Si cette proposition, contrairement à toute vraisemblance, était faite, elle n'aurait d'autre résultat que de troubler d'une façon durable cette amitié, non seulement entre les deux gouvernements, mais aussi entre les deux peuples, sans aucun autre résultat pratique parce que l'Italie, soutenue par ses alliées, y opposerait un immuable refus. (a) La mission de M. Venizelos Athènes, mardi, 13 janvier. Au conseil des ministres qui s'est tenu cette nuit, M Streit a communiqué à ses collègues les dépêches de M. Venizelos sur' les entretiens qu'il a eus j. Rome au sujet des questions pendantes. Les ministres ont décidé de ne pas communiquer à la presse des détails sur les résultats des démarches de M. Venizelos. Il se confirme néanmoins que M. Venizelos a quitté Rome dans un état d'esprit optimiste à condi'.i-n, toutefois, que ses propositions soient bien-veillamm-ent accueillies dans lés autres ca- ' pit-ales. 11 est presque oertain qu'au cours ' des nouveaux pourparlers engagés enfreins puissances au sujet des prétentions helléniques, M. Venizelos a soumis des propositions qui aboutiront' probablement à la révision des '^cisions de Londres. L'occu-' pation hellénique en Epire sera prolongée parce qu'elle constitue une garantie de paix et de sécurité pour les populations de ia zone contestée. v-^) HAÏT! — La légation de la République d'Haïti à Paris annonce que les élections générales ont eu lieu les 10 et 12 janvier, dans le plus grand calme. Une majorité très imposante reste acquise au gouvernement. ITALIE A propos de la visue oe M. Venizelos Rome, lundi, 12 janvier. On constate dans les milieux bien infor- • més que les prétendues révélations sur les entretiens de MM. Venizelos et di San Giu-liano, lesquelles ont la forme de simples hypothèses ou de prévisions, sont basées ; 1" sur i'attribulion de Chio et de Mitylène a la Grèce déjà décidée avant l'arrivée de M. Venizelos; 2° sur la prorogation du terme d'évacuation de l'Albanie, laquelle est imposée par le retard de la remise de la note de la Triplice; 3° sur le maintien d-e la ligne frontière fixée par la Conférence de Londres, avec quelques modifications de détail proposées par l'Angleterre, et à ce sujet les intentions de la Consulta étaient connues avant l'arrivée de M. Venizelos ; i° enfin, sur le régime spécial auquel seront soumises les régions évacuées par les Grecs. C'est là le seul détail vraiment nouveau et, conclut-on,- rie., e peut être définitivement décidé il ce sujet sans entente avec les autres puissances. (a] Le Crédit Tessinois en faillite Un déficit de sept millions Locarno, mardi, 12 janvier. La Banque de crédit tessinois vient d'être déclarée en faillite. Le capital social, qui s'élève à 3,300,000 francs, est complètement perdu. Il y a en outre 3,400,000 francs de déficit sur les dépôts, de sorte que les pertes connues s'élèvent à 7 millions de francs environ et on croit qu'elles seront encore supérieures. Le Crédit tessinois était la Banque du. Tessin qui avait le plus de dépôts. L'affaire soulève une grosse émotion à Locarno et à Lugano, où cet établissement avait une succursale. Les autorités ont fait demander de Locarno des renforts de police en prévision de désordres. La nouvelle de la faillite, répandue à Lugano et à Locarno, a causé une vive agitation. Le directeur de la banque est en fuite et le bruit court qu'un des membres du conseil d'administration a également pris la fuite. La semaine dernière,plusieurs banquiers suisses avaient eu des conférences pour rechercher un remède à la situation et étaient tombés d'accord pour offrir une somme de deux millions environ afin d'éviter la faillite du Crédit tessinois, mais au dernier moment, on reconnut que cette somme serait insuffisante pour sauver la banque. D'autre part, on signale que les derniers krachs financiers qui se sont produits dans le canton d'Argovie ont laissé un défi de 25 à 30 millions, (c) Les négociations serbes avec le Vatican Rome, mardi, 13 janvier.-On déclare dans les milieux religi.-ux que b:c:i que soit présent à Rame un envoyé officieux serbe, les pourparlers n'ont pas commencé entre le Saint-Siège et la Serbie sur la question d'un Concordat éventuel. Il est, toutefois, à prévoir que ie Saint-Siège s'inspirera en cette affaire des seuls in-, térêts religieux én cause. (b) JAPON Désastreuse éruption volcanique , Kagosliima, mardi, 13 janvicMy De nombreuses secousses de tremblement de 1 "~e ont été ressenties samedi. Elles n'ont pris lin qu'hier après une éruption foi iiîidable du SaLurosiijma, qui a détruit ie village du môme nom et interrompu les communications. Selon une dépêche de Mogi, la situation serait grave. Les deux escadres partent en toute hâté pour collaborer à l'organisa* tion de secours. (b) MONTÉNÉGRO Les élections Cettigne, lundi, 12 janvier. Les élections à la Skoupcl.tina ont eu lieu hier. Cinquante résultats sont connus, dont quarante-six sont favorables au gouverne* ment. Il manque encore dix résultats, (a) PERSE Mesures gouvernementales Saint-Pétersbourg,'lundi, 12 janvier. Le gouvernement persan, dans le but de rétablir la tranquillité dans le pays et particulièrement à Téhéran, a pris dernièrement les mesures suivantes : Licenciement des troupes irrégulières, connues sous le nom de Fidaïs; Renforcement de l'effectif de la brigade de cosaques persans, qui sera portée i) 3,000 hommes; Organisation de la police à Téhéran; Licenciement des Baktiaris. En présence de ces mesures, le gouvernement russe a. jugé convenable de rappeler de Karbine la plus grande partie des détachements qui y avaient été envoyés.-On avait, en effet, des raisons de craindre à Téhéran des troubles dangereux pour la sécurité des sujets russes et autres étrangers. En conséquence, ordre a été donné de retirer de Karbine tous les détachements, à l'exception de quatre escadrons de cosaques. (a) TURQUIE Le rajeunissement des cadres O-istantinople, lundi, 12 janvier, Enver bey continue le rajeunissement des cadres de l'armée. 510 officiers subalternes seront mis à la retraite, ainsi que 200 employés civils sur 410 du ministère de la guerre. (a) — Les musulmans des Indes ont souscrit 1 1/2 millions en bons du Trésor au profîfi de la Hotte ottomane. Ca\ FRANCE isMotes du Jour (//e ut,ire correspondant.j Ce n'est pas d'aujourd'hui que des ac-cusations sont portées contre des hom-, mes en vue. En France, surtout depuis le Panama, les hommes politiques ont • eu a subir des assauts parfois rudes. On s y est peu à peu habitué et, sans leS) négliger, nous ne nous effarons pas coihme autrefois. Chacun reçoit l'accu-i sation à sa manière, suivant son tempes rament et d'après sa nervosité. Les anecdotes d'il y a cinquante ans racontent que Léon Gozlan fut un joui! accusé par un journal d'avoir suscité unei rébellion à bord d'un navire où il avait servi et d'avoir tué le capitaine. Léon Gozlan ne s'émut pas pour si peu. 11 écrivit au journal : Monsieur, Vous dites que j'ai été marin;c'est vrai; j'ai vécu trois mois sur un navire avec des Cafres, tout nus, que je regrette bien souvent crt des habits noirs. Vous avez dit Qu'à bord j'ai suscité une révolte et tué le capitaine; cela est encore plus vrai. Mais vous oubliez un détail intéressant pour l'avenir : Après avoir tué le capitaine, je l'ai mangé. Léon Gozlan. L'accusation parlée contre M. Caillaux par M. Gaston Calmette est beaucoup plus grave — ce n'est pas un capitaine crue M. Caillaux est accusé d'avoir mangé, c'est une formidable grenouille, pour employer uno expression vulgaire. Il va de soi qu'à l'heure actuelle il est assez difficile de se prononcer et d'ailleurs la vieille sagesse des nations enseigne qu'entre l'arbre et l'écorce il ne faut jamais mettre 1e deigt. Entre les affirmations très nettes de M. Calmette et les démentis catégoriques de M. Caillaux on pourrait se trouver embarrassé si 1 s choses devaient en rester là. Mais nous aurons sûrement à entendre:parler assez longuement de ces affaires, soit par les polémiques des journaux qui ne font que commencer, soit par les débats de la Chambre devant laquelle ces questions seront, portées. Que M. Caillaux ait demandé 80 p. c. à des héritiers d'une créance de quinze millions, c'est possible; qu'il ait demandé et obtenu, comme l'imprime le « Figaro », quatre cent mille francs au Comptoir d'Escompte, c'est vraisemblable. C'est un usage courant chez certains hommes politiques dei mettre les

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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