L'indépendance belge

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29 September 1917
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s.n. 1917, 29 September. L'indépendance belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z89280671s/
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L'INDEPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 16 CENTIMES (HOLLANDE s 5 CENTS) ■ administration ET REDACTION:, 5 D4NB STR., HIGn HOLBORN, W .C.l. téléphoné : holborn 1773-4 BUREAU A PARIS: ' U. PLACE DE LA BOURSE. (311-57 et « ELEPH.: | 238-7 5. SAMEDI 29 SEPTEMBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 28 sept. (i MOIS, 9 SHILLINGS. "1 3 MOIS. 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. I AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION ■ w i Vendredi, midi. N La lutte eu Flandre a été moins vive d. I jjjer et nos alliés ont mis à profit cette l'1 I accalmie P0111' consolider le terrain ga- c< ■ gné. ,■ Le maréchal Hnig a tout lieu d'être 1 ■ satisfait du résultat obtenu, et le fait 1 I que ses troupes ont victorieusement re- I poussé sept oontre-attaques déclanchées ' I par l'élite des troupes de choc allemandes I en dit long sur l'ascendant pris par nos ■ alliés sur l'ennemi. ^ ■ Celui-ci a perdu au cours des derniers ^ ■ combats un total de 1,614 prisonniers, j ■ dont 48 officiers, et il résulte des déclara- ^ ■ tions de quelques-uns d'entre eux que les gi ■ pertes allemandes dues au feu de l'artil- v ■ Jerie ont été extrêmement sévères. Certaines compagnies, fortes de 130 j I hommes, ne comptèrent plus que 30 à ^ I 40 hommes lorsqu'arriva le moment de a I leur entrée en action, et le moral des sur- ■ vivants fut si bas que les officiers durent ^ ■ les menacer de -.leurs revolvers pour les I faire avancer. Les aviateurs ont, eux- aussi, pris une ^ I part importante dans la lutte, et leur ^ I coopération avec l'artillerie et l'infante- + I rie fut des plus efficaces. Plus de 30,000 ^ I cartouches furent tirées par les mitrail-I leurs-aviateurs, tant sur les troupes opé-I rant en première ligne que sur les réser- j I Tes concentrées éij arrière, et dans la ^ ■ plupart des cas, les aviateurs opéraient _ I à une altitude très basse (jusqu'à trente ; I mètres du sol). Dans un cas particulier, I une batterie allemande fut attaquée par , I les aviateurs pendant qu'elle se dépla- j I çait. Le résultat fut que les chevaux pri- g | rent le mors aux dents et qu'une des ^ [ pièces tut culbutée. - ç Les combats aériens furent nombreux. ^ I Quinze appareils ennemis furent mis g hors de combat et treize britanniques ( l manquent à l'appel. j Quant aux aviateurs de la marine, ils r I s'en furent bombarder les jonctions de j I chemin de fer de Thourout, Lichtervelde y I et Cortemarck, ainsi que l'aérodrome de j I Saint-Denis-Westrem, au sud-ouest de c I Gand, où ujie quantité d'explosifs furent c I lancés contre les hangai's ainsi que sur r ■ quinze appareils du type Gotha, prêts à I prendre leur vol pour aller bombarder j I les côtes britanniques et, sans . doute, ^ I Londres. Les Allemands, qui parlent ^ I de dix-sept appareils alliés descendus, I essaient de paralyser l'action de nos avia- j, I teurs en énumérant le nombre, inexact ^ I très probablement, des civils atteints au [ cours du raid sur Ostende durant lajiuit du 25 au 26 (14 tués et 2a blessés), mais ils ont soin de ne pas mentionner les im- ^ portants résultats militaires acquis au * I cours de cette expédition. Le communiqué de Berlin dépeint avec I force détails et dans un langage lyrique la bravoure des troupes allemandes "qui ont résisté à un bombardement sans pré-I cèdent" et "dont la volonté de fer a triomphé de la violence du feu ennemi." 11 avoue, il est vrai, l'avance de nos al-! liés, mais leur attribue des objectifs j | qu'ils n'ont pas eus, tels que l'occupa-jtion de Gheluvelt, qui fait peut-être par-I tie du programme ultérieur du maréchal 1 I Haig, mais n'était pas compris dans ce-I lui de mercredi dernier. Quant à la perte c I de Zonnebeke, Berlin préfère la passer * I sous silence. J Les Allemands, il faut bien le re-I connaître, sont passés, maîtres dans I l'art de mentir,- de travestir la vé-I rité, de triturer les textes, de tout faus-l-ser. Comme tous les gens de mentalité et I de moralité inférieures, ils mentent ef-I frontément, naturellement, car le men-ï songe est une vertu allemande comme l'est ■ ''espionnage, que tout Allemand pratique dans toutes les circonstances de la ■ vie. 1 hes Américains, qui se sont laissé ber- J ■ "«r si longtemps par les Allemands, com- ■ tocncent à mieux se rendre compte du 6 ■ danger qu'il y a à les laisser libres de ' I leurs mouvements. Une rafle faite hier,.à c w » ï New-York et qui a abouti à l'arrestation c e de quatre-vingt-dix Allemands, a fourni ^ e la preuve de l'existence d'un vaste c - complot en vue de la destruction ( des nombreuses fabriques de muni- c c tions établies aux Etats-Unis. Cette c t découverte, coïncidant avec l'afîaire Lux- c burg, qui aura pour corollaire probable « s le rappel de Washington du ministre de 1 ,'s Suède, lequel n'est plus considéré comme t s "persona grata," et avec les révélations sur les tentatives de corruption parlemen- t taire allemandes, constituent des pieces a ' S conviction complémentaires dans le- dos- ^ ' sier formidable que les Etats-Unis réu- 1 '' nissent contre nos ennemis. Le but pour- 1 suivi par le Président Wilson et son gou- 1 vernement est visible : discréditer les * gouvernants allemands aux yeux du mon- J ? de entier et obliger le peuple allemand a à désavouer des méthodes qui sont d'un 0 autre âge et d'une civilisation arriérée. ' Le Kaiser et sa clique sentent bien le ' L danger auquel cette campagne les expose i :s et ils se défendent avec énergie. Le Dr Kaempf, président du Reichs-€ tag, s'est élevé hier "contre l'immixtion h 1 du Président Wilson dans les afiaires in-î_ térieures de l'Allemagne, contre la ten- , 1 tative de séparer le Kaiser de son peuple < et contre l'humanitarisme du Président, . qui ne l'a pas empêché de laisser tuer : l" des milliers d'hommes (en permettant la ; ^ fourniture de' munitions aux Alliés) ni K d'affamer les femmes et les enfants en e Allemagne (en renforçant le blocus)." ' De tels arguments, employés par ceux-a là même qui veulent imposer aux Belges j la séparation administrative (ce qui n'est 3j5 sans doute pas considéré comme une immixtion dans nos affaires) et qui non seulement affament mais assassinent tous les jours d'innocentes victimes 1S sur terre et sur mer, ne pro-:S duisent aucun effet, si ce n'est- celui d'exposer l'hypocrisie du raisonne-ment de nos ennemis. Le peuple allemand peut évidemment se solidariser avec les 'e bandits qui le gouvernent, mais en ce cas 'e il sera tenu comme responsable, et lors-qu'il se rendra compte exactement de ce l1j que cela signifie — aujourd'hui et de-\r main — il réfléchira. a La rupture avec l'Argentine, le Costa-:i Rica et le Pérou a une signification °' économique que les industriels et les ou-1 vriers allemands sont à même d'appré-s' cier, et le Kaiser et ses complices ont beau se démener, ils seront lâchés tôt ou c tard par le peuple désabusé. L'entrée en scène des troupes améri-. caines ne peut que hâter ce lâchage qui, plus que n'importe quoi, facilitera une paix rapide et durable. En attendant-, le premier "communiqué" officiel américain vient d'être pu-blié par le secrétaire d'Etat pour la . guerre à Washington. Il dit que , "les Alliés ont acquis définitivement l'as-e oendant sur l'ennemi et qu'ils se conten-,, tent de le réduire graduellement par une j guerre d'attrition jusqu'à ce que la force de l'armé.e américaine se fasse sentir sur le champ de bataille." La situation sur les autres fronts n'a pas changé. e. Les Français ont repoussé deux atta-{•€ ques sur l'Aisne, l'une du côté de Cerny, 3j. l'autre dans la région de Craonne ; les Italiens ne mentionnent que des combats d'avant-postes et les Russes un succès e~ contre les Kurdes. TS ^ Au point de vue politique, il y a lieu s de signaler la démission de M. Kerensky cl comme membre du Comité du Conseil du Soviet, et celle du ministre des paires ^ étrangères, M. .Terestchenko. Ces deux gt démissions sont significatives, étant . donné la réunion de la Conférence dé-ja mocratique dont l'ordre du jour comporte la discussion des voies et moyens r pour collaborer avec le gouvernement, la forme que doit prendre le gouvernement [u en attendant la réunion de l'Assemblée J© Constituante et la composition politisa que du gouvernement. Ilfîia LE FRONT OCCIDENTAL Les Allemands en Flandres tes opérations en Flandre dénotent I ces derniers temps une activité' toujours ! I Grandissante. Les mouvements de : troupes sont ininterrompue. Les trains ne circulent plus que pour les besoins de ' l'armée allemand^. Comme par le passé ces déplacements ont lieu pour la majeure partie durant la nuit. La ligne Eecloo-Saint-Nicolas est, depuis une dizaine de jours, utilisée d'une façon in tensive. .Des trains venant du front et se r dirigeant vers Anvers sont remarqués e nuit et jour. En général ils se com- g posent de 30 à 40 wagons fermés, chargés J d'artillerie et de munitions. De temps ' en temps un wagon* dont les portes sont -3 ouvertes, laisse apercevoir des soldats. ,J 1 C'est avec grande peine que les puis- 0 - santés locomotives parviennent à avan- e î cer avec leur chargement. De nouveaux r - contingents de "matériel -humain" ont r 2 été constatés le long de la frontière zé- v ; landaise, plus nombreux que de cou- a ; tum$. b s La lutte aérienne est de même inin- d - terrompue au-dessus de la Flandre ; les r t bombardements ne se comptent plus, c _ Nuit et jour des raids ont lieu et ont n . pour but les points stratégiques les plus c - précieux aux Boches. L'aviation est un vrai désastre pour eux ; des centaines f « d'ouvriers sont occupés à réparer les s point-s atteints et ceux-ci, après réfec- j. j tion, restent à peine quelques jours in- c 1 tacts. Par ce fait le trafic par chemin t de fer devient un problème bien difficile à résoudre pour nos ennemis. Aussi, C depuis quelque temps, le traffic par ba- j. C teau est devenu très important chez les £ Boches. . Les bifurcations de chemins de fer à 1 Deynze, à Gand-Saint-Pierre, à Alost, à " Audenaerde, sont les plus visées. Ce " sont les environs de la ville de Gand qui e sont le plus fréquemment visités par les ' avions alliés. Ce ne sont pas exclusive- c r ment les gares qui .sont visées, c'est c a aussi Port-Arthur, les aérodromes de' c i Saint-Denis, Gontrode, etc. c n Ceux-ci furent fortement endommagés ] mercredi dernier. Plusieurs hangars j furent démolis, les victimes furent nom- ' i ss breuses, car plusieurs autos-ambulances -it ont été remarqués dans les environs im- | i- médiats des aérodromes. Le nombre des n victimes n'est pas connu car les Boches t ont soin de cacher toujours minutieuse-■s ment- les résultats de ces attaques en ce >. qui les concerne. _ Le bombardement de Port-Arthur de- , vient la terreur des bateliers. Beaucoup j j de ceux-ci déclarent ne plus vouloir re- , ;s venir à Gand. Lundi, à 2 heures du ma- i tin, un violent bombardement fut de i 5_ nouveau entrepris en ces lieux. Un ba1 i !6 teau d'environ 2,000 tonnes fut atteint, s >- Le déchargement de la cargaison de grès, provenant de Bochie, venait d'être < t. terminé. Le bateau n'a malheureuse- j n ment pas coulé. La bombe l'a traversé et j [. est allé éclater sur le lit du canal. Le < L bateau fut soulevé par l'explosion à au < ^ moins 2 mètres de hauteur, projetant le < u batelier hors de son lit. La vase du fond recouvra littéralement le-s autres ba- [. teaux amarrés aux environs. La bombe, ;; qui avait environ 25 centimètres de dia- ^ e mètre, traversa la ca-Eine du capitaine - et passa à moins de 50 centimètres du " lit où il se trouvait avec sa femme. Une ' s_ armoire fut traversée de part en part et, • a fait caractéristique, deux statuettes re- , g ligieuses se trouvant sur celle-ci sont , restées intactes. Ce bateau porte le nom de "Linquenda" et appartient à la firme , g M. J. Schot, de Bergen-op-Zoom. ,g En ce qui concerne les bombardements j, aériens il est un fait avéré à présent que , ce sont les Boches qui bombardent eux- , mêmes les quartiers populeux de la ville. ; Tout le mond^ici en est convaincu, mais , personne n'ose le dire. La preuve c'est que, quand des aviateurs sont annoncés, [' une foule compacte se porte vers la Place ; d'Armes ou d'autres endroits où les . Boches sont nombreux, parce qu'on est _ convaincu de ne pas avoir à y souffrir de leur fureur.—"Echo Belge." u a OPERATIONS AERIENNES ÎS t ^ 15 Gothas bombardés 3- Un raid de bombardement a été exé-i- cuté hier (jeudi) sur l'aérodrome de is St-Denis-Westrem (près de Gand) par : a les aviateurs de la marine britannique. ; Des bombes ont été jetées sur des abris ; et sur quinze Gothas alignés sur le . champ d'aviation. Une touclie directe a été observée sur ces derniers. Tous les appareils britanniques sont rentrés in- - tacts. _ Les aviateurs de la marine britanni-e que ont également bombardé les jonc-tions de chemin de fer de Thourout, de Lichtervelde et de Cortemarck. De nom-ie breuses tonnes de bombes ont été jetées i- sur ces objectifs et plusieurs touches di-i- rectes ont été observées. Tous les appa reils britanniques ayant participé à cette lu expédition sont rentrés indemnes. le Brillante activité du R.F.C. britannique ^ Malgré le temps brumeux, les avia- re teurs du R.F.C. ont brillamment colla- aj boré avec l'artillerie et l'infanterie aux rj opérations du 26 septembre. Les troupes ennemies sur la ligne de combat ec leurs réserves à l'arrière ont été harcelées par nos mitrailleuses toute la journée. En S1 viron 30,000 balles ont été tirées d'une y altitude moyenne de 35 mètres j de nom- ' breux détachements allemands ont e té n( dispersés avec pertes. A un moment don- al né, trois canons ennemis ont été'criblés de balles alors qu'ils étaient en mouvement. Les attelages de. deux canons s'échappèrent et le troisième fut culbuté, d' Les pilotes ennemis ont offert une cc forte résistance et il en résulte des pei-tas hi sérieuses pour les deux camps. Sept ap- ni pareils ennemis ont été abattus dans des te combats aériens et cinq autres par le feu a' de l'infanterie. Treize appareils britan-niques ne sont pas rentrés. Le temps a empêché les opérations de bombardement étendues; néanmoins, ^ dans la soirée, plus de deux tonnes de bombes ont été jetées sur les réserves |j( ennemies à l'aryière du champ de ba- je taille. g Le bombardement d'Ostende p Un communiqué de Bêrlin affirme g' qu'au cours du bombardement d'Ostende, dans la nuit du 25 au 26 septembre, vi quatorze Belges ont été tués et vingt- ni cinq autres ont été .sérieusement blessés. P-Il affirme de plus que des dégâts ont été l31 faits aux maisons d'habitation. P L'ALLEMAGNE ET LES NEUTRES * Nouvelles preuves des intrigues / allemandes Le département d'Etat de Washington -' a donné au gouvernement argentin des ï 1 preuves nouvelles de la trahison alle-' mande sous forme de transmission d'en- g ■ viron 400 télégrammes envoyés à diffé- g ' rents moments par les diplomates aile- t< - ma-nds par l'intermédiaire des légations v suédoises à Buenos-Aires et à Mexico, d i Les documents démontrent que le ti s comte Bernstorff savait que son gouver- q -'ment avait l'intention de commencer une p j!guerre sous-maripe sans réserve, avant- a ; qu'il ne demandât des fonds avec les- 1' i quels il se proposait de corrompre le I > congrès des Etats-Unis. 1' 1 La visite du ministre suédois à la Maison Blanche c Nous avons signalé hier que le ministre de Suède avait été reçu à la Maison *-" Blanche, où il- a eu un entretien avec le 1 président Wilson. Aucune information ï 3 officielle ne nous est encore parvenue sur ^ ' l'objet de cette entrevue; toutefois, on I suppose que le chargé d'affaires suédois n k a essayé d'"expliquer'" les centaines de g 1 télégrammes qui ont été envoyés et reçus c 5 d'Allemagne, par les légations de son j pays. 3 Après l'entrevue le département 3 d'Etat de Washington ne fit rien pour j, ■ empêcher les journaux de dire que le ' ■ ministre de Suède était "persona non _ s grata." La rupture de l'Argentine avec ; ' l'Allemagne a a j Dans les cercles officiels on considère a j. l'épisode Luxburg comme étant d'impor-, tance secondaire, et l'on déclare que la rupture avec l'Allemagne sera motivée 8 par des raisons plus profondes, notam- 7 ment les sympathies argentines pour les 1 Alliés. "Nous romprons les relations, dit-on, par amour de la justice." Une grande manifestation a a Buenos-Aires s- Nous avons annoncé hier qu'une x " grande manifestation avait eu lieu dans les rues de Buenos-Aires, mercredi der- 13 nieï. S 5 Un énorme cortège, bien ordonné et 3 conduit par des sénateurs éminents, j 1 s'est déroulé à travers la ville, deman-5 dant la rupture des relations avec l'Aile- ^ " magne. On n'avait jamais vu une démonstration de sentiment- public aussi i " spontanée et aussi imposante à Buenos-" Aire>. Toutes les classe# y étaient re- ' e présentées. On y remarquait aussi une - délégation de représentants de l'Uru- s guay. Au cours d'un meeting monstre', fi - qui termina la manifestation, M. Barroe-,g - t-avena a déclaré que le président de la p :e République agirait d'accord avec le parlement. "Le Nouveau Monde," a-t-il dit-, ne doij plus avoir de relations avec l'Allemagne. Nous ne reprendrons nos l~ relations avec ellej que lorsque le peuple 1_ allemand aura brisé le despotisme impé-ix rial." Les grèves argentines IJ;. La situation du conflit ouvrier s'ag- I grave de" jour en jour et l'arrêt "du tra-ie vail semble à peu près complet. Les in-v décisions et les demi mesures du gonver- nément ont encouragé l'adhésion des ' autres corps de métiers au mouvement is gréviste, e- L'ultimatum du Pérou é- Suivant un télégramme de Lima, daté d'hier, le gouvernement péruvien a fait le connaître à l'Allemagne que, si, dans les as huit jours, satisfaction n'était pas don-p- née à la note péruvienne, au sujet du es torpillage du "Lorton," les relations >u avec l'Allemagne seront rompues. a' La republique de Costa-Rica rompt avec l'Allemagne 1 p • Le gouvernement de la République de ^ Costa-Rica a officiellement informé le ^ gouvernement français de ce que, pour de hautes raisons d'Etat, il avait rompu les relations diplomatiques entre Costa-Rica et l'Allemagne. Cette mesure n'implique pas toutefois une déclaration de le guerre. a- (L'action de Costa-Rica suit la décou-e, verte de complots fomentés par les Alle-t- mands contre le gouvernement, et im-s. plique l'ordre d'internement de tous les té bateaux allemands se trouvant dans les ports de la République de Costa-Rica. Les ports et les eaux territoriales de la — République ont été mis à la disposition g des Etats-Unis depuis avril dernier. AUTOUR de la GUERRE é° ETATS-UNIS e- — Sur l'avis de M. Wilson, le Con-n- grès américain ne désignera pas de délé-é- gués pour faire partie du parlement in-e- ter-allié; on saft que ce parlement de-as vait comprendre 25 membres de chacun . des parlements alliés et se réunir tous les le trois mois à Paris. ÎT. Wilson désire r- que les Etats-Unis ne posent aucun acte ae pouvant faire croire qu'il existe une nt alliance effective avec les Puissances de ss- l'Entente. Son point de vue est que les le Etats-Unis poursuivent simplement avec l'Entente le but commun de combattre les aspirations de conquête mondiale du militarisme prussien et d'assurer la sécurité du monde pour la démocratie. 3Sn GKAMDIi-ïSï-TETÂGNE le — M. Lloyd George s'est rendu en France lundi soir, accompagné de su-ur William Robertson. Il y a rencontré M. 3n Painlevé maftli et a rendu visite au >is maréchal sir Douglas Haig au quartier-de général. Il est rentré à Londres mer-us credi soir. on RUSSIE — Le tribunal chargé de juger le gé- II _ n-éral Sukhomlinoff, l'ancien ministre de ,e la guerre, l'a déclaré coupable de hautc- trahison, fraude et abus de confiance. L'inculpation d'avoir, par son inaction et son inertie, affaibli volontairement l'armée russe en vue d'assister l'ennemi, a été écartée. Mme Sukhomlinoff a été 1-e acquittée. 'ja — M. Kerensky est arrivé à Pétro-grad, venant du quartier-.général. Inter-11. viewé par le correspondant du "Figaro," es il a répété que jamais la Russie ne con-IS sentirait-'à faire une paix séparée. — Le Comité central du Soviet a adopté par 119 voix contre 101 une îé-solution demandant que lorsque le gou- ne vernement sera reconstitué, ce sera sous ns la forme d'un gouvernement de coalition, lr_ bien que les cadets n'y soient pas inclus. SIAM — On mande de Bangkok, à la date ts' du 22 septembre, que le gouvernement ,n" siamois a fait appel à des volontaires, dans l'intention d'envoyer des contin- 'e~ gents siamois au front occidental. Le 5"1 commandant des volontaires du Siam )lS" sera un officier ayant fait son instruc- e" tion militaire en Belgique. ne -u_ — La cour des prises du Siam a con-■e'. fisqué. six steamers allemands, jau-)e- géant ensemble 8,021 tonnes, comme la prise légale. ggtme année» No 230

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