L'indépendance belge

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s.n. 1914, 19 March. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0k26970q47/
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SiO Gtôn.ti3cs,xOÊ EN BELGIQUE SI A PARIS '•': lî 85* ANNÉE Jeudi 19 mars 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 11» rue des arables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, plaça de la Bours# ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20 fr. 6 fiais, 10 lr. 3 util, S If. lUIEBBOlJRElGr.-DJ » 28 lr. » .5 fr. » 81t. £TRAf?S£S - 40fr. > 22 fr. » fi fi'. ÉDITION HEBDOMADAIRE llntercaiionil* it d'Outri-niil 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an r4i{ francs »lx moi» 1 o fmnca L'INDÉPENDANCE BELGE x° re Jeudi 19 mars 1914 Les annonces sont reçues* A BRUXELLES ; aux bureaux du jotTaM, ▲ PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES ; chez MM. John-F. Joues & O, tfi ^ Suow Bill, £, (X; à l'Agence Havus, n° H% tibeop9Îae E, CL ; et chez Neyroud et fils, L&L no» I4.I8, fjueen Victoria Street, et ï. B. Brown% Lid. n° 103, Queen Victoria Street, jik AMSTERDAM • chez Nijgh&Van Diimar, Rokin, & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven. 143, ^ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE efc ES SUISSE, aux Agences de la Maiaon Rudolf Moss^, )ITALIE : chez MM, Haasenstem & Vogier, à Milan^ Turin et Rome. Jè^iEW-ïOIiE : T.fcs, Bfowue, Ltd, it East 421"* Street £HQï£ xomoss BAR JOUS. — SIX PAGES côsszryajuûs us raofiBsa Édition du soir -Aujourd'hui Revue politique. fia Angleterre. — Le budget de la marine aux Communes. — Déclarations de M. Churchill. —, La question mexicaine. — Les suffragettes. — La question de rutster. En Albanie. — Réserves grecques. En Italie. — Le nouveau cabinet. Au Pérou. — Incidents politiques. Au Mexique. — Soldats fédéraux reiiélc-hés. — La situation à Tampico. — Marche en avant des troupes de Villa. Lettre de Turquie. ■ Notes du Jour, par J.-B. En France. — L'attentat contre M. Calmet-te. — L'autopsie. — L'attitude de Mm! Caillaux. A la Chambre. — L'affaire Rochette. — Le rapport Fabre. — Vote significatif. En Belgique. — Dans l'Armée. Chronique mondaine. Chronique agricole. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans noire première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. ' BRUXELLES, 18 mars Revue Politique La séance de la Chambre française a présenté hier un grand intérêt — et il ue pouvait en être autrement après le draine à caractère politique dont M. Gaston CalmetLe, directeur du . « Figaro », a été la victime. Da démission de .M. Caillaux se produisant naturellement au lendemain de ce drame, les principaux éléments de Ut campagne de presse que M. Gaston Calmette avait commencée contre le ministre des linances devaient immanquablement être évoqués devant la Chambre. On a dit, à tort ou à raison, que -M"" Caillaux a assassiné Al. Gaston Calmette parce qu'elle redoutait la publication par le « Figaro » de nouveaux documents intimes. La rédaction du « Figaro » a formellement démenti que M. Calmette eût jamais envisagé l'éventualité de la publication de lettres intimes, la campagne qu'il avait entreprise étant purement politique. Ceux qui ont connu M. Gaston Calmette ne peuvent douter de son tact, de sa hante correction professionnelle, mais, s'il n'a jamais songé à publier des lettres touchant à la vie intime de M. Caillaux, il entendait faire usage — et c'était son droit de journaliste — de documents touchant à la vie publique et politique du ministre des finances. A plusieurs reprises, M. Calmette avait accusé M. Caillaux d'avoir favorisé les efforts du financier Rochette pour se soustraire aux coups de la justice. On avait fait allusion, à ce sujet, à l'existence d'un rapport du procureur général, M. Fabre, dont il résulterait que ■M. Monis, président du conseil dans le cabinet où M. Caillaux détenait le portefeuille des finances, aurait exercé une pression sur l'émincnt magistrat pour obtenir l'ajournement du procès Rochette, le ministre des finances avant intérêt à cet ajournement. C'est cela qui a fait l'objet du débat qui s'est développé hier.à la Chambre. M. Monis, ancien président du conseil, mis en cause par ■M. Delahave, qui interpellait, affirma qu'il ignorait l'existence de ce rapport ou procureur général Fabre; M. Dou-mergue, président du conseil, s'écria que, désireux do faire la lumière, ii avait espéré qu'on produirait ce document, mais il constata qu'on n'avait rien apporté... Aussitôt, M. Barthou; ancien président du conseil, monta à la tribune et donna lecture du rapport du procureur général M. Fabre, daté du 22 mars 1911. M. Fabre y déclare que M. Monis le fit appeler ce "jour-là pour le prier de remettre l'affaire Rochette, à là demande 'du ministre des finances, et le procureur géoéral dut céder à cette pression après" «voir résisté pendant quelque temps. Voilà le fait, extrêmement grave, et la Chambre a été unanime à penser que toute la lumière doit être faite, puisqu'elle a décidé par 520 voix un supplément d'enquête sur l'affaire Rochette en accordant à la commission chargée de faire cette enquête des pouvoirs judiciaires. 11 faut attendre les résultats de. cette nouvelle enquête et les conclusions de la commission, mais on comprend aisément que ce coup de théâtre soit de nature à troubler profondément l'opinion publique. En ce qui concerne le remaniemeni 'du cabinet Doumergue nécessité pai la démission de M. Caillaux, il s'est fai! assez rapidement. On a sirnplemenl procédé à une nouvelle, répartition de; portefeuilles : M. René Renoult, minis tre de l'intérieur, a pris le portefeuille 'des finances; M. Malvv, ministre di: commerce, a pris le portefeuille de l'intérieur, et M. Raoul Peret, sous-secré tjure d'Etat- à l'intérieur, a remplacé M Malv.y au déparlement du commerce. lJe cette manière, aucun élément nouveau n'a été introduit dans la combinaison Doûmergue, mais il est à craindre que la situation du ministère devant le Parlement ne soit sérieusement ébranlée par les circonstances tragiques dans lesquelles 's'est produite la retraite forcée de M. Caillaux. M. Salandra n'a pas encore officiellement constitué le nouveau cabinet italien, mais on peut considérer qu'il a réussi dans ses démarches et que sa combinaison sera définitivement établie dans vingt-quatre heures. Cette combinaison, comme il était aisé de le prévoir, s'appuiera surtout sur le centre droit, avec quelques contacts assez insignifiants à gauche. M. Salandra, qui appartient au centre droit, prendrait le portefeuille de l'intérieur avec la présidence du conseil; M. Rubini, de la droite, deviendrait ministre du Trésor; M. Fusi-nato, de la droite également, deviendrait titulaire du portefeuille de l'instruction publique; M. Riecio, du centre droit, deviendrait ministre des postes, et M. Deri, du centre droit, ministre de l'agriculture. La gauche libérale serait représentée dans le cabinet par .M. Martini, qui prendrait le département des colonies; par M. Danco, qui deviendrait ministre de la justice; par M. Ciufelli, qui irait aux travaux publics, et par M. Morelli Gualtierroti, qui prendrait, la direction du département des finances. Quant aux portefeuilles sans caractère politique, le marquis di San Giuliano serait maintenu aux affaires étrangères; le général Tassoni deviendrait ministre de la guerre, et le portefeuille de la marine serait confié à M. Millo. Ce qui est à noter, c'est que M.. Schan-zer, une des personnalités les plus en vue de la gauche démocratique et d'une compétence reconnue en matière financière. a refusé le portefeuille des finances. Il est évident que. les personnalités de gauche ne veulent pas assumer de responsabilité dr.ns une combinaison qui ne pourra en aucun cas compter sur l'appui de la gauche.radicale et qui n'a guère de chance de se maintenir longtemps au pouvoir, puisqu'elle ne vivra que ce que M. Giolitti .voudra bien qu'elle vive. Quant au programme du ministère en formation, il n'est pas définitivement établi, mais il est infiniment douteux qu'il puisse se concilier avec les points essentiels du programme des gauche, notamment en ce qui concerne l'instruction publique et les réformes d'ordre social.' Nouvelles de l'Étranger ALBANIE Le nouveau ministère Durazzo, mardi, 17 mars. On communique officiellement la liste suivante du nouveau cabinet. Sont nommé3 : Turkhan paoha, présidence du conseil et affaires étrangères; Essad pacha, guerre et intérieur; MiU'id bey, justice; Adamidj bey, finances; prince Bibdo-da, travaux publias; Assan bey Prichtina, postes; Aziz bey, mines; Bouchi, agriculture; Durtuiy bey, instruction publique. Les sous-secrétaires seront prochainement nommés. (a) ALLEMAGNE Élections complémentaires au Reichstag Berlin, mardi, 17 mars. Deuxième circonscription de Posen : En .remplacement du comte Mielczynski, démissionnaire, M. Klos, du parti polonais, est éltl. Circonscription de Berna-Pagau : ballottage entre MM. von Liebert, du parti ere l'Empire, et Ryseel, socialiste. (a) Garnison alsacienne renforcée Berlin, mercredi, 18 mars. Les joua-naux annoncent que la garnison de Sehtestadt. sera prochainement renforcée de 400 hommes d'artillerie et de 12 pièces. La création d'un dépôt d'artillerie et de magasins de l'intendance serait en outre projetée. (a) Avions pour l'armée turque Vely bey, cltel de l'aviation torque, et trois autres oflidars sont arrivés hier dans l'intention d'effectuer des achats d'appareils pour l'armée ottomane, (a) L'ingénieur Diesel est-il mort ou vivant ? Berlin, mardi, 17 mars. La h Gazette du Soir » de Munich revient sur la première information dont la « Dernière Heure » a parié dans son édition de dimanche matin, relative à l'ingénieur Diesel, disant que celui-ci n'était pas mort et qu'il avait subrepticement quitté le navire qui te transportait en Angleterre pour gagner le Canada et s'y créer une nouvelle vie. La feuille municlioise ajoute, aujourd'hui, avoir appris de Bogenhau'sen, non loin de Munich, que la femime de l'ingénieur Diesel était partie pour le Canada, où elle était allée rejoindre son mari. La « Gazette du Soir » fait ressortir que toutes les nouvelles publiées lors de la disparition mystérieuse de l'ingénierur l'ont été à l'instigation des membres de sa famille. Toutefois, le journal fait encore les plus , expresses réserves au sujet de cette nouvelle information. Ces réserves s'imposent d'autant plia qu'à Munich, où nous, nous sommes renseignés, on ne paraît pas absolument convaincu de la véracité de ces déclarations. — On mande de Bi-unswiek : S. A. R. la duchesse de Brunswick a accouché d'un fils. (a) " ANGLETERRE La question de l'Ulster Belfast, mardi, 17 mors. Quatre mille vétérans du Sud de l'Afrique, incorporés dans la milice rebelle de l'Ufeter, sont mobilisés pour demain. C'est, dit-on, la réponse de l'UJster aux concessions du gouvernement. (a) Les suilragettes continuent Londres, mardi, 17 mars. Au cours d'une matinée théâtrale, à la-queffiio assistaient le Roi et la Reine, des suffragettes causèrent du désordre. Eïies haranguèrent les souverains et firent pleuvoir sur le public des poignées de publications suffragœtos. Dix^ femmes furent expulsées., (a) CHAMBRE DES COMMUNES Séance de mardi Le budget ae la marine M. Churchill dépose le budget de la marine. Il dit qu'il est plus important que jamais qu'aucun changement ne soit apporté dans la politique adoptée il y a deux ans, excepté en ce qui concerne les points sur lesquels ii parlera pius tard. . Parlant de l'aspect fmanciei: du budget, le ministre attribue l'augmentation' des dépenses à l'augmentation des salaires du personnel, au plus grand nombre de canons et au prix élevé des munitions. Le ministre dit avoir cherché à compléter huit escadres de cuirassés' à l'époque où la puissance navale la. plus forte après l'Angleterre en aura complété cinq. Les croiseurs cuirassés seraient additionnels ou complémentaires, avec une proportion équivalente de contre-torpilleurs. Les navires qui se trouvent dans les ports étrangers ne sont pas compris dans ces calculs. M. Churchill considère ces dispositions raisonnables et modérées et se réjouit de voir que l'amiral allemand von Tiitpitz est d'accord avec lui. L'organisation de la flotte allemande n'a pas été aussi rapide que M. Churchill le croyait en 1912. La troisième escadre allemande sera complétée à. la fin de l'exercice 1914-1915, et il est probable,. à la suite do difficultés provenant du personnel, que la deuxième escadre sera provisoirement réduite de trois unités, de sorte qu'il y aurait trois navires de moins qu'on le croyait dans l'organisation allemande. Nous avons ajourné' l'achèvement de l'escadre de Gibraltar, qui comprend maintenant quatre navires. Tout retard apporté dans la construction par la puissance navale la plus forte après l'Angleterre sera imité par nous et nous compléterons nos organisations seulement quand cela sera nécessaire. (c) M. Churchill déclare avec énergie que la Grande-Bretagne doit rester indépendante dans la sauvegarde de ses intérêts dans la Méditerranée. Nous nous proposons de faire stationner en 1915 dans la Méditerranée une escadre de huit unités. Six de ces dread-noughts, du type « Lord Nelson », seront placés à Malte. Ainsi les forces de la Méditerranée seront de huit grands navires et de quatre grands croiseurs blindés: Pour arriver à ce résultat, tout en maintenant une marge do sécurité suffisante et indispensable dans les eaux de la Méditerranée, il est nécessaire, étant donnée l'absence des trois dreadnoughts canadiens dont ii avait été question d'accélérer la construction de trois navires. Cela suffira pour entretenir depuis la fin de 1915 jusqu'au milieu de 1916 les forces navales que nous désirons voir établir. En l'absence encore une fois des trois navires canadiens qu'on attendait il est nécessaire de suivre la ligne de conduite adoptée en 1913 quoique sur une échelle moins forte. On commandera donc deux navires du programme 1914 de façon à oe qu'ils soient prêts pour le troisième trimestre de 1915. Le gouvernement compte bien cependanl que le Canada contribuera pour sa part à la défense navale de l'Empire. Quoique nous ayons renouvelé notre alliance avec le Japon jusqu'à l'année 1921, nous avons besoin d'être puissants dans l'océan Pacifique pendant cette période. La NouveSle-Zélande et l'Australie ont compris la nécessité de la stratégie navale tout en restant parfaitement libres de leurs mouvements. Il faut dans les eaux du Canada et du sud de l'Afrique des stations, des docks, des cales de radoub, etc. M. Churchill continue : L'Australie, le Nouweffito-Zéland'e et le Sud de l'Afrique de virant fournir à la marine impériale des moyens d'agir, de se ravitailler, de se ré-panier dans leurs voisinages et elles devront avoir des flottilles de sous-marim et de contre-torpilleurs pour défendre levure cales die radoub, leurs docks, etc. M. Ghunohill, dans sa péroraison, dit que la puissance navale donne à la diplomate britannique une grande partie de sa force Elle assure h la fois la sécurité du pays, son alimentation et la paix dis l'Empire, ceUe de l'Europe et celle du monde. Le supériorité navale est plus nécessaire £ l'Angleterre qu'à toute autre nation du mondie. Elle est pour l'Angleterre d'imper tance vitale, étant donnée surtout l'éten due du domaine d'outre-mer comme n'er possède aucune autre nation. Quoique lt paix soit mieux assurée aujourd'hui dans le monde, les causes susceptibles d'ameooi une guerre générale subsistant toujours. Auouaie nation n'a réduit ses préparatif-militaireis et navals. On s'arme avec plus d'ardeur que jeûnais. Tous les efforts pom enrayer ce mouiveanent ont été vains. Il esl donc du devoir étroit de l'amirauté bri taimàque de veiller à maintenir toute sa supériorité navale. L'ancien ministre Lee répond que M. Churchill n'a pas tenu sa promesse de maintenir une supériorité générale die CO p. c. en dreadnoughts. Il n'a pas terni non plus ses promesses en ce qui concerne la Méditerranée. Quatre dreadnoughts .1 «iia 3U11 11 deux Lord Nietooni et deux pre-dmeaelnougliis, sont tout à fait insuffisants pour maintenu' te prestige et les intérêts britannl-(jucti dans la Méditerranée, où l'Italie va avoir six dreadnoughts avec un nombre considérante de pne-dreadnoughts. II faudrait oanstaiine cotte année sept grands navires au lieu de quatre. M. Winston Churchill poursuit : Tout indiçae qu'au cours de Tannés qui corn-UMsne» on pourra finir de nombreux vais-seaiœ,. grâce à l'aanélioration de la situation pour les travaux dans les chantiers de constructions navales, meus cela n'a aucun rapport avec une accélération in-tanii'vrmeille ou un changement de politique navale. Dans cas conditions te budget navul 1935-1916 sera, à moins d'événements imprévus, d'un chiffre beaucoup moins élevé que ceîjui d'aujourd'hui. Les causes qui contribuent à élever le chiffre du budget sont le combustible-huile, la solde diu personnel e<t le développement de l'aviation et de l'aéronautique. M. Churahill s'étend sur les avantages du combustible-huile. Il est facile, dit-il, de s'en procurer, mais iî est difficile de l'obtenir à un prix raisonnable. 11 faïut pouvoir s'adresser à. des producteurs indépendants des grands syndicats des huiles. Pour le moment l'usage exclusif de l'huile sera réservé aux croiseurs légers et • aux grands navires de haute vitesse, mais les gros cuirassés continueront à marcher au <3iarboin. M. Churchill passe aux hydravions, les une très avantageux pour les recon-naissaaKjes et pour te surveillance des e£-tes, les autres plus massifs destinés à jeter des explosifs. L'Angleterre a quinze dirigeables navals construits et en cours de construction, dont dix die grandes dimensions marchant à' la vitesse de 45 mâles à l'heure. M. ûhuiehill croit epie les hydravions seront plus utiles encore que les dirigea-blies, bien que ceux-ci. puis&eîit fournir de plus longues courses, se mouvoir la nuit et transporter plus de choses. M. Churchill continue, disant que si la guerre était diéctarée tous les navires pourraient prendre la mai'. avec un personnel complet. 11 n'y a aucune difficulté pour trouver des marine. L'augmenjtation de cinq mille hommes est destinée à la période <ie 1915-1916. M, Cbiuiwhill fait ressortir la valeur et la pu - -lance balisti<iue du canon de 15 pouces qui erivoie à 12 iniffies de distança un projectile d'une tonne. Dix grands navires en seront fournis avant que toute auitre nation en ait un semblable. M. Churchill est de plus an plus convaincu de la puissance des sous-marins. E dit que quarante navires de la marine marchande seront aimés à la fin de 1914-1915, mais simplement pour se défendre contre Une attaque des navires marchands ennemis.L'Aaigteterre continue à maintenir sa proportion die supériorité de 60 p. c. en nouveaux dreadnoughts par rapport aux navires construits par la marine étrangère. En l'état actuel des choses il suffit de construire quatre grands navire pour maintenir oejtte proportion. La question mexicaine Répondant à- une question, Sir Edward Grey explique que ni la nomination de Sir Lionel Cardon comme ministre britannique à Mexico, ni les cOJiidiitions dans lesquelles il a accepté le poste, ni sa visite en Angleterre en ce moment n'ont à voir quoi que ce soit avec des représentations qu'aurait faites une puissance étrangère, (a) EN AFRIQUE DU SUD Pour les travaillistes déportés Le Cap, mardi, 17 mors. Le Sénat a adopté le bill ratifiant les mesures prises par le général Botha au cours des derniers troubles. Le gouvernement annonce qu'il fera quelques concessions aux députés en oe qui concerne notamment leur bannissement perpétuel (c) Le Cap, mardi, 17 mars. Le Sénat a voté en troisième lecture le bifl. ratifiant les actes du gouvernement pendant la dernière grève. (a) — On mandie de Delhi : Aujourd'hui a commencé le procès de treize pereonoes de Delhi et de Laliore, accusées die sédition. Leur ohef est en fuite, (a) AUTRICHE-HONGRiE — Um communiqué explique l'ajournement du Réichsrath et déclare que le gou-vemeiment ne pouvait plus tolérer l'obstruction qui menaçait d'entraver la réalisation des mesures les plus importantes et les plus urgentes que le gouvernement est' obligé d'assurer, sans le concours du Parlement, par application des dispensions de l'article 14 de la Constitution, afin de sauver le prestige de la monarchie et de faire face aux néeessités les plus urgentes de l'Etat, qu'elles soient économiques ou financières. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter, continue 1e communiqué, ni pour les populations die la monarchie, ni pour les étrangers. Il ne s'agit en aucune façon d'un ébranlement profond du droit public, ni d'une crise constitutionnelle qui puisse avoir des coaiséquences étendues. Le gouvernement connaît les devoirs qui iui sont imposés par la nouvelle situation. Il ne s'éloignera, pas de la ligne que lui tracent sa conscience et son souci du bien public. (c) CHINE — Le gouvernement français a conféré le grand-cordon de ,1a Légion d'Honneur au président de la République chinoise. — Les troupes russes ont quitté la Chine ce matin, laissant seulement derrière elles uiïv ^ cor te pour la légation russe. — Les Loups Blancs ont battu las trqu- pes gouvernementales à Kingtzokwan, province de Honan. Ils menacent maintenant Sianfou. (c) ESPAGNE Le prétendant Don Jaime renonce Paris, mardi, 17 nias. On mande de Madrid au « Temps : » On annonce la renonciation de Don Jaime de Bourbon, fils de Don Carlos, à ses droits au trûne. Les carlistes seraient invités à reconnaître la dynastie alphonsine et à former avec l'extréme-droite conservatrice un greind parti catholique patronné par M. Maura. On dit aussi que Don Jaime de Bourbon se marierait avec une princesse de Connauglit. On attribue oes déclarations au secrétaire lui-même du prétendant (c) ITALIE La crise R.ome, mardi, 17 mars. Le « Giornale d'Italia » apprend que MM. Martini et Ciufïeli'i ont accepté oe matin d'entier dans le cabinet Salandra. Il en résulte que la crise s'achemine désormais vers une solution définitive. Le journal donne comme probables les attributions de portefeuilles suivantes : MM. Salandra, présidence du conseil et intérieur; di San Giuliano, affa.ii'es étrangères ; Martini, colonies ; Rubini, finances ; général Grandi, guerre; Millo, marine. Entreraient également dans le cabinet, MM. Fusinatoj Daneo, Rava, Dari, Riccio et Grippo. (c) Rome, mardi, 17 mars. M. Salandra a conféré longuement cet après-midi avec M. di San Giuliano. Dans un interview, publié par la « Tri-buna «, M. Cjiufelli a déclaré que le nouveau ministère maintiendra les projets précédents sur le mariage civil et sur les religieux. <a) Nouveaux combats en Erythrée Benghazi, mardi, 17 mars. La colonne Latini a dispersé les rebelles qui s'e»pposaient à sa marche en avant et a arboré le drapeau italien sur le ch'âteau de Ged-abia, comme il avait été décidé. Le G' bataillon êrythréen, sous le cexm-manelement du commandant major di Be-nedetto, est parvenu le 14 mars à Marana, à 40 kilomètres à l'ouest de Slonta et a dispersé l'ennemi qui a subi des pertes sérieuses, laissant sur le terrain 31 réguliers, des armes et des munitions.Les Italiens mt eu un Askai-i tué èt neuf blessés. Le général Cantora, après avoir repoussé le 14 mars mille rebelles, a occupé le 15 mars Karrauba et a arboré le drapeau italien. L'ennemi a subi, e grosses pertes. Les Italiens ont eu un Savari et . trois As-karis tués et dix Askaris et un Alpin blessés., (c) JAPON Le scandale dans la marine Tokio, mardi, 17 mars. Un des employés de la maison Siemens et C°, impliqué dans le scandale naval, s'est pendu hier dans sa cellule. C'est un Japonais nommé Yoshida,dont les dépositions avaient causé de nombreuses arrestations. Il avait été arrêté lui-môme pour avoir servi d'intermédiaire entre la compagnie Siemens et certains officiers de marine. (a) MEXIQUE Fédéraux relâchés Foi'thworth, mardi, 17 meirs. Le juge a rendu une sentence en faveur de la liberrté de 5,000 soldats fédéraux mexicains qui s'étaient irélugiés sur le territoire des Etats-Unis en janvier dernier après la bataille de Ojinaga et étaient détenus depuis lors dans une sorte de camip de concentration à Fortbltss. (a) A Tampico Washington, mardi, 17 mars. L'amiral Fletcher, des Etats-Unis, annonce que les constitutionnalistes ont détruit les pompes et brûlé les usines d'alimentation des eaux à 7 milles de Tampico. les détails manquent. (a) Le général Villa Juarez, mardi, 17 mars. Le général Villa a quitté Chihuahua avant le lever du jour. 11 marche avec ses troupes ver3 le sud, dans la direction de Tor-réon. (a) * PÉROU Incidents politiques Pérou, mardi, 17 mars. Suivant une dépêche de Lima, des manifestations tumultueuses se sont produites devant !a maison de M. Leguila, qui, en sa qualité de vice-président, a pris la succession du président Bilinghurst, banni. Une vingtaine de personnes ont été blessées. Des coups de pistolet ont été tirés par la populace, qui vocifère contre M. Leguila.■La police ei chargé et dispersé la foule. Des patrouilles de police parcourent la ville. La police a été doublée autour de 'a maison de M. I^guila et les troubles ont cessé. (a) PORTUGAL Représentation mouvementée Lisbonne, mardi, 17 mars. Une re,présentation théâtrale a eu lieu au bénéfice des amnistiés politiques sans,ressources. A la sortie, des groupes d'individus crièrent : « Vive 3a République » et échangèrent des insultes avec les spectateurs. Plusieurs personnes furent conduites à l'hônital. (a) RUSSIE Incident russo-allemand Mésaventure d'un officier russe. Saint-Pétersbourg, meudi, 17 mars. Les journaux commentent vivement une mésaventure arrivée au capitaine de navire russe Poliakol'f, chargé d'une mission offi-1 cielie en Allemagne, qui a été arrêté à Co logne au cours des fêtes ele Carnaval. Il était accusé d'un vol à la tire par un ouvrier, et il a été retenu en prison pendanj dix je>urs malgré ses protestations. Plusieurs députés annoncent qu'ils pose-, ront une question à ce sujet au gouvernement.Celui-ci, par l'intermédiaire de i'ambasi sadeur de Russie à Berlin, a demandé des explications au gouvernement allemand et a prescrit une enquête. Tout porte à croira que l'incident sera facilement réglé. (a) — Le général Tchilinsky est nommé gou« verneur général de Varsovie. (a) SUÈDE Explorateur suédois tué Stockholm, mardi, 17 meus. Un télégramme reçu de l'expédition sud-américaine, dirigée par le baron Erland Nordenskjold, annonce que le Suédois Jone Berg, epii accompagnait l'explorateur, a été tué. Ce télégramme est expédié die Belem, dans l'Etat de Para. (c) TURQUIE Suicide d'un officier allemand Constantinople, mardi, 17 mars. Le lieutenant allemand de Stangen, qui était en Turquie pour prendre du service dans l'armée ottomane, a été trouvé mort ce matin dans une chambre d'hôtel. On croit à un suicide. M. de Stangen était venu ici le 16 janvier.. Il n'appartenait pas à l'armée allemande active. Les motifs du suicide restent inconnus., Il n'est pas mort imméeliatement. H fut transporté à l'hôpital allemand et expirai seulement le soir. (a) — —M Lettre de Turquie (De notre cor-espondant.) Djavk! bey et l'emprunt. — La question do Dodécanèse et l'A'din Railway. — L'Allemagne, la Russie et le facteur militaira ottoman. CONSTANTINOPLE, 12 mars. La nomination de Djavid bey en qua. lité d-a ministre des finances de Turquie ■ présage 1e grand coup de collier qui sera donné à Paris pour la conclusion définitive et l'émission aussi prochains que possible du grand emprunt ottoman de lieiuidation. Dès la démission de Ri* faat bey, qui a été nommé sénateur,l'on, a songé à mettre Djavid bey à la tête du Malié (ministère des finances) afin d'éviter les recours à la Sublim&-Porte et da lui permettre de traiter directement en ayant carte blanche quant aux conditions .à établir avec MM. Doumer^ue et Caillaux. Ceci prouve que les négociations franco-turques n'avaient pas dit leur dernier mot malgré les assurances du Tanine et que, même théoriquement, l'on n'était pas d'accord sur le tout. Djavid bey va donc se retourner (il a déjà,-dit-on, esquissé cette évolution) et, en unissant le chiffre de l'emprunt qu'il a tout d'abord été chargé de conclure avec celui que l'on se réservait d'obtenir dans la suite avec le produit des monopoles, il se flatte d'arriver à un montant global de 900 millions à un milliard de francs,- divisé, il est vrai, en plusieurs tranches (deux ou trois au plus). D'autres parlent de 750 millions. L'on aurait ainsi une seule et même opération de crédit. C'est le moyen d'assurer au trésor ottoman quelques fonds disponibles là où avec les 550 millions gagés par la majoration douanière de i p. c. et accordés jusqu'ici par M. Caillaux, l'on ne sortirait point des embarras financiers actuels, vu la nécessité de payer une foute de dettes criardes et de rembourser toutes les avances, y compris les Bons du Trésor émis en deux séries (1911 et 1912). Tel est l'espoir du cabinet Sa'i'd Halim pacha, espoir dont la réalisation est maintenant confiée à Djavid bey en même temps que la charge de ministre responsable facilitant les pour-i parlons. Pour le gouvernement français, les ré» sultats à obtenir restent pratiquement les mêmes. L'essentiel pour lui est île lier La, Turquie et d'établir des conditions qu'il sera le maître de remplir ou de faire remplir par le capital français quand bon lui semblera et, cela, tant en ce qui concerne la fixation du taux d'intérêt que la fixation des émissions par tranches. Sur 1e premier point 1 est d'ores et- déjà certain (sauf disposition nouvelle improbable) que le type 4 p. c. de la rente unifiée ottomane ne pourra pas être conservé et que l'emprunt, quel qu'en soit le montant, se fera à 5 p. c. La Serbie et la Grèce ont subi cette loi à Paris et les groupes allemands eux-mêmes ont demandé 'a transformation en emprunts du type 5 p. c. de9 séries non encore émises des Emprunts-Bagdad, en justifiant leur demande par l'état des marchés et le fait que le taux de 5 p. c. apparaissait être celui auquel serait conclue la grande opération financière négociée par Djavid bey avec le gouvernement français. Les raisons invoquées par les groupes allemands existent également pour un autre emprunt ottoman du type i p. c. non encore* émis. C'est la seconde tranche de l'Emprunt-Douanes 1911, d'un montant nominal de 3,960,000 livres turques. Or, comme cette seconde tranche doit être remise aux groupes français en paiement de leur renonciation à toute participation dans le Bagdad,bahn, les Allemands ont exigé sa transformation de 4 en 5 p. c. afin que la conclusion de l'emprunt à Paris soit possible. Dp même a été converti en type 5 p. c. l'Em-prunts-Routes Nationales do 2 1/2 millions de livres turques, non .encore émis,

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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