L'indépendance belge

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26 November 1914
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s.n. 1914, 26 November. L'indépendance belge. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9882j69599/
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I S5c®c année. No. 317. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. r ADMINISTRATION ET REDACTION. ÎUDOR HoUSE, TUDOR STREET, E.C. LONDRES T£UDI 2g NOVEMBRE 1914. TELEPHONE : CITY 3960. "j1 (Conservation par le Progrès* que reste - t - il de l'idee de L'internationale ? Les événements actuels nous montren a nécessité de clarifier, sinon de revi ser la notion que nous avions de Tinter aationale. Cette nécessite s'impose par jiçulièrement au parti socialiste, qui avai ait de l'internationale une de ses idée' fondamentales. Sans qu'elle ait jamais été très pré îisée, une théorie s'était formée dan: [es milieux révolutionnaires et s'étai [ait accepter petit à petit, faute de dis bssion, comme son dogme. Selon elle là1 question de la production et de la ré partition de la richesse résume tout 1< problème social. Certains privilégié: [les capitalistes) détenteurs des moyen: je production, exploitant le reste d< ^humanité (les travailleurs) selon ui ■hvthme sensiblement analogue partout 11 reste dès lors indifférent pour ce tra railleur d'être exploité par l'un ou l'au tçe patron ; et par conséquent, l'unioi seule des prolétaires de tous les pay: oourra déterminer la fin de l'exploitatioi capitaliste. La fraternisation de tous le: îfcploités s'impose, avec la suppressioi les frontières, et l'idéal d'un régimi inique, donnant à chacun le produit in fgral de son travail. Pareille argumen lotion sert de texte à de gros volumes i, des centaines de discours, à des mil fers d'articles de journaux. Or, les cir instances' présentes, sans la démenti [put à fait, en montrent, à certain 'gards, le vide et l'insuffisance. Il n pil être douteux que cette théorie don vrrbaJir.me simplis+e pouvait être ac iCepté en temps de paix, n'offre aucun' solution satisfaisante aux questions an goissantes que nous posent les événe ments d'aujourd'hui. Et, comme il faut lorsqu'on raisonne, accommoder les rai sfennements aux faits, et renoncer à l'ab isurde prétention des sectaires qui veu fient accommoder les faits à leurs sys tèmes, il devient maintenant nécessair [d'examiner les points faibles de la théc rie, et en quoi elle devrait être rectifié [ou complétée. j L'erreur du point de départ est l'irr jportance exclusive donnée à la questio [de salaire. Cette importance est eviderr [ment considérable, mais elle n'est pa unique. Il faut au contraire reconnaîtr [qu'elle décroît au fur et à mesure qu [la civilisation augmente. Pour le prim: Itif, dont le besoin esentiel est d'assoi tir sa faim (et, malheureusement, u grand nombre d'hommes, au XXme s ècle, en sont encore là), il n'y a pas d'aï [tre question, c'est clair. Mais quand 1 ventre est satisfait, naissent d'autres be soins. Et l'on peut même dire que lor< Uue la subsitance est assurée, les besoin nouveaux paraissent les plus impérieu> [Après avoir conquis son pain, l'homm [conquiert la liberté. Et certains sont plu teireux encore de liberté que de pain en quoi ils se différencient des animau> Plus l'homme s'éloigftC'de la bête o de l'esclave, à qui suffit la pitance que I tidisnne, plus cet amour, cette volont de liberté grandit. On ne l'obtient qu ; par la force, et souvent dans le sang les douleurs, ni les sacrifices ne for hésiter l'humanité en route vers la 1 berté; elle fait successivement les réve lutions qui sont son honneur. Il n'est donc pas vrai que la questio du salaire soit l'unique, qu'il soit ir I différent pour l'exploité de l'être suivar tel ou tel mode. Ces modes ont au cor traire une importance telle, que souver s exploité donnera sa vie pour qu'il h Isoit permis de choisir, pour conserve I ceux qui lui offrent des satisfactions r< latives, pour repousser ceux qui lui for horreur. Et comme la langue, la religion, ! politique, sont dans leur diversité, de conditions d'existence auxquelles les tri .^ailleurs attachent (l'histoire le prouv d chaque page) une importance esser tielle, voilà brusquement posé le pre 'J "me des nationalités. Le résoudre, en supprimant les natic Qualités, a quelque chose de puéril. Les m tonalités sont un des grands faits me : aernes, et l'on ne fait pas disparaître u fait en le niant, en le négligeant, ou e souhaitant simplement qu'il n'existe pa: i } ouloir que tous les peuples se cor -ondent en un seul, c'est évidemmer j Vouloir l'impossible. On pourrait répondre que l'irnpossibl t i d'aujourd'hui peut être le possible de d< ' main, et qu'il ne faut pas abandonner u idéal parce que sa réalisation para lointaine. Soit ! demandons-nous donc cette fusion internationale est un idéa' t Je n'hésite pas à répondre que non. Ne seulement elle est chimérique, mais el n'est pas souhaitable. Elle ne pourrait être acquise, que p; t une concentration qui serait une di . formes les plus insupportables de l'o] pression, Prolétaires de tous les pay unissez-vous. C'est parfait. Mais s'il fai . sous-entendre : unissez-vous sous t domination allemande, nous n'en voi _ Ions plus. Nous concevons donc l'utili de l'union, mais nous ne l'acceptons qi ' sous réserve de notre liberté. Nous ai , mettons une action commune, suite d'ur ^ discipline librement consentie, mais noi , entendons rester maîtres de nos de s tinées. Les nations, quelqu'imparfaiti qu'elles soient instituées aujourd'hui, aj paraissent aux peuples la condition ii dispensable de l'exercice de cette libert j Nous les voyons les défendre avec furi . Et avec raison. Parce que ce qu'ils d | fendent ainsi ce sont des communauti . de façon de sentir, de vivre et de pense t formées soit par la race, soit par _ langue, soit par la religion, soit par li souvenirs d'un passé commun, soit p; la similitude des conditions éconorr ques, soit enfin et surtout par la volon ' de vivre ensemble. .Et il est bon, il e indispensable si l'on souhaite que se garantie la liberté, que cette diversi des conceptions humaines sur la manié d'être heureux puisse être pleineme £ satisfaite. L'uniformité est un rêve n faste de théoricien. Il faut laisser aux collectivités hum;1 nés toute licence de développer leu: originalités particulières. Elles compre dront d'elles-mêmes, spontanément, 1' ' tilité, pour certains objets, dans certaii domaines, d'ententes et de convention Et nous en revenons ainsi à la noti< vraie de l'Internationale (inter-nation; qui, par définition même, compor l'existence préalable des nationalités. Et l'on voit mieux alors la grande £ t des conséquences de la guerre presenti elle nous mènera — ou bien (ce qui i paraît pas probable) à l'hégémonie de potique d'un peuple souverain par Force, — ou à une Fédération des Etat Unis d'Europe par la Liberté et le Dro Quel est le socialiste qui pourrait décl rer que ce formidable dilemme le lais indifférent? JULES DESTREE. . lettre d'italie. _ L'élan en faveur des Belges—Pr paratifs militaires—La crainte ( s la guerre sainte. c (De notre correspondant.) s Rome, le 19 novembre. : Le comité qui s'est fondé à Rome :• faveur des réfugiés belges et dont fo u partie de nombreuses notabilités i '- monde politique et littéraire, de la hae é bourgeoisie et de l'aristocratie, org e nise des sous-comités dans toutes 1 '• grandes villes du royaume et a déjà re t des adhésions en grand nombre. On i- rappelé, en cette circonstance, la pj prise par la Belgique au malheur i l'Italie à l'occasion du désastre de M< n sines, et on se plaît à donner aux effoi i- que l'on fait pour adoucir les maux d it enfants de la Belgique, le caractère d' i- acte de reconnaissance fraternelle. I it inspecteur du domaine va jusqu'à pi ù poser que tous les fonctionnaires civ r et militaires cèdent une journée de leu > émoluments et que cette contribué tt soit versée dans les caisse§ même l'administration de l'Etat. Il est a prévoir que cette proposition sera bi s accueillie. i- L'élan en faveur des réfugiés belg e prend même, parfois, une forme tr i- touchante. Une dame italienne écr i- par exemple, de Viareggio, qu'il ser: bon d'imiter l'exemple donné par i- Suisse et de ne pas se borner à reçue i- lir des fonds pour aider les plus besog >- eux;mais qu'il faudrait aussi faire ver n en Italie plusieurs milliers de femm n belges et leur donner une occupât^ conforme à leur culture et à leurs cap i- cités domestiques, soit comme instit it trices, comme dames de compagn: soit comme filles de chambres, el e Mais ce qui est vraiment digne de j ;- marque et de louange, c'est l'empresse n ment avec lequel a été accueilli presqu ît partout l'appel du Comité central. Oi si songe à atténuer les souffrances des pre .J scrits belges en attendant le moment o in on pourra, il faut l'espérer, contribuer le leur rendre une patrie. Ce vœu me reconduit sur le terrai ir politique. Rien ne transpire encore de ;s intentions de M. Sonnino, qui a rem 5- placé M. di San Giuliano à la consulta 5, et des changements que cet événemen jt peut avoir apportés dans les plans de 1 [a diplomatie italienne. Ce qui est certain i- c'est que le ministère de la Guerre con ;é tinue à compléter l'organisation militai ie re avec une activité fébrile qui sembl 3- indiquer l'imminence d'une action. Mai ie dans quelle direction, dans quel but, e is contre qui? Là est le mystère qu'aucu s- indice ne nous permet maintenant de pc nétrer. is Ce qui est certain, c'est que la pre 3- clamation de la guerre sainte, qui ten 1. à soulever le monde musulman, ne peu î. pas être circonscrite dans la lutte contr 2. les colonies de la Triple Entente. Si ell ;- éclate sérieusement, si elle ne fait pa ^s long feu, elle menacera fatalement toi r, tes les puissances chrétiennes, sans e la excepter l'Italie, en dépit des assurance ;s d'après lesquelles la Libye serait respet ir tée par les Musulmans. Nous savons a i- contraire qu'on signale déjà, surtout pai té mi les Arabes de la Cyrénaïque, une r; st crudescence d'hostilité. Ce n'est d'ai it leurs pas seulement en Libye que les ir té térêts italiens sont menacés par le fans re tisme musulman, mobilisé par l'appel it la guerre sainte. Lin grand nombre d'. é- taliens sont établis en Egypte, surtoi à Alexandrie, où la populace est tré î- turbulente et très fé-f et compte su :s tout dans ses rangs beaucoup de Musu n- mans soudanais, violents et sanguina u- res. Déjà à l'époque de la guerre c is Lybie, un soulèvement a eu lieu dar s. cette ville contre les Italiens. Il n'est qi >n trop probable que, si cette populace ri il) pond à l'appel du Sultan et se soulèvi te elle ne fera aucune distinction et fraj pera tous les chrétiens, à quelque natii jr nalité qu'ils appartiennent, sans ten i : compte des réserves que le gouverm ie ment ottoman a faites, pour la formi s- en faveur de l'Italie. Ces réserves soi la d'ailleurs ridicules. Vouloir ou faire sen s- blant de vouloir établir des solutions c t. continuité dans le champ de la guen a- sainte ne peut être qu'une feinte et ur se tromperie. On ne peut prescrire à un c; clone de s'arrêter à un point détermir et d'épargner sur son passage une zôr privilégiée. Aussi, parle-t-on, je ne sais d'ailleui avec combien de. fondement, de la pr< habilité de l'envoi, devant Alexandrie, c 0" . plusieurs navires de guerre italiens qi coopéreraient avec l'escadre anglaise la protection des chrétiens d'Alexandri Inutile de vous signaler l'importance c cette coopération, qui pourrait être point de départ d'une action commur -n plus vaste. nt En réalité, l'Italie pourrait, si elle lu voulait, se considérer comme en état c te guerre avec l'Allemagne, car c'est à l'ii a- stigation de celle-ci que la Turquie a pn es clamé la guerre sainte. On peut dor çu affirmer que l'Allemagne fait la guerre a l'Italie par l'intermédiaire de la Turqui irt C'est une manière de guerre par proci Je ration. SILVIO. ts" lettre de geneve. es .m Geneve, 14 novembre. Jn Un admirable et émouvant élan c o- charité s'est emparé de la population ( ils Genève au récit des atrocités et des d rs vastations, sans exemple dans l'histoir an accomplies par les Allemands en Be de gique. Tous les jours, depuis une s à maine, débarquent ici, des malheurei en Wallons et Flamands dont les foyers oi été brûlés, saccagés, pillés. Tous s'er es pressent à les recevoir, à les héberge ès à les adopter, qui un enfant, qui i t, vieillard, qui une pauvre femme ignorai lit tout de ceux qu'ils ont dû abandonna la ou qu'ils ont égarés dans le confusie il- désordonnée d'une fuite éperdue. Il y n- des misères-effroyables, des angoisses i lir concevables à soulager, et les Genévo es se montrent d'une générosité, d'un ei: an pressement touchants. Il y a cinq ou s a- comités qui se chargent de répartir li u- malheureux fugitifs parmi les habitan e, de bonne volonté. C'est un mouvemei c. unanime de solidarité humaine—le se e- grand mot que les cruelles réalités c - l'heure n'aient pas dépouillé de toute 2 signification objective. i II n'y a pour ainsi dire pas un joui - sans concerts, sans conférence, ou ré--i union au bénéfice des réfugiés. k L'autre soir, c'était Théo Ysaye qu réunissait autour de lui un groupe d ai i tistes belges établis à Genève, le remar s quable violoniste Closset, de Liege. M - Allard, le violoncelliste bruxellois, Sot , tiaux, et le violoniste Ruhlmann, nevei t de l'excellent chef d'orchestre de l'Opé a ra Comique de Paris, et dans une séanc< , de musique dechambre, qui necomprenai - que des œuvres de Liégeois, Joseph Jon - gen, Guillaume Lekeu, et César Franck e réalisaient une recette de mille francs ai s bénéfice de nos compatriotes. t Dimanche dernier, dans l'immensi i salle de Victoria Hall, M. Gustave Dore - dirigeait en maître un superbe concer symphonique avec le concours de l'ad - mirable pianiste Ernest Schelling, et dt d baryton de la Cruz-Froehlich, justemen t populaire en Belgique par son talent e e son bel art. L'ouverture d' " Egmont, e de Beethoven, figurait en tête du pro s gramme, et l'évocation de ce martyr di - l'indépendance des Flandres avait quel n que chose d'émouvant à cette heure. 1 s ce même concert, devant un auditoire d< - 3,000 personnes vibrantes de sympathie u j'ai eu l'honneur de faire une causerie su •- la Belgique intellectuelle et artistique sur ses grandes et nobles traditions d'ar 1- et de pensée. i- Ce concert était dû à l'initiative d'un i- grande dame anglaise, Mrs. A. Barton à fille et petite-fille de Sir Robert Peel !- les deux geands hommes d'état anglais it qui s'intéresse au sort des réfugiés ave s ce tact, ce charme et cette simplicit -- qui n'appartiennent qu'à l'aristocrati1 1- britannique. i- Dans sa belle villa sur le lac Léman e j'ai eu l'honneur de pouvoir causer ave is la Reine de Naples, sœur de la malheu ;e reuse impératrice d'Autriche et du du Karl Théodore de Bavière, donc la tant de notre "petite Reine*", Elle a par )- touchée de ce que j 'ai pu lui dire au suje y. de nos héroïques souverains et de l'at ir tachement affectueux de tout notre peu pie pour eux. J'y ai rencontré aussi I _> plus aimable et le plus musicien de it diplomates, l'ancien ministre d'Italie i- Bruxelles, le comte Bottaro-Costa, pa le qui j'ai su les premières et authentique e nouvelles de l'occupation allemande ie Bruxelles. Ah ! vous n'imaginez pas c que l'exil vous rapproche de la patrie ié Quelle émotion vous étreint en écoutan ie ceux qui en viennent et qui parlent d tous ceux que vous avez laissés là-bas -s dont vous n'avez plus de nouvelles, dor ■j. vous ignorez le sort ; et quelle angoiss le c'est de se demander chaque matin, o ji sont-ils, que leurs est-il arrivé, sont-il à sains et saufs, sans recevoir de répons j. à ces troublantes questions ! le Nombreux sont les Belges qui, comm le moi, subissent ce supplice quotidien c (e qui échangent des interrogations inqu êtes en se communiquant ce qu'ils or le pu apprendre de bon ou de lamentable le J'en ai retrouvé plusieurs—M. Pai i- Grosjean, la famille Bollinckx, dans l'he > pitalière demeure du professeur D ic Wilde, le vétéran de notre universit à bruxelloise, qui, malgré ses 79 année 2. bien sonnées, manifeste une vitalité e> j. traordinaire, polémiquant avec un bo sens et une verve toute brabançonne dan la presse suisse, contre les fameux se vants allemands, préside un comité d secours aux réfugiés, aidé de sa chai mante fille, se rendant serviable à tou !e et remontant, les courages. Ah ! le brav le homme ! j- A Lausanne sont réfugiés M. et Mm e, Octave Maus, Mlle La Fontaine, la fc 1- ministe bien connue et sœur du sénateu s- socialiste, M. et Mme Dejonghe, M. e ix Mme Destrée. A Montreux, le Dr. Zunj it surpris à Evian par la tourmente et qi i- n'a pu rentrer comme moi-même, r, Clarens, le chevalier de Barbare et s m famille. A Zurich, le jeune chef d'orche; it tre de Boston, M. Strony, qui fut à 1 ;r Monnaie. Le premier compatriote rer in contré à Genève en descendant du bî a teau qui m'y ramenait de Territet, c i- fut la petite Gelyne Verbist, la gracieus is ballerine de la Monnaie, qui depuis que i- ques jours était arrivé ici, via Ostend* :x de Londres, où elle vettait d'achever un ;s brillante saison à Covent Garden, lor; ts que les hostilités ont commencé. Rer it contré aussi l'excellent Gournac, d jl théâtre du Parc, qui me demande, le le larmes aux jeux, des nouvelles de so " EVERYMAN" Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Directeur - Rédacteur en Chef: Charles Sarolea, "EVERYMAN" est le meilleur hebdomadaire à dix 1 centimes publié dans l'Empire Britannique. t " EVERYM AN" publié chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe 1 de la politique de reconstruction belgo-britannique. t " EVERYMAN " est l'organe de la " Belgian-British Reconstruction League." ; " EVERYMAN • par la propagande de M. Charles Sarolea, a déjà réuni 800,000 frs. , (Huit cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. i : LA BELGIQUE HEROÏQUE. t Album et Volume commemoratifs de l'Epopee Beige 5 Publié sous la direction de > Charles Sarolea. ' L'Edition française (Georges : Crés, Paris, 1.25 frs. paraîtra le i 20 novembre. ' L'Edition anglaise (1.25 frs,) (paraîtra le 15 novembre.) I Parmi les collaborateurs, il noat suffira de mentionner ; c H.A.FISHEÏT,Vice- MAURICE WIL-e Chancelier de M àTTE. j l'Université de HiLAIRE BEIXOC, t Sheffield. CANON BARStY. . YVES GUYOT. SEEBOHM ROWN-Ancien Ministre TKEE. des Finances. MONSEIGNEUR e ROLAND DE H. R. BENSON. s MARES, Redac- Professeur 1 tenr au "Temps." EMILE LEGOUIS, r EMILE FAGUET, PIERRE MILLE, s de l'Academie Sénateur - Française. BARON D'ES- „ MAURICE MAE- TOURNELLES , TERLINCK. DE CONSTANT. G. BERNARD RENE BAZIN, t SHAW. de l'Academie e CHARLES SAHO- Française. , LE A. Comte GOBLET t G. K. CHESTER- D'ALVIELLA, TON. Mia stre d'Etat. il ® Concours Belge. {.Cinq mille franc» de Prix. e I. Un prix de 2,500 francs-est attribué x à l'auteur du meilleur mémoire (en français ou en flamand) et un 1 prix de 500 francs sur le sujet suivant : —" La reconstruction de '' la Belgique après la guerre." Les candidats étudieront les moyens Ç les plus efficaces pour soulager les 0 misères et réparer les ravages s causés par la guerre. Les manu scrits devront être remis le 15 n janvier 1915. Ils ne dépasseront s pas 40,000 mots. Le secrétaire du jury s'efforcera de renvoyer les e manuscrits non couronnés sans d'ailleurs assumer aucune espon-s sabilité en cas de perte. Le jury e décernera également un second prix de 500 francs. c II. Un second prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur travail sur le problème du Réfugié ! Belge. (Mêmes conditions que pour ' le Prix I.) ^ III. Un prix de 500 francs est attribué a à l'auteur du meilleur travail sur chacune des questions suivantes : a 1. Les conditions de la paix [- future. :- 2. Comment la Belgique a sauvé e l'Europe. e (Mêmes conditions que pour lé [- Prix 1.) IV. Un prix de 500 francs est attribué à e l'auteur du meilleur mémoire sur '• la question suivante: — "Est-il possible ou désirable d'établir dans le Royaume-Uni s 99 des colonies belges agricoles î"

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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