L'indépendance belge

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06 February 1918
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s.n. 1918, 06 February. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zv4k/
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L'INDÉPENDANCE llMËSik ÉS MjLWFp CONTINENT : 15 CENTIMES ROYAUME-UNI : ONE PENNY BI|^1 .l'^l U (HOLLANDE s 5 CENTS) administration et r-edaction : bureau a paris: mpprrpdi c ffvrifd 4q10 f 3 mois, 9 shillings. tudor house, tudor st.. e c. 4. 11, place de la bourse. mcnUHEUI © l-BVKIEK 13IO abonnements :\6 mois, 17 shillings. conservation par le progres. TELEPHONE: CITY 39(10 TELE.: 311-57 et 238-75 E" Vente à Londres à 3 h. le mardi 5 février 11 an, 32 shillings. • ■ I LA SITUATION XVJLcbl Ulj IXifUl. Les Allemands continuent leurs coups de sonde sur tout le front occidental, mais, le plus souvent, au prix de sacrifices peu en rapport avec les résultats obtenus. Hier encore, ils ont lancé sur une position britannique au nor<J de Havrin-court, dès détachements de choc, dont les efforts restèrent vains. Une tentative semblable fut un>peu plus heureuse sur un poste au sud d'Armentières, mais ce léger succès ennemi ne compense pas dé multiples revers sur d'autres points dji fronts notamment au sud-ouest- de Le Ca-telet, où les Anglais ont envahi les tranchées allemandes, et ou nord-est de Courcy-le-Château, où les Français ont repoussé sans difficulté un coup de main soigneusement préparé par les batteries ennemies. L'artillerie tient actuellement un rôle prépondérant sur tous les fronts. Elle fut particulièrement active à l'est d'Ypres, dans les environs d'Armentières et^au-nord de Lens, ainsi qu'au nord de l'Aisne, en Argonne, sur la rive droite de la Meuse et en Haute-Alsace, sur le front occidental; entre l'Adige et la Piave, §ùr le front méridional, où, à part deux vaines tentatives de reconnaissances ennemies à l'est de la Brenta, il n'y a pas eu d'actions d'infanterie. Il résulte des délibérations de la Conférence de Versailles, au cours de laquelle le général Focb s'est particulièrement distingué par l'autorité impressionnante de soh argumentation en faveur du front unique, qae quoique- fassent' les Allemands, ils se^ heurteront aux forces combinées des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et de la Fran.oe, dont le front s'étendra désormais de la Mer du Nord à l'Adriatique. L'Amérique est prêté à donner le maximum de sa puissance militaire à cette coopération et déjà, aiçsi que l'a déolaré M. Baker dans son dernier bulletin hebdomadaire, des troupes de la grande République étoilée occupent une partie notable du front de bataille. De plus, M. Daniels, secrétaire de l'Amirauté américaine, annonce que les transports pour l'envoi de 500,000 hommes en France sont assurés et prêts à réaliser la prç-messe faite au Sénat par le secrétaire du Département de la guerre. La propagande allemande qui donna des résultats en Russie et sur l'Isonzo, s'est également exercée, avec une certaine recrudescence d'açtivité ces jours derniers, en Grèce,, où les partisans' du roi Constantin sont parvenus à fomenter une mutinerie parmi la garnison de La-mia. Très heureusement, le cabinet Véni-zélos, dont le pouvoir est aujourd'hui solidement établi, a pu rapidement réprimer les désordres, et parmi les fauteurs de ce soulèvement artificiel qui ont été arrêtés, se trouvent, outre quelques membres du Parlement d'Athènes, les anciens ministres Sko-uloudis et Lombros. Afin de faciliter les opérations de la justice, le gouvernement a fait signer par le Roi « un décret fermant" la Chambre des Députés et suspendant du même coup les immunités parlementaires. On peut apprécier ainsi combien profonde a été l'action allemande qui, aujourd'hui, exploite les conditions difficiles de vie—pourtant générales dans ie monde entier—pour détourner le peuple grec et son armée d'une intervention efficace en faveur des Alliés, et ce n'est que peu à peu qu'il sera possible de faire comprendre aux He-llènes où sont ses véritables intérêts dans l'avenir. Bien qu'il n'y ait pas de dépêche annonçant formellement que les grévistes dr Berlin se sont inclinés devant 1'u.lti-matnm reçu et ont repris le travail lundi à 7 heures du matin, toutes les nouvelles venues d'Allemagne montrent que la grève à fortement diminué non seulement à Berlin, mais également dans les provinces. Les mesures énergiques prises par le commandement militaire ont immédiatement produit leur effet. Luden-dorff, arrivé lundi matin à Berlin, et dent la présence s'explique d'ailleurs par 1 ouverture d'une conférence avec von Kuhlmann et Czernin, revenus de Brest-Litovsk, aura été satisfait. La dissolution du comité de grève avait privé les mécontents de leurs chefs, et l'établissement de tribunaux militaires eiégeant en permanence dans les fau- uc ciuiieva. u.t? me oui*? ici uc- | route dans les rangs des grévistes. Les soldats en congé impliqués dans l'affaire ont • été rappelés immédiatement et arrêtés, tandis que tous ceux qui ne reprenaient pas immédiatement le travail s. voyaient menacé d'un an de prison. Lo gouvernement a fait un exemple sérieux et Herr Dittmann, le député socialiste indépendant, qui avait pris la parole à une réunion de grévistes, a été condamné à 5 années de détention dans une forteresse pour tentative de haute trahison, et à une peine supplémentaire de deux mois de prison pour résistance aux autorités publiques. L'échec du mouvement populaire pa-! raissait d'ailleurs certain à tous ceux qui connaissent bien l'Allemagne! M. Gérard, l'ancien ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, dans une conférence donnée hier à New-York, a déclaré qu'il n'y avait pas plus de chanoes de gagner la guerre par une révolution en Allemagne que par la famine dans ce pays.-Un mouvement révolutionnaire, a-t-il déclaré, n'y peut réussir que si l'Allemagne est battue. Alors seulement une armée de 12 millions d'hommes qui ont été trompé; au début c^e la guerre et rudoyés par leurs officiers pourrait se dresser contre 'c gouvernement. Quant à la famine, le gouvernement s'arrange pour nourir tout If monde, sauf les gens âgés,pour le bien-être desquels, on ne fait rien, et ce d'une 1 manière délibérée. Les soldats et les jeunes geps ont assez à manger. Avant de permettre que ceux-ci ne souffrent de la faim,on affamerait 10 millions de Polo» : riais; 5 "millions 3e Français, eV2 millions ! d- prisonniers de guerre. • La conclusion qui s'impose c'est qu'il n'y a qu'un moyen de terminer la guerre, c'est la victoire; le récent conseil de guerre des Alliés aura, sans aucun doute, constitué un pas réel vers celle-ôi. Les négociations de paix entre les Bolshévistes et les Puissances Centrales qui, après une suspension de dix jours, avaient été reprises le 29 janvier, sont à nouveau interrompues. Le baron Kuhlmann et le comte Czeniin ont quitté Brest-Litovsk dimanche dernier, accompagnés de leurs suites, et sont arrivés à Berlin. Le général Ludendorff est également, arrivé dans cette ville. Il paraît qu'à la dernière réunion qui a eu lieu dimanche à Brest-Litovsk, il y eut un échange de vues violent entre les représentants ,du Rada de l'Ukraine, d'une part, et Trctsky et les membres de la délégation des Bolshévistes de l'Ukraine, d'autre part. Finalement, on s'attend à ce que les Puissances Centrales envoient aux Bolshévistes un ultimatum demandant Pacoeptation immédiate des propositions annexionnistes allemandes, 'avec menace d'une rupture des négociations et l'adoption de mesures militaires. Dans cette séance, Trotsky a vivement- insisté pour qu'une délégation des masses de la population des Etats polonais et désignée par celle-ci, prenne part aux négociations, et non pas des délégués nommés par les autorités occupantes.D'après des dépêches officielles de Jassy, datant du 2 courant, une grande partie de l'armée roumaine s'occupe en ce moment à désarmer et à combattre des troupes russes. La désagrégation des troupes russes sur le front en Moldavie s'accentue chaque jour, même des troupes russes restées loyales jusqu'ici. Des unités entières qi ittent le front et se portent vers la frontière russe, attaquant et pillant les villes et villages roumains sur leur passage. Le gouvernement bessarabien a dû demander le concours de l'armée roumaine pour éviter la dévastation du pays. Et c'est ainsi que les forces roumaines occupent le chemin de fer*Kishineff-Um-gheni-Jassy, ainsi ^ue de nombreux centres en Bessarabie, comprenant Bolgrad, Reni, et d'autres centres de dépôts de vivres. Les luttes se poursuivent entre les troupes roumaines et les irréguliers bolshévistes jusqu'au rives du Dniester. Aussi la situation d" la Roumanie apparaît sous un jour pénible, et actuellement elle est partout occupée à prendre les mesures militaires pour éviter la famiije qui menace non seulement sa propre armée, mais aussi les Russes restes sur le front roumain et les populations civiles. Au-. ; cune nouvelle n'est parvenue des mem-, » ' C w». uu VAV 1U J IjlX VAVVJ 1UVX11 ' bres des différentes commissions expulsés de Pétrograd le 28 janvier. On espère toutefois qu'ils auront pu gagner la Finlande. ; En Angleterre, la grève pour la paix : se déclarera-t-elle le 8 février, soit ven-, dredi prochain ? La menace n'en a été faite jusqu'ici que par les métallurgistes . de la Clyde. Or ils n'ont trouvé aucune aide dans l'opinion publique ou dans les autres associations d' "engineers." Au contraire, des protestations très vives se , sont élevées et des résolutions ont été vo-; tées condamnant leur attitude, i De toutes parts des suggestions se ma-i nifestent au profit d'une intervention da : Premier Ministre. M. Lloyd George, dès maintenant, se prépare à offrir ses services de médiateur. Il est, d'ailleurs, des signes certains d'un fléchissement dans la volonté de faire grève. Et les agitateurs commencent à se rendre compte qu'il'ne leur sera pas <aisé d'entamer une grève . réellement anti-patriotique. Imitant les • ouvrières, les adultes et les apprentis, , donnant à leur aînés une leçon de ci-: visme, viennent d'exprimer toute leur loyauté au gouvernement. Us travailleront quoi qu'il arrive. i A Paris, la fameuse affaire Bolo- a dé-: buté hier devant le Conseil de Guerre. La prétention de faire ajourner le procès jusqu'à l'arrivée de certains témoins : qui, en réalité, ne pourront se pré-! senter, a été écartée, et les débats ont . été entamés. Bolo Pacha est accusé d'avoir reçu à New-York, par la Deutsche Bank, une somme de £400,000 i (dix millions) pour faire de la propa-i gande au profit de l'ennemi. Comme il n'a jamais manqué d'audace, il a répondu avec hardiesse aux questions qui lui ont i É®t>é pBsées et il a jonglé avec les titillions. Les charges articulées contre lui sont cependant nombreuses- et si nettement formulées t|ue, de l'avis général, il aura peine à s'en tirer, en dépit de sa confiance dans le jugement. LA GUERIE EUROPEENNE » » * OPERATIONS NAVALES Sous-marin britannique coulé L'Amirauté britannique annonce' que, dans la nuit du 27 janvier, le sous-marin E-14 s'était glissé,dans les Dardanelles avec mission de compléter la destruction du "Goeben," et qu'il n'a pas reparu. Les aviateurs- britanniques, qui avaient également été envoyés dans la •région des Dardanelles pour coopérer avec le E-14, ont signalé qu'il y avait une activité anti-s-ous-marine considérable dans les détroits. Un T.S-F. officiel turc signale que le E-14 a été coulé au large de Kum Kale (l'extrémité sud de l'entrée des Dardanelles) et que sept hommes de son équipage ont été sauvés. Le même communiqué turc annonçait que le sous-marin E-82 avait été coulé ; ce dernier fait est démenti par l'Amirauté. Le communiqué turc ajoute encore qu'un hydroplane britannique a été for-■cé d'atterrir à Nagara. Ses occupants ont été faits prisonniers. Une fiction' allemande Le secrétaire de l'Amirauté britannique fait la communication suivante : Un T.S.F. allemand du 4 février dit que, d'après des informations parvenues à La Haye, de source neutre, un grand navire de guerre britannique, accompagné de torpilleurs de chasse, a heurté une mine et a coulé dans l'estuaire du Forth. Il n'y a rien de vrai dans cette information et il ne s'est produit aucun incident sur lequel la rumeur annoncée ci-dessus puisse être basée. OPERATIONS AERIENNES L'activité des aviateurs alliés Outre de nombreuses reconnaissances, les aviateurs britanniques ont jeté, dimanche, près de quatre tonnes demi d'explosifs sur divers objectifs et notamment sur les signaux de chemins de fer à Melle (au sud-est de Gand), à In-gelmunster et â Lichtervelde. Dans des combats, cinq appareils allemands ont été abattus et cinq autres ont été con-ttaints d'atterrir en mauvais état. Un appareil britannique n'est pas rentré. itDe leur côté, les aviateurs de la marine de Houttave et ont abattu un aéro;lan-* ennemi et mis deux autres hors combat ■ deux de leurs appareils ne sont pas rentrés.Du 29 janvier au 3 février, les aviateurs britanniques et les artilleurs spéciaux se sont assuré 49 victoires, détruisant 25 appareils allemands et en mettant 24 autres hors combats, huit appareils britanniques seulement n'ayant paS regagné leurs bases. Du 21 au 31 janvier, les pilotes français ont détruit 9 appareils allemands et le; batteries anti-aériens 4. Dans la même pérode, 15 aéroplanes ennemis, sérieusement endommagés, sont tombés dans leurs propres lignes. Les aviateurs italiens ont violemment bombardé l'arrière des lignes ennemies. Le trafic des chemins de fer à l.'est de la Piave a été sérieusement entravé par les avions italiens coopérant avec la flotte. Vénise bombardée Des aviateurs ennemis ont bombardé Venise et d'autres villes de la plaine vénitienne, où la population civile est très dense et les objectifs militaires de peu d'importance. Padoue, Trèvise et Mes-tre ont été attaquées à différents reprises, dimnache avant l'aube et vers la brume. Des dégâts importants ont été faits aux propriétés privées et un grand nombre de victimes sont signalés parmi les populations civiles. L'hôpital civil de Tiévise a été atteint. ' A Venise on ne signale ni victime ni dégâts. Une chute vertigineuse Le premier sergent Wontiers patrouillant à 3,000 mètres, venait d'apercevoir à quatre mille mètres d'altitude deux avions allemands, lorsqu'un de ceux-ci, assailli par une patrouille de trois avions anglais, tomba dans les lignes belges entre Fôrthem et Lampernisse . Une aile avait été détachée et la chute fut vertigineuse ; le moteur s'enfonça à lm. 50 de profondeur, écrasant les cadavres des deux aviateurs allemands. L'avion abattu est un biplan Humpler, muni d'un moteur Mercédès de 260 chevaux. L'AFFAIRE BOLO Bolo Pacha a comparu hier devant le Conseil de guerre de Paris, siégeant peur la première fois dans la salle de la Cour d'Assises. Il est accusé d'être entré en relations avec l'Allemagne avec l'intention d'assister celle-ci : (1) en Suisse, par l'intermédiaire de l'ex-Khé-dive Abbas Hilan et de Youssouf Sad-dil Pacha, son secrétaire ; (2) à Paris, en recevant de Cavallini une somme d'argent envoyée'par l'Allemagne à l'ex-Kh-édive pour la propagande pacifiste ; (3) aux Etats-Unis, en obtenant de l'Allemagne une certaine somme d'argent en vue d'influencer la presse française; (4) à Paris, en faisant des versements à la presse, en particulier au directeur du "Journal. " Cavallini est accusé d'avoir maintenu des relations avec l'Allemagne en vue d'assister l'ennemi en remettant de l'argent à Bolo et en tentant d'acheter des actions du "Figaro" avec de l'argent de provenance allemande. Porchère est accusé de complicité dans certaines des charges ci-dessus. Parmi les témoins cités à la requête de la défe.nse figurent M. Caillaux, Abbas Hilmi, Youssouf Saddi Pacha, Pa-venstedt (actuellement en prison aux Etats-Unis), Hearst (le propriétaire proallemand de journaux américains). Aucun de ceux-ci ne comparaît. Lors de l'appel des témoins, Bolo se lève et dit qu'il renonce au témoignage de M. Caillaux, mais son co-accusé Porchère insiste pour que ce témoin comparaisse ; le Conseil de guerre décide qu'il sera appelé en temps utile. L'avocat de Bolo insiste pour que les autres témoins désignés ci-dessus comparaissent personnellement et il donne notamment en faveur de la comparution de Pavestedt des explications qui montrent quel sera le système dé .défense : les télégrammes signés Bernstorff, adressés à Berlin et déchiffrés par le gouvernement américain; et qui constituent une des bases de l'accusation, seraient des faux exécutés par^Pavenstedt sur l'ordre exprès de Bernstorff. Et ciest pourquoi Pavenstedt doit comparaître. La Cour a rejeté à l'unanimité les conclusions de la défense et décidé g.u'il J UYUll. lllipvojiuiil LV, Ct ICIU v m tre les témoins en question. Le Président a rappelé les actes de trahison et les accusations portées contre les inculpés, corroborées par les découvertes faites en Amérique et en Italie. ÂUÏOUS de la GUERRE ALLEMAGNE — Un télégramme de Berlin dit que, suivant le "Berliner Tageblatt," les deux groupes socialistes ont reçu répo.nse à la dsmande qu'ils avaient adressée au président du Reichstag, proposant la. convocation immédiate de cette assemblée. La réponse dit que les chefs de tous les autres partis représentés au parlement de l'empire, s'étant prononcés contre cette proposition, il lui était impossible d'y donner suite. — Au cours d'une collision entre la police et les grévistes, samedi dernier, à Berlin, M. Scheidemann, chef des majoritaires socialistes allemands, a été arrêté. Le député a protesté et a déclaré ses qualités à l'officier de police qui lu; a répondu : Je ne sais si vous êtes Scheidemann, ou un membre du Reichstag, mais ce que je sais, c'est que vous êtes un chef gréviste et je vous arrête.'' Néanmoins, Scheidemann a été mis en liberté peu de temps après, son arrestation. k FRANCE — Le numéro du "Petit Parisien" % été saisi vendredi. Suivant le "Temps," cette saisie a été ordonnée parce que ce journal donnait les noms et adresses des personnes qui ont été tuées ou blessées au cours de l'attaque aérienne sur Paris, dont la publication est. interdite par les autorités militaires. — La commission du budget a adopté une suggestion qui autoriserait le gouvernement à retirer de la circulation pour être fondues, toutes les pièces d'ar-gents de Fr. 2, 1, 0.50 et 0.20, à l'effigie de Napoléon III. — Le Louvre a été protégé contre les attaques aériennes à l'aide de petits sacs do sable. On a l'intention de protéger 3e la même façon .les principaux monuments de Paris. GRANDE-BRETAGNE — Des préparatifs sont faits pour-une visite, à Paris, de représentants du Parti du travail en Angleterre, pour y discuter avec le Parti ouvrier français les détails du mémorandum des travailleurs britanniques sur les buts de guerre, en vue de sa présentation a.u Congrès national français du 17 février. Le but est d'arriver à un accord en vue de la Conférence générale inter-alliée qui se tiendra à Londres le 20 février, et, finalement-, de la préparation d'un congrès socialiste international en Suisse. — Le "Kronprinzessin Cecilie" et le "Prince Adalbert," de la Hamburg-America, entrés dans un port britannique au'début de la guerre, avaient été confisqués par la Cour des prises britanniques. Un arrêté, de la commission judiciaire du Conseil Privé annule la confiscation et réserve la décision jusqu'après la guerre pour'obtenir le point de vue du gouvernement allemand sur l'interprétation de certains articles de la Convention de La Haye. PAYS-BAS — Les socialistes révolutionnaires néerlandais ont déolaré la grève générale. Celle-ci devait commencer lundi, mais jusqu'à présent elle est loin d'atteindre les proportions que les meneurs espéraient. Néanmoins, dans certains centres, il y a quelque agitation, notamment à Leyde, à Amsterdam et à La Haye. 4. Amsterdam, au cours cT'une collision entre les grévistes et la police, des coups de feu ont été tirés et quelques personnes ont été blessées. A La Haye, la grève s'est limitée à de simples manifestations. SUEDE » — On annonce de Stockholm qu'un accord commercial a été signé entre la Grande-Bretagne et la Suède. — Le "Social-Demokraten" publie un manifeste du Parti ouvrier belge aux ouvriers suédois, dans lequel il est dit que 65 p.c. du fer employé par l'Allemagne pour la guerre provient du minerai suédois et que^ sans cette aide- le Kaiser ne pourrait continuer la lutte; il est fait appel à la Suède démocratique pour qu'elle fasse son possible pour ne pas contribuer à renforcer la puissance du Kaiser, 89e année \c>\ (•*-' -, No 32

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