L'indépendance belge

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s.n. 1915, 16 August. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vm42r3q40c/
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J6cme année No. Î92 ^INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY IB 11R! Éf M iÇw CONTINENT: (5 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAUX A PARIS : ,3 MOIS 9 SHILLINGS TUDOR HOUSE, TUDOR ST., loxdq2ï. E.C. "• PLACB DE LA BOUKSE LONDRES, LUNDI 16 AOUT 1915. ABONNEMENTS: jfi MOIS! 17 SHILLING/' i CQNSERV ATION PAR le PROGRÈS, TELEPHONE: CITY 3960, TELEPH.: ^233.75, U AN, 32 SHILLINGS.' 1 SOMMAIRE. LA SITUATION : La contre=ofîensive russe dans les provinces baltiques. — Echec des troupes allemandes. — Nouvelle offensive austro*allemande contre la Serbie. — Situation grave dans les Balkans. — Progrès italiens. — Raid d'aviateurs français. Et la Russie?—Emile Vandervelde. A travers les Balkans. La boulimie teutonne. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Faits menus, menus propos. — Bob. La réunion du 17 août. Dans le Haut=Congo. — Arthur Detry. Lettre de Bruxelles. — V". M. Ligue des Patriotes. Les Belges à Nice. Le 17e Rapport de la Commission d'enquête. Echos. Naissances. LA SITUATION. L,L.\Ut, m lui. La contre-offensive russe dans les provinces baltiques se poursuit avec succès et les troupes du grand-duc Nicolas ont infligé au maréchal Von Hindenburg un sérieux échec au nord de Kovno, entre Wilkomir et Ponevick où elles ont réussi à coup%r les lignes allemandes. Pour faire face à cette situation nouvelle et gagner le temps nécessaire au réajustement de leur front, les Allemands contre-attaquent vigoureusement les lignes russes et- livrent des assauts furieux à la forteresse de Kovno. Mais les Russes ont repoussé toutes ces attaques et jusqu'à présent Kovno, malgré un bombardement intense par la grosse artillerie allemande a résisté brillamment. La lig'ne de chemin de fer Varsovie-Pétrogràd de même que la route Mariampo1-V\ ilna sont toujours intactes et le danger d'une trouée allemande par le nord semble, pour le moment, écarté. La retraite stratégique des Russes sur la ligne Brest-Litowsk pourra, dès lors, s'effectuer sans accroc et, d'ici quelques jours, nos allies pourront opposer à l'ennemi un front nouveau, très solide, contre lequel ils devront recommencer leurs coûteuses-attaques. Et il en sera ainsi jusqu'à ce que les Teutons, épuisés, voyant la.victoire leur échapper constamment, ne pourront plus continuer la lutte. Déjà on commence à trouver excessifs, en Allemagne, les sacrifices nécessités par la tactique du maréchal von Hindenburg, qu'on n'appelle plus autrement, à Berlin, que le maréchal " Moloch," et dont le nom inspire une véritable terreur. On se rend parfaitement compte, chez nos ennemis, que les succès allemands sont des victoires à la Pyrrhus et que tant que l'armée russe reste intacte, prête à la riposte, rien n'est fait. Aussi n'est-on pas éloigné de croire, dans les milieux politiques et militaires, que c'est probablement pour détourner l'attention du résultat négatif—au point de vue du but proposé—de leurs opérations en Pologne, que les Austro-Allemands viennent de reprendre l'offensive sur le front serbe. On savait, depuis quelques jours, que d'importantes concentrations de troupes s'effectuaient dans la région d'Orsova, où, disait-on, cent mille hommes, avec une puissante artillerie, s'apprêtaient à attaquer nos vaillants alliés serbes. Cette attaque eut lieu le 10 août à Golubatz, à une soixantaine de kilomètres à l'ouest d'Orsova, qui constitue le point de jonction des frontières serbe et roumaine. Elle fut repoussée. D'autre part, un télégramme de "Xisch signale le bombardement de Belgrade et de plusieurs autres points de la frontière, bombardement auquel les Serbes ont répondu avec succès. L'offensive du côté de Golubatz con stitue un fait de la plus haute importance et doit être considérée comme le prélude d'événements politiques très graves. Pour ceux qui connaissent la nature délicate des négociations diplomatiques qui se poursuivent depuis quelque temps dans les capitales balkaniques, le coup de théâtre de Golubatz prouve que la diplomatie allemande est a bout d'arguments et qu'elle en est récuite à son arme favorite: l'intimida-t on. Mais la Roumanie n'en est plus à se laisser intimider par les Austro-Allemands, et on a de sérieuses raisons de croire que toute nouvelle agression contre l,a Serbie déterminera une intervention de sa part. Quant à 'a Bulgarie on annonce ce matin-que les délégués bulgares qui négociaient à Constantinopte ont été rappelés, et que M. Radoslavolï s'est engagé à ne .prendre aucune décision relative à un changement d'attitude du gouvernement, sans consulter au préalable les. chefs des différents partis. En ce qui concerne la Grèce, l'agence Reuter annonce l'appel sous les drapeaux de la classe 1915, et une entrevue, prétendûment orageuse,, qui aurait eu lieu entre le roi et M. Vénizélos. Des informations de sourfce allemande disent que le roi Constantin, après avoir ouvert la session parlementaire e"t après avoir accepté la démission du Cabinet, demandera à M. Vénizélos s'il est prêt à constituer un nouveau cabinet basé sur le principe de la plus stricte neutralité. Mais il convient en ce ir^ment, plus encore que d'habitude, d'être circonspect en ce qui concerne les nouvelles des Balkans, et d'attendre avec confiance le développement des événements qui ne pourra qu'être favorable aux Alliés. La situation en France n'a pas subi de changement et les communiqués se bornent à signaler des engagements d'artillerie et l'explosion de fourneaux de mines. En Italie nos amis et Alliés ont propressé dans la vallée de Sexten où ils ont atteint les versants du Seikofel et du Croda Rossa. Dans la vallée de l'Adige les Autrichiens ont tenté quelques attaques au cours desquelles ils firent usage, sans succès; de trains blindés. Le correspondant romain du "Morn-ing Post'' attire l'attention sur les bruits qui circulent dans la capitale italienne au sujet de démarches allemandes faites simultanément en Hollande, en Grèce et au Danemark en vue de l'ouverture de négociations de paix. ET LA RUSSIE? Dans un de ses derniers numéros, le "Vorwaerts" veut bien me prodiguer ses conseils : je dois me méfier de mon tempérament, m'abstenir d'escalader trop souvent la tribune, ne pas me laisser aller à dire des choses "auxquelles le bon sens ne peut pas souscrire" et surtout prendre garde de n'être pas plus ministre d'Etat que socialiste ! Certes, on veut bien le reconnaître, en tant que Belge, j'ai droit à quelqu'in-dulgence. Nous avons, tout de même, des raisons pour être hors de nous. Il y a, en notre faveur, des circonstances atténuantes. L'invasion de la Belgique ne laisse pas d avoir été une opération de police un peu rude. Mais la patience de nos "genossen " d'Outre-Rhin a, néanmoins, des limites et je viens, • paraît-il, de la mettre à de rudes épreuves. D'abord, j'aurais dit, le 14 juillet à Saint-Denis, cette sottise énorme que "l'Empire russe était une force de libération."Ensuite, je me serais permis de prendre la parole à l^ondres, dans un meeting socialiste, où nos camarades de l'Indépendeni Labour Party n'étaient pas représentés. Sur ce second point, passons condamnation. Je n'ai pas parlé au meeting socialiste du Queen's Hall, parce que j'étais à Milan, mais je me proposais d'y parler, non pas, bien entendu, comme président du Bureau socialiste international, mais comme militant belge, avec Cachin, avec Hyndman. avec le chair-man du Labour Party. Et, si j'y avais parlé, je n'aurais pas dit autre chose que ce que l/s délégués de l'I.L.P. avaient dit, avec nous, dans la résolu tion de Londres. Quant à l'autre grief, je me fais ui devoir de reconnaître que, si j'avais teni le langage qu'on me prête, le " Vor waerts " n'aurait pas tort de me tape sur les doigts. Seulement, je n'ai jamais rien dit d-pareilet, aulieu d'épingler un membre d phrase dans un compte-rendu écourte, i eut été équitable de faire quelque crédi à mon bon sens. Ce n'est pas du Gouvernement russ< que j'ai parlé à Saint-Denis, c'es du peuple russe. Nous savons bien que, pendant le premiers mois de la guerre, tout ai moins, îles dirigeants en Russie n'on rien appris et rien oublié ; les Finlandais les Polonais, les Juifs, les membres de premières Doumas, les révolutionnaire - rentrés d'exil pour se mettre au servie - du pays et déportés en Sibérie, sont 1. 5 pour nous le dire. 1 Mais il n'y a pas que le Gouverne " ment. Il y a le peuple russe que nou 5 aimons, que nousuadmirons, dont nou " saluons l'héroïsme impassible et tenace. L'an dernier à Pétrograd, quelqu'ui 1 me disait: "La Russie est la plu grande démocratie du monde, dirigé-par une colonie allemande qui est 1: Cour. " Il y a dii vrai, beaucoup de vrai, dan cette définition'paradoxale. Tous les réactionnaires de l'entourag-du Tsar ne sont pas des Junkers d'ori gine allemande, des^provinces baltiques mais tous les Junkers de la Baltique son des réactionnaires de la pire espèce. D'autre part, pour ce qui est du peu , pie russe, j'ai dit*qu'il y a plus de fore révolutionnaire dans le petit doigt d'ui ouvrier de Moscou ou de Pétrograd qu< dans le corps, le cœur et le cerveau, tou , ensemble, d'un membre de la majorit • du Vorstand allemand. < >r, le peuple rus se tout entier — je né L glige des éxeeptions infimes-—préfèn j la guerre aveç le Tsar à la paix avec '< ( Kaiserisme. Il se rend compte que cett . guerre n'est pas une guerre dynastique mais une guerre nationale, dToù il attem , sa propre libération. On m'Objectera, sans doute, que si,de i puis quelque temps, on a dû en Russie ! se résigner à faire quelques concession , à l'esprit libéral, soumettre à la Doumi . sa part, recourir aux services des Zemst vos et des grandes municipalités, e , n'est pas à cause des victoires, mais biei des défaites des armées russes, t Je n'en disconviens pas. Je puis ad - mettre que les défaites du Tsar serven en ce moment la cause "de la liberté ei - Russie, comme la défaite du Kaiser ser t virait la cause de la liberté en Aile ; magne. Mais, avec Kropotkine, avei < Plekhanoff, 'avec Alexinsky—dont tou ; le monde devrait lire le livre si infères sant : "La Russie et la Guerre"—j'ai 1; i conviction que la défaite finale de 1; ; Russie serait la réconciliation du knou ; et de la schlague, tandis que sa victoiri ; finale gagnée par la nation, profitera ; la nation. ! Au surplus, quand nous parlons d'uni ; guerre de libération, quand nous dison: que la Quadruple-Alliance se bat pour 1: liberté, et qu'on nous dit: "Et 1: - Russie?" je ne me borne pas à ré i pondre: "Et la Belgique?" je demanda . que l'on compare les deux blocs en pré sence. Dans l'un je trouve le Tsar, certes > mais aussi le peuple russe et tout ci 1 qu'il y a de nations libérales e: ; Europe. Dans l'autre, après Pabdica ' tion de la Social-démocratie, il ne resti : que les représentants des trois absolu tismes, tempérés par une caricature d< i régime parlementaire: Guillaume II François-Joseph, Mahomet V. Si la Quadruple-Alliance l'emporte, le: influences libérales, par la force du nom bre, y prévaudront. Si, pour le malheu: de i'Europe et du monde, les monarchie: , centrales flanquées du Grand-Turc, de vaient l'emporter, c'en serait fait pou longtemps de la démocratie en Europe. : Voilà, ou à peu près, ce que j'ai dit i . Saint-Denis ou ailleurs. Le " Vor waerts " me conseille de ne plus le faire ■ Je le remercie de ses conseils. Mais je n( les suivrai pas. Tout le monde n'aime pa: , être muselé. Il me demande aussi d'ag'ir plu: favorablement sur les camarades fran ■ çais qui sont manifestement très for ■ sous mon influence. C'est me faire vrai ment trop d'honneur. La vérité est que Belges et Français, nous sommes uni: comme les doigts de la main pour nou: défendre contre une même agression, e que nous resterons unis quoiqu'il ar ■ rive, pour nous défendre et pour nou: libérer. EMILE VANDERVELDE, Ministre d'Etat < À TRAVERS LES BALKANS. Les aspirations bulgares. " La Macédoine est bulgare, rien que bulgare," avancent sans sourciller les nationalistes de Sofia (1) et, comme pour justifier les prétention intransigeantes de certains milieux bulgaro-macédoniens, le professeur D. Mikoff, écrivain aux allures officieuses, d'ajouter : " L'obstination que la Bulgarie met à revendiquer cette province n'est point un caprice. En agissant comme elle fait, la Bulgarie ne fait qu'obéir aux lois imprescriptibles de son histoire. La réintégration de la Macédoine dans les limites politiques de l'Etat bulgare est un devoir imposé à la nation par une loi historique, à l'observation de laquelle la Bulgarie ne peut se soustraire.sans abdiquer les droits les plus sacrés de la race." (2) Voilà en ce qui concerne l'irrédentisme bulgare. L'opinion moyenne, elle (officiellement représentée — nous l'avons \u—-par 'e Dr Guénadieff) se borne (comme M. Bourcheir vient de le faire voir dans la " Quarterly Revicw ") à réclamer une révision du Traité de Bucarest, " ce pelé, ce galeux, d'où nous vient tout le mal"; pacte auquel tout le monde, il y a un an, se flattait d'avoir collaboré et, qu'aujourd'hui, à qui mieux mieux, tous les politiciens de Sofia et Bucarest, y compris le versatile Take Jonescu, se plaisent à renier. Pour les Bulgares les plus pondérés, la révision du Traité de Bucarest signifie, nous l'avons déjà vu, d'une part, rétrocession à la Bulgarie de Cavala et de son hinterland naturel, et, d'autre part, application intégrale " du traité " d'alliance et d'amitié " signé le 29 février 1912 entre la Bulgarie et la Serbie. Au," nom de quelle idée dominante les Bulgares réclament-ils la possession de Cavala? M. Bourchier qui ne souffle mot— (1) Voir'notre conversation arec M. Guénadieff paru© dans le no. 189 du jeudi t2 août 1915. (2) Les Etapes d'une Unité Nationale (Sofia, 1915), page 6. comme le lui fait très justement observer "La Tribuna" de Salonique—des droits ethniques incontestables des Grées sur la Thrace, invoque, lui, le principe des nationalités, pour justifier les prétentions - bulgares sur Cavala, ville exclusivement grecque. M. Guénadieff, lui, plus pratique et qui semble ne pas- s'embarrasser d'arguments d'ordre théorique, fait valoir la nécessité pour la Bulgarie d'avoir un port sut/l'Egée. Sans insister sur l'étran-geté d'une pare.ille thèse qu'érige la convoitise en droit, et poursuit l'appropriation du bien d'autrui, sous le prétexte de l'utilité, c'est là encore un argument à l'usage des personnes peu versées dans les détails de la géographie balkanique. Effectivement, car en admettant même que Dédéagatch soit un port peu commode et d'un aménagement difficile, Porto-Lagos est un des plus vastes et des plus beaux de la Méditerranée-Orientale, et dont l'aménagement coûterait—quoiqu'en dise M. Guénadieff— moitié moins que celui de Cavala (40 millions). De même, au point de \ ne des communications intérieures, Cavala serait, pour la Bulgarie, moins profitable que Porto-Lagos-Haskévo (dont les études sont terminées) conduisant directement au centre de la Bulgarie et traversant un terrain moins montagneux, sur un trajet plus court d'un tiers (170 contre 260 kilomètres), que la ligne éventuelle Cavala-Tatar-Pazardzik. * • * En ce qui.concerne l'application intégrale du traité de 1912, les Bulgares se basent, d'une part, sur la stricte observation des traités et, d'autre part, sur l'agrandissement territorial éventuel de la Serbie, qui, au nom de l'équilibre balkanique consacré à Bucarest, appellerait, en faveur de ses voisins, des com-nensations éa ni tables. De notre cor, uspondant d'Athènes. LA BOULIMIE TEUTONNE. Il leur faut un, nouveau morceau de la France.—La Belgique, une partie de la Russie.—L'Egypte et des colonies. Le manifeste annexionniste. La "Berner Tagwacht" de Berne public la note suivante, venant de Berlin : "Les agrariens et industriels, qui au mois de juin ont lancé une violente déclaration de foi annexionniste, ont recruté des disciples parmi un groupe de professeurs, d'industriels, et d'intellectuels qui viennent de publier un manifeste signé par MM. : Meinicke, professeur d'histoire à Berlin ; Oncken, professeur d'histoire à Heidelberg ; Kirdorf, directeur-général des mines, Gelsenkirchen ; Schumacher, professeur de politique économique à Reichenau ; Le ministre impérial Von Schwerin, président du Conseil municipal de Francfort ; Seeberg, professeur de théologie, Berlin ; Schaefcr, professeur d'histoire, Berlin. Ce manifeste qui a été écrit, dit-on, par M. Kirdorf, directeur-général des mines à Gelsenkirchen est extrêmement long. Après l'affirmation que "l'Allemagne n'a jamais pensé à élargir ses possessions territoriales en Europe par la conquête," et qu'elle "ne s'est levée que pour défendre sa culture et la culture de l'Europe contre les barbares de l'est et la volonté de revanche et de domination des voisins de l'ouest," continue : "Aujourd'hui, la simple défensive ne nous suffît plus... nous voulons nous maintenir si solidement et si largement sur un territoire agrandi que notre exisK-not indépendante soit assurée pour plusieurs géné-, rations. Le peuple allemand est unanime en ce qui concerne ces buts fondamentaux. C'est, à tous les égards, la vérité la plus pure: il n'y a qu'une seule crainte dans toutes les couches du peuple, et surtout dans les couches les plus simples, celle qu'une paix prématurée et, par suite, de peu de durée, ne soit conclue par de fausses illusions de réconciliation ou même par impatience nerveuse, que la plume des diplomates puisse, comme il y a cent ans, détruire ce que le ela've a conduis victorieusement. l'histoire allemande, en présence d'une grandeur et d'une unanimité comme il n'en a jamais existé dans le passé, et comme on n'en reverra pas si facilement dans l'avenir ( i). Certes, ce n'est pas la domination mondiale que nous demandons, mais une importance mondiale conforme à la grandeur et à la force de notre culture économique et militaire. Peut-être que tous les résultats d'une assurance nationale de ce genre ne sont pas accessibles d'un seul coup, devant le nombre de nos ennemis. Mais les résultats militaires de cette guerre, acquis par de si grands sacrifices, doivent être exploités jusqu'aux limites extrêmes de ce qui est possible. C'est, nous le répétons, la ferme volonté du peuple aLlemand. Revendications nécessaires. Exprimer clairement cette volonté populaire et la mettre à la disposition du gouvernement pour le fortifier dans l'accomplissement de son devoir difficile, le devoir de réaliser les nécessaires revendications de l'Allemagne—malgré 'es ' voix isolées et sans confiance de l'intérieur, comme malgré les ennemis tenaces du dehors—voilà le devoir et le droit de ceux qui sont appelés par leur érudition et leur situation à être les chefs spirituels de ''opinion publique. Nous demandons l'accomplissement de ce devoir. Sachant qu'il y a pourtant une différence entre les buts de guerre auxquels on doit aspirer et les conditions de paix définitives; sachant que tout dépend naturellement du succès final de nos armes et qu'il ne nous appartient pas de nous occuper des intérêts de l'Autriche-Hon-grie et de la Turquie, nous avons exprimé, par ce qui suit, brièvement, quelles sont, pour l'Allemagne, d'après notre conviction, les garanties d'une paix durable, les buts vers lesquels doivent nous mener les chemins sanglants de cette guerre : Plus de danger français. (1) France: Nous voulons enfin faire table rase du danger français, après quelques siècles de menace française, et après les cris de revanche qui. de 1815 à 1870 et. de 1871

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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