L'indépendance belge

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s.n. 1915, 08 March. L'indépendance belge. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/154dn40r0m/
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fSeseaaoBfc No. 57. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUNDI 8 MARS 1915. CREGiSTKEED AS A NEWSPAPERJ Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Le bombardement de Smyrne.—Crise politique en Grèce.—Combat dans le golfe Persique.—Les démocrates portugais fondent une nouvelle république. A propos d'une polémique anglaise.—Lucien Fuss. Les crises. —Camille Roussel. Lettre des Etats-Unis. — Victor Yseux. A l'union des villes et communes belges. Le retour.—René Lebrun. Interview de M. Paul Neven. Lettre du Hâvre.—P. N. Lettre de Hollande. Faits menus, menus propos.—Bob. Echos. Les Belges à Bordeaux. Au Little Theatre. Nécrologie. Partie financière. LA SITUATION. Lundi, midi. Les communiqués français de samedi et de dimanche ont signalé de violents duels d'artillerie dans la région de Nieu-port et d'Ypres. Les batteries allemandes établies du côté de Westende ont été en partie démolies. Au nord d'Arras, dans la région de Xotre-Dame-de-Lorrette, les contre-attaques des Alliés se poursuivent d'une façon satisfaisante et les Allemands y subissent des pertes considérables. En Champagne, notamment dans la région de Beauséjour, l'ennemi fait des efforts considérables pour résister à l'avance méthodique des Français, qui, sur cette partie du front occidental, ont pris un ascendant indiscutable sur les Teutons. Malheureusement, la pluie s'est mise à tomber, au grand profit de l'ennemi, qui, dans la terre détrempée, pourra construire avec plus de facilité de nouveaux travaux de défense pour remplacer ceux dont il a été chassé au cours de C ;s dernières semaines. Dans la région de Perthes, les attaques allemandes ont toutes été repoussées avec de grosses pertes. En Alsace et dans les Vosges il ne se passe pas de jour sans que les Français n'aient à enregistrer l'un ou l'autre succès. Les contre-attaques allemandes sont invariablement repoussées, et les pertes de l'ennemi sont immenses. Sur le front oriental la situation, depuis samedi, n'a pas subi de grands changements. Les combats sur la Pilica, ont, d'après le communiqué de Pétrograd, une tendance à se développer en une grande bataille, ce qui semblerait indiquer que les Allemands, ayant échoué successivement dans le centre et dans le nord de prendre Varsovie, vont essayer maintenant de l'attaquer par le sud-ouest. L'attaque allemande a commencé par une offensive du côté de Do-manewice, entre Novo Miasto et Tomas-zow.Dans le nord de la Pologne les troupes du grand-duc Nicolas ont fait des progrès sensibles dans les environs de Mlava. Dans les Carpathes, les attaques des Autrichiens faiblissent. Leurs troupes, qui avaient passé le San à Lutowiska, à l'est des passes de Lupkow, ont été complètement anéanties. Dans le golfe Persique des combats sérieux semblent imminents. Une reconnaissance britannique partie d'Ahwaz, en territoire persan, a rencontré une force ennemie évaluée à 12,000 hommes, qui essaya de lui couper la retraite. Dans les Dardanelles la flotte de= Alliés progresse. Les forts qui protègent le goulot de Chanak sont bombardés du golfe de Saros par-dessus la presqu'île de Gallipoli. Il n'y a pas lieu d'ajouter foi aux dépêches qui parlent de l'apparition des navires de guerre des Alliés à hauteur de Nagara. Nous n'en sommes, malheureusement, pas encore' là. Cependant tous les préparatifs *on: faits, en vue du débarquement des troupes qui auront pour tâche de compléter l'œuvre de la flotte. Un corps expéditionnaire français est prêt dans le nord de l'Afrique. On peut être convaincu d'autre part qu'un corps russe est p*-êt à se joindre aux corps franco-anglais. Selon Djavid Bey, les troupes ottomanes dans la Turquie d'Europe seraient fortes de 250,000 hommes, ce qui est manifestement exagéré. Le bombardement de Smyrne a été très efficace. La plupart des ouvrages fortifiés ont été détruits. Quant â ce qui se passe à Constantinople, à en c.frire des bruits dignes de foi, un mouvement de révolte s'y prépare contre les Jeunes Turcs et les Allemands. Le public n'ajoute plus aucune foi aux racontars des journaux et les mieux avisés parmi la population quittent la capitale. D'Athènes arrive la nouvelle de la démission de M. Vénizélos, à la suite de dissensions avec le Roi au sujet de la politique à suivre par la Grèce dans la phase nouvelle dans laquelle est entré le conflit européen du fait du bombardement des Dardanelles. Le roi Constantin hésite, dit-on, à prendre la responsabilité de l'abandon de la neutralité en faveur des Alliés. Il redouterait l'intervention de la Bulgarie et le massacre général des Grecs dans l'empire ottoman. M. Vénizélos, qui voit plus loin, se rend compte que la Grèce, à l'heure où s'écroule l'empire ottoman, a un rôle historique à remplir qu'aucune considération secondaire, dynastique ou autre, ne saurait primer. Il n'est pas douteux que la nation grecque tout entière soutiendra les vues du grand homme d'Etat qu'est M. Vénizélos, et que le Roi s'y ralliera rapidement s'il ne veut pas provoquer une crise intérieure capable d'ébranler le trône. A PROPOS D'UNE POLEMIQUE ANGLAISE. Il est en Angleterre un auteur dramatique fameux, M. Bernard Shaw, individualiste à outrance, toujours lancé dans une polémique politique ou sociale, attaquant tour à tour toutes les opinions sans révéler la sienne. M. Bernard Shaw est considéré comme un novateur dangereux par les Anglais de vieille souche et, par les Intellectuels, comme manquant de fond et d'esprit constructif. Il était, avant la guerre, un homme de premier plan, apprécié par les uns pour son esprit et pour son style, honni par les autres pour son mépris du " cant " et son irrespect complet des plus respectables conventions sociales. Mais son relief s'est accentué depuis la guerre, et les rangs de ses réprobateurs se sont singulièrement accrus. Dans deux articles qui soulevèrent Contre lui une véritable tempête, le premier, intitulé " Common Sense about the War " et le second " The British Lion," M. Bernard Shaw juge, avec liberté l'attitude du Gouvernement anglais au début de la guerre. Sa pensée peut se résumer comme suit : (1) Pourquoi l'Angleterre a-t-elle attendu la violation de la Belgique alors qu'elle était tenue de soutenir la France en cas d'attaque? (2) Il ne faut pas s'arrêter aux déclarations sentimentales de Mr. Asquith et de sir Edward Grey. La sollicitude britannique pour les petites nations n'existe que dans la mesure de son propre intérêt.(3) La neutralité n'est pas un droit. C'est une chose inexistante, et l'on ne peut reprocher aux Allemands d'avoir violé le droit. Je me serais gardé de donner la moindre publicité à ces propositons pénibles, si une véritable tribune libre ne s'était constituée dans une des premières revues anglaises, " The Nation," où Bernard Shaw et ses adversaires romoent depuis plusieurs semaines des lances empoisonnées. (1) Il n'appartient pas à un Belge d'intervenir dans pareil dissentiment, et les Anglais qui livrent bataille à M. Bernard Shaw n'oni besoin d'aucun appui. Qu'il me soit cependant permis de dire en deux mots combien l'attitude de l'Angleterre avant sa déclaration de guerre me semble inattaquable. Car enfin, comment sortir de ce dilemme : Ou bien le Gouvernement anglais était réellement décidé à ne conduire son pays à la guerre qu'en cas de violation de la neutralité belge, et dès lors M. Bernard Shaw se fend dans le vide ; ou bien il était résolu à la guerre, même en dehors de cette éventualité, en cas de conflit entre l'Allemagne, la France et la Russie. Pourrait-on, en ce cas, taxer d'hypocrisie l'admirable habileté du ministère anglais? Sir E. Grey, sachant l'Allemagne décidée à mettre en branle coûte que coûte sa hideuse machine de guerre, et laissant cependant les lourds diplomates allemands dans une piteuse incertitude, caresser leur espoir d'une abstention anglaise? Mr. Asquith, attendant la violation du territoire belge —que probablement il croyait certaine— pour rallier à sa politique la majorité du peuple anglais? Que l'Allemagne eût un intérêt à la guerre, cela n'était pas douteux. Mais qui donc, autre que .M. Bernard Shaw, reprocherait à Mr. Asquith d'avoir eu besoin d'un motif chevaleresque pour suivre le Gouvernement qui la conduisait au combat ? Mais ce sont là affaires d'Angleterre. Je voudrais m'attarder un peu plus à ia thèse de M. Bernard Shaw, prétendant que " neutralité n'est qu'un vain mot et non un Droit, et que' la Guerre supprime le Droit." Cette opinion de Bernard Shaw a été réfutée péreu^ oiren.un par ceux qui l'ont combattue. Si j'y insiste, c'est que les idées de l'auteur dramatique ont eu des échos en plus d'un cerveau anglais comme en plus d'un cerveau belge et l'on rencontre en eux le sentiment confus que la guerre ayant bouleversé le monde, le droit a disparu. Le droit ne compte plus pour l'Allemagne ; donc il n'existe plus. Périlleux état d'âme ! Bernard Shaw, lui, fantaisiste brillant, anarchiste et sceptique, applique dans ses conceptions sur la guerre, sa philosophie générale. II nie l'existence du droit international, comme il nie sans doute l'existence de tout droit, comme il conteste toute existence (1) Voir, numéros de " The Nation" des 13, 20 et 27 février. réelle aux institutions et aux lois.. C'est une thèse amusante et facile à laquelle nous nous sommes tous essayés, mais le moment n'est piu^ «--- paradoxes. Que la notion de -neutralité soit une notion juridique, rien n'est plus certain. Elle l'est tout autant que celles de propriété ou de paternité, comme celles-ci ; elle a évolué d'un simple état de fait à une notion du droit, et si la notion juridique de la neutralité est plus jeune que ses sœurs, elle n'en a qu'une plus saine vigueur. La neutralité de la Belgique faisait l'objet d'une convention passée en 1839; notre pays s'y attribuait les droits et les obligations impliqués par la neutralité, tandis que l'Angleterre et la France, la Russie et l'infâme Prusse lui en garantissaient le maintien. A la conférence de La Haye de 1907. une nouvelle convention précisait et consacrait définitivement la notion de neutralité dans ses articles 1 et 2. Art 1.—Le territoire des Puissances neutres est inviolable. Art. 2.—Il est interdit aux belligérants de faire passer à travers le territoire d'une Puissance neutre des troupes ou des convois, soit de nourriture, soit d'approvisionnements. Quoi de plus clair et de plus net? Et comment imaginer de pareilles conventions si la neutralité n'était pas un droit? Mais, dira-t-on, ce n'est cependant pas un droit " comme les autres." Si l'on m'arrache ma bourse, je crierai au voleur, celui-ci sera rattrapé et châtié, et mon bien me sera rendu ; la puissance sociale est garante de mon droit, elle est assez forte pour le faire respecter. C'est la sanction sans laquelle il n'y a point de droit. Or, endroit international, la sanction fait précisément défaut, le pkis fort change la loi quand bon lui semble, contente ses appétits... Il n'y a plus de droit. Ce raisonnement serait profondément erroné. Comment, il n'y a pas de sanction ! Mais qu'est-ce donc d'abord que la réprobation que soulève dans la conscience des peuples la nation qui renie la parole donnée? Sanction morale, purement morale? Que non, si l'opinion des peuples n'avait qu'une valeur morale, l'Allemagne se soucierait peu de combattre l'impression d'horreur qu'elle donne à l'univers. Mais l'opinion des peuples a ses conséquences politiques. N'est-ce pas le sentiment du peuple qui a détourné l'Italie de ses alliés d'hier, faisant éclore les passions généreuses que les Garibaldi attestent de leur sang? Et si tous les neutres puissants qui ont signé les conventions de La Haye n'ap« puyent pas l'indignation que nous leur souhaitons de ressentir de sanctions positives, faut-il dire que la sanction elle, même a disparu et que le droit s'effron-dre avec elle ? La sanction est possible et le droit subsiste. Ce n'est pas au nom de la morale humaine que nous devons interpeler les neutres indifférents. Il est en notre pouvoir de leur crier : " Votre attitude est le mépris du Droit. Nous ne vous demandons pas de sacrifice ; votre générosité s'arrête à l'intérêt de vos peuples, c'est humain et nous ne sommes que des hommes. Mais vous oubliez le droit. Quand l'Allemagne viole ses obligations, quand elle enfreint les règles que vous lui avez dictées, qu'elfe s'est dictées, que vous vous êtes dictées à vous-mêmes, nous sommes autorisés à vous dire que si vous n'appliquez pas les sanctions, qui sont en votre pouvoir, vous êtes dans la situation d'un parquet général qui ne poursuivrait pas un délinquant de droit commun, par respect pour des intérêts privés ou par crainte."...Mais la violation de la neutralité belge a eu ses sanctions éclatantes et précises. Que seraient les milliers de cadavres, ceux des fameux régiments de Brandebourg, accumulés sous les forts de Liège, sinon la sanction de notre Droit; que serait la résistance glorieuse de l'armée belge sur l'Yser, sinon la sanction de notre Droit ; que seraient la déclaration de guerre anglaise et l'appui des armées alliées, sinon la sanction de notre Droit? La situation était claire, elle l'est restée; la Belgique était neutre, elle reste soumise au Droit des neutres. L'Allemagne a violé la neutralité de la Belgique, cette neutralité n'a pas disparu, La résistance de la Belgique par les! armes, c'est la simple exécution des obligations que lui imposait sa neutralité même : s'opposer à tout acte d'hostilité accompli par l'un des belligérants sur son territoire d'Etat neutre; la présence des Alliés en Belgique, c'est l'exécution de leurs obligations de Puissances garantes... Pourquoi, M. Bernard Shaw veut-il qu'il n'y ait là aucup Droit? Si j'étais anglais, je me joindrais à ses ennemis, et comme dans le célèbre " Gringoire " de Théodore de Banville, on entend Louis XI exaspéré, crier au Marchand de Tour: "A ton aune, bourgeois, à ton aune !" je crierai à l'auteur dramatique: "A tes pièces, Bernard Shaw, à tes pièces!" LUCIEN FUSS. LES CRISES. La cr'se en Grece—L'état d'esprit actuel—Les sympathies des Grecs—L'esprit de l'ombre et l'esprit de lumiere —La Grece se souviendra. Lundi.—Les crises de diverses es pèces dues à la "grande guerre" se mul tiplent pour les Puissances neutres : 1: crise qui intéresse aujourd'hui, c'est 1; crise politique en Grèce, et les dépêche nous donnent quelques détails à ce sujet Nos lecteurs n'auront qu'une préoc cupation : —Cette crise, est-elle favorable au: Alliés, ou non? L'état d'esprit public actuel est tel qu les dissertations sur les agissements po litiques ne sont guère de mise, et c'es pourquoi, dans cette crise, en Grèce, i ne faut rechercher que la cause profon de. En apprenant la nouvelle, on a pi justement s'écrier : — Etrange, étrange ! Voilà, une foi encore, un pays où les événements son en désaccord avec le sentiment public Le peuple grec est, de cœur, avec le Alliés. M. Vénizélos sentait la néces sité, pour la Gr^ce (elle qui fut, dan le lointain passé, victime des Barbares) de prendre position contre les Barbare: modernes. Et voilà que M. Vénizélos es obligé de céder le pas... A qui? Pour quoi ? Au roi de Grèce dont la parenti avec le Kaiser est connue. Dans cetti " crise " c'est donc l'autocratie qu agit... Et le " parleur " d'ajouter : — Cette fois encore, c'est, dans un mi lieu gouvernemental spécial, le triomphi de ceux pour qui les sentiments public: n'existent pas. C'est là ce qui crée les grandes souffrances pour les peuple: Les Grecs ont aujourd'hui, tenté d( protester contre la neutralité de leu: - pays en manifestant bruyamment en fa- - veur des Alliés. Au moins, ceux-là se i souviennent de leur passé, et savent i combien la force sauvage des Germains s est haïssable... Il serait vraiment étrange de voir la - Grèce, l'admirable Grèce qui berça nos imaginations avec les beautés de son i passé, ne pas prendre position contre l'armée allemande. : Ce serait la négation du bon sens. La Grèce ne comprenant pas qu'il est t impossible qu'elle ne soit pas contre 1 les Germains, contre ceux qui (on l'a - rappelé hier), voulaient diviser Paris en i secteurs et assassiner et brûler systématiquement dans la Ville Lumière ; contre 3 les Allemands, dont les actes principaux t sont tous marqués par l'hypocrisie ou la . lâcheté; par les Allemands, dont les i armes principales sont l'espionnage, les - sous-marins — c'est-à-dire ce qui tra-5 vaille dans l'ombre ; dont la mentalité , est telle qu'elle s'est plue à avouer s qu'elle violait, délibérément, le droit des t gens, et qui, récemment, condamnait un - pasteur allemand parce que celui-ci avait i déclaré qu'il n'y a pas un Dieu spécial ; pour les Allemands... i Non, il n'est pas possible que la Grèce ne soit pas contre les gens qui prétendent imposer leur force par le crime... Ou bien ce serait une Grèce oublieuse de tout ce qui l'a faite grande et respectée dans le domaine moral, malgré les actes brutaux dont elle fut victime... Et ce ne serait plus la Grèce! Elle aurait tué son âme. CAMILLE ROUSSEL. LETTRE DES ETATS-UNIS. (De hotre correspondant.) Boston, Mass., 22 février 1915. Je rentre d'une tournée dans le Nord-Ouest et je dois avouer qu'au moment de mon départ, je n'étais pas sans appréhension car j'allais visiter une série de villes où l'élément allemand, s'il n'y est pas prédominant, à néanmoins fait une très forte percée et où il continue de façon incessante, une très intense propagande. Mais mon appréhension n'était heureusement pas justifiée, car en dehors des milieux nettement allemands j'ai rencontré partout de la part des populations américaines le plus sympathique accueil et ai pu constater, à ma grande joie, que l'idée et les captieux raisonnement teutons n'avaient occasionné aucun ravage dans leurs cerveaux.La façon la plus simple et la plus efficace de combattre ici le mensonge allemand c'est de rassembler quelques pièces et documents de source allemande et de montrer par d'autres pièces leur fausseté et l'imprudence de leurs auteurs. C'est ce que j'ai fait à propos des documents trouvés à Bruxelles et qui, d'après l'explication allemande, démontreraient l'existence d'une convention entre la Belgique et la Grande-Bretagne. J'ai mis en regard les affiches jaunes publiées en Belgique par la Kommandatur (dont j'avais quelques exemplaires avec moi, ainsi que les soi-disant traductions publiées par la " Norddeutscher Allge-meine Zeitung," par le " Berliner An-zeiger," et par la " Staats-Zeitung " de New-York), et les ai comparées avec la photographie des documents authentiques et je vous assure que de lones développements n'étaient pas née?" Le*

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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