L'indépendance belge

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09 February 1915
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geèm&anflée, Na 34. EINDÉPENDANCE ROYANSVIE-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. rruvmDcc uadhi q i-E-T^rr-o 1q1c- registbrbd at the g.p.o ^ ri TELEPHONE* CITY 3960. LONDRES, MARDI 9 FEVRIER 1915. as a newspaper. Conservation par le Progrès. 5 O M MA I R E. LA SITUATION : Succès des Alliés à La Bassée—Combats violents dans les Carpathes et sur la Vistule—Les Allemands coulent des navires de commerce avec leurs équipages— Le Gouvernement belge proteste auprès des Puissances contre la taxe sur les absents. De la justice, s.v.p. !—Camille Roussel. Le rôle des neutres.—Jules Coucke. Lettre de Berlin. — Billet Parisien.—Jean Bernard.— La retraite du comte de Lalaing. Faits menus, menus propos.—Bob. Coups de plume.—Compère Guillery. La taxe sur les absents.—F. B. Lettre du Havre.—P. N. — Journal de " Pitou."—Pitou. Courrier d'Italie.—Mario de Luca. L'Hymne de 1915. A la Royal Academy—G. V. — Les Remerciements. DE LA JUSTICE,S.V.P.! Il faut que l'opinion publique puisse s'éclairer de toute la puissance des idées produites par les heures tragiques actuelles. Il faut que la lumière résultant des faits ne trouve pas un dérivatif dans les différents falots que certains partis politiques placent dans les grands rayons lumineux, pour égarer les regards de ceux dont les yeux ne se sont pas encore ouverts au grandes clartés, aux grandes clartés capables d'illuminer l'humanité toute entière et de pénétrer toutes les consciences, toutes les consciences, que celles-ci soient spiritualistes ou matérialistes. Déjà des journaux ont proclamé la faillite de l'Internationalisme socialiste, puis de la Franc-Maçonnerie. Aujourd'hui, un confrère pose la question : " L'Internationale catholique a-t-elle aussi fait faillite? " Et voilà la voie des discussions religieuses ouverte, une voie " assez étroite dans laquelle les esprits peuvent s'égarer et qui n'aboutit qu'à un champ de discordes où l'Humanité n'a rien à récolter... Pourquoi l'Internationalisme socialiste, la Franc-Maçonnerie, l'Internationalisme catholique ont-ils fait faillite? Voilà la question importante dans sa généralité. Voilà la seule question qui, ne portant pas sur des intérêts particuliers de parti, peut .permettre aux grands rayons lumineux dont nous parlions en corn-| rrençant, de s'étendre, de fouiller l'ombre des erreurs et de mettre dans les [ cerveaux de tous la clarté en laquelle les consciences peuvent tre- : un guide sûr..1. On ne pourra pas reprocher à ce journal, paraissant en exil et dans les conditions précaires que l'on connaît, d'avoir été sectaire: son premier souci a été d'appeler les hommes politiques de tous les partis à collaborer à l'œuvre commune, à maintenir, malgré la présence de l'envahisseur sur le sol de la patrie, un peu de la puissance morale de cette patrie violentée mais dont l'âme est toujours prodigieusement vivante. Non! Ecartons le sectarisme... mais réclamons la justice! Notre devoir est d'essayer d'éteindre les falots qui, çà et là, s'allument sournoisement, et remplissent le rôle que nous signalions plus haut... Par exemple, il suffit d'observer l'attitude de certains partis proclamant la faillite définitive de tout ce qui n'est pas " eux," mais qui en restent au " point d'interrogation," lorsqu'il s'agit des vérités qui les atteignent; d'observer la parution de très beaux articles (par la forme) dans le " XXme Siècle d'observer la parution de brochures telles que celle, par exemple, intitulée " Le Martyre du clergé belge," et qui, ayant pour auteur une personnalité politique individuellement sympathique, présente la Belgique comme une nation " profondément catholique," dans laquelle " de siècle en siècle les grandes hérésies se sont arrêtées à ses frontières" ; l'auteur s'efîorçant de couper la Lumière pour tout ce qui n'est pas catholique!... De la justice, s'il vous plaît! Et pas de politique! Mais faut-il, sous ce faux prétexte, que les intérêts généraux de l'humanité se laissent peu à peu étouffer par cette marée montante de publications qui " font de la politique particulière " en se voilant la face avec indignation lorsque les adversaires font mine d'agir de même? Oui, la réponse dans les circonstances tragiques actuelles est : arrière la politique; mais il faut qu'une protestation se produise, néanmoins, pour mettre l'opinion publique en garde contre " les publications qui s'efforcent, sans grande franchise, de gagner le chemin des consciences. Il faut que l'opinion publique se mette en garde contre ces tentatives particulières... C'est de la simple justice! Résistant au désir, si compréhensible, de défendre les idéeâ libérales et de progrès, ce journal a fait son devoir, car il agissait par amour pour nos militaires qui, en ces heures, n'ont pas à se laisser distraire par des querelles de politique intérieure. Aussi, la direction de "l'Indépendance Belge " a-t-elle laissé de côté les questions qui pouvaient heurter les consciences, et elle s'est empressée, lorsque les circonstances l'exigeaient, de donner la contre-partie des opinions que ces circonstances empêchaient de celer... Etpourtant, que dechosesn'aurions-nous pas à dire ! Après avoir affirmé la faillite d'organisations laïques, on s'en tient, dans certaines publications, aux interrogations lorsqu'il s'agit du catholicisme... Nous réclamons la justice! La faillite de tous les récents organismes sociaux résulte de la même cause, e* cette cause a sa source dans l'esprit nationaliste exacerbé par des dirigeants autocrates tels que ceux qui ont voué l'Allemagne à la Barbarie. Ces dirigeants sont de la même psychologie que ceux qui jetaient les chrétiens aux bêtes et de même que ces dirigeants-là, les autocrates prussiens ont créé l'état d'esprit, en Allemagne, qui a permis de jeter aux monstres du militarisme les beautés sociales de la démocratie. Que l'autocratie soit représentée par des sol-dats-tueurs ayant des casques à pointe, ou qu'elle soit représentée par des chefs de sectes religieuses, la cause du mal est identique... La preuve? Elle est donnée, à son insu, par M. Charles Maurras, écrivant dans " l'Action Française " du 2 février. ■ Seule l'organisation catholique a donné un signe patent de vitalité autonome Alors que l'Eglise n'a pas pris position nette et franche! G'est l'aveuglement, voulu. C'est là la preuve que toute organisation autocratique, religieuse ou autre, est de nature à créer le crime ou à ne pas savoir "empêcher le crime"... Les autocrates allemands ont créé le crime, et l'autocrate Eglise ne peut défendre les siens contre le crime, car elle est tenue par le désir de ne pas éparpiller ses propres forces autocratiques en flétrissant certains de ses fidèles: l'attitude du pape n'est-elle pas là, édifiante? Voyez le fait, édifiant aussi, et qui date d'hier: les Allemands emplissant les églises catholiques, en même temps que les fidèles de " l'autre côté des tranchées " affluaient dans les églises du même culte! C'est le " conflit des autocraties " dans toute sa tristesse ! La démocratie qui, elle, ne trouve sa source que dans les règles humanitaires, est pendant ce temps, immolée... Voilà la vraie source du mal, et c'est cette source-là que la grande lumière doit éclairer et montrer aux foules anxieuses, souffrantes et martyrisées... De la politique? Non, nous Jie voulons pas. ep, faîçe. Nous ne voulons pas imiter ceux qui se servent du martyre d'une portion (d'une portion seulement) des Belges pour faire l'apologie de leurs groupes politiques, lesquels ont, hélas ! leur part de responsabilité dans les événements actuels. Mais notre devoir est de répondre à la politique faite par autrui : Si les peuples de tous les pays avaient obéi aux suggestions de la démocratie, et n'étaient pas sous la coupe des fractions autocratiques qui dominent dans le monde, de grands maux auraient été évités. C'est parce que nous sommes convaincus de cela, que nous réclamons la justice pour nos idées et, nous taisant, c'est-à-dire ne prenant pas l'initiative de " faire de la politique," par désir de ne pas troubler le travail héroïque de nos soldats, nous réclamons le silence pour tous et demandons qu'on ne pose pas de "points d'interrogation" chez nos adversaires. A chaque heure sa tâche ! A l'heure actuelle incombe le devoir de se présenter face devant l'ennemi. C'est pourquoi l'on a demandé le silence en politique, mais que ce silence soit général ! De la justice, s.v.p. ! Et que la lumière, résultant des faits seuls, fasse son œuvre ! CAMILLE ROUSSEL. LA SITUATION. -MARDI, mKll. Les bulletins de Paris ne mentionnent que deux points sur lesquels il y ait eu hier quelque activité. Dans la région de La Bassée, au sud-ouest de Carency, les troupes britanniques capturèrent une tranchée allemande qu'ils avait fait sauter auparavant. Tous les occupants qui ne furent pas tués furent faits prisonniers. En Argonne, les Allemands livrèrent deux attaques, l'une contre Fontaine-Madame qui fut repoussée, l'autre dans la région de Bagatelle, où l'assaillant réussit à progresser légèrement. Le combat dans ce secteur se poursuit. Au nord de Mesnil-les-Hurlus les Français ont occupé un bois que les Allemands avaient puissamment fortifié. Du côté de La Boisselle les Allemands ont fait sauter les ouvrages avancés des Alliés. Ils s'installèrent dans les excavations produites par l'explosion, mais durent les évacuer à la suite d'une contre-attaque des Français qui, finalement, maintinrent leurs positions. Le communiqué russe relatecdes combats ' ' désespérés ' ' sur la rive droite de la Vistule. Sur la rive gauche du fleuve les Allemands n'ont plus entrepris aucune offensive. Les Russes, par contre, développent leur mouvement offensif sur la rive gauche de la Bzura à proximité du point de jonction de cet affluent avec la Vistule. Les engagements au nord de la Vistule auxquels le bulletin de Pétrograd fait allusion ont été particulièrement acharnés du côté de Rypin, à mi-chemin entre la frontière et Sierpé, où plusieurs attaques de nuit ont été livrées. Dans les Carpathes la bataille se poursuit avec des hauts et des bas, des succès russes du côté occidental, alternant avec des succès austro-allemands du côté oriental. D'après les dernières informations officielles l'attaque des Russes aux environs de la passe de Mezo-Laborcz (au sud de Dukla) a été couronnée de succès. De même au nord de la passe d'Uzok, au nord-est de Dobra, 1 avantage est reste aux armes russes. En Bukovine, les Russes cèdent du terrain devant d'importantes forces ennemies qui avancent dans un terrain très accidenté, et qui leur est disputé pied par pied. Les Autrichiens affirment être ïntrés à Kimpolung, à proximité de la frontière roumaine. Une partie des troupes opérant contre les Russes avaient fait partie de l'expédition contre [es Serbes. Les nombreux prisonniers faits par les Russes dans cette région démontrent suffisamment que les bulletins de victoire publiés à Vienne ont surtout pour but de réchauffer l'enthousiasme de la population, qui diminue rapidement. Les symptômes montrant que nos adversaires se rendent compte enfin que leurs affaires vont m?.', se multiplient et l'effet du blocus, réel celui-là, de l'Allemagne sur terre et sur mer, commence à se faire sentir. Tout est rationné maintenant chez nos ennemis, qui manquent de blé, dé pommes de terre, de métaux, d'engrais chimiques et de quantité d'autres produits de première nér cessité en temps de gùerre. Les journaux allemands s'occupent d'ailleurs longuement de cette question. Le " Vorwaerts " proteste d'avance contre toute augmentation de prix des pommes de terre préconisé par les ho-beraux prussiens. Quant à la " Gazette de Cologne," elle prévient les Alliés que si la faim doit se faire sentir un jour en Allemagne, se seront en premier lieu les prisonniers de guerre et les populations des contrées occupées par les troupes allemandes qui en souffriront ! Avis à ceux qui voudraient retourner en Belgique. L'Allemagne les prévient qu'elle compte les affamer. En fait d'opérations navales il y a lieu de signaler la perte " probable " d'un navire de commerce anglais, qu'on suppose avoir été torpillé par les Allemands sans que ceux-ci aient permis à l'équipage de se mettre en sûreté. De pareils procédés devraient provoquer un soulèvement général du monde civilisé tout entier. LE ROLE DES NEUTRES. L'Allemagne n'en est plus à compter les violations avérées du Droit des Gens qui s'inscrivent à son passif au cours de cette abominable guerre. Il est bon cependant de ne laisser dans l'ombre aucune des infractions qu'elle commet à l'encontre du code public international, et d'insistèr sur ce qu'elle vient d'ajouter, à la liste déjà longue de ses méfaits, deux nouvelles atteintes aux Conventions de La Haye qu'elle a solennellement acceptées et revêtues de sa signature.Le premier de ces attentats, dont la gravité exceptionnelle n'échappera à personne, consiste dans l'attaque, par ses sous-marins, de navires marchands inoffensifs, avec cette circonstance aggravante que, dans les eaux françaises, deux vaisseaux anglais, le Togo Maru et Ylcaria ont été coulés sans avertissement préalable, de sorte que leurs équipages eussent infailliblement péri, s'ils n'avaient pu être sauvés par des torpilleurs français croisant au large du Hâvre. L'un de ces bateaux transportait une cargaison importante de vivres, don de la Nouvelle-Zélande, à la Belgique. La France a fait entendre une protesta- ion énergique, en rappelant que, précé- \ lemmpnt déjà, un sous-marin allemand i rvait torpillé le vapeur français Admirai ; lanteaume, chargé de femmes et d'en- < ants belges. i Mais l'Allemagne est allée plus loin t :ncore. Nous apprenons aujourd'hui que, ( )ar une sorte de surenchère audacieuse ; :t de,défi aux lois de la guerre admises 1 jar tous les Etats civilisés à la deuxième ; Conférence de La Haye, elle n'a pas c ;raint de lancer un de ses sous-marins à f 'attaque, heureusement déjouée, du na- ; /ire hôpital anglais Asturias que le pa- t /illon de la Croix-Rouge couvrait d'une ( mmunité absolue. 1 Des infractions aussi inhumaines à des 1 ■ègles de droit et de morale unanime- ; nent admises et respectées, ne peuvent c qu'attirer la réprobation universelle sur ; a nation qui s'en rend coupable. f La seconde atteinte portée par l'Aile- c nagne aux conventions de La Haye c nse spécialement la Belgique et concerne 1 a "taxe sur les absents" que l'ennemi c :ompte y prélever — taxe exorbitante t représentant dix fois le montant de la £ »ntribution personnelle), arbitraire, in- c ^institutionnelle, en opposition flagrante] £ avec l'économie de notre régime fiscal et avec les prescriptions impératives des traités internationaux. Ainsi donc, il n'a pas suffi à l'Allemagne de ravager notre malheureux pays, de l'épuiser par des exactions et des réquisitions écrasantes, de l'acculer à la disette sinon à la famine ; elle entend consommer sa ruine et tarir la source de la fortune publique et privée par l'imposition finale d'une taxe qui n'est qu'une spoliation indirecte et un pillage déguisé. N'est-ce pas, d'ailleurs, cyniquement conforme à 1& méthode bismarckienne de réduire la population civile par les souffrances physiques et morales? Il est des sujets dont l'audace tudesque renouvelle, hélas ! sans cesse l'actualité. Pour émouvoir et gagner à notre cause l'opinion publique internationale, il faut que nous montrions, à chaque attentat nouveau, droit des gens mutilé, les lois de la guerre violées ; il importe que nous égrenions sans relâche le chapelet des griefs et des souffrances de la Belg'ique, des forfaits et des iniquités de l'ennemi. A ce chapitre sanglant et douloureux de nos annales, l'Allemagne se charge d'ajouter tous les jours une page tragique.Que faut-il encore pour secouer la torpeur des neutres? Vont-ils continuer à assister impassibles à l'anéantissement systématique d'un pays il y a quelques mois florissant et prospère, ayant une personnalité propre façonnée par l'Histoire au cours des siècles, tenant une place éminente dans toutes les branches de l'industrie et du commerce, dans tous les domaines scientifiques et artistiques, constituant un des éléments de l'économie européenne et l'un des facteurs de l'évolutif générale,? Vont-ils,, les neutres, sans élever une protestation, permettre que l'Allemagne accumule et multiplie, au cours des hostilités, les attentats contre le droit des £ens? Qu'ils y prennent garde ! Une abstention prolongée risque de dégénérer en complicité tacite, quel beau rôle, cependent, leur était dévolu, suivant la saine conception de la neutralité. On se tromperait en croyant que celle-ci doit être inerte et passive ; il faut, au contraire, qu'elle se montre active, vigilante, et je dirais volontiers quasi militante. Sans doute, à la politique du glaive menaçant et du poing brandi qui est celle des belligérants, elle oppose la politique de l'arme au pied et des bras croisés dans une attitude expectante. Mais sa mission ne se borne pas uniquement à compter les coups que se portent les adversaires ; elle doit éventuellement rappeler au respect des lois de la conscience universelle formulées dans le droit des gens l'un ou l'autre belligérant qui tenterait d'y manquer; et dans le cas où ses protestations demeureraient stériles, elle peut user d'une mode de sanction pacifique mais singulièrement efficace, en rompant toutes relations économiques avec le pays qui contrevient systématiquement au statut international. Il faut bien reconnaître que jusqu'à présent les Etats neutres ont failli à cette belle mission, et que leur attitude a été dépourvue de fierté, de désintéressement et de noblesse. Un pays entre tous était spécialement qualifié pour jouer un rôle prépondérant et réunir en un faisceau irréductible le groupe des nations neutres ; c'est la grande République des Etats-Unis. Disons tout de suite que nous ne saurions trop témoigner notre reconnaissance à l'initiative privée américaine, dont les élans de charité et de générosité ont apporté une aide si efficace à la détresse belge par l'intermédiaire du comité national de secours et d'alimentation. Mais pour ce qui concerne i'Amérique officielle, force nous est d'avouer que les deux seules interventions du premier magistrat de la République ont singulièrement déçu nos espérances. Nous savons fort heureusement qu'elles ne traduisent pas le sentiment véritable du pays, dont les sympathies sont tout acquises à notre cause. Mais n'est-ce pas déjà trop que, sur la foi d'apparences à coup sûr trompeuses, on puisse reprocher à l'Amérique de suivre une politique d'affaires animée d'un esprit purement mercantile, dont les deux manifestations caractéristiques ont été la protestation contre, les entraves, d'ailleurs inévitables, apportées au trafic maritime par l'exercice du droit de visite des navires, et le dépôt d'un bill autorisant l'achat par le gouvernement

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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