L'indépendance belge

1123 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 13 April. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qn5z60d56k/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

B9e annéa No 87 L' INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 15 CENTIMES . HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TUDOI' HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLAGE DE LA BOURSJ TÉLÉPHONE: CITY 3060 TEL.: 311-57 et 238-75 SA5V8EDS 13 AVRIL 1918 En vente à Londres à 3 h. le vesidPedi 12 aVFïI (S MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -[ 6 MOIS, 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi, midi. L'extension de l'offensive allemand* vers le nord constitue une menace sé rieuse pour les armées britanniques er France. Elle justifie et appuie d'un aiguillent de fait impérieux, l'appel df M. Lloyd George en faveur de la mobili sition de toutes les forces vives de l'Empire.Bien que nous persistions à penseï avec la majorité des critiques militaire de la presse alliée que l'objectif principa des hordes teutonnes est toujours et mal gré tout Amiens, dont la capture leuj ouvrirait la route de Paris, il devient d< plus en plus apparent que leur diversior en Artois et en Flandre a pour but im médiat d'absorber et d'entamer autaijl que possible la "méprisable armée an. glaise." Evidemment, si l'occasion leui était offerte de se frayer un chemin jus qu'à la mer, elles en profiteraient poui réaliser le rêve de l'empereur Guillaume h capture de Calais, qui fut si nettement anéanti en 1914 par la bataille d« l'Yser, dans laquelle, il est bon de le rappeler, les débris de notre armée en retraite 'après la chute d'Anvers, tinrenl héroïquement en échec des légions qui eur étaient dix fois supérieures en nombre. • •La nouvelle bataille de .Flandre se développe aujourd'hui sur un front de plu; de 32 kilomètres, et s'étend du cana. d'Ypres à Comines, et même en deçà, jusqu'au canal de La Bassée. A l'extrêm< nord de cette ligne devant Passchen daele et autour d'Ypres, l'artillerie ei les engins de tranchée ont déployé ce: jours derniers une activité croissante ei au nord de la côte 60, célèbre par le: combats obstinés qui ont été livrés poui a possessisn, les batteries britannique: ont établi un violent tir de barrage "pré ventif" afin de tuer dans sa gestatioi: toute tentative d'attaque ennemie contrt elle. Sur toute la partie septentrionale d« l'extension offensive la situation qu paraissait menaçante mercredi s'étail sensiblement améliorée jeudi. Les atta ques ne semblent pas y avoir été livrée: avec une vigueur égale à celle qui animj les avances au sud d'Arras, au début d< l'offensive allemande. Dans l'attaque au sud de Hollebeke, cependant; l'ennemi lança trois divisions sur un fronî d'à peine cinq kilométrés. Après ur bombardement infernal les Allemand: dissimulés par un brouillard épais, parvinrent à se glisser dans le bois de Ploeg steert avant 7 h. du matin. De là, l'attaque fut dirigée vers le nord et ver: 11 h. les Allemands avaient pris pied dans Messines et dans Wytschaete, s avançant peu après midi vers le Château Blanc" et. la fameuse "Dams-trasse" qui se trouve au nord de ce dernier point. Ces deux derniers endroit: furent toutefois les plus éloignés quç parvinrent à atteindre les colonnes teutonnes. Avant la fin de la journée, l'ennemi était balayé de Wytschaete ainsi <jU6 de toutes les hauteurs qui entourent Messines, et^il était refoulé de la plu: grande partie du bois de Plcegsteert. •'eudi matin la ligne britannique restait fermement assise à l'est de Wytschaete. Quelques Allemands pouvaient encore ter dans le village de Messines, mais pas un seul ne se trouvait plus sur le: plateaux qui l'environnent. Dans la journée, une attaque détermi-nse a été livrée contre les positions britanniques dans les environs du bois de -oegsteert, et l'ennemi y a fait de non-veau quelques progrès. Plus au nord, ' ne autre attaque violente a été exécutée «ans le voisinage de Wytschaete et de iiollebeke, mais ici les assaillants, subissant des pertes énormes, furent complètement repoussés par la 9e division britannique.Au moment où le succès de la première attaque sur Ploegsteert permit aux Allemands de s'étendre vers le nord, le-eombats vers le sud se développaient dans a direction d Estaires et la me^nace pour garnison d'Armentières devenait de plus en plus grande. L'ennemi étant près <1 établir un contact entre ses deux flaDcs, arrière de la ville, il était temps qu'un reP" fût ordonné de ce côté, ainsi que nous Pavions p'révu hier>- Ce repli fut effectué en ordre parfait, en deux étapes : a première mercredi après-midi, sur Er-f|umghem; la seconde sur une ligne à ' ouest dé Nieppe, laquelle reste solide-[rntl, établie. Jeudi, vers la fin de «pies-midi, des détachements allemands w oignirent Nieppe, mais jusqu'à pré sent on ignore si des attaques ont dé-i bouché de oe villige contre les nouvelles - positions britanniques, qui sont jalonnées i fermement de Ploegsteert à Steenwerk. Au sud d'Armentières, la lutte a pris ; un caractère désespéré et des combat-. - obstinés se sont développés entre SWn-. werk et Estaires. Les Allemands parvinrent à-un mora- i'ï-à entrer dans ce dernier village, mais ils en furent rejetés ; immédiatement. Dans la région de la i Lawe et entre Lestrera et Loisne, les di-. visions teutonnes, constamment- renouvt-• iées, livrèrent de multiples assauts qui, , tous, furent repoussés. La 51e division L britannique s'est particulièrement distin-. gués dans ces combats épiques. Elle a re- ■ foulé les attaques incessantes de l'ennemi . avec un élan admirable et là où.il avait . pris pied dans ses positions, ses cont-re- attaques irrésistibles rétablirent, la situ a-. t-ion. Lestrem fut ainsi pris deux fois et deux fois recapturé, restant finalement aux mains de nos vaillants alliés. Ici éga-, lemeiit de larges brèches furent ouvertes dans les rangs de l'agresseur, et l'on signale que la Lawe canalisée est,. à un certain point-, littéralement bondée de cadavre^ teutons. Entre Loisne et Gi-venchy, les combats ont été moins violents, ayant plutôt un caractère local, et la ligne défendue par nos alliés n'a subi aucune modification. Le bulletin allemand affirjne que les bataillons teutons se sont emparés de Hollebeke et les hauteurs de Messines, mais les faits qu'il relate remontent à mercredi et, depuis, les troupes britanniques ont réagi et repris les positions que les Allemands se vantent, un peu vite, d'avoir capturées. Le même com-' m unique signale que 4,000 nouveaux prisonniers ont été faits entre le canal 1 d'Ypres à Ce-ai mines et 1© canal de La" Bassée. . ' Au sud d'Arras jusqu'à la Somme, il 1 n'y a eu que des duels d'artillerie et des engagements secondaires n'ayant aucune ! influence sur l'ensemble de la situation. De même entre la Somme et l'Oise l'ac-; tivité combattive a été très limitée, sauf entre Montdidier et Noyon, où l'artillerie 1 française s'est ranimée dans la nuit de ■ mercredi à jeudi. Un détachement en- > nemi a été pris sous le feu des batteries > françaises dans la région d'Orvillers-So- ■ rel, et a été dispersé avant d'avoir pu. atteindre les lignes de nos alliés. Dans la journée de jeudi, il y a eu un violent ■ duel d'artillerie au nord de Montdidier et dans la région de Lassigny, et deux attaques ennemies assez violentes ont été repoussées avec pertes dans le secteur de ; Noyon. Au delà du front de l'offensive, les troupes françaises ont effectué de fructueux coups de main au nord-ouest et à l'est de Reims. Deux attaques ennemies ont été repoussées: la première après un : vif combat à l'est de Scuain (Cliampa-: gne) ; la seconde sous le feu des batteries françaises dans la forêt d'Apremont. Enfin, il y a eu une canonnade intermittente sur les deux rives de la Meuse et dans le Bois le Prêtre (Woevre). L'activité de l'artillerie a continué à être très soutenue en de nombreux points du front méridional, et a atteint une grande intensité de part et d'autre, , entre l'Astico et la Brenta. Les batteries italiennes ont dirigé un feu concentré sur les positions ennemies dans la Giudicaria et dans la région au nord-ouest du Mont Grappa, et ont pris sous leur feu des troupes ennemies à la sortie de la vallée du San Lorenzo et dans le voisinage de Salgareda (Piave inférieure). Les opérations d'infanterie se sont bornées à des rencontres de patrouilles dans le bassin d'Asiago, ainsi que dans le val Lagarina et dans le val d'Assa. A Capo-Sile un détachement italien a pénétré dans un avant-poste ennemi, d'où il a ramené des prisonniers après l'avoir détruit. En Russie les troupes austro-alle-rrandes ont atteint la gare de Lgoff à 64 kilomètres de Kursk et avancent sur Bielgorod, à mi-chemin de Kursk et Kharkoff. Elles ont également'atteint la gare de Tamaroka. De sérieux engagements sont signalés en de nombreux points. Un télégramme de Pétrograd nous apprend que la majeure partie de la flotte russe qui se trouvait à Helsingfors et qui comprend 200 unités, a atteint Kronstadt, et que la dernière escadre, réunissant des torpilleurs et des navires marchands armés, ne tardera pas à arriver dans es port. Nous donnons plus loin la lettre de l'Empereur d'Autriche à son beau-frère, qui avait été communiquée au Président de la République, M. Poincaré, ainsi que l'a fait connaître M. Clemenceau. Il faut reconnaître qu'elle n'est pas dans le ton prussien. L'Empereur d'Autriche paraît sincèrement animé d'excellentes intentions— oe qui le différencie énormément du Kaiser — et il ne semble pas en proie à la mégalomanie aiguë. Tous ceux qui liront cette lettre se demanderont s'il n'eût pas été possible, à l'époque eu elle j été/écrite — mars 1917 — d'aboutir à une paix admissible, en trouvant moyen de solutionner la question de l'Alsace-Lorraine, du Trentin et de Trieste. Y eut-il des négociations dans ce sens ? Pourquoi n'aboutirent-elles pas ? C'est ce que nous saurons plus tard. Mais peu de mois après l'Allemagne qui, sans doute, avait senti que les liens que l'unissaient à l'Autriche se relâchaient, mettait ses corps d'armée à la disposition de l'Empereur Charles: c'était le coup de bélier contre les lignes italiennes et l'espoir de là victoire. L'AlIemggne avait de nouveau repris autorité en Autriche et, le voulant eu ne le voulant pas, l'Autriche est maintenant obligée d'aller jusqu'au bout. A moins que les frictions qui vont se produire à la suite de la publication de la lettre de l'Empereur Charles, n'aboutissent à la brouille et à la séparation, ce qui serait tin heureux résultat de la divulgation faite par M. Clemenceau. - SUR LE .FRONT OCCIDENTAL i Le canon monstre Le bombardement de Paris a. été recommencé jeudi Un obus a atteint une crèche. Le nombre des vielini-es est de 4 tuc3 et 21 blessés. SI PALESTINE Nouvelle avance britannique La 9 avril, les troupes du général Al-lenby ont avancé de près de deux kilomètres et demi entre la côte et la route de Jérusalem à Siohem, près de la voie ferrée de Ramleh-Tul-Keram. Deux villages ent été capturés, malgré une résistance désèspérée de la part de l'ennemi. Parmi les prisonniers capturés se trbu-vent quelques Allemands. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer La statistique hebdomadaire italienne renseigne pour la semaine finissant le 6 avril 1918 à minuit, 344 entrées et 319 sorties,, contre 381 et 360 la semaine précédente.l'n navire marchand italien de plus de 1,500 tonnes a été coulé, contre trois la semaine précédente. Un baLeau à voiles italien de plus de 100 tonnes et deux de moins de 100 tonnes ont été coulés, contre un et neuf la semaine précédente. OPÉRATIONS AERAMES Luxembourg bombardé Le 11 avril, à midi, les aviateurs britanniques ont exécuté une attaque sur la gare de Luxembourg." Plus d'une tonne de bombes a été jetée et plusieurs conflagrations ont été observées sur les voies ferrées et autour de la gare. Tous les appareils britanniques sont rentrés de cette expédition. HWJWWHIJ WMWIUIlJll»WMmiJ«W>WWBWWWIWBIWW LA PERFIDIE AUTRICHIENNE < Ce que l'Empereur pensait de la Belgique L'imprudente attaque du comte Czer-nin contre M. Clemenceau, dans le discours qu'il a prononcé la semaine dernière au Conseil municipal de Vienne, a eu des conséquences extraordinaires. On ne s'attaque pas impunément- au Tigre. Le comte Czernin avait prétendu que plusieurs jours avant l'offensive allemande M. Clemenceau lui avait fait demander s'il voulait négocier la paix et à quelles conditions; qu'il'avait fait répondre à M. Clemenceau qu'il était disposé à entrer en contact, mais étant entendu que la question d'Alsace-Lorraine ne serait pas posée, et que le gouvernement français avait renoncé alors-à toute négociation. Le but de ce discours était naturellement de déclarer à la face du ( monde que le seul obstacle à la paix était l'intransigeance de la France au sujet de l'Alsace-Lorraine. A peine le discours du comte parvenu en France, M. Clemenceau, interviewé, se contenta de déclarer: "Le comte Czernin a menti." Ce dernier, piqué, essaya d'explications, ce qui lui attira de M. Clemenceau, dans uiie note officielle que nous reproduisons en deuxième page, la réponse péremptoire : "Un mensonge dilué est- toujours un mensonge." Bref, Vienne s'obstinant, M. Clemenceau s'est fâché fajfc publier aujourd'hui la note officielle suivante que transmet l'Agence Reuter: "Il n'y a pas de fin au tissu de mensonge. L'empereur Charles, sous l'œil de Berlin, endosse les contradictions mensongères du comte Czernin et place le Gouvernement français dans l'obligation de fournir des preuves. Voici le texte d'une lettre autographe communiquée le 31 mars 1917 par le prince Sixte de Bourbon, beau-frère de l'empereur d'Autriche, à M. Poincaré, Président de la République, et transmise immédiatement, avec l'assentiment du prince, au chef du cabinet français." Lettre de l'Empereur Charles "Mon cher Sixte. — La fin de la troisième année de cette guerre, qui a apporté au monde tant de deuils et de souffrances, approche. Tous les peuples de mon empire sont unis plus étroiteméiit que jamais dans la volonté commune de sauvegarder l'intégrité de la monarchie, même au prix de lourds sacrifices. Grâce à leur union et à la généreuse coopération de toutes les nationalités de mon en pire, la monarchie a pu résister pendant près de trois ans aux plus graves assauts. Personne ne peut contester les avantages militaires remportés par mes troupes, spécialement- sur. le théâtre des Balkans. "Là France, de son côté, «. montré un pouvoir de' résistance et un élan magnifiques. Nous admirons tous sans réserve l'admirable bravoure traditionnelle de son armée et l'esprit de sacrifice de tout le peuple français. Il m'est aussi particulièrement agréable de voir que, bien qu'ils soient pour le moment adversaires, aucune réelle divergence de vues ou d'aspirations no sépare mon empire de la France et que j'ai lieu d'espérer que mes vives sympathies pour la Franoe, jointes à celles qui régnent dans toute la monarchie, empêcheront à jamais le retour à un état de guerre pour lequel la responsabilité ne peut être établie. "Dans c;e but et pour montrer d'une manière précise la réalité de oes tenti-ments, je vous prie de faire connaître secrètement et non officiellement à M. Poincaré, Président de la République française, que je soutiendrai par tous les moyens et en usant de mon influence personnelle auprè-s de mes alliés les justes revendications françaises au sujet de l'Alsace-Lorraine."Quant à la Belgique, elle doit être entièrement rétablie dans sa souveraineté, conservant l'entièreté de ses possessions africaines sans préjudice aux compensations qu'elle pourra recevoir pour les pertes qu'elle a subies. "En oe qui concerne la Serbie, elle sera rétablie dans sa souveraineté et, en témoignage de notre bienveillance, nous sommes prêts à lui assurer un accès équitable et naturel vers l'Adriatique, ainsi que de large concessions économiques. "De son cété l'Autriche-Hongrie demandera comme condition primordiale et absolue que le royaume de Serbie cesse ' toutes relations avec et supprime les sociétés ou groupes dout le but politique tend à la désagrégation de la monarchie, spécialement la Narodna Obrana; -qu'elle cherche loyalement et par tous les moyens en son pouvoir a empêcher toute espèce d'agitation politique en ce sens aussi bien en Serbie qu'en dehors de ses frontières, et qu'elle en donne l'assurance sous la garantie des puissances de l'Entente. "Les événements qui ont ,eu lieu en Russie me forcent à réserver mon opinion au sujet de ce pays jusqu'au jour où un gouvernement stable et définitif y aura été établi. "Ayant ainsi exposé mes idées, je vous prie de m'informer à votre tour, après en avoir référé à ces de'ux Puissances, de l'opinion avant tout, de la France et de l'Angleterre, en vue de préparer le terrain dans l'Entente, de manière à ce que des négociations officielles puissent s'ouvrir sur cette base et amener un résultat à la satisfaction de tous. "Espérant que nous pourrons ainsi être bientôt à même de part et cftautre » —M———————————tca—a——i■■ m i m r-x •Mtpa.-u à mettre fin aux souffrances de tant de millions d'hommes et de tant de familles qui sont dans la douleur et l'anxiété, je vous prie de croire à ma vive et fraternelle affection." (s) CHARLES. Le comte,Czernin ayant reconnu dans sa note du 8 avril l'existence de cette négociation, due à l'initiative d'un personnage "d'un rang bien plus élevé que le sien," le gouvernement autrichien se> trouve placé maintenant devant la nécessité de donner une explication a.u sujet de la tentative reconnue par lui e£ des détails des conversations de son délégué.L'Empereur nie. Un télégramme ' de Vienne dit que l'Empereur Charles a adressé au Kaiser un télégramme niant qu'il ait reconnu que la France aVa.it de justes droits à la ré-acquisition de l'Alsace-Lorraine. Il dit qu'au moment où les canons austro-hongrois tonnent avec les canons allemands sur le front occidental, i! ne faut pas de preuves qu'il lutte pour ces provinces et est prêt à continuer à lutter, exactement comme s'il défendait son propre territoire. Il saisit l'occasion pour assurer le Kaiser de la solidarité complète entre les deux empires, solidarité qu'aucune intrigue ne pourra entamer.LA PAIX ROUMAINE L'Allemagne, l'Autriche et la Tur« quie ont cédé à la Bulgarie tons leurs droits sur la L>obroudja, mais demandent de' la Bulgarie certaines compensation--, qui, en oe qui concerne la Turquie, prennent la forme de la restitution des districts de Thrace cédés a la Bulgarie avant la guerre actuelle. On annonce, d'autre part, que la Diète de Bessarabie, par 286 votes contre 3, s'est prononcée pour l'union de la Bessarabie avec là Roumanie. . La "Gazette de Bucarest" écrit à ce sujet: "Le droit impérissable de la Roumanie a triomphé. La vieille province moldave fait retour, après plus de cent ans, à la mère-patrie, et l'injustice commise par la Russie en 1812 est réparée." LE RATIONNEMENT o \ . Nouvelles dispositions A partir du 14 avril, des rations supplémentaires de "bacon" peuvent être obtenues par les travailleurs manuels. Des cartes supplémentaires ont été distribuées à cet effet. A partir du 14 avril, la carte de tout enfant né avant le 1er. mars 1912 peut être échangée contre une carte d'adulte, donnant droit à une ration complète; lea demandes doivent être adressées avant le 14 avril aux "Fcod offices" locauy. A partir du 5 mai, des rations supplémentaires seront allouées aux garçons né; après le 28 février ISOO ou avant le 1er mars 1905. Cette ration supplémentaire sera de 5 onces de bacon avec ou son équivalent en autre viande (viande de boucherie non comprise). A partir du 5 mai, le '"bacon" et io "ham" ne pourront plus s'obtenir'que chez le fournisseur'auprès duquel on est enregistré à cet effet. L'enregistrement doit se faire dès à présent et sans aucun retard. A partir du 5 mai, deux coupons seulement 'de la carie de viande seront-uti-lisables pour l'achat de viande de boucherie (y compris porc) : les quatre coupons pourront toujours, comme précédemment, être employés pour l'achat des autres espèoes de viande, bacon, volaille, etc., etc. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La flotte de la Baltique On annonce que le premier détachement de la flotte russe de la Baltique est arrivé 'd'Helsingfors à Cronstadt. Le 2e composé de torpilleurs et sous-marins est signalé en vue de Cronstadt. Le 3e comprennant de transports, des navires marchands armés et des torpilleurs d'ancien modèle, à quitté Helsingfors et est attendu à Cronstadt. Le nombre 1 total des navires ayant quitté Helsingfors est estimé à 200. fl Les Allemands avancent vers l'Est Des troupes allemandes ont occupé :a station de Lgoff (à 65 kilomètres à l'ouest de Koursk) et ont envoyé un ultimatum au Soviet de la ville demandant la red- Suite a la 4e page, 3e colonne

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods