L'indépendance belge

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12 January 1914
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liO Gémîmes EN BELGIQUE ET A FABtE CJ B5» ANNEE Hindi 12 janvier 1914 administration et rêdactioî 1 Tv rue des Sables* Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bouts? abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE. Un an 20fr. 6nais IDIr. 3moii, 5fi IUIEIiBOUBÊ(St.-tl.l » 28 fr » 5 Ir. » ' 8 fi ETBANGER » 40 ir. » 22 Ir. » 12 fi ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale et d'Outre-meri 10 pages, PARAISSANT LE MERCREDI Un an SS franci Six. mola 1 a franci L'INDÉPENDANCE BELGE TROIS Éuraoss paî» JQC&. — SIX PAGE3 jCOX££B.VATI02? 2!AR LE PRQGZZS X9 1S Lundi 12 janvier 1914 Les annonces sont reçues; A BRUXELLES : aux bureaux du jou'a*!» a paris î il, place de ia Èourse. A LO?sDPi£s : chez MM. John-F. Jones & C°f vfi Snow Hill, E. CL; à l'Agence Havas, n° 113, Cheapside E. G.; et chez îïeyroud & Fils, Ltd, no814-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browne^ Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. m AMSTERDAM î chez Nijgh & Van Ditmar, Hokin, 2© & ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven, 113. £TI ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eft SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosse^ fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. ^SEW-YORK î t.B, Rrowne, Ltd, l, East42ûd StreeW • Édition dis matin • Aujourd'hui : CHAMBERLAIN, par Roland De,Ma.ès. Les Turcs en Albanie. — La tentative d'Iz-zet pacha. .,«• u En Angleterre. — Le mouvement gréviste dans l'Afrique du Sud. — L'état de siège. — Les désordres. — Arrestations. En Allemagne. — Les Incidents de Saver-ne. — Appréciation des verdicts de samedi v En Russie. — L'emprunt des chemins de fer. En Italie. — M. Venizelos à Rome. En Grèce. >— La question des lies. En Turquie. — Les réformes. — L'équipage du sultan Osman. En France. — M. Poincaré en Bretagne. — L'affaire Girinon. Union interparlementaire. — Conclusions de la commission centrale. En Eelgique. — Ce qui les gêne... L'Irénisme au XVI" siècle. Un témoignage sur la défection de Dumou-rie . — Le général Espagne, sa mort. Revue des Revues. La lutte contre l'ankylostomasie dans le bassin de Liège. Vient de paraître. Chronique mondaine. informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles (6e page). BRUXELLES, il janvier Chamberlain Un nom qui a déjà toute la mélancolie d'un souvenir et en lisant dans les journaux, hier, que M. Chamberlain se décidait à la retraite politique, qu'il .abandonnait le siège pour Birmingham qu'il occupait au Parlement, beaucoup .de gens se seront demandé s'il s'agissait d'un revenant... Depuis huit années, en effet* M. Chamberlain s'est totalement effacé de la 3cène politique anglaise; on ne le voyait plus se dresser formidablement dans la bataille des partis; la grande voix qui avait entraîné la nation vers rimpérialisrnp s'était tue cet homme extraordinaire avait connu l'écroulement de son œuvre avant qu'elle lut achevée. Il s'était résigné, lui qui avait rêvé la toute-puissance, à n'être plus qu'une ombre, qu'un souvenir vivant et il y avait dans cette résignation une incontestable noblesse. Voici que M. Chamberlain abdique définitivement. Frappé d'un mal inexorable, il renonce à tout espoir, si vague soit-il, de reprendre sa place de combat d»ns la rude bataille des idées; il n'aspire plus qu'au silence et a l'oubli... Cela ne manque pas de grandeur et cela comporte une âpre beauté. Que M. Chamberlain veuille le silence, on le conçoit, car le silence est doux aux âmes qui subirent l'épreuve toujours douloureuse des formidables tourmentes politiques; mais l'oubli ne viendra pas, cai l'oubli serait injuste. M. Chamberlain a tenu une large place dans l'histoire contemporaine de l'Angleterre. A une heure grave entre toutes, son geste résumai' toutes les aspirations profondes d'uni grande nation. Il fut une force dont Fin fluence certaine se retrouve dans l'orien tation générale de la Grande-Bretagne il fut l'homme de cette idée ;mpérialist( qu'on affirma dans des circonstances pet favorables et par 'dies formules étroite: qui devaient forcément choquer les es prits libéraux, mais qui est une idée fé conde tendant, à . ieux assurer l'unité morale, politique et économique de tou tes les parties du vaste Empire britan nique. M. Chamberlain n'a pas réuss complètement; son effort s'est brisé con tre le suprême obstacle, c'est vrai, mai: sa personnalité n'en subsiste pas moin: comme une des plus curieuses, des plu: puissantes que l'on ait vu s'affirmer er Angleterre en ces trente dernières an nées. Ce fut en 1876 ejue M. Chamberlair entra pour la première fois à la Chambre des Communes comme député de Bir mingham, et tout de suite s'affirma sor audace et sa combativité. Nature de con quérant, de dompteur de foules, brisan les obstacles, ne se pliant pas volon tiers aux nécessites d'un parti, mais as souplissant le parti aux besoins de se cause personnelle, M. Chamberlain de vait se pousser au premier rang. Quane il débuta, il était à l'extrémité gauche du parti radical — plus libéral que Glad stone, comme, plus tard, il fut lus con servateur que lord Salisbury. M. Cham berlain poussa à ce moment le radicalis me jusqu'à manquer de déférence enver: le prince de Galles, lors d'une visite of licielle de celui-ci à Birmingham, e Gladstone dut intervenir personnellement pour mettre les choses au point e prévenir un incident grave. Mais dès que M. Chamberlain se rendit compte qui l'opinion publique se détournait- du libé ralisme gladstonien, son radicalisme fa rouche tomba comme par enchantemen et il évolua avec une rapidité et une ores tesse remarquables. Il fut au premie: rang de ces libéraux qui n'hésitèrent pa: à rompre avec Gladstone quand la ques tion du «home ruie» pour l'Irlande di visa profondément le parti libéral an glais et ce fut à M. Chamberlain d'abore que songea lord Salisbury quand il fi des avances aux libéraux dissidents quand il voulut provoquer un rappro chement entre les conservateurs et le libéraux modérés pour créer ce part « unioniste » qui devait dominer si for midablenienl en Angleterre pendant d£ années. Lord.Salisbury,trouva dans l'ai: cien député radical un instrument d'une . absolue docilité. Il fut l'homme de tous I les accommodements exigés par les circonstances, si bien qu'il fut bientôt populaire dans ce parti conservateur-unioniste où son passé politique n'avait pas manqué d'éveiller certaines défiances. : Nommé ministre des colonies dans le cabinet unioniste, son influence ne tarda pas à se- faire sentir dans toute la politique générale du gouvernement : on retrouvait sa volonté dans la direction des affaires étrangères, dans la direction des affaires intérieures. Il était l'homme de combat du cabinet et lord Salisbury, vieilli et las, se laissait envelopper par lui. Son heure — l'heure décisive qui ne sonne qu'une fois pour tout homme politique — était venue, et hardiment, sans un scrupule, sans un effroi, il frappa le grand coup : il déchaîna en 1899 cette guerre sud-africaine, où l'Angleterre faillit laisser le meilleur de son prestige. A quinze ans de distance, toutes les blessures étant cicatrisées, on doit reconnaître que cette guerre fut uniquement . l'œuvre de M. Chamberlain. Il la voulut, la prépara minutieusement, jouant admirablement des rapports tendancieux de son lieutenant en Afrique du Sud, lord Milner, pour émouvoir l'opinion anglaise au sujet des droits méconnus des « uitlanders », peur l'acculer à la nécessité impérieuse de cette guerre sous prétexte de sauvegarder les intérêts anglais. Dès ce inornent, sa volonté de grouper toutes les contrées du sud-africain sous le drapeau anglais était bien arrêtée et-, tandis que lord Salisbury déclarait naïvement et sincèrement à la Chambre des communes que l'Angleterre ne cherchait dans l'Afrique du Sud « ni or ni territoires nouveaux », M. Chamberlain engageait tranquillement une formidable guerre de conquête. Ce fut le point culminant de sa carrière — le sommet sur lequel il ne parvint à se maintenir que par un prodige d'équilibre. On sait quelles déceptions attendaient les Anglais au Transvaal et en range; on sait comment l'héroïsme boer eut raison des bataillons anglais; on sait quelles heures angoissantes on vécut à Londres pendant le long siège de Mafeking et de Ladysmith. Dans' tout autre pays, un ministre qui se serait aussi grossièrement trompé que se trompa M. Chamberlain, qui sous prétexte d'une simple « expédition militaire » eût jeté la nation dans une aventure effroyable, eût été sacrifié sur l'heure. M. Chamberlain tint bon dans la tempête : la confiance de la nation dans son génie politique ne fut entamée à aucun moment. Les revers des troupes britanniques; les protestations de l'opinion continentale; les manifestations pro-boers qui se produisirent dans plusieurs capitales, tout cela renforça formidablement sa situation. Il était l'homme qui défendait le prestige de la Grande-Bretagne, qui sacrifiait toutes les considérations au développement de l'influence anglaise dans le monde. Se tourner contre M. Chamberlain, c'était se tourner contre l'Angleterre elle-même. Et quand il eût enfin la victoire — au prix de .quels sacrifices, de quels torrents de sang, de quels monceaux de ruines ? — iï eut cette idée géniale d'une visite personnelle et triomphale dans l'Afrique du Sud conquise; il eut ce gest^prodigieux de tendre le premier la rtmin à l'ennemi vaincu eit de chercher loyalement à cicatriser les blessures faites. Si l'entente entre Boers et Anglais se réalisa si rapidement et si complètement dans l'Afrique du Sud; si la fusion politiciue fut possible trois années à peine après la guerre, c'est aux effets à longue portée de la politique seconde manière de M. Chamber-j lain qu'on le dut. j Alors son orgueil ne connut plus de bornes. Il avait doté la Grande-Bretagne de nouvelles colonies; il rêva de lier ! étroitement à la Métropole toutes les parties de cet immense Empire, de dresser la Grande-Bretagne vivant par elle-même et pour elle-même contre le reste du monde. Le moyen, c'était a ses yeux le « tarif refeirm », l'abandon du libre-échange qui a assuré la prospérité matérielle de l'Angleterre pour se. jeter définitivement dans les voies du protectionnisme le plus étroit. M. Chamberlain avait compté sans la puissance de la tradition politique et économique, qui fut plus forte que sa propre influence. Revenu brusquement sur le terrain libre-échangiste, le parti libéral se reconstitua, se réorganisa; même dans les rangs conservateurs et unionistes il y eut un flottement; au sein du cabinet conservateur, reformé sous la présidence de M. Balfour, des tiraillements se précisaient : M. Ritchie, chancelier de FEchiquier, s'y dressait formellement contre'M. Chamberlain; sous les effets de ce malaise ministériel, la majorité conservatrice-unioniste au Parlement se morcelait, s'émiettait — et, au mois de septembre 1903, M. Chamberlain, comprenant que la partie était perdue, aban-donnait le pouvoir. On crut à une fausse sortie — ce fut la retraite définitive. Le cabinet Bal-four ne résista pas a l'assaut libéral. La nation consultée sa prononça à une majorité formidable contre le protectionnisme; la grande vague démocratique passa sur l'Angleterre; les luttes mémo-I râbles contre la Chambre des lords, au-t tor..' de la réforme fiscale, pour et con-, tre le « home rule »; la politique sociale - prenant le dessus sur la politique des ; partis, toute cette action énorme, par-i fois heurtée, parfois décevante mais - toujours généreuse et féconde, qui con-3 stitue le bilan du libéralisme anglais - en ces dernières années, tout cela re- s I jeta M. Chamberlain et ses idées à l'ar- , s ! ,ère-plan, le submergea, l'enliza impla- - cablement dans le silence. Dix années - durant il a attendu en vain le « choc, - en retour ». Las d'attendre, malade, 3 épuisé, comprenant que l'avenir ne lui . appartient plus, que cette époque-ci - n'est déjà plus la sienne, il tourne '-".in i suprême geste d'orgueil la page derniè- - re du livre... Joë Chamberlain, vainqueur des 3 Boers, entre vivant dans l'histoire — et 3 le vieil homme qu'on peut rencontrer 3 encore, lamentable, dans les rues de , Birmingham ou sur les routes ensoleil-f lées du Midi, n'est que l'ombre mélancolique dé celui qui, par le fer le feu ■ et le sang dota sa patrie de contrées - nouvelles et rêva toutes les splendeurs , pour l'Empire... ROLAND DE MARÈ5. Les Turcs et l'Albanie On recommencera Vienne, samedi, 10 janvier. La «Nouvelle Presse libre» publie une interview prise à Trieste à des officiers turcs ayant participé à la tentative de Valona et qui laisse croire que ce premier essai sara bientôt suivi d'autres plus sérieux. (î) taveiies ds l'Étranger t, j] ALLEMAGNE t LES j|ïOasaNTO DE SAVERNE ® Commentaires sur le verdict de samedi j Strasbourg, samedi, 10 janvier. c Le « Journal d'Aisace-Lorraine » écrit : 3: L'indignation causée à Savehie par les ju- s geiîients d'aujourd'hui a gagné dés m'aiûte- c liant tcyis ceux qui. en Allemagne, ont g:1.r-de sufiisamment de libre examen pour juger dès à présent le militarisme ' el qui se rendent compte des graves dangers jqu'L offre au point de vue de l'avenir de l'Empire. i( D'autre pari, le « Nouvelliste d'Alsace-Lorraine» écrit que l'opinion publique n'a pas été surprise, par . la. sextfr.n'# <<<> ^nv T seii de guerre". ' b La » Gazette de Francfort » estime que I] par l'acquittement d'hier l'institution dé3 P conseils de guerre est à son tour mise en cause. C'est une anomalie dans un Etat constitutionnel moderne et il sera du devoir des pariis libéraux de s'occuper de cette question. La <( Germania », organe du Centre, est aussi mécontente. A son avis l'acquittement en droit comme en fait n'est pasfon- N dé. La « Morgen Post » ' écrit : Nous déplorons cette victoire de l'esprit militariste.. C'est un mal qui frappe tout le pays et aussi l'armée. La presse conservatricé par contre se félicite toujours- aussi longuement et insiste surtout sur l'acquittement, qui était beaucoup moins prévu, du lieutenant von For-stner. (a) ANGLETERRE LE MOUVEMENT GREVISTE DANS L'AFRIQUE DU SUD 1 A Prétoria On a constitué un oomité de salut peu blic qui remplacera la police pendant la nuit. Les débits de boissons sont fermés par ordre supérieur. L'état de siège sera proclamé dimanche 1 à midi. (a) ' A Johannesburg L'administration des chemins de fer dé- i olare être en mesuré de fournir du charbon aux mines. Les mines continueront en conséquence J à travailler aussi longtemps que cela sera t possible. Tous les. trains pour les longs parcours ' circuleront demain comme d'habitude,mais aucun train ne circulera à la tombée de la nuit. La Fédération des syndicats s'est prononcée pour la grève générale. Elle a demandé à tous les syndicats de voter sur cette. question avant mardi prochain. , La ville a pris l'aspect d'une place forte en temps de guerre. Ce ne sont partout que , des mouvements de troupes de toutes ar- J mes. Les points stratégiques sont occupés i tout le long du Rand. Les autorités sont entièrement maltresses de la situation, (a) * * * ! L'ordre règne dans la -ville. Dimanche c matin un train-poste est parti dans la di- 1 reçtion. du Natal. Trois trains sont arrivés du Cap. On croit, que des trains partiront < aujourd'hui dimanche pour le Cap et pour < d'autres destinations, mais ils ne circuleront que pendant le jour. On. attend plu- i sieurs trains de charbon. • (c) 1 Mobilisation Le Cap, dimanche, 11 janvier. Une proclamation appelle sous les dra- i peaux toutes les forces de la défense lo- i pale. La mobilisation de ces forces s'opère activement. (c) , Les docks protégés Le Cap, dimanche, 11 janvier. Un détachement de citoyens protège les docks. (c) Prétentions des grévistes Johannesburg, dimanche, 11 janvier. Les grévistes ont tenu un meeting, au cours duquel ils ont fonmulé la demande que le gouvernement démissionne immédiatement. Ils ont en outre prié le gouvernement impérial de ne pas -permettre l'utilisation des trouves impériales» £ç] * V Les cheminots te Le Cap, dimanche, 11 janvier. Il* Une dépêche du directeur général des chemins de fer de Johannesburg annonce qu'une partie des membres du syndicat des l'£ cheminots désirent reprendre le travail. Le directeur croit qu'il sera possible de rétablir le service normal demain. (c), —~ pi — On mande de Liverpool : Dans un dis- j, cours, le député conservateur bien connu M. Smith a dit que les récentes déclarations de M. Lloyd George au sujet de la marine ont causé un grand embarras à M. Churchill et Sir Ed. Grey, ayant mis sérieusement en danger les rapports de l'Angleterre et de la France. (a) BULGARIE t L'ouverture du Sobranié r£ ! Sofia, samedi, 10 janvier. ^ Les vacances de la Noël orthodoxe étant terminées le Sobr anié a repris aujourd'hui ses séances. M. Radoslavoff a lu l'ukase royal rela-tif à la formation du cabinet . Les orateurs de l'opposition ont demandé au gouvernement de faire son exposé v sur fa politique intérieure et extérieure et P , ensuite de demander un vote de confiance. '' j Après, de longs débats, le Sobranié s'est él , ajourné à lundi pour entendre la déclara- P tion ministérielle. (a) Pj Dissolution prévue Sofia, dimanche, 11 janvier. Comme les députéÇ agrariens refusent l'i tout appui au gouvernement, contraire- v . œent à l'attente de celui-ci, ce qui le met g, dans l'impossibilité de compter sur un vo- n te~ de confiance de la part du Sobranié, i! le se tiendra ce soir un conseil de la Cou- K ronne, qui délibérera sur les mesures à il prendre. 11 est possible que ce conseil ji conclue à la nécessité de dissoudre le So-, 0 branié. En tout'cas la séance.'que ' cette (. assemblée tiendra demain sera décisive' h q cet égard; „ CHÎWE i La dissolution du Parlement '! Pékin, dimanche, 11 janvier. ^ Un décret ordonne la dissolution du Parlement (c) i — De Sangliaï à l" «' Echo de Chiné » : A t T.cjiong-King, en, dépit, dep exécutions nombreuses ordonnées- par'les autorités, âe • ; nombreux brigands terrorisent les cani- u i pagnes. (a) ; GRECE LA QUESTION UiiS ILES Revirement italien s t Rome, samedi, 10 janvier. c La « Tribuna » dit que dans les dernières £ vingt-quatre heures un courant s'est ma- 1 ni! es te plutôt favorable a l'annexion de P Lemnos à la Grèce. Quant à bamothrace, s il parait que la Porte n'insiste pas trop & l son sujet car il s'agit d'une pente lie sans c port iiamtée par une quarantaine de fa- l' ; mille de pécheurs. Mais, continue la «Tri-_• ûuna», il n'y a pas lieu d£ conclure du fait ^ t que la note de la Xriplice, qui paraissait f 3 définitivement rédigée avant l'arrivée de f AL Venizelos à Rome, n'ait pas encore été e remise à Sir Grey et ne îui sera remise ni aujourd'hui ni demain la conséquence que ce retard soit dû à l'action de M. Venize-) los. r Ces négociations se déroulent entre lés 1 chancelleries et ont une grande influence { ^ sur la nouvelle effervescence qui règne 1 dans les cercles turcs. Désormais il est ^ r certain que le retard de la remise de la y note ii Sir Edward Grey rendra nécessaire e la prorogation du délai d'évacuation des troupes grecques en Albanie. Cela ne veut pas dire, . conclut la u Tribuna'», Ç1-10 ies c tentatives faites pour obtenir une rectifica- 1 ^ lion de la frontière méridionale de i'Alba- ( nie aient échoué. La Grèce propose aux e puissances d'él-ablir comme province auto-a nome) surtout au point de vue administrai:!, toute la région occupée actuellement par les troupes grecques, bien que cette ré-s gion ait été assignée à l'Albanie. (a) c ITALIE ; i- M. Venizelos à Rome Rome, samedi, lu janvier. I r Bien que M. Venizeios ait déclaré ne pas ' vouloir accorder' d'interview, il continue ix 1 e être assiégé par les journalistes. Les 1 f grands journaux ont envoyé à Rome des 1 rédacteurs spécialement pour y rencontrer 5 ® le président du conseil de Grèce: ' Le marquis' di San Giniiano s'est rendu : •' à i heures à l'hôtel où était descendu M. Venizelos pour rendre la visite que lui 1 e avait faite ce dernier. L'entretien a été ' .- long. r s La « Tribuna » dit à ce sujet : Le thème 1 t de cette entrevue n'aura pas été différent r de celui des conférences d'hier. La situation n'est pas modifiée et nos i- idées sur la nécessité de tenir, ferme sur la ligne de la frontière entre l'Albanie et l'Epiie grecqu ■ n'a pas changé. , M. Vènizekis' s'est rendu l'après-midi au , Panthéon. Il est rentré à son hôtel à i i- (i h. 45, puis il s'est rendu au Quirinal, où i '- il a été reçu par le Roi. Il assistera ce ■e soir au dîner offert ù la Cour en l'honneur du corps diplomatique. M. Venizelos partira demain, à 1 heure , elo l'après-midi, pour Paris, où il restera six jours. De Paris il se rendra à Londres. 's Recevant un rédacteur du « Giornale d'I-talia », M. Venizelos a déclaré qu'il est particulièrement ému de l'accueil qu'il a reçu à Rome non seulement dans les cercles officiels, mais aussi de la part de la le population. (a) Résultats heureux r- On mande de Rome k 1' « Eclair >> : Les j- entrevues de M. Venizelos et du marquis di Sein Giuliano auraient abouti à une en- tente sur la question de l'Albanie et des lies de la mer Egée. (a) Rome\ dimanche, 11 janvier. M, Venizelos est parti ù 1 h. 25 de l'après-midi pour Paris. (e) Les danses inconvenantes Rome, dimanche, 11 janvier. On prévoit que le vicariat de Rome va publier un avertissement contre les deux danses considérées comme inconvenantes. (e) JAPON Coup de main du général Villa New-York, samedi, 10 janvier. Un télégramme de Presidio dit que le général insurgé Villa s'est avancé jusqu'à trois milles de Ojinaga. Il a; surpris les avant-postes et a capturé 50 soldats fédéraux.Les habitants commencent à s'enfuir au delà de la frontière. (a) MEXIQUE . Mouvement révolutionnaire à Formose TokiO, dimanche, l(i décembre. Le gouverneu.' japonais de Formose vient de faire arrêter 1S4 habitants de ce pays accusés d'être des révolutionnaires. Parmi eux figurent quatre chefs qui ont été condamnés à mort et les autres à des peines variant entre quinze et cinq ans de prison. (a) La situation New-York, dimanche, 11 janvier. Une dépêche de Présidio annonce que l'occupation d'Oynaga a été suivie de l'évacuation de la ville; par les fédéraux. Le général Meicaria a franchi le fleuve et.s'est ■ rendu à un officier des Etats-Unis. Tous lés fédéraux ont essayé de se rendre aux EtalSrUriis, mais, par suite de l'obscurité il est. impossible de dire ce que sont, devenus la plupart d'entre eux. Les insurgés- ■ ont commencé à s'approcher de la ville au coucher élu soleil. Les fédéraux n'avaient 1 que 50 charges de munitions^ Voyant le massacre inévitable si la iésistaneè se prolongeait. les chefs ont donné l'ordre d'abandonner la ville. Les insurgés sont ainsi en possession de tout le Mexique septentrional. (O NORVÈGE Le budget Christiania, samedi ,10 janvier. Le' budget-iior'^îéiwn 'ptour 191-i-l-di'j a <AA approuvé par le Koi et sera déposé au Storthing lundi. Les. dépenses ordinaires s'élevent à 154 millions 900,000 couronnes; les : dépenses extraordinaires à 15,081,000 couronnes. Les revenus fixes atteignent la môfne somme que les dépenses ordinaires.Celles-ci sont en augmentation de 12,884,000 couronnes dont un million pour l'armée et 700,000 couronnes pour la marine. Les dé-, penses extraordinaires comprennent une somme de 11,011,000 courpnnes destinées à la construction de chemins de fer et 840,000 . couronnes pour la construction de sana-toria.Dans les dépenses extraordinaires, 1 mil-t lion 750,000 couronnes seront remboursées j par le dernier emprunt public et le reste par le surplus du budget de 1912-1913, qui i est d'environ 8 millions. (a) ! PORTUGAL — On mande de Lisbonne : Le gouvernement a reçu un télégramme du gouver-, neur de la Guinée disant qu'au cours et'o-, pérations militaires les indigènes qui. tuè-^ rént dernièrement un officier et plusieurs soldats portugais ont été battus, ont éprou-t vé des pertes énormes et se. sont enfuis. Les Portugais ont eu sept morts et 27 bles-. sés. (aj J — On mande de Porto : : M. Duarte Leite a été frappé de congestion. Toutefois les médecins estiment que sa vie n'est pas ,en danger. . (a) i RUSSIE L'emprunt des chemins de fer ~ Sainl-Pétersbourg, samedi, 1» janvier. Le conseil des ministres, sous 1a présidence de M. Kokovtzoff, a fixé à 820 millions de roubles le montant de l'e iprumt auquel les principales compagnies de chemins de fer doivent ie,ourir. Le côiisei'. estime désirable que ces compagnies émettent, à l'avenir leurs emprunts-s obligations garantis par le - gouvernement, ^ non pas d'une façon indépendante les uns 3 des. autres ce qui, en raison de la concur-3 rence, exerce une influence défavorable ^ sur les conditions de l'emprunt, mais sous forme d'emprunts communs à toute une 1 série de compagnies. Les obligations à émettre auront toutes i une seule et môme forme extérieure, avec é la même date d'échéance des coupons, les mêmes délais d'amortissement et une, nu- 0 mérotation commune. 1 TURQUIE s Les réiormes en Anatolie r Vienne, vendredi, 9 janvier, t On télégraphie de Constantinople que, d'après des informations, de source diplo-u matique, les pourparlers au sujet des ré-à formes en Anatolie orientale, dont on af à tendait la fin demain, ne pourront proba-e blement être terminés parce que la Rus-r sie a modifié l'attitude conciliante qu'elle avait prise ces jours derniers. On croit e que les pourparlers vont rester quelque a temps en suspens. (a) f. Pour la flotte >t Consiantinople, samedi, 10 janvier. a Le Sultan a donné pour la flotte une r_ somme de 2,000 livres turques. (a) a Constantinople, dimanche, 11 janvier. Le conseil général de Constantinople a, sur la demande du ministre de l'intérieur, !S Talaad bey, qui assistait à la séance, volé is par acclamations le principe d'une surtaxe i- pour la flotte.. Le) s L'équipage du « Sultan Osman » Constantinople, samedi, 10 janvier. Reouf bey et 32 officiers destinés à com-e mander l'équipage du superdreadnought « Sultan Osman » sont partis pour l'Angle» terre. (a) L'ambassadeur de Russie a Constantinople, dimanche! 11 janvier, x L'ambassadeur de Russie a quitté Constantinople aujourd'hui pour prendre un congé. Ses dernières entrevues avec le grand-vézir ne paraissent devoir aiioutir à aucun résultat décisif en ce qui concerna les réformes en Arménie. (c) e Départ retardé ^ Constantinople, dimanche, 11 janvier.. s Au dernier moment, l'ambassadeur de Russie, epii devait partir aujourd'hui, a ajourné son départ, ia question des ré£on« mes arméniennes ayant subi un arrêt mtc mentané. (c). La mission du général Sanders Constantinople, dimanche, 11 janvier.-e La nouvelle des changements apportée dans les fonctions du général adlamanidi e Liraan von Sanders cause ici une prof on-» e de impiression. (o), Les bons du Trésor :s Constantinople, dimanche, 11 janvier, le Le représentant d'un groupe financier français a versé hier quinze millions da francs comme solde d'une avance de ceol millions sur les bons du Trésor., (c} te p — On parle de l'ancien ministre à Besi-^ grade, Fouad bey, pour le poste d'ambas-< ° sadeur à Berlin. (a) IX ^mmmmm—« gl lé Union interpariementaire CONCLUSIONS DE LA COMMISSION CENTRALE Voici le programme d'études qui vianj d'être établi en vue de la III0 conférence! de la paix : La conférence interpariementaire def Genève 1912 a prié le conseil interparle-, mentaire d'instituer « une commission spéciale qui sera chargée de la cooi'dn nation des différents vœux et projets nui, au nom -.'.o l&'nfon, seioiït seiumir au Comité international ete préparation pour la III* Conférence de la Paix ». 7_ie mandat de la commission implique; a) L'exa'men de la question de savOii; ejuels seront les objets ah sujie>t dêsque.ls l'Union doit, soumettre des propositions à la IIIe Conférence de la Paix ; b) La coordination des vœux et des propositions relativement à ces objets. La commission a été composée dea rapporteurs des six commissions d'études saisies des cpiestions qui seront sou-i mises à la IIIe Conférence de la Paix,, sous la présidence d'un délégué du Comité exécutif. Elle a tenu sa première séance à La Haye, le 6 septembre 1913. Etaient présents à la séance : MM. Houzeau de Lehaie (Comité exécutif), président; le comte de Penha. Garcia (Détroits et Canaux); Munch (Neutra^ lité permanente); Dickinson et van Doorn (Guerre maritime); La Fontaine (Juridiction internationale); van Houten (Organisation des Conférences de la] Paix); de Meuron (Guerre des airs)j Lange, secrétaire général. Lo secrétaire général avait préparé comme base de discussion à cette séance! une note faisant état : a) Des conventions, déclarations et vœux de.la II* Conférence de la Paiix ; b) Des travaux de l'Institut, de droit! international en vue de la III" Conférence de la Paix; c) Des différentes résolutions et vœux: votés parles Conférences interpeu'lemenj taires à partir de la Conférence de Lon-f dres 1900 ; el) D'un mémoire , soumis par M. Lam-J masch, membre de la Chambre des seigneurs du Reichsrath autrichien et délégué scientifique aux deux Conférences • de la Paix. La commission, après examen et dis-* cussion de la note, est arrivée aux con« clusions ci-dessous : 1. Organisation permanente des Conférences internationales de la Paix Conformément à une résolution -'Otée. par la Conférence de Genève, une commission spéciale sous la présidence de M. van Houten est saisie de ce problème. La commission s'est réunie en juillet 1913. Elle a soumis une proposition au ■ conseil interparlementaire au sujet de, ; l'institution du comité international de préparation pour la IIP Conférence de la Paix. La commission attendra le résultat de cette démarche avant de continuer ses travaux au sujet de son mandat principal, qui est celui d'étudier la création d'une organisation permanente des Conférences de la Paix. 2. Règlement pacifique des conflits internationaux Là « Commission de juridiction internationale » (président : M. de Plener ; rapporteur : M. La Fontaine) est saisie de toutes, les questions dans cet ordre d'idées, notamment : 1° Arbitrage obligatoire international; 2* Organisation judiciaire internationale ; 3" Organisation de la médiation entre les Etats (résolutions de la Conférence ele Genève 1912). Elle est également saisie des problè-, mes soulevés par la revision des deux i conventions suivantes, du 18 octobre ' 1907 : I. Convention pour le règlement- paci-j tique des conflits internationaux^

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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