L'indépendance belge

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16 November 1918
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s.n. 1918, 16 November. L'indépendance belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0g3gx45m2g/
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L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO | CONTINENT. . 16 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4. TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 SAMEDI 16 NOVEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 15 novembre (3 MOIS.' 9 SHILLINGS ABONNEMENTS < 6 MOIS. 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi midi. L'armistice 1 Les conditions de l'armistice semblent, jusqu'à présent s'exécuter normalement, à quelques exceptions près, qui ne tarderont d'ailleurs pas à disparaître, le maréchal Féch veillant avec autant de fermeté que de vigilance à la stricte observance de la Convention de Guise. Parmi les exceptions que nous signalons ci-dessus, les plus importantes sont dues à des exactions des troupes allemandes, qui, échappant à la discipline de fer de jadis, se laissent aller à leurs instincts de vandales. Ces faits ont valu au laut commandement allemand ce rappel assez sévère du généralissime des armées alliées: ' " Des informations nous apprennent qu'en différents points, spécialement en Belgique et plus particulièrement dans ia 'égion de Bruxelles, les troupes allemandes commettent des actes de violence :ontre les habitants, ainsi que des destructions et des pillages, lesquels sont nettement contraires aux conditions de l'armistice. " Le commandement allié entend que le haut commandement allemand ne tarde pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour arrêter toutes ces violations à la Convention intervenue- Si :es actes ne cessent pas endéans un très bref délai le haut commandement allié sera obligé de prendre des dispositions pour y mettre fin." Nous ne doutons pas qu'après cette , mercuriale les hordes teutonnes sauront refréner leurs besoins de destructions et d'abus, la crainte étant le commence-friènt> de la sagesse. Le maréchal Foch a également adressé au quartier-général allemand un T.S.F. dans lequel, se référant au traité d'armis-ice, il défend aux armées alliées d'accueillir du matériel ou des prisonniers de guerre avant que la commission d'armistice ne soit entrée en fonction. Si le haut commandement allemand désire laisser du matériel ou de prisonniers " m situ" en ce moment, il doit aussi laisser des détachements pour les garder jusqu'au jour où ils pourront être livrés aux armées alliées. Ces détachements se-ont remis en liberté immédiatement leur mission terminée. Une première conférence au sujet des prisonniers a été -tenue à Spa entre des délégués de l'Etat-major ennemi et de membres de la mission française. Cette conférence a étudié l'éventualité du rapatriement de 420,000 prisonniers fiançais.En ce qui concerne les clauses navales de l'armistice, un commencement d'e>é-cution a également été donné au traité de Guise. Le croiseur allemand " Ko-nigsberg" a été lancé, ayant à bord les plénipotentiaires du conseil des ouvriers et soldais de la flotte germanique, dans le but de rencontrer les représentants de l'Amirauté britannique. L'amiral von Hipper a été désigné comme conseiller pour l'exécution des conditions navales de l'armistice. La flotte allemande révoltée, semble avoir fait sa soumission au gouvernement socialiste de Berlin. Celui-ci a ordonné à l'Amirauté d'exiger le maintien de la discipline, .de l'ordre et du droit de punition dans la marine de guerre. Cet ordre a reçu l'entière approbation du conseil des ouvriers et soldats, qui est d'accord avec le gouvernement pour défendre que des dégâts ne soit faits aux navires,, établissements militaires ou matériel de guerre, et pour coopérer à l'exécution des conditions d'armistice, afin que la paix ne puisse être retardée.Entretemps, les troupes alliées ont commencé leur marche en avant sur tout < le front occidental. Les divisions de la 2e c armée française, commandée par le géné? j ral Hirschauer, sera devant Metz di- r manche. L'entrée dans la capitale lor- c raine se fera officiellement lundi, tandis r que l'entrée solennelle des Alliés à Stras- f bourg s'effectuera le 2J5 novembre. Ce- 1 pendafit, le maréchal Foch, accompagné r du président de la République et de M» ' Clemenceau, entreront dans les provinces 1 récupérées dimanche et cette cérémonie r sera l'occasion de manifestations patrio- c tiques dans toute l'Alsace-Lorraine, en- î tin rendue à la Mère-Patrie* £ dn avait espéré un moment qu'une cérémonie semblable aurait pu avoir lieu aujourd'hui même à Bruxelles, pour célé- r brer la rentrée du Roi et de la Reine des r Belges à la tête de notre vaillante armée 1 dans notre chère capitale. Les 'circon-stances ont obligé la remise de cette J joyqjjse rentrée, soit à demain, soit au 21 E novembre. Cette manifestation, qui pro- c met d'être poignante, ne perdra rien au 1 fait d'avoir été post-datée et nous sommes persuadés que le jour où nos soldats ^ traverseront les/rues de Bruxelles ils re- c cevront un accueil tel qu'ils en oublieront * les quatre années de dur labeur ét de privations qu'ils ont vécues sur les bords j tragiques de l'Yser. Mais toutes ces réjouissances ne font pas perdre de vue les responsabilités des J|brrcurs et (Iles carnages commis au f rcours de cette guerre. Aussi bien f croyons-nous savoir que la présence du Kaiser en Hollande n'est que " tempo- * il.lire," et qu'une Haute Cour des Alliés ^ ne tardera pas à se réunir pour établir une loi internationale permettant d'obtenir l'extradition de l'auteur principal des crimes qui ont ensanglanté l'Europe a pendant cinqûante-et-un mois. La sec- ^ tion britannique est déjà composée et a ^ pour mission d'examiner entre autres !e s degré de responsabilité des attentats (sur *■ mer, sur terre ou par la voie des airs), dont se sont rendus coupables les armées allemandes ou autres forces ennemies, y compris leurs états-majors et autres personnalités de rang élevé. D'autre part, à la suite de l'enquête N ouverte sur le martyre de Lille, et de la ^ région du nord de la France, le gouver- j nement français a décidé d'ouvrir une instruction judiciaire contre les personnes coupables d'avoir ordonné ou commis ] tiWàer.im6K, et celles-ci seront défac'é'és .'i la cour-martiale et jugées par défaut. La situation en Prusse orientale semble assez tendue sous la menace d'une ; invasion polonaise. Le conseil des ou- c vriers et soldats de Kônigsberg a envoyé c à Berlin une députation afin d'obtenir des ordres prévoyant la sauvegarde de fron- I tières orientales de l'Allemagne, tandis que le conseil de Posen est entrée en rap- ^ port avec les Polonais. D'autre part, un télégramme de Berlin £ signale que le.s troupes polonaises ont c commencé l'invasion de la'Silésie. On c ne sait pas exactement quelles sont les j intentions de la Pologne et on ignore qui r préside actuellement au mouvement li- r bérateur de ce pays si longtemps soumis r à la domination étrangère. Cependant, le c Foreign Office a été informé de ce que des pogroms anti-sémites se sont produits à Varsovie. Si ces informations se trouvaient confirmées, le gouvernement britannique, et vraisemblablement tous les gouvernements alliés et associés a prendront des mesures sévères en vue g de tels incidents. Ceux-ci sont un en- j couragement au désordre et à la violence E qui menacent déjà les populations vivant s entre le Rhin et la Volga. La victoire de r la liberté à peine obtenue, serait de peu r dp valeur si le monde devait être soumis j au régime de la force reparaissant sous ( d'autres formes, non moins conc.iliablés que celle enfin vaincue, avec les principes 1 de justifce et d'humanité. Les Alliés et s les Etats-Unis sont prêts à mettre toutes- s leurs ressources à la disposition des pay^ c rendus à eux-mêmes afin de leur per- r mettre de se reconstituer au point de vue c économique, mais ils sont bien décidés ( à n'accorder leur appui qu'aux nations j qui désirent l'ordre et la civilisation. g Des ministres se sont déjà assemblés à i Versailles en vue d'y examiner les conditions alliées de la paix. M. Balfour et le baron Sonnino y étaient attendus hier, et bientôt MM. Lloyd George et Orlando les rejoindront. * * I Comme derniers échos de la guerre si- s gnalons que le général Marshall a ,oc- s cupé Mossul, en Mésopotamie, et que le ] général von (Lettow, commandant ce qui c reste de forces allemandes en Airique a orientale, à'pénétré en Rhodésie. Le 2 ] novembre dernier il attaquait le poste c frontière de Fife, mais était repoussé par t la garnison britannique. Il s'est ensuite retiré vers le nord, dans la direction du s Tanganyika. Il semble que le général von c Lettow n'a pas été informé des événe- c ments de ces. derniers jours en Europe ; € des dispositions ont été prises pour lui ( apprendre que l'Allemagne a signé un f armistice», i L'OCCUPATION DE L'A .SAGE-L0HRA1NE Le conseil «des ministres français s'est réuni hier pour discuter les problèmes militaires et administratifs relatifs à l'occupation des provinces récupérées. Ces questions ont été étudiées par M. ■ Jeanneney, sous-secrétaire d'Etat de la guerre, qui a déjà désigné les premiers officiers et fonctionnaires parlant l'allemand et le patois local, chargés d'établir l'administration française. Les deux provinces seront partagées entre les anciennes unités administratives de Lorraine, de Rhin-Inférieur et de Haut-Rhin, avec Metz, Strasbourg et Colmar comme chefs-lieux. Des gouverneurs militaires seront nommés à Metz et à Strasbourg.M. Clemenceau, qui sera exactement depuis un an président du conseil, 'dimanche prochain, aura la joie ce jour-là d'entrer avec le maréchal Fooh dans les provinces reconquises, événement qui sera célébré avec grande solennité dans toute la France. » # • Un télégramme de Copenhague nous ; apprend qu'à Strasbourg les membres de la Chambre basse de la Diète d'Alsace-Lorraine (sous le régime allemand) se , sont constitués, mercredi dernier, .en un Conseil National et ont nommé une commission administrative provisoire, sorte de ministère dont aivers membres se sont . distribué les portefeuilles. Il semble que ce soit là une machination allemande créée dans le but de revendiquer l'autonomie des deux provinces françaises enfin libérées et de contester à la France ses droits historiques sur l'Alsace et la Lorraine. LES PRELIMINAIRES DELA PAIX En souvenir de 1870 . Le correspondant du "Times'' à Paris dit qu'il y a de bonnes raisons de croire . que le Congrès de la Paix se réunira à . Versailles. Ceci assurément serait une poignante conclusion du grand drame. . Nous avons déjà Sedan et maintenant on peut s'attendre à voir ratifier la défaite de l'Allemagne par un traité rédigé à Versailles où, en ,1870, le grand'père de l'ex-Kaiser fut proclamé empereur d'Allemagne par lés princes allemands, dont les successeurs sont les associés dans la ruine irrémédiable de l'empire germanique. Malgré -ces souvenirs historiques, nous ne pouvons nous empêcher d'exprimer le regret que Bruxelles n'ait pas été choisi comme lieu de réunion du Congrès. L'ETAT YOUGQ SLAVE M. Koroshetz, président du Conseil Yougoslave, interviewé par le "Temps," a déclaré que depuis le 21 octobre to.us les pouvoirs publics en Croatie ont passé aux mains du Conseil National. Dans la suite, la Bosnie, l'Herzégovine, la Da.1-matie et d'autres Etats yougoslaves ont répudié les autorités impériales et royales et ont reconnu l'autorité du Conseil. En ce moment, le Conseil National Yougoslave gouverne avec des pouvoirs souverains • toutes les provinces sud-slaves de l'ex-empire des Habsbourg. Il dispose d'iine armée et .d'une police, administre la justice et assure les moyens de transpqrt et de communications. Le Conseil demande à être reconnu par les Alliés comme gouvernement régulier et à voir les Yougoslaves reconnus comme une nation alliée. HOMMACS FRANÇAIS A LA REINE DES BELGES t Sous peu le roi Albert va rentrer dans si capitale, le Roi-soldat qui aux jours sombres, où tout semblait perdu sauf l'honneur, garda une foi inébranlable dans la victoire, malgré l'impitoyable agression, malgré la destruction de Louvain et les massacres de Dinant, malgré toutes les autres horreurs qui ont terni à jamais le blason de l'Allemagne. A l'occasion de la rentrée du Roi dans sa capitale, le Gouvernement français a décider de conférer à la Reine, 4a femme courageuse qui plaça un rideau éternel entre elle et son pays natal, le Grand Cordon de la Légion d'Honneur. Le prince Léopold reçoit la Légion d'Honneur et la Croix de guerre* LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ; ALLEMAND «m. ( Un télégramme de Berlin dit que le. i nouveau gouvernement allemand est con- i stitué comme suit: Intérieur et affaires militaires, Herr < Ebert ; affaires étrangères, Herr Haase; ' finances et colonies, Herr Scheidemann; ] démobilisation, transport, justice et hygiène, Herr Dittmann; publicité, art et littérature, Herr Landsberg; politique sociale, Herr Bartli. Ebert, Scheidemann et Landsberg appartiennent à 'la majorité socialiste; Haase et Dittmann font partie des Indépendants et Barth appartient au groupe dit "Spartacus" des Indépendants. D'autres télégrammes de Cppeîih^gue 1 disent que trois autres politiciens entreront dans le cabinet: Herren Waldstein et Dernburg, représentant le parti popu-laire progressiste, et Herr Erzberger y f sera l'è représentant du parti du Centre, i Mais ils n'occuperont que des positions ■> subsidiaires dsns un gouvernement ,dont j lé réel pouvoir sera entre les mains des ] socialistes. En même temps il semble cer- j tain que le nouveau cabinet ne veut i avoir rien à faire avec le bolshévisme , sous aucune forme. LA REVOLUTION EN ALLEMAGNE j— ^ L'abdication du Kaiser Le "Matin" dit que le Kaiâer fit des . efforts désespérés pour éviter l'abdica- , tion. Ses principaux soutiens consis- , taient en un nombre d'officiers apparte- ■ nant presque tous à des régiments prus- , siens, et qui se formèrent en deux'corps pour lui prêter leur appui. "Pendant la nuit, le Kaiser fit vepir , le Kronprinz, Hindenburg, et le général ■ Groener, et pendant deux heures il con- ; fera avec eux. Hindenburg et Groener insistèrent pour que le Kaiser acceptât l'inéluctable. Hindenburg le prévint • même que tout délai aurait certaine- , ment des conséquences terribles et une , grave répercussion dans l'armée. Le , maréchal déclara qu'il déclinait toute , responsibilité au sujet de ces conséquences,ilLo Kronprinz aurait été le premier à , céder. Le général Groener approuva la , thèse de Hindenburg, . mais quand la conférence prit fin, le Kaiser n'était pas encore convaincu de la nécessité d'abdiquer. Il signa la déclaration d'abdication le 9, au matin, en présence du prince impérial et du maréchal Hindenburg, au -grand quartier général. "La nouvelle des événements qui se ; produisaient en Allemagne l'y décida, i Après avoir pris connaissance d'un mes- : sage urgent de Scheidemann, le Kaiser -signa en disant: "Puisse mon abdication servir au bien à l'Allemagne." "Le prince impérial signa sa renonciation au trône peu après. "Il y a déjà près d'un mois que Guillaume II s'était ménagé une retraite en Hollande. Une importante somme en numéraire et en valeurs diverses avait été mise en sûreté dans l'une des propriétés /que le comte de Bentinck possède aux Pays-Bas, et cette somme était destinée à soutenir l'exil éventuel de l'empereur. ; Les minutieux préparatifs de voyage (train spécial jusqu'à la frontière hollandaise, train royal au delà) eux aussi n'ont pas été improvisés. "Le comte de Bentinck appartient à la fkmille des CavendishTBentinck d'Angleterre dont le chef est le duc de Portland. Sa femme, née de Heeckeren-Wassenael, lui a apporté les seigneuries hollandaises de Weldam, Kernheim et Opdam. C'est dans l'une de ces terres qu'habite maintenant Guillaume II. Un des fils du comte de Bentinck, le comte héritier Guillaume, lieutenant aqx gardes du corps prussien, a été attaché à l'ambassade de Londres. "Enx1913, l'empereur a longuement séjourné en Hollande, chez le comte de Bentinck." Le Kronprinz en Hollande Un télégramme de Maastricht annonce que le Kronprinz est arrivé en Hollande mardi après-midi, avec une. suite, dans cinq autos, par la route pavée de Tongres à la frontière. Il a été provisoirement interné. Le prince Henri de Prusse aurait déclaré souscrire au nouvel ordre des choses. *** — M.Joffe, ambassadeur du gouvernement des Soviets, est retourné à Berlin avec le personnel de son ambassade. — Le gouvernement allemand a ad- ' ressé à la date du 12 novembre, un T.S.F. à tous les fonctionnaires allemands à l'étranger leur ordonnant d'exercer leurs fonctions comme antérieure-3, ment, mais de signer leurs communica- - tions et lettres sous la firme "Légation Allemande" ou "Consulat Allemand," r etc., au lieu de "Office Impérial" ou ; "Office de l'Empire Allemand" comme ; précédemment. î DERNIERS ECHOS DE LA GUERRE ' Aéroplanes allemands en Suisse c Dix aéroplanes allemands ont atterri en Suisse; deux d'entre eux avaient été s abattus. La nouvelle armée sibérienne i Le Gouvernement pan-russe à Omsk - (Sibérie) a offert un banquet aux visi- 7 teurs étrangers,pour célébrer son avène-■ ment. Plusieurs représentants des Alliés 3 y ont pris la parole ainsi que des ora-t teurs russes. Tous ont été d'accord pour s reconnaître qu'un gouvernement su- - prême était nécessaire pour la restaura-t tion de la Russie et tous les représentants 8 de la Sibérie se sont engagés à appuyer le Directoire qui a été formé. Certes, le compromis qui a été conclu n'est pas par- " fait, car d'aucuns blâment le Gouvernement sibérien de s'être rendu aux socialistes, et d'autre part des socialistes critiquent la Conférence d'Oufa et le Direc-s toire pour avoir montré de la complaisance envers les réactionnaires. Mais il " est certain qu'un compromis était absolument nécessaire,,car l'ordre ne pourra " être rtabli que par la création d'une ar-3 mée disciplinée ; celle-ci ne peut être entretenue qu'avec l'assistance des Alliés r et celle-ci ne peut être obtenue dans toute son efficacité que par la création " H'un gouvernement suprême. r La nouvelle- armée sibérienne a r-ern -^ placé sur tout le front' de l'Oural les ^ Tchèques, qui se trouvent actuellement " en_réserve à Ekaterinbourg; ces derniers 9 étaient très fatigués par leur longue e campagne et avaient besoin de se repo-e ser et de se rééquiper. LL'arrivée de " l'hiver rend d'ailleurs les opérations sérieuses impossibles, et depuis quelques 1 semaines les opérations étaient en fait ré-1 duites à des escarmouches.' ' NOUVELLES DIVERSES 1 i AUTRICHE-HONGRIE —L'abdication de l'Empereur Charles e a amené la démission du Cabinet autri-,. chien et celle du Ministre de la Guerre - austro-hongrois. r DANEMARK 1 -—• Les journaux de Schleswig septentrional demandent que la question du Schleswig soit tranchée à la conférence de la paix sur la base de la libre-disposition des peuples. (On sait que le Schleswig et le Holstein ont été arrachés jadis , au Danemark par la Prusse.) s GRANDE-BRETAGNE s — Le jour de la désignation des can- e didats aux élections générales a été fixé '• au 4 décembre; le scrutin aura lieu le 14 e décembre et le dépouillement les 21 et 28 - décembre. — Le Labour-Party a décidé, hier, que les élections générales mettraient fin 1 au maintien du Labour-Party dans la Coalition gouvernementale, et que ses ' membres ne pourront plus faire partie ' du ' Cabinet lorsque le parlement actuel j. sera dissout. - RUSSIE i — Une dépêche d'Helsingfors au m r "Berlingske Tidende" dit que le général i Seyn, ancien gouverneur-général de la - Finlande, a -été enlevé d'un hôpital à Kronstadt, et qu'avec d'autres prison- t niers il a été noyé ou fusillé. e SUEDE — Une délégation du Landsting des îles Aaland^ a envoyé aux''Légations al- e liées de Stockholm un message deman-e dant l'union dtes îles Aaland avec la s Suède. 5 SUISSE -— La grève générale a pris fin hier matin. Le résultat de oette grève se tra- - duit par de grandes pertes et des en-8 nuis pour de paisibles citoyens; une dépense estimée à Fr. 800,000 pour l'ar- :- mée et 367 nouveaux cas d'inffuenza parti mi la seul© garnison de Berne. Le Conseil Fédéral avait publié un ultimatum exi- - géant la fin de la , I 89e année No 271

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