L'information de Bruxelles

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s.n. 1915, 28 March. L'information de Bruxelles. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nk3610x31s/
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2oe Année, N° 13. 4 pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 28 Mars 1915. L'INFORMATION ABONNEMENT : Belgique : Un an, fr. 4.00 — Six mois, fr. 2.00 Trois mois, fr. 1.00 Etranger : Frais postaux en plus. Tirage: 25.000 exemplaires JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone : B 7029 BRUXELLES Compte chèques postaux 3856 183, BOULEVARD EMILE BOCKSTAEL Les abonnements sont reçus à Bruxelles : à l'Agence Georges Stilke 86, rue de Brabant, et dans toutes les librairies des gares en Belgique (gare du Nord, Bruxelles, Anvers, Gand St. Pierre, Liège, Louvain, Hasselt, Namur, Charleroy, Mons, Lille, Valenciennes), ainsi que chez les Dépositaires de L'Information, les bonnes librairies et agences de publicité à Bruxelles et en Province. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Judiciaires » fr. o.5o Réclames » fr. i.oo Nécrologies .... » fr. 0.60 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Tirage: 25.000 exemplaires SOMMAIRE : Le nerf de la guerre m bâtons rompus Memel. — Przemysl. — Les Dardanelles. — Encore Neuve-Chapelle, etc. — L'Italie. — Le Luxembourg. — Le Portugal. — Sur mer. — En Chine. — Au Soudan. — Comment partager? — Les déceptions maritimes de Napoléon. — Feuilleton: Le Droit en temps de Guerre, par M. le Conseiller Ernest NYS, professeur de Droit international : Les réquisitions de services personnels. — Les faits. La réforme. —' Bruxelles-Attractions. — Nouvel horaire de chemins de fer. — Correspondances internationales. — Indicateur des vicinaux. L'INFORMATION est en vente \ En Belgique : ANVERS ; Roelans, 4, rue St-Pierre. CHARLEROY : Agence Dechenne, 42, rue de Marchienne. GAND : Dobbelaere, 63, rue de Flandre. LIÈGE : Bellens, rue de la Régence. LOUVAIN : Stroobant, rue de Diest, MONS : Mme Vve Scattens, rue de la Petite Guirlande. NAMUR : Librairie Roman, 43, rue de Fer. „ Héro, place de la Gare. Vente en gros : BRUXELLES : Agence Dechenne, 18, rue du Persil. A t Etranger : AMSTERDAM : Seyfardt-librairie VIENNE : Goldschmid I, Wollzeile, 11. ROME : 11, Bocca di Leone (Tél. 2726). BERLIN N. W. 7. : Oeorg Stilke, Dorolheenstrasse, 66-67. PARIS : Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. LONDRES, E. C. : id. id. 1, Snow-Hill. Le nerf de la guerre. Nous avons parlé, dans notre numéro précédent, des charges financières de la guerre, et des doutes qui peuvent s'élever sur la question de savoir si les belligérants pourront longtemps y faire face. Si les ressources de l'Angleterre paraissent inépuisables, si celles de la France sont grandes, nous savons que celles de la Russie sont limitées, comme le comte Witte l'a encore répété peu de jours avant sa mort prématurée. Ses disponibilités en céréales sont a peu près bloquées tant que le passage des Dardanelles et du Bosphore ne sera pas forcé. En attendant, ses alliés lui font l'avance de ses paiements à l'extérieur. M. Witte aurait dit aussi que cette guerre est une folie pour la Russie au point de vue économique. On annonce de source russe en Suède que les frais de guerre de la Russie dépassent déjà dix milliards de roubles. Quant à l'Allemagne, elle avait récolté effectivement environ cinq milliards et un tiers de milliard de francs de son premier emprunt de guerre, il y a six mois. Depuis lors, le taux d'émission de 97 1/2 s'était maintenu et relevé souvent jusqu'à 99 et même passagèrement jusqu'à 100. Mais on ne savait si des ressources nouvelles permettraient d'émettre avec succès un second emprunt. Lors du lancement du précédent, les Allemands avaient à placer le produit de leur moisson de 1914, et leurs exportations, à peine interrompues depuis quelques semaines par la guerre, avaient dû leur rapporter des paiements dont ils avaient pu disposer en souscrivant à l'emprunt. Ces deux ressources devaient leur manquer après l'hiver. Le commerce extérieur n'est plus guère possible qu'avec leurs alliés, avec l'Italie et avec quelques petits Etats voisins. L'industrie a traversé une crise extraordinaire pour se passer de l'exportation presque tout entière et s'adapter à la production des fournitures militaires et des objets que le marché national se procurait jusqu'ici à l'étranger. Une telle transformation ne paraît pas être le moment favorable pour des placements de père de famille : il faut au contraire de l'ar gent pour changer son outillage, se procurer de nouvelles matières premières et chercher de nouveaux débouchés. La restriction de la consommation est d'ailleurs une conséquence de la guerre et pèse sur le marché. Le gouvernement devait cependant se procurer des ressources et ne voulait pas, pour le moment du moins, recourir à l'établissement de nouveaux impôts, tandis que l'Angleterre n'a pas hésité à le faire dans de grandes proportions. L'Allemagne fit un second appel à l'épargne et lui proposa un second emprunt à 98 1/2, c'est-à-dire à un mark plus cher que le premier. Les cours justifiaient cette audace, mais le résultat ne paraissait pas certain. La presse allemande ne prophétisa pas à l'avance un grand succès : on fit appel aux petites économies, même à celles des servantes ; on divisa les coupures et les paiements partiels pour faciliter l'accès des petites gens. ~ Lorsque la souscription fut ouverte, les journaux annoncèrent bientôt de fortes souscriptions de grands établissements, supérieurs de 50 % et même du double à leurs souscriptions au premier emprunt : mais rien ne nous disait si d'autres ne réduisaient pas leur souscription ou ne s'abstenrier-t pas totalement cette fois. Des journaux demandaient même si la situation était assez sûre pour s'engager dès maintenant à une série de paiements partiels échelonnés jusqu'au mois d'août. En somme, la publicité pressante faite en faveur de l'emprunt n'avait pas les allures d'une vantardise prématurée, d'une confiance dans un résultat très supérieur au premier. Or, un tel résultat s'est produit : le second emprunt offre à l'Allemagne, presque exclusivement sur ses ressources intérieures, une somme de plus du double de celle fournie par le premier : neuf milliards de mark, c'est-à-dire, en tenant compte du taux d'émission, un peu plus de onze milliards de francs. Le « Journal de Genève » dit que c'est la plus grande victoire de l'Allemagne et qu'il n'y a pas d'exemple d'une opération financière d'une pareille importance : il ne s'agit pas, en effet, de souscriptions nominales à réduire proportionnellement, mais de placements réels à concurrence de la dite somme, à verser intégralement par à-comptes endéans cinq mois. Après huit mois de guerre, privé d'exportation et de commerce maritime, et sans avoir eu de moratorium en général, le marché allemand sait donc faire un effort inouï et montrer une confiance remarquable dans l'avenir. Assuré d'un pareil subside, le gouvernement allemand a la certitude, sauf imprévu, de pouvoir faire face aux frais de la guerre jusqu'assez avant dans le cours de l'hiver prochain. D'ici là une moisson nouvelle et une production plus régularisée et mieux adaptée aux circonstances nouvelles peuvent sans doute lui faire entrevoir la possibilité de trouver de nouvelles ressources. Les bas de laine se seront, il est vrai, sans doute vidés cette fois-ci. Les dépenses militaires, d'au tre part, à la différence de celles des Alliés, qui doivent acheter beaucoup en Amérique et chez d'autres neutres, se font en Allemagne en très grande partie sur le marché intérieur, au profit de la production nationale ; celle-ci, alimentée abondamment de la sorte, peut à son tour offrir ensuite à l'Etat le produit de son gain et de son travail. C'est un phénomène analogue à la circulation du sang dans un organisme clos, mais sain et fort. L'effet produit par ce résultat inattendu est considérable. Peut-être est-ce un des événements les plus remarquables de cette guerre fertile en imprévus. Il ouvrira sans doute les yeux à ceux qui,-^e basant sur des traditions vieilles de cent ans, parlent dédaigneusement de la pauvre Allemagne et de la misère en Prusse. Il étonnera même ceux qui ont suivi l'essor économique du peuple allemand et qui ont vu ses villes se développer d'une façon si prodigieuse, depuis vingt-cinq ans surtout. Il donnera à réfléchir aux neutres. Enfin ce résultat donnera des doutes sur l'exactitude de leurs calculs à ceux qui ont cru inutiles, en Angleterre surtout, de grands efforts personnels pour vaincre l'Allemagne. Confiants dans leur supériorité financière, ils ont compté sur l'épuisement prochain de leur rivale, qu'ils croyaient voir bientôt, à bout de ressources, obligée de solliciter la paix à tout prix. Ceux-là doivent se demander aujourd'hui si les balles d'argent, que M. Lloyd George appelait, il y a sept mois, les projectiles décisifs, ne se trouveront pas aussi longtemps à la disposition de l'Allemagne que de l'Angleterre. En tout cas, l'écrasement économique de l'Allemagne paraît ajourné assez loin ; h. famine ne semble pas la guetter, car on déclare officiellement que les réserves d'alimentation suffiront jusqu'à la moisson prochaine et laisseront même un reliquat de 20 % d'une récolte. On prétend aussi que les matières premières nécessaires à la guerre ne lui feront pas défaut, du moins d'ici à longtemps. Il ne reste donc, pour vaincre l'Allemagne, que les gros bataillons, une organisation au moins égale et une fermeté absolue dans la résistance au feu. Ce n'est pas de Russie qu'un renouveau paraît s'annoncer à ces points de vue ; la France fait déjà le maximum de sacrifices. L'Angleterre a jusqu'ici proclamé le principe : <( Business as usual. » Pourra-t-elle le maintenir? Ne lui faudra-t-il pas recourir à la levée en masse, au service obligatoire de tous les citoyens en état de porter les armes ? N'est-ce pas la leçon du succès de l'emprunt allemand ? Une masse énorme de quatre ou cinq millions d'Anglais pourrait peut-être suppléer au défaut résultant du manque d'officiers et surtout d'officiers supérieurs et généraux expérimentés. Des demi-mesures ne feraient que retarder un résultat que la solidité germanique, fortifiée par une confiance financière aujourd'hui singulièrement raffermie, finirait par obtenir malgré tout. Il ne suffit pas de phrases énergiques et de menaces épouvantables pour abattre un peuple fort, organisé, *• Feuilleton du 28 Mars 1915. Le Droit en Temps de Guerre (Suite du N° 12, 20e Année) Les réquisitions de services personnels Les faits. La réforme En définitive, le droit de requérir des services en temps de guerre constitue une application dernière des corvées. Dans l'histoire des systèmes fiscaux qui se sont succédé sur le continent européen, on constate que les réformes de Dioclétien et de Constantin donnèrent aux prestations et notamment aux corvées un accroissement qu'elles conservèrent longtemps ; les corvées furent ainsi de véritables impôts que le contribuable paya sous forme de travail, en fournissant un certain nombre de journées par an pour la construction et l'entretien des routes, des ponts, des édifices, des ^magasins publics. Au moyen âge, l'organisation de 1 Europe centrale eut pour effet de rendre les charges plus lourdes; les corvées consistèrent dans 1 entretien des chemins, le transport des provisions, dans les réquisitions pour les récoltes, dans la confection de vêtements et d'armes, dans l'entre tien des bois et des eaux. Mais l'Etat moderne s montra soucieux de la dignité du citoyen : dans l'orgi nisation intérieure, il abolit les corvées ; commer justifierait-il leur maintien dans le droit de la guerre Quand Georges:Frédéric de Martens enseignait qu „les particuliers peuvent être tenus de prestatio personnelle et, en cas de refus, être contraints vie lemment à satisfaire aux ordres du vainqueur", écrivait sous l'influence de théories erronées et qu la science a pour devoir de repousser. En temps de guerre, l'Etat envahisseur ou occupai! continue à exiger des services ; il emploie la contraint pour sanctionner ses ordres : il condescend à ne pa réclamer des habitants des actes d'hostilité directe e immédiate contre leur patrie ; toutefois, même en un ca où l'acte constitue véritablement une participation à 1. guerre, il considère la réquisition comme licite : ainsi en ce qui concerne la réquisition de guides. « Le prin cipe, est-il dit dans la publication du grand état-majo allemand, qu'aucun habitant d'une région occupée n< peut être contraint de prendre une part directe à 1; lutte menée contre son propre pays, subit cependant d'après les lois généralement adoptées de la guerre, um exception qui doit être mentionnée ici, à savoir, l'em ploi d'habitants du pays comme guides dans des ré s- gions inconnues. Quelque horreur qu'éprouve le senti- e ment de l'humanité pour le fait de contraindre un 1- homme à nuire à sa propre patrie et à combattre indi- it rectement contre les troupes de celle-ci, aucune armée ? ' opérant en pays ennemi ne pourra renoncer à cette pra- e tique. » n De fait, les instructions que donnent à leurs troupes »- presque tous les Etats proclament licite la réquisition il de guides dans la population du territoire occupé. Les e (( Instructions pour les armées en campagne des Etats-Unis » rédigées en 1863 ont soin même de protéger t contre les lois de l'Etat le citoyen qui ne sert de guide à e l'ennemi qu'à la suite de violences et de contrainte, et s de décider qu'il y a trahison dans le cas seulement où t le citoyen du pays envahi ou occupé offre de servir s ou sert volontairement de guide à l'ennemi. « Les î guides, dit l'article 97 des Instructions américaines, qui , sont convaincus d'avoir sciemment égaré les troupes, peuvent être punis de mort. » Bluntschli a résumé en r trois maximes l'opinion juridique de la deuxième moitié 3 du XIXe siècle. « Celui, écrit-il, qui s'offre librement i comme guide à l'armée ehnemie et lui montre les che- , mins, est considéré comme traître et puni comme tel. î Celui qui, au contraire, est contraint par les troupes ennemies à leur montrer le chemin n'est pas punissable d'après les lois de la guerre. Les guides qui trompent

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This item is a publication of the title L'information de Bruxelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1915 to 1918.

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