Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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30 November 1916
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s.n. 1916, 30 November. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4b2x34nf64
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ANVERS. Jeudi 30 Novembre 1916 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année - N° 17.779 DIRECTION & REDACTION : 14. RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS ABONNEMENTS : Les abonnements pour la ville et les faubourgs sont acceptés au bureau du journal, 14, rue Vleminckx.— Pour l'intérieur et l'étranger on peut s'adresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne l franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupenl. AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal sont indiquées d'après l'heure de la Tour. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien rue Léopold, 51. Anvers, 30 nov. 1916, 11 h. du matin — Baromètre 770. — The?momètre cent (maxl • 0,5.— Thermom cent. 1min.' — 1 — Pluviomètre : — m/m.—Vent. Sud — Prévision : Brumeux. Astronomie 1 Décembre (Communiqué par l'Observatoire Royal de Belgique à Uccle lez-Bruxelles) Lever du soleil 8 h 22a--. Prem.quart, le 2 déc. 2 h.55m Coucher du soleil... .16 41 Pleine lune le 9 déc. 13 „ 44 , Lever de la lune 12 53 „ Dern. quart.!e 17 déc. 19 ., 6 , Coucher de la lune.. .24 7 „ Nouv. lune le 24 déc 21 «.31 , Haute marée à Anvers Matin Soir t déc. ... 8 h.43 m 1 déc. ... 21 h 5 m. 2 „ ... 9 „ 20 „ 2 ... 2! 48 „ 3 „ ... 10., 19 „ 3 22 43 .. Hauteur du Rhin Cologne 28 nov. 2.90 m. Strasbourg 27 nov. — m. Huningen 27 „ 1.90 „ Lauterbourg „ — „ Kehl „ — „ Maxau „ — „ Mannheim „ 3.71 „ Germersheim „ — „ Caub 28 „ 2.60 „ Mayence „ 1 36 „ Ruhrort » 2 02 „ Bingen „ 2.22 „ Duisbourg 27 „ 1.69 „ Coblence „ 2.80 „ Waldshut „ — „ Diisseldorf „ 2.57 „ I.obith ,, H.71 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 27 nov. 2.40 m. Heilbronn 27 nov. 1.10 m. Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 27 nov. 2.16 m. Constance 28 nov. 3.45 m. i PLUS GRANDES MAREES DE L'ANNEE 1916 I Coefficient Fort de hauteur Philippe Anvers de la marée Hauteur Hauteur 11 décembre O 0,76 1,91 1,92 26 décembre • 0,94 2,36 2,37 11 janvier 1917 O 0,76 1,90 1,92 2."> janvier ♦ 1,06 2,65 2,67 « février O 0,83 2,08 2,09 23 février * 1,14 2,85 2,87 O Pleine lune. • Nouvelle lune. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 29 NOVEMBRE Steamer Telegraaf VIII, de Bruxelles. Stad Amsterdam IV, de la Hollande. » Telegraaf IV, de la Hollande Remorqueur Charbonnière XI, de Hoboken. Allège Cornelia, de Burght. Moruenster, de Burght. » Léon Edyvar», de Hoboken. De Jongk Joseph, de Hoboken. » Clara, de Puers. » Noordpool, de Bruxelles. » Sablier, de Gand. Hosana, de Gand. » Grâce de Dieu, de Merxem. » .Nancy, de Liège. » Parana, de Liège. !» Léopold, de Liège. » Fide deo, de la Hollande. » Twee Gebroeders, de la Hollande. » Vier Gebroeders, de la Hollande. Noordster, de la Hollande. I» Geertruida, de la Hollande. » Twee Gebroeders, de la Hollande. » buiten nkrwaciiti.ng, de la Hollande. » R. S. G. 5, de l'Allemagne. DEPARTS DU 29 NOVEMBRE Steamer Stad Amsterdam IV, pour Bruxelles. » Telegraaf VIII, pour la Hollande. Remorqueur Actif, pour Burght. Bateau-moteur De Jonge Antoine, pour Baesrode. Emmanuel, pour Hamme. » Travail-Progrès, pour Boom. » Emile, pour Lierre. » Leonie, pour Mariakerke. » Mélanie, pour Bruxelles. Allège Albert Maria, pour Burght. » Julia, pour Burght. » Luik 15, pour Hoboken. » Zwerver, pour Tamise » Johanna, pour St. Amand. » Morgenster, pour Waelhem. » Le Royal, pour Bruxelles. » De Vlaming, pour Bruxelles. » Ste Barbe, pour Thielrode. » Couronne 2, pour Selzaete. » Constantia, pour Louvain. .» Catherine, pour Hérenthals. Twee Gezusters, pour Liège. » Min. Paul Segers, pour St. Ghislain. CHRONIQUE JUDICIAIRE Le « Pro Deo » et les frais d'enquêtes Les articles 1 et 2 de la loi du 30 juillet 1889 disposent que les Belges indigeTits peuvent être admis * a faire valoir leurs droits en justice, soit en demandant, soit en défendant, sans être astreints au paiement des droits de tiriibre et d'enregistrement, des frais de greffe et d'expédition et autres semblables. Dans ce cas, les avocats, avoués et huissiers désignés, prêtent gratuitement leur ministère. Pour obtenir cette admission, l'indigent s'adresse, par requête en double, au juge devant lequel le litige est ou doit être porté. Or, voici que des époux plaidant, à Bruxelles, en divorce ont obtenu tous deux le « Pro Deo ». Des enquêtes ont été ordonnées'par le tribunal. Il n'y a pas moins de 30 témoins à faire entendre du coté de la femme, qui introduit un référé en vue d'obtenir une ordonnance en vertu de laquelle le mari serait tenu de verser une provision de 200 francs en vue de couvrir les frais de ces enquêtes. Le président a exprimé l'avis que la procédure suivie en l'espèce était absolument contraire aux usages pratiqués et à la jurisprudence observée en la matière, qui veulent que l'avance des frais judiciaires soient à charge de la partie « intéressée », jusqu'à l'issue du procès. La demande n'a donc pas été accueillie. Il faut partir à point Au référé, à Bruxelles, action poursuivie à la requête du parquet pour obtenir le retrait provisoire de la garde d'une fillette par ses parents. I^e procureur du roi a sollicité en conclusions l'admission de l'enfant dans un établissement religieux qu'il a désigné ; cette partie des conclusions n'a provoqué aucune objection de la part de l'avocat charge des intérêts des père et mère de l'enfant. Mais Mr le président ayant fait droit aux conclusions du parquet et « prononcé » dans ce sens sou ordonnance, Mr l'avocat est intervenu à l'effet d'insister pour que Mr le président modifiât son ord m nauce dans ce sens que l'enfant serait plutôt confié à la sl!'de provisoire d'un établissement ration fia-liste.Le président a fait observer qu'il ne pouvait pus revenir sur une ordonnance prononcée et attiré 1 attention sur ce point qu'il eût fallu produire la demande en conclusions. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Arundo, Mira. — Rotterdam, 28 novembre. — On mande de Londres : D'après le rapport du steamer néerlandais Arundo, arrivé à Corcubion, ce vapeur a été en collision avec le steamer portugais Mira, par suite de quoi l'avant du Arundo a été endommagé. Le Mira a coulé ; son équipage a été sauvé par le Arundo et débarqué à Corcubion. City of Birmingham. — Londres, 28 novembre. — Le steamer anglais City of Birmingham (7498 tonnes) a été coulé. Luik VII, Merourius.i — Gorinchem, 27 novembre. Le vapeur Luik VII, faisant le service Liège-Rotterdam, a été coulé par le vapeur Mercurius. L'équipage est sauvé. Le Mercurius encourut une voie d'eau au-dessus de la flottaison. Marie. — llolback, 25 novembre. — D'après un télégramme reçu par l'armement du schooner Marie, ce navire a fait naufrage au cours de son voyage d'Angleterre aux Pays-Bas. L'équipage a été sauvé et débarqué à Biyth. Sekstant. — New-York, 19 novembre. — Le steamer sortant Sekstant s'est échoué dans la baie. Il a été renfloué plus tard et a continué son voyage. CHRONIQUE INDUSTRIELLE L'industrie cies faïences et des céramiques Avant la guerre, notre industrie nationale de> faïences était connue dans le monde entier et de nouveaux débouchés étaient ouverts chaque jour à notrt activité. Nous avions d'ailleurs des établissements à réfutation mondiale, telle les grandes faïenceries de La I.ouvière, Nimy, Baudour, etc. Actuellement, la fermettïre quasi Complète du mai clié d'exportation oblige nos fabriques de faïen res ei de porcelaines à emmagasiner d'énormes quauiité? de marchandises de tous genres. Le principal produit de nos manufactures dt faïences est la faïence fine feldspathique, dite terre anglaise, ou faïence de Wedgwood. Elle est formée d'une pâte cuite composée d'argiles plastiques, de silex et de feldspath, et recouverte d'un vernis ou émail transparent. La niasse en est fine, blanche, opaque, dure et sonore. Nos grandes faïenceries i'a briquent l'article courant et l'article de luxe. Eller-produisent, en outre, des carreaux de revêtement en faïence et en grès pour l'ornementation des murs. Depuis quelques années, elles s'appliquaient particulièrement à tout ce qui a trait à la céramique architecturale.Toutes les matières premières -que nos fabriques mettent en œuvre leur arrivent à l'état brut. La plupart d'entre elles proviennent de l'étranger, du moins eu est-il ainsi de celles qui servent à la confection de la pâte à faïence. Les feldspaths viennenl de la Norvège et de l'Angleterre ; les argiles, fie ce dernier pays et de l'Allemagne ; la silice, de la France et de l'Angleterre ; celle-ci cependant se trouve également, sous forme de sables kaoliniques dans l'Entre-Sambre-et-Meuse. Quant aux éléments qui composent les pâtes accessoires, et notamment celles de produits réfractaires, ils se rencontrent à profusion dans les pro; vinces de Hainaut et de Naniur. De toutes les phases de la fabrication i:e point capital est la composition de la pâte et des vernis ; d'elle dépend la qualité de la faïence. Aussi, la préparation mécanique des matières premières, de même que le dbsage des pâtes, a-t-elle lieu dans les fabriques mêmes. Celles-ci font tous leurs vernis émaux et couleurs ; elles confectionnent les briques réfractants pour la construction et la réparation de leurs fours, les « cazettes » pour l'encastage et la cuisson des objets fabriqués, ainsi que tous les ustensiles accessoires pour l'isolement des faïences pendant leur cuisson aux fours à vernis. Une machine puissante actionne les nombreux appareils des moulins : des cuves à blocs et des trom-mels, pour la réduction à l'état impalpable des matières dures ; les silices et les feldspaths ; des pa-touillard's verticaux et horizontaux pour le délayage des argiles grasses et des kaolins ; des tamis tournants et à mouvement de va-et-vient pour le tamisage des barbotines ; des filtres-presses à injèction centrale et des malaxeurs pour la compression et le pétrissage des pâtes ; et, enfin, des meules, des con-casseurs et des broyeurs pour la fabrication des produits réfractaires. Des moulins, les pâtes sont transportées, par petites voies ferrées, dans les ateliers de faïenciers ou de moulage. Les tours à mouler et à tournasser, même ceux pour le moulage de grandes pièces, telles que des aiguières et des bassins pour services de toilette, sont mus mécaniquement. A la portée des mouleurs se trouvent des séchoirs à vapeur perfectionnés, installés de manière à ne pas incommoder le travailleur tout en permettant, un séchage rapide. Les produits secs sont transportés aux halles des fours à biscuit. On les y encaste de la façon la plus avantageuse pour éviter les places perdues, dans des boîtes en masse réfractaire. Ces boîtes, appelées « cazettes », sont à leur tour empilées en colonnes serrées de 4 mètres à 5 mètres de hauteur dans les fours. Ceux-c'i complètement remplis et la porte d'introduction maçonnée, on procède à une première cuisson, improprement dénommée « feu de biscuit ». Le biscuit de faïence est poreux. Grâce à cette propriété, il suffit, pour le couvrir d'émail, de le tremper dans un bain tenant celui-ci en suspension. Cette opération terminée, les objets sont de nouveau en-castés dans des « cazettes », en prenant toutefois soin de les isoler cette fois les uns des autres au moyen de petits supports à pointes fines, afin qu'ils ne s'acculent pas lorsque l'émail entre en fusion. Ensuite, on les porte au four à vernis, où ils subissent une seconde cuisson : la cuisson d'émail. La faïence se prête aux genres de décoration les plus variés : on peut la décorer sur biscuit, c'est-à-dire sous l'émail, soit par méthode d'impression, soit par application au pinceau de filets, bandes ou fleurs ; on la décore aussi sur émail au moyen de couleurs vitrifiables au moufle ; d'autres fois, ce sont des émaux colorés qui font ressortir des ornements en relief dans la pâte ou remplissent des arabesques et autres dessins cloisonnés ; c'est ce qu'on désigne communément sous le nom de majoliques. Enfin, quand on veut décorer des faïences recouvertes d'un émail opaque, à base d'étain, on peint sur l'émail cru, de façon que couleurs et vernis sont cuits ou glacés ensemble. L'impression consiste généralement dans l'application mécanique d'un dessin monochrome sous l'émail. Cependant, on fait aussi, mais plus rarement, l'impression sur l'émail ; ce procédé est surtout employé pour l'impression de dessins à l'or. L'impression sur faïence s'effectue de la manière suivante : les dessins sont gravés en creux, en taille douce, par des artistes graveurs, sur des planches en cuivre plani. Ces dessins sont d'abord reportés sur papier au moyen de couleurs préparées avec des huiles spéciales. Les épreuves sont ensuite découpées et collées sur les objets en faïence à décorer. Par sa porosité, la faïence absorbe la couleur grasse ; au moyen d'un lavage à eau tiède,, le pallier est ensuite enlevé, et au feu modéré d'un moufle les huiles de la couleur sont brûlées. L'objet est alors trempé dans l'émail et recuit, au four à vernis. Pour les ornementer davantage, les faïences imprimées passent par les ateliers de peinture, où elles sont rehaussées de différentes couleurs, soit sur émail, soit sous émail. Nos principales fabriques ont franchement abordé la décoration architecturale par l'exécution de grands panneaux décoratifs, de cheminées et de vases en terracotta. L'industrie céramique exige encore quelques ateliers accessoires parmi lesquels il faut citer en première ligne les ateliers de modelage et de coulage des formes en plâtre destinées au moulage des objets en faïence. Viennent ensuite les ateliers destinés à la préparation des pâtes réfractaires, la briqueterie, la cazetterie, les forges, les ateliers de réparation de constructions mécaniques, une menuiserie, un atelier de confection des caisses d'emballage, d'immenses magasins et des halles d'emballage. Au laboratoire pour la fabrication des couleurs et des émaux est annexé un atelier de galvanoplastie servant à la reproduction des planches gravées en cuivre, qui s'usent après un emploi de certaine durée ; ainsi, l'on évite la retouche des gravures au burin, qui est toujours très coûteuse. Certaines fabriques, comme celle de Kéramis, à La I.ouvière, possèdent aussi un atelier de chromolithographie. Ce procédé permet de produire des impressions en plusieurs tons. Au lieu d'être gravés sur cuivre, les décors à appliquer sur la faïence sont tracés sur des pierres lithographiques, comme cela se pratique pour l'impression des images illustrées. Il faut évidemment autant de reports sur pierre que le dessin comporte de couleurs. Pour être proprement exéeufé, ce travail exige beaucoup de soins et d'attention. On a également pris à tâche de régénérer la fabrication des faïences stannifères, et -notamment celle de Delft, ville de Hollande, où durant les deux siècles passés l'industrie de la céramique était extrêmement florissante. Par tout ce que nous venons de dire, on voit que notre industrie nationale de la faïence et de la céramique tient une place marquante dans tous les genres de produits, et qu'elle est encore appelée à jouer un rôle important lorsque la paix bienfaisante sera revenue dans nos contrées industrielles. CHARBONNAGES Charbonnages de Winterslag. Nous avons dit déjà précédemment que la Société est en exploitation. On s'occupe à présent du creusement des galeries devant raccorder les deux puits. Charbonnages du Pays de Liège, aux Awirs. — Au cours des travaux de reconnaissance entrepris sous le niveau de 410, la Société a rencontré des plateures. correspondant aux dressants du Midi, qui ne sont pas touchées en profondeur par la faille des Awirs. Cette constatation, très intéressante, fait prévoir un gisement en plat, rémunérateur également en profondeur, dans certaines veines. Il va être procédé, le plus t6t possible, à l'approfondissement des puits pour mettre à fruit ce gisement, dont le passage est •M. < ttm lUBMgjgJKajaww. M-V'I a»ggi—aaa : actuellement reconnu pour les veines supérieures, j proche de la faille des Awirs. Une usine à briquettes j va être construite pour l'utilisation des charbons 0/8. ! EXTERIEUR J PAYS-BAS Les économies de charbon Sur le Conseil du gouvernement, plusieurs communes hollandaises ont l'intention de diminuer \a consommation du gaz et de l'électricité. On envisage également la diminution de l'éclairage public. Les cafés et magasins devront probablement avancer l'heure de fermeture. Le bourgmestre d'Amsterdam a proposé au Conseil d'augmenter les prix du gaz e\ de l'électricité et de fermer les cafés à minuit au •lieu de 2 heures. La fécule Le gouvernement néerlandais vient d'interdire la transformation de pommes de terre, propres à la consommation, en fécule ou en produits féculents. ANGLETERRE La navigation vers l'Australie La société de navigation Shaw Savill, dont les navires font le voyage régulier vers l'Australie vient de décider d'après une information du Daily Mail, que pendant toute la durée de la guerre elle n'acceptera plus comme passagers que les personnes de nationalité anglaise. ALLEMAGNE La circulation des trams On annonce que la circulation des trams de voyageurs va être réduite en Allemagne. CHILI La production de salpêtre La production s'est élevée pour la période de janvier-octobre à 2.405.000 tonnes, contre 1.246.000 tonnes l'année précédente. Le stock au Chili s'élève à 750.000 tonnes, contre 697.000 tonnes l'année précédente. REPUBLIQUE ARGENTINE Les cuirs argentins L' « Agencia Americarià » apprend que toute la production de cuirs de l'Argentine a été achetée par des commerçants américains. INFORMATIONS* FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS Séance du 29 novembre. — Notre marché a encore fait preuve aujourd'hui d'une assez grande activité, mais la fermeté n'a plus été aussi générale qu'aux séancès précédentes. Le chemin' parcouru par les valeurs caoutchoutières paraît les avoir fatiguées quelque peu, elles débutent toutefois dans les prix d'hier, puis une grande hésitation- se produit, suivie immédiatement de ventes plus nombreuses, qui communique à tout le groupe une tendance faible. Le recul toutefois est peu considérable et n'a que l'importance d'un- tassement de cours qui peut-être consolidera ce marché. Les fonds d'Etats se maintiennent dans une note de fermeté qui est presque déconcertante. Aucune variation de cours intéressante à signaler en rentes nationales ni en lots de villes. Belge 3 % mai 70,50-71,25, émission anglaise 79,75-80,25, Bon du trésor 4 % 1917 100,75-101,25, Annuités 3 76,50-77,50, Anvers 1887 80,75-81,75, Anvers 1903 68-69,50, Bruxelles 1905 66,50-67,75, Gand 1896 62-63, Liège 1897 62-63, Schaerbeek 59,50-60,50, lot du Congo 79,75-80,75. En valeurs internationales la réserve observée par les acheteurs en présence des prix élevés de presque tous les fonds d'Etats reste sans résultat pratique, on se décide donc à passer par les conditions des vendeurs.en soulignant..la fermeté des prix. Nouvelle avance en -Cédilles dont les Nouvelles atteignent 112,50-113,50, les L 119,75-120,75, les H 122 A., les K 5 % 99-100, les or 5 % 112,50-113,50. En emprunts fédéraux la demande s'étend à des rubriques plus nombreuses. On achèterait notamment du 4 % 1900 à 81,25 A. et du 1897 à 82 A., le 4 1/2 intérieur se paye 96,50-97,50 et l'extérieur 96,25-97,25, le 4 1/2 1911 96 A. Le pavimen-tation se paye 86,50 à 88,50 suivant émission. Dettes brésiliennes bien tenues.Funding 1914 104,25-' 105,25, le 5 % 1913 a acheteur à 87,50, les divers 4 se tiennent aux environs de 71,75-72,75. Uruguay 3 1/2 71,25-72,25, le 5 % 1914 88-88,50, la Cédule uruguavenne 101 A., Chili 1910 5 % 93,50-94,50, le 5 % 1911 96,25-97,25, le 4 1/2 1889 89,50-90,50, Vénézuéla 61,50 A Les dettes continentales n'ont pas beaucoup varié. Russe 1859, 63 A ; le 4 % 1880, 75-76 ; le Nicolas, 87,50-88,50 ; le 5 % 1906, 95-96 ; Roumain 1890, 77-78 ; le 4 % 190S/10, 65 à 66,50, suivant l'année ; le 4 1/2 1913, 70,25-71,25 : le 5 % 1903 , 80,25-81,25 ; Serbe 4 %, 57,50 P. Les titres relevant des rubriques diverses se voient l'objet d'un peu plus d'empressement. En valeurs de tramways, nous remarquons les prix suivants : capital Saratow, 92 A ; fondateur Anvers, 59 A : oblig. Anvers, 450 A ; Rosario et Kiew, 405 A ; Rotterdam, 427,50 A ; actions Kemmerich, 860 A ; dividende Crédit Général du Canada, 66,50 A. Les offres en actions privilégiées et en obligations de socié'és hypothécaires se sont raréfiées. On paye 1075-1085 les privilégiées Banque Belge et les Crédit Foncier Sud-Américain, les obligations 481-485. En valeurs pétrolifères, on remarque la faiblesse de l'Astra Romana qui s'affaisse à 940-960. L'ordinaire Grosnyi se soutient à 2620-2640 et la privilégiée à 2930 P. Les valeurs caoutchoutières ont une tenue irrégulière, une certaine nervosité se fait jour qui se traduit par des fluctuations plus brusques que de coutume. On note cependant à côté de cours plus faibles pour certaines rubriques une amélioration pour certaines autres. Fédéra'ed, 667,50-680; Kuala Lumpur, 136,50-142,25; Sennali, 71-75,25; Telok Dalam, 300-305; capital Deli Moeda, 197.50-202.50 ; la dividende, 50-54; Financière, 165-177,50; Kuang. 67,50-70.50 ; capital Tjjsalak, 62-65,75; les parts, 177,50-182,50; Kalitenga, 36,25-40; Ga-lang, 5-5,55. Actions Tanganyika, 77,50-81. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES séance nu 29 novembre. — L'assistance est très nombreuse encore, c'est mercredi d'ailleurs, mais les dispositions restent bien indécises. Comme hier, les prises de bénéfices sont assez importantes et pèsent sur un certain nombre de titres. Cette situation ne peut que consolider les divers marchés en cause. Il faut un revirement de l'espèce pour espérer après un nouveau mouvement en avant. En rentes et lots de villes, les transactions présentent un peu plus d'ampleur. Voici les cours : Rente belge 3 %, 69,25-70,25 ; Congo lots, 80,75-81 ; Crédit Comni. 4 % 1916 , 94,25 ; Anvers 1903 , 68,75-69 ; Anvers |XX7 , 80,50-80,75 : Bruxelles 1905, 66,75-67 ; Bruxelles Maritime, 60,50 ; Intercommunale des Eaux, 460 ; Gand 1896, 62,25 62,50; Liège 1897, 60,50. Les 5 % et » 1/2 Anderlecht jouissent encore d'une bonne demande'respectivement à 500 et 475. Il se pratique aussi quelques affaires en 4 % Intercommunale des Eaux à 460. Aux obligations industrielles, le marché tient bon. Les 5 % Sambre et Moselle sont recherchées à 485, et les 5 % Pétroles de Grosnyi B à 485 : d'autre part, on progresse à 470 en Estampage du Donetz 6 %, mais on offre la 4 % Entreprises de Travaux à 420. Peu de chose à dire encore des actions bancaires. Le Crédit Liégeois accentue tout doucement *sa reprise à 467,50, 470; la capital Caisse Hypothécaire d'Egypte est à 425 papier. Les transactions en valeurs de transports manquent plutôt d'intérêt aujourd'hui. La dividende Lille-Calais est à 595 papier, la jouissance Bilbao se maintient à 51, l'ordinaire Bràïla est offerte à 207,50,1a dividende Rosario est ferme à 28, les Vérone sont fermes à 132,50 en priv. demandés à 35 en cap. et en nouvelle reprise en div. à 12, 12,50, 13. Affaires restreintes encore au groupe sidérurgique et les modifications de cours manquent d'intérêt. An-gleur es! faible pourtant à 650, mais les Tôleries de Konstantirtôwka sont bien à 637,50, 640, 645 en capital, et 2640, 2660 en jouissance. C'est le calme qui domine aussi au compartiment charbonnier. Anderlues se tasse à 850, la petite Bié-l lia reprend à 17, 17,50, la capital Laura Vereehi-girig es' soutenue à 1535, 1525, 1520. Dans les petites rubriques, l'activité renaît tout doucement. La Racarès est en bonne voie à 80,50, SI,50, la capital Verreries du Donetz se traite entre 375 et 372,50 (cours précédents nuls), l'ordinaire St-Lécnard se montre bien aiguillée à 72,50, 75, la jouissance Loth est ferme à 70, 71, et Stalle est en nouveau progrès à 1125. Les Huileries d'Odessa ordinaire se soutiennent à 200, 210, 197,50, et la fondateur est indécise à 45, 41,25. D'autre part, il y a papier en Glaces d'Auvelais à 1550, en Glaces du Midi de la Russie à 930, en Glaces de Moustier à 980, et en ord. Eclair, de St-Pétersbourg à 652,50. Les valeurs coloniales, bien qu'animées, présentent de nouvelles pertes de cours. La capital Commerciale et Minière est cependant en progrès à 55, 57,50, mais l'ordinaire Haut-Congo est lourde à 540. La Kasaï n'est pas mieux à 69,25, 70, 69,50 ; l'ordinaire Katanga revient à 2350, 2330, 2320, 2330 ; les Plantations Lacourt fléchissent de 490 à 510 en capital et de 515 à 555 en fondateur. Des discussions aussi en capital Union Minière à 1560, 1550, 1545, 4560 et en Tanganyika à 80, 79, 79,75. Par contre, les Plantations de. la Luki remontent vivement à 15, 16, 17 en capital pour rester argent à te dernier prix, et à 6 en jouissance. Les titres caoutchoutiers se maintiennent généralement à un bon niveau. La capital Fauconnier progresse même de 400 à 450, l'Hévéa est fort active à 265, 260, 257,50, 260 ; la capital Java est. de nouveau mieux à 138,75, 141,25, la capital Mopoli s'avance à 160, 165 ; la Soengei reste bien disposée à 437,50, 440, 442,50 ; la Zuid Préangr est en avance de 115 à 122,50, mais la Selangor est lourde de 320 à 332,50. Enfin Gala ug Besar se tient à 5,75, 5,50. Aux diverses, on relève d'excellents cours en ordin. Pêcheries à Vapeur à 225, 230, mais on continue à se tasser en Sucrières Européenne cap. à 76, 77, 76,50, en fondateur à 52, 50, 49 et en Sucreries St-Jean cap. à 102,50 et en fondateur à 140, 132,50, 137,50. Enfin le Grand Bazar Anspach est à 335 argent. Les valeurs étrangères sont traitées dans différents sens. Les titres égyptiens continuent à retenir l'attention. La capital Agricole d'Egypte progresse à 95 et 100 et la dividende monte brusquement à 90, 95. En capital et dividende Egyptian Entreprise, il y a progrès aussi, respectivement à 65, 70 et 32,50. La Lujar débute bien à 800 pour finir à 785. La prior." Villa del Prado est ferme à 68 ; la 5 % Badajoz est offerte à 525, les Hauts-Fourneaux de la Sambre sont à 800 papier, les Tram. Bucarest (société roumaine) sont demandés à 205, l'Alaguir fléchit à 140, 145, alors que l'ordinaire Makeewka monte à 90, 95, et que la Taganrog reprend de 560 à 575. Enfin, la Métall. Russo-Belge, est discutée à 2100. Il y a toujours des acheteurs en : Baliia (Etat) 5 %, Bahia (prov.) 5 %, Pernambuco (Etat) 5 %, Pernam-buco (prov.) 5 %, Minas Géra es 5 %, Nord Parana 5 %, Ville de Para 5 %, Port de La Havane 5 %, Para Improvem. 6 %, San Antonio 6 %, oblig. Pétroles de Grosnyi série A. Il y a aussi vendeurs en : Verschn. Ouralsk, Matériaux de Construction de Moscou, jouissance et privilégiée International des Eaux Minérales, 1 act. de 250 R. Usines de Debaltzevo, 1 obi. Houill. et Métall. du Nord-Est du Donetz, 20 act. Usines Métall. et Mines de Kertch. COURS DU CHANGE Rotterdam, 28 novembre. — Londres, fi. 11,67 1/2 : Berlin, fi. 40,37 1/2 ; Paris, fi. 41,97 1/2. Amsterdam, 28 novembre. — Londres, fi. 11,68 1/2 ; Berlin, fi. 40,42 1/2 ; Paris, fi. 42,05 ; Suisse, fi. 47,55 ; Vienne, fl. 25,25 ; Copenhague, fi. 66,05 ; Stockholm, fi. 69,45. Crédit mobilier français. — Nous complétons l'information publiée dans notre numéro d'hier : Le bénéfice du Crédit mobilier français, à Paris, s'est élevé, pour l'exercice clos le 30 juin (1915-1916), à 3.853.679 francs, contre 3.099.717 francs l'année précédente. Les frais d'exploitation se sont élevés à 1,19 million de francs (1,09). Des amortissements extraordinaires n'étant pas nécessaires cette l'ois (année précédente 1.001.467 sur portefeuille), le bénéfice net s'élève à 2.666.504 francs, contre 1.006.864 francs. On répartira un dividende de 3 p. c. (0), exigeant une somme de 2,40 millions de francs. Au bilan, les réserves sont portées à 2,12 millions de francs, et les soldes non répartis à 2,10 millions de francs pour un capital-actions de 80 millions de francs. Les créditeurs apparaissent pour 63,34 millions de francs (60,36). La provision de caisse s'élève à 11,42 millions de francs (8,83), les dépôts en Rons de la Défense nationale à 37,80 millions de francs (30,02) les reports à 4,83 millions de francs (7,98), les effets à 11,04 millions de francs (9,55), les avances nanties à 2,16 millions de francs (2,96). Les débiteurs sont portés pour 43,41 millions de francs (45,52), le portefeuille et les engagements du consortium à-33,21 millions de francs (34,08). Ville de Sao Paulo. — La municipalité de cette ville a contracté à New-York un emprunt de 5 1/2 millions de dollars, remboursable à partir de 1919, jusqu'en 1928. De Beers Consolidated Mines. — Le rapport de l'exercice clôturé le 30 juin dernier constate un grand progrès. Les recettes nettes de la vente du diamant se sont élevées à £ 2.142.092 (contre £ 574.399 l'année précédente.) New Jagersfontein M. et E. Cy Ltd. — Le coupon n° 10 est payable par 3/- (dividende intérimaire). Chemins de fer de Santa Fé. — Cette société a réalisé un bénéfice brut de 25 millions de francs, contre 21.730.000 francs l'année dernière. Le bénéfice net s'élève à 8 millions de francs contre 6 millions 920.000 francs pendant l'année dernière. Le bénéfice couvre le service d'intérêt et d'amortissement des obligations,- alors que l'exercice dernier accusait un déficit de 1.281.967 francs. Etablissements Schneider-Creusot. — Le dividende pour l'exercice écoulé est estimé à 100 francs, contre s5 francs l'an dernier. Tôleries de Konstantinowka. — D'après les derniers renseignements reçus, et quoique les chiffres exacts ne soient pas encore connus, il paraîtrait que le bénéfice de l'exercice 1915-1916 peut être évalué au double de celui de l'exercice précédent, soit 6.000.000 environ. On ne connaît évidemment pas la destination qui sera donnée à ce bénéfice, mais s'il devait être réparti comme en temps normal, et en prenant comme base l'exercice 1912-1913, on arriverait à la répartition suivante : 1912-1913 1915-1916 Bénéfice 2.802.209 6.000.000 Frais et impôts 365.304 750.000 Service obligations 40.460 150.000 Amortiss. et réserves 808.924 1.500.000 Tant, de secours, etc 267.521 500.000 Reste à distribuer 1.320.000 3.100.000 Répartition 6 % au capital, soit 40.000 fois 15 fr. = 600.000 francs ; 70 aux actions de capital, 1.750.000 francs; 30 % aux actions de jouissance, 750.000 francs, ce. qui représente pour les actions de capital 15+43,75 fr. 58,75, et pour les actions de jouissance, 300 francs. il faut tenir compte évidemment que le programme de la société n'est pas terminé, et que de nouvelles augmentations de capital sont probables, ce qui rend la jouissance d'autant plus intéressante ; leur nombre de 2500 titres ne peut jamais être aug-î ri enté. L'exercice en cours s'annonce dans de meilleures conditions encore. Tramways à vapeur du Sud de la Hollande, à Bré-da. — Les recettes d'octobre écoulé se sont élevées à fl. i6.309,61 ; en octobre de l'année précédente, elles étaient de 43.187 fl. 6 1/2'. Par journée-kilomètre = fl. 16,23, contre fl. 15,14 l'an passé, et depuis le lr janvier = fl. 10,71, contre fl. 9,13. Peruvian Corporation. — Les recettes de l'exercice ont atteint 169.086 liv. st., contre 109.883 liv. st..l'année précédente. La société propose de distribuer un dividende de l/î- % aux actions de préférence et une réserve de I p. c. pour les Debentlires. L'amélioration du change a exercé une influence favorable sur les recettes. Verreries des Hamendes. La société a clôturé son bilan de l'exercice 1915-16 (31 juillet dernier) par un bénéfice net de fr. 335 979,18." Après avoir consacré fr. 72.447,04 à des amortissements divers et 15.000 francs pour prévision pour le fisc, il est attribué un dividende de 10 % aux actionnaires, absorbant 100.000 francs et fr. 20.845,88 comme tantièmes au Conseil général. Le solde favorable, soit. 127.686 fr. 26, a été porté à un poste prévision pour éventualités futures, lequel comprend déjà une somme de fr. 184.571,23, provenant des bénéfices antérieurs.La trésorerie de cette société est saine et solide : l'actif réalisable et disponible se chiffre par 3.546.462 fr. 17, pour un passif immédiatement exigible de fr. 1.734.137,63. L'excédent d'actif est ainsi de 1.812.324 fr. 54, ce qui n'est pas mal, eu égard au faible capital de 1 million de francs, avec un fonds de réserve de près de 80 %, exactement fr. 796.710,64 et auquel il y a lieu d'ajouter encore fr. 218.996,58 formant, le fonds de prévision ordinaire. Ainsi qu'on l'a vu plus haut, après répartition, le fonds de prévision pour éventualités futures — absolument distinct du poste précédent — atteindra ïr. 312.257,49. Par les chiffres qui précèdent, et en tenant compte des aléas possibles, le Conseil aurait pu proposer aisément la répartition d'un dividende de 20 %, mais il a estimé devoir agir en ces moments anormaux avec la plus extrême prudence. Et. nous partageons ces scrupules. L'avenir de la culture du caoutchouc aux Indes néeilandaises IV La communication officielle du chancelier de l'Empire allemand, faite le 9 décembre 1915 au Reichstag, et d'après laquelle la préparation synthétique du caoutchouc a brillamment réussi, ne fait-elle pas réfléchir ? Qu'il nie soit permis, à l'aide de chiffres, de prouver le développement de la culture du caoutchouc, pendant les années précédant la guerre, et d'en tirer des conclusions quant à la marche probable dans l'avenir. * Ensuite, je veux examiner quelle est la position de la production du Brésil, et parler de la possibilité, pour le produit de ce pays, de jouer encore 1111 rôle. Mais, pour ce faire, je dois d'abord examiner la question de la différence entre le produit de plantation et le caoutchouc brésilien, et celà m'amènera certainement à parler de la manipulation de la matière dans les usines de caoutchouc, car c'est bien là que cette différence se fait jour. L'appréciation du caoutchouc devra également être • traitée, c'est un sujet, faut-il vous l'avouer, qui -ne tient beaucoup à cœur. Je devrai y ajouter des cou sidérât ions sur la consommation future, pour parler ensuite d'une victoire possible du caoutchouc synthétique sur le caoutchouc naturel. Ce n'est qu'après cela que la question suivante pourra être posée avec précision : Les idées pessimistes de peu avant la guerre étaient-elles peut-être les vraies et est-ce que nous ne nous berçons pas d'un espoir vain, en concluant de la situation actuelle qu'un bel avenir est réservé au caoutchouc de plantation ? Le développement de la culture du caoutchouc Je puis supposer que l'on sait, que l'emploi de caoutchouc n'a pu devenir général que depuis la découverte du procédé de vulcanisation par Goodyear ■•et Hancock. L'augmentation persistante des exportations de caoutchouc-para du Brésil — qui était alors le grand producteur de caoutchouc — qui suivit, immédiatement, après et pendant le restant du 19mc siècle, le prouve abondamment, quoiqu'on ne doive pas oublier que diverses inventions techniques aient amélioré très sensiblement depuis la ^préparation des articles en caoutchouc. Nous pouvons abandonner pour l'instant l'augmentation de ces exportations (de 189 tonnes en 1836 à 26.716 tonnes en 1900) et ne parlerons pas du rôle que joueraient d'autres caoutchoucs sauvages dans la production mondiale. Le tableau I nous apprend la composition de la production mondiale dans les années qui suivirent : soit la part de caoutchouc-para, d'autres caoutchoucs sauvages et de caoutchouc de plantation. Les chiffres de 1915 y ont été joints, mais uniquement à titre Plantation Para brésilien Autres caoutchoucs sauvages Production mondiale des caoutchoucs de plantation, de Para brésilien et d'autres caoutchoucs sauvages. Le graphique ci-dessus complétera notre argument . Tableau I Production mondiale de caoutchouc (en tonnes) Caoutchouc Autres caoutchoucs Caoutchouc Production Para sauvages de plantation mondiale 1900 26.716 27.136 4 53.890 1910 39.000 22.800 8.200 70.000 1911 38.000 25.000 14.000 77;000 1912 42.000 23.000 27.000 92.000 1913 40.000 • 17.000 48.000 105.000 1914 37.000 12.000 68.500 127.500 1915 36.750* 6.000* 102.750* 144.000* * Estimation. (A suivre.) ^Voir Lloyd Anversois des 27, 28 et 29 nov. 1916.) MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE ASSEMBLEES ANNONCEES 1r décembre Anvers-Extension, société anonyme à Anvers, à 12 heures, au siège social, place de Meir, 48, à Anvers. 2 décembre Compagnie des Bateaux-Luxe-Namur-Dinant Touriste, société anonyme à Namur, à 12 heures, à l'Hôtel Palace, place de la Gare, à Namur. 5 décembre Société anonyme des Glaces de Courcelles, à 3 h. de relevée, au siège social, à Courcelles. 12 décembre Compagnie du Chemin de fer central Catalan, société anonyme, à 3 h. 1/2 de l'après-midi, à Bruxelles, rue Royale, 64. Stoomv. Maatschappij "Nederland" DÉPARTS "D'ÂMSTERD AM vers les INDES-NÉERLANDAISES s/s BOETON, .... 13 Décembre (s. i.) Départs correspondants d'Anvers. Pour fret et renseignements s'adresser à l'agent général Gustave E. Van den Broeck. 2, quai Ortelius. TRANSPORTS FLUVIAUX Maison fondée en 1860 Gustave SLAGHMOLDERS Affrètements EXPÉDITIONS - CONSIGNATIONS Agent en douane LOUVAIN-Bassins

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