Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 24 March. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7nj0m/
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ANVERS, Mercredi 24 Mars 19: Cinquante-huitième Année - No 17.266 DIRECTION ;& RÉDACTION: 14, R.uk VLI-MINCKX, 14 ANVERS Téléphone : 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double coionne. Émission:: et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lij;nomètre. — Le» titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Astronomie 25 mars Lever du soleil 5 h. 36 m. matin = ( 5.36) Coucliei du soleil 6 .. ' « _ JJ8- 1) Lever de la lune 10 .. 52 „ ma m - ,10.5- Coucher de la lune . . . ■ 3 „ 13 „ mat n ^ 3.13) Pleine lune le 31 mars ... 5 .. 38 . matin ( 5.38 Dernier quartier le 6 avril . . 8 „ 12 „ soir -, (20.12) Nouvelle lune le 14 avril . . 11 36 „ matin - (11.36, Premier quartier le 22 avril. . 3 „ 39 „ soir - (15.39) Haute marée à Auvers Matin Solr 25 mars 9 h. 54 m. = : 9 h. 54) I 10 h. 29 ml ^ 22 h. 29) 26 mars 11 h. 10 m. = (11 h 10) 11 h. 50 m. = (23 h. 50) 27 mars— h. — m. = '—h.H I 12 h. 25 m. = (12 h. 25) Hauteur du Rhin Cologne 20 mars — m Strasbourg 22 mars — m Huningen .. 1-58 „ Lauterbourg „ — .. Kehl .. 265 « Maxau — „ Mannheim 4.05 „ Germersheim „ Caub .. — Mayence .. 1.75 „ Kuhrorl „ — .. Bingen „ 2.58 „ Duisbourg „ 2.68 , Coblence .. 3.17 „ Waldshiit . — » Diisseldorf „ 3 12 .. Lobith ■■ 12.42 „ Hauteur uu Main Hauteur du Neckar Franclort 22 mars 2.54 m. Heilhronn 22 ffars 1.55 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 22 mars 1.28 m- Constance 22 mars 3. - m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 23 MARS Steamer Rhenus 29, de la Hollande. » stad Goes, de la Hollande. » si ad Amsterdam VI, de la Hollande. » Amstel III, de la Hollande. Bateau-moteur Jonge Antoine, de Bornhem. „ kromhout XII, de la Hollande. Allège Stanislas, de Doel. » Helena, de Hoboken. » Victoria, de Steendorp. » arbeidsvrucut, de Boom. » Angelique, de Wintham. « Philippe, de St.-Amarids. » Georges, d'Alost. » ù'oseph, de Wyneghem. » Mozart, de Schooten. » Méhaiqne, de Brecht. » Vulcan, de Looybroeck. » Félix, de Glieel. » Eléonore, de Raevels. » Mentor, de Raevels. » Octavie, de Moll. » Savara, de St-Ghislain. » iNiet altijd voor den wind, de la Hollande. » Charbonnière II, de l'Allemagne. DEPARTS DU 23 MARS Steamer Stad Goes, pour Bruxelles. » Amstel III, pour Bruxelles. » Telegraaf IV, pour la Hollande. Bateau-moteur Artois I, pour Louvain. « Vier Gebroeders, pour la Hollande. Allège . Vigilance, pour Doel. » Catherine, pour Merxem. » géant, pour Merxem. » gouverneur, pour Schooten. » Joseph, pour Ryckevorsel. » Cyrille, pour Bourg-Léopold. » Constàntia, pour Burght. » Karel-Çelina, pour Boom. » rbîjlomène, pour Alost. » Blanche, pour Alost. » LouiSA, pour St-Amand. » St-Antoine, pour Malines. » DOB.QXHEA il. .pour Bruxelles. » Virginie, pour Noeveren. .. Vereinigung 'i'3, pour la Hollande. » Risico, pour la Hollande. » Antonius, pour la Hollande. » West Deuts. Li.oyd 3, pour la Hollande. » Onderneming, pour la Hollande. » Kaba II, pour la Hollande. » Fendel 32, pour la Hollande. » St-Gerardus, pour la Hollande. » Johann a, pour la Hollande. AVIS STEAMER «CHIOS» parti d'Odessa, le 31 juillet 1914 Les porteurs de connaissements par le susdit vapeur sont instamment priés de se faire connaître aux bureaux de l'Agence : Comptoir Levant & Méditerranée. Société Anonyme 10, RUE HOCHSTETTER. Comité National de secours et d'alimentation COMITE PROVINCIAL D'ANVERS L'assemblée générale du Comité s'est tenue le 12 mars 1915, a 2 heures de relevée, au siège du Comité provincial, 2, Marché aux Grains, à Anvers, sous la présidence de Mr Louis Franck, président du Comité provincial d'Anvers. Avaient pris place au bureau : MM. Bunge Ed., vice-président ; Desguin Victor, vice-président ; Mon-teiis E., vice-président ; Carlier F., trésorier ; Kreg-linger Rich., secrétaire ; Leemans Jos., délégué du Comité national ; Hunt E. E., délégué américain. (Commission for Relief of Belgium). Mr le président prononce le discours suivant à titre de rapport sur les travaux du Comité : Messieurs, Lors de notre dernière réunion, je vous ai exposé quelles étaient les règles que nous entendions suivre dans notre organisation, tant au point de vue de l'alimentation que pour le service des secours. A peu près six semaines ne sont passées depuis lors. J'ai pour devoir de vous rendre compte, sommairement, de ce qui a été accompli. Eu temps normal, le commerce et l'industrie de l'alimentation sont parmi les branches les plus difficiles et les plus complexes de l'activité économique j d'un pays trop peuplé pour nourrir lui-même ses , habitants. Combien la situation actuelle n'aggrave-t-elle pas cette complexité et ces difficultés : L'importation par les voies ordinaires n'est plus possible. Le libre jeu de la concurrence est suspendu. Les mille rouages et canaux existants, com- , merce de gros, de demi-gros, de détail, intermédiai- «-l'es stocks, tout est entravé. Aux moyens générale- ( ment en usage il a fallu, presque sur l'heure, sud-stituer un organisme de fortune. La façon dont cet effort a pu s'accomplir est vraiment merveilleuse £ et fait grand honneur à l'initiative, aux forces de ( travail et de dévouement dans le pays Si j'en f parle ce n'est pas pour, avant l'heure, proclamer le , merne de tous ceux qui se livrent à ce grand ser- < vice'social. C'est pour faire ressortir que si quel- r que défaillance ou quelque retard se présente, si f des plaintes surgissent, si quelque injustice même i se produit, il faut au lieu de se plaindre, se rendre compte des difficultés vaincues et demeurer confon- c du qu on puisse faire si bien dans des situations si j extraordinaires. C'est dire aussi que notre œuvre fi est organisée dans l'intérêt général, et non pour des s îterets prives, ceux-ci ont à.se subordonner entiè- i rement au bien public. Sans vouloir me perdre dans ces détails, je vous < it î fSi depuis q,,e la COMMISSION FOR RELIEF Mrvn??i1E NATIONAL DE SECOURS ET D'ALI-Mhiy 1AI ION fonctionnent, il a été importé en Bel- ■ mnr P°l,r 2.682.182 liv. st., soit pour environ 70 mihioHs de francs de produits alimentaires. De ce ! finnc i enorme> Près c,e 20 millions représentent des ch aons du peuple américain. (Applaudissements). ' nZ? .W^ydissements, Messieurs, diront à nos „ «imis, les délégués américains, combien nous som- 2LSnna!ssants pour le maenifique exemple de g °'îaorile internationale que leur grande Nation a°nne au monde. '•es 50 millions restants représentent les parmi- S sons achetées, le fret et les frais. g 2 »éi •dc^I'c;. la fois' un Si'and mouvement rie mS étranger et de grandes dépenses aux- .. laeiies nous avons a faire face nous-mêmes. . LE BUREAU COMMERCIAL rrë Iàc,le étaTlt devenue si étendue, nous avons et - . comme vous le savez, il y a quelques semaines ti vin/2ÏÏeau .C0mmëï'Ciai, qui a centralisé pour la pro- n; ee les divers services techniques qui assurent son alimentation. 1 u1 i,]i oar vous donner quelque idée du travail accom- v, > Je vous dirai que le département commercial ai depuis le id aecemore jusquau ib mars, renseigne les données suivantes : A l'entrée 45 bateaux A la sortie pour les moulins et les arrondissements 56 » Le tonnage à l'entrée kil. 23.760.000 La valeur de facture frs. 10.200.000 A côté du mouvement normal de notre grand port, ce sont là des chiffres modestes ; mais si l'on songe au travail qu'ils traduisent aux nombreux articles divers dont ils comportent la manipulation, la distribution, la comptabilisation, on ne peut que louer grandement les hommes de dévouement qui, sous la direction de M1' Bunge, se vouent à ce service : MM. W. Friling, Walter Blaess, Delannoy et Verbeeck. Si je vous disais tout à l'heure que le chiffre absolu n'est pas de ceux qui puisse nous étonner à Anvers, il y a cependant un chiffre relatif qui nous étonne : les 10 millions de produits ont été reçus, réexpédiés, répartis, et ne coûtent que frs 5.164,27 de frais généraux. C'est le plus bel éloge qu'on puisse faire de la gestion du Département commercial. (Applaudissements). En présence d'une activité toujours croissante, il esi devenu nécessaire d'augmenter les ressources dont le Département a besoin comme capital roulant. Pendant les premiers mois de nos travaux, c'est exclusivement la ville d'Anvers qui a fait les fonds. Plus tard la Province est également intervenue. Mais cette situation ne pouvait perdurer. C'est dans ces conditions qu'à été fondée une Coopérative d'alimentation. La Coopérative de la province d'Anvers est au capital de 12 millions, dont 4 millions ont été souscrits par la province, 4 millions par la ville et 4 millions par divers souscripteurs. C'est une œuvre essentiellement populaire, utile et patriotique. J'aime à remercier nos souscripteurs actuels, parmi lesquels nous nous honorons de compter Son Eminen-ce le Cardinal Mercier. La liste de souscription que nous publierons sous peu, reste ouverte : je fais un appel pressant à nos concitoyens fortunés pour s'y inscrire encore. Le Bureau Commercial, Marché aux Grains 2, leur fournira , tous les renseignements. 11 importe en effet que nos ressources soient larges pour que nous soyons en mesure, non seulement d'assurer l'alimentation courante mais de former des stocks de farine et d'autres vivres. Malgré nos efforts, c'est à peine si, en ce moment, le stock de farines et de céréales que notre Comité possède en dehors des arrivages, représente une réserve de neuf jours pour la province d'An- . vers. LE PRIX DU PAIN N.ous ne devons pas perdre de vue que si nous vendons à Anvers le pain à 44 centimes, c'est un véritable prodige malgré la charge que pareil prix représente pour les classes ouvrières, car ce prix est inférieur à celui de Londres et de Paris. Le Comité National fera tout ce qui est en son pouvoir pour éviter que l'alimentation doive se faire dans des conditions moins favorables, mais nous traversons des moments extrêmement pénibles. Le fait que depuis le début de la guerre plus de 2500 navires ont été retirés au commerce, parmi lesquels les plus grands, les plus rapides, les dangers auxquels s'exposent les bateaux sur certaines mers, l'encombrement de certains ports, le coût de l'assurance, ont fait monter les frets à des taux et dans des proportions que l'on . n'avait plus connues depuis longtemps. LES MILIEUX FINANCIERS ET COMMERCIAUX En attendant, je constate avec satisfaction, que de nouveau la haute banque et le grand commerce an-versois, sollicités par Mr Bunge et Mr Carlier, nous ont apporté le plus généreux concours. Quelle réponse aux déclamations faciles, parfois entendues en temps de paix. Le peuple reconnaîtra les services rendus, et ceux-ci seront un gage de paix sociale. (Applaudissements). Je dois donc recommander à tout le monde une sage économie en matière de "consommation de farine. Précisément .parce gue la ration disponible est limitée, il faut éviter tout gaspillage ou toute consommation superflue dans l'intérêt même des classes populaires. Pour assurer une équitable répartition de la farine, nous avons perfectionné et étendu notre organisation, dans les différents arrondissements. Les délégués américains, qui n'avaient qu'une mission de contrôle, nous aident de toute leur force, spécialement dans l'arrondissement d'Anvers. Ils ont insisté pour introduire un système de cartes de pain, dans l'intérêt du public. Nous avons dû transférer le bureau de distribution de l'hôtel de ville, où il était à l'étroit, à la Banque Nationale, où des locaux ont été gracieusement mis à notre disposition, et où le bureau, sous la direction de Mr Carlier, fonctionne. dans les meilleures conditions. SECTION DE SECOURS La- même méthode technique, j'oserais presque dire commerciale, que nous avons appliquée pour l'alimentation, a été .employée pour notre Section de Secours : ici, encore il a fallu, à raison de l'augmentation du travail, créer un bureau administratif central.Vous savez, Messieurs, avec quel dévouement de toutes les heures, tout ce qui concerne les secours dans la ville, l'arrondissement, et la. province, a été assuré pendant de longs mois par mon honorable | voisin, Monsieùr i'Echevin Desguin. Il est un de ces ' hommes sur qui l'âge n'a pas de prise. Son énergie, son activité, son courage paraissent aller en grandissant avec îles années. On peut dire qu'il a sauvé les malheureux de la ville et de la province quand tout autre aide manquait, dans là situation la plus précaire. (Applaudissements). Aussi est-ce à lui que nous avions songé pour présider le bureau administratif que nous avons ;réé. Mr I'Echevin Desguin, nous a donné ses raisons péremptoires qui l'empêchent d'ajouter cette nouvelle mission aux nombreux mandats qu'il remplit ù dignement ; il désire se consacrer à ceux-ci et , spécialement à la présidence du Comité de Secours le l'arrondissement d'Anvers et à l'œuvre du Comté Anversoïs, qui est sa création. Nous avons dû c ôder devant sa raison. Mais les hommes de bonne volonté ne nous manquent pas, et nous avons trouvé [ -lans le dévouement de Mr Carlier, qui s'est gracieu- r >ement mis à notre disposition, une force de tout h-emier ordre, pour cette difficile mission. TRES SIEN). Et si vous avez quelques loisirs, Messieurs, vous pourrez vous assurer aujourd'hui même du fonc-ionnément de notre bureau administratif, -installé cl lans les beaux locaux de la Banque de l'Union An- c 'ersoise, Marché aux Grains, ri° 2, aimablement et 1 généreusement prêtés à notre œuvre. Le Départe- d nent Alimentation occupe le premier étage, et le « Département Secours, le second. J'aurai à vous don- (l ier la composition des membres que nous avons ippelés à faire partie du bureau administratif, en P lehors de son président, Mr Carlier. P Quelles sont nos ressources pour le secours? Il D'abord l'organisation du secours se bornait à 11 ,11'oùer mensuellement un certain montant aux P ommunes. La ville d'Anvers ayant pu jusqu'ici suf-ire à l'entretien de ses indigents par les ressources e iropres de son administration et de ses citoyens 11 haritables, n'a jusqu'ici rien prélevé sur les fonds e lis à notre disposition par le Comité national. Les a aiibourgs et les communes rurales ont naturelle-îent bénéficié de cette généreuse abstention. 11 Au capital de 430.000 francs-par mois, mis à notre isposition par le Comité national, est venue se 11 Dindre la somme de frs 500.000 que la province '' 'Anvers a bien voulu prélever à notre intention, nr son budget, par l'intermédiaire de Mr le député '! ermanent Montens, toujours si dévoué. Nous remer- ), ions la province au nom des malheureux. (Applau- • issements). 11 POUR LES FAMILLES DES SOLDATS A côté donc de ces secours réguliers, il a fallu h n'-er, pour faire face à toutes les misères, d'abord d ne intervention extrêmement humanitaire d'aide d ux familles dont les fils, les frères, les pères, com- et attent pour le pays: Le Comité national a pu assurer aux communes e.c ne aide suffisante pour compenser à peu près, d< our toutes ces familles, les indemnités de milice, s', t là encore, la tâche est considérable. <ii Vous le comprendrez si je vous dis que dans la te rovince d'Anvers, nous avons pu distribuer frs 885.494 mis à notre disposition par le Comité na- cl onal. qq A côté de ces secours de milice, il y a les secours i vêtements, qui se sont élevés, pour la province m Anvers, à frs 300.000. SG En dehors de ces affaires de secours de milice île dons de vêtements, toute une série d'institu- d' Dns charitables sont venues se grouper sous le ce itronage du Comité national. Se Je ne puis vous en donner que la liste, mais il est le ile de la connaître, parce que pour chacun de de >tfs, l'occasion pourrait se présenter de soulager to nsi quelque misère. Il y a 1 «iae aux Idinmuo m uiuuicib, buus-um«icia 2t gendarmes : 1" cette œuvre fournira du secours : 1° aux femmes p l'oiliciers ; 2° aux femmes de sous-oi'liciers ; 3" h aux lemmes de gendarmes ; 4° aux femmes de ca- « poraux ; 5° aux îemmes de volontaires de carrière ; j" aux lemmes d'agents civils militarisés, enauf- v leurs, etc. ; 7° aux femmes de fonctionnaires et d agents de l'Etat qui se trouvent sous les armes. Ma- e clame la baronne van de Werve et de Schilde a bien s voulu accepter la présidence de ce comité. t il y a l'Aide et protection aux médecins et pliar- t maciens, surtout a la campagne, qui ont subi des a dommages graves par suite de la guerre. L: L'art n'est pas oublié ; U ne pouvait l'être dans un c pays comme le nôtre. C'est le rôle de l'Aide aux ar- 1 listes : de nombreux peintres, sculpteurs, musiciens, ' se trouvent depuis des mois dans une situation voisine de la misere, et il convient de se porter avec s discrétion à leur secours. 1 QUESTION DE L'ENFANCE ® Dans un sentiment humanitaire, assurément digne de tout eloge, il s'est forme à l'Etranger des institu- ,t tions qui s efforcent de recueillir en Belgique, les l enfants dont les parents ont péri au cours des évé- , uements de guerre ou qui, pour d'autres causes, ne c :je trouvent pas en état d eiever leur progéniture, i Des milliers d'enfants ont été ainsi envoyés au delà de nos frontières. Je ne mets pas en doute le carac- i tère humanitaire de ces œuvres : je rends hommage j a leur générosité, à leur désintéressement, aux mu- t biles élevés qui les inspirent, mais nous aussi, nous c avons des devoirs : le sentiment du Comité national j est que dans un pays comme la Belgique, nous devons veiller nous-mêmes au sort de ces enfants mal- c heureux. (Applaudissements). J'estime que nous n'en sommes pas au point de laisser exporter les géné- i rations nouvelles ; même s'il n'y avait pas du pain pour tout le monde, il devrait toujours y en avoir i pour les enfants, et surtout pour ces enfants là. i (Applaudissements). f Le Comité national désire qu'une circulaire soit i communiquée à tous les bourgmestres de la pro- ; vince, pour les-engager à ne plus prêter leur concours à ce genre d'émigration. Mais il ne suffit pas, 1 dans cette matière de déconseiller, ni même d'eiu- t pêcher, il faut aider. Si on dit aux bourgmestres 1 et aux parents de ne point remettre les enfants à 1 des mains étrangères, il est indispensable qu'on vienne à leur secours, il faut qu'on les aide positive- 1 ment. Le Comité national le comprend ; il intervien- -c dra : il donnera sa protection et son argent. Ces c enfants trouveront en Belgique, dans les asiles; dans | les institutions, dans les familles de notre pays, les 1 soins et la protection que la guerre leur a enlevés. c 11 reste différentes œuvres, que je ne fais qu'indiquer : EVALUATION DES DOMMAGES DE GUERRE { Le Comité national veille à assurer cette évalua- $ tion, d'une manière uniforme dans le pays. Déjà i ces mesures avaient été prises chez nous. Nous les raccorderons au système général, de façon à travail- 1 1er dans le même esprit à préparer impartialement ; la répartition du dommage subi. ( PROTECTION AUX SANS-LOGIS Une section des logements s'efforce de trouver des abris aux malheureux dépourvus de logement. Mais la difficulté de cette œuvre est qu'il y a chez les propriétaires un moratorium qui s'impose par la . force même des circonstances. 11 serait impossible d'intervenir dans des proportions telles que tous les loyers qui ne sont pas réglés, puissent être payés par le Comité national. Ce n'est donc qu'exceptionnellement qu'une intervention est possible. ' AIDE DE PROTECTION AUX EGLISES SINISTREES Cette œuvre aidera les paroisses où la guerre a 1 sévi, à se procurer les objets nécessaires à l'exercice du culte. AiDE ET PROTECTION AUX EGLISES SINISTREcS Cette institution a déjà rendu de grands services i Turnhout. La ville de Lierre mérite également < d'occuper son attention. 5 LE CHOMAGE { Le Comité national étudie le moyen de venir en É lide, d'une façon générale, aux chômeurs. Des demandes de statistiques ont été adressées aux communes. J'espère que dans la province tous les bourgmestres ont répondu déjà ou répondront sans retard, à la circulaire que je leur ai adressée. Sur les bases ainsi reunies, le Comité national prendra une décision. Puisse-t-il aboutir. Puissions- îous surtout, grâce à son intervention, substituer , :iutant que possible l'aide par le travail, aux secours iirectenient distribués. Dans la ville d'Anvers, l'œuvre du chômage est [ organisée depuis le début de la guerre ; mais il n'en est pas de même dans le reste de la province ^ îi du pays. Ce serait un grand bienfait de pouvoir éaliser ce beau programme, de protéger ainsi cou- 1 :re la misère et l'aumône nos populations ouvrières, 5i durement atteintes par la guerre. Pour terminer cette revue de notre activité, je ? lirai que le Comité national s'intéresse également i l'agriculture. Dans notre province la Section agricole est dirigée par le Land-en Tuinbouwcomiteit, lont Mr Anatole de Cock de Ranieyen est la che- f ville ouvrière.- Pour remédier aux dévastations occa- v nonnées dans le pays par les faits de guerre, elle ■. m porte des aliments pour le bétail, des semences, ,, les engrais ; elle rend ainsi les plus grands services (: i la classe agricole si souvent délaissée, si digne t jourtant de toutes les sympathies par son labeur r nlassable, qui achève aujourd'hui le sillon inter- Y. ompu hier par la bataille. J'ai ainsi énuméré les travaux qui ont été entamés '? m accomplis en quelques semaines ici et ailleurs J lans le pays. Ils représentent une politique féconde le solidarité, d'initiative et de bonne entente entre ous les hommes de dévouement. J'espère, Messieurs [u'ils auront votre approbation. .Te fais appel à votre fl oncours pour nous aider dans notre œuvre, qui y 'efforce, pendant que nos soldats se battent pour la î, latrie, de protéger le foyer, nos classes laborieuses , ; t les générations de demain I (Longs applaudisse- , ' :ients). le Création d'un office central d'identification ^ Sous les auspices du Comité Anversois de Secours ti u Bureau de Bienfaisance, de la Société Saint-Vin- te ent de Paul et de la Fédération des Institutions M 'nilanthropiques, il a été. établi à Anvers un office bj Identification. Son siège est établi au local de la Fédération des Institutions Philanthropiques » rue u Serment, 6. ^ Le but de l'office est d'enrayer, dans les limites du Bi ossible, l'exploitation de la bienfaisance par des m ersonnes peu consciencieuses, ainsi que de mettre Bi ■s différentes œuvres, qui s'attachent à soulager la bi ùsère, a même de constater les ressources dont dis-ose le quémandeur. L'office d'identification laissé à chaque œuvre son ar rtière liberté d'action. Il se borne à « servir d'inter- |jC lédiaire entre la personne qui sollicite l'assistance oc les œuvres ou institutions, officielles ou privées, rn nxquelles il veut recourir ». A cet effet l'office remet gratuitement à chaque _ lenage, sur la vue d'une pièce d'identité officielle ivret de mariage, acte de naissance, etc.) un caret d'identité renseignant les nom, prénoms, âge, t'ofession, composition de la famille, etc. Chaque œuvre ou chaque comité, qui veut prendre co cœur l'organisation méthodique de la charité, de- io a, avant que de fournir un secours nouveau, se ch ure présenter ce carnet. Le comité ou l'œuvre st< isçrira sur le carnet la nature du secours octroyé \-p la date à laquelle il a été fourni. le, La production d'un carnet, où chaque institution sent donc les secours octroyés par elle, établira ia une façon claire et précise les ressources dont m- spose l'impétrant et permettra de juger de la. né- nij issité de l'assistance nouvelle qui est sollicitée. jU Le particulier, désireux de faire la charité à bon ' j cient, a, de son côté, à sa disposition un moyen toi ' contrôle sérieux, à l'égard des personnes qui Da i dressent a sa générosité : il exigera la production Su i carnet et n'accordera pas de secours aussi long- oc* irips que le carnet n'aura pas été produit. Vi< La copie de ce carnet, sous forme de fiche, sera pr issée dans les archives de l'office, pour servir de le ntrôle général. ^ En cas de perte d'un carnet il n'en sera pas délivré foi i second qu'après obtention, par l'office, des ren- vil ignements qu'i] jugera utile. But et considération générales. — La création pr in office central d'identification répond à une né- po ssité absolue ; pareille nécessité s'impose, non do nlement à ce moment, où, par suite de la guerre, t it i pays traverse une crise économique sans précé- 1 nt, qui a fait éclore des œuvres de bienfaisance de l'a- is caractères, mais également en temps normal. qu [1 est, en effet, indispensable que tous ceux qui dé< uuuLipeiiu ue meuictiscin^t?, ociiuilcih umiti îs -deniers leur confiés, soit par la collectivité, soit ar la générosité individuelle, soient détournés de sur destination par ceux qu'on pourrait qualifier les parasites de la bienfaisance ». Il s'en suit, que l'office d'identification doit sur-ivre aux événements qui en provoquent aujour-'hui la création ; les œuvres nées des circonstances t des nécessités actuelles disparaîtront avec les rai-ons de leur existence, ou subiront des modifica-.ons profondes ; elles se transformeront en s'adap-mt aux nécessités nouvelles. Mais après comme vaut la guerre, des organisations d'assistance offi-ielle et privée continueront leur rôle social, et elui-ci sera rendu plus efficace par l'existence de office d'identification, qui assurera un contrôle tile, fécond et permanent. Toutefois, il importe que ceux qui, dans les circon-tances actuelles, ont été. obligés, par un fait indé-endant de leur volonté et au détriment d'un juste entiment d'amour-propre, de recourir à l'aide d'au-t*ui, il importe, disons-nous, que les noms de ces amilles disparaissent des listes des secourus. Plus ird l'office n'aura plus à connaître ces noms, que le aalheur seul lui a divulgués ; l'orage passé, l'at-fiosphère purifiée s'éciaircira .de nouveau et les con-équences de cetie situation doivent pour ces mal-leureux tomber dans l'oubli. Actuellement le Comité central de secours, les Co-nités sectionnaires, la Caisse d'indemnité militaire, Œuvre de l'enfant du soldat, etc., assistent des ca-égories de personnes qui, avant comme après la ;uerre, quand l'état nonnaJ sera revenu, n'avaient ias et n'auront plus besoin d'une aide quelconque. Cela seul justifie que le nom de ces personnes ne loive pas continuer a figurei sur les listes de l'office. Organisation. — Un carnet d'identité sera délivré , chaque famille secourue par le Comité central de ecours, par les Comités sectionnaires ou par le iureau de bienfaisance, ainsi qu'à chaque personne, nunie des pièces officielles, qui s'adressera à l'of-ice. 11 ne sera délivré qu'un carnet par famille, nentionnant tous les enfants non-mariés habitant vec les parents. Pour chaque carnet délivré il sera dressé une fiche, eproduisant tous les renseignements utiles ; les filles seront classées et resteront à l'office où elles lourront être consultées avec l'autorisation de la di-ection.Les fiches seront de couleur ou de formats diffé-ents, selon qu'il s'agit, de personnes inscrites ou non ur les registres du Bureau de bienfaisance ; parmi es dernières seront rangées les presonnes qui ont iû s'adresser pour la première fois au Bureau de lienfaisance depuis la guerre et avant la création les Comités sectionnaires. Lorsque ces deux grandes catégories d'assistés se-ont pourvues de carnets, il sera facile d'exiger la irésentation du carnet par toute personne s'adres-ant à d'autres œuvres, par exemple celle de la joupe, le Comité de chômage, la Rémunération mi-itaire, l'Enfant du soldat, etc. Ensuite ce sein aux œuvres particulières a aider 'office d'identification dans l'œuvre qu'elle entend ccomplir ; elles seconderont ses efforts en n'accor-lant plus de secours qu'aux personnes porteurs d'un arnet d'identité dans lequel seront inscrits les noms les œuvres qui accordent du secours avec mention ventuelle de la nature et de l'importance de celui-i.Pour le Comité anversois de secours : MM. V. )esguin, président ; L. Ritschie, secrétaire. Pour le Bureau de bienfaisance : MM. I. van Doos-elaere, président ; A. Goiris, secrétaire. Pour la Fédération des institutions philantropi-[ues : MM. Ch. Dermond, administrateur ; C. Ros-aert, secrétaire. Pour la Société Saint-Vincent de Paul : MM. N. )iercxsens, président ; baron de Waha, secrétaire. .igue des Petits Commerçants et Détaillants LA MAUS3E DES BIERES Jeudi, 25 mars 1915, à 3 heures (heure belge), jrande réunion protestataire au local de la Ligue, 4, rue Reynders, à Anvers. Ordre du jour supplémentaire : La question des oyers. — Ons lnvaliedenhuis. — Heure de clôture, te., etc. Actes de Sociétés, déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Anvers Composition lie Conseils d'administration et de Collèges de commissaires. — Bilans Sueiété anonyme « Stuombrouwerij eu Mouterij 'e Hertog- », à Deurne. MM. Désiré Peliegroms, a lorgerhout, président du conseil ; .losepli Peeters, a lorgerliout, secrétaire; Charles Van iieyién, à Bor-eriiout ; Alois Van Boxelaer, à Anvers, et Félix lertogli, a Deurne, administrateurs ; Mai. Joseph auwelaerts, à Wilryclv, et J. B. Fortuu, à Berchem, ommissairés. — Bilan au 30 juin 1914. Société anonyme « Banque Belge de Prêts Fou-lers », a Anvers. Sont réélus : MM. Maurice Gevers, ; comte John d'Oultremont, administrateurs et Ray-îond Gevers, commissaire. — Conseil d'administra-on : MM. Albert de Bary, négociant-, à Anvers ; pré-ident ; Maurice Gevers, banquier ; comte Emile Le relie, banquier ; Hugo Miche-lis, négociant ; Louis an de. Put, receveur particulier ; Albert de Bary, mior, négociant, tous à Anvers ; comte Jolm d'Oul-■eiriont, grand maréchal honoraire de la Cour, à ruxellès, et Paul Boettger, ancien directeur de anque, à Berlin. — Commissaires: MM. Uavinond evers, fondé de pouvoirs, à Anvers ; Léon Nauwe-lerts, administrateurs de société, à Anvers ; Ernest uys, administrateur de société, à Anvers, et Emile )hn, directeur de banque, à Rio-de-Janeiro. — Bilan , liste des actionnaires au 30 juin 1914. « Société anonyme des Magasins à Grains d'An-;rs », à Anvers. Administrateurs : MM. F. de Brock-M'fl, administrateur de sociétés, à Anvers ; F. de outigny ; L. Griquillion, et G. Mendl, négociants, Anvers. — Commissaires : MM. Ed. Bunge, négo-ant, à Anvers, et Ed. Goffinet, ingénieur, à Bruxel s. — Bilan au 31 décembre 1914. « Société anonyme des Magasins Argentins d'An->rs », à Anvers. Administrateurs : MM. M. Hufl-ann, courtier en laines, à Anvers ; H. Peltzer, ren-?r, a Bruxelles, et F. de Broclidorl'f, administra-ur de sociétés, à Anvers. — Commissaire : M. ci. orreii, rentier, à Bruxelles. — Bilan au 31 décem-■e 1914. Nominations et Bilan Société anonyme pour l'exploitation du journal lancier « Anvers-Bourse », à Anvers. Mr Louis )en est réélu administrateur. M'' Jean Bacot est. >mmé administrateur, en remplacement de M1' G jucqulllon, démissionnaire. — Bilan au 31 décem-e 1914. Société anonyme « Compagnie Commerciale Belge iciennement H. Albert de Bary & Co », à Anvers : conseil d'administration, en sa séance du 16 tobre 1914, a nommé Mr Car) Hahn en qualité de ndé de pouvoirs lequel aura les attributions délies par l'article 28 des statuts. Notes de jurisprudence belge LE CARACTERE DU MORATORIUM 3ien des personnes se rendent très inexactement mpte de la portée du moratorium décrété par la du 4 août 191'i, portant que pendant la durée temps de guerre, le Roi peut, selon les circon-inces, proroger les délais, pendant lesquels doi- < ut être laits les protêts et tous actes concernant i recours pour toute valeur négociable souscrite ant la publication de ^l'arrêté royal confirmé par susdite loi ; le remboursement ne pourra être de-tndé aux endosseurs et autres obligés pendant le ' ;me délai; les intérêts seront dus depuis l'échéance r >qu'aii payement. dr le Gouverneur général allemand en Belgique, it en maintenant en vigueur les principes édictés a r la législation belge, abrogea la loi du 4 août en ostituant les droits et les prérogatives du pouvoir ■ upaut. Mais ses arrêtés n'ont paru concerner et er que l'exécution des engagements, contractés 3alablement et formant une valeur négociable, tel-qu'un effet, ou une créance, de quelque nature 'elle soit, et transmissible, suivant sa. nature, con-mement aux règles établies par la législation ci- ■ e et commercialé. "ontefois, on aurait tort de croire que les mesures .ses forment obstacle aux poursuites : ce serait ter atteinte au principe même de la créance, qui me le droit d'obtenir, en cas de non-payement un e exécutoire. - ) /économie de la chose, c'est que l'exécution de •tion judiciaire demeurera suspendue, jusqu'à ce c 1 le pouvoir exécutif ait rendu force parée aux s :isions des tribunauxr y strictement restreint par les arrêtés allemands aux seules personnes domiciliées ou résidant en Belgique.REUNION DU BARREAU Par suite du décès de Mr Max Bausart a eu lieu hier matin une réunion des avocats pour procéder à la nomination d'un bâtonnier. C'est Mtre Jan Jans qui a été désigné pour terminer le mandat de Mtre Bausart comme bâtonnier et Mtre Stoop a rallié presque tous les suffrages comme membre du corps de discij)line en remplacement de Mtre Jans. — rlHffi»' — Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Cairntorr. — Londres, 21 mars. — Le steamer Cairntorr a été torpillé à environ 11 milles de Beachy Head par un sous-marin allemand et a coulé. L'équipage se composant de 34 hommes a été sauvé. (Le Cairntorr appartenait à. la Cairn Line de Newcastle était, construit en 1904 et mesurait 360U tonnes environ). Rievaulx Abbey. — Le steamer Rievaulx Abbey de la Hull & Netherland's SS S0, à Hull, a été mis au plein près de Bridlington. Le vapeur commençait à sombrer par une cause inconnue. Une partie de l'équipage est restée à bord ; 30 hommes ont été débarqués à Immingham par un torpilleur. Rotti, Estrellano. — Londres, 20 mars. — Le steamer Rotti a été en collision avec le vapeur Estrellano, qui encourut diverses avaries. Le Rotti a continué son voyage, apparemment indemne. SSiedrecht. — Sunderland, 20 mars. — Le vapeur Sliedrecht a été jeté sur la rive par une très forte marée. Il est gravement avarié. (Voir Lloyd Anversois du 22 courrant). Sutlej. — Chittagong, 20 mars. — Le steamer anglais Sutlej a été échoué dans la rivière. Les dégâts ne sont pas importants. La cargaison n'a probablement pas souffert. Trompenberg. — Falmouth, 20 mars. — Le steamer Trompenberg, a encouru diverses avaries aux machines. Depuis les Longships, le vapeur a été remorqué à la baie de Penzance par le vapeur norv. Rabbi et de là à Falmouth par le remorqueur Triton. (Voir Lloyd Anversois d'hier). Incendie de coton Genes, 21 mars. — Le feu s'est déclaré dans la cale du steamer Clan Mac Kellar, contenant. 11.000 balles de coton. Des mesures sévères étaient prises pour maîtriser le feu, mais déjà les dégâts occasionnés étaient très importants. CREDIT ANVERSOIS SOCIETE ANONYME La situation se présente comme suit ; au crédit les intérêts, commissions et escomptes, donnent le chiffre de frs 2.689.291,30 ; en y ajoutant le solde à nouveau, on obtient 2 millions 759.670,54 frs, dont la contre-partie au débit comprend les postes suivants : frais généraux, frs 1.705.256,77; œavres philanthropiques frs 88.000, et solde à reporter, frs 966.413,77. Cette somme jointe aux réserves supplémentaires et extraordinaires, qui s'élèvent à francs 5.037.340,26, constituera une prévision d'environ six millions qui pourra être appliquée, dans la mesure qui sera jugée nécessaire aux pertes et amortissements auxquels le Crédit anversois aura à "faire face. L'excédent favorable du compte de profits et pertes était dès le 30 juin 1914 supérieur aux chiffres accusés pour tout l'exercice, mais l'inactivité à peu près absolue de la plupart des services, la nécessité de conserver improductives dans un but de liquider des disponibilités çt le maintien des frais généraux, suffisent à exnliciuer le résultat néeratif du second semestre. Export & Import Trading Company SOCIETE ANONYME, A ANVERS Eh raison des circonstances actuelles, l'ASSEM-BLEE GENERALE STATUTAIRE, qui devait avoir lieîi samedi 6 courant, a été remise à une date qui sera fixée ultérieurement par le Conseil d'administration.Société Coloniale Anversoise SOCIETE ANONYME A ANVERS MM. les actionnaires sont priés d'assister à l'AS-SEMBLEE GENERALE ORDINAIRE qui aura lieu au siège social, 27-29, rue du Mai, à Anvers, le mardi 6 avril 1915, à trois heures de relevée. ORDRE DE JOUR : 1° Rapports du Conseil d'Administration et du Collège des Commissaires sur les opérations de l'exercice 1914 ; 2° Présentation et approbation, s'il y a lieu du bilan et du Compte de Profits et Pertes de l'exercice 1914 ; 3° Décharge à donner aux Administrateurs et Commissaires ; 4° Elections statutaires. Pour être admis ou représentés à cette assemblée, MM. les actionnaires doivent se conformer aux articles N08 31 & 32 des statuts. Les titres peuvent être déposés au siège social à Anvers, ou à la Banque d'Outremer, 48, rue de Namur, Bruxelles, au plus tard le 31 mars 1915. ROTTERDAMSCHE LLOYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S.S. " X. „ .... le 31 Mars (s.i.) S-S. "X. le 14 Avril (s.i.) (en droiture) Pour frets et tous autres renseignements, tels que ceux concernant 1 EXPÉDITION D ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & CoM 9, Quai Van Dyck, Anvers. L. DENS & Co Beurt ANVERS-GAND & vice-versa Le bateau moteur FRANCO-BELGE VI, en ckarge au No 7 des bassins, pour partir Samedi. Le service se fera régulièrement le Samedi de chaque semaine. Prochainement départs réguliers pour BRUXELLES Pour frets et renseignements s'adresser à \NVERS : L. DENS & Co, Mur, 52. jAND : L. DENS & Co, Quai du Pont Neuf, 5 PLOUVIER & Co transports par allèges pour toutes destinations Départs réguliers pour la Hollande par vapeurs ZUID BEVEUND., < VRACHTZOEKER», «STAD GOES-, etc Arrivages réguliers de Ymuiden Même maison i Rotterdam se ebarjeant de traiier l'achat di toutes marchandises et de. leur expédition vers la Belgique Pour frets et renseijnements s'adiesser: 28, Rue Osv, Anvers. F. J. LICHTLE Doelenstraat, 12-14, AMSTERDAM e recommande pour la livraison de tous les articles lematidés en Belgique. Livraison franco bord Am-terdam ou Rotterdam. Contre crédit de banque à imsterdam.

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This item is a publication of the title Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1858 to 1979.

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