Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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01 September 1915
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s.n. 1915, 01 September. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qf8jd4qp5p/
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ANVERS, Mercredi 1 Septembre 1915 Le numéro 10 centimes Cinquante-huitième Année - - No 17.399 -ERECTION & RÉDACTION : VLEMINCKX, 14 i>m SNVERS 1 Mi'ïp1- ]9/. -téléphone 3761 . • LLOYD ANVERSOIS Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes [Émissions et Annonces fiiancières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lij;nomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 1 sept. 1915, 10 h. du matin. — Baromètre 761,5 — Thermomètre cent (max) 4- 18. — Thermom. cent. 1min.) 4 10. — Pluviomètre 0,3 m/m—Vent. S -O.—Prévision : Pluie. Astronomie 2 septembre lever du soleil 4 b. 56 m. matin — 4,56, Coucher (lu soleil 6 „ 29 „ soir = ' '.S 29) h,a Je la lune 9 .. 54 „ soir = (21.54) Coucher Je la lune .... 2 50 „ soir = '1450) Nouvelle lune le 9 sept.. . . 12 „ 53 „ matin = (12.53: Premier quartier le 16 sept. . . 7 „ 21 „ matin — ( 7.21) Pleine lune le 23 sept. ... 9 „ 35 „ matin — ( 9.35) Dernier quartier le ! oct. . . 9 .. 44 „ matin = ( 9.44) Haute marée à Anvers Matin Soir 2 sept. 8 h. 31 m. — ' 8 h. 31) 9 h. 3 m. ■= (21 h. 3) 3 sept. 9 h. 38 m. = ' 9 h. 38) 10 h. 14 m. 22 h. 14) 4 sept. 10 h. 52 m. = (10 h. 52) 11 h. 32 m. = '23 h. 32; (Heure belge). Hauteur du Rhin Cologne 31 août 1,94 m Strasbourg 28 août 2,88 m Huningen 28 .. 2,05 „ Lauterbourg „ 4,55 . Kehl .. 2,80 „ Maxau „ 4.48 „ Mannheim 29 „ 3,70 „ Germersheim „ 4,20 Caub 30 „ 2,20 Mayence 29 „ 1.10 „ Ruhrort 31 „ 1,10 „ Bingen 28 „ 2,00 „ Duisbourg 28 „ 1,27 ,. Coblence 29 „ 2,19 „ Waldshût 2,86 „ Dusseldorf 28 „ 1,90 „ Lobith 30 „ 10.78 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 29 août 2,25 m. Heilbronn t29 août 0.27 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee [rêves 29 août 0,09 m. Constance 31 août 3,89 m. Port d'Anvers ARRIVAGES DU 31 AOUT Steamer Union V, de Bruxelles. Stad Amsterdam iv, de la Hollande. Bateau-moteur Pierre Joseph, de Rupelmonde. « Anna, de Boom. Allège Victoria, de Steendorp. Marie-Thérèse, de Bornhem. » Drie Gebroeders, de Niel. » Londres, de Boom. . » Artevelde, de Malines. » Félix, de St. Léonard. » Joseph, de Losen. » August, de Baelemvezel. » La Mathilde, de Moll. » La Gloire, de Moll. » Ida, de Liège. » Elise, de Liège. » Henri Leys, de Herstal. » Virginie, de Grivegnée. » Mit, de Mons. » Serge, de Mons. » Garde de Dieu, de la Hollande. « Tyvee Gebroeders, de la Hollande. » Drie Gezusïers, de la Hollande. De Valk, de la Hollande. Twee Gezusters, de la Hollande. » Dankbaarheid, de la Hollande. » Cornelia, de la Hollande. Drie Gebroeders, de la Hollande. » Geertruiiu, de la Hollande. » Wilhelm, de l'Allemagne. DEPARTS DU 31 AOUT Steamer Helvetia VIII, pour Bruxelles.. » . Stad Amsterdam IV, pour Bruxelles. » Eugénie, pour la Hollande. Bateau-moteur Pierre Joseph, pour Rupelmonde. « Scheldestroom, pour Baesrode. Italia, pour Boom. f Allège Adeline, pour Calloo. » Gounod, pour Doel. » Doel VII, pour Doel. » Anna, pour Hemixem. » Emma, pour Boom. » Teniers, pour Termonde. » La Mathilde, pour Louvain. » Albert, pour Merxem. » Gouverneur, pour Merxem. » Marguerite, pour Schooten. » Fontainas v, pour Turnhout. » Jeannette, pour Namur. » Edmond, pour Charlèroi, » Cristophe Colomb, pour Charlèroi. » Fleuriales, pour Charlèroi. » Jean Breydel, pour Mons. » Amphitrite, pour Mons. » David, pour Mons. » Anna Marie, pour la Hollande. » Mathilde, pour la Hollande » Jonge pi et, pour la Hollande. » Bu'iten Verwachting, pour la Hollande. » Vischhandel, pour la Hollande. » Eugénie, pour la Hollande. » Jonge Isidoor, pour la Hollande. Philomena, pour la Hollande. ARRÊTÉ ! L'AVOINE ET LE FOIN Sauf dispense spéciale, la vente de l'avoine a été interdite par arrêté du 27 juillet 1915 et celle du foin par arrêté du 6. août 1915 du gouverneur général.Afin que les possesseurs de chevaux et de bestiaux qui ne récoltent pas assez de foin puissent s'en procurer dans la mesure nécessaire et que les possesseurs d'avoine aient une certaine liberté d'agir en ce qui concerne l'emploi de leur avoine aux semailles, à l'alimentation animale et sa vente aux possesseurs de chevaux qui ne cultivent pas assez d'avoine, il est indispensable de déterminer exactement les quantités existantes de foin et d'avoine et de faire le dénombrement exact du bétail. J'arrête donc ce qui suit, pour l'agglomération bruxelloise : Art. ier. — Avant le 3 septembre 1915, les possesseurs de bétail, de foin ou d'avoine feront la déclaration suivante au bourgmestre de leur commune (conformément au modèle annexé à l'arrêté). Ils déclareront : a) tout leur bétail se trouvant dans le territoire de l'agglomération bruxelloise ; b) tout leur foin ; c) toute leur avoine (les quantités de foin ou d'avoine, voir b) et c), non encore récoltées s'indiqueront, approximativement) ; d) les quantités de foin et d'avoine dont chaque possesseur de bétail a besoin pour une durée de trois mois (la situation au 1er septembre 1915 servira de base aux déclarations prescrites par les alinéas a-d) ; e) la superficie en mètres carrés des terres produisant du foin ou de l'avoine en 1915. Art. 2. — Les bourgmestres dresseront d'après le modèle annexé à l'arrêté, le relevé général des données contenues dans les diverses déclarations reçues (ces déclarations devront être classées par ordre de réception) et transmettront le relevé général et les déclarations avant le 6 septembre 1915, au « Militàr-P°J^eimeister » à la « Kommandantur », 1, rue de Art. 3. — Quiconque omet la déclaration prescrite, quiconque, sciemment ou par négligence, fait des rausses déclarations, quiconque enfreint les dispositions, de l'article 2 est passible soit d'une peine o emprisonnement de cinq ans au plus et d'une amende pouvant aller jusqu'à 1.600 marcs, soit d'une de ces deux peines à l'exclusion de l'autre. Aht. 4. — Les infractions seront jugées par les tribunaux ou autorités militaires allemands. Art. 5. — Le présent arrêté entre immédiatement en vigueur. Bruxelles, le 21 août 1915. Le Gouverneur Général en Belgique, Baron von Bissing Colonel-Général Actes de Sociétés, déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Anvers Démissions. — Société anonyme « Atlantic », Mey-vis, Jespers & C°, à Anvers. MM. P. C. Jespers et 1'. J. Jespers ont donné leur démission comme membre et administrateur de la dite société. Il résulte de deux actes en date du 16 août 1915, passés par devant Mire J. Verhelst, notaire, à Anvers, que : 1° ues modifications ont été apportées aux statuts de la Société anonyme « Atlantic », Meyvis, .jespers & C", à Anvers, et que, notamment ia dénomination, de la société est changée en « Société anonyme Atlantic » ; MM. Edouard Joosens, horticulteur, à Schooten, et Louis Meyvis, meunier, à Wilryck, sont nommés administrateurs en remplacement de MM. J. C. Jespers et Joseph Jespers, démissionnaires. 2° M1" Edouard Joosens a été nommé président du conseil, et MM. Edouard Joosens et Auguste Meyvis, administrateurs-délégués. Il résulte d'un acte en date du 24 août 1915, passé par devant Mtre Cols, notaire, à Anvers, que la Société anonyme « Compagnie Immobilière et Agricole du Canada» (Lanu and Agricultural Company of Canada), à Anvers, délègue à M1' Adolphe Ber-tels, employé, à Berchem, les pouvoirs indiqués au dit acte. Il résulte d'un acte en date du 24 août 1915, passé par devant Mtre Cois, notaire, à Anvers, que la « Société Hypothécaire du Canada » (Mortgage Company of Canada), société anonyme, à Anvers, délègue a Mr Adolphe Bertels, employé, à Bercheni, les pouvoirs indiqués au dit acte. Il résulte d'un acte sous seing privé en date, du l'J juillet 1915, que l'ingénieur diplômé, Mr Franz Widinanu, de Biebrich, par suite de décès, et Mr Otto Spitnaler, de commun accord, ont cessé de faire partie de la direction de la Société « Dycker-hoff & Widinann », Aktiengesellschaft, à Biebrich. — Société anonyme « Compagnie d'Armement et de Transports fluviaux à. Anvers. Bilan au 30 juin 1914. Administrateurs : MM. Prosper Plouvier Sr, à Rotterdam ; Prosper Plouvier J1-, à Anvers, et Prosper Beniest, à Anvers. Commissaires : MM. Florent Peeters et Gustave Renier, à Anvers. — Société anonyme « Nouvelle Sucrerie de Calloo », à Calloo. Bilan au 30 juin J915. Conseil d'administration : MM. M. Gevers, administrateur de sociétés, à Anvers ; Paul Einsens, propriétaire, à Wouw (Hollande) ; A. De Vos, sans profession, à Uccle, et L. Kronacker, négociant, à Anvers. Collège des commissaires : MM. A. Goossens, industriel, à Oudenbosch (Hollande) et Fréd. Jacobs, banquier, à Anvers. Notes de jurisprudence PATRONS ET PREPOSE. - CONVENTION DE DUCROIRE. — REFUS D'EXECUTION. Il a été jugé par le Conseil des Prud'homales de Bruxelles que le patron est fondé à congédier le préposé, refusant d'exécuter une convention de ducroire.ON N'EST TENU QUE DE SES OBLIGATIONS PERSONNELLES Décision du tribunal de commerce d'Anvers : La convention conclue pour un transport fluvial au moyen duquèl devaient arriver à Anvers les marchandises devant être embarquées dans un steamer, cette convention est chose étrangère au capitaine du steamer et sa violation ne peut engendrer aucun droit au profit de ceux qui ne sont pas partie en cause. RUPTURE DE COMMUNICATIONS INTERNATIONALES Le 30 juillet 1914, un ordre d'achat d'actions de la Beira Railway Charteréd fut donné à Anvers. L'intermédiaire ne s'étant pas exécuté au com-' mencement de cette année, son commettant lui écrivit à diverses reprises pour lui rappeler son obligation.Il lui signifia finalement que le 6 avril dernier serait le dernier délai qu'il était disposé à lui laisser. Cette date écoulée, il assigna. Le défendeur réplique que les difficultés de communications entre Londres et Paris ont été cause que la remise des titres ne lui a pas été faite à lui-même.Le tribunal ne s'est pas contenté de cette défense qui a l£> caractère d'une simple affirmation dont le fondement n'est pas jusqu'ores démontré ; rien ne prouve que la remise n'eut pas pu être faite d'une autre manière que par la voie ordinaire et avant la rupture des communications. Les parties auront à s'expliquer plus amplement, et des intérêts sont dus sur la .somme en litige à partir du joui' de la sommation.Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Elysia. — Port-Saïd, 28 août. — On a déchargé environ 1500 tonnes de la cargaison du vapeur Elysia. Le navire est maintenant renfloué. Liverpool, 28 août. — Suivant communication de l'armement, des scaphandriers examineront le navire. S'il est indemne, il continuera son voyage pour Bombay le 1 ou le 2 septembre. (Voir Lloyd Anver-sois du 30 août). Krimpen. — Port-Saïd, 28 août. — Le bateau Krimpen, sombré le 9 juin dans le canal de Suez, a été déplacé. Le canal principal est maintenant libre.Sir William Stephenson. — Londres, 30 août. — Suivant une communication du Lloyd's le steamer anglais Sir William Stephenson a éfté coulé. (Le Sir William Stephenson, construit en 1906, jaugeait 1540 tonnes brut et 812 tonnes net et était la propriété de la Tyne Tees S.S. C°, à Newcastle). BELGIQUE TERMONDE Le Bureau de renseignements fondé en novembre 1914 par M. Fr. Van Schoor, est reconnu comme succursale, pour Termonde, de l'Agence belge de renseignements pour les prisonniers de guerre. Les bureaux sont ouverts, chaussée de Bruxelles, .21, à Saint-Gilles lez-Termonde, tous les jours de | 1 h. 30 à 4 heures. On s'y charge de l'expédition des ; paquets, et la succursale est en rapports constants avec la Caissette et la Cantine du soldat. On s'y charge également des colis postaux de 500 ' grammes et de la correspondance pour prisonniers et internés. Tous les services sont gratuits. - Des correspondants seront désignés prochainement pour Zele-Hanime, Meerzele-Audegem-Buggen-hout - Denderbelle - Lebbeke-Calcken-Uytbergen-Over- ' meire et autres localités encore. i EXTÉRIEUR FRANCE Défense d'exportation Paris, 29 août. — L'exportation du vin est interdite ( à partir de ce jour. ' j L'importation du papier à journaux Pour faciliter l'importation du papier à journaux, i les droits d'entrée ont été successivement réduits. ( Les fabriques de papier scandinaves viennent de conclure d'importants contrats avec les grands jour- i naux parisiens. c RÉPUBLIQUE ARGENTINE \ Congrès astronomique , En présence des perturbations que la guerre e^iro- ; péenne a jetées parmi les astronomes, chargés de j travailler à la carte photographique du ciel, un pro- i jet de congrès est à l'étude dans le but de réunir, à. La Plata, les savants changés de ces investigations r extra-terrestres. 1 Mines et métaux (Suite ét fin. — Voir nos nuriïéros des 30 et 31 août) Suivant la composition des minerais à traiter, la composition des fours Martin varie : les fours acides sont construits en matériaux exclusivement siliceux, les fours basiques en dolomie calcinée agglomeree au moyen de goudron, et dans les fours neutres on fait usage, pour ia sole et les piédroits, de fer chromé. Les principaux avantages du procédé Martin peuvent se résumer comme suit : Possibilité de londre une grande quantité de ri-blons et d'utiliser ainsi les déchets de fabrication ; Faculté de régler à volonté l'oxydation ; Possibilité d'obtenir des pièces enormes par l'utilisation de plusieurs fours Martin travaillant en même temps. Un lingot de 100 tonnes peut être obtenu avec deux ou trois l'ours marchant simultanément.La transformation de la fonte en acier par le procédé Martin-Siemens revient, en moyenne, a 30 francs ia tonne. 11 n'est pas sans intérêt de montrer au cours de cette étude rapide ce qu'à rapporté l'ii'ivention de BesSemer. Les redevances perçues par celui-ci étaient calculées à raison de frs 1,25 par 50 kilogrammes de métal produit. Pour donner une idée des revenus que Bessemer, mort en 189c>, a retirés de ses brevets, nous nous Dornerons à donner un tableau qui se rapporte à l'année 1667, époque où l'application du procédé Bessemer était loin d'avoir atteint son plein développement.Nombre Convertiss. Production d'usines par usine pr semaine kil. Angleterre 15 50 6.000.000 Prusse 6 22 1.460.000 France 6 12 SsO.OOO Autriche — 14 650.000 Suède 7 15 530.000 Belgique (Seraing).. — — 60.000 Les limites de notre cadre ne nous permettent qu'une étude sommaire des nombreuses opérations, auxquelles le 1er et l'acier sont soumis après leur sortie du four. Les fers sont d'abord triés d'après l'aspect que leur cassure présente à froid. On les distingue en « fers à grains », qui sont caractérisés par une plus grande ténacité et une docilité moindre aux efiorts de traction, et en « l'ers à nerfs » lesquels présentent moins de risques de se rompre, lorsqu'on les soumet à des chocs. Le martelage est favorable à la formation du grain, tandis que le laminage, surtout lorsqu'il est opéré à basse température, tend à donner du nerf au métal. Toutefois les indications, fournies par la structure d'un fer, sont insuffisantes pour déterminer, avec cert'itude, sa qualité. Voilà pourquoi on corrobore cette première constatation par l'analyse chimique et par des essais mécaniques, qui sont pratiqués sur le même fer, à froid ou à chaud. Le tableau suivant donnera une idée des capacités de résistance et d'allongement demandées à quelques qualités de fer usitées dans la construction métallique : Les barreaux ont été pris dans le sens du laminage et mesurés sur 200 mm. Résist. pr mm2 Allong1 % Kil. Kil. Fer fin au bois 34 20 Fer fort supérieur 33 15 Fer fort 32 12 Fer demi-fort 30 9 Le fer coulé subit un grand nombre de transformations. Il est battu, isoit au marteau à la forge, soil au marteau pilon dans l'usine, il est étiré, laminé, profilé dans les laminoirs. Ces diverses opérations donnent lieu au multiple assortiment des fers en barre, des fers L, U, V, T, I, Z, des boucles, des cornières, des larges-plats, des feuillards, des tôles de tout genre, 'tôles striées, tôles ondulées, tôles à clous, tôles de chaudières, tôles de navires, des fers cavaliers et carrossiers, etc. L'acier subit des manipulations identiques, depuis la modification imposée à la structure par la presse à forges, ou le marteau pilon, jusqu'au laminage, qui se fait pour l'acier dans des trains renforcés spécialement. Par des améliorations successives, apportées aux installations, on est arrivé peu à peu à laminer des barres, ayant jusqu'à 100 mètres de longueur, et qui se coupent à l'aide de ..scies à chaud, aux longueurs voulues. U est intéressant de signaler que, pour la production des plaques de blindage, on applique des trains de laminoirs, dits à renversement, dont la force équivaut à 10.000 chevaux vapeur. Comme on l'a vu plus haut, c'est surtout le chemin de fer qui est le grand client des laminoirs. Aussi, c'est surtout en vue de la production des rails, que l'outillage des laminoirs a été développé. Les usines américaines sont arrivées à laminer jusqu'à 1000 tonnes de rails d'acier en douze heures, ce qui représente un des prodigeux tours de force que l'industrie moderne, guidée par l'expérience scientifique, nous fait admirer. C'est donc le laminoir qui fournit à nos voies ferrées, à nos tramways, à nos axploitations minières, les rails, les longrines et les traverses, à nos constructeurs les poutres et les poutrelles, les charpentes, les longerons, les pièces de ponts, à l'art naval et militaire des plaques de blin-:lage dans lesquelles l'acier associé à d'autres métaux, tels que le nickel, notamment, prend des qualités de dureté qui le rendent invulnérable. C'est encore la sidérurgie qui livre aux installations d'eau et de gaz les tuyaux et les tubes en fonte et en fer étiré. Si nous voulions -citer 'toutes les industries qui dépendent du fer, nous remplirions des pages entières.On peut dire que nous devons à la sidérurgie tout .'essentiel de notre outillage industriel. Une étude intéressante serait celle des petites in-lustries qu'alimente et que soutient la métallurgie lu fer et de l'acier. C'est ainsi qu'elle ne croit pas Rabaisser en fournissant ces boulons, ces rivets, ces ire-fonds, ces vis, ces éclisses qui, dans l'organisme ndustriel, tiennent la place de certains ressorts, lélicats, menus et si utiles, des organismes vivants. Pour ne citer qu'un exemple, disons un mot de 'industrie si spéciale et si intéressante de la clou-erie.L'industrie de la clouterie est très ancienne, puis-pi'elle remonte aux premières époques de l'industrie lu bâtiment ; mais la fabrication se faisait, à la nain, par des ouvriers spéciaux, qui, jusqu'en ces lernières années, constituaient un corps de métier l part. L'apparition de la première clouterie mécanique, în Belgique, ne date guère que d'une quarantaine l'armées environ. La première clouterie importante :réée fut la. Société anonyme des clouteries mécani-[ues de Fontaine-l'Evêque, qui existe encore à 'heure actuelle. Indépendamment de celle-ci, on n'en compte que 8 jour toute la Belgique ; 5 à Fontaine-l'Evêque, 1 à iand, 1 à Bruxelles et 1 à Marchienne-au-Pont. Le rendement moyen de toutes ces usines réunies >eut atteindre annuellement 30.000 tonnes environ le produits divers. La Belgique en consomme le iers, soit 10.000 tonnes environ ; le surplus s'en va . l'étranger et surtout en Angleterre, d'où les com-nandes sont réexpédiées dans tout l'Extrême-Orient, u Japon et principalement en Chine, où, jusqu'à irésent, la fabrication s'est faite exclusivement à la nain. Les autres débouchés sont : la Bulgarie, la Rou-fianie, la Grèce, la Turquie ; les différents ports de Asie Mineure, Smyrrçe, Salonique, Beyrouth, Da mas, Trébizoïide, Alexandrie ont des marchés importants qui absorbent une grande quantité de nos produits.L'Italie, durant un temps, offrit un large champ d'exploitation à la clouterie belge ; mais, instruits par l'exemple, les industriels français établirent, au delà des Alpes, des usines dont les produits purent rivaliser avec les produits belges et purent être fournis dans des conditions à peu près équivalentes. L'Allemagne, l'Autriche, la France possèdent des clouteries mécaniques importantes qui, garanties par leurs tarifs douaniers, ont peu à redouter de la concurrence de nos usines. En France, notamment, les droits d'entrée s'élèvent, respectivement, suivant la grosseur, à 8 francs, 11 francs et 22 francs par 100 kilogrammes. Pour les deux dernières catégories, la lutte est évidemment impossible à nos industriels ; mais ceux-ci ont pu, malgré l'augmentation de 8 francs pour la première, passer en France, des marchés très avantageux. Ce qui permet à la concurrence belge de s'établir sur le marché français, c'est qu'en France, où les procédés de fabrication diffèrent, le rendement est moindre et la main-d'œuvre et la matière première plus chères. Si l'on joint à cela la distance du trajet aux ports d'embarquement, toutes ces causes réunies rendent impossible aux produits français la lutte sur les marchés d'exportation. Le Bulletin de la Chambre de commerce française de Paris, qui traitait dernièrement la question fort intéressante de l'importation, en Egypte, des points dites « de Paris », faisait, à ce sujet, des réflexions très justes, sauf sur un point : celui de la fabrication, qu'il juge défectueuse. Or, cette affirmation paraît être en complet désaccord avec les procédés actuels de fabrication, et nous pourrions citer certaines de nos usines qui possèdent un matériel tellement perfectionné qu'au sortir du métier la pointe est presque parfaite, sans aucune bavure et avec une tête d'une régularité mathématique telle, que l'opération du polissage constitue, pour ainsi dire, un luxe dont elle pourrait presque se passer. Les diverses catégories de produits qui sortent de nos usines peuvent se résumer à deux, bien distinctes, qui sont ^l'article ordinaire ou pointe dite « de Paris », d'une part, avec ses multiples grosseurs et ses subdivisions, semences, clous à tôle, etc., et l'article de spécialités, ou les clous de chaussures. La pointe de Paris ne nécessite qu'un outillage ordinaire et se fabrique, dans toutes les usines, par grandes quantités ; par contre, elle ne rapporte qu'un bénéfice assez minime. Les spécialités, qui ne se fabriquent, en grand, que dans quelques rares usines, exigent un outillage spécial beaucoup plus perfectionné et d'une précision absolue ; mais aussi cette fabrication est bien plus rémunératrice. Alors, en effet, que 100 kilogrammes de pointes de Paris ne donnent qu'un bénéfice moyen de 2 francs environ, la même quantité de spécialités peut rapporter 18 et 20 francs et certains articles laissent même une marge plus grande. La production du pétrole Moeara Enim Pour le 2me trimestre 1915 la production d'huile brute s'est, élevée à 27.536 tonnes. Ci-après tableau comparatif : 1915 1914 1913 1912 Tonnes 1'-trimestre 26.749 31.586 28.018 28.548 2e » 27.536 28.785 27.548 28.078 30 » — 30.952 26.307 26.825 4° » — 27.989 4-2.229 28.573 Total — 119.312 124.102 112.024 Résultat d'adjudication L'administration communale d'Amsterdam a adjugé l'exécution de travaux à l'aqueduc de la commune de Zandvoort. Plus bas soumissionnaires : pour l'exécution des travaux en faisant usage de machines, M1' P. Aleman, à Schiedam, pour 131.000 florins ; en employant des terrassiers, M1' M. Vryen-hoek, à La Haye, pour 159,532 florins. INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE DE PARIS Paris, 30 août 30 août 'il août 30 août 2 août 3% rente française. 68 513 68 50 Est français. Russie 1 ^89,Con.4% — — Rio Tinto, parts . 1527 — 1500 — 41/2 % Russie 1909 7,'95 77 45 Mexique Int. 5% ' — Serbie 4% 1895 . 60 50 60 90 Lots • urquie . —— Espagne 4%, Etr. 87 35 87 35 Change Berlin, court Portugal 3% . . 58 - 57 40 Chg6s.Amsterd..court 236 50 237 — Turquie 4% unifié . Chees.Londres,court 27.66 27 70'/2 Banque ottomane — Escompte . . . - — I - p. Bruxelles, 3i août. — Les affaires continuent à languir, et il fait de plus en plus difficile à nouer des affaires intéressantes. Ainsi, pour un lot de Bente Belge 3 p. c. mai-novembre, quelque peu important, 011 ne trouve preneur qu'à quelques fractions en-dessous de 69. En lots de villes, la demande est moins abondante aussi, de sorte que le Bruxelles 1905 perd une petite partie du cours renseigné ces jours derniers. Les Bons du Trésor 4 p. c., remboursables en 1917, ont encore des amateurs vers le cours de 98. Les lots d'Anvers 1903 se tiennent bien et les Gand et les Liège ne se modifient guère. Aux actions industrielles, quelques demandes subsistent en bonnes valeurs sidérurgiques et charbonnières. L'ordinaire Grosnyi semble discutée vers 2250. La Tanganyika est plus lourde aussi à 41, et l'ordinaire Katanga se soutient à son cours précédent. Pièces de 5 pfennig en fer. — Le conseil municipal de Berlin vient d'ordonner la frappe de pièces de 5 pfennig en fer. Société du Chemin de fer otto-man Salonique-Mo-nastir, société anonyme ottomane, à Constantino-ple. — Bilan au 31 décembre 1914. Bénéfice réalisé, frs 12.742,27. Banque belgo-argentine de prêts hypothécaires société' anonyme, établie à Bruxelles. — Bilan au 31 mars 1915. Bénéfice, frs 181.247,28. Comptoir de vente du coke des usines à gaz de Belgique, société anonyme, à Bruxelles. — Bilan au 30 avril 1915. Solde créditeur, frs 585,51. Usine de désargentation, société anonyme, à Ho-boken lez-Anvers. — Bilan au 31 mars 1915. Solde créditeur, frs 589.247,96. Ougrée-Marihaye, société anonyme, à Ougrée. — Bilan au 30 avril 1915. Balance en perte, frs 2 millions 690.970,94. •< Old Rock », société anonyme, à Stavelot. — Bilan arrêté au 31 décembre 1914. Bénéfice brut, frs 174,14. Les Raffineries brabançonnes, anciennes Usines Henri Halkett & Ce, société anonyme, à Bruxelles. — Bilan au 30 septembre 1914 (achèvement de l'usine). Solde débiteur, frs 57.823,88. Nouvelle société anonyme des forges et laminoirs à tôles de Régissa près Huy, à Marchin. — Bilan au 31 mars 1915. Pertes de l'exercice, frs 37.936,43. Etablissements Cristel et Haurens, société anonyme, à Liège. — Bénéfice brut, frs 62.786,75. Société charbonnière et minière de commerce, société anonyme, à Liège. — Bilan au 30 juin 1914. Solde créditeur, frs 6.814,63. Conserves Marie Thumas, société anonyme, à Louvain. — Bilan au 30 avril 1915. Solde créditeur, frs 97.940,13. Société d'électricité d'Odessa, société anonyme, établie a Bruxelles. — Bilan arrêté au 31 mars 1915. Solde en bénéfice, frs 632.274,09. Crédit ouvrier de Jumet-Roux, société anonyme, à Jumet. — Bilan au 31 décembre 1914. Réserve, francs 32.763,78. Salles de ventes Saint-Michel (établissements Ste-vens), société anonyme, à Bruxelles. — Bilan au 30 juin 1915. Bénéfices d'exploitation, frs 57.515,31. Compagnie internationale d'électricité, société anonyme, à Liège. — Bilan et compte de profits et pertes de l'exercice 1914-1915 clôturé le 30 avril 1915. Solde en déficit, frs 159.623,42. Société anonyme de Stalle pour le blanchiment et l'impression des tissus, à Bruxelles. — Bilan arrêté au 30 avril 1915. Bénéfice, frs 3.145,77. Compagnie générale des Tramways électriques de Rosario, société anonyme, établie à Anvers. — Bilan au 28 février 1914. Bénéfice d'exploitation, francs 1.773.622,99. Brasserie de Maugrétout, société anonyme, à La Louvière (I-Iocquet). — Bilan arrêté au 30 avril 1915, de l'exercice 1914-1915. Créditeurs divers, francs 118.954,23. Produits réfractaires et céramiques d'Hautrage-Etat, société anonyme, à Hautrage-Etat. — Bilan à fin avril 1915. Perte, frs 225,28. Kempische Heerd, société anonyme, à Turnhout. — Bilan au 31 décembre 1914. Bénéfices nets, francs 2.521,72. Caisse d'escompte de Philippeville, Aimé Jeanjean et C'-, société en commandite par actions, h Philippeville. — Bilan au 31 décembre 1914. Bénéfice net porté à fonds de prévision temporaire, frs 1.167,97. « Cava », société anonyme, à Montegnée. — Bilan nu 28 février 1915. Bénéfices bruts, frs 2.795,24. Anciens établissements Louis De Naeyer, successeurs de la firme Veuve Louis De Naeyer et C'\ société anonyme, à Willebroeck. — Bilan au 30 avril 1915 (Sme exercice). Solde créditeur, frs 542.932,87. Brasserie Renard et Cie, société anonyme, à M011-tignies-sur-Sàmbre. — Bilan au 31 mai 1915. Solde débiteur, frs 2.556,29. Société anonyme belge pour installations hygiéniques industrielles, à Chnrleroi. — Bilan au 31 octobre 1914. Bénéfice net, frs 12.545,14. Usines Bonehill, société anonyme, ;'i Ma.rchienne-au-Pont. — Bilan général au 30 juin 1914. Solde créditeur 1er juillet, 1913, frs 2.678. Compagnie d'assurances sur la vie « Le Standard ». à Edimbourg. — Bilan au 15 novembre 1914. Commissions, impôts, etc., en suspens, 2.284.498 frs 59. Cristalleries du Val-Saint-Lambert, société anonyme, à •Val-Saint-Lambert. — Bilan au 30 avril 1915. Perte de l'exercice 1914-1915, frs 1.097.358,49. Brasserie et Malterie du Chàteau-d'Eau, société anonyme,- à Jumet-Carosse. -- Bilan arrêté au 30 avril 1915. Solde, pertes, frs 14.380,83. Sucrerie de Péronnes, société anonyme, à Péron-nes lez-Binche. — Bilan au 15 juin 1915. Bénéfices de l'exercice 1914-1915, frs 184.519',48. L'« Helvetia », Compagnie d'assurances générales, société anonyme, à Saint-Gall. — Cinquante-sixième compte rendu comprenant les opérations de la compagnie pendant l'année 1914. Solde créditeur, frs 479.330,87. Naamlooze Vennootschap Schouwburg Odéon " TE ANTWERPEN De aandeelhouders der Naamlooze Vennootschap Odéon zijn verzocht de ALGEMEENE JAARLIJK-SCHE VERGADERING bij te wonen, welke zal plaats hebben, in den zetel der Maatschappij, Kunstlei, 48, te Antwerpen, op Maandag 20 September, om 11 uren (B. T.). DAGORDE: Verslag van den Beheerraad ; Balans. Rekening. Belgisch-Nederlandsche Cultuur-Maatschappij SOCIETE ANONYME HOLLANDAISE) AVIS Pa.r décision de l'assemblée générale ordinaire du 16 août 1915, les dividendes afférents à l'exercice 1914 seront payables à partir du 15 octobre 1915 contre présentation : du coupon n° 4 de l'action de capital par fl. 8,— ; du coupon n° 1 de la part de fondateur par fl. 7,50 ; aux guichets de MM. Vermeer &■ Cie, 197, Heeren-gracht, à Amsterdam. A ila même date, le coupon 110 3 de l'action de capital (dividende afférent à l'exercice 1913) sera payable par fl. 9,55 aux mêmes guichets. Le Conseil d'administration. Algemeene Belgisch-Javasche Cultuur-Maatschappij SOCIETE ANONYME HOLLANDAISE) AVIS Par décision de l'assemblée générale ordinaire du 16 août 1915, le dividende de l'action de capital afférent à l'exercice 1914 sera payable par fl. 5,— à partir du 15 octobre 1915 contre présentation du coupon N° 1, aux guichets de MM. Vermeer & Cie, 197, Heerengracht, à Amsterdam. Le Conseil d'administration. AUG. BULCKE & Co Service de groupage entre: 1° ANVERS et les principales villes de la Belgique. 2° et la SUISSE. EXPÉDITIONS PROMPTES Export & Import Trading Co S. A. 15, LONGUE RUE DE L'HOPITAL, A ANVERS STEIGER, 10B, A ROTTERDAM Exécute tous ordres sur marchandises hollandaises, règlement par crédit de Banque confirmé à Amsterdam ou Rotterdam. ROTTERDAMSCHE LLOYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S/S « ARAKAN » le 15 sept. (s. i.) S/S« MALANG. le 29 sept. (s. i.) , Pour frets et tous autres renseignements, tels que eux con cernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co,, 9, Quai Van Uyck, Anvers.

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This item is a publication of the title Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1858 to 1979.

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