Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 27 March. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g15t72894n/
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ANVFR.S Samedi 27 Mars 1915 Cinquante-huitième Année - No 17.269 MËCTION & RÉDACTION : '13, RUÉ VLEMINCKX, 14 ANVERS —- Téléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double toionne. Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au liynomètre. — Lei titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent, Astronomie 28 mars Lever du soleil 5 h. 29 m. matin ■= ( 5.29) Coucher du soleil 6 „ 6 „ soir = 118 6) l ever de la lune 2 50 „ so.r - 14.50, Loucher de la lune .... 4. » „ ma Un - 4.19 Pleine lune le 31 mars ... 5 „ 38 „ matin - ( 5.38 Dernier quartier le 6 avril . . 8 „ 12 „ soir — (2012) Nouvelle lune le 14 avril . . 11 „ 36 „ matin ^ (11.36: Premier quartier le 22 avril. . 3 „ 39 „ soir (15.39) Haute marée à Anvers Matin Solr 28 mars 1 h. — m. = : 1 il.—) I 1 J>- 32 m. - [3[l.32) 29 mars 2 h. - m. = ( 21.,-) 2 h. 24 m. = ;14h.24 30 mars 2 h. 44 m. -■ I 2 h. 44) I 3 h. 4 m -=(15 h. 4) (Heure Belge). Hauteur du Rhin Cologne 26 mars 3.19 m Strasbourg 25 mars — m Huningen 24 .. 1-62 „ Lauterbourg „ — .. Kehl 23 „ — .. Maxau .. — „ Mannheim 25 3.62 „ Germersheirc „ — Caub 26 .. 2 61 „ Mayence „ 1.40 „ Kuhrort „ 2.26 „ Bingen „ 2.30 „ Duisbourg 25 „ 2.40 Coblence .. 2.84 „ Waldsliùt — Diisseldorf „ 2 85 Lobitli „ 12.19 ,, Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 25 mars 2.85 m. Heilbronn 25 irars 1.45 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 23 mars 1.08 m Constance 26 mars 3.04 m i, Port d'Anvers ARRIVAGES DU 26 MARS Steamer Wiliord 4, de Tamise. » Union. iii, de Bruxelles. » Telegraaf 4, de la Hollande. Bateau-moteur Scheldestroom I, de Termonde. Eclair 4, de Bruxelles. » Mélanie, de Bruxelles. Allège Stanislas, de Calloo. » Boston, de Boom. » Géant, de Merxem. Frieda, de Looybroeck. » Célestine, de Looybroeck. » Philémon, de Looybroeck. » Hullos, de Looybroeck. » Nélumbo, de M oïl. » Augusta, de Moll. » Semper Idem, de St. Léonard. » Julia, de Raevels. » Celestine, de Malines. »> Ophelie, de Bruxelles. » Joseph 2, de Bruxelles. St. Sauveur, de Charleroi. » Ems, de Charleroi. » Antoinette, de Charleroi. « Jonge Charles, de Charleroi. » I'ro & Contra, de Mons. » Marier de la Hollande. » Aimée 25, de la Hollande. » Bayern 17, de l'Allemagne. R. S. G. (5, de l'Allemagne. » Baldur, (le .l'Allemagne. Spes, de l'Allemagne. » Voss & Langen 3, de l'Allemagne. DEPARTS DU 26 MARS Steamer Telegraaf 2, pour la Hollande. liât eau-moteur Nellie, pour Bruxelles. » 4 Gebroeders, pour la Hollande. Kroaihout XII, pour la Hollande. Allège Marie, pour Bornhem. » Jeannette, pour Niel. » Espéranto 1, pour Tamise. » Charlotte, pour Moll. » Eulalia, pour Beersse. » Dendbrboer, pour Louvain. „ Ems, pour Gand. »> Palais d'Eau, pour Virgenil. Energie, pour Courtrai. » Louise Jeanne, pour Bruxelles. » Clémentine, pour Bruxelles. Julia, pour Bruxelles. » Infatigable, pour Bruxelles. » Anna, pour Jemappes. ». Céleste, pour Jemappes. » Ibis, pour St. Ghislain. » Jean Breydel, pour St. Ghislain. » Nénuphar, pour St. Ghislain. » Jeune René, pour Liège. »» Olympia 4, pour Liège. » Prussien, pour Charleroi. » Joseph, pour la Hollande. » Bayern 19, pour l'Allemagne. .» Ristelhueber, pour l'Allemagne. .. Badenia 42, pour l'Allemagne. » Voss & Langen, pour l'Allemagne. VILLE LTANVERS SERVICE DE RAVITAILLEMENT AVIS Le Bourgmestre porte à la connaissance de ses concitoyens qu'il sera mis en vente au magasin de la ville, rue de la Fortune, à côté du magasin centrait de la ville, tous les jours ouvrables de 9 heures du matin à 4 heures de relevée (heure de la Tour) : 1° des haricots blancs, moyennant 70 centimes le kilogramme, par quantités maximum de 5 kilogr. ; 2° du fromage de Hollande et de Gouda, à 2 francs le kilogramme, par quantité minimum de 1 kilogr. ; 3° du sel, à 8 centimes le kilogramme, par quantité minimum de 10 kilogrammes ; en cas d'achat de quantités importantes il sera accordé une réduction de prix ; 4° du hareng salé, moyennant 10 centimes pièce, par quantité minimum de 5 pièces ; 5° de la choucroute, à 25 centimes le kilogramme ; 6° des jambonneaux, dits « picnics », aux prix marqués ; chaque jambonneau a été expertisé par les experts de la Ville ; 7° du saindoux, de toute première qualité, au prix de frs 2,25 le kilogramme, par quantité maximum de 3 kilogrammes ; 8° du riz (à partir de mercredi prochain), moyennant 70 centimes le kilogramme,par quantités maximum de 5 kilogrammes. Anvers, le 26 mars 1915. Le bourgmestre, Jan De Vos. Association Mutuelle Anversoise contre les risques de guerre Le Comité de la .Mutuelle Anversoise contre les risques de guerre nous prie d'annoncer que les bureaux sont situés avenue des Arts, 64. Us sont ouverts de 9 heures à midi pour les renseignements, les inscriptions et l'acceptation de nouveaux membres et de 2 a 5 heures, pour la remise des contrats d'assurance. Afin d'entraver le moins possible les travaux, les intéressés sont priés de se présenter aux heures sus-indiquées. Nous rappelons à nouveau que cette Association Anversoise est fondée exclusivement dans l'intérêt de la population anversoise et c.elle des environs \ qu'elle est gérée gratuitement par un Comité composé de personnes dont le nom constitue une garantie pour tout Anversois qui désire s'affilier à cette institution sociale si utile dont le succès a dépassé toutes les espérances. Ligue des petits commerçants et détaillants d'Anvers POUR NOS INVALIDES Dimanche prochain 28 courànt, à 16 heures, concert organisé par la « Ligue des petits commerçants et détaillants d'Anvers >» au local « Gelagzaal » de l'Opéra Flamand, au profit de « Ons Invalieden-îuis ». Un discours sera prononcé au sujet de cette euvre humanitaire. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. August Antoine. — Hansweert, 25 mars. — Le ba-eau-moteur August Antoine s'est échoué dans la Vesterschelde. Camino. — Halifax, 23 mars. — Le steamer Cami.no ontinuera probablement son voyage jeudi. Une uantité de riz, fèves et. fruits secs est totalement erdiié. Environ 300 sacs de fariné ne pourront plus tre transbordés. Groningen. — Harlingen, 25 mars. — Le vapeur roningen, a été, renfloué avec l'assistance du remor-ueur Voorwaarts et a continué son voyage. Medea. — Le vapeur Medea, de la Kon. Ned. Stoom-ootmaatsehappij a été torpillé jjar un sous-marin leman.I, et a coulé à 15 milles au Sud de Beachy ead. Le Medea était en route de Salonique pour onclres. Voyage d'essai Rotterdam, 25 mars. — Ce jour a eu lieu le voyajb d'essai du vapeur à hélice Rijndijk, construit par 1; Rotterdamsche Droogdok Maatschappij, pour compk de Solleveld v. d. Meer & T. H. van Hattum's Sto--.it; vaart Maatschappij à Rotterdam. Ce vapeur a lui' portée en lourd de 6000 tonens et une force ae n'.ji chine de 1500 l.H.P. qui pourront lui imprimer uiii \ vitesse de 10 nœuds. La quille de ce navire a é(i posée le 8 octobre 1914 ; la construction a donc ét* achevée complètement endéans les 5 1/2 mois. Compagnie " Zeeland " La direction de la Compagnie « Zeeland « fait sti voir que, dorénavant, ses vapeurs partiront égale nient le samedi de rlessingue et le dimanche Ui Lonure.s-TilDu.ry, de façon a ce qu'il y ait de nou veau une communication journalière avec l'Aligne terre, exclusivement pour passagers et malles. Lec sous application ues exceptions, pour les passageifc en vigueur pour les autres départs. ^ L'activité des belges en Hollande Mardi uernier a été tenue à La Haye, sous la piic siuence de ivir Auguste Dupont, la première réumoi de la commission des intérêts agricoles, creatioi nouvelle et extrêmement intéressante du coniii* neige. Le président, après avoir rappelé l'œuvre réalisi jusqua present par le Comité, qui se subdivise aic tueiieinent en quatorze sections, a souhaité la bieii venue aux nombreuses personnalités belges qui as sistaient à cette réunion. Il a expose ensuite nriévîe meut ie but et le plan d'études du nouveau grob pemeut projete. Lue première section s'occupera d'organiser ei liollanue des visites aux établissements agricolp ue culture maraicnère et horticole qui constituer souvent de véritables modèles. Les Belges partici pant à ces excursions en retireront le plus série d-"' profit. Dès à present le Comité s'est assuré i'appu ues autorités Hollandaises pour faciliter ces visites La première section pourra s'occuper également dt certains établissements d'industrie agricole et met tre à l'étude la question de la mise en valeur de ter rains incultes. La deuxième section s'occupera plus spécialement de tout ce qui concerne la partie matérielle de l'ex ploitatiou agricole, les semences, les engrais, les ma cniiies, la reconstruction des fermes, l'étude dèt plans d'établissements modèles, etc. Après avoir fait une enquête sur les uesoins actuels de notre pays ;i cet égard elle recherchera les moyens d'y pourvoir de façon à aider, dans la mesure du possinle, à k renaissance de l'industrie agricole eu Belgique, dèt la lin de la guerre. M1- le président signale les efforts réalisés sur cer tains points de ce programme par Mr Herman Hol seloos, présent à la séance. : La navigation sur le Rhin Vers le haut-Rhin, le niveau, d'eau était en baisse Il n y avait pas de demande, très peu d'arrivages ei le tonnage disponible était limité. La tendance était très faible. Vers le bas-Rhin, le niveau d'eau était favorable. La tendance était très faible par suite du peu de demande et d'arrivages et un tonnage disponible suffisant.Minerais, 1/4 de temps de déchargement 22 1/2 c. id. 1/2 temps de déchargement, 32 1/2 c. Le taux de remorquage était calcule d'après le tarif de 22 1/2 c. environ. Le port de Budrum (Turquie) Rotterdam, 25 mars. — D'après une communication de -\Ir l'Ambassadeur, à Consta.ntiuople, le Gouverne-"'<■/n Turc a ouvert le port de Budrum, à environ :'»7°2' lat. .N. et 27°27'30" long. O., aux navires neutres. L'embarquement ou le débarquement de passagers est défendu. La hausse des frets au Danemark Les armements a Copenhague ont augmenté les frets pour les ports de Hull, Grimsby, Leeds et New-castle d'environ 100 % ; ceux pour les Pays-Bas de 50 % et ceux pour la Méditerranée et les ports portugais de 75 %. Le stabilisateur anti-roulis système Frahm La durée des périodes dii roulis d'un navire concorde généralement avec celle de son oscillation pendulaire propre et elle est d'autant plus grande qu'il y a syncnrbnisme entre la durée des oscillations propres du navire et celle des vagues que ce iuivire peut rencontrer. Il faut donc pour diminuer l'amplitude de ce roulis éviter ce synchronisme. Ou y parvient dans une certaine mesure en diminuant ia nauteur métaceutrique du navire, en augmentant son moment d'inertie, et en disposant des quilles de roulis longitudinalement au navire. Un autre moyen plus efficace a été étudié par M. Otto Schlick : il est basé sur l'action gyroscopique d'un volant tournant avec une grande vitesse et disposé d'une certaine façon dans 1e navire. Dernièrement M. Frahm a cherché une solution du problème en combattant ce synchronisme, dû à un phénomène de résonnance, en produisant dans le navire un pnénomène d'anii-résormance, c'est-à-dire de roulis asynchrone avec celui du navire. Il obtient ce résultat au moyen d'une masse d'eau dont les deux réservoirs latéraux qui la contiennent sont réunis à leur partie supérieure par un tuyau muni en son milieu d'une vulve régulatrice. Voici alors ce qui se produit. D'après les lois de la résonnance, les oscillations d'un navire sont décalées en retard de 90° sur celles des lames qui les produisent, c'est-à-dire que l'inclinaison maximum du navire se produit un quart de période après que la vague qui le frappe a pris elle-même son inclinaison maximum. La même loi de résonnance s'applique au mouvement de la masse d'eau sous l'action du roulis. Donc les phases résultant des oscillations de cette masse d'eau seront elles-mêmes décalées en retard de 90° sur celles du navire et l'eau dans les réservoirs. atteindra son niveau maximum ou minimum un quart de période en retard sur l'inclinaison maximum du navire d'un bord ou de l'autre. Il y aura donc une différence totale de phases entre les oscillations des vagues et celles de la masse d'eau de 90°-f-90° =180° et alors cette dernière agira par son poids en sens inverse de l'action de ces vagues et redressera le navire. Quant à la valve régulatrice, placée sur le tuyau, elle a pour but : I" d'arrêter tout mouvement de la masse d'eau, lorsqu'elle est fermée ; 2° de modifier par son ouverture plus ou moins grande, la résistance de l'air dans la conduite et les pressions dans les réservoirs et, par suite, l'amplitude des oscillations de la masse d'eau, suivant l'état de la mer. Le stabilisateur anti-roulis ayant été installé, ces temps derniers, sur trois navires de la marine marchande allemande nous dirons quelques mots de cette installation ainsi que des résultats obtenus. La maison Blohm et Voss, de Hambourg, a dispose ce stabilisateur sur deux navires, le Corcovado et l'Yi'ira.nga faisant 1e service entre Hambourg, Bue-nos-Ayres et le Mexique. Ces navires de 135 m. de longueur, de 16 m. 50 de largeur ét d'un tirant d'eau en charge de 7 m. 50 déplacent 14.000 tonnes. Leur vitesse est de 13 nœuds. (.e stabilisateur se compose de deux groupes de réservoirs l'un à l'avant, l'autre à l'arrière. Chaque; groupe est formé de deux réservoirs de 2m. 70 de hauteur et de 3 m. de largeur reliés transversalement au navire par un tuyau de 0 m. 45 de hauteur. Dans ie sens de l'axe longitudinal du navire ce.s réservoirs ont une longueur de 7 m. 50 A leur partie supérieure ces réservoirs sont reliés par une conduite d'air, munie d'une valve régulatrice. Chacun des réservoirs qui est muni de guides et de déflecteur dans le but d'amortir Je clapotis de l'eau contient 94 tonnes d'eau produisant un mouvement stabilisateur pour les deux réservoirs de 840 mètres-tonnes.Un pendule décrit plus loin et installé près du stabilisateur permet de relever sur un diagramme l'amplitude du roulis de ces navires. Des observations ont été faites pendant des voyages réguliers de ces navires, entre Hambourg et Buenos-Ayres. Il résulte de ces observations que ces stabilisateurs réduisent l'amplitude des oscillations de roulis de 11° à 2°,30 et 2° et, par gros temps, de 18° à 3° ou 4°. Une autre installation semblable a été faite sur un navire allemand General de 13.640 tonneaux, qui fait le service de l'Afrique du Sud. Les résultats obtenus ont été concluants. D'après M. Frahm il est préférable de placer les stabilisateurs au milieu du navire et leurs réser voirs ainsi que leurs connexions transversales autant que possible au-dessus du centre de gravité du navire. L action de l'eau (i" ces connexions vient 1 alors s'ajouter à celle des réservoirs. - Mais cette disposition n'èst pas toujours possible et lorsqu'on est amené à placer les connexions trads-î versales au-dessous du centre de gravité on est conduit à augmenter de beaucoup les dimensions des ; réservoirs. ' Le stabilisateur Frahm a été installé sur le Lac'o-' ma de la Compagnie Cunard et dont nous avoiiis publié une description dans le temps. Ce navire a une vitesse modérée ^23 nœuds) ; son déplacement est de 25.000 tonnes, il a une longueur de 190 m. 63 et une largeur de 21 m. 96. Il est muni de deux hélices actionnées par des machines pilon à quadruple expansion. 3 Pendule inscripteur du roulis. — Le pendule se compose de deux poids identiques dont on abaisse le centre de gravité à 0 mm « au-dessous du coii-1 teau au moyen d'un petit poids. La fréquence des oscillations doubles de ce pendule est de 0,98 par minute de telle sorte que, par suite de sa grande inertie et sa faible exentricité, il reste sensiblement vertical malgré le roulis du navire. L'amplitude des oscillations du navire est inscrite au inoyeif du renvoi, par un style sur le tam bour entraîné à une vitesse constante par le dynamo.Un hygromètre d'un nouveau genre Ou sait que le psychromètre est le seul instrument qui permette de déterminer avec toute la précision voulue l'humidité de l'air atmosphérique. Or, comme cet instrument exige l'intervention de tables spéciales, on n'a pu l'employer jusqu'ici que dans les ! laboratoires scientifiques, tandis que les appareils .à .- lecture directe, en dépit de leur infériorité éclatan-L te; sont, dans la pratique courante, seuls appelés à fournir les données hygrométriques. On a essayé, à différentes reprises, de créer lin , hygromètre possédant toute la précision voulue, et néanmoins d'un .maniement assez simple pour être employé dans les usines, telles que tissages, filatures, manufactures de tabac, etc. Le D1- A. Katz, à Waiblingen (Wurtemberg), a cherché à faire du psychromètre bien connu, un instrument à lecture directe. Pour mieux faire comprendre le fonctionnement de cet instrument, rappelons brièvement le principe psychroniètrique : On sait qu'un thermomètre mouillé marque une température d'autant plus inférieure à celle d'un thermomètre sec que le pourcentage d'humidité dans l'air environnant est moins considérable. De nombreuses recherches faites par les physiciens ont démontré que la tension de la vapeur suspendue dans l'air peut être calculée par une formule très simple, qui comporte les indications de deux thermomètres humide et sec respectivement, ainsi que la tension de la vapeur saturée à la température indiquée par le thermomètre mouillé. L'humidité relative se détermine facilement à l'aide de ces données, concurremment avec la tension de la vapeur saturée à la température du thermomètre sec. Or, M. Katz a utilisé les tables de Jelinek, basées sur ces mêmes formules, pour tracer un système de courbes sur lesquelles l'index de «son instrument indique d'emblée l'humidité relative de l'atmosphère. Comme cette humidité est donnée, comme fonction de deux variables: de la température du thermomètre mouillé et de la différence des deux températures, il n'avait qu'à emprunter à ces tables, tous les points d'égale humidité relative et à les reilier par des courbes. Les variations de la pression barométrique, tout en jouant un certain rôle dans ces phénomènes, n'exercent sur la valeur de l'humidité qu'une influence si faible que les données correspondant à une pression atmosphérique moyenne représentent avec une approximation très grande l'humidité vraie de l'air, indépendamment de toutes fluctuations du baromètre. Après avoir déduit des tables psychrométriques, toutes les températures du thermomètre mouillé et les différences de température qui correspondent à une humidité relative donnée, par exemple 50 pour 100, M. Katz a inscrit ces valeurs dans un système de coordonnées conçu de la façon suivante : il porte les indications du thermomètre mouillé comme coordonnées verticales (ordonnées) et les différences psychrométriques comme coordonnées horizontales (abscisses). Après avoir relié ces différents points par une courbe continue, il ne restait qu'à tracer des courbes analogues pour 55 pour 100. 60 pour 100, etc. Pour plus .de clarté, le constructeur a cru bon de supprimer les lignes verticales du système de coordonnées, en employant un index susceptible d'un déplacement horizontal (perpendiculairement aux abscisses) avec un arc de cercle divisé, comprenant un intervalle de 10°. En faisant tourner cet index, on voit sa pointe supérieure se déplacer sur l'échelle mobile, qui corresjjond aux différences de température, en même temps que son extrémité inférieure se meut sur le diagramme de courbes. Cet instrument comporte deux thermomètres psychrométriques concordant parfaitement entre eux. La cuvette de mercure est mouillée par une enveloppe l'entourant et qui plonge dans un flacon à eau suspendu en bas. Ce thermomètre mouillé, nous venons de le dire, marque une température inférieure à celle du thermomètre sec. La différence des deux indications est d'autant plus grande que l'air est plus sec. Or, pour déterminer l'humidité relative qui correspond à 10° C. marqués par le thermomètre sec et à 8° C., marqués par le thermomètre mouillé, on n'a qu'à faire tourner l'index, jusqu'à ce que l'extrémité supérieure pointe vers 2 10-8), après quoi oii la déplace en direction horizontale, jusqu'à ce que son extrémité inférieure vienne coïncider avec le cercle d'ordonnées S. La courbe à proximité de laquelle se trouve alors l'extrémité inférieure de l'index, indique l'humidité relative de l'air. En so;n-me, la lecture se fait au moyen d'une abaque de maniement très simple. Afin de vérifier la précision des données ainsi fournies, Mr Katz a comparé bon nombre d'indications de son instrument avec les valeurs déterminées par calcul d'après les tables originales : les différences ma xi ma (de 0,5 pour 100) ont été négligeables, la précision des tables elles-mêmes ne dépassant pas 0,5 pour 100 pourvu que les indications des thermomètres soient exactes à 0,1° près. L'instrument décrit ci-dessus se substituera avec avantage à l'hygromètre de Saussure et aux autres instruments à lecture directe, qui, abstraction faite de leur précision limitée, présentent l'inconvénient d'un maniement excessivement délicat. Les colonies britanniques NOUVELLE-ZELANDE Conditions géographiques. — A 1800 kilomètres en-viron du sud-est du continent australien on rencontre, baignées par les eaux de l'océan Pacifique, l'une des plus belles et des plus prospères colonies britanniques, l'une aussi des plus attachées à la mère-patrie: c'est la Nouvelle-Zélande, nom que lui donna le navigateur hollandais Abel Tasman, qui la découvrit en 1642. Les indigènes l'appellent Ao-roa-Roa (Longue terre brillante). Par sa configuration, par son étendue, par le nombre de ses baies et de ses ports naturels et par sa situation géographique, à peu près- à mi-chemin entre la zone tropicale et le pôle antarctique, elle mérite d'être considérée comme le Japon des mers du sud. Presque toute la Nouvelle-Zélande se compose de deux grandes îles,situées l'une au nord et l'autre au sud et séparées par le détroit de Cook. Il s'y ajoute l'ile Stewart, faisant en quelque sorte suite à la seconde, et d'autres plus ou moins éloignées du groupe principal, telles que les îles Chatham, à 740 kilomètres à l'est de celui-ci. La superficie de l'île du nord est de 115.600 kilomètres carrés, celle de l'île du sud de 152.000 kilomètres carrés et celle de l'île Stewart de 1730 kilomètres carrés, ce qui, avec les autres îles, forme un total de 272.200 kilomètres-carrés, soit deux fois l'étendue de l'Angleterre. En 1887 l'archipel Kermandec, à 988 kilomètres au nord de l'ile du nord, fut annexé à la Nouvelle-Zélande. Il en fut de même en 1901 des îles Cook, dont la principale est Rarotonga, et sur lesquelles la Grande-Bretagne avait établi un protectorat en 1888. Par la nature de son sol, son aspect, son climat, sa faune et sa flore la Nouvelle-Zélande diffère essentiellement de l'Australie. D'origine volcanique, elle est en général très accidentée et extrêmement pittoresque. Ses côtes sont découpées de nombreux-fjords. Une grande partie de l'intérieur est couverte de forêts. Les deux grandes îles sont traversées du nord au sud par des chaînes de montagnes ; les lacs n'y sont pas rares, surtout dans l'île du sud. Le plus vaste est le lac Taupo, occupant, dans l'île du nord, la place d'un ancien volcan. Les deux îles | sont arrosées par un grand nombre de cours d'eai ordinairement torrentueux. L'un des plus remarque bles est le Wanganui, qui prend sa source dans le montagnes centrales de l'île du nord. 11 amène se eaux uans le détroit de Cook par une superbe valle très étroite, décorée de bois touffus et de lougères t présentant une suite presque ininterrompue de site tes plus ravissants. Le cours de ce fleuve est de 32 Kilomètres, dont 2545 Kilomètres sont navigables, dt puis son embouchure jusque Taumarunui, où il rer contre la grande iigne de chemin de 1er venan d'Auckland. Le Waikato est un autre fleuve important dont 1 source n'est pas loin de celle uu Wanganui et qu coule dans le sens oppose à celui-ci. La colonie possède dans ses nombreuses chute d'eau une source precieuse d'énergie capable de pre duire mie force ue plus de quatre millions de cht vaux. Pour obtenir et maintenir continuellement e action une telle force par la vapeur il faudrait cor sommer annuellement, environ 50 millions de tonne de charbon. Dans l'ile du nord les plus remarquables accident de terrain apparaissent vers le centre et l'est. L, cime la plus élevée est celle du mont' Ruapehou &500 mètres. Au sud-ouest se dresse isolé, dominai! l'océan comme un piia're gigantesque, le mont E^ mont, un volcan eteint, dont ie cratère est caché pa une couronne de neige. Cette île est renommée pa ses magnifiques geysers et par ses sources d'eau, tnermales, qui font surtout la célébrité des district de Roto Rua et de Te Aroha. Dans l'ile du sud les montagnes plus élevées qu celles de l'ile voisine et appelées Alpes méridionale;: se rangent en une enaîne qui domine toute la côt occidentale. Cà et la eues s._»ut couronnées de supei bes glaciers comparables à ceux de la Suisse. L; plus grande altitude est atteinte par le mont Coo. (3,768 mètres), un peu moins haut que Je mont Blanc Le terrain se depriirie lentement vers l'est pour foi mer notamment ips plaines fertiles du Canterbur> une des régions ne la .Nous eue Zélande les plus r. ches en froment et en mouuu.s. On trouve auss dans l'ile du sud des sources u eau thermale, don les principales font la fortune d'Hanmer. L rie Stewart, isolée de l'ile du sud par le dédroi de Foveaux, possède d'excellents ports et de riche forêts. C'est, en été, un rendez-vous pour les touris tes. Climat. — Situee entre le 34° et le 47° de latitud sud, la Nouvelle-Zélande est gratifiée d'un cliina délicieux, rappelant au nord celui de l'Italie et ai sud cedui de la partie septentrionale de la France Grâce aux vents humides du nord-ouest, les pluie sont plus abondantes sur Ja côte occidentale qui dans ie reste du pays, qui n'est d'ailleurs pas, coin me l'Australie, expose a souffrir de la secheresse La mortalité n'y atteint pas 10 pour mille, ce qu est peut-être le taux le plus bas que l'on rencontr dans le monde. Flore et faune. — La végétation de la Nouvelle Zélande se caractérise surtout par les conifères è par les fougères. Ces dernières comptent un granc nombre de variétés, depuis lès plus modestes, traî uant humblement leurs feuilles sur le sol, jusqu'au: fougères arborescentes, portant une couronne d'é paisse et molle frondaison à une hauteur de 30 à 5( pieds. Les arbres à fleurs sont nombreux. Les forêts de la Nouvelle-Zélande présentent um luxuriance qui a quelque chose de tropical. L'essen ce la plus renommée qu'on y rencontre est le kauri pin, un arbre colossal, dont le tronc mesure jusqu'î 40 et 50 pieds de circonférence et dont la cime at teint une hauteur de 100 à 150 pieds. Il croit au norc du 39° de latitude sud. Il y a d'autres bois utiles notamment diverses espèces de pin, le totara et h purim, remarquables par leur résistance. La Nouvelle-Zélande a sa l'aune propre. Elle ne connaît pas les marsupiaux de l'Australie. Les pluî grands types de mammifères originaires de ces îles sont les rats et les chauves-souris, et encore l'on es; porté à croire que les rats y ont été introduits pai les Maoris. 11 n'y a pas de serpents. Les oiseaux sont nombreux ; quelques-uns sont chanteurs. Ils forment 69 espèces,dont 53 ne se rencontrent nulle pan ailleurs. Le type le plus remarquable est le kiwi (apterix), de la taille d'une poule n'ayant que des rudiments d'ailes, dépourvu de queue et couvert de plumes ressemblant a des soies. C'est le représentant moderne du nioa, qui n'existe plus qu'à l'étal de fossile et qui mesurait environ 14 pieds de hauteur.Historique. — L'existence de la Nouvelle-Zélande fut signalée pour la première fois à l'Europe par le Hollandais Tasman, qui, au cours d'un voyage d'exploration en 1642, (l'entrevit, mais sans se donner la peine de mettre le pied sur son sol. En 1769 elle fut visitée par Cook, qui planta le drapeau britannique dans les deux iles et prit possession de celles-ci au nom de George III. Le célèbre navigateur y repassa sans faire davantage acte d'occupation en 17/2 et 1777. Ce n'est que beaucoup plus tard que la Nouvelle-Zélande devait être formellement incorporée dans l'empire colonial britannique. Pendant longtemps sa valeur au point de vue économique fut méconnue. La Grande-Bretagne elle-même la dédaignait,ne --on géant nullement à en disputer la possession aux indigènes, les Maoris, peuple énergique et belirjueux, contre lequel elle dut dans la suite soute;'.'r de Ion gues et sanglantes luttes et qui joua un îv-ie <■( i,si-dérable dans l'histoire de la colonie. Grands, le teint légèrement cuivré, les cheveux noirs, lisses et abondants, la tête allongée, ies Maoris présentent tous les traits caractéristiques du Fo-lynesien. Ils ont cependant parmi eux (jue'q ie•> types mélanésiens. On ne connaît rien de précis con-cernant leur origine. Leur ressemblance physique avec les individus de certaines tribus montagnardes de l'Inde et avec les Hovas de Madagascar ont donné lieu à des hypothèses assez hardies au sujet de leurs migrations. Ce qui semble certain, c'est que les premiers Maoris qui débarquèrent dans la Nouvelle-Zélande y arrivèrent au XIVe siècle de l'ère chrétienne, venant, probablement des îles Samoa Ils se fixèrent surtout dans l'île du nord. Les Maoris possèdent des qualités qui les rendent de beaucoup supérieurs aux aborigènes de l'Australie et même à leurs congénère^ des îles du Pacifique. Il semble que le séjour prolongé sous le beau climat de la Nouvelle-Zélande ait considérablement favorisé le développement de la force physique et des facultés intellectuelles de la race. Certes, quand ils prirent pour la première fois contact avec les blancs, ils ne dédaignaient pas encore la chair humaine, ce qui démontre le degré de barbarie où ils étaient plongés ; mais on peut dire qu'ils occupaient le premier rang parmi les peuples classés comme sauvages. Intelligents, braves, d'une nature belliqueuse, ils avaient déjà une organisation politique •rudimentaire. Divisés en tribus, ils obéissaient à des chefs qui étaient investis d'un pouvoir presque absolu et prononçaient le tabou, c'est-à-dire mettaient l'interdiction sur les choses auxquelles il était défendu de toucher sans commettre un sacrilège. Ils pratiquaient le tatouage d'une façon révélant un véritable sens artistique. Ils excellaient et excellent encore a sculpter le bois, dont ils font des ouvrages extrêmement curieux. Les Maoris ont leurs traditions et leur histoire. Ils parlent un dialecte très pur de la langue polynésienne. Ils sont fort attachés a leur sol natal. Ce n'est qu'après une longue et héroïque résistance aux envahisseurs blancs qu'ils devaient finir par accepter leur contact permanent et par se laisser gagner par la civilation. Quand, en 1787, le gouvernement britannique se décida à fonder avec des convicts la colonie de la Nouvelle-Galles du Sud, il comprit les îles de la Nouvelle-Zélande dans la sphère placée sous l'autorité du gouverneur. Mais ce n'était pas là une prise de possession réelle. D'ailleurs, les premiers gouverneurs de la jeune colonie étaient trop absorbés par les difficultés de leur mission pour songer à exercer leurs pouvoirs sur des îles lointaines, inexplorées, où l'on ne connaissait encore aucun établisement anglais.Ce n'est que vers la fin du XVIIIe siècle que les Européens commencèrent à fréquenter régulièrement les îles néo-zélandaises. C'étaient surtout des halei- ; niers venus de Sydney. Bientôt on vit naître et se développer un commerce de peaux de phoques et de bois. Les trafiquants se donnaient rendez-vous près de la baie d'Islands, au nord de l'île septentrionale. Là ne tardèrent pas à affluer des matelots déserteurs, des convicts échappés d'Australie et des aventuriers de toute sorte. Certains de ces blancs, séduits par le genre de vie des Maoris, allèrent même se fixer parmi les membres de diverses tribus. I els sont les premiers éléments de la colonisation de la Nouvelle-Zélande. En 1825 apparut un premier projet de colonisation méthodique, sous les auspices de l'Association de la Nouvelle-Zélande,- société constituée à Londres et comptant p.»rmi ses membres lord Durham, qui devait plus tard être gouverneur du Canada et exercer mie si grande influence sur l'orientation de la politique coloniale de l'Angleterre. Mais ce projet fut , * abandonné avant que l'on en eût tenté sérieusemen la réalisation. Le navire qui emporta les aspirant s colons recrutés par la société dut les ramener ei s Angleterre sans les avoir déposés sur la terre née e zélandaise, où ils refusèrent de débarquer, t En 1829 l'on faisait encore si peu de cas de h s Nouvelle-Zélande que le duc de Wellington, rece [) vant une députation chargée d'aller solliciter di gouvernement britannique l'annexion de ce territoi re, l'éconduisit en lui répondant que la Grande t Bretagne avait déjà assez de colonies. Il est vra qu'à cette époque il ne manquait pas en Angleterr i d'hommes d'Etat et d'économistes pour condamne i le principe même de l'expansion coloniale. Cependant, à la longue le gouvernement britan s nique ne devait pas toujours rester insensible au: démarches successives faites auprès de 'lui pour l'en gager à s'intéresser à la Nouvelle-Zélande, i En 1831 certains chefs maoris implorèrent-mêm sa protection contre les agressions des Européen:-s L'année suivante James Busby, un ingénieur de 1; Nouvelle-Galles du Sud, fut nommé résident britan s nique à Baie d'Island. Mais, privé de tout appui mi i litaire, il ne put offrir aux indigènes que l'aide d ses conseils. Il chercha, dans un but défensif, ; t grouper les tribus maories en une fédération. Ei somme, son action fut nulle pour l'influence brit ,ji i nique. Il fut rappelé en 1837. i- La même année vit ressusciter la société de c-ic nisation connue sous le nom d'Association de U s Nouvelle-Zélande, ayant à sa tête lord Durliam Edouard Gibbon, Wakefield et sir Wm Molesworth Elle insista encore en vain auprès du gouvernemen ^ britannique pour le décider à donner son pattonag â à la fondation d'une colonie en Nouvelle-Zélande. Cependant l'attention se portait de plus en plu i sur ce territoire. En prévision de son annexion pre < chaîne par la Grande-Bretagne ou par la France des aventuriers y accoururent en foule et se firen attribuer par les natifs, par des moyens plus oi moins corrects, de grandes quantités de terres. Bien ! tôt près d'un tiers des îles était ainsi devenu U i propriété d'une poignée d'Européens. C'est sur de t terres prétendument acquises des natifs que s'éta b 1 i t un noyau de colons débarqués le 22 janvier 184 i et amenés par la New-Zealand Land Company, se s ci été constituée par le même groupe qui avait prési dé à la création de l'Association de la Nouvelle Zélande. Ces colons se fixèrent au sud de l'île di , nord et fondèrent sur le détroit de Coock la vil] { de Wellington, la capitale actuelle de la colonie. , Enfin, le gouvernement britannique s'était décid à sortir de sa réserve. Il avait envoyé en Nouvelle 5 Zélande le capitaine Hobson, comme consul, avec 1; 3 mission d'engager des négociations avec les natif ' pour leur faire reconnaître la souveraineté de h Grande-Bretagne. Hobson arriva à Baie d'Island 1 j 29 janvier 1840. sept jours après le débarquemen , des colons de la New-Zealand Land Company. Soi premier acte fut de refuser de reconnaître la validi té des titres de propriété de terrains acquis des na t tifs, sauf ceux délivrés ou ratifiés par la couronne I Ayant donné ce gage de bienveillance aux indigè nés, il convoqua les chefs maoris à une assembléi qui se tint, à Waitangi. Là, avec l'appui des mis ; sionnaires, qui cette fois préconisaient l'annexioi , par la Grande-Bretgane pour prévenir une interven tion française, il amena les indigènes à accepter 1; , protection britannique. Cette acceptation se fit. dam la forme solennelle d'un traité que signèrent plu: de 500 chefs. Par ce même traité, la Grande-Bre tagne garantissait la possession de leurs terres au: Maoris, qui s'engagaient aussi à ne plus en vendre qu'à la couronne, à laquelle était réservée un droi exclusif d'achat. C'est le 21 mai 1840 que fut proclamée la souverai neté de la Grande-Bretagne sur la Nouvelle-Zélande Service postal Désignation des bureaux de poste qui accepteni la correspondance en Belgique. (Suite. — Voir notre numéro d'hier) — p — Paliseul (Libramont), Pâturages (Mons 1), Peei (Brée), Peissant (La Louvière), Pepingheni ' (Hall "Pepinster (Verviers), «Perck (Bruxelles 1), Pr-rpimes (La Louvière), Perwez (Gembloux), Petit-Fays (Givet), "Petit-Rechain (Dison), Philippeville (Mariembourg), Piéton (La Louvière), Poix (Libramont), Polleur (Spa), Pondrôme (Givet), Pont-à-Cel les (Charleroi 1), Pont-de Loup (Charleroi 1), "Pol-seur (Comblain-au-Pont), Profondeville (Namur 1) Pry (Charleroi 1), Puers (Malines), Putte (Malines)' * La correspondance s'effectue par les étapes allemandes. *• Correspondance privée avec l'Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas et Autriche-Hongrie. (A Suivre). SERVICE DES TRAINS 4. — BRUXELLES-TOURN AI-LILLE Aller Stations Heures Bruxelles (d.) 9,02 3,20 6,02* Tournai (a.) 1,39* 9,37 12,37 2,17 5,24 6.37' 10,37* Tournai (D.) 2,15' 10,15 12,50 2,55 5,33 7,15.* 10.55* lille ...(a.) 3,08* 11,08 1,30 4,28 6,08* 8,08* 11/,8* Retour • Stations • Heures LiIle (D) 2,17* 7,57 9,17 12,51 3,35 3,57 7,17* Tournai (a.) 3,10* 8,50 10,50 1,26 4,15 4,50 8,10* Tournai (d.) 3,47* 9,07 11,27 1,36 4,27 5,07 8/.7* Bruxelles (a.) 1,21 3,40 8,or Stations itermédiaires . Froyennes, Blandain, Baisieux, Ascq. 5. — LILLE-COURTRAI-GAND & COURTRAI-THIELT Aller Stations Heures l'lle (d.) 7,42 2,22 6,42* 9,08* Courtrai (a.) 9,08 3,48 8,28* 9,48« Courtrai (o.) 9,23' 9,23» 9,58* Gand Saint-Pierre (a.) 11 08 11 28* Courtrai (d.) ' ' 9,58* tlllelt (a.) 10,30* Retour Stations Heures Thielt (D.) 5,38* Courtrai (a.) 6,10 Gand Saint-Pierre (n.) 7,44 704» Courtrai (a.) 6,10 9',50 910* Courtrai (d.) 0,20 10,45 4,45 9,25* lllle (a.) 7,00 12,29 0,09* 10,49* Stations intermédiaires : Croix-Wasquehal, Rou-baix, Tourcoing, Mouscron, Aelbeke, Lauve, Marlte, Harlebeke, Desselghem, Wereghem, Zulte,' Otsenei Machelen, Deynze, Deurle, La Pinte, St-Denys-Wes-trem, Ingelmunster. i Observations. — Les heures sont indiquées d'après l'heure allemande. — Les heures de nuits de 6 heures du soir à 5,59 h. du matin suivies de *. 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This item is a publication of the title Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1858 to 1979.

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