Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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18 January 1917
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s.n. 1917, 18 January. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k649p2x55z/
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ANVERS, Jeudi 18 Janvier 1917 Le numéro 10 centimes Cinquante-neuvième Année • No 17.818 DIRECTION & REDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 ANVERS ABONNEMENTS : ' Les abonnements pour la ville et les faubourgs sont acceptés au bureau du journal, 14, rue Vleminckx.— Pour l'intérieur et l'étranger on peut s'adresser à la poste. LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centhnes la double-liene 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenu Les annonces sont mesurées au lignomètre.— Les titres s« paient d'après l'espace qu'ils occupent. AVIS Toutes les heures renseignées dans notre journal VjUt indiquées d'après l'Usure de la Tour. Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien rue Léopold, 51. Avers 18 janv, 1917. 11 b. du matin Baromètre 759,5.— Ifemnètn cent (mxi + 1- - Tb.rrao.m cent. Iminl - 1. -Pluviomètre : 3,3 m/m. — Vent. No.d — Provision : Pluie ou neige Astronomie 19 janvier #CifTtmuniquê par l'Observatoire. Royal de Belgique à Uccle lez-Bruxellsij I ,in soleil 8 h 36m. Nouv. lune le 23 nnv 8 h.lOm. Coucher iusoleU.... 17 11 Prem.quart. le 30janv. 2 . 1 „ Lever de la lune 5 i „ Pleine lune le 7 Itvr. 4 . 28 „ Coucher in I» lune.. .12 43 . Dem. quart.!el5 fé.r. 2 „ ?3 „ Haute marée à Anvers Matin Soir iq ;aHT .. 12 h.16 m 1 19 janv. ... — h — m. 20 ... 1 „ 6 „ 20 , ... 13 , 49 . El| ... 2„ 32 „ | 2t „ ... 15 . 8. Hauteur du Rhin Cologne 15 ianv. 4.29 m. Strasbourg 16 janv 2 97 m. Huningen 16 „ 1-95 „ Lauterbourg „ 4.75 „ KeKl „ — « Maxau „ 4.81 „ Mannheiin „ 4.40 „ Germersheim „ 4.57 „ Caub 15 . 3.55 „ Mayence „ 2 02 „ Ruhrort „ 3.78 „ Bingen . 1.64 „ Dmsbourg 16 . 3.23 „ Loblenc. „ 3.69 M Waldshiit „ - i. Dusseldorf „ 3.84 „ Lobith „ 13.34 n Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 13 janv. 2.54ra. Heilbronn 16 janv. 1.20 m. Hauteur de ia Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 16 janv. 2.01m. Constance 15 jauu. 3 53 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 17 JANVIER Steamer Wïlford IV, de Tamise. k » Telegraaf IV, de la Hollande. Remorqueur Passe Partout 2, de Gand. JOHAN', de Liège, Mars, de la Hollande. Bateau-moteur Fientje, de Hemixem. k » J)rie gebroeders, de Bonilieni. ■ » Léonard, de Wintham. m » Ringrose 3, de Gand. Allège Cornelia, de Burght. » Morgenster, de Burght. j» » Emma, de Hoboken. El» Maria, de St-Amand. I » Anna, de Ma l in es. » St-Leonard, de Malines. Pauline, de Haeren. 9 » Union, de Bruxelles. ~M.» Usines d'Evergiiem 6, de Bruxelles. « San Francisco, de Bruxelles. » J. P. B. 4, de Bruxelles. » Marie, de Louvain. » Veskaa, de Louvain. » Stella Matutina, de Louvain. .» Jonge Auguste, de Louvain. . » .Ionge Poi idoor, de Moeczeke. » Albert I, de Gand. >» Couronne 2, de Merxem. » grâce de Dieu, de Merxem. » Franco-Belge, de Merxem. » Campine, de Brecht. » François, de Wyneghem. » Perle 4, de Wyneghem. » Pelagje, de Oeleghem. ' » Joseph, de Turniiout. jt » je an, de Liège. ™ » Duo 3, de Liège. » Duo 4, de Liège. • Camélie, de Liège. » Deux i-rères, de Liège. ... » Echo, de Liège. » Trois Chevaliers, de Liège. » Maria, de Liège. » Augusta, de Liège. » Ruenania 9, de la Hollande. » Venus, de l'Allemagne. » Willem Joseit, de l'Allemagne. DEPARTS DU 17 JANVIER Steamer Wïlford IV, pour Tamise. Remorqueur Herma.nn, pour Willebroeck. Bateau-moteur Noord Natie 1, pour Burght. & » Maria, pour St-Amand. m » Arnold, pour Puers. » Emile, pour Moerzeke. Allège Coletta, pour Burght. » Catherine, pour Hemixem. » Antoon, pour Boom. » Marie Urbanie, pour Willebroeck. » Simon Smits I, pour Bruxelles. » Dyle, pour Bruxelles. » Jabon, pour Bruxelles. » Constantia, pour Louvain. » La Géante, pour Merxem, . » liRUGGE, pour Merxem. -•?>>> Marguerite, pour Merxem. j? » Elza, pour Schooteu. ® » Emma, pour Wyneghem, Anna, pour Ryckevorsel. / » Fientje, pour Beeringen. 3 " Jonge Augusta, pour Hasselt. ■ » San Francisco, pour Liège. J;» A continuer, pour Charleroi. 3 » Charbonnière 3, pour la Hollande. . » Jules, pour la Hollande. »> Wilhelmina Emma, pour l'Allemagne. - i" St-Appolinarius, pour l'Allemagne. j» Vit.a, pour l'Allemagne. W Catharina, pour l'Allemagne. " Niets zonder God, jvour l'Allemagne. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Brookwood. — Londres, 16 janvier. — Le steamer anglais Brookwood a été coulé. Le second et 12 hommes. de l'équipage manquent à l'appel Graafjeld. — Londres, 16 janvier. — Le steamer norvégien Graafjeld a touché une mine et a coulé Le capitaine et 4 hommes de l'équipage ont été sau-jés ; les 8 autres se sont noyés. i Martin. — Londres, 16 janvier. — Le steamer angl Martin a été coulé. Neuf hommes de l'équipage oui Eté débarqués. (Lloyd's Registrer renseigne deux Ivapeurs de ce nom ; un de 1904 et un de 1382 tonnes) Norna. — Londres, 16 janvier. — Le steamer suédois Norna a été coulé. (Lloyd's ne renseigne pas de vapeur suédois Norn. mais bien un vapeur anglais de ce nom, jaugeam &57 tonnes). Tholma. — Londres, 16 janvier. — Le steamer nor régie» Tholma a été coulé. L'équipage a été débar qué. La riziculture au Brésil Dans notre précédent article sur le Rio Grande do Sul nous aurions dû citer le riz parmi les cultures qui, dans cet Etat du Brésil méridional, ont pris en cette dernière décade, une grande extension. On y commença en 1906 une rizière dont la produ.-tion s'éleva la première année à 5.200 sacs. En 1912, 67 rizières produisaient déjà 400.000 sacs, soit environ 25.000 tonnes. L « Annuaire du Brésil Economique » de 1910 affirme même que la plus grande exploitation brésilienne suivant la méthode américaine d'irrigatio'ns appartenait à cette époque à un certain Pedro Osoriu et était située à 30 kilomètres du port de Pelotas. Elle occupait près d'un millier d'hectares qu'alimente Ja rivière Pelotas, au moyen de nombreux naux d'irrigation. i Le riz peut se cultiver partout au Brésil. Partout i. y trouve le climat idéal et les terrains bas, marécageux, qui lui sont propices et assurent le succès des plantations. Si tous les Etats n'ont pas développé la riziculture au même degré, tous avaient commencé avant ia guerre à produire du riz, ne fut-ce que pour leur propre consommation. La plupart avaient heureusement abandonné le système suranné qui consistait à n'avoir qu'une it orde à l'arc, ne produisant, ceux-ci que du sucre de Imue ou du tabac, ceux-là que du coton, du caoutchouc ou du maté ; d'autres encore qui ne s'étaient ll'ecialisés en rien, ont opéré une rapide évolution |*rs les productions les plus diverses et ont mérité l' attirer l'attention des économistes et des capitalistes étrangers. • : r-est pourquoi les lignes de navigation transat-ciutiqUp dédoublaient leurs départs et multipliaient Morts d'escale, dans les différentes zones brésiliennes. , Nous allons en signaler un exemple typique entre | tant d'autres. Lorsque l'on parle de rapide extension de cultures nouvelles, c'est surtout vers deux Etat? qu'il faut de préférence tourner les regards. Sâc Paulo et Minas-Geraes synthétisent en effet tout ce qui s'est fait au Brésil d'efforts intelligents peu i" faire prendre à leur activité économique un essor de plut en plus grand. Ils ont réellement mérité leur répu ta:ion d'États progressistes et entreprenants, faisan' entre autres de la culture du riz une importante in dustrie agricole. SA.0 Paulo, surtout, est parvenu en très peu de temps, grâce a In ténacité et à l'énergie de ses pro ducteurs, à substituer, à cette époque peu éloignée de la crise de surproduction, à la monoculture ca féière,. cause de tant de déboires, la polyculture source de tant de richesses improductives et jusqu* ' là dédaignées par les riches planteurs de café. L'agriculture pauliste, ' ces grands planteurs désa Luises par les pernicieux effets de la plus formidabh erise qu'ait jamais subie l'agriculture, furent guidés encouragés dans leurs essais de cultures nouvelles coton, caoutchouc, canne à sucre, riz, exploitation: de bananes et d'ananas, et autres encore, par in gouvernement intelligent et énergique, par de: hommes, planteurs eux-mêmes, appelés au pouvoir ; cause de leur clairvoyance, de leur grande expé rieuce-pratique et de leur inlassaole activité et noi parce que la politique imposait aux électeurs ele.: candidats beaux phraseurs et développant de magni flques et alléchantes théories. La valorisation du café nous on fut un exemple frappant. Ce furent ces hommes.qui préconisèrent préparèrent et entreprirent cette dangereuse, et aléa toire opération qui venait renverser toutes les théo ries des économistes ; et ils la menèrent à bien malgré les plus vives oppositions. Ce furent eux qu sauvèrent la grande culture caféière et. qui éloi gnèrent en même, temps et pour toujours de l'horizor pauliste les dangers de crise, profonde toujours, irré p arable souvent qui menace à tout instant les pay: de1 monoculture. Et cela en donnant, à la polycultun eî. à l'élevage ainsi qu'aux industries connexes uni impulsion telle que les progrès accomplis furent mer veilleux et que rien n'arrêtera plus leur essor. Aujourd'hui, en effet, ce pays, privilégié d'ailleur: par une nature d'une exubérance exceptionnelle possède de nouveaux et inépuisables éléments de ri cliesse, à côté de ses plantations de café, toujours le: premières du monde. Dès 1907, la riziculture éta.it sortie de la période des essais.officiels entrepris l'année précédente pou prouver que dans ces terres prodigieusement fertile: elle devait forcément obtenir, par l'application de: procédés scientifiques d'irrigation moderne, les plu: magnifiques résultats, le plus rapiele développemen et constituer une eles principales ressources agricole: de l'Etat de Sâo Paulo. N'iùs avons sous les yeux une Interview auquel h « Jornal do Commercio » soumit le vice-présjdent eh cet Etat, Mr Antonio Roelrigues, lors de son passa# par Rio de .Janeiro, en septembre dernier. Cet entretien eut pour sujet les progrès de l'agri culture et de l'élevage à Sâo Paulo. En ce qui concerne le riz il déclare que l'actioi du gouvernement qui a encouragé Le système de: irrigations et l'initiative des fazendeiros ont dévelop pé cette culture de telle sorte que la production sul fit pour la consommation et donne déjà un excéden pour l'exportation. Nous regrettons que le journaliste ne nous do un. pas de chiffres, car depuis la guerre nous somme privés de statistiques exactes sur la vie économiqm et l'activité industrielle du Brésil. Et les dernière: parues en 1914 dataient ele 1912. Monsieur le vice-président cite parmi les plu: grands producteurs actuels ele riz le sénateur Alfre do Ellis et les trappistes de Trémembé, dont le: immenses rizières du rio Parahyba sont des modèle: du genre. xxx Le fleuve Parahyba nait. dans la Serra de Bocaina à quelques 1600 mètres d'altitude, sur le bord eh l'océan Atlantique, aux confins eles Etats de Rio e de Sâo Paulo. Il cherche, sans la trouver, une issue vers Ja me: tellement proche qu'on la voit ele ces hauteurs. S'i la trouvait, son cours ne serait que de quelques kilo mètres et il franchirait en cascades le rebord abrup de la montagne qui l'en sépare. Mais il ne serait pa: devenu le superbe fleuve qui, sur une extension eh 957 kilomètres, dont 600 sur territoire de Sâo Paulo arrose une longue suite de vallées pittoresques e d'une exubérante fertilité. Suivant d'abord les multiples méandres d'une pre mi ère vallée qui le fait couler vers le sud, parallèle nient à la côte, dans la même direction que tous les fleuves de Sâo Paulo, pour aller porter ses eau: au rio da Plata, il est tout à coup arrêté dans s<r course par un contrefort montagneux qui lui barr< la route. Forcé de prononcer une courbe brusque, i pénètre dans une seconde vallée, parallèle à l'autre et il prend définitivement une elirection tout -à fai opposée. Coulant cette fois vers le nord, il pénètn dans l'Etat de Rio pour aller déverser ses "eaux dan: l'Atlantique à deux cents kilomètres au moins de \i capitale du Brésil. Cette fertile vallée que remonte le chemin de fe: Central allant de Rio à Sâo Paulo, fut le berceau de: plantations de café. Epuisée par de nombreuses an nées ele production à outrance, elle paraît vou.loi" devenir d'un bout à l'autre une immense rizière. C'est là, à Moreira César que furent organisées er i906, par le secrétaire de l'agriculture de Sâ( Paulo, Carlos Botelho, qui, avec le président d( cette époque critique, Mr Jorge Tibiriçà, furent le: auteurs ele la valorisation, les champs d'expérience: qfficielles-auxquels nous faisons allusion plus haut. Leur but était de démontrer la possibilité d'util i ser des terres autrefois si fertiles et auipurd'hu épuisées, et même, surtout eles terres sablonneuses e stériles, en tirant scientifiquement parti ele la grandi facilite que procurait le fleuve pour leur irrigatior rationnellement faite. On y commença les essais par la mise en culturi d? 17 hectares de terrain auquel on ne fit. subir au cime préparation spéciale afin de démontrer qui par elle seule, l'irrigation faite à l'aide ele canaux e d'écluses suffisait à assurer la récolte, sans soin: spéciaux. Les ensemencements se firent à l'aide de machine! américaines et les semences, achetées sans aucu.m sélection sur !e marché de Sâo Paulo. Après la pé riode d'inondation artificielle, qui va de -l'ensemen opinent à la maturité de la plante, on ferma le: écluses. Le terrain, desséché quelques jours ayan la coupe permit, ainsi de faire la moisson à sec également .au moyen de machines spéciales, t.oujour: de même origine. Los résultats furent concluants. Le rendemen noyen de cette cueillette fut supérieure à 375 pou: ' Ce t\it un spécialiste nord américain qui fonde cette première rizière- par les procédés de culture moderne. L'étendue cultivée fut portée dès la se coude année a 50 hectares et ne cessa de se déve lopper chaque année d'avantage. Cette leçon de choses donnée par le gouvernemen de Sâo Paulo eut pe>ur conséquence immédiate eh voir les rizières paulistes augmenter élans de forte: proportions. Partout on planta du riz ; les vallée: des fleuves 1 i été, Rio Pardo et autres se couvriren lie rizières dans leurs terres basses, taudis que su: les versants s'étendait, à perte de vue le vert sombrt des plantations ele café. C'est dans cette même vallée du fleuve Parahyba à Trémembé, aux environs de la petite ville de Tau baté, célèbre par la conférence eju'v eurent les pré sielents des Etats caféiers, de laquelle sortit h Couvenio de Taubaté et. la valorisation du café, qu< ies Trappistes français sont allés s'installer vers'1904 •lorsqu'ils durent prendre la route de l'exil, ils ache tèrent une ancienne fazenda ele 24.200 hectares. En 1907, après s'être inspirés de ce qui se faisai, dans la rizière voisine de Moreira César, ils instal ïèrent tout un système de canaux d'irrigation et en semencèrent- du riz sur environ 70 hectares. La pre mière .récolte fut magnifique. A la suivante, la ri zière ne compta plus 70 mais 250 hectares et la pro duction s'éleva à 12.000 sacs de riz, soit 720.000 kilos L'année 1909 rapporta 20.000 sacs.Trois cents ouvrier y étaient employés et les usines de décortication et la propriété, pourvues des machines les plus perfec tionnées, livraient au commeree un produit de tout-première qualité. Et certainement la rizière de cette Trappe fran çaise en plein Brésil ne fit que progiesser elepuis puisqu'elle mérite aujourd'hui d'être citée avec tan d'éloges, avant, nombre d'autres qui ont pris égale ment une grande extension pour arriver au dévelop peinent que nous allons constater par quelepies chif fres intéressants. xxx Avant cela, nous voudrions cependant dire quel ques mots d'une autre région du même Etat de Sâ< Paul ), où la riziculture se faisait déjà avant cetti époque, mais sans l'application eles procédés mo dénies qui donnent eles rendements de beaticouj plus importants et en font une culMire très lucrative, i C'est dans cette région surtout qu'était appliqué le système île riziculture sèche, telle • qu'ell ? se pratique en Asie, au Japon principalement, tandis que le système par irrigation est copié sur celui des Etats-Unis, où il est eri usage, spécialement dans l'Etat de la Louisiane. C'était d'ailleurs cette culture sans irrigation, exigeant peu de frais et une main-d'œuvre beaucoup moindre, que nous trouvions encore avant la guerre dans beaucoup d'autres régions brésiliennes. Elle y est appliquée par les petits cultiva'eurs pour produire le riz nécessaire à leur propre consommation et parfois a celle des petits marchés locaux qu'ils alimentent. Les planteurs de Sâo Paulo l'employaient aussi depuis longtemps dans ce but, sans détourner i leur activité et les bras de la grande culture caféière.La muraille côtière que nous avons vu se dresser [ à pic quasi au bord de la mer, dans la région eles sources du Parahyba, s^loigne progressivement vers l'intérieur, à mesure qu'elle descend vers le sud. : C'est elle qui, à 20 kilomètres à peine derrière la ' ville de Santos, située à trois lieues de la côte, barre la route à l'uniepie voie ferrée qui relie au port tout l'immense plateau ele Sâo Paulo. 1 Le rail doit la monter au moyen de trois plans inclinés et avec le secours de la crémaillère. C'est ! pour.lui le seul moyen d'atteindre le plateau qui commence à 800 mètres de hauteur. Plus loin encore, dans la région, bien cennue au Brésil, appelée Ribeira de Iguape, à la frontière du ; Paranà, cette bande côtière s'est élargie au point de mesurer jusqu'à 132 kilomètres de largeur. Cette région basse du littoral, où se développe à " merveille la flore tropicale la plus variée, possède : un petit port de cabotage, Cananéa. dont Sâo Paulo 1 rêvait, il y a une dizaine d'années, dé faire un port transatlantique, rival de Santos. 1 Pour pouvoir développer dans de fortes propor-; tions son trafic et son importance économique, la | Compagnie de chemins de fer appelée Sorocabana, • qui desservait toute la zone du sud-ouest de Sâo ? Paulo, aurait dû trouver un débouché dans cette région limitrophe du Parana. C'est pourquoi elle avait projeté de pousser- ses rails jusqu'au port de Cana- ' nea. Lorsqu'elle fut forcée de liquider, en 1905, la Compagnie anglaise du chemin de fer Santos-Sâo Paulo 5 aurait bien voulu la. racheter et supprimer ele la sorte la seule concurrence qui pouvait lui être oppo- • sée pour le transport vers le littoral des productions de tout l'Etat. | Par le fait même elle aurait fait tomber à l'eau le J projet ele voie. ferrée vers Cananéa dont elle crai-' gnait avec raison la concurrence, ainsi que la transformation de ce port et la grande impulsion qu'il ' n'aurait pas .manqué de prendre au détriment de : Sa niés. ^ Aucune ligne autre que la sienne ne pguva.it être ! -créée avec Santos comme objectif. Elle jouissait en - effet du privilège d'une zone de 30 kilomètres de chaque côté de la voie et cela jusqu'en 1927. On ne pouvait, donc, atteindre un point quelconque du littoral qu'en dehors ele cette zone de 60 kilomètres. 1 Cananéa était seul dans ce cas et conséqueniment ' il était tout indiqué comme futur terminus de lignes et concurrent de Santos. Le gouvernement brésilien fit échouer le projet de 1 la Compagnie anglaise en usant de son droit de pré-! férence et en rachetant lui-môme le réseau ele la î i Sorocabana pour le revendre .ensuite à l'Etat de Sâo 3 Paulo. Nous avons vu que celui-ci s'empressa à son ; ttour de le céder à la Brazil Railway. Et qui sait, si le ' : projet de faire de Cananéa un port transatlantique n'existe pas toujours ? ' La région de Ribeira de Iguape tient, son nom ; du fleuve qui l'arrose dans toute son étendue, par ; lui-même ou par ses nombreux tributaires. Il vient ; : de l'Etat voisin du Paranéa et a un cours franche-: ment navigable de 400 kilomètres. C'est le seul fleuve de Sâo Paulo.qui se jette dans l'océan sur une éten-i . due ele 490 kilomètres de côtes. Tous les autres cou-1 lent vers l'intérieur, donc dans .une direction oppo-; sée, ce qui constitue une singularité géographique. A l'exception du Parahyba qui, nous l'avons vu, | coule vers le nord, tous les autres vont vers le sud L [ porter leurs eaux aux formateurs du rio de La Plata. Ils amèneraient donc, aux deux ports de Buenos- - ; Ayr.es et Montevideo les productions de ces régions » j paulistes, si leur lit n'était fréquemment obstrué par ' de longues séries de cataractes et de rapides et si . ; le réseau très serré de voies* ferrées ne rendait inu- î tile tout autre mode de transport. C'est cette région de Ribeira de Iguape qui, la pre- ■ ; mière à Sâo Paulo et même au Brésil s'adonna à la ■ | culture du riz. ; Le riz de Iguape jouissait au Brésil d'une grande renommée. On l'y cultivait, il y a 40 ans, d'une i façon assez intensive. Mais l'abolition de l'esclavage, ' ; en 1888, et la «fièvre» du café qui survint après I 1 1890 en firent abandonner presque complètement la - j culture. La main-d'œuvre émigra. toute entière, ele ^ toutes les autres régions vers les plantations ca- féières qui s'étendirent dans des proportions inouies ; jet absorbèrent toutes les activités, tous les bras, 1 môme ceux que fournissait un formidable courant immigra toire. Aussi; lorsque le gouvernement de l'Etat encou-; ragea les essais de cultures sur le plateau par les méthodes nouvelles d'irrigation, il ne Manqua pas : d'en ranimer la culture dans Ja région du littoral. ; Trois années après, Iguape produisait du riz en i ; quantité suffisante pour permettre une exportation » • de 72.000 sacs, soit 4320 tonnes, vers d'autres régions » j brésiliennes. 5 , xxx 38 En 1902, le Brésil importait 100.984 tonnes ele riz : pour une valeur de 8138 cont.os or soit 23 millions ele francs. 1 En 1907. les statistiques n'en renseignaient plus que 11.581 tonnes, et 4.836 tonnes en 1912*. ! C'est que, déjà, dès 1907 Sâo Paulo en cultivait sur 1 66.332 hectares et en produisait à lui seul 60.852 ton-r.es. C'était suffisant pour sa propre consommation et le premier il disparaissait des statistiques comme Etat importateur. Il en avait encore reçu l'année | ; précédente, 12.251 tonnes cl'out.re-mer. Et en 1908, il devenait à son tour exporta-; i teur ; il en expédiait 3.197 tonnes vers d'autres régions du pays. De son côté Minas Geraes en expé-; i diait 8.258 tonnes sur le marché de Rio Janeiro. Nous ; avons vu que la plupart des autres Etats en produisaient déjà pour leur consommation et quelques-uns aussi pour l'exportation. Santa. Cathaiina, par exem-; ' pie en exportait 2.596 tonnes. Depuis lors, l'importation au Brésil s'est réduite presque à zéro et à elle seule, l'exportation de San-; ; tos a suffi h tous les besoins d'une notable partie du : ' En 1912, Sâo Paulo en était arrivé à produire 104.527 tonnes pour une valeur de 20.905 contos ou 35.540.000 francs, et il en exportait déjà 16.000 tonne?. Il est certain que depuis cette date et surtout depuis la guerre, la culture, du riz y aura pris, ainsi que dans le reste du Brésil, où cette elenrée est la base de l'alimentation, un développement beaucoup plus grand, de façon à devenir un de ces nouveaux produite d'exportation vers l'Europe, que parfois ' nous signale l'un où l'autre article ele journaux des J pays neutres. INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE D'ANVERS séanci-: du 17 janvier. — Nos séances officieuses traversent en ce moment une période fort calme, les affaires- qui se présentent se réduisent aux fonds d'Etats et à quelques valeurs exclusivement de placement. Les valeurs caoutchout.ières sans être délaissées n'ont plus cette animation qui permet d'escompter une progression rapide de cours. Les pétrolières sont négligées. Les valeurs d'électricité paraissent ; assez disposées à élargir le cercle de leurs transactions, mais le titre est trop bien classé et leurs détenteurs actuels ayant connu des prix sensiblement meilleurs, ne sont guère tentés de s'en débarrasser en ce moment. Les échanges de ce côté restent donc forcément étroits. ; Nos rentes nationales maintiennent leur récente J moeleste avance tandis que les lots de villes s'alour-J dissent encore plutôt quelque peu. Belge 3 % mai, 72,25-73 ; Emission Anglaise, 80-81 : ' Bon du Trésor 1917, 1<X),50-101,25 ; Annuités 3 %, 76,50-77,50 ; Anvers 1887, 81,75-83 ; Anvers 1903 , 73,25-74,25 : Bruxelles 1905, 69,75-70,75 ; Bruxelles 1902, 65,50-66,50 : ; Gand 1896, 61,50-62,50; Liège 1897, 63,75-64,75 ; lot du 1 Congo, 83-84. La tenue des cours des valeurs internationales est ele nature à donner satisfaction .à ceux qui n'ont pas craint de s'engager de ce côté en dépit des circonstances spéciales créées par la guerre. Cédules nouvelles 112,25-113,25, les L 115,25-116,25, les H 120,5(1 A., les K 97-98, les or 112,50-113,50. La fermeté des » Cédules attire l'attention sur l'emprunt Municipal de PaiVimentatioii relativement avantageux pour un 5 % à son prix de 87,75-88,75 pour l'ancien, le nou-i veau se rapproche de 89,25-90. Argentin intérieur et extérieur 97,50-98,50, le 4 1/2 1911 97,75 P. Le Buenos-Ayres i 1/2 1888 96-97. Les dettes brésiliennes conservent une orientation favorable Brésil 5 % funding 1Q2,50-103,50, Brésil 1883 81,75 A., le 4% 1910 74,25 A., le 4% 1889 73,50-74,50, le Rescission 73,50-74,50, Chili 5 % 1911 97-98, le 4 1/2 1889 91,25-92,25. Uruguay 3 1/2 73,50 A., le 5 % 1914 90 7/8-91 7/8, Cédules uruguayennes 102,50 P., Ve-nézuéla 63 A. Cuba 104-104,75. Dettes asiatiques : Le Chinois 4 1/2 1898 89,50-90,50. Le Japon Railway reprend à 104,50-105,50, le 4 % 1905 vaut 102,25-103,25, le 4 % 1905 93,25 P. Dettes continentales : Russe 3 % 1859 64,50 A., le 4 1880 80-81, le Nicolas 89-90, le 4 % 1902 71-72 ; le 5% 1906 94-95. Roumain 4% 1890 79 3/S-80 3/8, le 4 1908/10 69-70, le 4 % 1894 70 P., le 4 1/2 .1913 73,50-74 5/8, le 5 % 1903 85-86, Serbie 4 % 56,50 P., Bulgare 41/2 72,50-73,50, Portugal 51,50-52,50, Hongrois or 65,50 A., Métalliques-Nationales 60,50-61,50, Bucharest 1898 74 P., Lisbonne 58-59. La rubrique des actions de Banques et d'entreprises diverses fournit quelques cours plus nombreux. Actions Banque d'Anvers 1490-1510, Banque Centrale Anversoise 430 A., Crédit Anversois 4io P., priv'l. Crédit National Industriel 277,50-282,50, l'ordinaire 267,50-272,50, jouiss. Crédit Foncier Sud-Américain 1790 A., 1810 P. Un petit mouvement, s'opère en dividende Crédit Général du Canada qui fluctuent entre 70 et 82,50, dividende Banque Belge de Prêts Fonciers 435 P. Act. Liebig 600 A. On travaille les titres d'éclairage, la capital Electrique Anversoise vaut 305-310 et la jouissance e.st demandée à 207,50. De divers cotés on demande la capital Elec tricité Escaut à 130 mais il ne se présente rien au marché, la dividende Escaut a été traitée à 90-93, capital Tram. d'Anvers 118-122, dividende Rotterdam 28-30, capital Rosario 81 A. Obligations et actions privilégiées: Oblig. Hvpo-técaire du Canada 477-481, la privilégiée 1110 A., Sansinena 1000-1020, Privil. Fonc. Suel-Américain 1092,50 P., l'oblig. 486-488, Privil. Crédit Général du Canada 1015-1025, oblig. Tram. d'Anvers 456-460,oblig-•Tram. Rosario 414-419. En pétrolifères la privil. Grosnyi vaut 2950-3000, l'ordinaire 2660 environ nominalement. Astra Roma-na 1090 A., 1110 P. Les valeurs caoutchoutières n'enregistrent que des variations peu importantes. Federated 670 A., 675 P., Kuala 147-152,50, Sennah 66,50-69,75, Kalitengah 43-45,50, Galang 5,90-6,10, Kua.ng 66,25-69,50, Parts Tjisa-lak 175-180, capital Deli Moeda 261,50-267,50, dividende 79-82,50. Actions Tanganyika 74-75, oblig. 200 A., 202 P. BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Skance du 17 janvier. — Ce sont les mêmes dispositions que les jours précédents qui dominent, les offres sont supérieures encore, en effet, aux demandes, du moins dans la plupart des groupes, ele sorte que les tendances restent généralement hésitantes. I/e marché de nos rentes et lots de villes est plus calme que hier, mais les cotations se modifient peu. Voici les cours faits : Rente belge 3 %, 70,50-73,50 ; Congo lots, 83,50 : Anvers 1887, 82,75 ; Bruxelles 1905, 70-70,25 ; Gand 1896, 61,25. En obligations industrielles, les amateurs ne manquent pas encore. On recherche les Gand 1914 à 462,50, on fait 457,50 en 4 % Financière de Transports, on demande les 5 % Charbonnages et. Glaces de Bohême à 485, et les 5 % Sucreries en Roumanie à 4-45, mais on offre le 5 % Gratry à 470. On commence à accorder un peu plus d'intérêt aux obligations Caisse des Propriétaires. Les titres bancaires ne présentent rien de bien particulier. La capital Outremer se retrouve à 512,50, 511 ; le Crédit Anversois.fait encore 402,50, 405, 407,50, et le Crédit Liégeois est à 500 argent. Les valeurs de transports sont soutenues, mais peu ; animées. La fond. Chemins de fer du Congo est bien à 3625, la priv. Tournai-Jurbise est offerte à 415, la fondateur Tramways d'Anvers est recherchée à 59,50, la capital Espagne-Electriques se soutient à 124,50, et la dividende s'améliore ele 50,75 à 51,50. En Bruxellois privilégiée et ordinaire, les cours d'hier ont été retirés. En dividende Kiew, il y a preneur à 27,50, ainsi qu'en dividende Rotterdam à 29. La privilégiée Vérone à 130 bouge peu. Les transactions en valeurs sidérurgiques sont : assez limitées. Il y a papier en Baume-Marpent à '1300 en capital et à 700 en fondateur; on est bien . en Espérance-Longdoz à 320, 322,50, 325, et en privilégiée Estampage du Donetz à 350, 352,50, avec dès demandes de bonne qualité pour cette dernière. En fevndateur Taretzkoïe, il y a des discussions à 745 ; par contre, on cote pour les Tôleries de Konstanti-nowka à 680, 682,50, 685 en capital et 27,50, 2745 en jouissance. , Au groupe charbonnier, on ne prête quelcpie atten- • tion qu'aux valeurs à étiquette hollandaise. La Laura capital est en légère reprise à 1520, 1510 ; la dividende se comporte bien au début'à 850 pour revenir successivement à 835, mais pour rester demandée à \ 850 après bourse. En fin de séance, la Willem-Sophia est également recherchée à de bons prix. D'autre part, le Grand-Mambourg s'inscrit à 60, et. le Trieu-Kaisin est ferme à 1150, 1145. Peu de chose à dire des petites rubriques. Les Mines ele Fer de Bacarès se montrent, momentané-' nient hésitantes à 84, 83,50 ; l'ordinaire Prayon est offerte à 1340 ; les Mines Réunies accentuent leur mouvement, d'ascension à 194, 197,50, 198,50, 199 ; la capital Electricité d'Odessa cote 125 et la dividende est à 74 papier. La Nébida, de son côté, est très recherchée et à des prix en hausse sérieuse, sur le bruit que les mines de Tunisie de la société doivent produire actuellement des bénéfices sérieux. C'est toujours la même hésitation qu'on rencontre au compartiment colonial et caou.tehoutiei. La capital Java reste ferme pourtant à .139, la capital Comi-nière est bien à 65, ruais la Deli Moeda est momentanément discutée à 267,50, 270, 266,25, 265 en capital et à 81,50 . 80,50, 80 en dividende. En Hévéa, on se maintient à 225, 227.50, eu capital Lacourt on n'est pas mieux à 415, 120, mais on est résistant en fondateur à 465, 470, 472,50. La capital Mo poli fait, encore 150, mais mérite mieux, la Sennah bouge peu à 68, la Soengei-Lipoet est soutenue à 445, 447,50, 449,50 ; la capital Union Minière est lourde à 1485, 1480, 1485, 1487,50, alors que la dividende reprend à 1430, 1435, 1445, 1450; la Zuiel-Préanger reste à 128,75, 130, et. la Tanganyika est indécise à 74,50,-74,25, 74, 74,25. En valeurs diverses on se remet, brusquement à travailler les Courroies Lecliat jusque -400, 375 en 'capital, et 300, 275 en jouissance, sur de bons avis au sujet des bénéfices actuels de l'entreprise. Les titres sucriers restent eu vue ; ainsi, les Sucreries ele Saint-Jean progressent à 104,50, 10^, 106,25, 107,50 en capital, et à 170, 168,75, 171,50, 167,50, 172,50, 175, en fondateur; la Sucrière Européenne suit évidemment à 78, s'0, 79 en capital et el? 50 à 53 en fondateur. D'autre part, on cote 39 en ordinaire Cartoucheries Russo-Belges, 1000 en Grands-Hôtels, 85, 87,50 en Oxhydrique, et 350 argent en Grand-Bazar Anspacli. Encore ele l'irrégularité en valeurs étrangères. La Kaïping est discutée de 58 à 58,75, l'Argentine est. • en reprise à 29, 30,25; la Barcelona est lourde à 77, : 76 : la Brazilian Traction est mieux à 287,50, 288,75, 290 ; la petite Villa del Prado reste à 9 ; la Rajah est lourde à 1020, 1010, et on reste argent à ce dernier prix ; Ligure Toscana cote 244, 246 ; la Dniépro-vienne est moins bien à 3525, et les.Tanneries de r v/nff «ont ;i ifiOO i.a nier. COURS DU CHANGE Amsterdam, 16 janvier. — Londres, fi. 11,69; Berlin. 40,87 1/2; Paris, fl. 42,07 1/2; Suisse, fL 48,75; Vienne, fl. 26,10; Copenhague, 67,10 1/2; Stockholm, 7° 22. Rotterdam, 16 janvier. — Londres, fl. 11,68 3/4 ; Ber lin, 40,85 ; Paris, -42,07 1/2. BOURSE DE PARIS Paris, 16Janv. 16 Janv, 15Janv. 16Janv. lcJanv 3% rent8 française. 6? 75 62 7f> Eot français. Russie 1R89,Con.4% Rio Tinto, parts . 1760 — 1765 — "U/2% Russie 1909 76 - 76 50 Mexique Int. 5% ' Serbie 4% 1895 Lots Turquie . —— - — Espagne 4%, Etr 102 70 • !02 50jChan«3 Berlin, cojrl Portugal 3% . . Chg«s.Amsterd..courti 23S 237 50 Turquie 4% unifié . 61 61 Che»s.Londres,court1 2779 2779 8anoue ottomane I 425 —, 415 i Escompte — — — BOURSE DE LONDRES Londres 16 Janv. 16 Janv 15 Janv. , 16 Janv. 15 Janv. Consols 1 . 53 1/2 53 3/R South. Railway. . 32.1,'2 Répuoliq Argentine, 641/2 64 1/2 Union A . . .,154 4% Brésil. • 491;2 49 5/8 Wab., préf. -- 4% Japon . . 70 3/8 70 Ui jU. S. o fel A. .118— 117 v4 Japon 1905. . . 95 « /s 95 ^2 Amalg. C. . . . — Mexique inter, . . — - Great Cobar. . . Pérou, ord. ... 5 V4 Columbia ... 48 — Pérou, préf. . . Ver.. Dip!. . . . 54 i/g 54 5/8 Portugal. ... 5? 1/8 Mexic. pr. . . . — - Russie 1889 . 63 7/8 Rock Isl. ... Marc, of A . . . 15 ^ 15 6/8 jRandmine . . . Turquie. ... - Marine, Dr. — 3Va % Uruguay. . 65 -- 64 Va Shell . . - — 5% Uruguay . . — - — Rio Tinlo . Acht. Top . . . 110 3,8 — Anaconda . . — - - Préf. d« A . . Schib., préf. Oenver.iRio Grande 175/8 18 — Schib., ord. — Erie, ord. . . . 34 Va 34 V4 Kon. Petr. — — Missouri . 9 7/8 9 7,8 Escompte . k b I /16 d 5 11 6 p Ontario A. . . Argent . 36 - d 36- d South. Pacifir 101 8/4 101 Va 1 i BOURSE DE NEW-YORK New York 16 janv. |!6'tlanv.> 1 ô Janv. 1H Janv, i5_Janv. Hypothèques 1 Vs-I^!' V2-P/1 Ontar o<£Western,or 2b V2 , 27 «,'4 Cnane®s.Londr. C.T 4.76 50' 1.76.50 Nortnern Paci.'., ord 10 i-a ;»08 - ( s. Lundr.ôOd. v 4. / '. - -,71 - N'orfo.K<lWestern,ord '33 Va ; '33 Cnanges. Paris vue. 5.84 5.8414 Norf.AWest.4%c.obI! '3?%|1323ii Change s. Berl r 68 68 '/8 Pennsylvania, ord. 56 5:8 56 in Aident . 74 L'4 74 3,;6 Philad. i Read., oro. ï02 /.8 99*4 Philad.iRead.jl'pré! 43 Vi 43 1/4 PONDS GreatNortherr, 1 «pré: 1 '6.3/8,115 8/4 Amérique 2 u.c.ôbl 99 8/4 99 % TexasPacific,ord. 1? V4 !7- Atch. i. <t S. F. 1% 104 Va 104 Va SouthernPacif., ord. 97 3.4 97 - Atch.T.iS. F. a ord 105 1/8 104 «m Southern Rail//., ord. [i/8- 3 -1/4 Atc.T.rtS.F.Mgb.4% • 96 3/8 96 3,8 SouthernRailw.,préf.. 63 Va i 68 - Atch. T.£ S.F. a.prêt.: 98 7/8 j yS 7/4 Union Pacific, préf. '44 7-8143 5 8 Am. Car^Foundryor. 68 — 66 Vi Union Pacif.4%, obi. 99 7/8( 99 7/8 Baltim. A0hio,ord.; 84 1/4 , 3:1'/2 Wab.S'LouisiPac ,0 '5V4 '4'a Canad. Pacific, ord '.6'1.4 'C-9 Vi Wab.S'Louis£Pac, pr 55 1,2 54 3/8 Chesac & Ohio, ord. i 64 Va 63 1,2 | Amalgamat.Copper.o - Chic.ANorlhWest.o.|122 - 121 AnacondaGopper, n. (6 1/4 84- Chic.Milw.<£St.Paulo| 90 8/4 89% U.S.SteelCorp..ord. - P47/8;lll 7/3 Rock Isiand ord. . 3'5,8 30% U.S. Steel Corp.,préf '20 «.-a 120 1/8 . Am. Smelt£ Ref.C.o. : 108 b/4 106 3/4 U.S. Steel Corp. 5 % Bethl. Steel Corp.,ord'470 475 - 2* H. Obi. '07 — 10. — Denv.XRioGrande,0.! '6 '6— Americ.8eetSug.,ord; 9* V4 92 — Erie Railway, ord. 33 1/8 32 3 8 American. Can. ord. j 47 — 44 7/8 Erie Railw., 1« préf.- 48 - 47 V4 Unit. Sugar Co,ord. 45 43 Eris Railw., 2« préf.1 .8 V4 37 3/4 Amer.HiOf-iLeath ,pr 69 'g 6'*^2 Erie Railw. Gen. Lien j 73 1/2; 73 1/2 Amer, fe» (iTel.,oid,' 1*23 V4 :123 3/S Illinois Central,ord. 106 V4 hC-Va Am.Tel.4^conv.obl.! 98 - 98 — Kans City South., ord! 24 L'4 ' 24 - |nîern.Cont.Rubb*r, 0, Il — 11 Va Kans. City South., pr. j 57 - i 56 - |n1err.Merc.Mar.,ord; 27 5/8 24 Va Louisv.i Nashv.,ora. i32 V4 1j1 — ntern.Merc.Mar., pr.j b5 V4 80 Va Nat. Rlw. of Mex.,1 pr. 13 : 13 - |nt. Merc, Marine : Nat.Rlw.ofMex.,2pr. 4-7 6- 4Va %. obi.: 94 1 <2 94- Miss.Kans.àTex.,ord. 9 1/8 884 Piilsburg Coal, ord. 46 i/a 44 8/4 Miss. Kansas&Texas ; CentralLeather,ord. 913 8 89 3/8 2* h.g.-obl. b2 Va 52 '/8 lntertor.Melrop.,préf 69 — 68 — Miasouri Pacific.,ord 3!% 3U% lnterbor.Metrop.,ord. 15 ; '5— N.-Y.C8ntr.!ÎHu{isMo 11)1 Va 10] — StudebakerCor., oro 107 Va 104 Va M 'ni.Dnm.S'.Cnrn - — 66 Va Dette publique de Suède. - Le Comptoir de la Dette publique à Stockholm annonce que le remboursement obligatoire du 1 mars 1917, de l'emprunt de i'Etiit suédois 3 1/2 % de 1890, remboursement s'élevant à 747.000 m., a été opéré par le rachat d'obligations.. Banque Moscovite d'Esco-mpte, à Moscou. — Cette banque augmentera ison capital, de 3 millions de roubles. Les nouvelles actions seront émises à 150 %. Banque Suédoise Centrale Particulière, à Stock holm. — Le bénéfice net pour 1916 a été de C. d.546.129 (contre C. 706.525 en 1915). Le dividende a été fixé à 12 1/2 % contre 6% l'année dernière. Société Russe de Platine. — Le bénéfice net ;i été de Rb. 279.000 contre une perte de Rb. 450.000 l'année précédente. Le dividende a été fixé à 5 %. Erdolbergbau- und Industrie A. G., à Vienne. — Cette Société anonyme vient, de se constituer à Vienne avec un capital de 5 millions de couronnes, entièrement versés. Société anonyme charbonnière et minière de Commerce, à Liège. — Bilan au 30 juin 1916. Solde débiteur, fr. 1.823,89. Imprimerie spéciale, société anonyme, à Manage. — Bilan au 30 .septembre 1916. Solde bénéficiaire, fr. 5.128,—. Tramways de Lombardie et Romagnes, société anonyme, établie à Liège. — Bilan au 30 juin 1916. Solde disponible, fr. 267.943,86. Tramways électriques d'Alicante société anonyme, établie à Bruxelles. — Bilan au 31 décembre 1915. Solde bénéficiaire, fr. 1.156,44. Etablissements Chauvaux, société anonyme, à Châtelet. — Bilan arrêté au lr juin 1916. Solde débiteur, fr. 117,49. Brasserie flamande et Salons modernes, société anonyme à Bruxelles. — Bilan au 30 septembre 1916. Perte sur l'exercice, fr. 3.081,60. Compagnie commerciale et industrielle Grande V -naigrerie nationale société anonyme, à Bruxelles. —-Bilan au 30 septembre 191 G. Bénéfice de l'exercic' fr. 75.822,69. Mines Comte Fiirstenberg, société anonyir. blie à Bruxelles. — Bilan au 31 décembre 1915. 1 éné-fice de l'exercice 1915, fr. 358.750,—. Ateliers J. et J. Dewandre, société anonyme, "a Bressoux. — Bilan au 30 septembre- 1916. Perte de l'exercice 1916, fr. 5.180,69. Bains et Lavoirs d'Outre-Meuse, société anonyme, à Liège. — Bilan au 31 octobre 1916. Solde disponible, fr. 10.780,36. Actes déposés Ed. Deberghes et Jac. Coning société en non collectif, à Bruxelles. — Constitution. La société est en nom collectif, sous la raison sociale : Ed. Deberghes et Jac. Coning. Le but de la société est l'achat, "la vente et, au besoin, la. fabrication des matériaux de construction, la commission, la représentation de maisons ou d'usines s'occupant de matériaux de construction et, en général, tout ce qui se rapporte à cette Le siège de; la société est à Bruxelles ou dans ses faubourgs. P.-R. Wautriche et Cie, .société en commandite-simple, à Cornblain-au-Pont. — Constitution. La raison sociale de la société sera P.-IL Wautriche et Cie, à Coinblain-au-Pont. La société prend cours le premier août, mil .neuf cent seize, pour finir le 20 juillet, mil neuf cent vingt-quatre. La société a' pour objet l'exploitation de carrières -de grès, petit granit, pierres calcaires, fours à chaux et le commerce de tous article® s'y rapportai ' MEMENTO DE L'ACTIONNAIRE ASSEMBLEES ANNONCEES 20 janvier Compagnie Internationale de Tramways, société anonyme à Bruxelles, à 11 heures du matin, au siège socal, 55, rue Royale, à Bruxelles. 22 janvier Société anonyme belge de Forages et de Prospections Minières, en liquidation, à 3 h. 1/2, au siège social, 56, rue de l'Ecuyer, à Bruxelles. Les Tramways d'Agram, société anonyme en liquidation, ù 10 heures du matin, au siège social, 31, rue du Marais, à Bruxelles. Fabrique de Colles Végétales, société anonyme à Bruxelles, à 3 heures de relevée, au siège social, rue Edmond de Grimberghe, 36a, à Bruxelles. 23 janvier The Belgo Canadian Pulp & Paper Cy, société anonyme «à Bruxelles, à l'heure statutaire, 48, rue de Namur, à Bruxelle». 25 janvier Fabriça Riograndense de Adubos E Productos Chi-micos et Industria Quimica Argentina, sociétés anonymes à Anvers, à 11 h. 1/2, dans les bureaux des sociétés, 36, Longue rue Neuve, ;\ Anvers. Société anonyme des Ciments Portland Artificiels Belges, à Harmignies, à 12 heures, à l'Hôtel Métropole, place de Brouckere, 31, à Bruxelles. L'étude concernant « L'Avenir de la culture du caoutchouc aux Ind6s néerlandaises » publiée par le Lloyd Anversois » a paru complètement et est ob-tenable dans nos bureaux au prix de 25 centimes. ANVERS-EDEN Société Anonyme à Anvers Le Conseil d'administration a l'honneur de convoquer les actionnaires à l'assemblée générale extraordinaire qui se tiendra à Anvers, avenue des Arts, 56, le SAMEDI 27 JANVIER 1917, à 4 1/2 heures de relevée (H. T.). ORDRE DU JOUR : 1° Augmentation du nombre et nomination de nouveaux Administrateurs ; 2° Démission de Mr Alfred Mendel comme Commissaire et nomination d'un nouveau Commissaire en son remplacement ; 3° Indication précise du.siège de la société à Anvers. Koninklijke West-Indische Maildienst Départs d'AMSTERDAM vers Curaçao, Suriname, Venezuela, Haïti s/s PR1NS DER NEDERLANDEN, 23 Février Départs correspondants d'Anvers Pour fret et renseignements s'adresser à l'agent Gustave E. Van den Broeck. 2, quai Ortelius.

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