L'opinion wallonne: journal belge, indépendant

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s.n. 1918, 06 June. L'opinion wallonne: journal belge, indépendant. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pg1hh6dm24/
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En pleine guerre, les Britanniques vont accorder l'autonomie au oavs de Galles Excoptionnollcmeiit = 2o cent X_.e INTéro ; "i O centimes L'OPINION WALLONNE FRANGE • S mois 5 fr. — 1 ftQ 9 1 ETRANGER : — 7 fr. - 1 an 10 ! Abonnement de propagande : — 20 I Quotidien de la Belgique française Hebdomadaire pendant les hostilités EGOlVOMilQXTE - POLITIQUE - Raymond COLLEYE, Directeur Bureaux : 9, Hue do Vaiols, 9 PARIS (1") T/r/ eDurmte . ncutd a / /. o 7r PROGRAMME DU MOUVEMENT WALLON CHAPITRE I finis lu lirai Moi depuis isso w ■Jusqu'en 1864, le Mouvement wallon qui se forme confusément en présence des taquineries flamingantes n'est fait que de quolibets et de chansons où l'on retrouve la bonne humeur mais aussi l'insouciance de notre peuple. Un mouvement littéraire dialectal se précise. En 1864, M. Leclercq procureur général à la Cour de cassation présente à l'Académie de Belgique une étude sur l'usage des langues parlées en Belgique dans laquelle il dénonce le danger, pour le pays, du Bilinguisme et de la flamandisation par la r contrainte. En 1877, M. Paul Wcdon fonde à Bruxelles la première ligue wallonne. De 1864 à 1887, on signale des protestations 1° contre la loi de 1873 en matière judiciaire, aggravée par la loi de 1889 ; 2° contre l'arrêté du 4 juillet 1884 n'admettant la traduction française des avis et communications en pays flamand « qu'en cas de nécessité » ; 3° contre les décrets de 1869, de 1871, d!u 30 juin 1881, du 15 juin 1883, du 31 août 1887 et contre l'arrêté de 1888 rendant l'enseignement du flamand obligatoire dans renseignement moyen en Wallonie. Le 1â décembre 1887 •Frère-Orban, précurseur véritable du mouvement wallon, prononce à la Chambre un admirable discours protestant contre le projet de loi flamand établissant que la loi émette le principe de l'obligation de la connaissance du flamand pour les candidats à tous les emplois publics. Frère-Orban déclarait : «c Les actes tic l'autorité publique dont parle l'article 23 (de la Constitution) sont manifestement les lois, arrêtés, règlements et en général toutes les mesures qui doivent être portées à la connaissance des citoyens.En méconnaissant nos principes constitutionnels, les abus les plus considérables ne tarderont pas à se révéler. C'est donc le flamand obligatoire pour tous les Belges exerçant des fonctions publiques sur un point quelconque de notre territoire . Voilà la prétention déclarée, affirmée, avoués .Eh bien, te proteste avec la plus grande énergie contre ce système, au nom de la Constitution ,au nom de la nationalité belge. » Le 25 décembre 1886, la loi imposant le flamand dans l'armée ayant été votée, un meeting de protestation a lieu à Liège, présidé par M. Devreux. Le 17 novembre 1888, une Fédération wallonne est fondée à Liège souè la présidence de M. J. d'Andrimont,bourgmestre de Liège. Le 28 février 1888, les Wallons, fondent, à Bruxelles, la Société de propagande wallonne présidée par M. Termonia avocat à la Cour di'appel. En 1890, le premier congrès wallon est organisé à Bruxelles par la Société de propagande wallone. En 1891, un congrès wallon se réunit à Namur. En 1892 un troisième congrès wallon a lieu à Liège. En 1893, un quatrième congrès est convoqué à Mons. Le 9 mai 1897, M. Julien Delatte fonde à Liège la Ligue wallonne de Liège. Le 26 juillet 1898, la Ligue wallonne de Liège examine pour la première fois la question de la séparation administrative.En 1902, le comté Albert du Bois publie son roman retentissant : Belges ou Français, qui devait avoir une portée exceptionnelle sur le mouvement wallon. (CENSURE) Le samedi 30 septembre 190'6, à l'occa- . sion de l'exposition internationale de Lièige, un congrès wallon se réunit à Liège/ C'est le point de départ du mouvement wallon actuel, dont les tendances, dès lors, s'affirment et se précisent grâce au discours fameux que prononce à ce congrès M. Hector Chainave ; ce discours constitue la charte véritable du mouvement wallon. Il demeure le" document le plus vivant, le plus net et le plus complet qui ait ;été publié 'sufr la qiuesion wal 1 lonne. En février 1906, MM. Hector et Achille Chainaye et Alfred Colleye fondent à Bruxelles, la Ligne wallonne du Brabant. Le 25 mai 1906, la Ligue wallonne du Brabant réunit à Bruxelles, le congrès wallon de 1906. En 1907, MM. Alfred Colleye et Alfred Dereume fondent à Bruxelles le premier journal l .'bdomadaire de défense wallonne, l'Action wallonne. La mêv e année, constitution des Jeunes Gardes wallonnes dans tout le pays wallon, fédéi ation et congrès des Jeunes Gardes.En 191 \ fondation à Liège du Réveil Wallon, journal hebdomadaire, (par MM. Hector Chainaye et Jennissen. Le 8 mrii 1908, fondation à Liège de la Ligue nationale wallonne, premier essai de fédération des ligu.es wallonnes de Belgique.La même année, paraît la première revue du jeune mouvement wallon : La Revue française qui se déclare séparatiste et arbore le dra.peau wallon au coq chantant de pourpre. En 1901), fondation à Charleroi de la revue et du groupement littéraire La jeune Wallonie par Arille Carlier et René Dethier. En février 1910, la Ligue wallonne de Liège crée un comité d'étude pour la sauvegarde de l'autonomie des provinces wallonnes composé des personnalités suivantes : M'M. Emile Dupont, ministre d'Etat, Ch. Magnette, sénateur, E. Buisset, J. Des-trée, Xavier Neujean fils, L. Troclet, députés, J. Descamps ancien député, G. Heup-gen, député permanent, Julien Delaite président de la Ligue Wallonne de Liège, et Jean Roger conseillers provinciaux, V. Chauvin professeur à l'Université et conseiller commercial, A. Chainaye président de la Ligue Wallonne, du Brabant, E. Schoonbrood't, secrétaire de la Ligue Wallonne de Liège, etc. Le 10 mars 1910, feu Emile Dupont, ministre d'Etat., pousse au Sénat un cri historique : Vive la séparation administrative ! La même année la Ligue wallonne du Brabant constitue à Bruxelles le comité national de défense wallonne et participe aux élections législatives où elle présente pour la première fois un candidat wallon et anti-flamingant, M. Hector Chainaye, pour l'arrondissement de Bruxelles. En 1911, M. E. Jennissen fixe le premier les modalités du système fédéraliste appliqué à la Belgique dans une brochure parue à Liège et intitulée : Pour la séparation politique et administrative. Le 7 juillet 1912, le congrès wallon de Liège émet un vœu pour la séparation administrative et fonde comme corollaire à ce vœu un comité d'action wallonne qui devient !l1Assemb.lée wallonne. Le 20 octobre 1912 l'Assemblée wallonne est. constituée. Dimanche 28 septembre 1913, les Wallons célèbrent pour la première fois la Fête de la Wallonie. CHAPITRE II La Mie I lirait Wallon 1. L'unité wallonne. Le mouvement wallon a pour but de rendre à la Wallonie, conscience de son unité, de ses besoins, de ses intérêts (1). 2. - Dé-finition de la Nation et de l'Etat. Le mouvement wallon s'efforce de déterminer bien nettement les nations de Nation et d'Etat et d'établir les catégories d'intérêts qui représentent respectivement notre nationalité et notre indigénat. Les éléments constitutifs de la nationalité (2) sont matériels ou moraux. Les premiers sont le territoire, la race la langue. Les seconds sont la religion, le droit, les mœurs. Tous ces facteurs tant matériels que moraux, sont des éléments constitutifs de la nationalité, mais aucun d'eux ne constitue nécessairement la nationalité qui peut exister même en l'absence de l'un ou de plusieurs de ces éléments. La volonté de vivre en commun, la conscience que les peuples se forment de leur solidarité est le signe distinctif suprême des nationalités.A cette doctrine s'oppose la Doctrine Eta-tistc, d'après celle-ci la nationalité dépend uniquement du fait que l'on vit sou.» tel ou tel gouverncmenl, que l'on est régni-cole de tel ou tel Etat. (1) Programme du journal VOpinion Wallonne.(2) D'après l'illustre jurisconsulte italien Af n ri pin i L'emploi des langues usitées en Belgique est facultatif (Constitution belge, jlrt. 23. (CENSURÉ) Donc une nation c'est un groupe d'hom mes à qui une langue commune a permi? un échange séculaire de pensées, une com tnunauté séculaire de sentiments d'où dé coule un ensemble de liens moraux. (CENSl/RE) 3. — L'Histoire wallonne Le Mouvement Wallon pour donner au> Wallons conscience de leur nationalité veut renforcer dans les programmes of ficiels l'enseignement de l'histoire du pay< wallon, multiplier ou organiser, en payt wallon des cours populaires et spéciau: 'J'histoire des anciens Etats de Wallonie Organiser dans les académies et conser vatoires du pays wallon des cours spé ciaux ■ sur l'histoire des grands artistes wallons (2). Faire établir une histo'ire de la Wallonii (3). 4. — Région wallonne La définition de la région wallonne es une des préoccupations essentielles di mouvement. La Commission de l'Intériem de l'Assemblée wallonne, présidée par M Paul Pastur, est chargée de faire un rap port sur cette question. CHAPITRE III la Lltii ii lamni illi ! p p 1. Politique intérieure A. — INSTRUCTION PUBLIQUE 10. — Enseignement primaire. L'enseignement primaire ne peut être utilement organisé que si les élèves comprennent le maître* et sont compris par lui (1). 11 — Utilisation du dialecte » A. Dans Venseignement primaire. Le maître doit connaître les formes dia- • lectales usitées dans l'endroit où il enseigne et les utiliser pour amener l'élève à ™ : connaître le français en Wallonie (comme ^ le flamand en Flandre) (2). PJ B. Dans Venseignement supérieur L'enseignement supérieur doit comprendre une chaire de philologie, dialectologie c( et littérature wallonne. L'enseignement h normal des instituteurs doit comprendre ri un cours analogue avec l'indication de l'utilisation pédagogique des dialectes (3). î 12. — La langue maternelle. La connaissance de la langue mater- ij • nelle est d'une importance primordiale puisqu'elle est la condition de toutes les | autres connaissances (4). rt 13. — La minorité linguistique. - j Les droits de la minorité linguistique I doivent être sauvegardés notamment par 5. — Le drapeau wallon. La Wallonie adopte pour drapeau le coq rouge sur fond jaune cravaté iaux couleurs nationales belges (4). 6. — Les armes wallonnes. Ses armes seront le coq hardi de gueules sur or avec le cri : « Liberté ! » et les deux mots : « Wallon toujours » (5). 7. — La fête nationale wallonne. La fête nationale de la Wallonie se célébrera le dernier dimanch'e de septembre ; elle aura pour objet la commémoration des journées révolutionnaires de 1830 (6). 8. — L'emblème floral de la Wallonie. La gaillarde est l'emblème floral unique de là patrie wallonne (7). 9. — La langue wallonne. Le mouvement wallon n'est pas un mouvement en faveur du wallon contre le français. Au contraire, tout en encourageant autant que possible toutes les manifestations dialectales, le mouvement wallon reconnaît la langue française comme l'instrument nécessaire de l'unité wallonne (8). (1) Programme du journal YOpinUm Wallonne.(2) Programme de l'Assemblée wallonne. Département des sciences et des arts. (3) Vœu des Congrès wallons 1905, 1906, 1912. (4)' (5) (6) Décisions de l'Assemblée wallonne, 26 mars, SI avril 1913. (7) Décision de l'Assemblée wallonne, 29. mars 1911. (8) Déclarations de Jules Destrée à la Fèdv- n l'organisation de classes françaises ou fia-mandes) chaque fois que des pères de fa- \( mille wallons (ou flamands) ayant ensem- . ble au moins 25 enfants en âge de suivre cette classe le réclameront (5). 14. — Le bilinguisme. ^ L'étudei d'une seconde langue doit tou- P jours rester facultative. Elle ne doit jamais être poursuivie de façon à faire tort à l'étude de la langue maternelle (6). 15. — La liberté des langues. Chaque fois que dans une localité des écoles de langue française existent à côté ^ d'écoles en langue flamande, le père de f famille doit avoir le choix de l'école sans autres réserves que celle de l'aptitude de son enfant à suivre avec finit les cours qui y sont donnés (7). 16. — Etude du wallon. Le Mouvement wallon voud.rait voir le gouvernement : à) Accorder une plus large part à la philologie wallonne dans ses programmes universitaires ; b) encourager les œuvres de philologie wallonne en général f et celle du Dictionnaire de la langue wal- ] lonne en particulier (8). 17. — L'Université de Gand. La question de savoir s'il faut une uni- l versité flamande intéresse exclusivement le peuple flamand et, comme telle, échappe 5 à la compétence du Mouvement Wallon. Toutefois, dans l'espoir de réaliser une ( entente loyale et cordiale entre les d'eux , peuples constituant la Belgique, le Mou- ( vement Wallon- ne serait pas hostile à c s f t (1) (2) (3) (4> f5) (6) (7) Ces paragraphes î ont été arrêtés par l'Assemblée wallonne, le j 29 mars 1914. s la création d'une université flamande s des garanties étaient données que jamaif la fréquentation de ces cours ne sera ren due obligatoire et qu aucune mesure d< contrainte directe ou indirecte ne serai prise ultérieurement dans oe but (1). B. — DEFENSE NATIONALE 18. — La défense de la Wallonie (CENSURE) / et que le projet de réorganisatior militaire soumis au parlement belge er 1914 ne pouvait produire ses effets qu'aprèî plusieurs années. 19. — La rive droite de la Meuse Le Mouvement Wallon proclame la né cessité d'assurer désormais la sécurité d< la Wallonie, par la défense efficace de h rive droite de la Meuse. 20. — Le service personnel Le Mouvement Wallon réclame l'ins tauration du service personnel. 21. — Le recrutement régional Le Mouvement Wallon se déclare favo rable au recrutement régional. 22. — La liberté des langues Le Mouvement wallon pour la solutioi des difficultés naissant de la diversité de: langues déclare adopter comme principe directeur, la iiberté. 23. — La langue du commandement Le Mouvement wallon croit utile à l'u nité de l'armée le maintien de la traditioi de 1830 faisant, du français la langue nffi cielle du commandement et de- 1 adminis tration militaires. Néanmoins elle recon nait que I on ne peut imposer cette règ-aux Flamands s'ils n'y consentent. 24. — La connaissance du flaman pour les gradés wallons. Le Mouvement Wallon déclare inaccep tab'.e et vexatoire comme lésant les Wal Ions et devant les léser de plus en plus toute mesure qui subordonnerait l'accè d'une carrière en Wallonie à la connais sance du flamand. (CENSURE) 25. — Unités françaises et flamandes Le Mouvement wallon adhère à toute oi ganisation assurant en Flandre la liber t des deux langues qui y sont parlées. Ell accepte dans le cadre de l'armée 1; création d'unités, de langue français et d'unités de langue flamande ave libre choix du milicien et dispense pour 1 gradé de connaître une âangue autre qu celle de son unité. Toutes ces décisions (1S, 19, 20, 21, 22, 23, S et 25) émanent de 1Assemblée wallonne, S avril 1914. C. — FINANCES 26. — Gestion des finances de l'Eta Attendu que, en Belgique, pays à gou vernement constitutionnel et parlementa re,v la gestion des finances publiques do: être soumise au contrôle de la nation ; a tendu que, dans la situation actuelle, il es devenu indispensable de connaître exact( ment, dans les recettes et les dépenses, 1 part respective des deux peuples dont l'i nion forme l'Etat belge. Par ces motifs, le Mouvement wallon d< mande, et dans l'intérêt de la Wallonie e dans l'intérêt de la Belgique, dorénavar le gouvernement de l'Etat s'inspire de c principe dans sa comptabilité (2). 27. — Contributions régionale: Le mouvement wallon demande la créc tion de contributions régionales avec poî sibilité d'emprunts régionaux (3). D. — INDUSTRIE-TRAVAIL 28. Développement de l'industri wallonne. Le développement de l'industrie wa lonne, son expansion à l'étranger const tuei un des points principaux du progran me du Mouvement wallon. Le départemei de l'industrie -et du travail de l'Assemblé wallonne, présidé par M. Troclet, déput de Liège, est spécialement chargé de r< chercher les moyens de favoriser l'expar sion de l'industrie de la Wallonie. 29. — Travaux public; Le Mouvement wallon réclajine une r partition plus équitable des ressources c l'Etat en matières de travaux publics (1). (1) Vœu de M'. Mallieux à l'Assemblée wa lonne, mai 1913. (2)' Vœu T,. DecheisTies, Assemblée wallonr 20 mars 1914. (3) Programme de VAssemblée ivallonn (Département des finances.). La Wallonie, malgré une population inf rieure d'un million 500.000 habitants à cel des Flandres, représente une puissance final cière sensiblement égale à celle de sa vo sine. Or, la statistique "des allocations budgi t aires données aux Flamands et aux Wallor rit 1865 à 1902 donnent 233.932 frar.es pour 1; Flandres et 82.915.000 pour les Wallons, so pour la Wallonie moins que le tiers des su: sides donnés aux Flamands (Cf. Jennisseï « Pour la séparation . Liège 1911). E. — CHEMINS DE FER 30. — Amélioration des lignes wallonnes. Le Mouvement walion, considérant que l'organisation actuelle cies cnemins ae 1er rend très maiaisées les relations entre Tournai et Mons, d'une part, et Cnarleroi, Dînant, Namur, Liège et Verviers, d'autre part, estime que cet- état de choses tend • a perpétuer d une manière désastreuse l'ancienne division de la Wallonie entre le Hainaut et le pays de Liège. Considérant que 1 organisation des chemins de fer entre Mons et Charleroi est la cause de cette situation intolérable et anormale, le Mouvement wallon sou.iaite que soient établies des relations directes aisées rapides et fréquentés par voie ferrée entre les villes de Mons et Charle-| roi (2). 31. — Reconstruction des gares en Wallonie. Le Mouvement wallon signale l'état déplorable des gares en pays wallon et de-~ mande la reconstruction, l'amélioration 5 des services, l'agrandissement et l'embel-L lissement de certaines gares (3). 32. — Lignes internationales. Le Mouvement wallon veut maintenir en l'améliorant le tracé des voies internationales reliant la Wallonie à l'Allemagne, l'Angleterre et la France. Si une nouvelle ligne est nécessaire, qu'elle sauvegarde à - la fois la défense nationale et les intérêts économiques de la Wallonie (4). 34. — Lignes intérieures. x Le Mouvement wallon demande l'exten-, sion du réseau luxembourgeois, l'amélio-' ration des communications entre Tournai, Mons, Charleroi et Namur (5). 36. — Voies navigables. Le Mouvement wallon demande l ouver-! ture à la navigation de la Meuse inférieure. (Llége-Rotterdam) le maintien et l'amélioration de la canalisation de l'Ourthe et _ les exécutions des travaux destinés à pro-3 téger les riverains de la Sambre, de la Vesdre et de la Meuse (6). 35. — Détournement des grands express a germano-belges. Considérant que là construction d'une - nouvelle ligne de chemin de fer directe - entre Bruxelles et Aix-la-Chapelle par Lou- > vain et Visé ou Argenteau porterait gra-5 vement atteinte aux intérêts commerciaux " et industriels de Liège, de Verviers, de Spa, de toute la région de l'Est et, en général, de la partie wallonne du pays, proteste contre 1 idée de détourner de Liège et de Verviers la ligne directe Louvain-Aix 1 et déclare indispensable de maintenir la ligne existante avec toutes les améliora- - tions dont elle est susceptible (7). s Le Mouvement wallon exigera donc, aussi- 2 tôt le territoire évacué paé les Allemands, la x démolition de cette ligne stratégique qui vient 3 d'être posée par l'ennemi. F. — EMPLOIS PUBLICS 37. — Répartition des emplois. Le Mpuvement wallon en présence de» 4 l'inertie des administrations publiques Q chargées des statistiques qui peut, dans • certains cas, fausser le principe de la juste répartition des emplois publics entre Flamands et Wallons demande qu'il soit ins-t tauré prèâ la commission royale des statistiques un organisme qui se charge exclusivement de reviser les données de nos - statistiques officielles en ce qu'elles ont t trait au dénombrement de nos compatrio-:- tes parlant l'une ou l'autre de nos deux t langues d'Etat (8). a G. — SCIENCES ET ARTS 38. — Régionalisme. !- Le Mouvement wallon exprime le vœu de t voir : * Accorder aux sociétés scientifiques et e artistiques régionales, la personniliication civile. Les pouvoirs publics encourager plus '• largement ces sociétés. Encourager ou se créer en Wallonie des musées d'art populaire et régional. Protéger plus efficacement les sites en Belgique. Nationaliser la vallée de PAmblèvô de Martinoise à Troispont pour en faire un e premier parc national inaliénable: 39. — Art wallon. 1- Le Mouvement wallon exprime le vœu de l- voir : llréer dans les collections publiques de la Wallonie des sections spéciales où seront | rassemblés : a) les œuvres des vieux maîtres e wallons, b) des photographies, des copies ou des reproductions des œuvres wallonnes L" dispersées à l'étranger ; Veiller à ce que", dans les collections étrangères les noms wallon ou école wal-'■ lonne soient inscrits sur les œuvres des .artistes de la Wallonie ; Voir la ville de Liège entrer, à côté des e villes de Bruxelles, Anvers et Gand, dans le cycle des salons belges de beaux-arts. (1) Un parallèle entre les principaux tra-1- vaux en cours dans la partie flamande et dans la partie wallonne du pays à la date' e de 1911 donne 123 millions pour les travaux publics en Flandre et 7 millions pour la Wal-3. lonnie. (2) Vœu Albert Mockel, Assemblée Wallon- > ne, 16 nov. 1913. o (3) Vœu de 1' A. W. }■ (4) Vœux de l'Assemblée Wallonne. Bruxel-!" les, mars 1914. (5) ld. is (6) Id- it (7) Vœu du Congrès Wallon de Liège 1905. 3- (8) Congrès Wallon de Liège, 1905 (vœiv 13). î. Voir aussi l'alinéa du programme du Mouvement wallon : Armée.

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