L'opinion wallonne: journal belge, indépendant

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15 September 1918
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s.n. 1918, 15 September. L'opinion wallonne: journal belge, indépendant. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r785h7db8x/
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FRONT 1 iMÉl - V. BRlFflUT, dépaté de Dinant, aviateur dans l'armée Goaraad. -- Groix de guerre française . . ■■ ■■■ ■■ ■ II-I ! !■ ■Mil II ■ Il I lirn III l( I-- - T T-- -| I ■ — - - / Le Numéro i 10 centimes N«78. 3« Rmk. — Du 1S SEPTEMBRE au !•* OCTOBRE 1918 LOPINION WALLONNE Pour la Wallonie (censuré) dans la Belgique Indépendante Le 1" et le 15 de chaque Mois ABONNEMENTS : FRANCE 6 mois 5 fr. — 1 an 8 fr. ETRANGER — 7 fr. - i an 10 fr. Abonnement de propagande — 20 fr, Abonnem. Sous-officiers et soldats.. — 4 fr. ECONOMIQUE - POLITIQUE - LITTÉRAIRE Raymond COLLETE, Directeur la ae cn&que mois BUREAUX : rue de Valois — PARIS (i^} Téléphone : Çctitral 46-ïa La publicité — reçue au bureau n'engage pas le iournal L'O. W. est quotidienne en Belgique LES WALLONS dans l'épopée coloniale française Quand je me puis déclaré Wallon il cet Alsacien, honorable président (lune association d'anciens légionnaires, il s'ccHa : « Wnllon •> Vous êtes Wallon, monsieur ; Eh bien ! sachez que les Wallons ont été les meilleures soutiens de la Troisième Ho* publique, les , ouvriers de son prestige. { Sans eux, que serait devenue la France, frappée au cœur en 70 ? » Je remerciai cet homme de son compilaient ilatteur, mais encore élais-je interloqué de rahomûmee des -vertus ciu'il nous attribuait. Je disais : « Oui, les Wallons adorent la France, et la Troisième République n'a point affaibli 3e culte qu'ils ont du pays des idées claires de la joie et do la fraternité, mais... — a Monsieur, les Wallons sauvent la ï-'rance depuis bientôt 1m demi-siècle ! Je le 'iais,. moi anêien légionnaire et qui con-liais les fastes de la Légion. Par quoi, ■pensez-vous, B'esc maintenue la « grande 5 , ,n,, ... Sedan i Par ses aieloi-jres coloniales. Imaginez une France recro ijueviîrcé sur elle-même après la défaite, quel rôle aurait-elle encore joué dans le monde 7 Elle était battue en Europe et la (sympathie des peuples ne reste pas longtemps aux vaincus. Ce qui a relevé le renom de la France, c'est d'avoir eu des fchefs qui l'ont, envers et contre tous, poussée à l'audace fies expéditions lointaines, fia risque des pays neufs que l'on appelle 6 la civilisation. De voir la France aussi vivaiite, malgré Bismarck, la tiadiliOn-iielle amitié des nations pour le pays des Croisades et de la Révolution, ne s'est pas éteinte. L'envoi des drapeaux français vers llnilo-Chinc, vers ta Tunisie, vers le Da-ïiomey, vers Madagascar, vers le Maroc incitait partout l'émoi des hommes jeunes fetûis de l'action. En France même, l'iri IluenCe des campagnes coloniales fut énor-me ■ elles entretinrent, dans les cœurs, lr vieille oombativité française qui, sans elles, se fût anémiée, elles furent un dén vatif. et Combien saluhre I au\* amertumes des lut les politiques intérieures, elles fournirent aux armées Ces officiers d'élite qui avant 191-4 « avaient vu la guerre ». les Joffrê, les Galliéni, les Marchand, les Gou-l'Hud. les Mahgin, tant d'autres que le ISoche appiit par la suite, à respecter. ■a Vous ine demande/ ce que deviennent («s Wallon» •dans- cette affaire ? Les Wallons ? maisî Monsieur, c'est grâce à leur dévouement obscur que l'épopée coloniale de la Troisième République fut possible 1 Les Wallons vinrent en foule à la Légion et la Légion, aux colonies comme sur no-ti-o front actuel, a toujours été le premier corps de France .A toutes les grandes batailles coloniales, S'est la Légion qui parlait en avant, sans souci des pertes, tellement héroïque comme il convient «'être a , la guerre. Lu Légion s'est toujours sacr fiée. C'était sa fonction et nul parlemer taire ne prenait prétexte de ses pertes pou mettre à mal un ministère. A quoi bon Si les légionnaires se faisaient casser 1 figure, c'est qu'ils le voulaient. Personn ne les avait appelés. Ils n'étaient ni d Perpignan, ni de Clermont, ni <ie Blois. i d'aucuns des six cents arrondissements d France représentés chacun, 4 la Chambn par _ un rhéteur magnanime, tou/joui prompt h reprocher au Gouvernement « le sacrifices inutiles de vies françaises, o fertes au Moloch des ambitions foloni; les ». On pouvait y aller franchemen droit à il'ennemi, avec les bons fieux venu de l'étranger pour servir, servir jusqu'à dernier souffle, la France immortelle. « L'Allemagne savait cela et c'est pouo quoi elle engagea, avant 1914, sa formidi: lîle campagne de oresse et de meeting contre la Légion. Ouerell" d'AliemaJiéls d sait-on. -\on pas ! Très intelligent effoi d'un pays, jaloux de nos lauriers, pou nous interdire à l'avenir toute expansio et compromettre même nos succès passé: « Or, des Légionnaires qui seuls fircr possible l'épopée coloniale de la Troisii me République, le grand nombre ét.nit de Wallons : Wallons de Liège et des Arder nés. du Borinage et du Tournaisis, u t< tes chaudes » qu'une querelle avec un cln avait jetés en France et qui se hâtaier vers la Légion, comme par bravade, poi: montrer qu'ils étaient capables d'obeissai ce : curieux que les médiocrités de la petil patrie étouffaient et qui couraient au aventures, toujours renouvelées, de l'ai mée coloniale ; descendants inquiets de et magnifiques soldats wallons que Schillc exalta et qui furent, au temps de l'Aulr elle et de l'Espagne, les meilleurs coroba tants du monde : amoureux fous enfin d la France, notre mère, et qui voulaien ivant de moutir, lui avoir témoigné, ju: qu'au sublime, leur amour. « J'en ai connu de ces Wallons ! Ave les Luxembourgeois, avec les Suisses, avt nous, Alsaciens-Lorrains, qui recouvrior une patrie, les Wallons de la Légion firei des prodiges. Leiiis os blanchissent dur les poussières d'Asie et d'Afrique, ana dans la gloire anonyme de la Légion est pas mal de rayons éblouissants qi jaillissent de leurs exploits. Ren3ra-t-oi justief i1n jour mlx vàillaTnfs propagateui de l'influence française ?... » Ainsi parla cet Alsacien, ancien légio iiaire et l'un des plus informés du mv tère épique de ln T'eî c-" m- c- paroles feraient plaisir aux Wallons et qu d'être ici rapportées, ce serait comme t hommage a tous les fils ae la . morts mi service de la France, BORGUERES. LA SITUATION h'Offénsie pacifiste, qui s'est intensifié! 'durant les dernières semaines, vient delrt lancée simultanément dans plusieurs diiec lions. Depuis vendredi dernier, trois of ire* bien déterminées ont été faites par le1, puissances centralesi soit complètement Isoit séparément. Les uoici : i 1. Une note adressée par le gouverne inent anstro-liongrois à tous les (loiniefhe ments neutres et belligérants et commum il née de façon Spéciale nu SaiiH-Sieqe Celte noie propose une conférence, entre le. représentants des Etats actuellement ci anerre pour discuter de façon sectete u son., qu'ils se trouvent liés » les condi iions de la paix. 2. Une offre (le paix de t Allemagne a U ique. , * 3. [/ne offre communiquée par l'entre tnise du ministre d'Allemagne « Hëlsing fors, disdnt (tue les troupes allemande •n'attaqueraient pas la Karélie,_ orientale condition que les troupes alliées, se reti feraient de ce district, ainsi que de toute h côte mourmane. « Dans les milieux anglais les micu: rfualifiés pour apprécier ces diverses of jftes, et principalement la paix austrn-lwn c/roise et la proposition faite à la Belgique dit le Times, on estime que ces propost lions sont faites pour provoquer chez, le Alliés une discussion sur la paix et per mettre ainsi à llindenburn de réorganise armées et de recànsiruire ses lignes Tout, porte à croire que la situation mil 'taire de l'ennemi est plus mauvaise qu'ell ne parût jusqu'ici. De là son désir de go rjner du temps i tout prir. » m vis 8B&jmp&rris Un congrès d'études basques Les 'dépUtaiions des prorinces basquei espagnoles ont patronné et organisé tu congrès d'études basques qui s'est tenu i tJnate du l«r au 8 septembre. Une invitàlioi officielle avait été adressée aux Basque français et <) tous ceux qui, à l'étrangei n'intéressent â la race basque, à sd langue là son passé. L'Amérique et les Tchéco-Slovaques M. Lansing, secrétaire d'Etati a com Imuniqué la note suivante : u I.e gouvernement des Etats-Unis recon fenft que létal de guerre existe entre te 'Tchécoslovaques organisés et l'Allémi tone. Il reconnaît aussi leur Conseil natic &,«; comme un gouvernement beligérant d raclot avec lequel le gouvernement. de.< Etats-Unis est prêt à entrer formeltcmcii en relations. Cette reconnaissance a pou but la poursuite de la guerre contre l'cr, Inemi commun. » La Pologne Jf. Clemenceau a renouvelé aux Polonai Itassurance que « la France, fidèle à se \tradiUons et à son programme, et d'accor )avec ses alliés, n'épargnera rien pour res \susciter la libre Pologne, scion ses asp rations nationales et dans le cadre 'le se limites histariqxies ». L. V, LA POLITIQUE GEORGES LORAND C est un devoir pour nous, en signala ' aveç regret, la mort, de Georges Lorand d ; puté de Virlon. de rendre hommage à c homme politique qui eût pu mettre une vi ■ intelligence et une inlassable activité < service de la cause wallonne. Malheure sentent Lorand eu, d'antres soucis poli ques. On se souvient que nous nous sén fûmes violemment de lui qui, en lu/u • eut le triste courage de désavouer not t mouvement nu'it s'était, quelques anné I auparavant. formellement engagé à défe _ dre. I.orand était, en effet, président c département des affaires étrangères à V 1 , semblée wallonne. M. MAURICE PIRMEZ DECORE AI. Maurice Pirmez, député de Cliàiier j et questeur de la Chambre, capitaine < second au l" chasseurs à cheval, vient . ; recevoir la croix de guerre. 1 LES TRAVAUX de JULES DESTREE . Au port de débdrquémênt, à Isuruga- I . enfants des écoles étaient venus saluer Dt _ trée et sa suite et acclamer ta Éelgiqu , Après quelques jours de repos à Kioto (si . au milieu des merveilles de nature et d'à s les voyageurs sont arrivés è Tokio. (Nation belge.) [ NOTRE CLEMENCEAU Les Nouvelles, de Mttesh'iéht (Il ooiî -■ écrivent à. propos de noire premier min . ire : n Sera-ce lui notre Clemenceau ?? Les bourreurs dé crâne né sont pas mor LES SOCIALISTES ET LA QUESTION DES LANGUES Notre collaborateur C. O. Goébel a don sur ce sujet, dimanche, 8 septembre, u : conférence à l'Union des socialistes bclg < en. France. T.r. ministre Vanderveldc ass i tait à cette réunion. \ FRANCE-BELGIQUE , Le général Gouraud vient de Citer à l'i , dre du jour de l'armée française M. Vah tin Brifnul. observateur d'escadrille. po te Sanf-froid et l'habileté avec lesquels a rempli plusieurs missions difficiles, Député catholique de Dinuul-PhiUpt ville, l'un des plus jeunes membres de not " parlement, v. d. n. du \ a dût 1914, Vak ' tin Brifaut appartient à l'aviation fiançai depuis 1915. ê COMMISSION... Viennent d'elle appelés à faire partie \ la commission d'études de la question h ' guislique : \lil. Borboux, déjiUté de V, t iers ; Arthur Bugsse, député de Garni petite, député de Bruxelles ; Dufrane, i puté dé Mou s •' Empaiii. sénateur de M s line ; llatot, sénateui de Bruxelles ; h s biti, dépiité de llilij : pécher, député d'A I vers ; Standaei I, tléplé de Bruges ; Tilt - dor, député de Bruxelles ; Van Cauwclae - députe d'Anvers. s Ça faii. disions-nous récemment, n commission de plus. Un point, c'est tout LE MOUVEMENT FLAMAND L'Opinion Wallonne du 1" septembre pu/ blie une lettre fort mécontente d'un soldat - wallon qui se plaint, en général de ce que " « nos chefs, la plupart flamands,s'estiment r en règle, en ne causant dans leurs théorie que le flamand », et en particulier de a co que son docteur de bataillon leur a e donné, dans cette langue uniquement, des e renseignements et conseils concernant les ii gaz. e Si ces faits sont exacts, votre correspon-s, dant a, certes, raison de protester. Com-s me vous, je suis persuadé qu'il vaudrait s mrniment mieux incorporer Flamands et [. Wallons dans des régiments séparés, avec - des chefs de leur nationalité et de leur ; langue, S r. . , u Censuré - Mais tant Que nous sommes sous l'em pire du bilinguisme, que l'on donne à cha cun son dû, qu'on respecte les droits lin ... ' .-'"Jshques deo Wallons comme des Fia mands. Si des abus se produisent, vos cor respondants, au, lieu de se cantonner dan: des généralités trop vagues, feraient mieu: • de signaler date, unité, noms : ils nout trouveront toujours à leur côté pour reven oiquer la plus stricte justice à leur égard. Ceci dit, que J. M. me permette de lu ; demarder de ne pas généraliser trop hâti - vement, qu'il regarde autour de lui, qu'i pense à I arrière, aux services administra 1 his et autres et il aura tôt fait de s'aper ceyoïr que la situation des Wallons ù, l'ar mée n'est pas celle qu'il croit, sans qu i e y ait aucun reproche à leur faire à ce su jet ils sont plutôt privilégiés. « Chefs pou ■ l i plupart flamands '? théories en flamam exclusivement ? » Je ne puis m'empéchcr d 1 sourire et le contraire sera plus souven !" A:rai. mais cela n'y fait rien, c'est mauvoi dans les deux cas. c Ce que je voudrais faire comprendre au. lecteurs de l'O. W., c'est qu'il n'y a poinl >- sur l > ser. de tlamingantisme anti-wallon, d llarnmgants désireux de causer à leurs fr< es wallons le moindre ennui. Et si vra: ment, des autorités agissaient, systémali - qoeinent, comme le prétend votre corre.' " "raillant, nous y verrions tout le contrair ;s c! une inspiration flamingante. 11 exisle e S seffet des gens qui ne désirent rien tant qu 1 de nous brouiller : serons-mus, les uns ( u les autres, assez naïfs pour donner dans 1 1 , panneau ? I «PIE FL1A1 xx Dans un récent numéro du Stfoom < le docteur Jaoob, lecteur de littérature néerlandaise à l'Université flamingo-boche de Gand, con sacre un article « Jacques van Artevelde » de Conscience et essaye de prouver que ce dernier est. un précurseur de 1 aktivisme flamingant 1 x x Un nomrrié Liedcrick, l'auteur d'une brochure, répandue à profusion, sur Y Indépendance économique des Flandres, public, sous le Rij-c de : « Ou'cst-cc <l'ie 1 indépendance économique ? », un article destiné à montrer qu elle duit consister en une étroite sujétion aux intérêts allemands. X x Les flamingants ont 1*intention de faire pi-raître une revue, mais d'allures plus spécialement littéraires, qui aurait à sa tèle un triumvirat composé de René Do Clercq, de Richard Do Cneudt et de Guillaume Cijssels. x x Les aktivistes font en ce moment une progagandc effrénée auprès des employés de diverses administrations publiques, et notamment auprès des employés de chemins de fer. xx Sous le titre de « Nieuwé Lente », il vient de se fonder à Bruxelles une association qui groupe les jeunes fillcS chrétiennes et fia- I.a présidente est Mlle Mario Geulemans ; la secrétaire est Mlle Olga Leeten, et le siège social est avenue des Saisons, 59 ù Elscrte-Bruxelles. Devise : « Tout pour la Flandre ». x x Le ministre De Decker, qui prétend régenter l'instruction publique en Flandre, vient, en vue de la rentrée des classes, de rédiger une circulaire où il recommande au personnel de l'enseignement de s'adrdSsèr, pour toutes loç fournitures scolaires, au secrétariat de « Klasboeksekretariatt », 136, chaussée do YVem-mel, à Jette-Bruxelles. x x Un moyen de propagande qu'emploient nos aktivistes, c'est l'organisation de conférences du soir sur des sujets d'art, de littérature, d'économie sociale. C'est ainsi qu'on attire les travailleurs bruxellois à la fameuse « Vlaamscn Ituiss » de la Grand'fMace. x x A Garld, les flamingants ont organisé dans un local de la rue Volder des cours publics ot gratuits de musique et de chant. Pour v être admis, il suffit d'adhérer au a Vlaamsche Verbond ». v x x A Anvers, les aktivistes fournissent à leurs adhérents, en prévision de l'hiver, du bois c de chauffage, et cela dans les prix doux. x x La présse « aktiviste » flamingante reproduit, avec une évidente satisfaction, le texte - d'une interview d'un M. Brus, qui se dit « minière » de Flandre : « Ceux qui ne jureront pas p fidélité à la Flandre n'obtiendront pas le dioit i de cité. On permettra d'opter pour un autre e mais celui 3"* nc jurera pas fidélité à la ( Flandre, et par conséquent â l'Etat autonome « aktiviste » tlamand, ne peut prétendre au droit de cité et ne peut, par conséquent, obtenir le droit de vote. » s ECHOS POUR LES U)ALLONS INTERNÉS De nombreux soldats wallons internés en Hollande et en Suisse nous demandent des abonnements gratuits. Nous ne sommes pas en situation de leur accorder le service gracieux du journal. Des abonnés plus fortunés ^ pourraient-ils souscrire des abonnements (f. pour nos r** al heureux camarades? et ;e Z POUR LES MUSEES DE FRANCE a. ET DE BELGIQUE e, î re Les Cahiers de Fratlce et de Flandre font un appel pour les musées de la France et n- de la Belgique envahies. Les Wallons seront 1,1 reconnaissants aux écrivains français qui s' ont cherché à BrUges, à Gand, à Malines, à Furnes, à Anvërs, à Bruxelles, « les ombres diverses et touchantes du passé ». Ils qI s'étonneront que les musées des villes ftàn-,7? çaises de Wallonie ne soien tpoint mentionne nées dans le manifeste des promoteurs qui prétendent ctendie leur sollicitude à la Belgique envahie, là Wallonie y coinpriSe, puisqu'ils s'enorgueillissent d'avoir « suivi à Valencicnnes les traces d'un Wâttèau, l'en-s~ fance d'un Jean-Baptiste Carpeaux », les-quels sont d'authentiques Wallons, qu'il faut se garder de confondre avec les artistes flamands...# LA MUSIQUE WALLONNE 9' UNE ŒUVRE wallonne " On nous signale le vif succès d'une com-position musicale de notre compatriote Drofeghmans, au çf concert symphonique, donné par l'orchestre du Wallon sergent né Corneil de Thoràn (de Liège). Cette œuvre, ne intitulée : Au cimetière dans Valicé, consti-Ps tue un effort extrêmement prometteur. Is- • m NOTRE DAME LA FRANCE i r. ; * n- Notre collaborateur François Bovessc a u! donné une conférence sur ce sujet sous les ll auspices des Conférences franco-belges. En )p octobre, il donnera la même conférence a f'e l'hôtei de ville dé Calais. Les Rosati du 71- Caîaisis l'ont également invité à célébrer la se France comme un Wallon fervent et poète doit le faire. $> LES « ËONNES FEUILLES » n- i -— 'r~ Le Courrier de Varmce belge, le- Aussitôt, autour dé lui (le vendeur officie/ a- de journaux) on fait Cefcle. Officiers et sol-u- dats se disputent les bonnes feuilles : Nation belge, Indô-pcndance, Vaderland, Bclgisc-he '°t " Slandaard, Notre Belgique, Les Sports, M ' ' trofiole, Le Droit des -peu-pies, Ddgeraad, etc. Les autres journaux, ce sont les main aises feuilles probablement. LA FÊTE DE LA UUALCONÎE L'O. W. la fêtera d'alord par un déjeu-ner, qui aura lieu à la Taverne du Gymnase, 21, boulevard de Bonne-Nouvelie, Pa-riSj le dimanche 30 septembre, à une heure précise. Envoyer d'urgence son adhésion, accompagnée du prix du couvert : g francs. Dans le courant d'octobre, une grande fête sera organisée par la Ligue de défense wallonne. (Voir le Bulletin de la L. D. W. en 2° page.) L'AME BELGE J'^me Belge n'a pas de chaflce, écrit Le, . lctropole; après chaque parution, son comité de rédaction se fait pincer ou est obligé de fuir en abandonnant son matériel. Nous iie le faisons pas dire à notre con frère ; mais que peiné doit être Edmond Pi card, qui inventa Y Ame Belge! 1 m LA CRISE DU PAPI Eh Qui s en f... ? — C'est la corporation de: journalistes belges à Paris. Aujourd'hui sortent : La tribune belge, dirigée par notre confrère wallon MbttG^ rédigée » pat de: journalistes professionnels belges »; Le Chronique ; l'excellent journal libéral bruxel lois reparaît aussi hebdomadairement â Pa ris à partir d'aujourd'hui; La Belgique in diistrielle, que nous aVons annoncée ii y j six mois, s'est enfin décidée à paraître, e nous avons reçu son premier numéro. L< jouinal Notre Avenir, du Havre, paraît ave nue de la République, sur quatre pages ei grand format. On annonce Le Lion déchaî ney journal humoristique de la vie belge, e le citoyen Omer Boulanger conserve toujour: soigneusement en portefeuille un proje d'hebdomadaire socialiste nationaliste. Ëst ce^ tout? La Patrie belge va, paraît-il, pa raître quotidiennement Ça fait beaucoup de papier à lire pour no tre colonie belge. Bonne chance ! m FAUDRA-T-IL AjOURNER LE PARLEMENT \ Nous cotnmencerons la publication devenons es dans le prochain numéro. NOTRE CONCO URS DRAMATIQUE t.AJIOA A là demande de nombreux auteurs, nous retardons jiisqtL'au \tT octobre Ferpiraiior, du dm fixé aux concurrents pour le con-VO W1e ^CeS wallonnes d' r n n— tt„„j.. Aujourd'hui, demandez partout LA BELGIQUE INDUSTRIELLE Prix : 1 franc 9 rue de Valois, Paris LITTÉRATURE BELGE et littérature nationale MM. Louis Dumont-Wilden et Maurice des Ombiaux tiennent de publier ces temps derniers, et presque simultanément, deux études sur la littérature belge, sa si* gnification actuelle, sa portée, son passé et son avenir, qui présentent dans leurs conclusions de si frappantes ressemblances qu'on ne peut songer à les expliquer par une identité de goût de jugement, voire de préoccupations chez des auteurs en somme assez différents mais qu'elles semblent plu» t^t le résultat d'un travail accompli seion des instruction précises, le développement d'un thème donné l'exécution d'une consigne.Existe-t-il une littérature nationale ? M. Dumont-Wilden qui a de la probité et du sens critique pèse, examine, disicute les arguments, découvre certains indices qui permellent de croire à l'existence de ladite littérature, se heurte à certain» faits qui la démentent et écrit une préface entortillée donl les trente pages sont dans ie ton de cette phrase qui la résume : « A lire 11 avec soin » les œuvres littéraires nées en Belgique depuis quelque cinquante ans, on s'aperçoit que ce pays a produit dans les deux langues des écrivains qui, se rattachant d'une part b. la littérature française, de l'autre à la littérature néerlandaise, ont su v apporter un tour original de penser et d'écrire, qui fait qu'ils ont constitué de part et d'autre uaie province littéraire « as-sez » distincte, une province qui est « presque » une nationalité ». Savourez cette phrase, examinez les mois que j'ai soulignés et dont M. Dumont-Wilden nc s'esl sans doute résigné à obscurcir son tex'lc qu'après une 1 ut te pénible entre sa conscience d'homme de lettres et son loyalisme de patriote. On serait donc fondé à croire qu'à la question plus haut posée, M. Dumont-Wilden répond : « Peut-être », mais à la réflexion tous les efforts qu'il fait n'au raient point de sens s'il n'avait l'intention d'apporter son adhésion à cette littérature,M. Maurice des Ombiaux oui ne. se sou cie pas d'introduire une méthode critiquf dans ce débat, clame, gesticule, fuit des Ii rades cocardières, cite péle-môle notre Roi le bourgmestre Max, le cardinal Mercier le Parlement, les héros de l'Yser, Rubens César Frank DostvieVsky. Barrée, Verhae i-en, FonsSii-Wicfieler et Guido Gezelle, 'e affirme : « Oui, oui, il existe en Belgiqui une littérature nationale ». Notons en souriant que M. Dumont-Wi! den et M. des OmbiaUx, écrivains di langue française, sont aussi incapable: l'un que l'autre de donner une opinioi méditée sur une œuvre eh lanffue flaman de. Ils s'en gardent bien. M. Dumont-Wil den déclare que là « litléralure françaisi de Belgique l'occupera seule » — il pensi que la tâche est déjà assez rude — et M des Ombiàux lui-même, qui a de l'a plomb tel un dentisle et le bagout d'Ui placier en vins, quand il en arrive à h partie néerlandaise de la littérature bel ge. est obligé d'appeler à la rescousse M A. Vermeylen. critique flamand, donl il ap puie les déclarations de hochements d tête approbateurs, mais ftVheusement si lencieux. Puisqu'ils nous obligent à res treindre noire examen à l'ensemble de I; production littéraire française en Belgique suivons-les sur ce terrain. Dès le début, signalons un désaccori profond èntre cés deux défénseurs d'un même cause Pour M Dumont-Wilden, 1 théoricien du nationalisme littéraire, 1 fondateur de ce mouvement est M. Ed mond Picard. « Son œuvre, dit-il, dépass le cadre de l'histoire littéraire.- Eilo a pré paré la magnifique explosion du sétilimen nalioiial que l'on vit se produire en 1914 c à ce titre elle appartient ù l'histoire politi que ». M. des Ombiaux ëst si peu de cet nvi qu'à peine il cile, et par hasard, M. Ed mond Picard dans sa nomenclature. Ces à Charles de Gosier, estinie-t-ïl, que revier l'honneur d'avoir éveillé chez iious les èr thousiasmes artistiques de la jeunesse ii tellectiielJe. C'est l'àme de Thyl Ulenspie gel qiii dicta à nos dirigeants rassemblé; leur devoir, dans cette nuit du 2 août 191 i t quand, pour employer son style fleuri . « l'ange noir des cataslroplies planait ai: | tour du papier où s'était inscrite la mena': ' des Barbares », Elle descendit sur la têt de nos ministres comme le Saint-ESpri-l 1 jadis, sur la tête des Apôtres. Soit. M. Et mond Picard n'étant pas encore tout à fa mort ne pouvait, certes, prétendre à u: aussi bel effet de théâtre : désavantage. Mais de Cli. de Coster ou de lui, leque choisir ? Edmond Picard nous plaît assez avouons le. Ce fut lui, à n'en pas douter, qui, appli quant ses théories inaugura ce style belg rocailleux, abru-p.t. embroussaillé, plein d barbarisme, de néologisnles et de contre sens qui nous valut, outre les siennes tant d'œuvres informes et néfastes qui sem , bient écrites par des Peaux-Rouges, con vertis au quakerisme et déchaînés dan la syntaxe el le dictionnaire. Lisons les pages que M. Dumont-Wildei détache des œuvres de ce maître, pou: les offrir à notre admirafion. II uiul le: lire. Elles sont instructives. On y remar quera que ce propagandiste de l:ûme bèl ge ne sentit point, dès sa jeunesse, les ai taches du sol natal. « le grandissai: dans cette vacillahee trouble et mon jeu ne cœur ne s'alimentait d'aucune idée si rattachant à la Patrie. A peine, quand, ai flanc de mon père, multipliant mes pa: pour les accorder à sa marche, je traver i sais la vaste et murmurante forêt de Soi gnes. une -vibration secrète me faisait par fois tressaillir, attestant les liens profond: oui me reliaient à celte belle nature fa miliale. ornant le sol où. dans le loihlaii des âges, ma naissance avait été orew..- , au lanoratoire prolond et ol-scur de rations ». Quel beau style ! quelle clarté . quelle correction ! quel exemple ! mais que tant de génie ne nous égare pas. t;■ cueillons Cet aveu qu'a vingt ans il vo ^ lait devenir citoyen du monde américain i fl essayons de traduire en français, pour 1 9 comprendre la phrase finale de son di cours : n Ce tournoiement de réfievions S édifié on moi le sentiment de la (',,111 - H Elle peint l'homme et sa doctrine. Le (o-^H noiement fui toujours l'état habituel de fl lia. 1 icard. Il a plus tournoyé dans sa 'flH qu line danseuse — ou qu'une feuille morl^B ici Pascal portant avec lui son goufli^l M. Ed. Picard 11e lâchait jamais son lutuV Et après beaucoup de tournoiements, et^ beaucoup de réflexions, il a déieou'vert la Patrie. Pourtant l'Amour qui fait les srunU les héros et les patriotes, et toutes les saintetés, tous les héroîsfhes tous les patriolis-mes agissants est une chose si simple et si compliquée qu'on peut bien dire qu'on l'at teint du premier coup sans réflexion — et sans tournoiement — ou qu'on ne l'atteint jamais. De Charles de Coster, que penser V Ah ! celui-là fut un grand maître, et un giand cœur. Sa légende de Thyl Ulenspiege est une merveilleuse transposition française de la légende flamande. Elle n'a pas cet air de vieux-neuf qui rend généralement mstpieles la plupart des reconstitutions historiques ou autres. Le souffle puissant dii génie a su recréer ses personnages où s'incarna lûme d'une race, fsous reconnaissons avec Lemonnier, qu'Ulenspiegel est « un livre de dévotion filiale, un livre de pur arôme flamand», mais lorsque, après cette constatation, M. des Ombiaux, emporté par son ardeur de néophyte et pressé de tout ramener à sa conception ûme-belgiste, écrit : « La légende de Tihyl Ulens* piegel suffirait à prouver à elle seule l'existence d'une littérature belge, » nous l'arrêtons. L'existence d'une liJtérafure en, Belgique, oui, .pas autre chose. Et" n#us l'arrêtons par respect pour l'œuvre dont, il parle, parce que nous savons que la lé; gende d'Ulenspiegel doit sa grandeur à ses origines. M. Maurice des Ombiaux, lui, n'hésite pas, deux pages plus loin, à parler avec éloges du V Mariage de Mlle Beulemans » II n'épargne pas à Oh. de Coster cetle ignoble promiscuité. S'il ne comprend pas ce qu'i! y 3 do ]>ss à ari';.-v cette œu:vTe de très ancienne noMesse à sa dignilé héroïque, pour la transporter dans son potager municipal, l'assimiler à sa littérature de cantonnier et lui -faire une place > à côté des platitudes de la farce bruxelloise, i nous le plaignons. [ Lorsque M. des Ombiaux, après avoir écrit « flamand » et aiguillé notre pensée ( dans cette direction écrit « belge », il [ passe par-dessus un point de discrimination où nous refusons de le suivre. Par des • procédés et pour des motifs différents, c'est ; la même erreur que commet M. Dumont-1 Wilden. 1 Pensez donc, il faut prouver que les écri . vains belges a,portent, dans leur écriture - des qualités disiinclives qui ne permettent 3 pas de les confondre avec les écrivains - français. Si vous saviez ce que ces diables - de Wallons lui mettent de bâtons dans les i roues. Il faut plaindre M. Dumont-Wilden. , Il est plus à plaindre qu'à blâmer. Comme il s'avance aVéc prudence dans le sentier i des affirmations hasardées : « Les plus fi-' dèles aux règles de la poésie française et à ; la correction classique de la langue appor-l ta.iènt, soit dans leur pensée, soit dans son ■ expression, un souci plastique et des nuan-" -des mentales qui les différenciaient dans 3 une certaine mesure des autres écrivains : français ». Et comme s'il se doutait que ! tselte phrase n'est -pas très Convaincante, il ajoute avec brusquerie : n Bon gré, mal gré, tous étaient englobés dans un mouvement... 11 On ne peut pas mieux montrer 3 que notre littérature nationale est une af- - faire montje de toutes pièces. Lucien Christophe, (A suivre.) - ; L'AMERIQUE ET LES BELGES c L'aide de la Croix-Rouge G Les soldats belges blessés qui sont soigne.» , en Angleterre vont bénéficier de l'activité ch;i rilable de la commission belge de Fa Croi.\ t Rouge américaine ; on les recherche l'heurt } actuelle dans tous les hôpitaux d'Angleterre d'Ecosse et d'Irlande. Trois cent cinquante fem mes belges oni reçu mission do visiter ce-j blessés pour qui ont été organisés une école de vannerie et une bibliothèque riche en livres de toutes sortes. La Croix-Rouge américaine, par sa commis, j sîon pour la Belgique, tente actuellement de - sauver l'industrie dentellière belge. Il y a en-3 viron 40.000 dentellières, Sont 2.500 se trouvenl - en France ou dans* la partie de ïa Belgique , non occupéd. Un crédit de cent mille fi n nés permet à Ici Croix-Rouge américaine de fournil aux dentellières lès matières premières dont , elles peuvent avoir besoin. L'industrio de la 3 dentelle va se trouvée de ce fait organisée er coopérative. I.es dentellières auront la possibi lilé d'avoir au plus juste prix ce qui leur es 1 indispensable et de vendre dans les meilleure; conditions, en évitant les intermédiaires pei scrupuleux, le produit de leur travail. Le lieutenant-colonel Ernest P. Bicknell, eom missaire pour la Belgique de la Croix-Roucf américaine, vient de prendre les dispositions n r céséaires pour que les enfants malades qui se trouvent dans la Belgique occupée soient envoyés en Hollande afin de rétablir leur santi^ ebranlce. Dix mille enfants ont été évacués de Belgique pour suivre des traitements spéciaux. L' "Opinion Wallonne" en vente dans tous les Hn "- ~ s

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This item is a publication of the title L'opinion wallonne: journal belge, indépendant belonging to the category Oorlogspers, published in Paris from 1916 to 1919.

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