L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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09 November 1916
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s.n. 1916, 09 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/599z03050k/
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3&me Annéi s N°. 747 5 cents *>e«dï 9 novembre 1916 L'ECHO BELGE l'Union fait la Force, Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBUSGtVAL 234-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ , , , „ ( Charles Bernard, Charles Herhieî Comité de Rédaction: < „ . . ( René Charnbry, Emile Painparé. Pour Ifes annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177S. Abonnements! Hollandefl.l.SO par mois. Etranger fi, 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Lettre de Paris, !l'Affaire Rochette. — Le ca< de Gustave Jltrvi. — Les nouvelles de Roumanie et la Victoire de Verdun. — G énérosité française. — La commémoration de la bataille de l'Tser, — L'Union sacrée. — Une enquête de ,,L'Ileure". Paris, 24 octobre. L'affaire Rochette ! La voilà bien, la reprise des affaires ! disait à ce propos un Parisien, un de ces vieux. Parisiens du boulevard, qui, selon la bonne formule de Fi-caro,. s'empressent de rire de tout pour ne 'pas être obligés d'en pleurer. Au fait, quoi qu'en puissent dire les moralistes austères, il n'y a pas là de quoi pleurer. Cette petite, cette toute petite affaire Rochette, épilogue d'une affaire Rochette qui fut plus grave, n'est en somme qu'une scène de vaudeville intercalée dans , la grande tragédie que nous vivons. Le télé- j graphe vous a fait connaître les faits: on a , arrêté à Granville le financier Rochette ! -condamné, pour escroquerie, à trois ans de prison, et qui avait pris la fuite peu avant j la guerre. Grâce à Gustave Hervé, qui lui avait tout simplement repassé le livret militaire de son ami et collaborateur Georges , Bien aimé, lequel était réformé, il s'était engagé dans l'armée où il servait comme motocycliste. Evidemment, c'est un dangereux précédent: Gustave Hervé, brave homme, mais impulsif et léger et qui, comme il l'a montré toute sa vie, écrit généralement tout ce qui lui passe par la tête sans réfléchir aux conséquences, a une singulière idée de ce que c'est que la loi. H ferait beau voir que tous les directeurs de journaux s'arrogeas- | sent le droit de fournir au* condamnés de j droit commun le moyen de se réhabiliter en j revêtant l'uniforme militaire. Il est mani- ; feste qu'il a commis un délit d'une certaine gravité, et il est assez comique quand il ; s'écrie dans son journal: ,,Ne parlons plus de cette affaire!" En vérité, disent avec raison certaines 'gens, parce qu'Hervé s'est converti au sentiment de la patrie lorsque c'était le devoir de tous les Français, a-t-il le droit de se mettre au-dessus des lois ? Tout cela est parfaitement juste mais dans le grand drame que nous vivons il convient de ne pas attribuer trop d'importance à cette saynète comique, et d'oublier le plus tôt possible ce revenez-y d'un minuscule scandale, d'un pauvre petit scandale d'avant-guerre. Savoir oublier, c'est souvent tout l'art du gouvernement et on le sait en France. 6 •* * * Les fâcheuses nouvelles qu'on a reçuos de Roumanie sont venues bien vite d'ailleurs détourner l'attention d'Hervé et de Rochette. Allait-on voir en Roumanie se reproduire la même catastrophe qui s'est pro^ duite en Serbie ! Lc3 nouveaux alliés de l'Entente allaient-ils, eux aussi, être écrasés sous un déluge d'artillerie? Pas un instant le public français n'a songé à accuser l'armée roumaine d'imprévoyance ou d'incapacité. ,,Les pauvres gens ! disait-on partout; il faut absolument, il faut avant tout qu'on trouve moyen de leur porter secours, et c'est à eux que l'on a songé d'abord quand la nouvelle de la magnifique victoire de Verdun est arrivée à Paris. On a vu aussitôt dans oette nouvelle offensive si vivement menée, et si parfaitement réussie puisqu'elle nous a valu plus de 4500 prisonniers à l'heure qu'il est, le désir de soulagw le front russo-roumain en retenant le plus de troupes possibles sur le front occidental. En vérité, on ne pourra pas roprocher à la France dans oette guerre de ménager ses hommes et son effort. Chaque fois qu'un nouveau péril menace un des alliés, c'est l'armée française qui fait diversion, quel que soit le péril. Et, en agissant ainsi, ,1e haut commandement ne fait que 6uivre l'impulsion populaire. On ne peut assez célébrer la générosité naturelle à ce peuple qui, durement éprouvé par la guerre, aurait quelque droit à l'égoïsme, et qui, pourtant, tient par dessus tout à son vieux titre de libérateur des petites nations. Les sacrifices sont infinis; il n'est pour ainsi dire pas de famille française qui n'ait été durement éprouvée par la guerre. Il ne se plaint pas, et il est bien rare qu'on entende com- 1 parer l'effort d'un des alliés à l'effort fran- : çais, si ce n'est pour louer l'effort allié. * * * Cette générosité naturelle s'exeroe de nouveau à l'égard des Beiges. On sait qu'un . léger sentiment d'amertume s'était répandu . dans l'armée belge, à propos de l'héroïque légende des fusiliers marins sur l'Yser. Sans j méconnaître le rôle considérable et magni- j fique joué par la brigade Ronarc'h dans la j • bataille de Dixmude, nos soldats, et surtout nos officiers, considéraient^ qu'on avait quelque peu sacrifié leur rôle à celui de leurs compagnons d'armes français. Cela tenait principalement au succès considérable du livre de Charles Le Goffic qui, en bon ; Breton régionaliste, s'est intéressé surtout ! aux exploits de ses compatriotes. Les récits belges sont venus plus tard, un peu trop tard. Le Goffic n'y avait pas mis malice mais, grâce à lui, la légende était faite au profit des fusilïers bretons. Il s'agissait de remettre les choses au point de . bonne amitié: les Français s'y sont appli- > quée du même coeur que les Belges, et à j propos de l'anniversaire de la bataille , de l'Yser quantité d'articles ont paru ! «lui le plus -magnifique! hom- j mage à nos soldats. Mieux encore. L< gouvernement belge ayant projeté d célébrer par une cérémonie au Havre 1 deuxième anniversaire de la bataille di l'Yser, le Comité français de l'Effort de lf France et de ses alliés a eu l'heureuse inspi ration d'organiser à cette occasion uni grande séance à la Sorbonne en l'honneu! de l'oeuvre de la Belgique pendant h guerre. Cette séance sera présidée par M Paul Deschanel qui, comme on sait, esi né à Schaerbeek, où son père, un des exilés de 52, était venu se fixer. La conférence sera faite par M. Louis Marin, député d* Meurthe-et-Moselle, vice-président du Comité France-Belgique, et l'un des meilleurs amis que nous ayons dans le Parle ment français. Des poèmes de Verhaeren de Rodenbach, de Giraud et de Gilkir seront lus par des acteurs' de la Comédie française. Ce sera une magnifique fête franco-belge, un solennel hommage français à l'héroïsme de nos soldats. * * L'Union sacrée subsistera-t-elle après Σ guerre? Un journal du soir, ,,L'Heure": où M. Louis Maurice, l'ancien correspondant de ,,L'Etoile Belge", consacre chaque jour aux questions belges une chronique très vivante et très bien faite, a eu l'idée ie poser cette question à différents homme? politiques. Presque tous ont été d'accorci pour dire qu'après la guerre les luttes de oiartis reprendraient leurs droits. Comme le dit fort justement M. Jules Sageret qui consacre à la même question un important article de la ,,Revue de Paris": ,,Si vous avez des convictions, c'est que vous les jugez seules conformes à l'intérêt supérieur de la société. Moi aussi. Mais Les miennes sont le contraire des vôtres: Notre devoir sera donc de nous combattre. Notre' lutte d.'ailleurs résultera de ce caractère de la France qui fait d'elle un résumé de l'humanité, le lieu où convergent toutes [es agitations du coeur et du fcerveau lru-rruain. La France ne serait plus la France à elle renonçait à ce rôle. Or, elle y renoncerait si les idées qui naissent ou qui s'interposent chez elle cessaient d'être vivantes, ï'est-à-dire d'entrer en conflit. La prolongation de l'union sacrée ne saunait donc se "éaliser par la conversion de tous les Français à un même idéal social, moral, politique et religieux." C'est le bon sens même, nais il restera toujours quelque chose de 'union sacrée. Il restera le souvenir qu'elle i été possible le jour où elle a été néoes-adre.J'ai assisté l'autre jour, dans la petite /ille de Rueil, près Paris, où j'habite, à me très belle et très touchante cérémonie: m inaugurait le drapeau d'une section du Souvenir français. Il y. eut, comme de rai-ion, une cérémonie à la Mairie; mais il y >ut aussi, je dirai même qu'il y eut surtout, me cérémonie à l'église, une messe solen-îelle à laquelle assistaient le maire radical-ocialiste et son Conseil municipal, et le dé->uté de l'arrondissement, qui est M. André rardieu, notre éminent confrère du Temps. l<e curé prononça une allocution, dont l'é-oquence religieuse n'avait, en vérité, rien le clérical ; il parla de la Patrie, de la France, des morts en une très belle évoca-ion; il rappela tous les souvenirs glorieux lui s'attachent au drapeau : ceux de la République comme ceux de l'Empire et de a monarchie; il cita Michelet et Victor Iugo, et dans la magnificence du culte :atholique, il sembla à plus d'un assistant jue c'était vraiment le culte de la Patrie [uo l'on célébrait. Et bien ! croyez-vous que :e maire radical et ce curé, même s'ils sont >n conflit après la guerre, comme ils le fu-ent sans doute avant la guerre, pourront ►ublier qu'un jour ils ont participé du nême coeur au même culte J Ils auront vu ju'il y avait quelque chose d'essentiel qui es unissait -et c'est cela qui restera de 'Union Sacrée. De même en Belgique. Je ie pense pas que les catholiques et les anti-léricaux de Bruxelles, qui, pendant les nauvais jours de l'occupation allemande, se eront rencontrés dans les églises où ils al-aient pour entendre jouer la Brabançonne, >ourront s'injurier, se méconnaître avec tutant de conviction qu'ils le faisaient rvant la guerre. L. Dumont-Wilden. ce» ■ >our la St. Nicolas, la Noël et les Etrennes de nos soldats au front. Notre nouvelle souscription pour nos bra-es au front a eu un beau départ et elle ne teut que marcher de mieux en mieux. C'est wrtout par ces journées pluvieuses comme ,ous en connaissons actuellement que nous ious rendons compte des souffrances que loivent subir nos chers soldats dans les tran-hées où ils pataugent dans la boue jusqu'aux genoux. Que ne doivent-ils souffrir lès lors en plein hiver lorsque la neige les ouvre ou que le froid leur coupe,: les membres. Songeons donc tous à leur procurer quelque peu de bien-être à l'occasion des 'êtes prochaines. Ils le méritent tant. Montant des listes pi'écédentes 3.56i fl. +105.00" frs. rjily G il son, pour recevoir bientôt des nouvelles de sa mère 0.50 fl. Encore des jours comme hier 0.50 ,, Ifoitié d'une collecte faite par il/. Maurice de Vries au cours d'une petite réunion à Amsterdam 20.00 ,, Major D.... >... .. 2.50 „ I, u : En Belgique. ) Le Régime de ia Terreur 5 Dans la province de Namur les Boches ont procédé à une seconde série d'arresta-L tions et de déportations. Le nombre des Namurois frappés par la nouvelle mesure ' barbare s'élève à neuf cents, i *■ * * > Un train d'ouvriers déportés, originaires de i Pettignies, au pays wallon, se dirigeait vers l'Allemagne. Arrivés à une localité frontière, la locomotive fut attelée en queue du convçi qui reprit peu après la direction de la Belgique j Quelques heures après, les ouvriers rentrés chez eux, racontaient que l'intervention des ministres des Etats-Unis et d'Espagne avait eu cette heureuse influence. On leur avait demandé s'ils voulaient travailler de leur plein gré en Allemagne. Tous refusèrent, sur quoi ils furent relâchés. Nous ignorons si les raisons sont celles que les ouvriers ont indiquées. Le fait est qu'ils sont revenus à Pettignies au milieu de l'allégresse générale. Mais ceci n'est qu'un cas isolé. Les Boches continuent chaque jour à ; déporter des centaines de braves et honnêtes gens. Ceux lettres à Miss Hobhouse Li pacifiste Miss Hobhouse, qui fit un court e;éjour en Belgique occupée où elle fut chaperonnée par un officier allemand, ayant répondu' à la mise au* point de M. Henri Davignon, parue idiam's le ,,Times", par laquelle se3 allégations au sujet du sort de la ville de Louvain étaient réduites à néant, le secrétaire de la commission belge d'enquête lui réplique à nouveau dans le même journal. Voici le texte de la nouvelle lettre de M. Henri Davignon : ,,Je. ne crois pas qu'il y ait lieu d'insister sur le sujêt, après la lettre par laquelle Miss Hobhouse reconnaît qu'avant de partir pour la Belgique elle avait eu connaissance de tout ce que les Allemands ont perpétré à Louvain. Pour elle, l'importance de ce crime devrait être calculée en proportion du nombre de bâtiments détruits et du nombre de maisons encore debout. Sur l'avis tans doute de son guide allemand elle apprécie cette proportion à un huitième de la surface bâtie de la ville. Tell© n'est pas l'opinion de 9. E. le cardinal Mercier qui a déclaré dans sa lettre pastorale que le tiers de l'étendue bâtie de la cité est détruit. D'ailleurs, pour apprécier l'importance du désastre, il faut connaître Louvain et se rendre compte que ce qui a été incendié, détruit et pillé c'est ta partie riche et prospère de la ville. ,,Un mot encore, si vous le permettez, au sujet du sentiment d'allégement que Miss Hobhouse a désiré apporter à ses amis belges d'Angleterre. Si j'en crois les nombreuses lettres qui m'arrivent depuis hior et les propos qui s'échangent dans les nombreux cercles belges/ avec lesquels je suis en contact, l'impression est d'un tout autre ordre. Les Belges en exil savent parfaitement à quoi s'en tenir en ce qui concerne les malheurs apportés par l'invasion lallemande dans leur pays. Ils savent aussi qu'en ce moment les conditions de vie en Belgique sont précaires et douloureuses, non seulement à cause» de la difficulté de l'alimentation provoquée par les réquisitions systématiques de l'ennemi, mais par suite de la présence odieuse de l'envahisseur, présence qu'il faut subir dans les églises, les rues et même dans le refuge sacré de l'intimité familiale. ,,A aucun prix ils ne voudraient une paix prématurée, telle que la souhaitent en ce moment les Allemands et leurs amis, et qui viendrait contrecarrer le fruit de tant de souffrances et de tant d'héroïsme. ,,Oes sentiments-là, ce sont aussi les sentiments des Belges en face de l'envahisseur. Comme leurs frères du dehors, ils savent qu'il n'y a pas d'honneur sans liberté et de iustioe sans expiation." Madame Louise Carton de Wiart vient d'adresser aussi à la fameuse maniaque de la paix une belle et noble lettre, que nous ne résistons pas au désir de publier ci-dessous: ,,Mademoiselle, Je viens de lire votre lettre sur Louvain et je me vois obligée de vous dire, de femme à femme, ce que mes compatriotes féminines pensent de cette lettre. Nous n'avons jamais réclamé la compassion pour notre malheureux pays, mais nous demandons justice. Les cruautés que les Allemands y ont commises sont tellement violentes que nous n'avons pas besoin d'exagérer la relation de leurs méfaits. Cependant, nous ne pouvons tolérer sans protester avec indignation que quelqu'un pardonne les méfaits des Allemands sous une forme hypocrite qui rend cette attitûde encore plus méprisable. Car des preuves formelles ont établi . la honte dont les Allemands se sont couverts. C'est ,,par considération pour les sentiments de vos amis les Belges", comme vous dites, que vous avez déclaré que Louvain a très peu souffert et que la bibliothèque a été détruite ,,en dépit des grands efforts" (de;qui?) et que vous insinuez, avec perfidie; ,,que les Belges et les Allemands se rencontrent fraternellement dans les églises restaurées"? Comme s'il était possible aux Belges de refuser l'accès de leurs temples à l'ennemi autrement que par des regards chargée de mépris? Nous devons nous réjouir d'appren- ! dre que la dévastation dans notre pays a ét ; moins grande que nous le croyions jusqu'ici Mais il ne vous étonnera pas que nou n'hésitons pas un instant entre le té moi gnage de nos propres yeux, celui de person nés que nous tenons en haute estime et d'autre part, l'attestation de quelqu'ui qui, bien qu'étant de nationalité anglaise n'aura pas eu honte de se laisser conduire ; travers une partie de la Belgique par de agents allemands. Quel spectacle pour no amis et compatriotes de là-bas, qui subitsen depuis deux ans le joug de l'énnemi ! Mail une femme anglaise telle que vous ne réus sira pas — Dieu soit loué ! — à diminue: notre gratitude et notre dévouement à 1< noble Angleterre." Rien à ajouter à cette excellente lettre la meilleure et la plus courte réponse qu ait été faite à la maniaque Hobhouse. D'autre part, à la Chambre des Commu nés, le procureur général a déclaré que, pen dant la durée de la guerre, miss Hobhousi ne pourrait plus quitter l'Angleterre, d< sorte qu'elle n'aurait plus l'occasion d< nuire à la cause des alliés. En attendant, le mal est fait! A Kruxelles Sept cents enfants belges, qui, depuis 1< 3 octobre, séjournaient en Hollande, son rentrés au pays. Parmi eux, soixante en fants de sujets néerlandais résidant à Bru xelles. Les petits Belges sont retournés dan< leurs familles à Dinant, Tirlemont, Ruys broeck, Vilvorde, La Louvière, Lessines Thuin, Charléroi, Tournai, très heureux de: excellentes vacances passées dans un pays oî l'on mange à sa faim. Deux cents petits Anversois étaient des cendus en cours de route du même train. Le 3 novembre d'autres enfants ont quitté Bruxelles à destination de la Hollande. Il; étaient six cents environ, originaires de Termonde, Lierre, Tervueren, Boitsfort Hoeylaert et Anvers. * * * Simple question: est-il exact que, par les ( soins du ,,Volksopbeuring", qui recueillie des fonds afin de venir en aide aux soldats flamands prisonniers en Allemagne, plu sieurs centaines de numéros de la ,,Gaze1 van Brussel" sont envoyés journellement au* soldats belges internés en Hollande? Nous n'avons ' pas à insister, le papier flamand étant l'organe officieux de la Kommandan-tur de Bruxelles. * *. * Le sentiment do solidarité nationale er Belgique occupée 6e manifeste d'une manière ! effective et pratique, par la floraison très j riche d'oeuvres d'entr'aide les plus diverses qui se constituent dans tous les milieux | Parmi les Belges éprouvés par la crise économique, les employés do bureau, d'administration, de banque, d'entreprise commerciale de tout genre sont peut-être les plus à plaindre, Trop fiers souvent pour recourir à l'assistance des cantines communales, privés de tout emploi régulier, ne possédant aucune économie, beaucoup vivent, depuis des -mois des plus dures privations. Leurs confrères plus heureux, ceux qui ont maintenu ou parfois amélioré leur situation, ont résolu de leur venir en aide et lancent un appel au public de l'agglomération bruxelloise. D'ores et déjà, ils ont obtenu l'appui des administrations locales ; et les encouragements des banquiers et des industriels.A Anvers Sous le titre: ,,Après deux ans!" le ,,Nieuwc Courant" de La Haye publie l'intéressante correspondance que voici : „I1 y a aujourd'hui deux ans, Anvers toin-| bait. Deux ans déjà!... ,,Combien la vie a changé depuis! Superficiellement on ne le remarque pas tant, maie I si en y regarde de près et si on établit des | comparaisons, on aperçoit bientôt les différen-i ces. Alors des automobiles circulaient encore i dans les rues; c étaient, il est vrai, des autoe j militaires. A présent, c'est miracle que d'en I voir un. La circulation en est devenue moins dangereuse, mais aussi beaucoup plus morne. ,,Depuis quelque temps, il faut une autorisation spéciale et le paiement d'une taxe à l'autorité militaire, pour rouler en bicyclette aussi le nombre des vélos a sensiblement diminué. Les bandages ayant dû être remis au> autorités militaires, qui les a réquisitionnés contre payement, on a déjà vu passer des vélos | munis de bandages en bois. ! ,,La rareté et la cherté du cuir en a fait limi-, ter l'usage. 11 n'est plus accessible à un grand ; nombre de bourses. Une paire de demi-semelles ; avec talons se paye dix francs, et, afin d'em-; pêcher l'usure, beaucoup munissent leurs bottines de petites plaques de fer. Une paire de i bottines en cuir vaut maintenant do 50 à (il | francs ; aussi le carton, la pâto do bois et une , ioule d'autres produits remplacent le cuir; cela i fait qu'aux étalages des magasins en peut en-j core voir des souliers à bon marché, ayant très } bel aspect, mais sans aucune valeur intrinsèque. | Si la guerre dure encore longtemps et si on ne • peut prendre de mesures pour éviter ce ren-! chérisSement, le temps viendra bientôt où jl faudra se résigner au port des sabots ,,Immédiatement après la reddition do la place et quelques semaines plus tard encore, le j beurre coûtait frs 2.25 le kiio. Maintenant, or ne peut plus en obtenir, même en payant un prix très élevé. ,,Je suis lin des 300 clients pour lesquels mon fournisseur recevait environ 300'kilos de beurre par semaine. Mais en trois semaines do temps i la reçu exactement 25 kilos! Comment, avec pareille quantité, satisfaire chaque semaine 300 clients? Avoir du beurre sur son pain n'est . donc pas seulement du luxe, mais aussi un rare | phénomène. ,,Nous sommes rationnés pour le sucre; dan! les cafés et dans les cinémas, le consommateu doit apporter son sucre ou payer un supplémem de 5 cts par consommation ,,Les services de la propreté puFIique voie ni , leur besogne allégée par les nombreux récol 3 teurs de détritus. Les engrais étant rares e1 1 chers, les petites gens font servir les déchets 3 de la voirie à cet usage. Les pelures de pommes do terre et les restes des légumes, dont ot ne s'occupait pas jadis, sont achetés mainte nant à raison de 5 centimes le kilo. ' ,,Les choses les plus dédaignées finiront, pou; 1 peu que dure la guerre, par être considérées > comme des objets précieux". i ; A Liège i A la séance de mardi de l'affaire Pater-5 nette,- dont s'occupe actuellement la coui d'appel, M. le président, très ému, se lève - et annonce la mort de M. le conseillei i Dury, survenue la nuit dernière. M. le président paie un tribut d'hommage à son , regretté collègue. i M. l'avocat général Bodeux s'associe, au nom du parquet, au discours de M. le . président. M. le conseiller Dury avait trois fils au » front. Un d'eux était déjà tombé au champ . d'honneur; il était toujours dans l'attente > d'un deuil nouveau. Bien qu'il nous cacha ses émotions, on peut dire qu'il est mort victime des angoisses du moment. M. l'avocat Lacroix, en quelques paroles émues, déclare partager, au nom du barreau, le deuil qui vient de frapper la Cour. 5 M. le président, reprenant la parole, dit 1 qu'il est coutume en pareille circonstance de lever la séance en signe de deuil, mais qu'en présence du grand nombre de témoins 1 cités il y a lieu de continuer l'examen de l'affaire Paternotte. Au Luxembourg l)e nombreux sxibsides de l'Etat ont été accordés à des communes de la province tant pour travaux de voirie ordinaire (environ 85,00C francs) que pour travaux de voirie aux chemins ; vicinaux d'intérêt agricole. * * * La députation permanente de la province a nommé M L. Gofflot, juge des enfants, membre de la commission des bourses en remplacement de M. J. Michaëls, décédé. ...ia» , g' Peur la fête patronale du Roi. Le mardi 14 novembre, sous les auspices de 1',,Union Belge" d'Amsterdam, notre journal organise une grande manifestation patriotique, dont le programme sera prochainement publié. Les deux discours seront prononcés, le premier, en néerlandais, par M. Léonce du Castillon, le second, en français, par M. Charles Bernard. La manifestation se donnera dans la grande salle ,,Bellevue", 400 Marnixstraat, à 8 heures du soir. Dans la mesure du possible — nous devons tenir compte du nombre des places disponibles — tous les Belges d'Amsterdam et des environs sont invités. Les invitations sefrout mises à la disposition de nos compatriotes >aux bureaux de ,,L'Echo Belge," 234 N. Z. Voorburgwal, à partir d'aujourd'hui 9 novembre, à deux heures de l'après-midi. Vendredi, samedi et lundi, les personnes qui désirent retirer leur invitation devront passer par nos bureaux do 10 à midi ou de 2 à 5 heures. Ces invitations seront strictement personnelles. Chaque membre de 1',,Union Belge" recevra deux invitations, par l'intermédiaire du comité du cercle. Les membres qui désirent une carte supplémentaire sont donc priés de s'adresser à ,,L'Echo Belge". Les militaires réformés ou internés et les femmes de militaires au front pourront s'adresser à nous jeudi et vendredi, de 8J à 9^ heures du soir. Le partage des cartes sera fait aussi équi-tablement que possible. La fête se donne pour tous-les Belges résidant à Amsterdam et aux environs. : miO—q»r M Pour Charles Bernard. (Suite ) Hommage de fraternelle sympathie: Nous avons reçu la lettre suivante: La Haj'e, le 2 novembre 1916. Monsieur le rédacteur, Voulant m'associer* au beau mouvement de sympathie que votre estimable journal a provoqué en faveur de mon confrère et ami, l'avocat Bernard, je vous prie de bien vouloir faire figurer dans une de vos prochaines listes mon nom ci-après, auquel, pour suivre l'exemple charmant qui m'est donné par d'autres, j'associe ceux de ma femme et de mes enfants. Veuillez trouver sous ce pli le montant en ' timbres-poste de ma cotisation. En ce qui me concerne je verrais avec plaisir affecter les sommes nombreuses que vous récolterez à l'édition en volume des meilleurs articles de Charles Bernard. Il me semble que ce serait une touchante manifestation de sympathie que de lui offrir une édition choisie dé ses oeuvres de guerre. Pour nous tous, Belges, exilés en Hollande, ce livre constituerait un précieux souvenir. Agréez, Monsieur le rédacteur, l'expression de mes sentiments les plus distingués. M. Wynen, ■ avocat M. et Mme Wynen-Linon, Tilly Wynen, Pierrot Wynen, Marcel Wynen, La Haye; L. Kums, Beaurain, Bourguignon, C. Arets, Boiteurs, Fr. Van Haete, Leclerq, Verbrugge, j Hardas, Decrerae, J. P. Dumont, J. Kroonen-I bergh. Fr. Baumont, M. Massay H, Martinv. A. Balek, Gustin, Thonet, Cassen, Cunx, J j Verbiest, J. Souks* P. Tepimerman, J. 1). : Jt liionsSZoon im PARDESSUS ; m "4 D'hiver ■ 1 I r depuis fl. 27.50. g Sriïp Hofweg 11 j Ba Haye. Hondt, S. Hichtenreid, P. Bosquet, J. Do Hadt, De Maesueire, Lejeune, J. Leclercq, J, Magnée, H. Eloy, G. Reculé, J. Kerkaert, Vandy, E Bierlaise, Saive, Maseaux, J. Hou-ben, Léon Leclercq, Ernest Sauvage, Nachts, Druart, Cliquet, j. Bertiaux, E. Richart, L. Lamise, J. Aaneessel, Ginot, Brugge, Lampion, Dechamps, A. Kesel, L. Bouchez, A. Heeland> Laurent, Strouven, Lambert, J. Leunen, Ber-lemont, Michel, Samdorpe, E. Josphin, Emile Segers-Piot; E. Votequene, Ed. Douillez, G. Van Eyk, B. Vandcboise, Fr. Smets, Joseph Mercier, M. Libert, E. Anneau, Fr. Polis, C. Douiilet, Ed. Légal, L. E. Anol, J. S. Dupont, F Roland, U. Emmanye, A. Richez, J. Poncin, L. Dupont, A. Usmain, A. Armegnies, H. Blondeau, Ose. Rigaut, N. Lallemand,' Ch< Vandanme, Discarte, Fr. Brohée, A. Grégoire, H. Bellens, J. Bouckaert, D. Piton, J. Ballens, Theunis, Ch. Joncker, P Bouton, J. Genus, R. De Keyzer, A. Dirix, P. Halon, C. Bolain, G. Rulier, Ev. Verhaeglie, J. Schneider, M. Dony, Damhaut, L. Denis, A. Henrotte, E. Van Dijch, Th. Meulenyzer, J. Egels, tous à Heerlen. Deux Belges encore assez naïfs pour croire que leurs affaires de ménage ne regardent qu'eux-mêmes! . Afin que ceux qui ont répandu la ,,Belgique indépendante", de Bary, comprennent -leur fauto; Mme Marcel BaeMe, M. Marcel Baelde, Mme Jules Philips, M. Jules Philips, M. De Bail-loul, M. Aimé De Jonghe, M. Joseph Nypels, tous à" Middelbourg; Edg. Vercruysse, R. Vaii- Santé, Radcma-kers, A. Warnànt, Jos. Van Cûtsem,' Ch. Gie-len, J. Moor, E. Caals, Keusters, Goedvriend, . j M. François, Rod. Tonglet, A. Gillard, Mme Vve Tonglet, tous^à Bois-le-Duc; .Julien De Jond, Mme De Jond, Alpli. De Hérdt, Mme Do Herdt, Fernand De Herdt, P. De Coçk, Mme De Cock, Guillaume Denis, Mme Deiiis, Léon Fabry, Mme Fabry, Mlle : Léa Fabry, Pierre Geussens, Ma'damo Geussens, tous à Tilburg ; Mme V. Fabry, Yvonne Fabry, Robert Fabry; do Maestricht'; Hector Michel, Jean Lauwereins, A. Mottet, J. Lieben, H. Manap, J. Sampermans, Emile Delhaye, G. Drappier, V. Palm, V. Huart, G.: FelLse, H. Hindeycli, Sanders, Sandcs, Ver-douck, L. Van Everbroeck, G. Schmidt, G. Stru-man, J. Matagne, E. Destockay, Oscar Ma»-sart, Paquet, Fidèle Goche, F. Gillard, Solaire, Fourmanoir, P. Baudoux, A. Dologne; J. Ruelle, Aimé Mars, L. Niset, A. Labruj-ère, J. Harvengt, E. Carlier, F. Rohen, A. Doumont, A. Vandermàelen, C. Lebrun, Fr. Grignac, A. Mustin, E. Torrekens, L. Degueldre, L. Forge, J. Baus, C. Vanhove, J. Stevens, P. Bcsmans, F. Soret, N. Degraeve, D. Dediste, Geeraert, M. Moreau, P. Jaoobs, Jaumot, C. Plret, L. Gilles, J. Moreau, M. Moi&e, O. Desombery, M. Freichel, E. Staumont, J. Maguien, Van dermeulen, E. Desmct, N. Gansemans, J. Paquet, J. Renson, L. Dumont, Geeraerts, A. Grinsson, Th. Van Lierde, Massart, A. Parée, G. Vcrmeulen, Em. Robert, J. Servais, R. Ver-duyckt, J. Geens, P. Swimen, G. Lefèvre, H. Baps, A. Albert, Hiel, A. Glinne, A. Sibilde, E. Servais, A. Toussaint, J. Piette, A. Gilles, E. Janssens, A. Bounard, H. Vanlierde, J. Stevens, J. David, Luc. Smets, Ch. Saive, A. Chapelle, Z. Pleuyers, D. Roland, L. Roland, G. Mandiau, J. Doguaux, A. Marnette. B. Lambreehts, E. Van Den Bossche, A. Lambert, Flor Boliv, L. Houtèt, J. Desmet, L. Lobeau, A. Naniot, A. Sonfnonyhel, Ch. Deflandre, Langlet, Aimé Nenughaire, O. Deneufbourg, C. Van De Velde, J. Remy, D. Tahet, G. Box, .J. Appart, J. Delangro, J. Moreau, F. De Porre, Mmo H. Michel, Mlle E. Michel, Mme A. Mottet, Mlle E. Mottet tous à Spekliolzer-lieide et • environs. Louis Robert, L. Gendebien, G. Bailleux. J. Defresne, H. Defresne, G. Helligers, P. Ha-mers, G. Schutgens, P. Hans, V. Débats, J. Debye, H. Decker, P. Dassen, L. Danse, A. Oambon, J. Geelen, A. Fryns, N. Haenen, J. Klippert, E. Hustinx, J. Haesen, B. Coumans, G. Humblet, A. Kroll, N. Dujardin, J. Pee-ters, L. Paulissen, N. Degrange, L. Fitschv, M. Lahaye, J. Dujardin, P. Lekner, J. Rutten, A. Smeets, W. Lejeune, A. Elias, J. Evcrts, Ch. Goenen, N. Sneel, A. Van Aerschot, F. Van Aerschot-, M. Van Aerschot, Ida Van Aerschot, J. Van Aerschot, P. Van Aerschot, J. Julsonnet, J. Denis, L. Cristel, A. Masson, X. Souveryns, O. Collart, J. Elie, J. Colson, G. Mou8t, P. Baatta, A. J. Meys, S. Jetten, A. Jetten, T. Janssens, A. Lemoine, J. Maessen, A. Resier, N. Pans, J. Gaspard, E. TToyoux, A. Less'ùisse, P. Simon, O. M.»ssèt, E. Bôdswn, A. Bedson, Jules Bodson, Paul Frerard, Gérard Frerard, Servais Spits, Moyse Grovne, J. Bertens, A. Geubelle, L. Geubello, E. Wiket, >i. Libotte, J. Meulemans, W. Swerts, tous à Maestricht. G. Stas, à Paris. F. CoPée, M. Collée, L. Collée, Godefroid Collée, Franz Collée, à Rotterdam. I. Opsomer, F. Van Cautvènbergh, C. de Solpray, Cyriel Buysse, P. Waelbrouck, Carlos Frayes, J. Danoo, G. Pottieuw, Dr. Ter-wagne, Mme Tenvagne, M. Leefson, Mme Leefson, à La Haye. (A suivre.) .. m i£ i ru m H y à un an 9 novembre 1915. — Le gouvernem-ont serbe se fixe à lliii'piitza).

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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