L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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06 October 1918
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s.n. 1918, 06 October. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z4315k/
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■ ^errie AHtiee 1^" 61 S cesit© Dimanche © et Staradl 7 octobre l<&im L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journai astaotâcSIera dis matin Es^arÊalssairat ers Hollande Belge est notre nom de Famille. I~ 'foules les lettres tlolverjï être adressées sis» h.ifeais de rédaction: N. Z. VOOR8IJBGWAL S3+-240, AMSTERDAM. Téléphones: 379~7 et «77S. Rédacteur en CtteS: ïîsistave Jaspaers. Comité de RédnctlooJ Charles Bernard, Retié Cliambrï, ■ ) 10inrE*Be. Painoaré. Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fS. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hotlandfe fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents (a ligne. Le crocodile pleure. ICe qui frappe surtout les rares privilégiés qui ont !'honneur d'approc'ter du maréchal Fcch, c'est qu'il accueille las bonnes : et les mauvaises nouvelles d'une âme égale. . t es graves, événements qui se sont précipi- ( tes depuis le 24 mars, où il assuma le com- j mandement suprême, jusqu'au 17 juillet, ]a veille cle l'offensive française qui allait changer la face de la guerre, n'ont jamais réussi à mordre le granit de sa volonté. De même, l'annonce des triomphes qui, depuis, couronnèrent sa stratégie, ne put l'éblouir ni lui faire perdre cette lucidité et ce sang-froid aussi nécessaires dans' la victoire que dans l'adversité. C'est ici que nous recon-paissons un chef. Les armee3 que conduit ce cher, les peu-Lies dont il tient en- main les destinées, isfi doivent de l'imiter dans sa réserve. I'. Ësi /ou;-, il est tout à fait stupide de dire, iccinmo' font les Allemands, que lés suc-L3 de nos soldats nous rendent ivres de joie. Nous avons su nous montrer fermes et dignes dans l'infortune. Au milieu des pire? désastres nous avons gardé notre confiance entière. Aujourd'hui les faits nous donnent simplement raison et nous avons moins lieu de nous réjouir parce que nous tenons enfin la victoire que parcç que nous avons toujours cru dans la victoire. Dernièrement, croyant donner un ooup [Je fouet au moral allemand complètement déprimé, le ministre de la guerre d'alors, \[_ de Stein, disait dans une interview : Prenez donc exemple sur les Français. Leurs plus riches départements sont envahis. Ils ont subi d'effroyables portos et, tandis que nos armées marchaient sur Paris et que nous tirions avec notre gros canon sur eur capitale, eux serraient les dents, crispaient les poings et affirmaient, dur comme fer, leur foi dans le triomphe." Jamais Allemand, sans le faire exprès, ne rendit un ►lus bel hommage aux Français. Cet hommage, . nous en revendiquons notre part ; nous la revendiquons, cette part, pour les populations du pays envahi. Celles-là, depuis quatre ans, sont sous la- bette. Elles n'ont sous les yeux que le spectacle déprimant do la puissance allemande. Et, bien < qu'elles n'aient,vécu, pendant ces quatre années, que dans l'obsession accablante du ] bruit des bataillons en marche, du déferle- -ment continu da la marée germanique vers j Ile front, elles non plus, pas un instant, 1 .11 ont.-douté de la victoire. Vraiment, com- , c ne l'enseigne le maréchal Foch, et par la < )arcle et par l'exemple, nous cueillons en i :e moment les lauriers de la victoire tout iiraploment parce que nous avons toujours 1 m foi dans la victoire. i Et les Allemands, eux, sont vaincus par- ] ;o qu'ils n'y croient plus. Y' ont-ils cru, , fepenclant, et avec quelle suffisance ridi- : iule,' avec quelle insolence puérile, quand à Berlin et "a Vienne les cloches sonnaiént a < outo volée, et que le maître d'école lâohait i a bande de gamins sur le seuil de la classe, c }uo cle fois les cloches ont sonné, que de i journées de congé ont été octroyées aux en- ] fente dos écoles. Dans les pays alliés les loches se sont tues jusqu'ici. Sans doute 1 lies se tairont jusqu'à l'heure du triomphe ; éfinitif, quand, dans.le même temps qu'el-' t es exalteront la gloire de nos arme3, elles jouiront saluer aussi l'avènement de "la t paix du droit. _ i Le correspondant berlinois d'un grand burnal hollandais écrivait récemment: ,,11 j Jura été démontré que dans la grande guer- \ te c'est le peuple allemand qui a eu les . j_ lerfs les moins solides.' ,,Voilà un jugement j ■bue tout ce que nous savons de précis sur a l'état d'esprit en Allemagne corrobore. ^ Quand l'Allemand est le plus fort, il tue, ^ il pille et il brûle ; il est impitoyable et bru- g ta!. Quand il se sent le plus faible il lève Ses mains et crie: ,,Kamarad!" Il devient r 6entmental, larmoyant et geignard. ,, Ah ! i Kccne tel rédacteur des ,,Dernières Nou- j velles de Posnanie," tandis qu'on illumine h àpParis, qu'on se grise à Londres et qu'on c Bxccuts des danses sauvages à New-York, r Berlin est en proie à une grave crise gou- f. ■ernemenfcale. " Oui, le boche Voudrait ^ qu'on s'apitoie sur lui. S'est-il apitoyé la veille du lr août, quand, sûr de sa force, G il allait plonger l'Europe dans le sang et a les ruines ? 'S'est-il apitoyé quand il s'est agi c i>cur lui, afin de frapper la France dans le & Bcs, cîe passer sur le cadavre pantelant de j la Belgique? Il n'a pas eu de pitié pour les c jentaines de femmes et d'enfants qui de- g pandaient grâce, les bras au ciel, au seuil fle leurs maisons -incendiées, et qu'il a fu-lillés en tas, au tic tac horrible des mitrail- a Ieuse3, pour aller plus vite. Il est resté in- C( ■nsible aux cris de la douleur humaine, il ^ fst demeuré froid devant la douleur muette g-jt. pathétique des pltâ nobles monuments , proulés de la Belgique et de la France. Sa c férocité native a méconnu tous les impé- P pb.fs catégoriques de la raison, sa barbarie p étouffé tous les frémissements de la seai-jBibilité. Son ambition immonde fut d'arra- . per de la terre tout ce qui fait sa beauté, pe l'existence tout ce qui fait son charme et P jjd imposer à la place le monstrueux éteignoir C1 8e sa',,ku]tur" et la morne discipline de ce f* Bue Guillaume appelle ..la conception allemande de l'univers," Et aujourd'hui' que ., jénée do Foch, la souple et fine épée fran- 12 |a se brise le lourd glaive de bourreau que e] Brandit Hindenburg, aujourd'hui que la pree au service du Droit brise le Droit de force, l'Allemagne du gantelet de fer, _ fAllemagne.de von Bernhardi, de Rchr-et de Naumann, l'Allemagne qui as-B^suia Miss Cavelî et qui.torpilla la ,,Lusi-lama", l'Allemagne qu'accusent devant tribunal suprême les mânes de dix mil- u, Bons d hommes tombes en quatre années de fa J'erre sur tous les champs de bataille de ht purope, cette Allemagne-là que nous n'a-ons: ques trop connue dans le présent rede- R • 1 Allemagne du passe, l'Allemagne de la petite fleur bleue et des romances, que chante Gretchen au clair de lune. Le crocodile pleure... Certes, nous ne sommes pas des Allemands et nous sommes incapables de nous forger une âme allemande, même pour punir des Allemands. Il est probable que, malgré notre haine légitime, malgré notre juste désir de vengeance, des'soldats belges, des soldats français n'iront pas porter la torche dans la cathédrale de Cologne pour faire de S3- ruine le pendant de la cathédrale^ écroulés de Reims. Il est quasi certain que les armées alliées ne feront pas du Pa-latinàd un désert comme a fait Hindenburg du nord de la France, cette terre la plus riche en souvenirs et en beauté, la plus noble de l'Occident. Et ce qu'il y a d'irritant lf>dedans c'est 'qu'eux, les boches, le savent bien, c'est que, d'avance, ils escomptent, notre générosité qu'ils tiennent pour une faiblesse. Au moins aurons-nous droit de. mépris sur eux? Ils s'en moquent, car leur peau est un cuir qui n'est sensible qu'aux coups. Alors, frappons. " Charles Bernard. I III,*?- • Ç, - -IfT - — Simple pronostic. ,,L'Allemagne ira pas voulu la Guerre!" Bis repetita placent ! Machiavel, ce précurseur, de la mentalité prussienne, eût déduit de cet aphorisme à l'aspect mensonger: ,,Le peuple allemand n'a pas voulu la Guerre, mais les Hohen-scllern l'ont .préméditée et imposée opiniâtrement, avec une poignée de courtisans îéodaux." Cette interprétation n'enlèverait (rien de a responsabilité formidable qui pèse sur la dation allemande toute entière et ne diminuerait pas d'un iota le montant fantastique du compte à régler, car ,,Les peuples l'ont que les-dirigeants qu'ils méritent". j Mais une telle version serait-elle réelile-nent si invraisemblable? Tout au contraire, la confirmation s'en trouve dans les aveux des chefs de la grande ji dus trie d'Outre-Rhin: ,,Dès 1912, l'Empereur leur signifia qu'il allait attaquer ses voisins, et requit leur concours." Ces aveux corroborés et- spontanés sont leeisifs. ■- • Si le roman-feuilleton et te vaudeville >rétendent que, dans maints épisodes do la ;ie bourgeoise, il faut ,,chercher la femme", 'Histoire nous, enseigne, plus haut remon-ons-nous dans les arcanes de ses fastes, [ue nous devons, dans la plupart de ses ivénements, ,, chercher l'intérêt person-lel".Quel était, en 1912, 1',,intérêt person-îel" des auteurs de la Guerre, les Hohen-iollern et leur camarilla féodale: ,,Courir a chance, par une campagne victorieuse, ie s'élever au-dessus du flot mentant du iocialisine exécré." Quel est, encore, cet" intérêt personnel" les artisans de la conflagration mondiale, aujourd'hui que s'effondre leur criminelle onspiration égoïste, sous la vindicte cour-oucée, quasi-universelle, des défenseurs du Droit e,t de la Justice ? Leur ,,intérêt personnel" est, par tous es moyens, de tenir à toute outraoïce, c'est L-dire de sauver leur caste et ses préroga-ives.Chaque heure qui passe rend une telle entative de ,,rétablissement" pius problé-latique.Déjà leur tactique apparaît et s'avère: /eurs acolytes stipendiés republient inlassa-ilement ce mensonge effronté, qu',,en 1914 'Allemagne allait être attaquée. Les lohenzollern et leurs courtisans (les bons . pôtres) se seraient bornés à une Guerre urement défensive, uniquement pour sau-egarder les intérêts du peuple allemand, ravement menacés!" Calomnie, est-il besoin de le constater à ouveau, infâme autant que grotesque: 'Allemagne attaquée par qui? Sous quel erétexte? Personne n'était prêt! L'Alle-îagne, renseignée par ses espions, en était ertaine et c'est bien de la quiétude géné-ale, astucieusement entretenue, qu'elle pro-Lta pour choisir son heure et son point 'agression. Les coupables vont s'efforcer de se muer n victimes, vis-à-vis du peuple allemand sservi. Us ressasseront que l'Allemagne fut antrainto de se défendre, qu'eux-mêmes > sacrifièrent ; mais que, soudain, le vieux lieu allemand a déserté leur camp : Les ^mplices de la veille se ,,neutralisent" et • sront, peut-être demain, de nouveaux en-emis. ',,Nécessité ne connaît pas de loi!" Il est du domaine des possibilités, nous Liions dire ,,des probabilités", que le xup de théâtre qui se produirait, à très rêve échéance, soit l'acceptation pure et mple, par les Hohenzollern et leur poignée e féodaux, des buts de Guerre formulés ' ar Wilson, en complet accord avec ses .lliés. Il n'y aurait, à l'acceptation, par l'Allemagne, des conditions de paix dictées par s vainqueurs, qu'une seule variante, ca- ( itale en fait, c'est que les négociateurs ni se présenteraient au nom de celle-ci \ raient précisément les auteurs responsa- • es initiaux du crime. La masse du peuple allemand leurée, tail-bie et corvéable à merci, serait-elle dupe icore ? Que répondraient les Alliés? Qui vivra, verra ! J. G. — mi ■ <!li H y a un an 6 octobre 1917: Les Français repcriisse?it ie tentative ennemie sur la rive droite de 1 Meuse et les Britanniques au sud dy116Lle- ( 'JiC. ( 7 octobre 1917: Sur le front roumain les j ] usses enlèvent une cote environs de Vas- i rvetsy cû jcunt 762 prisonniers* En Belgique. La ' brutalité des Mies Une fusillade à Lierre. Depuis quelque temps les cultivateurs des environs cle Lierre se plaignaient des vols de pommes de terre que commettaient, la nuit, dans leurs ehamps, les pauvres gens de certaines localités, comme Look, Kart-huizers etPettendonck, L'autorité allemande, prévenue, fit organiser une surveillance par ses gendarmes et des soldats armés. L'autre nuit, ces derniers surprirent, sur le territoire de Kessel, une bande de gens ] de Look, des miséreux, qui, au nombre d'une centaine, arrachaient des pommes de,terre. Sans les avertir, les boches firent feufdeux hommes, atteints à la tête par les balles, tombèrent morts, le eràue fracassé. Soixante autres #personnes furent mises en état d'arrestation par les boches et emprisonnéses à la caserne de Lierre. Les deux victimes de la brutalité allemande sont François Van Eyck et Pierre Steylaerts, demeurant tous deux à Look. Ils étaient tous deux pères d'une nombreuse famille. L'émotion est tr^s vive dans le pays. * * * Encore un nom à ajouter à tous ceux qui sont dignes d'être inscrits au Livre d'Honneur des héroïques martyrs qui tombent eu Belgique occupée, comme nos soldats tombent à l'Yser, pour la Patrie. C'est le nom d'Arthur Vrielinck qui, le ' 13i septembre, à Bruges, est mort, victime des Allemands. i £ * * Une vieille dame qui habitait rue Longue de la Monnaie à G and avait été si frappée d'avoir à livrer aux autorités allemandes un certain nombre d'objets eu cuivre qu'elle avait chez elle et qui lui venaient de ses parents qu'elle tomba mailade et dut récemment s'aliter. La pauvre fe/mmie vient de mourir, minée par le chagrin. Encore une innocente victime des boches ! A Ere^elle©' Jeudi après-midi, pendant l'absence de Mme S..., rentière, rue Ribeaucourt, deux individus se sont introduits chez elle, ont fouillé tous les meubles et emporté pour 12,00> francs de vêtements, de linge, de chaussures, dix paires de draps de lit, ainsi qu;une 'somme de 1500 francs, un porte-monnaie avec 75 fr , etc. Deux individus porteurs de lourds paquets ont été vus par les voisins aii moment où ils sortaient delà maison. t * * * Vers 8 heures du soir M Adolphe R rentier, qui occupe une villa avenue du Général Dumonceau, à Forest, allait rentrer chez lui, lorsqu'en' traversant le jardinet qui précède la maison il fut tout à coup saisi par quatre individus qui le rouèrent de coups, le terrassèrent et le bâillonnèrent,] ils traînèrent ensuite M. R... dans la maison, où ils le dépouillèrent de son portefeuille contenant environ 300 francs, de ss montre, de sa chaîna en or et de soi porte-monnaie. Les bandits prirent la fuite. Ce n'est qu'une heure plus tard que M, R... put être délivré par un membre de sa famille. * * a Des malfaiteurs qui se sont introduits la nuit dans le magasin d'alimentation do M. Maurice H..., .rue Neuve, ont fracturé le coffre-fort et enlevé une somme de 20.000 , marks ainsi qu'un avis de la Deutsche Bank " constatant un versement de 2,000 marks, un , reçu de 500 marks pour l'emprunt de guerre 1 . au nom d'E. II..., avec 60 coupons d'intérêt ' au porteur, plusieurs bijoux et d'autres j objets. ; * * # Rue Wayez, à Anderlecht, habite la ( nommée T...., mère de deux enfants, qui se trouve dans une misère profonde. Ayant ' décidé de mettre fin à ses jours, cette | femme calfeutra portes et fenêtres, ouvrit l tous les robinets du gaz et attendit la mort. ' Ne l'ayant pas vue aux heures où elle avait c l'habitude de descendre, le. locataire princi- \ pal, ayant constaté que la porte de la chambre ' était fermée à l'intérieur, prévint l'officier * de police Maurice Vannesse, qui, accom- 1 pagné de M. Van Heulen, se rendit sur les iieux et enfonça la porte. Ils. trouvèrent j , Rime T.... inanimée sur son lit. L'officier de ' police Vannesse prit la désespérée dang ses ; c bras, la transporta au dehors et, au bout j ( l'une heure d'efforts, parvint à la rappeler î ï la vie. * * * . Vendredi après-midi, pendant que Mme D..,. rentière, rue d'Allemagne, était seule à a maison, deux individus âgés d'environ 25 ans se sont présentés chez elle et, sous * nenaces, ils lui ont fait ouvrir tous ses v neubles ; ils ont fouillé partout et sont t Dartis en emportant pour environ' 4.000 fr. i ie bijoux. Quant à l'argent, ils ne l'ont pas C découvert. Mme D...., quand elle fut reve- ^ lue de son émotion, se rendit au commis- v sariat de la place du Conseil où elle donna * e signalement des bandits. c A Atïyer» ^ Nous apprenons que M. Louis Franck, dé- s porté en Allemagne, se trouve actuellement q à Goslar, dans le Harz, où il habite à l'Hô- i" bel Horterman, Gartenstrasse. Ce renseigne- c ment est certainement de nature à intéres- ji ;er les nombreux amis que l'émanent dépu- v é d'Anvers compte en Hollande. d * * * ! s Cette semaine le Comité National met à c a disposition de la population anversoise & lu boudin noir ou du pâté de foie, au d ïhoix des acheteurs, à raison de cent gram- q nés par personne et au prix de 50 centimes 1 >ar portion, . s ***. |r Sur la place de la Commune Mme Lefe-ver, renversée par une voiture, dont le cheval allait à toute vitesse, a été très grièvement blessée. Le docteur Schamelhout lui a donné les premiers soins. Dans la voiture se trouvaient' plusieurs jeunes gens en état de complète ébriété. * * * On procède eu ce moment à de sérieuses réparations au pont flottant de la place du . Steen sur l'Escaut. Pendant quatre ou cinq semaines., la traversée en est interdite aux voitures et aux piétons. * * * L'ouverture de la saison sportive vient à avoir lieu, à l',,El-Bardo" par une grande séance de boxo. Cludts, de Bruxelles, à été vainqueur du favori anversois, Jef De Paus, qui n'était pas dans un de ses bons jours. R. De Vos l'a emporté sur Charpentier.i A Tournai Les Allemands s'attendent-ils à être obligés d'évacuer assez prochainement Lille et Douai devant les armées alliées? Cette hypothèse n'a rien d'invraisemblable, car, depuis le 20 septembre, des trains transportant une assez grande quantité de matériel de toutes sortes venant de ce6 deux villes sont passés en gare de Tournai. Ce. matériel allait dans la direction de Bruxelles; peut-être même est-il destiné à être envoyé encore plus loin. On a vu notamment un très grand nombre de caisses, remplies pour la plupart de documents administratifs et militaires, et aussi des machines servant à l'industrie de guerre, ce qui tendrait à démontrer tout au moins que les Allemands transportent plus loin derrière le front certaines installations qui ne leur paraissent pas en sûreté à Douai et à Lille. Depuis quelques jours il est aussi passé plusieurs trains, composés de fourgons hermétiquement clos, et autour desquels les Allemands exerçaient une surveillance particulièrement sévère. Au dire d'un soldat vde Ejarde à la gare, il s'agirait de grands approvisionnements de poudre que les boches ramènent ainsi plus en arrière pour ne pas 3tre exposés, comme cela leur est arrivé ailleurs, à devoir les abandonner dans leur re-bftrite oii les faire exploser, dans le cas très probable d'une prochaine et victorieuse avance des alliés. * * * Il y a actuellement' dans .la région de Fournai quatre à cinq mille travailleurs nvils, des Belges ou des Français du dépar-beanen^j du Nord, occupés à exécuter d'importants terrassements tout le long de la rive i HW,oe de l'Escaut, et notamment depuis irottes, près du Canal de l'Escaut à la Lys, jusqu'au Canal d'Antoing, du côté de Ma-u-bray. Il s'agit, oroit-on, d'une ligne de retranchements fortifiés que les Allemands onstruisent en vue de leur prochaine r^--raite et sur laquelle ils essaieraient d'arrê-2r quelque temps tout au moins les armées alliées. Cette ligne semble devoir englober les lo-alités d'Antoing, de Calonne, de Faulx-es-Tcurnai, d'Obigies, etc., dont la popu-ation, ou ce qui en reste, se prépare d'ail-eurs à être évacuée à l'arrière. A Tournai même les habitants s'atten-lenfc à ce que dés combats soient livrés dans a ville, du moins dans la partie comprise mtre l'Escaut et le chemin de fer. Un boche t raconté à un habitant du Boulevard des ^erviens que tous les immeubles des quais le l'Escaut allaient être réquisitionnés pour itre munis de mitrailleuses et transformés m autant de petites forteresses. Les malheureux civils obligés par les Allemands d'exécuter les travaux que nous menons de dire sont logés chez les habitants lu pays ou dans les maisons laissées vides^ >ar le départ de leurs occupants. Il paraît j (ue les soldats chargés de les surveiller sont m très petit nombre ; ce sont ou des hommes igés ou réformés à la suite de blessures graves. On dit qu'en général ils se montrent elativement assez doux à l'égard des tra-railleurs soumis à leur surveillance. . La nourriture des uns et des autres laisse ort à désirer; elle se compose presque uniquement de légumes bouillis et de soupes xtrêmement claires. La quantité de pain [ui leur est distribuée est suffisante, mais a qualité en est mauvaise. A CoisrÉral La bande du ,,Raad van Vlaanderen" >oursuit sa néfaste propagande jusque der-ière le front. En plein territoire d'étapes, Courtrai, un de ses agents, un ■ certain )'IIooge, mène depuis quelque temps une ampagne de mensonges perfides contre le •ouvernement légal et contre les Alliés, et. ela sous l'oeil bienveillant et avec l'appui . peine déguisé des autorités militaires Demandes. Dans le, centre de la ville, on a organisé ne ,,Vlaamsche Huis", dans laquelle, dénis le début de ce mois, sous prétexte de mirées musicales, on prêche aux malheureux ui s'égarent dans ce mauvais lieu le renie-îent de la Patrie, le pacifisme le plus utrancier, le défaitisme et l'acceptation du )ug allemand. Par l'appât de certaines fa-eurs, on cherche à attirer le plus possible e nos soldats prisonniers de guerre qui j >nt actuellement au camp de Courtrai; à 1 ïux qu'on croit être susceptibles de se lais-yz gagner à cette mauvaise cause, on pro-igue les promesses, au premier rang des-uelles celle d'une prochaine libération, "out cela est bien tentant : et il faut à nos ^Idats une fière dose de patriotisme pour y Ssister* \. i Les opérations militaires. Set nouvelle série de défaites allemandes. Les aUiés réalisent des progrès importants en Flandre, dans la sesisîip d'Armsntières—Lens et en Champagne. Les Serbes approchent de Nish. Sur se front bsîge. Les Franco-Belges progressent vers Hooglede ç et Roiilers. ( Com m uni q u é officiel. ) LONDRES, 4 octobre. Les Franco-Belges | réalisèrent quelques progrès vers Hooglede et Roui ers. Le rapport habdomadairo belge. , LONDRES, 4 octobre. (Reuter.) L'attaque' des troupes belges, françaises et anglaises, le 28 septembre, nous assura la possession de la côte flamande tout entière. Une : action locale de 48 heures nous fournit une progression de 14 kilomètres sur .un front de 40 kilomètres, dégagea complètement Ypres et. Dixmude et nous permit d'occuper la Lys entre Armentières et Wervicq. Nous dénombrâmes 10,500 prisonniers, dont 200 officiers, ainsi que 350 canons, 200 mortiers de tranchées et 600 mitrailleuses. ^ L'aviation anglaise contribua pour une ' bonne part à l'obtention de cette victoire. OcmmentasiQ sur les dernières opérations. j FRONT BELGE, 3 octobre. (D'un témoin ; oculaire.) Malgré le temps défavorable, la i pluie et la boue où les'canons et les camions s'enlisent, les' troupes superbes du Roi Albert poursuivent magnifiquement leur effort cbnfcre Hooglede, grosse commune jadis de 4 800 habitants, au nord-ouest de Roulers, dont les confins sont atteints, et contre ( Roulers même. ■ Aujourd'hui, ils ont pris les hameaux de Scherminkel, Meiboomhoek, Schiethoek et * Schierwind. Hier matin un régiment de chasseurs belge pénétra dans le îaubourg de Roulers. La ville fut emportée par son , ardeur. La progression fut extrêmement rapide et se trouve en flèche avec la contre- ! attaque allemande extrêmement violente. Un bataillon de chasseurs, momentanément encerclé, tint bon et fut dégagé ensuite par ses camarades. Les Français combattant i avec les chasseurs disent merveille de ce 1 fait d'armes. c Un auto blindé belge pénétra dans les i rues de Roulers et livra un combat formi- c dable. Il ne revint qu'avec son équipage < hors de combat, deux tués et deux blessés. < Entretemps le front belge à proximité de < la mer ne reste pas inactif. Cette nuit des r coups de main devant Lombaertzijde et Schoorbakke. Hier devant Nieuport et Rams- f capelle, nous ramenant quelques prisonniers, r Un télégramme do félicitations des pariemen- -, taires belges. Les parlementaires u Iges .résidant en France et dans la partie non occupée de la Belgique envoient au Roi le télégramme suivant: i 1 Le groupe des parlementaires belges rési- j dant en France et dans la partie non o> c cupée du pays exprime son admiration à s l'armée nationale et à son glorieux chef, le Roi Albert. (s.) P. Neven. Le Rci-chevalier et lo Père La Victoire t. . Les Belges ont avancé; ils continuent. 1 C'est qu'ils ont à leur tête le Roi-chevalier, r Albert Ir. f La Nation belge nous raconte, à ce pro- a pos, une scène où le Roi et M. Clemenceau jouent de beaux rôles: c La scène se passe au front belge dans un secteur battu par les obus, les bombes, les d torpilles, mais où l'ennemi n'a encore jamais p réussi à pénétrer. L Dans une rue près de l'église, raconte un soldat belge, un petit groupe se promène- Un h général belge de haute taille guide quelques l officiers français et un civil. Nous autres soldats, nous regardons ' avec intérêt, surtout le n civiil dont la présence en première ligne est 1; particulièrement insolite. d Tout à coup, un sifflement, une explo- L sion et un tourbillon de fumée) à 25 mètres c des promeneurs. Pas un d'entre eux n'y a fait attention, n Il y a un boyau le long de la rue; sans T doute ils vont y descendre? Non... g Un autre obus dégringole encore plus ti près. Le général belge, le civil et sa suite 1' n'ont même pas tourné la tête. Ils conti- p nuent leur promenade aussi posément qu'avant. Ce sang-froid nous en impose, mais leur insouciance nous fait lever les |( épaules. ^ Pendant que le bombardement continue, j le groupe s'approche peu à peu de notre poste et nous nous apprêtons à saluer ces j. courageux soldats. Les voici à dix pas. y. Nous nous levons, encouragés ar cette leçon de bravoure. Nous saluons en les re- g gardant dans les yeux. Le général belge, c'est le Roi Albert, et ^ le civil, s'est M. Clemenceau! Ils passent n et nos regards suivent ces deux chefs. Cle- r, menceau le Tigre, l'énergie personnifiée, et v notre Roi, le chevalier de l'honneur, dont le C( courage rappelle celui du lion que'nous portons sur nos uniformes. L'offensive des ailiés. 2 Les Français enlèvent Charbon Vert, les Dins, 2 Morcourt et les Franco-Américain Vaudesin- b sincourt, Dontriou, Saint-Souptet et Orfueil. d' (Communique offic< il.) PARIS, 4 octobre. Au nord de Saint- Quentin les Français prirent une paj?t active sj dans de rudes batailles livrées dana les pesi- a tiens Hindenburg. d Ils s'emparèrent de Charbon Vert au "âud à de Sequebart, et de plusieurs bois solide- h ment fortifiés,. p Plus vers le sud ils prirent pied dans les Dins et conquirent Morcourt.- Les Allemands multiplièrent de violentes réactions. Mais toutes leurs tentatives furent vaines et n'eurent d'autre résultat que de Leur coûter de fortes pertes. Les Français firent plus de 400 prisonniers et) capturèrent quatre pièces leprdes, iont deux de 21 om . En Champagne les Franco-Américains obtinrent dans la journée d'importants avantages et étendirent leurs 6uecès d'hier. Sur leur aile gauche ils avancèrent leurs ignés de plus de 4 kilomètres au nord d'Au->erive et à 8 kilomètres au nord-ouesb de Somcmepy jusqu'à Larras. En dépit de la résistance des Allemands 1s enlevèrent Vaudesincourt, Dontrieu, Saint Souplet et les bois dans la région du xrand B&îlois. Plus vers l'est ils atteignirent la lisière le Saint Etienne à Ames et prirent pied rur de plateau d'Orfueil. Ils conquirent le /illage de ce nom. / Les Français évacuèrent Challerange, qui l'est d'aucune utilité pour l'ennemi. Le vil-age se trouve exposé au feu des deux artii-eries.Les Britanniques atteignent Wavrin fet Erquïngliem (Communiqué officiel.) LONDRES, 4 octobre. Aujourd'hui des ■cmiibats locaux se livrèrent aux environs de Beau Revoir, au nord de Gouy et au sud de Cambrai. Nos troupes réalisèrent des progrès.Dans le secteur Lens-Armentières la re-raite de l'ennemi continue. Nos avant-pos-'29 atteignirent "Wavrin et Erquinghem), à 'ouest d'Haubcurdin. .es Américains s'emparent d© Gesnss, Fleville, Chepiry et Leformo. (Communiqué officiel.) ^ PARIS, 4 octobre. Aujourd'hui les Amé-icains reprirent l'attaque à l'ouest de la leuse. En dépit de la résistance acharnée e l'ennemi et des feux violents des batte-ies et des mitrailleuses allemandes, ils avan-èrent leurs lignes de 2 à 5 kilomètres et tnlevèrent la cote 240, au nord d'Exermont-, t les villages de Gesnes, Fleville, Chepiny ît Leforme. Des troupes originaires de l'Illi-ois, Wisconsin, Pensylvanie occidentale, Virginie, Virginie occidentale et les troues régulières appartenant au corps du gé-éral Bullard refoulèrent l'ennemi jusqu'à a ligne dite Kriegsfeld, au sud du bois de \>rêt. Les récents progrès italiens en France. (Communiqué, officiel.) ROME, 4 octobre. En France, les Ita-ieais réalisèrent le 2 ootobre de nouveaux progrès sur le plateau de l'Aisne, au nord t à l'est de Soupir, après avoir brisé avec uccès la résistance acharnée de l'ennemi. Le commentaire Havas PARIS, 4 octobre. (Havas). L'évaoua-ion d'Araientières et de Lens montre com->ien critique était la situation des Alle^ lands. Surtout l'abandon de Lens, qu'il dé-ondit avec acharnement pendant plusieurs nnées. Lille est actuellement enveloppé par le emi-cercle Menin-Wieres. Les .'Allemands durent évacuer encore 'autres terrains, même en Argonne, et les icsitiong Hindenburg s'écroulent sur toute t ligne. Les Anglais frappèrent un rude coup dans ï secteur du Cateleb où ils pratiquèrent une rèche et où ils pénétrèrent jusqu'au coeur L'armée Debeney continue à refouler l'en-eimi. Vers Bohaim ils- avancèrent leurs gnes jusqu'à 10 kilomètres à l'est du canal e Saint-Quentin. Ils enfoncèrent de la sorte i charnière de flanc de l'ennemi et menaient toute la région de Laon. L'armée Deibeny continue à refouler l'en-emi entre Saint-Quentin et le canal de Oise. Pour l'armée Gouraud, dont l'aile aùche est demeuré inactive ces derniers ;imps, l'heure sonnera bientôt, tandis que aile droite réalisip. d'importants avantages rès de Challeronige. Dans le secteur Py— Dorir.oïse. LONDRES^ 4 octobre. (Reuter.) Les Àl-unands avaient prévu notre attaque et prfe i3 mesures nécessaires sur leur ligne de éfense principale vers Py et Dormoise. Ils avaient placé leurs canons à une dis-mee respectable à l'arrière des premières gnes et avaient averti leurs troupes. L'ennemi fut battu par un adversaire *al en bravoure et supérieur en initiative. Un officier allemand; à l'agonie, déclara un officier français: ,,Vous avez brillam-tent combattu. Comime soldat, je dois vous ïndre cet hommage. Malheureusement, dus serez dans'mon pays, à Noël, mais, >inine soldat, je vous en félicite." Le concours des 9o, 29c et 35e divisions britanniques. LONDRES, 4 octobre. (Reuter.) Les 9e, î)e et 35e divisions progressèrent depuis le d septembre do plus de 9 milles et contri-uèrent à la capture de 4000 prisonniers et î 100 canons. Détails sur le succès français à Sommepy, LONDRES, 4 octobre. Le correspondar.1" >écial de Reuter près de l'armée francai? inonce: En Champagne orientale là ligne 3 défense ennemie fut yercée aujourd'hui Sommepy, à l'aile gauthe, à la suite de , brillante attaque d'infanterie appuyée ar des tauks.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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