L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 10 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pz51g0k43t/
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4eme Année M8 1386 S cents samenr io aoat lois L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. •JoasrrajaS citBS3»É;5a3IerB du matin rmralssant ers Hollande Beige es! notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées ai» I bureau de rédaction: N-z. VOOHBUBGWAI. 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et 1775. [ Rédacteur en CIx,e2 : Gustave Jaspaers. eonaité de Réaction : ) CH-r^e» Ber»«rd, Cha"lbry' Abonnements: Hollande 51. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour l< militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payab par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le discours de M. Cooreman. I Nous venons de recevoir le texte intégral 'du 'beau discours prononcé par M. Coore-Éman, ministre des affaires économiques, [chef'du cabinet, le.21 juillet dernier, au déjeuner officiel de l'Hôtellerie de Sainte (Adresse, à l'occasion de Rassemblée plénière des parlementaires belges en exil. ' Quoique nous ayons déjà donné des extraits de ce discours, nous ne voulons pas priver nos lecteurs de cette allocution, admirable de patriotisme, que nous reproduisons volontiers en son entier Le toast à S. M. le Roi* m.. Messieurs, J'ai l'honneur de tous proposer un toast es l'honneur de S; M. le Roi. , Entré vivant dans l'histoire, le Roi Albert n a 'iaSnais pensé qu'un nom immortel suffise 'à sa gloire et allège sa responsabilité ; notre Roi est de ces hommes à l'âme forte qui prennent le devoir pour la règle inflexible dont rien n'est capable de les détourner, ni dans l'espace, ni dane le temps, ni aux jours heureux, ni aux heures d'épreuve. ; La justesse de ses vues, la sagesse de ses jugements, Ja fermeté de ses desseins, sa oon-paissance, très avertie2 des clioses et des Kommes do la politique en son pays et au dehors, le placent à la hauteur de son rôle de chef d'Etat, quelque difficile que la tâche soit rendue par la bomplexité des problèmes à résoudre et la granit© des événements d'aujourd'hui èt de demain.I Chef constitutionnel do l'armée, rien de ce qui touche à la science militaire et à l'art de la guerre ne lui est étranger. Il sait la nécessité de li» discipline et celle du moral bien soutenu îhcK le soldat. Il sait également que si le» main-bien de la discipline est affaire à la fois d'énergie et de justice, le soutien moral est affaire de sollicitude, de bon exemple, de tact et de soeur. f Los épreuves si dures et si longues de son >euple sont pour le Roi une préoccupation qui le le _ quitte jamais. Il n'est moyen de les idoucir qui ne fixe son attention. Personne plus lue lui n'aspire à leur fin. Le jour le plus ieureux .dp sa vie sera celui où, avec le loyal îoncoura de ses alliés fidèles, il lui 6era donné le rapporter à son pays nue paix juste et du rade, garantissant à la Belgique la plénitude de on indépendance et les réparations légitimes. Comment nos voeux pourraient-ils ne pas mir le nom de la Reine Elisabeth à celui du Roi Albert ! En t-oute vérité, nos souverains n'ont ►our la Belgique endolorie qu'un coeur et qu'une me. Pas plus que le Roi, la Reine ne se conten-e de désirs, de rêves et de souhaits. Sa solli-itude est toute d'action et de dévouement; sa ionté inlassable et sa charité pleine de délicatesse sont devenues légendaires, mais, au contraire de ce qui arrive le plus souvent, la légende n'atteint pas pour elle la réalité. Ses bien-Faits lui-font une parure sans pareille et, si sa modestie le permettait, les. misères qu'elle sou-age lui formeraient un cortège sans fin. Les princes royaux et la gracieuse princesse feront connu de bonne heure'les tristesses et les soucis. Leurs jeunes fronts resteront chargés de souvenirs d'inquiétude et de chagrins. Mais, fermés à bonne école, ils auront l'âme fortement trempée, et quand le prince Léopold, tans , un avenir peu éloigné, viendra, pfendre aege au Sénat, il y apportera, avec ,.ce quelque ïhose d'achevé que donne le malheur", la maturité précoce Qu'engendrent les graves leçons, .vivent le Roi, la Reine et la Famille royale ! : Messieurs et ' Chers anciens Collègues, Aucun de vous m'a perdu le souvenir de la eance historique qui réunit le Parlement belge tour la dernière fois avant les séparations dic-ees par la guerre. Le 4 août 1914, bientôt matre ans! Quatre années longues comme des iieeles, et. pourtant nous revoyons tous, com-110 si c'était d'hier, cette assemblée plénière lu 'Sénat et de la Chambre convoquée à la Rte, ha p^aîrkmen-ta^res taedejurus aveô un empressement fébrile de tous les coins du pays, ?s tribunes bondées d'une foule anxieuse, la n.0 entourée des Princes, maîtrisant son motion et communiant avec la. salle entière uis, devant cette assemblée frémissante, le toi grave mais la tête haute, le Roi Albert, tebout, disant les paroles suprêmes : lonfnm?«rai:iFr' au- mépris d-e Ia neutralité lont nous avons toujours scrupuleusement ob- e les exigences, viole le territoire il trou-Ira tous_ les Belges groupés autour' du Soudain qui ne trahira jamais son serment con-titutioneel et du .gouvernement investi de la onfianco absolue de 3a nation. .J'ai foi dans os -destinera: Un pays qui Ee défend g,j !1 respect de tous; ce pays ne périt pas. Dieu )ra- avec nous dans cette cause juste. Vive'la elgique indépendante!" Aux acclamations sans fin qui dans l'eneein s parlementaire saluaient le discours du Eoi pondaient au dehors les acclamations déliâtes du peuple qui,S'écrasait dans la rue. Le ruit de cçs ardentes clameurs retentit à tra- n^e î»PRyf ?t' blen,tét' 11 n'y eut plus dans rate la Belgique qu'un coeur et qu'une âme ? ??e'. ""a seul sentiment porté paroxysm : L union patriotique. Apres quatre années d'épreuvas tragiques. A l'heure où aous sommes, Messieurs, tous Lf*h°f,,5UI-noUsfrl'ivent <!o Belgique nous qu après quatre années d'épreuves traques, de persécutions, de souffrances phy-ques et morales, de misère et de deuils, l'âme a1]Pas ,flc„chl- Aujourd'hui, Comme au Mut, elle est forte de l'indomptable fierté Km patriotisme et se trempe dans le méritas réconfort d'une union sacrée et cor-».e. Si une poignes d'égarés, succombant des réductions dont on répugne à rechercher i charmes varies, a pu s'abaisser devant l'op-esseur, lui tendre la main et trahir la patrie, .ine de In, Belgique en a ressenti de la honte la colère et do la douleur, mais en même mps. Par le choc en retour, une passion plus m de patriotisme et un besoin plus intense mion chez les bons citoyens. Vas collègues du Sénat et de la Chambre de-iurés au pays sont au premier rang des hom-« dévoués qui se prodiguent pour rendre uns dures aux populations les.souffrances de faim et du dénûment, pour soutenir leur >ral par ]* concours d'une solidarité tou-irs aux aguets et pour entretenir dans les le feu sacré des patriotiques rapprochées. A maintes reprises, ils sè firent les SV-voix de leurs compatriotes pour adresser pouvoir occupant des protestations de la is vigoureuse éloquence contre les abus dont se rendait coupable ou complice. Les ctépor-tions^et le travail forcé, les actes du' soi-vkioaeil des Flandres, notamment aa dé marche à Berlin et sa';proclamation de l'autonomie des provinces flamandes ; la séparation administrative, la déportation des fonctionnaires, firent tour à tour l'objet de lettres vraiment admirables et d'une poignante intensité d'émotion. Ainsi, la violation du droit, loin de recevoir l'amnistie tout au moins relative du silence passif et timoré, se heurta à la résistance hardie et d'ailleurs fortement motivée do la conscience nationale par l'intervention fière et courageuse des représentants du pays. Mandataires vous aussi de ce noble et cher pays, vous avez dû le quitter pour des terres étrangères où la plus aimable hospitalité ne fait pas oublier la patrie lointaine, mais vous avez emporté au fond de vos coeurs et vous y gardez, toutes vives, quelques étincelles du foyer que vous avez vu s'allumer là-bas, de ce foyer dont la flamme brûle plus pure encore et plus chaude qu'à la première heure. Ce que vos collègues font au pays tenu par l'ennemi, vous le faites au pays de l'exil. Ils ont voué leur sollicitude à la population opprimée ; vous avez voué la vôtre à nos pauvres réfugiés. Ne pouvant, pas plus que vos collègues en pays occupé, faire oeuvre législative vous faites comme eux oeuvre de solidarité. Bien entendu, le souci de remplir votre mandat parlementaire dans la mesure où les circonstances le permettent réclame une bonne part de votre- activité ; il vous incite à suivre» d'un oeil attentf les questions d'intérêt actuel ou d'après-guerre; il vous amène à adresser au gouvernement des observations et des suggestions qui retiennent son. attention la plus sérieuse et dont il ne manque pas, le cas échéant, de faire son profit. Unis dans une égale sollicitude pour la chose publique, animés d'un même sentiment patriotique, désireux de resserrer les' liens de sympathie confraternelle dont la longue séparation fait mieux apprécier le charme, vous avez voulu : rétablir pour quelques jours un contact amical j rappelant celui des temps heureux et vous | permettant d^unir la joie de vous retrouver à la préoccupation de mettre en commun vos méditations de parlementaires avisés. Les disparus et les captifs, Ajouter ai-je, Messieurs, que je ne puis arrêter le regard sur cette assemblée sans éprouver du chagrin ? Je suis trop tenté d'y chercher des chers disparus. La mort a fauché parmi les parlementaires de Belgique et sa faux égali-taiire n'a épargné ni ceux restés au pays, ni ! ceux du dehors, ni ceux du Sénat, ni ceux de la Chambre. Quel douloureux nécrologe! Du côté du Sénat : Comte Wernop de Mérode, Biart, Catt#au, baron de Neve -3e Roden, de iSa-voye, Le Clef, Meyers, NeunMfci, Pi rot, Vanderkelen, Yan de "Walle, Van &>n Peereboom, Van Nae-men, Steurs, Keppesme, Mesens, Du côté de la Chambre aies Représentants : Delvaux, Ne-rinckx, Huysmans, Schollaert, Delbske, Ver-haegen, Van Damme, Daens, Hoyois, Bôval, Royer, "VVarocqué, Bastion, Davignon, Hèynen. La Chambre a été traitée le plus cruellement: elle a été frappée à la tête- Je ne dirai ni' du Président Schollaert, ni d'aucun de vos morts, le bien qu'ils méritent: te sera l'office des présidents de nos deux assemblées législatives quand elles pourront se réunir en Belgique. J'associe tous ceux que nous avons perdus dans un hommage profondément ému et dans un témoignage de vive gratitude pour les services qu'ils ont Tendus au pays durant la^paix comme depuis la guerre, sur le sol de chez nous ou sur des territoires de refuge! J'envoie le salut du Gouvernement et l'expression d'une sympathie toute spéciale aux parlementaires qui expient ou ont expié leurs crimes de patriotisme dans les prisons allemandes.Honneur à ces captifs, coupables de n'avoir pas baissé la tête devant l'oppresseur! Gloire à ces fiers citoyens qui, dans les geôles germaniques, représentent la révolte du droit contre la force brutale et la victoire de la liberté sûr le bourreau impuissant à la réduire au fond des coeurs vaillants! La mort, hélas, ne les a pas oubliés l-Le pauvre Hoyois a eu la suprême douleur de mourir dans la dure captivité, loin de la patrie et loin des siens. Le Parlement belge gardera pieusement la mémoire de ce martyr; la Chambre lui-réservera dans le:s annales de ses deuils une place d'honneur. Parmi,vous; Messieurs, j'en vois dont la tête--s'est couverte d'un peu plus de neige; quelques tailles se sont légèrement courbées ; quelques rides se sont creusées. C'est la poussière du chemin de la 'vie; c'est le tribut du temps qui passe. Mais tout comme l'âme do la nation, l'âme de Chacun de vous est demeurée intangible en sa fermeté patriotique et' réfractaire à touteuidée de désunion. Les voix du pays occupé. Au reste, c'est à l'âme nationale,' j'en suis sûr, que vous demandez votre orientation essentielle, et, puisqu'elle s'affirme avec le plus d'autorité morale au pays occupé, c'est aux voix qui vous arrivent de la-bas que vous prêtez surtout l'oreille. , Le Gouvernement, Messieurs, n'a pas de, ligne de conduité différente ; la sagesse et l'équité politiques le lui commandent : nos compatriotes restés en très grande majorité de l'autre côté du front de guerre rie. comprendraient pas :ju'il en fût autrement. Le pays Ijbéré, rendu à la plénitude de la vie, 3e l'indépendance et de la liberté, rentré en possession de tous ses enfants, uni autour de son floi, dira clairement et -fermement ses volontés. La législature les entendra, les traduira fidèlement, leur donnera force de loi, et le Palais du Parlement mieux que jamais sera le Palais de la Nation. Loin du pays, dans l'impossibilité de réunir les Chambres législatives, le Gouvernement^ en fait de réalisations d'ordre législatif, doit .se borner à ce qui est commandé par les nécessités du temps de guerre et pourvoir aux mesures réclamées^ par l'urgence. Il prépare la^. solution des questions les plus importantes ; il réunit à leur sujet une documentation complète et tout objective, de manière à mettre à la disposition rhi Parlement, dès le retour au pays, des matériaux de choix qui faciliteront sa-tâche et lui permettront d'en accélérer l'accomplissement. Les Commissions d'études. Dans ^ cet ordre d'idées, le gouvernement ~a ilécidé l'institution de deux commissions respec-;ivement chargées de l'étude des divers problèmes soulevés par la question des langues et de 'étude des réformes à apporter au droit constitutionnel et public belge, notamment au régime électoral. Ces commissions seront composées le 21 memibres ; lés deux tiers seront nommés à a fin des hostilités parmi les personnalités estées au pays occupé pendant tout le temps le la-, guerre; l'autre tiers' sera nommé dès naintenant et formera la section préparatoire ; rett? Section réunira la documentation la plus sompj.ète et préparera les solutions à soumettre aux délibérations de la commission plénière ors du retour au pays. De cette manière, le gouvernement marquera, à la fois, l'importance qu'il attribue aux question dont il s'agit, le prix qu'il attache à ï'opinipn de l'immense majorité du pays et son respect des prérogatives du Parlement. Dans l'ordre administratif, le gouvernement suit de près les exigences successives des circonstances et de la marche du temps. Le ravitaillement de la Belgique occupée. La question vitale du ravitaillement de la Belgique occupée fait^l'objet de ses constantes préoccupations ; elle île quitte jamais l'ordre du jour des séances du Conseil, pas plus que la question non moins capitale de la situation morale et matérielle de notre admirable armée. Le saSut aux soldats. Saluons, Messieurs, nos héroïques isoldats, qui, depuis quatre années, remplissent leur rude mission avec une endurance stoïque et une vaillance à toute épreuve qui leur Créent.un titre impérissable et glorieux à la gratitude du pays. Le sort de nos prisonniers en Allemagne et de nos internés en Suisse retient j sans désemparer la sollicitude du gouvernement ; celui des internés en Hollande lui fait envisager des améliorations nécessaires et urgentes qu'un avenir prochain permettra de faire entrer clans la voie des réalisations. Nos compatriotes réfugiés ne cessent jamais d'intéresser sa vigilance. Les problèmes d'après' guerre, de tout ordre et dans tous les doniai' nés, sont confiés à l'étude des hommes les mieux qualifiés. La préparation de la reprise la plus prompte de l'activité économique du pays est au. premier rang des travaux du gouvernement et- des collaborateurs nombreux et distingués qui secondent ses efforts. Inutile de vous dire que tout ce qui touche aux évolutions de la guerre fixe au premier chef son attention. Vous n'ignorez pas qu'il a défini plus d'une fois, avec netteté, son attitude par rapport au problème dé la fin des hostilités. Sa politique sur ce terrain s'est toujours distinguée par une précision rendue aisée par la situation spéciale de notre pays. La justice que réclame le pays. La Belgique, scrupuleusement fidèle aux devoirs qui lui étaient iinposés par sa neutralité, vivait en bonne entente avec tous ses voisins. Elle a dû prendre les armes pour défendre son existence. Elle aspire de toute son. âme aux termes des souffrances de sa population, niais elle ne veut d'autre paix que celle do l'honneur et du droit. Il n'est pas besoin d'ajouter qu'elle repousse l'audacieuse théorie affirmée la semaine dernière à Berlin, qui prétend faire de la Belgique créancière un gage aUx maius de son débiteur, et réclamer de la victime des garanties pour son agresseur ! XJne fois de plus le gouvernement répète se3 déclarations anté-' rieures : que la Belgique ne se prononcera sur la réorganisation des relations entre Etats qu'en plein accord avec les puissances dont les armées luttent avec la sienne pour la cause du droit. Ce qu'il a répondu au Saint-Père le 24 décembre 1917, il le dit encore aujourd'hui: ,,L'intégrité du territoire belge, —. métropo- g litain et colonial, — l'indépendance politique. | économique et militaire, sans condition ni res- ^ triction, les réparations pour le dommage subi, des garanties contre le renouvellement de l'agression de 1914, telles restent ' les con- £ ditions indispensables d'une paix juste en ■ ce .qui concerne la Belgique. Tout règlement qui le méconnaîtrait ébranlerait les fondements mêmes du droit, puisqu'il serait désormais acquis que, dans le domaine international, la violation du droit crée un titre à son auteur et peut devenir "la source' d'un profit." L Messieurs, ' je vous réitère de tout coeur les souhaits de bienvenue que je vous ai adressés familièrement ce matin au nom du gouvernement, et j'y ajoute les meilleurs voeux pour l'heureux résultat de vos amicaux échanges de vues. n. Ces voeux ne peuvent manquer e?e se réali- ti ser ; ils ont pour gages votre conception élevée se des exigences du temps, votre répulsion poulies dissertations byzantines' qui s'accordent si Li mal avec la gravité de l'heure, votre 60uci de refléter l'âme de la nation, assoiffée de concorde, rebelle k toutes les mesquineries de langage ou d'action, réclamant de tous ceux qui prétendent servir le pays un désintéressement sans restriction et un civisme sans mélange. fci Pour finir, je veux répéter l'acte de foi de d; nos destinées que le Roi formula le 4 août. r, Oui, Messieurs, la Belgique revenue à sa vie normale, à l'industrieuse activité de ses en- . fants, à la collaboration féconde de tous les bons patriotes, connaîtra une nouvelle ère de ta liberté, de prospérité et de bonheur, tandis que, sa par sa fidélité à l'honneur jusqu'au martyre Si spontanément accepté et souffert héroïque- di ment, elle fera pour jamais grande figure dans pT le concert des nations et tiendra une place de choix dans les annales de 1 humanité. ^ Le salut aux armées victorieuses. B Messieurs, les ciruonstances du jour sont j-( telles, elles sont si heureuses que vous ne me ^ pardonneriez, pas de ne pas m'en inspirer. J'envoie le salut du gouvernement et le vôtre P? aux magnifiques armées de France, d'Angle- ja terre et d'Amérique qui.ee sont en ces jours lé, couvertes de gloire ; elles viennent, d'infliger à co l'ennemi des leçons sévères dont nous nous ré- A jouissons autant qu'elles le préoccupent. Asso- m cions à ces armées victorieuses l'armée italien- ne qui, elle aussi, tient l'ennemi en échec et le ^ fait reculer. \ . - Je ne puis m'empêcher de trouver du plus-heureux augure que ces brillants succès coïncident avec notre fête nationale. Acceptons, Messieurs, cet auguré favorable et re levons nos verres avec une confiance plus vive ré que jamais à l'avenir, à l'avenir réparateur et prochain. ' dï En Belgique. [es itiÉîes et S'Ensoiyoement N6s terribles touche-à-tout de l'aktivisme essayent d'envahir notre enseignement pu-Dlic, comme ils ont tenté et tenteront encore, pour peu que la guerre dure quelque :emps, de s'infiltrer dans les autres organismes de l'Etat. Le pantin — c'est le professeur De Decker que nous voulons dire ■— qu'ils ont issis dans le fautquil du ministre des Scien-:es et des Arts ne veut sans doute pas avoir .'air de gagner sans rien faire le traitement orinciôr que lui servent les boches. Aussi i'ingénie-t-il à régenter le personnel enseignant et à prendre des arrêtés, tout comme >'il devait rester éternellement vissé dans îon cabinet ministériel de la rue de la Charité.Voici, en effet, que Excellence en 3audruohe, se souvenant que cette époque le l'année est consacrée habituellement aux îxamens scolaires,. vient de'décider' de constituer différents jurys qu'il charge d'exa- ■ niner pour l'année 1918 les candidats et candidates aux fonctions de professeurs de 'Enseignement moyen, les professeurs du lit enseignement, les candidats aux Ecoles lormales de filles et de garçons, etc. Enfin, ; lomme il faut bien flatter le pouvoir occu- j >ant, dont dépend1 la question finances, il a j nstitué un jury spécial pour les langues germaniques. Seulement, comme on n'a trouvé qu'un ! îombre ridiculement insuffisant de prof es- j eUrs pour accepter de faire partie, de ces lommissions et pour se mettre aux ordres de 'Excellence flamingo-boche, on a été obligé j le composer des mêmes hommes les diffé-eiits jurys, do sorte que ce seront les mêmes xaminateurs qui siégeront dans les exa- 1 nens. Ces derniers auront lieu dans la seconde aoitié de septembre. Les candidats doivent e faire inscrire: pour la province d'Anvers, -uprès de M. .Jacobs, aux bureaux du gou-ernement de la province, à Anvers; pour 3 Brabant, aux bureaux du Ministère, 3e irèction, à Bruxelles; pour le Limbourg et 3, partie de la province de Liège qui dé-end, de par les décisions boches, du pseu-o-gouvernement akt'iviste, auprès de M. L. lesotten, à Hassélt. Il y a des droits d'inscription de prévus: s s'élèvent à 20 francs pour les examens de andidat-professeur et à 50 francs pour ceux e professeur. Reste à savoir si on ne trouvera pas aussi ifficilement des candidats qu'on a trouvé es examinateurs, et aussi s'il se rencontrera es jeunes gens assez simples pour aventurer îur argent eu vue d'épreuves dont le gou-ernement légal du pays ne reconnaîtra cer-ainement pàs la validité. A Bruxelles La nuit du 21 au 22 juillet, M. Louis J..., e la rue Verte, à Saint-Josse-ten-Noode. snant de Saint-Gilles, avait été poignardé ne Haute, à hauteur de la rue des Renards; •ansporté à^Phôpital S'aint-Pierre, il y mou-nt uAe demi-heure après. Il avait été attaqué r.r deux individus; l'un d'eux lui avait eri-mcé un poignard dans le côté gauche. La olice «rçêta quelques jours ajj'èe un individu qu'on disait être l'amant de la femme de la victime, mais celui-ci, ayant pu se disculper, ftit remis en liberté le lendemain. Deux jours , après, on arrêta la femme de J...; de graves présomptions pesaient sur elle et on l'^croua à Forest. Faute de preuves, Mme J... a été kl elle aussi remise en liberté. Depuis, aucune ta autre arrestation n'a été Opérée. di: ni' A Anvers ■ A la réunion du Conseil communal de ltîndi PI dernier, M: l'échevin Victor Desguin a fait ses m, ! adieux à ses collègues du Conseil et aux chefs tvt des services communaux. M. l'avocat Weyler a été désigné à la succession de M. Desguin, et. M. le sénateur Léon Van Peborgh a accepté de *n remplacer M. Weyler en qualité d'échevin ff. Le Collège échevinal a décidé de placer le buste de l'échevin Desguin dans la salle de réunions du Collège et dans l'institut qui porte son nom. «• » * la Une cabaretièr.-' du quartier du Dam, l'épouse m£ M..., âgée de 31 ans ,a été.frappée de plu- cc- •sieurs coups de couteau — qui paraissent tou- tre tcfois ne pas mettre sa vie en danger immédiat ba — par un sous-locataire, âgé de 29 ans. La me victime, qui est mère dê deux enfants, une fi}- }ei lette de 13 et un garçon de 12 ans, aurait, '*m paraît-il, accueilli les assiduités du coupable, mais- manifesté bientôt l'intention de rompre, Be à cause des violences de caractère de son amant. §u Celui-ci a été arrêté. P& * * * su-] A l'occasion d'une dispute entre deux soeurs, un à la Tête de Flandre, l'une d'elles, âgée à rév- peine de 13 ans, qui était occupée à peler des un pommes de terre, a porté à l'autre, âgée de 19 ans, un coup de couteau dans le ventre qui a 0«: nécessité son transport à l'hôpital. Il y a quelques mois nous avons annoncé que ^c' les Allemands avaient enlevé toutes les bobines r de papier qui étayant encore emmagasinées dans les ateliers de l'impremerie de Cauwer, j rue vieille Bourse, où s'éditait le journal ,,Le "6 Matin". On Cela ne suffisait pas aux yeux de nos enne- soi mis pour entraver la reprise du travail Sans cet < établissement après la guerre. , ■un En effet, les Allemands viennent d'enlever ne: à peu près toutes les machineries : linotypes, ma moteurs, rotatives, clicherie, le tout a été successivement vidé l * * * lïle M. Charles De Keyser vient d'être nom- C^e nié secrétaire-général du Bureau de Bien-f aisance, en remplacement de M. Alf. Gor- ris, dont nous avons annoncé le décès . * * * Ch Un nommé Bernard T...., âgé de 29.ans, ]es a tenté de tuer sa maîtresse, la femme An- ] géline M.... La victime, qui a reçu huit 6UI coups de couteau, est dans un piteux état : • . • » , , x co\ on craint une issue fatale. 0^: '*** ' tiu Le prix de la ration de pommes de terre nie a diminué d'un centime. mi] Dans quelques semaines, la ration de pain 1 sera portée à 300 grammes, "au lieu de 250. str, Bff ^01 H y a m an 10 août 1917: Les Français enlèvent plu- Ma sieurs fermes à Veut de BixscJvoote et ù' poi l'ouest de Langemark; les Britanniques oc- ! cupent la crête et le village de ]Vesthoek cla ainsi que le bois cle_ Glencorse, t-en L@s opérations rrailftaires. ii brillant succès pour nos armes. '.es Anglais font 7Q0B prisonniers et s'emparent de 100 canons. — La cavalerie des alliés en action. — Le travail important des ,,tanks". — La surprise des Allemands. La nouveiie offensive des alliés. offensive franco-britannique se poursuit avec succès (Communiqué officiel.) PARIS, S août. L'attaque exécutée ce atin par les troupes françaises, en coopéra-on avec les Britanniques,au sud d'Amiens, poursuit dans des circonstances favorables. >s alliés passent l'Avre et occupent la ligne Plescier—Rozainvillers—Beaucourt—caix— Framennlie—Chipilly—Morlancourt, (Gpmmuniqut offic ielJ LONDRES, 8 août. (Reuter.) Les opéra-sus . •commencées ce matin sur le front Amiens par les troupes françaises du gé-;ral Débony et les troupes britanniques i général Rawlineon furent poursui-es avec succès. La concentration des oupes avait été achevée dans la nuit ns que l'ennemi s'en fût aperçu, îr quoi, les divisions françaises, cana-ennes, australiennes et anglaises, ap-lées par de nombreux chars d'assaut, pas-rent à l'attaque des lignes ennemies sur i front de 20 milles eirt-fe l'Avre, vers rach.es et la région de Mcrlancourt. L'en-mii fut .pris au dépourvu. Partout les ails progressèrent promptement et les pre-iers objectifs assignés furent atteints en u da temps. Les fantassins, appuyés par cavalerie britannique, des chars d'assaut ^ers, des auto-canons et des mitrailleuses, ntinuèrent l'attaque toute la matinée, l'issue d'une âpre lutte la résistance alle-ande fut brisée partout, sauf sur quelques iiits. Nous fîmes un grand nombre de isenmers et- capturâmes un butin .consi-rable.Les Français attaquèrent avec une grande avour-e, ils passèrent l'Avre et con quint les positions ennemies en dépit de la distance désespérée de l'ennemi. Au nord de la Somme la majeure partie s objectifs désignés furent atteints- avant di, mais vers Chipilly et au sud de Mor-icourt des détachements ennemis cpposè-iit une résistance tenace. A l'issufe d'âpres rnbats la résistance de l'ennemi fut bri-î également dans ces deux endroits et fcjectif atteint-. Au sud de la Somme les objectifs furent :eints dans l'après-midi sur presque tout front. Appuyée par des tanks légers et des atftos ridés, notre cavalerie, précédant nos fan-ssins, pénétra dans les lignes ennemies, spersa des convois et des colonnes de>"millions enneihis, encercla et conquit des villes ou elle fit beaucoup de prisonniers. La ligne générale comprend actuellement essier-Rozainvillers, Beaucourt, Caix, Fra-:rville, Chipilly et un point à l'ouest de irlancourt. Nous capturâmes beaucoup de canons et les des milliers de prisonniers.- Les chif->s exacts ne sont pas encore connus. Le début de I attaque LONDRES, 8 août. (Reuter). Lorsque ttâque eut lieu le temps s'était amélioré, is le ciel' demeurait nuageux. L'action, nniença par un violent bombardement do is minutes. On exécuta ensuite un tir de rrage avec des pièces de campagne et des rtiers. Les pièces lourdes concentrèrent r feu sur les centres de résistance les plus portants. Des centaines cle cliars d'assaut portèrent en avant, accompagnés des va-?s d'assaut de l'infanterie. Une grande rtie de la ligne ennemie fut enlevée par ■prise. La résistance de l'ennemi comporta caractère improvisé. En général, de telles istances ne tiennent pas longtemps devant attaque bien organisée. Nos chars d'assaut ont passé l'Avre et îrent actuellement sur le terrain plus dif-ile de la vallée, de la Luce. • Les Français signalent également une me progression. Les prisonniers attribut la défaite au facteur de la surprise, us capturâmes beaucoup de prisonniers et mitrailleuses ainsi que quelques canons, signale que nous avons fait plus de pri-miers encore que nous le croyons. Dn identifia une nouvelle division, dont officier, fait prisonnier, déclarâ que l'en-ni pressentait que nous allions attaquer is qu'il ne savait pas quand. STotre concentration, tenue soigneuse-nt cachée, constitue la cause principale notre succès. ; alliés progressent de" a à 5 milles, font 70,00 prisonniers et Gapturent 100 canons jONDRES, 8 août. (Reuter). A la ambre des Communes M. Bonar, Law fit déclarations suivantes: j-es troiipes anglaises passèrent à l'attaque un front de 20 kilométrés entre Morlan-irt et Montdidier. A 3 heures tous les ectifs désignés -étaient atteints. Elles cap-èrent 100 canons et firent 7000 prison-rs. Les progressions comportent- de 4 à 5 les, 7 milles même sur un certain point, -e terrain conquis a une haute valeur itégique. Je n'ai nullement l'intention xagérer la portée de l'opération, étant nié qu'il est possible et même probable > les Allemands, à la suite d'autres a£ta-ts, nourrissaient le plan de se retirer, is l'attaque les prit tout à fait au dé-irvii et contrecarra tous leurs plans. Sans être taxé d'exagération, on peut dé-rer que la situation militaire s'est eomplè-lent modifiée les dernières semaines. L Les AnglaGs abattent 15 avions ennemis, (Communiqué officiel.) LONDRES, 8 août. (Reuter!) Aujour-d hui nous avons abattu 15 avions "ennemis. Sept autres appareils furent obligés d'atterrir. Deux avions' anglais manquent. Nous lançâmes également 17 tonnes do bombes. ' *Les Américains gagnent ciu tsrrain au nord de la Yesle (Communiqué officiel) LONDRES, 8 août. Les Américains gagnèrent1 du terrain au nord de la Vesle. Attaque aérienne su/ Rombach ' (Communiqué officiel) LONDRES, 8 août. Ce matin les aviateurs britanniques attaquèrent avec succès les usines d'explosifs à Rembach. Ils obtinrent de bons résultats. Tous les app'areili britanniques rentrèrent indemnes. Les „tanks" anglais en action. LONDRES, 8 août. Le correspondant de Reuter .près de l'armée anglaise en France annonce: La grande bataille commencée ce matin pa rla_ 4me armée anglaise et la Ire armée française s'est développée en un grand mouvement stratégique dont jusqu'( présent on ne peut pas encore prévoir les conséquences.La rapidité et l'excellent résultat de notr© premier assaut doivent certainemeait avoir satisfait aux; grandes espérances. Il est impossible de donner déjà une description complète de l'attaque, mais j'apprends que, sur certains points, nos hommea ont avancé de 5 à 6 milles. A 4.20 heures, quand notre artillerie ouvrit le feu de barrage, le temps fut absolument clair. Plus, tard le brouillard tomba et à 6 heures celui-ci était devenu si épais qu'à 50 mètres de distance on ne parvint plus à voir les rayons de feu des canons m des obus. A la faveur de la nuit nous étions parvenus à faire passer quelques tanks'de l 'autre côté de la Luoe. Plus tard ces tanks nou§ rendirent des services inappréciables au coprs de la conquête d uterrain. En décrivant une courbe ils se dirigèrent sur le bois de Dodo et le terrain élevé aux environs, chass&nt l'ennemi' de nombreuses positions de tranchée et de postes pour mitrailleuses et permettant à notre infanterie d'occuper ces positions. Notre feu de barrage fut d'une précision remarquable. A la suite de notre violent feu roulant, qui ne dura que quelques minutes, toute la ligne de front allemande fut détruite. Le feu des mitrailleuses fut moins violent qu'on ne l'eût attendu, probablement à cause du brouillard qui entçava la vue. Il importe de souligner l'aspect pitoyable de la majeure partiô des prisonniers. Le fait montre à quel point l'ennemi fut pris au dépourvu et atteste le désarroi qui 6e produisit dans son cap avant qu'il ait pu organiser sa résistance. eLs tanks semblent avoir accompli une besogne excellente dans les postes de mitrailleuses. Dans la matinée le brouillard se dissipa et il fut possible de remarquer nos longues colonnes de réserve traversant aisément un terrain que l'ennemi occupait encore quelques heures plus tôt Les 27e, 43e et 108e divisions des armée» du prince Rupprecht subirent de fortes pertes, tout comme la 117e division arrivée tout récemment dans la ligne du feu. Nos propres pertes semblent très légères en proportion avec l'étendue et l'importance dè l'action.C'est ainsi que Jes pertes subies par un corps d'armée tout entier les deux premières heures du combat comportèrent 2 offi-.-ciers et. 15 soldats tués eu blessés. r A 7if h. nos tanks avaient délogé l'ennemi du groupe de maisons'de Cerisy. L'artillerie ennemie, installée en cachette dans le bois de Cressaire, au nord do Chipilly, ouvrit un feut violent sur les tanks tra^ versant le terrain au sud de la Somme. On entreprit un mouvement d'enveloppement contre ces points, qui furent conquis avec' plusieurs centaines de prisonniers et beaucoup de canons. Nous capturâmes un grand nombre de canons allemands qui furent aussitôt retournés contre l'ennemi même. A 11 h. 15 nos troupes se trouvaient dans Badonvillers, à 2 milles ( l'ouest Villers-Bretonneux. La position des Allemands entre la Vesîe et l'Aîsne, LONDRES, 9 août. Le correspondant de Reuter au quartier général américain annonce en date du 8 août, à midi: Le général Pétain poursuit sa marche et a déjà fait passer la Vesle par assez de troupes pour maintenir les têtes de pont sur la rive droite. Actuellement l'ennemi risque de voir sa ligne coupée sur le point le plus faible, de sorte que l'extrémité nord-ouest.du plateau se trouverait séparée ies crêtes à l'est et que la ligne do retraite directe des Allemands sur l'Aisne serait menacée. A la suite de c® fait le front près de Lanquevilette, au nord de Reims, serait allongé. Il sera curieux de voir comment- l'ennemi 'spéreca écarter ce; danger. Un fait- ouxieux est que toutes les lettre»

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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