L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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13 September 1918
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s.n. 1918, 13 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g15t728h2p/
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^ët«e ^nnêe N° 1425. o cents /erasïrecsi as septembre ïsm® L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Inurnal caaiots^SSera «lu rmm.li.r9 nerrialssËisat en MolSearaele. Seins est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées a" I h„i.eau tie rédaction: N. Z. VOORBIJROWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et 1775. Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. P.om8té de g^r^rci, «eaé Chambr, Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Anno'nces; 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Un revirement Au temps jadis où le prince de Bulow était chancelier, il advint une fois que Guillaume II.tint des propos que ne pouvait pas approuver son ministre. Ce fut le ministre qui eut raison et le fait que, plus tard, Guillaume II, à l'affût de la première occasion favorable, redwoya son ministre, n'empêche pas que le principe de la responsabilité i ministérielle ne demeurât sauf. Aujourd'hui que Mars règne en maître, i lee ministres n'osent plus faire la leçon au Seigneur suprême de la guerre/ Celui-ci continue de discourir un peu partout, à tort et à travers, sans se soucier que ses paroles 6oient en aocord ou non avec la politique de eon gouvernement. Quand nous voyons M. : de Kiihlmann, dégommé depuis, et le docteur Soif, le chancelier de demain, faire patte de velours à la Grande-Bretagne, apparemment parce qu'ils ont des raisons pour cela, Guillaume II sort son fameux Uïus 0ur la conception anglaise du gouvernement : du monde, basée sur l'égoïsme et l'utilitarisme le plus bas, à quoi il oppose la conoep-tion allemande, vertueuse et altruiste. Le : gantelet de fer et le fameux glaive toujours ! aiguisé, dont le tintamarre assourdissant a fini par embêter le monde, servent toujours j de leit motiv aux manifestations oratoires de . Guillaume II et il les a encore sortis de son t magasin d'accessoires au banquet qu'il a of-| fert tout récemment à Skoropadzky, hetman de l'Ukraine par la grâce de l'Allemagne et lee fantaisies du traité de Brest-Jntovsk. Ce Skoropadzky, qui se sent plus en surete au château de Wilhelmshohe, sous la protection immédiate du glaive allemand, qu'à Kief, où fl est visé par les bombes des patriotes, a pu trouver quelque saveur à cette image ; vieillie. Mais le peuple allemand, non. Il en a assez de cette rhétorique qui a fini par soulever contre l'Allemagne tout le monde cdivilisé, et il trouve que, décidément, l'idéal renfermé dans lee formules de Guillaume II est un peu court. Il ressent de l'humeur, une humeur qui se rèlourne contre la personne de l'empereur lui-même. H y a là uni phénomène assez curieux. Nous devons noter, en effet, que pendant les deux premières années de la guerre la ipereoirae de Guillaume II n'a jamais été mise en cause. Lee Allemands, à quelque càasse, à quelque opinion qu'ils appartinssent, gardaient au chef de la dynastie un cuite qui le plaçait au-dessus de toute discussion. Ceux d'entre eux, très rares, qui admettaient que l'Allemagne pût avoir la moindre faute dans les origines de la guerre, >u> f»iotti«oa.fc pas remonter cette faute à Guillaume II qu'un de ses historiographes a pu adarnfcr le plus sérieusement du monde du surnom au moins imprévu de: délice du genre humain. Guillaume II, amoureux du panache et de la parade, et qui aimait à s'entourer sans cesse dJun appareil guerrier imposant, s'intitulait lui-même l'empereur de la paix. C'était uniquement par amour de la paix qu'il préparait la guerre et comme, selon la parole de Napoléon, la répétition est la meilleure figure de style, à force de répéter toujours la même chose, Guillaume II avait fini par le faire croire. Aussi, loin de lui en vouloir, les Allemands plaignaient leur empereur qui n'avait pas su détourner de leur tête la catastrophe et qui souffrait lui-même de tous les maux que souffrait son peuple. Et leur ressentiment se portait plutôt 6ur son' fils qui s'était mis si ostensiblement à la tête de la clique militariste, le kranprinz qui avait inventé la fameuse formule de la guerre ,,fraîche et joyeuse". Et d'aucuns allèrent même jus« qu'à prétendre qu'il y avait eu entre ce °„bon" père et ce ,,mauvais" fils, entre cet empereur ,,pacifiste" et ce kranprinz ,,sanguinaire", des scènes terribles qui n'ont jamais existé que dans leur imagination. Aujourd'hui le revirement est complet. Non point que les Allemands, en se détachant de Guillaume II, se soient pris d'un amour subit pour 6on impérial rejeton. Il est {ait de la même farine. Au moins est-il curieux de constater que, tandis que le père , continue à promener partout ses harangues boursouflées et ses tirades à panache, le fils, lui, parle un langage moins grandiloquent ; et qui se rapproche même de la voix du bon 6ens. Faut-il y voir l'effet des années? Si le ! kranprinz est à l'âge où l'homme se dépouille des emballements de la jeunesse, l'empereur n'a cependant point encore atteint la période où la maturité retourne vers l'adoles-oeaioe. Non. Guillaume II n'a pas changé; i ce sont ses sujets qui ont changé. Les victoires de Fooh leur ont fait tomber des yeux bien des écailles; aussi-celles qui leur cachaient Guillaume tel qu'il est dans la réalité, un Guillaume atteint de néronisme au degré le plus aigu, et qui avait mis jusqu'au ; vieux Dieu allemand lui-même dans son jeu | pour satisfaire son ambition démesurée. j Charles Bernard. ■■■ o ■ o One prise île lito peu banale (Front belge. D'un témoin oculaire.) Le public verra passer un «le c£s jours, sur ' l'écran, un film : La fin du Gotha, ce Gotha qui fut abattu l'autre jour par l'artillerie belge, au moment où il passait au-dessus de nos lignes pour eller bombarder'' Calais. Mais œ qu'il ne verra pas — et c'est dommage! — c'est la façon dont le film fut tourné. Cela vaut d'être conté. Le Gotha avait oapoté dans l'inondation, devant une tranchée de première ligne du secteur de Pervyse. Lorsque l'opérateur et son aide furent sur les lieux, ils se rendirent compte que le fils», pris de la tranchée, serait ,,moohe'f. Il est trop loin et nous n'avons pas de barquette, dit l'aide découragé. — Il faut le ,, tourner" pourtant, répliqua l'opérateur. — Il faudrait tourner d'abord la difficulté....j — "Ra-li ! On tirera bien son plan. Tu vas j voir.... j II venait de repérer deux flotteurs de | liège moralement abandonnés et deux plan-; ches vermoulues dédaignées par les fantassins.— Avec ça et quelques bouts de fil de ' fer on va faire un radeau. Lorsqu'il fut fabriqué, on le mit à l'eau. L'aide fit la moue. — On verra bien, embarquons ! D'une vigoureuse poussée, le précaire radeau fut lancé sur l'inondation, parmi les lances vertes des roseaux. La navigation commença. — Attention' aux _ sous-marins ! conseilla un poilu facétieux. — Il v a mieux comme bateau, affirma un autre, mais c'est plus cher. — Pour éviter le mal de mer, il faut se tenir au milieu, suggéra un troisième. Lestés de ces conseils et de quelques autres aussi judicieux, les navigateurs avançaient lentement, attentifs à maintenir l'équilibre de leur -fragile esouif et à le diriger au moyen d'une perche vers l'avion naufragé. Lorsqu'on fut à bonne distance, l'opérateur se mit en mesure de monter son appareil. Mais le radeau menaça de piquer d» l'avant et d'envover passagers et cargaison dans l'eau. Une seconde tentative eut la , même résultat. e — Si tu tiens spécialement à nous faire , prendre un bain, continue mon vieux; grogna l'aide. L'opérateur ne répondit oas, tout occu- ] pé à mesurer la profondeur de l'eau à l'aido j d'une perche. \ 1 — Un mètre, ça ira! « Avec d'infinies précautions, il enleva son j pantalon et apparut en caleçon ; puis, réso- ] lument, il entra dans l'eau. Du coup, l'équi- ^ libre étant rompu, le radeau menaça sérieu- ; sement de chavirer. L'aido n'eut que le , temps de se traîner au milieu pour éviter ] le plongeon. c Il s'assit, les genoux à hauteur du men- ( ton, et contempla avec un profond dégoût 2 l'étendue des inondations. » j —r Quelle fichue idée de venir s'échouer là-dedans, alors qu'il y avait tant de -nlace derrière la tranchée ! i Pendant ce temps, l'opérateur, circulant 1 , dans l'eau comme dans son élément naturel, i cherchait l'endroit propice pour cinémato- ç graphier le Gotha. i Lorsqu'il l'eut trouvé, il dressa son appa- t reil et braqua l'objectif sur l'avion. Puis, c comme si rien n'était, tout à son affaire, il 1 se mit à tourner placidement. € L'opération terminée, il rembarqua, ruis- s 6elant: — Allons, en route! — Et ton pantalon ? f — Je le remettrai dans la tranchée après 3 avoir enlevé mon caleçon. t — Bien du plaisir, mon vieux ! — fit I l'aide en maniant la perche. Si tu es can- t didat à la grippe espagnole, tu as beaucoup r de chance de réussir.... Les mêmes péripéties qu'à l'aller se renouvelèrent. Mais la ,,vis comica" était F renforcée par cet homme en veste, dont le ^ caleçon trempé moulait les jambes, et gar- r dant malgré tout un air confortable et°di- 11 gne dont il ne se départit pas lorsqu'il sau- s ta à terre. Puis, avec des gestes précieux, il P enleva son caleçon et remit son pantalon. a — Ca n'a pas étc facile, mon brave, dit . un officier qui avait suivi toute la scène d'un regard amusé. C — Que voulez-vous, mon lieutenant, ré- S pliqua l'opérateur, avec cette philosophie r résignée acquise depuis 1914, c'est la e guerre! d La débilitatlon des ouvriers ® belges. '■ D'après des renseignements donnés par des Belges évadés, la verrerie de Jumet a essayé e de rallumer un de ses fours pour occuper les ^ ouvriers ; mais elle n'a pas réussi dans cette li entreprise: les ouvriers, insuffisamment nour- p ris, n'étant plus physiquement capables de V-fournir l'effort nécessaire. ,— d s< Le Portugal et l'effort talie. i Dans l'élégante revue portugaise ,,1'Ilus-tracào Portuguesa" M. Antonio-Maria de j Freitas consacre à l'effort belge un très j élogieux article. Il y dit, notamment: j j „Ils revivent les pages admirables de leur a vieille nationalité. Ils sont les mêmes Bel- n< ges qui s'unirent aux Gaulois et aux Por- o tugais pour une résistance colossale contre a< les puissantes légions de Jules César. Ani- ei mes par l'idée prédominante, absorbante de r€ famille, de patrie et de Dieu, nul n'entra ol jamais plus glorieusement dans l'Histoire. Animés par la même idée, épurée par les siècles d'un suprême idéal de fraternité hu- ir maine, aujourd'hui ils se font encore tuer héroïquement sur leur terre afin que les hor- h des des envahisseurs n'arrivent point à la a: fouler aux pieds. _ £] ,,Belgique, admirable nation! Admirable ^ avant et depuis la guerre. Si maintenant le v: monde fixe sur elle les yeux, comme sur un ^ exemple de bravoure, de loyauté et d'abné- S( gation, il y a longtemps qu'il la considérait H comme un modèle de travail, d'administration et de progrès". — » Il y a un an | 13 septembre 1917 : Les Britanniques repoussent des attaques allemandes aux environs de Bullecouit et de Langemarck. ■ d En Belgique. P A Bruxelles £ La maison de M. Broerman, l'artiste peintre bien connu, actuellement en voyage, a été pillée dans la nuit de jeudi à vendredi. La police, au cours de son' enquête, apprit qu'on avait vu sortir de la 11 naison de M. Broerman deux femmes por- £ ant des paquets volumineux. Ces deux é :emmes habitent dans une maison voisine. Une perquisition faite à leur domicile a 'ait découvrir des objets appartenant a M. c Broerman ; toutes deux ont été arrêtées. ^ Pour commettre le vol, elles se sont intro lui tes dans la maison par la fenêtre-taba p :ière en passant d'un toit à l'autre. j - * * Une patrouille de poiiee de St-Gilles, rencontrant la nuit dernière, rue Joseph- e, Ulaes, trois individus chargés de volumi- c aeux colis, leur demanda d'où ils venaient. lires escarpes prirent la fuite à toutes jambes, abandonnant lemr butin. Après une r ?ourse assez longue, l'un d'eux fut rejoint: h Pierre Leener, de la rue de la Putterie. Il j'est énergiquement refusé à dénoncer ses complices. Lès paquets renfermaient pour dIus de 15,000 fr. d'objets volés dans le ma- , ^asin de chaussures de M. Willotte, rue V Dounraete. » * * ^ Trois individus pénétrèrent samedi, p rers 1 heure de l'après-midi, dans le maga- ti ■in de tabacs et cigares de M. S , boule- d rard du Nord, 90-92. Deux d'entre eux se P )récipitèrent sur la demoiselle de magasin, c< a terrassèrent et se mirent en devoir de ^ 'étrangler pendant que le troisième s'ef- 'orçait de briser le tiroir-caises. ' Aux cris ^ >oussés par la victime de cette lâche agrès- "V ion, des passants accoururent: après une g >ataiilo en règle, on se rendit maître des jandits, qui furent conduits au commissa- iat de la rue de Ligue et écroués ensuite ^ i" la prison de Forest. Ils furent identifiés je >our les frères V...., de la rue de Ruys- ^ >roeck, et S de la rue de l'Escalier. Ce <] °nt, au reste, trois repris de justice ayant di léjà un ample dossier. La victime, forte-nent émue, a dû s'aliter à la suite de sa ragique aventure. « * * 4 v< Mme Anne Vanstokken, ménagère, 76, c}\ ue Gachard, traversait l'avenue Louise, orsqu'elle fut tamponnée par la voiture notrice d'un tramway. Relevée avec de ai raves blessures, elle demanda à ce qu'on la econduisit chez elle, mais, pendant le rajet, son état s'empira à tel point qu'on /ut la conduire en civière à l'hôpital d'Ixel-îs, où elle est restée en traitement. Une nquête est ouverte pour établir les respon- m abilités. m * * * . pj Mlle Catherine Drancart, ouvrière de d( abrique, âgés de 20 ans, demeurant rue fi racaille, est tombée cf'une plate-forme d'un si ramway passant chaussée de Waterloo. P< Me fut relevée âssez grièvement blessée et tr ransgortée à l'hôpital St-Pierre, où les A îédecins l'ont admise en traitement. * * * La police a trouvé dans une splendide ropriété de l'avenue Eugène Demolder, à ichaerbeek, récemment louée, par M. G..., cc entier. à Molenbeek-St-Jean. une savon-erie en plein fonctionnement. On y a f îisi, outre un matériel perfectionné, pour "r! Iu6 de 30,000 fr. de matières grasses et do ivon de toilette. ^ * * * le Un certain Jœse Limolot, de la rue de la P1 -ible, exposait en, vente, au marché do f?c aintr-Josse, des légumes à un tarif supé- ieur aux prix autorisés. L'agent Lauwers 31 n fit l'observation. Pris d'une ragé sou- Sl1 aine, la brute se jeta sur le policier, le aA 'appa lui déchira ses vêtements. Du ren- fe >rt arriva heureusement et le peu intéres- j a mt personnage fut maîtrisé et traîné au bu- ^ sau de police dé la rue de Bériot, où procès- erbal lui a été dressé. * * * L'une après l'autre, les forêts belges, saisies i bloc par un arrêté du 17 février 1918, tom- F sent sous la haclio de l'envahisseur. Pour so gi vrer en paix à ses déprédations, celui-ci ex- pi u!se les forestiers belges. En voici une nou- m 5>lle preuve. • Un Belge, <*vade de Bruxelles, annonce que 1 3s soldats allemands, venant du front russe, >nt arrivés dans, la région'' ferestière au sud a la capitale pour remplacer les gardes fores- bi ers belges dans la surveillance de la forêt de ne lignes. Les gardes forestiers ont été prévenus 1er mai 1918 qu'ils étaient licenciés à la date p1' i 15. joi * * * Au palais du Cinquantenaire, dans un local i ministère de l'industrie et du travail, on ce: volé une machine à écrire Smith Premier en ). 10, un appareil photographique muni d'un lit sjectif Zeiss enfermé dans une caisse en pr :ajou, deux microscopes Zeiss dans une boîte l acajou, une loupe pour examiner les matiè- Il s textiles et un projecteur de lumière égale- en ent enfermé dans une caisse en acajou. Ces au >jets ont une valeur de 5,000 francs. ' * * au Un grave accident est survenu, dimanche atin, à la meunerie Ricquier, quai des sines, à Schaerbeek; un ouvrier a été ippé par une courroie de transmission et ^ nené jusqu'autour de l'arbre de couche. -el eureusement, on s'en aperçut presque im- édiatement et on arrêta la machine. L'ou- eD ier put être dégagé. Il reçut les soins d'un tic îcteur, puis il fut transporté en civière à se >n domicile. Son état, quoique grave, ne les et pas sa vie en danger. °° • * * én Dans la dernière séance» du Conseil comimu- 8ai al de Molenbeek le minimum du salaire des ivriers qui travaillent pour la commune et yur les entrepreneurs exécutant des travaaix à a la commune a été porté à 88 centimes à av heure. à • * * ce Des oamibrioleurs ont mis à profit l'absence de es époux Y...., rue Impériale, à Schaerbeek, co our fracturer leur coffre-fort : ils en ont enlevé no somme de 53,345 francs en billets de . anque, A Anvers Une femme qui se trouve dans une position ltéressante s'est précipitée d'une fenêtre du romier étage de sa demeure, rue Longue des hevaliers, et s'est grièvement blessée. Elle a bé transportée à la Maternité. * * * A l'HippodrOme, la revue obtient un suces retentissant ;on y joue presque journel-îrnent à bureaux fermés; le ballet des vo-mtaires de 1830 surtout est très goûté du ublic. Après la revue on montera ,,La 'ille du Tambour Major". » * * A la Scala on a repris ,,La Veuye Joyeu-î", et on y annonce la reprise de ,,La Mas-Dtte".* * * A l'Eden, on répète une nouvelle opé» 3tte de Jean Gilbert: ,,La Route du Bon-sur".A Wêge U-ne association connue sous la dénomin^. ,11 e ,,La Belgique Mutuelle" vient de se fonder Liège. Elle a pour but de venir en aide à la ctite bourgeoisie et à toute personne honorable prouvée par la guerre, soit en consentant des rôts, soit en organisant des services où les in-îressés pourront se procurer, avec des facilités 9 paiement, ce dont ils ont besoin , notamment >ur se vêtir et se chausser. Le caractère de itte institution est entièrement pliilanthro-ique et désintéressé. * * m Le nommé C... Ludovic est mort subitement ans un corridor de la maison n. 19, rue Ste-raiburge. Le corps a été transporté â la mor-.ie.* * * Un incendie a éclaté dans uno cave de l'hôpi-il militaire, rue Saint-Laurent. En un instant sinistre prit une grande extension. Malgré s efforts des pompiers des postes central et > la a-ue de Hesbaye, il fallut plus d'une heure efforts pour se rendre maître de l'élément >structeur. Les dégâts sont assez conséquents. * * * La nuit dernière des banditfe ont pénétré, re-Iver au poing, dans les locaux de la Centrale s Beurres, rue Méan. Tandis que l'un d'en-e eux tenait les gardes de nuit en respect, ; autres procédèrent sans plus de façon au ménagement du coffre-fort, dont le contenu teignait la somme respectable de 80.000 frs. Au IPïasrsi Dimanche après-midi le petit Paul Ma-chal, âgé de 1 2ans, demeurant rue Froid-ont à Othée, ayant trouvé une fusée dans 1 fessé, voulut la faire éclater. Mal lui en ■it: le gamin fut lancé dans le fossé, quatre 'igts de la main droite déchiquetés, la jure criblée de blessures et les deux yeux gravement atteints qu'on craint qu'il ne rde la vue. Le petit malheureux a été ansporté d'urgence à l'hôpital des uglais. A Must Le nommé Adam Joseph, âgé -de 45 ans, cher au service de M. Springuel, condui-it sa voiture vers 10 heures du soir dans direction de Solière. Arrivé aux environs 1 Saint-Léonard, il fut accosté par un in-vidu qui lui demanda à pouvoir monter r 6on véhicule. Le cocher refusa, mai6 ndividu poursuivit la voiture et, arrivé ès du Bois de Flércn, l'individu se jeta udain à la tête des chevaux! Pour arrêter voiture, il monta sur le marche-pied et, mé d'un grand poignard, il en porta plu-îurs coups au sieur Adam. Celui-ci, qui rait une grave blessure à la cuisse, put pendant continuer son voyage et, revenu i : Huy, il reçut les soins du docteur De 5ynst. L'état du sieur Adam est aussi satis-isant que possible. » * » De nombreux cas de cholérine ont éclaté ins les environs, notamment à Engis, ône, La Mallieue. Jusqu'ici on a enre->tré quatre cas de mort. Des mesures de ophylaxie sévères ont été prises par l'admis tr a tion communale et le Comité sa-taire.* * * Le nommé Orban Georges, âgé do 16 ans, ha-;ant Amay, souffrait depuis quelque temps de urasthénie; il avait voulu so tuer plusieurs s. Lundi il s'est jeté à la Meuse. Il y a un >is, son frère aîné mettait aussi fin à ses 1rs. * * * Le lait des 132 vaches que compte la ville est itralisé par les soins d'une commission sp<3-le. Chaque producteur est tenu de livrer 3 res de lait par jour, sous peine d'une amende Dportionnée au manquant. Le• lait est distribué sur la base suivante: est accordé journellement 1 litre de Lait aux fants de moins de 18 mois; un demi-litre s enfants de 18 mois à 3 ans. Des habitants reçoivent 1/4 litre par semaine prix de 1 franc le litre. Dfans îe Ha 3 ta a ut Un bambin jouant le long du quai de l'In- j 1 strie tomba dans le canal. Aussitôt une ! me marinière de 15 à lô ans, Jeanne Nimal, Thuin, sàuta au secours du gamin, engagé bre le quai et une péniche. Voyant la situa» -n dangereuse des deux enfants, un batelier dévoua à son tour et fut assez heureux de sauver tous deux. Le brave homme fut fort nplimetité par les témoins de ce sauvetage cuvant. Le bambin, aussitôt mis à quai, se iva à toutes jambe* sams mot dire! Une vieille négociante de la me de la Clef, Mons, Mme Vve Juliette Pion vivant seule, { ait annoncé à son entourage qu'elle se rendait , Bruxelles pour opérer des achats. Au lieu de a, la pauvre vieille se pendit à une poutre son grenier. La police découvrit le cadavre 1 caposé qui se balançait dans lo grenier. < Les opérations militaires» Succès locaux des Britanniques Les troupes du maréchal Haig exécutent une opération réussie au nord d'Epehy et réalisent quelques progrès dans la contrée de Vermand. Vaines tentatives des A'^mands contre le front français. L ÛHienSiVQ u6S SIIICS. considérablement accrue dans la soirée du Réactions allemandes échouées» 11 septembre dans le secteur du bois d'Ha- (Gommuniqué officiel.J vrincourt. PARIS, 11 septembre. (Reuter). Une Raids réussis en Lorraine, œntre-attaqus des Allemands au sud-est de (Commumquè officiel américain) Koupy échoua. Nous capturantes des pri- m sonmera et des mitrailleuses. Dans la zone , h s™tembre. (Router). Nos de. 1Tfr . -1 / # 11 *• 11 • taoliements pénétrèrent, au cours de raids reus- de Laffaux et de Gel es-sur-Aisne ennemi sis ^ LoTrJain6) dsms'ie3 tranché», occa- tenta a six reprisec, dans la nuit du. 10 et sionnèrent de lourdes pertes à l'ennemi et aujourd'hui, de s'approcher de nos nouvel- .firent des prisonniers. les positions. Il fut chaque fois repoussé. . Nous fîmes 150 prisonniers. L activité dans les airs. (Gommatmoué off îckl. ) Les Britanniques progressent vers Vermand et T ,wr.,T>n?io n ± v /t> * % r brisent une cor.tre-attaque ennemie LUjSiDiEJjS, 11 septembre. (Reuter). Lo à l'ouest de Couzeaucourt. maréchal ulaig signale que de fortes averses en- ,r. , ... ■ 7 travèrent fortement les observations aérienne» ( ommumque officiel.) ]G 10; plusieurs expéditions de reconnaissance LONDRE'S, 11 septembre. (Reuter). Ce lurent néanmoins exécutées. matin, à l'aube, nous exécutâmes une opé- ,. „ .- .. n n 1 , 1 ■ Une rectification. ration locale reussie au nord d Epeliy, qui ; nous permit d'avancer notre ligne et au J ' ^ septembre. (Reuter ) On 11 i, . ^ 0 , annonce de source autorisee que r allégation coure de laquelle nous capourames des pn- contcmle dans le communiqué allemand de ce sonmers. 2s os troupes réaliseront quelques midi et disant que 3000 prisonniers avaient été progrès durant la journee sur la partie me- capturés provient probablement d'une erreur ridionale du front de coiîib&t aux environs de transmission ; le nombre do 300 dépasse de Vermand. même encore le total des manquants. Une tentative d'attaque de l'ennemi dans , l'après-midi du 11 septembre 6ur un de nos L0S opérations dcWS l6S BsSk^nS. postes à 1 ouest de G<>uzeaucourt fut brisée Attaques ennemies repoussées par les Grecs, par notre feu de mitrailleuses. Des combats rn ... . , 7 . , locaux eurent aussi lieu au nord-ouest (Co*iw.u.mque officiel anglms.) d'Hulluch et au sud du canal de La Bassée, LONIDiRŒlS^ 11 septembre. (Reuter). Le & qui nous permirent do faire quelques pri- cm'bi-e, a 1 aube J'ennemi ouvrit un feu sonriers et de pénétrer dans il ligle a/an- cee_ennemie. ^ . sieurs violentes attaques suivirent; elles furent) L activité de 1 artillerie ennemie s est toutes repoussées. —r——— - " " La terreur rouge en Russie. Pétrograde en feu. Nombreux incendies. — Des combats sanglants dans les rues. L'ex-tsarine et ses quatre filles assassinées! Les Japonais occupent Bclehalovo, Bikin et Iman. TOKIO, 4 septembre. (Reuter). Le ministre de la guerre annonce que la cavalerie japonaise atteignit déjà Bolehalovo le 2 courant et Bikin le 31 août. Le 1 septembre notre avant-garde entra dans Imam. Les ponts du chemin de fer entre Iman et Bikin le sont pas endommagés. Aux combats du 23 et du 25 courant, près de Krajefsky, de lombreux Autrichiens et Allemands prirent part. Des troupes américaines à Archangel WASHINGTON, 12 septembre. (Reuter). Dn annonce officiellement que des troupes américaines sont arrivées à Archangel afin l'aider les alliés à rétablir l'ordre dans le , Nord de la Russie. On ne donne pas le nombre de ces troupes. Rétrograde en feu. Une boucherie indescriptible. WASHINGTON, 11 septembre. '(Reu-;er). Un télégramme de la légation américaine à Christiania annonce, d'après des louvelles de source autorisée reçues là-bas: Sur douze points différents Pétrograde je trouve en feu. Dans les rues de la ville m carnage indescriptible a lieu. La nouvelle confirmée LONDRES, 12 septembre. (Reuter). Le gouvernement britannique a reçu confirmation de la nouvelle de Washington que Pé-.rograde se trouve en feu sur douze points idtfférents et que dans les rue6 de la ville de dolents combats se livrent. L'ex-tsarin© et ses filles assassinées? Reuter annonce que le ,,Daily Express" ap- ! prend que l'ex-tsarine et ses quatre filles ont ! lté assassinées par les bolscheviks. Dernière- ; lient l'impératrice-mère fut attaquée à Taïta j par des Gardes Rouges, mais elle fut protégée j ;>ar des marins de la flotte de la Mer Noire, qui, , iprès une longue lutte, battirent les Gardes Rouges. Elle se trouve à présent en sécurité. Appels au meurtre et à l'assassinat LONDRES, 11 septembre. (Tel.) Le correspondant du ,,Times" à Stockholm mande: Les journaux russes n'arrivent plus ici que par j ntervalles. Ils sont remplis surtout d'appels à \ a violence contre la bourgeoisie, l'Entente et les groupes anti-bolschevistes. L'article de fond de la „Krasnia Gazetta"-lu 1 septembre, intitulé: „Sang pour sang", lébuté en ces termes: „Nous nous ferons des îoeurs d'acier que nous rougirons dans un feu ie torture et de sang. Combattants pour la Liberté! Nous ferons nos coeurs cruels, froids )t impitoyables, si bien qu'ils soient maccessi->les à la pitié et qu'ils ne tressaillent pas à a vue de la mer de sang, dont nous ouvrirons es écluses sans pitié, sans hésitation. Nous ;uerons nos ennemis par dizaines, par centaines. Qu'ils soient noyés dans leur propre sang pour le sang de Lenine, de Writsky, de Zinovief et de la Voladarsky, Que le sang de la bourgeoisie coule comme un fleuvo! Plus de sang! Autant do sang que possible!" De pareils articles sont parsemés do titres comme ceux-ci : „Une balle dans le coenr de quiconque est un ennemi du peuple" et „J*u-rons de les exterminer sans merci!" Mais il semble que ces appels sanglants aient assez peu de succès. Pendant ce temps on ne publie d'ailleurs aucune nouvelle. Les bruits les plus contradictoires ciculent quant à la situation sur le front occidental, par exemple que les Alliés ont pris Cologne et marchent sur Berlin. La masse profonde du peuple paraît auësi indifférente à ces bruits qu'aux articles des journaux assoiffés de sang dont je vous parlais. Les perspectives de l'hiver prochain, qui se résument dans les mots: froid, faim et mort, sont trop graves pour permettre que l'on s'attache à d'autres idées. Le régime de Trotzky. NEW-YORK, 11 septembre. (Service spécial de Reuter.) Lo correspondant de ,,l'Associated Press" à Pétrograde annonce de Stockholm en date du 9 septembre: Dix mille officiers de l'ancienne armée, qui avaient reçu ordre de se faire inscrire à Moscou, furent, tenus prisonniers dans cette ville durant une semaine environ et ne reçurent presque pas de nourriture pendant ce temps, tandis qu'à la suite de la situation anti-hygiénique dans la prison le choléra éclata parmi eux. Trotzky fit savoir au général Alexief que, pour chaque bolschevik tué par les Tchèques ou par la Garde Rouge, un officier serait, exécuté. Le général Alexief répondit qu'il ne mettrait fin aux mesures de représailles aussi longtemps que tous les Juifs en Russie ne fussent écartelés. Finalement la plupart des officiers furent remis en liberté. Des certaines cependant manquent encore. Des officiers déclarent que ces hommes ont été exécutés. Des milliers d'officiers à Moscou refusèrent de donner suite à l'appel de se faire inscrire et prirent la fuite vers différents fronts anti-bolscheviques.A Pétrograde les officiers appelés à se fairo inscrire furent conduits pour la plupart à Cronstadt où 1000 d'entre eux sont encore tenus prisonniers. L'ordre de Trotzky d'abattre tous les bolscheviks et tous les Tchèques qui refuseraient de déposer les armes (une violation de l'accord que les Tchèques pouvaient s'en aller aveo les armes nécessaires pour se protéger contre les prisonniers hongrois et allemands) a eu pour conséquence que, chez les autorités de l'Entente, les bolscheviks ont perdu presque tous leurs amis. Ce fut la plus grande faute du gouvernement des soviets. A partir du 26 mai, lorsque la première collision eut lieu entre les Tchèques et les bol-schevifte, le pouvoir des bolscheviks commença à s'affaiblir. Des rapports d'officiers dans les journaux officiels il résulte combien il est impossible pour la Garde Rouge d'exécuter un mouvement organisé. Les bolscheviks sont sans discipline. Ils manquent de cartes, d'aéroplanes et d'officiers expérimentés. Dans la confusion de la bataille ils ne combattent pas l'ennemi mais ils se»combattent entre eux. Il ne leur est pas non plus possible de coopérer. En Hollande La presse française et le nouveau cabinet hollandais. PARIS, 11 septembre. (Havas). Parlaait lu nouveau ministère en Hollande la presse rançaise rappelle les difficultés que le ca-Dinet Cort van der Linden a dû surmonter x>ur conserver la neutralité hollandaise. A ;e point de vue la presse française rend hommage à la loyauté et à la correction de l'ancien gouvernement. ^ ■. Tous les journaux expriment l'espoir que, malgré les sympathies1 si prononcées de certains membres du nouveau cabinet ' pour les puissances centrales, il no se pro-! duira pas de changement dans l'application des principes de la neutralité qui ont été respectés depuis le début de la guerre. La presse française, met P opinion publi-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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