L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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13 November 1918
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s.n. 1918, 13 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9k45q4sp31/
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I ^TtnnceTS^rHSî ô celît Mefcreffl ia novemBre KiS L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. JL ■ < Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Beige es! noirs nam da Famine. I Toutes les lettres doivent être adressées «u i Keoiacieur en cnei: uusrnve Asarnements: nouanae ti. 1.au par mots, étranger u. ii.uu par mois, rour les hufeau de rédaction: N. Z. VOOEîBURGWAL 234-240, , . _- - ._ ( Charles Bersmrd, René Chambry, minores.au front et les militaires internés en Hollande «. 0.75 par mois payable JXlSTERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. | Com»té de Rédaction: E iIe païnparé. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclamés: 30 cents la ligne. „Et qui sèraeje lut " L'Allemagne est en feu! Les dynasties des Hohenzollern et des Wi>ttelsbach ne sont plus que des souvenirs historiques; depuis trois jours, en Prusse, en Bavière, en Wurtemberg, en Brunswig, en Saxe,, les trônes toat vides ! Demain, peut-être, il en sera de même dans les autres pays allemands. Les événements marchent avec une rapidité telle que, oe qui était encore, hier, n'existe déjà plus aujourd'hui. Et Ton n'ose plus rien écrire. Samedi dernier, à propos de la noce" infernale qu'ont menée, pendant quatre ans, le kaiser et sa Nation maudite du Ciel, je terminais ici même, en disant: Comment cette noca finira-t-elle ? Par un iivoree avant mariage, consommé?" Je ne (fôyais pas être bon prophète à si courte ichéance. Le voilà prononcé déjà le divor-6Î Et pas en Prusse seulement. ' Combien empoignantes et terribles sont les heures que nous vivons! Entre la surprise, 'a joie et l'espérance, on ne sait auquel de ces sentiments s'arrêter d'abord: tous, tant que nous sommes^ nous ne parlons plus que de cela, nous ne pensons plus qu'à cela, nous ea sommes pleins, nous en débordons ! Mais, pour ceux qui savent observer, if y a un quatrième sentiment qui se fait jour: la crainte. Au Mord, au Sud et à l'Ouest, notre horizon subitement éclairci est devenu d'une luminosité somptueuse: le soleil de la victoire y brille magnifiquement.- Ses rayons sont éclatants et inondent nos âmes d'allégresse. Ne les laissons toutefois pas aveugler nos yeux jusqu'au point de ne rien voir des embruns qui s'amoncellent à notre orient. De ce côté-là le ciel est noir, terriblement noir. Des nuages opaques s'y entassent; ils sont lourds de foudre:, l'orage est à nos portes. Il arrive parfois que, nous promenant dans la campagne par un temps idéalement ! beau, nous voyoïis, au loin, des nuages bas pur l'horizon. De fines zébrures y strient oë fond de tableau sombre qu'éclairent, par moments, de faibles lueurs. Et l'on se dit: il pleut, là-bas; on n'entend pas encore le tonnerre, mais les éclairs se voient: gare à nous! Et. bien que le solçil brille au-dessus de nos têtes, que les oiseaux chantent dans , les haies et les grands arbres, on se hâte de i rentier chez 6oi, par crainte de l'orage pos-I sible. N'est-ce pas un peu notre situation, | à nous ! Ici, le ciel est serein et tout à 3a f joie. Sera-t-il bientôt obscurci par les gros nuages que nous voyons sur ûotre droite? levent qui, là-bas, commence à souffler en tempête viendra-t-il jusqu'à nous? Ou bien la menace restera-t-elle sans suite? Quoiqu'il en soit, il est utile, il est néces-paire de remarquer, une fois de plue, combien vengeresse et juste est cette parole des Ecritures traduite par l'alexandrin connu: Et 6ua sème le vont, récolte ïa tempête ! Ce sont, eux, les empereurs et les princes à courte vue/ ce sont eux qui ont semé, en Russie, cette graine d'un vent qu'ils croyaient faire souffler ensuite dans leurs voiles. Us attendaient de lui qu'il serait leur complice docile et leur meilleur outil de nivellement. Dans le pays ennemi, il devait emporter tout : dynastie, classes sociales, régime politique, armée, marine, patriotisme; tout devait être, sans qu'ils y missent la main, balayé devant eux afin qu'ils pussent ensuite, sur ce terrain dévasté, reconstruire à leur fantaisie et à leur seul bénéfice. Dâns leur égoïsme effroyable, ils l'avaient donc semé à pleines mains, ce vent de mort qu'ils comptaient bien diriger toujours à leur guise et apaiser comme et quand "^ls le voudraient. A l'abri de leurs frontières, ils lui avaient commandé: ,,tu viendras jusqu'ici, mais pas plus loin". Les aveugles ! Les insensés ! Et voilà que ce vent- de révolution, semé par eux sur. le pays des Tsars, s'est mué en bourrasque, puis en tempête, puis en ouragan. Irrésistible, il a franchi la frontière, bousculant Îe6 mauvais bergers qui, 'rop tard, ont voulu lui barrer le passage. ! A présent, le cyclone est chez ceux-là mêmes qui l'ont déchaîné. Il débute à peine, | et déjà les ruines sont effrayantes : tout est j lézardé, tout craque. En Bulgarie, d'abord. Caïn-Ferdinand c'était cru habile homme erf poignardant entre les épaules Abel-le^Serbe, son frère de raoo, et en prenant parti contre les Anglais Bt les Busses, les parrains auxquels 6on peu-pie devait l'indépendance et lui son trône. Mais la roue de la Fortune ayant tourné, le parjure a fait la culbute et son rejeton, Boris-l'Apo6tat, après un règne de vingt-, sept jours, abdique de même. Et Sofia connaît enfin les douceurs de la république à la mode balkanique, avec les émeutes et les pillages coutumiers. Vienne écope à son tour. Ici, c'est pire. Finis Au-s triât. Ah! que c'est triste ! Des quatre puissances centrales, la Monarchie danubienne était, tout au moins jusqu'à cette guerre, la seule digne d'intérêt. Que de souvenirs grandioses dans son histoire plus de sept fois séculaire ! Depuis Rodolphe de Habsbourg, son fondateur, jîfciqu'à l'héroïque impératrice qu'acclamèrent, dans sa détresse, les magnats hongrois 6'écriant: >>mourons pour notre ro> Marie-Thérèse!" Depuis Sobieski-le-Polonais, libérateur de Vienne; don Juan, le^héros'de Lépante, tous deux vainqueurs des Turcs; ei pour nous, belges, Albert et Isabelle, les gouverneurs débonnaires de nos Pays-Bas, que nos aïeux entourèrent d'autant d'amour que de respect; et d'autres et d'autres, jusqu'à cet infortuné Maximilien, victime de la politique du Second Empire, l'époux de notre pauvre impératrice Charlotte: que de souvenirs tour a .tour glorieux et tragiques ! Et tout ce-la, toute cette morgue et tout ce faste, toutes <es auréoles centenaires et toutes ces infor-toifaee royales, tout cela s'en vient expirer aujourd'hui dans le sang et dans la boue, la |arçte d'uge clique, de fourbes et d'ambitieux à la solde de Berlin. Déjà l'empereur Charles annonce son abdication prochaine. Quand ces lignes paraîtront, oe sera sans doute chose faite. A Budapest comme à Vienne, à Agram, à Fiume et ailleurs, on tue, on pille, on incendie à coeur joie, presque autant qu'à P.étrograd pu à Moscou. F in is Austriae! De la Turquie, je ne dirai rien. L'Homme-Malade a volontairement abrégé le cours des heures qui lui restent à vivre. Déjà les empiriques l'ont abandonné^ et les croque-morts attendent devant sa sublime Porte. Sur quelle rive du Bosphore l'enterrera-t-on? En Asie ou en Europe? C'est peu intéressant. Passons. Reste J'Allemagne. Hier encore, si orgueilleuse, et fière de son indéfectible union, de son loyalisme dynastique et do son esprit national qui devaient faire d'elle un bloc indestructible, la voici, à son tour, en décomposition ! Elle, jla Grande Coupable, l'instigatrice et la fautrice de cette guerre horrible; elle qui, après avoir exploité au gré de ses impatiences le drame de Sérajevo, n'a même pas protesté contre l'assassinat de Nicolas II, cousin de son Empereur, crime qu'elle eût pu empêcher, si elle avait voulu ; elle qui, plus que tous les autres ensemble, a entasLsé les horreurs dont le monde a fré- ' mi: quel est le sort final qui lui est réservé? C'est elle qui, avec le coup do poing du soudard Hoffmann sur la table de Brest-Litovsk, a fait se lever, en Russie, ie vent qu'elle croyait devoir lui être favorable, oe vent, devenu tempête, puis cyclone qui, partout chez elle, enlève en tourbillons fantastiques les feuilles mortes de son absolutisme et do ses plus vieilles institutions. Pendant quatre ans, elle a prodigué les imprécations les plus folles: Gott straffe Erigland! associant le Dieu germanique à ses crimes les plus répugnants. Et voici son Gott qui l'abandonne et, par un retour impressionnant, qui fait de l'Angleterre l'exécutrice ( principale de ses justes vengeances! Le voici par terre, l'odieux potentat qui - rêvait do ntfus écraser sous sa botte, par terre et lui-même piétiné par ces soldats dont il tirait son orgueil et sa force; par terre, sa dynastie; par terre, 6es fidèles feu-dataires bavarois, wurtembourgeois, meck-lembourgeois, saxons et autres ; par terre, le brelan d'héritiers présomptifs: kronprinz, Rupprecht et Max. A Leipzig, la république a été proclamée hier, comme, avant-hier, elle l'avait été à Munich ; Aix-la-Chapelle, Cologne, Diisseldorf, Nuremberg et vingt autres grandes villes sont aux mains des soviets teutons. A 3erlin, au balcon de l'ex-palais impérial,'flotte le drapeau rouge; à ce même balcon d'où Guillaume, en août 1914, harangua son peuple qui l'acclamait, ivre de conquêtes et non moins coupable que lui-même: nach Paris/ nach Paris! Les trônes allemands sont balayés, les autocraties de droit divin s'effondrent et la révolution est déchaînée. Que doivent dire, dans tours tombes, ,,l'inoubliable grand-père", et Bismarck, et Roon, et tous les reitres de '71 ? De quelles malédictions ils doivent couvrir-ce troisième e^dernier kaiser allemand,>dont l'ambition aveugle et folle a fait crouler leur oeuvre 'de fer et de sang ! C'est la Justice Immanente qui, enfin, se révèle. C'est le vent de Russie qui souffle. Voici venir le" Bolsjévisme! Malheur à toi, Allemagne ! Tu as soufflé le vent sur lo monde, tu.récoltes chez toi la tempête. Belga. • . ■■ Hcmmap ans Vainqueurs Inscriptions glorieuses sur les Drapeaux et Boucliers.. Pour commémorer les hauts faits d'armes accomplis et l'héroïsme déployé par les troupes belges au cours de la victorieuse offensive commencée le 28 septembre 1918: a) Les régiments d'infanterie de la 1 D.I., le 1 A., le 13 A., le 16 A , le 111/17 A., la 2e batterie du 111 R.A.L,, le II/I R.A.L., les Ire, 2e et 3e batteries du III/I R.A.L., les IV et V/I.R.A.L., les Ire, 2e, et 3e batteries du 1/2 R. A. L., la 3e batterie du II/2 R.A.L. et le III/2 R.A.L. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces le nom de Clercken; b) Les régiments d'ifanterie de la 4 D. I. ei> les batteries du 4 A. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces le nom de Eessen; c) Les régiments d'infanterie de la 10 D. I et les batteries du 10 A. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux, ou 6ur leurs boucliers de pièces le nom de Zarren; d) Les régiments d'infanterie de la 7 D. I. et les batteries du 7 A. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces le nom de Forêt d'IIout-hulst;e) Les régiments d'infanterie de la 3 D.T„ et les batteries du 15 A. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces le nom de Stadenberg; f) Les régiments d'infanterie de la 9 D.I. et les batteries du 9 A. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces le nom de Oostnieuw-kerke;g) Les régiments d'infanterie -do la 6 D.I. et les batteries du 6 A. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces le nom de West-Rooso-beke;h) Les régiments d'infanterie de la 12 D.I. et le 12 A., le 18 A., le 11/17 A., les Ire et 2e batteries du II/2 R.A.L. sont autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur lerurs boucliers de pièces le nom de Passchen-daele;i) Les régiments d'infanterie do la 8 D.I. et de la 11 D.I., le 8 A. et le 11 A. sont autorisés à inscire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces le nom de M^oor-sledet Après la fin des hostilités Le dernier communiqué français Après 52 mois de guerre sens précédent dans l'histoire, l'armée française, avec l'aide de ses alliés, a battu i'ennemi. Les nartisans de von Tirpitz se remuent. Les dernières victoires. La prise de Gar.d par Ses Belges et de Rocrc parles italiens. LONDRES, 11 novembre. (Reuter.) Lors d la, cessation des hostilités, à 11 heures, la s tuation sur le front ouest ©tait comme suit: L'ennemi s'était battu avec acharnement Mous, mais il en fut délogé par les Canadiens Les Belges occupaient Gand. Nous avion atteint Ath. De là la ligne courait à l'est d Mons et sur l'ancien front de combat de Mons Plus loin nous nous trouvions sur la frtjr tièro franco-belge. Rocroi était occupé par les Italiens. L ligne se dirigeait ensuite vers charleville, l'ai cien quartier général allemand. A l'est de cett place la ligne s» -dirigeait vers la Meuse q\; avait été passée déjà à Dochery, et longeai la rive occidentale vers Stenav. près de Juvig ny, vers Banville et enfin vers l'ancienne' lig ne au nord-est de Verdun. Le dernier communiqué français, (Communiqué officiel.) PARIS, 11 novembre. Après 52 mois d'un guerre sans précédent dans l'histoire l'armé française? aidée par ses alliés, a battu l'ennem: Nos troupes, aniniées d'un esprit d'abné gation lo plus pur, firent jpreuve, dans le quatre années d'une lut'te sans répit, d'un endurance sublime, d'un héroïsme quotidie et accomplirent de la sorte la tâche que leu confia la patrie. Tantôt tenant tête aveg une énergie in domptable aux assauts de l'ennemi, tantôt at taquant elles-mêmes et combattant pour obti air la victoire, elles culbutèrent après un offensive décisive do quatre mois la puissant armée allemand© qu'elles délogèrent do Franc et qu'elles contraignirent à demander la paix Toutes les conditions imposées pour la cessa tion des hostilités ont été acceptées^ pai l'en ne mi et l'armistice est entré en vigueu aujourd'hui à 11 heures. La ligna britannique. (Communiqué officiel.) LONDRES, 11 novembre. (Reuter. Aujourd'hui, à 11 heures, les hostilités fu rent arrêtées. A çe moment nos troupe avaient atteint la ligne suivante : la fron tière franco-belge à l'est d'Avesnes—Jeu mont—Givry, 4 milles à l'est de Mons— Chièvres—Lessincs—Grammont. Le 10 novembre nos aviateurs continue' rent à bombarder les troupes et les trans ports ennemis. Au cours de la journée plu; de 19 tonnes de bombes furent lancées, lî avions ennemis furent détruits, tandis qu< 9 de nos appareils manquent. Le dernier communiqué italien. ROME, 11 novembre. A la" .suite do la signa ture du traité d'armistice avec l'Allemagne les opérations militaires ont été suspendues sur tous les fronts. Les soldats allemands quittent lo front. OLDEN3AAL, 12 novembre. De. longs con vois, occupés par des militaires, sont déjà arrivés du front dans quelques localités du Ha novre et de West/phalie. Ces militaires sonl partis de leur propre initiative. Des soldat: spécialistes dirigaient les tfains. Des navires do guerre alliés dans les Dardanelles. LONDRES, 11 novembre. (Reuter.) L( 10 courant le torpilleur français ,,Mangini' et le torpilleur anglais ,,Shark" sont en très dans Jes Dardanelles pour se rendre à Constantinople. Des forces franco-anglaises occupèrent Alexandrette. Elles furent reçues ave< enthousiasme. Lo torpillage du „Britania". LONDRES, lî novembre. L'Amirauté mande: Le navire de guerre britannique ,,Bri tania" a éto torpillé 1e 9, dans l'entrée occidentale du détroit de Gibraltar. Lo bâtiment coula:. 39 officiers et 673 marins ont été sauvés. Suivant une dépêahe Reuter, de Madrid, 4( personnes. périrent. Les partisans de von Tirpitz se remuent. LONDRES, 11 novembre. (Reuter). L'amirauté a capté un radio du navire do guerre allemand „Strassburg" qui commence comme suit : A tous les navires, torpilleurs et sous-marins dans la Mer du Nord ©t dans la Baltique: _ Après avoir donné un extrait des conditions de l'armistice, le radio se termine ainsi: Cela entraînerait l'anéantissement de nous tous et de l'Allemagne. Camarades, défendez nos forces contre cette insolence inouïe. A la hauteur de Skaw se trouvent des forces britanniques importantes. Tous les sous-marins dans la Baltique, excepté les avant-postes, ont le devoir de se réunir immédiatement dans le port de Sassnitz. Le colonel House félicite Lloyd George. LONDRES, 11 novembre. (Reuter.) Le colonel House, fondé de pouvoir spécial de M. Wilson à Paris, envoya le télégramme suivant à Lloyd George : ,,Mes félicitations chaleureuses. Personne n'a fait autant que vous pour réaliser cette brillante victoire". Un télégramme du roi George. LONDRES, 11 novembre. (Router.*) Le roi a envoyé un télégramme aux colonies et aux Indes pour les remercier do leur aide au cours de cette guerre. Félicitations du président de la République ai maréchal Fooh PARIS, 11 novembre. (Havas). Le président de la République a reçu, dans la matinée de lundi, le maréchal Foch, à qui, il a adressé de chaleureuses félicitations. % Félicitations cjîs ministres à M. Clemenceau PARIS, 11 novembre. (Havas). Tous les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont rendus, dans la matinée de lundi,, à la présidence du Conseil pour exprimer à M. Clemenceau leur joie patriotique et lui adresser lejiTs. Plus, cordiales féligtatioa^r Grande manifestation patriotique au parlement français lj ' •"•"WBD PARIS, 12 novembre. (Havas). La Chamibre e des députés s'est réunie, lundi après-midi, en séance solennelle. M. Clemenceau, président du conseil, après avoir lu le texte officiel do l'ar-a mistice conclu le matin entre le maréchal Fooh, l'amiral anglais "Weymiss et les plénipotentiai-s res de l'Allenrâgne, a ajouté ces mots: ,,Je 0 cherche vainement ce que, en un pareil moment, ayres cfette lecture devant la Chambre des repré- 1 sentants de la France, je pourrais ajouter. Un mot seulement. Au nom du peuple français, au 3 nom du gouvernement de la République française, le salut de la franco- une et indivisible à B l'Alsace et à la Lorraine retrouvées. Et puis, ■ honneur à nos grands morts, qui nous ont fait j. cette victoire ! Nous pouvons dire qu'avant tout « armistice, la Franco a été libérée par la puissance de ses ormes. T&fc quand "nos vivants, de retour 6ur nos boulevards, passeront devant nous, en marche vers l'Arc d© triomphe, nous les acclamerons. Grâce à eux la France, hier soldat de Dieu, aujourd'hui soldat d© l'hu- 0 manité, sera toujours le soldat do l'idéal". e Après ces paa-oles, qui furent entrecoupées d'applaudissements enthousiastes, le président _ d© la Cliamibre, M. Desohanel, prononça cette s vibrante allocution: ,,La voilà donc enfin, 3 l'heure bénie pour laquelle nous vivions depuis j quarante-sept ans ! Quarante-sept ans pendant lesquels n'a cessé de retentir en notâmes 1© cri de douleur et de révolte do Gamlbetta, de Jules . Grosjean et des députés d'Alsace-Lorraine, ce-. lui de Victor Hugo, d'Edgar Quinet et de Geor-. ges Clemenceau, quarante-sept ans pendant les- 2 quels l'Alsace-Lorraine bâillonnée na cessé de 3 crier vers la France ! Un demi siècle ! Et de-3 main, nous serons à Strasbourg eb à Metz ! Aucune parole humaine ne peut égaler oe bonheur ! . Provinces encore plus tendrement aimées parce _ que vous fûtes plus misérables, chair de nota'© t. chair, grâce, force et honneur do notre patrie, un barbare ennemi voulait 'faire de vous lo signe de sa conquête; non, vous êtes le gage sacré de notre unité nationale et de notre unité morale, car toute notre histoire resplendit en vous!" 1 Enfin, au milieu d'une émotion, indescriptible, le député socialiste Albert Thomas proposa d'accorder les honneurs de la séance aux deux i députés Alsaciens-Lorrains. M. l'abbé Wettdrle " et M. We-il, présents dans l'une des tribunes de • l'assemblée. A cette proposition la Chambre - entière 'éclata en applaudissements et en vivats. Puis, les députés, auxquels se mêla lë public . des tribunes, entonnèrent la Marseillaise". Discours cîu président du Sénat français ' PARIS, 11 novembre. (Havas). A l'ou/ver-' ture de la séance extraordinaire qui a eu heu ' lundi après-midi au Sénat en l'honneur de la signature de l'armistice M. Antoine Dubost, président d© l'assemiblée, a prononcé le discours suivant: ,,La victoire commencée ©n septembre 1914 s'achève aujourd'hui. Par elle, lo génie guerrier de la Franco ferme quinze" siècles de durs combats pour la vie et ouvre l£s portes d'une nouvelle destinée. Messieurs, restons forts et unis .pour ce grand avenir". Ces paroles furent'saluées pair d'unanimes applaudissements.Un appe! du Ccnseil municipal de Paris PARIS. 12 novembre. (Havas). Le bureau du Conseil municipal de Paris h, fait afficher l'appel suivant aux Parisiens: Habitants de Paris ! C'est la victoire, la victoire triomphale: Sur ; tous les fronts, l'ennemi vaincu a déposé les armes : le sang va cesser (de couler. Que Paris sorte de la fière réserve qui lui a valu l'admiration du monde. Donnons un libre cours à notre joie, à notre onthousiasme, ou refoulons nos larmes. Pour témoigner à nos grands soldats ' et à leurs incomparables jhefs notre reconnais-: sa.nco infinie, pavoisons toutes nos maisons aux couleurs françaises et à celles de nos chers alliés. Nos morts peuvent dormir en paix. Lo sublime sacrifice qu'ils ont fait de leur vie à 1 l'avenir do la race et au salut de la Patrie né sera pas stérile. Pour çux comme pour nous le jour d© gloire estrarrivé. Vive 1a République! ; Vive la France immortelle ! Les barreaux de Rome et de Paris PARIS, 12 novembre. (Havas). M. Henri Robert, bâtonnier de l'ordre des avocats à la Cour d'appel de Paris, avait adressé au président de l'ordre des avocats de Rom© la lettre suivante: ,,Le barreau de Paris s'associe à' votre joie de la victoire éclatante des armées italiennes, heureux présage de la défaite de la barbarie et du triouvphe»de la civilisation. Sentiments confraternels". Le président do l'ordre des avocats de Rome, M. Vittorio Scialoja, a répondu: ,,Le barreau de Rome, touché du sentiment fraternel avec lequel vous vous associez à la joie de notre victoire, se joint à vous en soubaiant le triomphe définitif de la justice et de la civilisation pas vos armées vetorieuses. Vive la France!" L'enthousiasme à Londres, LONDRES, 11 novembre. La signature de l'armistice fut annoncée officiellement à 10 h. 20." La nouvelle se répandit très rapidement. Dans le pays tout entier so déroulèrent* des 1 scènes très enthousiastes oui constituèrent- à la fois des manifestations de gjratitude. Le peuple ne se sentait plus do joie. Les cloches sonnèrent. On alluma des feux d'artifice, A ï/ondres l'allégresse atteignit au délire. Le lord mayor, portant sa chaîne d'or, annonça l'événement à la foule massée devant le Man-sion House. Les omnibus vinrent s'arrêter par dizaines devant 1© monument. Les voyageurs des omnibus agitèrent des drapeaux. On chanta, 1' atôte découverte, l'hymne nationà| et le choral ,,Et .maintenait remercions Dieu". Le public montra une ©motion profonde. Bien des yeux s'humetèrent. Leurs Majestés, accompagnées de la princesse Mary et du duc de Connaught, apparurent au balcon du Palais Buckingham. La foule les acclama chaleureusement et entouna l'hymne national et le ,,Rule Britannia". M. Balfour% sortant du ministère des affaires étrangères, fut prié de prononcer une allocution par le public qui réclama également l'apparition au balcon de M. Lloyd George. Ce dernier fit lds déclarations suivantes : Vous avez bien des raisons pour vous .réjouir. Le peuple de ce pays, ses alliés, nos Dominions et le peuple hindou viennent de remporter une brillante victoire. Cè 60nt les fils et les Vailles du pç\iplo qui l'ont importée. C.'egt la plus admirable victoire de l'histoire. Remer-cicns-en Dieu! Une allocution du roi George. LONDRES, 11 novembre. Le roi George prononça l'allocution suivante du balcon, du Palais Buckingham: ,,Je me réjouis avec vous et remercie Dieu' pour les victoires remportées par les armées alliées qui mirent fin aux hostilités et qui mirent la paix en perspective." Des milliers de personnes allèrent voir les centaines de canons capturés, exposés sur le Mail à l'extérieur du palais. Des démonstratives très enthousiastes eurent lieu devant les légations et ambassades alliées. A la Ghaiv.brc dtes Ccnurun&s. LONDRES, 11 novembre. La salle do la Chambre des Communes était bondée. A son entrée Lloyd George fut l'objet d'une grande ovation de la part des députés qui se levèrent en agitant leurs mouchoirs. M. Lloyd George se leva au millieu d'une ovation renouveléo et donna lecture des conditions de l'armistice. Il déclara que ces dernières furent signées à. 5 h. du matin, après un© discussion qui dura toute la nuit. C'est donc ce matin, à 11 li., ajouta-t-il, que so termina la plus crueille des guerres et j'espèro pouvoir déclarer que dans cette matinée, désormais historique, on mit fin à toutes les guerres (ovation). Ce n'est pas l'heure de parler. Nous sommes impuissants à traduire ©n paroles la gratitude dont nos coeurs débordent. Je propose dons que nous levions la séance pour nous rendre à l'église sainte Marguerite église de la chambre) pour exprimer dans l'humiliation et le respect les plus profonds notre gratitude pour la libération du monde du grand danger qui le menaça. M. Asquitli fit les déclarations suivantes : Il ressort des conditions de l'armitiee que la guerre ne sera pas reprise. Je partage l'idée d© M. Lloyd George que nous sommes entrés dans une ère où la guerr© ne sera plus* considérée que comme un anachronfsme. Sur quoi la séance fut ajournée et les députés se rendirent en cortège vers l'église. L'enthousiasme à Rome ROME, 11 novembre. Il y eut beaiucoup do mouvement dans la capitale, surtout aux environs de Piazza de Venise. Partout on avait arboré les drapeaux de l'Entente. Beaucoup d'aviateurs survolèrent la ville/ Un cortège, dirigé par le mair©, Colonna et les échevins, se rendit, musiqu© en tête, vers le , Quirînal où l'on tint une manifestation enthousiaste en l'honneur du roi et de l'armée. Les fenêtres du palais royal étaient occupées par des soldats convalescents. Le duc do Gênes reçut le maire et les échcvins sur l'escalier du palais et prononça un discours où il parla de la belle aurore qui so leva à la suite de la victoire brillante remportée par les Italiens sur l'ennemi séculaire. Le cortège se dispersa en chantant des hymr nés nationaux. La satisfaction en Espagne. PARIS, 11 novembre, f Havas.1) Le .Madrid : Les municipalités, do Palencia, d'Qviedo, de Valladolid, de Valence et de diverses autre-villes espagnoles ont inscrit au procès-verbal de leur séance l'expression de la satisfaction causée oar le3 victoires des alliés. A Valence dimanche matin une grande manifestation a nnrronni les rues do la ville conduite par des i députés et anciens députés des gauches dépo-. saut des cartes successives aus consulats d'Italie, do France, de Grande-Bretagne et des [ Etats-Unis. La foule a acclamé les troupes 1 alliées. Les journaux alliadophiles annoncent I avec do grandes manchettes les heureux événements actuels. Chaque victoire importante des i alliés chaque événement en Allemagno qui pré. cipite la débâcle allemande donne lieu à des rhaleureuses démonstartions. Ia) public arracho des mains des camelots des éditions successives mjme aux heures les plus avancées de la nuit. Une proclamation de M. Wilson. WASHINGTON, 11 novembre. (Reuter.) A i l'occasion de la conclusion de l'armistice M. Wilson vient de lancer une proclamation dans laquelle il dit: Tout les objectifs pour lesquels l'Amérique combattit ont été réalisés. Nous avons à présent pour heureux devoir de collaborer par notre exemple, par nos conseils sérieux et i aimables et "par notro aide matérielle à l'in-. stitution de la démocratie dans le monde en-tior.La signature de l'armistico fut marquée par des démonstrations enthousiastes dans tout le pays. Partout on organise des Cortèges. L'snthousiasme à New-York, LONDRJES, 12 novembre. (Reuter.) La nouvelle de la sigriaturo de l'armistice fut connue à New-York une heur© avant l'aube par l'illumination de la statue de la liberté et par le bruit des sirènes et des cloches qui , réveilla les Nev»--Yorkois. Un grand mouvement s© manifesta bientôt dans les rues. Des navires pavoisés croisèrent dans le port. Des corps do musique et des orphéons exécutèrent le ,,Star spangled Banner", lo ,,God 6ave the King" et la ,,Marseillaise", tandis que les ouvriers des munitions et les désardenrs formèrent dos cortèges. Les aviateurs lançaient des confctt\ sur Ie public. Les églises étaient bondées de personnes qui dirent des prières en signe de gratitude pour la' victoire remportée.Manifestations à Strassbourg en faveur d© la France ZURICH, 11 novembre. (Havas). Des manifestations d'enthousiasme vibrant ont eu heu samedi à Strasbourg. La France a. été acclamée. Des cortèges monstres ont défilé dans les rues jusque fort avant dans la nuit en ^portant des pancartes sur lesquelles était inscrit: ,,Nous voulons être rattachés à la France, notre mère- patrie".* • La volonté de l'Alsace. PARIS, 11 novembre. (Haïas.) On mande de Berne à 1',,Humanité" : La ..Freie Presse" de Strasbourg, organe central du parti socialiste d'Alsace-Lorraine, dirigée par le président du parti socialiste plsocien le député de Colmar Peiroties, publie dans son numéro du 8 novembre un article intitulé ,,la volonté des Alsaciens-Lorrains" qui so termine par les phrases suivantes: ,.les Alsaciens-Lorrains entendent la thèse de Wilson sur la n'eessité de réparer l'injustice commise en 1871 contre Ja France tout à fait autrement que la ,,Norddeutsche All'gemeine Zeitung". Ils donnent naturellement leur adhésion au droit des pquples à disposer librement d'eux-m^mes mais sons lé mot ..injustice" ils comprennent lo vpl par la force brutal© des deux provinces françaises en 1871 et sous le mot de ,,réparation" ils comprennent le retour pur et simple à laFrance. Pour tout le reste les Alsaciens-Lorrains s.'en remettent à la conférence de la paix, à la conf'rence^de la paix, à la France démocratique républicaine et à la démocratie mondiale' {. En Le président Poïncaré' à Bruges. Le président Poincaré est arrivé samedi matin à la gare de Bruges, accompagné du général Duparge. Ils furent reçus par le Roi Albert et 1© Prince Léopold, entourés du générai Jungbluth, chef So la Maifeon militaire du Roi, des généraux Desgouttes et Rouquerol. Une compagnie do carabiniers avec drapeau rendait les honneurs. Le président et le Roi se .rendirent en auto à l'Hôtel de Ville, où le vénérable bourgmestre octogénaire, Mr. Visart de Bocarmé, leur sonhaits la bienvenue. Le président répondit en glorifiant l'héroïsme belge, puis il visita successivement le Palais de Justice avec la fameuse , .Cheminée du Franc do Bruges", le Musée Gruthuus, l'église St. Sauveur avec le tombeau de Charles, le Téméraire et de Marie de Bourgogne, l'hôpital ■ St. Jean où les chefs-d'^oeuvre de Memlinc ont repris leur place, après avoir été cachés pendant l'occupation pour échapper à la rapacité boche. Devant la châsse de Ste Ursule le président déclara que le sort dés oeuvres d'art belges fut un souci constant pour lo monde civiiisç. I En ville la vsiite du président et du Roi provoqua un enthousiasme indescriptible. La foule J escorta constamment lo cortège en criant j^ivo le Roi" et ,,Vive la France". Les visiteurs se rendirent ensuite à Ostcndo où un détachement do fusiliers marins rendit les honneurs. Le président visita la gare maritime très endommagée. Le bourgmestre Liebacrt souhaita la bienvenue. Mr. Hendrick, doyen de la colonie française, décrivit les souffrances endurées pendant loccupation et vanta en. termes émus la fra-- ternelle hospitalité des Belges. Le président et le Roi visitèrent aussi une partie^ des travaux de défense allemands sur la côte, et notamment la puissante batterie de Raversyde. Le Roi reconduisit ensuite le président au G. Q. G. belge où une cérémonie militaire, à laque'lie assista la^îleine, eut lieu. Le président remit des croix de la Légion d'Honneur à des officiers belges qui s'étaient distingués au cours de la bataille des Flandres. Lo général Gillain, chef de l'état-major, le général Michel, commandant do la 4e division, furent nommés grand officier, les généraux Lambert et Dechesne furent nommés 'commandeur, le général Michel, les généraux Joostcns et Bu-rget, les colonels Debruyne. Giron et Lekeu furent nommés. officier, les commandants Van Overstraeten et Delvaux furent nommés chevalier. Un déjeuner fut ensuite offert au président.M. Cooreman, chef de cabinet, et le général De Ceuninck, ministre de la guerre, y assistaient. Au courant de l'après-midi 1© président passa en revue, à Ivoulers, des troupes victorieuses des Flandres. ^ ^ La réorganisation des régions libérées en Belgique. PARIS, 11 novembre. (Havas.) Les-ministres belges se sont réunis ces jours-ci à Bruges sous la présidence du Roi Albert pour s'occuper de la réorganisation des régions libérées. * * * Les Allemands ot nos mines de charbon. Sentant que le moment était proche pu, t Vous la pression victorieuse des armées al-| liées, elle devrait évacuer les régions indus-| trielles du Hainaut, l'autorité militaire al- ■ lemande a tout préparé pour la destruction i immédiate des charbonnages belges du Centre et du Êorinage. Le commandement ennemi allègue que ces mesures, justifiées i d'>près lui par nécessité militaire, ne ruine-: raient pas nos houillères et n'auraient d'autre effet que celui d'interrompre la produc-i tion pendant deux ans. Ces préparatifs de destruction provoquèrent dans les milieux ouvriers belges une profonde émotion; grâce à l'énergique intervention du marquis de Villalobar l'autoriié allemande consentit à .surseoir à sa menace. Pressé par les instances du gouvernement espagnol, le gouvernement impérial a déclaré qu'il respecterait | les charbonnages belges si l'Espagne et la i Hollande acceptaient de prendre sous leur | garde les mines et les dépôts de charbon, en : garantissant que, pendant la durée des hostilités, il ne serait extrait des houillères que les quantités de produits strictement nécessaires à leur conservation. Dès qu'il a eu connaissance de cette proposition, lo ministre des affaires étrangères répondit' que le gouvernement belge la repoussait et contestait formellement la légitimité des prétextes au moyen desquels le gouvernement impérial prétend justifier l'acte qu'il prémédite. Les produits des houillères belges constituent une nécessité pour l'existence ae la population ; de plus, les installations et le matériel de ces entreprises sont propriété' ■ privée et,, à ce titre, inviolables ^.n vertu de la cinquième convention de La Haye. A en croire la note du gouvernement allemand au ; président des Etats-Unis, en date du 20 cc-I tebre dernier, les armées allemandes auraient reçu pour instructions de protéger la propriété privée; en outre, le nouveau gouvernement allemand promit que les règles humanitaires de guerre civilisée seraient désormais observées sur terre et sur mer par les forces années allemandes. Si cette promesse venait, à êtro violée et si de nouvelles souffrances devaient être infligées dans une intention méchante au peuple belge déjà si terriblement éprouvé, le gouvernement du Roi ne doute pas que toiik les gouvernements associés contrô l'empire allemand se rangeraient à ses côtés pour exiger de l'Allemagne, dans un avenir prochain, des réparations qui assureraient aux populations belges des 'Ressources équivalentes à celles i dont l'ennemi menace de les spolier. Pour Ses évacués. De la part de Mme Jeanne Siïïi- kens, à Philips Dor)y Î.00 flt i! v s un m 13 novembre 1917. Les Britanniques aU taquent avec '.•? un 1 s Qjeuport*

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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