L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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11 October 1918
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s.n. 1918, 11 October. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn1218d/
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jar ternis- ^rficsrecsï sa octobre I9fà L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Ioraraal casjotâcSIeffi c3as rraaitSra paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famnu. Toutes les lettres doivent ëlro adressé«s au Rédacieur en Chef: Gustave Jaqnaers ... . „ ~~ — —— »,ut-efat» de rédaction : *J. 22. VOORBURGWAL 234-240, , ... , Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Eiranger II. 2.00 par mois. Pour les AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 177S. Comité «Se Rédaction: es«si!t_^ Bernard.Retie Chambrï, iron,t £t ,es IP','«aire» internés c'n Hollande 51. 0.75 par mois payable ni h-. i—i. i ■■■ i i Emile Par anttçipalion. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents In lion*» I Vers la Paix du Orait î^nis allons vers la paix. La ligne Hinden-bur^- est écrasée. Le front allemand montre partout des lézardes q.ue Ludendorff ne parvient plus à boucher avec des poitrines humaines. Le repli qu/'il a préparé depuis plusieurs semaines déjà et qu'il ne se résout pas à exécuter menace de tourner en un grand désastre militaire. Dès maintenant, il n'est I plus sûr de pouvoir tenir verrouillée devant les armées de Fooh la porte de l'Allemagne-$t en Allemagne, l'angoisse de voir les allies fouler le sol de la» patrie, de voir les populations et les cités florissantes exposées B au sort que les Allemands ont fait subir impitoyablement aux habitante et aux villes_ de !& Belgique et du nord de la Franco, domine toutes les préoccupations. Le peuple allemand veut la paix, n'importe quelle paix, à D'importe quel prix. Et la volonté de ce peuple, qui a d^jà opéré dans ie gouverne-I ment de l'empire les extraordinaires trans-f formations dont nous venons d'être les témoins, saura bien pousser ses dirigeants sur ]a pente glissante des concessions. Mais il ne nous paraît pas convenable de Considérer l'établissement de la paix future [ 607.1s l'angle d'un vulgaire marchandage bien qu'en fait, qu'il s'agisse du partage du [ inonde ou d'une simple liquidation commier-f ciale, les procédés soient souvent les mêmes. Non. Il ne s'agit pas d'ajouter un nouveau t traité intitulé du nom d'une ville quelcon-I que à toute cette série qui, depuis les der-I niera traités de Brest-Litovsk et de Buca-I re6t, déjà caducs, par delà l'inique traité I de Francfort remonte aux traités d'Utrecht I et de Westphalie. Le pacte à conclure doit [ être un pacte définitif qui reforge la consti- ■■ tution politique du monde et intronise enfin ■ le règne du Droit. ,,0n respecte un moulin, I cm vole une province", dit le meunier de H Sans-Souci. Dans le statut futur il faut que [ lea provinces soient au moins au6si inviola-I blés que les moulins, il faut, en d'autres [ mots, que les principes d'équité, de justice et de moralité que nous observons dans la vie courante soient aussi observés dans les i relations cfo peuple à peuple et d'Etat à Sans doute une telle révolution ne peut ; se faire qu'au détriment des empires de proie, des puissantes autocraties germaniques, de l'Allemagne et de l'Autriche qui ont assis leur pouvoir sur les fondements pernicieux de la domination et de la con-. quête. C'est le désir de renforcer cette do- | \ nid-nation et d'étendre encore les limites de j I ces conquêtes qui a lancé les empires du I centre dans la terrible aventure dont il sem-I ble bien que ce scient eux, en fin de compte, I qui seront obligés à en payer les frais. Le I „dranch nach Osten" a poussé la camariila I de Vienne et de Budapest qui trouvait un H instrument docile dans le vieux Françods- ■ Jceepfh à attaquer la Serbie. L'appât dee H mines-, de fer de Briey, l'envie d'abattre la ■ force militaire de la France qui mettait I obstacle immédiat à l'expansion illimitée de ■ l'empire, a mis l'épée à la main de l'Alle- ■ magne. Jamais comme ici ne s'est appliqué ■ dan3 l'histoire le mot de St. Paul: celui qui ■ s'est servi du glaive périra par le glaive. Le ■ monde 6'est révolté contre la monstrueuse ■ prétention du César allemand de lui impo-I eer la loi Se son bon plaisir. Les démocraties ■ coalisées de l'occident, au cours d'une lutte ■ de quatre années où a été engloutie la somme I fantastique de mille milliards de francs et ■ où dix millions de jeunes hommes sont tora-B bég sur les champs de bataille, le monde a ■ compris qiw^ cette fois, il ne suffisait pas de 1 ■ dire: ,,vous n'irez pas plus loin", mais que ■ le moment était venu de faire rendre gorge - ■ aux agresseurs et de rétablir ce droit des i ■ peuples trop longtemps opprimés qu'aucune H prescription ne saurait éteindre. < , Déjà l'Allemagne, ^considérant comme un • ■ grand succès diplomatique le fait que M. ■ Wilson n'a >as repoussé sa note, sans plus, ; ■ laisse entendre qu'elle n'admettra jamais £ ■ une modification quelconque des frontières ] ■ de J'ïfmipire. La Pologne en 1793, le Dane- c V mark en 1866, ila France en. 1871 ont dû < ■ subir cependant des modifications de fron- ■ tières qui leur ont arraché comme.des lam- € H beaaix de chair vive et laissé au flanc des c I blessures toujours saignantes. Les Polonais ~ I la Posnanie, les Danois du Schles wig-Iîol- | ■ etein, les Français de l'Alsace-Lorraine * I qu'ont-ils donc de commun avec les Allemands de l'Allemagne et la conscience universelle, incamée en quelque sorte dans la personne de M. Wilson, pourrait-elle souf- s I frir un instant de plus que ce6 grandes in- § justices du passé ne fussent point réparées 1 1( Evidemment non, si l'on ne vent pas que le monde ait dépensé mille milliards de francs f; [ pour rien, si l'on ne veut pas que tant de uiillions de jeunes hommes aient versé leur d | sang en vain, si l'on ne veut pas que dans £ | un avenir plus ou moinsv proche le monde n i soit précipité dans une catastrophe plus ef- .1' noyable encore que celle-ci. ,,L'Allemagne, c a dit M. Clemenceau en parlant de la ii : France, a ouvert le plus terrible.compte de t( ' peuple à peuple: il, sefa payé". Il sera li- v quidé ce compte, non seulement vis-à-vis du p peuple français, mais encore vis-à-vis du ; e oionde tout entier. p Aiors seulement nous songerons à édifier cette société des nations dont parle M. Wil- ^ fion dans le dernier article de son programme. Charles Bernard. P" ^ TT 11 Pour les orphelins * de la gisem "t fon des enfants de l'Ecole belge tr j Heei'len (section des garçons) pt mi profit des orphelins de la n' > guerre a l'occasion* delà leçon de di chant «i <>. 70. T. L'impartance de la Bslgique Élis le conflit mondial Dans un article de l'important organe espagnol ,,Heraldo", où l'auteur établit un parallèle entre la question belge et celle d'Espagne, de 1807 à l'814, à la suite de l'invasion française, on lit: ,,Aujourd'hui, les journaux allemands — et le Gouvernement, l'a confirmé aussi au Parlement — proposent que la Belgique soit libre; mais à deux conditions: qu'on donne à l'Allemagne des garanties que ni l'Angleterre, ni la France n'utiliseront la Belgique pour une future agression: que la Belgique soit en ses mains un gage pour le retour des colonies allemandes d'outre mer. ,,La première se heurte au passé. H 6e ,,peut que", en une guerre future, on se serve de la Belgique contre l'Allemagne; mais ,,le fait positif" est que, en la guerre actuelle, c'est l'Allemagne qui s'est servie de la Belgique contre 9es rivales. Si tant est qu'il faille demander et établir jles garanties, ce sera pour ceux qui ont été victimes d'un parjure... ,,La seconde condition est contraire, selon le pangermaniste allemand Maxi milieu ïïar-den, non seulement au droit international mais aussi au code civil allemand. D'autre part, il est enfantin de croire que le retour des colonies allemandes dépend de la liberté de la Belgique... Si la paix se fait par la victoire de l'Allemagne, celle-ci rentrera en possession de ses colonies et de quelques-unes en plus; 6i c'est par la .victoire de l'Angleterre, il paraît sûr que l'Allemagne n'aura d'autres colonies que celles que l'Angleterre lui laissera. ,,...Mais, sans résoudre la question belge, la paix n'est .pas possible." . !.. |^.T&' . Q . |ÇT Les p»K pi s'wrtit La revue zurichoise ,,Wissen un Leben", qui accueille avec sympathie une importante collaboration allemande, publie un article de l'Allemand Otto Flake, dans lequel il est dit: ,,La paix dépend presque entièrement de la question belge." D'après lui, il n'y a pas de discussion j possible sur le droit de l'Entente d'exiger la j restitution entière de la Belgique. M. de Bethmann-Hollweg lui-même avait reconnu le tort infligé au peuple belge et la nécessité de le reparer. Aujourd'hui, cette déclaration doit être répétée. L'Allemagne n'aura pas la paix et ne doit pas l'obtenir aussi longtemps qu'elle s'y oppose. Le refus de le% faire est un crime contre le peuple allemand aussi bien que contre l'Humanité. Plus loin, M. Flake écrit: ,,De tous les événements psychologiques de la guerre, il n'y en a aucun qui soit aussi déprimant que le changement- de l'opinion publique en Allemagne en ce qui concerne la question belge! Au commencement le peuple allemand savait qu'il avait commis, centre la Belgique, un crime que la nécessité seule excusait. Puis il a oublié cette vérité ofc maintenant il regrette de l'avoir confessée puisqu'on vient lui dire que la Belgique doit être un gage dans la main de ses négociateurs. Non, la Belgique n'est pas un gage, mais sa restauration est une obli-' station morale hors de toute discussion". Ces déclarations sont à rapprocher de celles du général bavarois comte Max de Mont-*elas, parues sous forme d'article dans le ,, Berliner Tageblatt' '. Le général estime qu'il faut aux Slaves .m accès à la mel* aussi bien qu'aux Teu-;ons, aux Anglo-Saxons et aux Latins. ,Que la devise soit: ,,Le même droit pour ous, petits et grands!" La Belgique indé->endante, et Anvers de nouveau la gloire et a joie de ce pays ! Que les Polonais aient le Iroit, garanti par les traités, de naviguer, eus leur propre pavillon, sur la Vistule; les itoumains sur le Danube et les Suisses usqu'à l'Océan. Ce n'est pas la puissance eule, ni la puissanoe et le droit, comme l'a >rétendu M. de Kuhlmann, mais c'est le : Iroit tout court qui doit régler les relations ntre les peuples. Le droi£ prime la force!" Ainsi, les Allemands les plus clairvoyants, cliappés à l'ambiance funeste de l'Empire, ommenoent à ouvrir les yeux à la réalité. es ..akîivisîas" ne sont nue !os eséoiiîeurs de la politique aliemande en Belgique La ,,Kôlnische Volkszeitung" a publié, 3us le titre ,,Conquête morale de la Bel-ique", un article où apparaît clairement i rôle que le gouvernement allemand en-md faire jouer aux ,,aktivistes". ,,11 nous lut appuyer et favoriser", dit ce journal, , tous les milieux qui sont hostiles à l'idée 'un "Etat belge de l'ancien type avec la répondérance franco-wallone. Le meuve-îent flamand (lisez ,,aktiviste")e que Allemagne n'a pas provoqué artifi- . ellement, a pour nous la plus grande nportanoe sous ce rapport. Nous avons \ >utes les raisons de souhaiter que ce mou- ■ îment se développe ; cependant, nous oom-renons très bien qu» ce sont les Flamands ( ix-mêmes qui doivent faiçe la meilleure ^ irt de besogne. Ce que l'administration ] lemande peut faire, c'est donner des fonçons publiques aux éléments flamands. Faisons tout ce qui est en notre >uvoir pour aplanir la voie aux Fla-ands et surtout pour ne pas leur éer des difficultés, alors ■ nous po\wr-ns exiger d'eux qu'ils emploient de leur ieux le temps qui nous sépare des négo- c itions de paix... Ils s'en trouveront bien ï nous aum.'* c Ce passage caractérise admirablement le $ avail auquel se livrent en Belgique occu- c ie ceux qui prétendent en toute occasion e avoir en vue que ,,le bonheur de la Flan-e": ce ne sont que les humbles valets de En Belgique. Au L,Ittos«èsl (Da notre correspondant particulier.') Un© fébrile activité rogne ■ôii oa inouï011 sur toute la côte et dans la région qui l'a voisine. La voie ferrée de Gand à Bruges e à Ostende et d'Ostemde à Heyst est, sans dis continuer, sillonnée de trains chargés d matériel ^qu'ils évacuent à l'arrière^ il ea est de même de la ligne du vicinal Bruges— Zeebrug'çre. T ■ • • _ Les parcs de pionniers et les camps d'avia tion de Varesenaere, de- Sdheepsdaele et di «Jabbeke ont plié bagage. Une partie de installations a été chargée sur bateaux, qu remontent le -canal les uns derrière le autres jusqu'à Bruges. A XJitkerke, Coolkerke et Niemvmunster tout le matériel d'aviation est prêt à êtri embarqué au premier signal. Le camp d« Dudzeele est toujours en plein fonctionne ment, et c'est de là que partent les ,,Go' •thas' ' qui font le service de protection de h section de côte Blanikeniberghe—Zeebrugg< —Knocke. Tous ces temps-ci, de violent; combats aériens ont eu lieu au-dessus de cette partie de la cote belge, et cela presque journellement. On a l'intense satisfactior de constater que l'aviation alliée est incontestablement, et de plus en plus, en état de supériorité marquée; et depuis deux mois, en particulier, il n'est pas rare, pour ceux qui assistent à ces formidables duels dans les airs, d'avoir le spectacle d'un ou de plu-sieuié avions boches tombant, avec leurs pilotes, sous les coups de leurs audacieux adversaires et venant se fracasser sur le sol. On a vu arriver èes jours-ci à Bruges, par voie ferrée, cinq grosses pièces de marine, montées sur plates-formes roulantes; il paraît que ce sont les plus grosses pièces qui étaient installées dans les dîmes de Duin-bergen, dont on sait que les Allemands avaient fait une véritable forteresse; l'une d'elles était installée &ur le vaste lawta-ten-nis qui surplombe la mer. D'autres gros canons qui se trouvaient à Knocke, et qui hérissaient la côte jusqu'à la frontière hollandaise, auraient également été enlevés et ramenés en arrières. Les Allemands n'ont laissé que des pièces de moindre dimension et plus faciles à déplacer en cas de besoin. Par exemple, le nombre de ces dernières a été considérablement augmenté; entre Heyst et Duinbergen, par exemple, on en a installé de nouvelles tout le long de la mer; elles sont plus ou moins dissimulées et ,,camouflées" de la façon habituelle. Mais, de même quelles mitrailleuses qui sont cachées dans les hôtels et les villas bordant la digue de mer, à Heyst, toute cette artillerie pour? ra être facilement et rapidement emportée au cas, qui devient très probable, d'une prochaine évacuation de la côte par les Alle-t mands. Ce qui tend à faire croire également que b cette évacuation pourrait se produire bien-_ tôt. c'est que le nombreux matériel de tou-^ tes sortes et l'hôpital de campagne qui ! étaient à Ldsseweghe sont partis. Tout cela _ a pris la direction de £rand et est réinstallé sur de vastes terrains près de Gentbrugge. On a aussi déduit que les boches se pré-j paraient à quitter la côte du fait que des 3 sous-marins avaient été amenés à Bruges i. pour y être démontés dans les ateliers spé-5 ciaux de construction que l'envahisseur a créés dans cette ville. Il est beaucoup plus , probable que ces sous-marins ne sont là que ) pour y être l'objet de réparations rendues s nécessaires par les ,,blessures" occasionnées à ces bâtiments par les navires de gueirre alliés dont l'activité devient chaque jour plus grande et qui leur font une chasse i acharnée. ! Ce qui est beaucoup plus significatif, c'est que les bureaux de la Kommandantur d'Ostende ont été déménagés et que le6 trente et quelques femmes allemandes qui, depuis mai dernier, y remplaçaient les employés envoyés à l'armée ont été envoyées à G-and. . Il ne reste pour assurer le service que trois ou quatre lanidsturmer d'âge avancé, qui né semblent même être demeurés là qu'à titre provisoire. Tout cela ne laisse pas de réveiller les espoirs de la. population de nos localités cô-tières. Malûi.eureusement, sur sleur joie patriotique est venu passer un nuage sombre: les boches réquisitionnent avec une rigueur inouïe tous les hommes et jeunes gens capables de fournir un travail physique et les dirigent sur l'intérieur du pays. Un certain nombre d'entre eux avait jusqu'ici échappé aux réquisitions antérieures, qui n'avaient guère frappé que les travailleurs manuels. Et maintenant tout le monde doit partir, même peux que leurs occupations habituelles ne rendent guère aptes à effectuer des travaux fatigants. Des clercs de notaire, des employés de bureau, des jeunes gens des meilleures familles qui n'ont pu réussir à 6'enfuir et à passer la frontière pour regagner l'armée belge, sont obligés de partir, entre deux haies de gendarmes, pour aller manier la picohe au profit des ennemis de la patrie. C'est d'ailleurs en ahantant la Brabançonne au nez des boclies qu'on part pour i'esclavage, avec la certitude désormais que le grand jouir de la libération' est proche. L©§ opérations militaires. "E. ■ Le front allemand est enfoncé ! % — " Les Français avancent de 8 kHumètres à l'est de St. Quentin et progressent dans la vallée de S'Aisne. — 2600 prisonniers. Les Britanniques talonnent l'ennemi en retraite à l'est et au sud de Cambrai. — Ils sont à 30 kilomètres de la frontière du Hainaut. En ASbanie les Maliens occupent E3 Bassan. fi. UHCIIdlUG CISHCd. Les Français occupent Bcautroux, Fonsomme Marcy, Msziôres, Mont Gheutain, Grand Ham, Lançon et Senuque. 2600 prisonniers. (Gommu'îviquê officiel. ) PARIS, 9 octobre. Les violentes attaque entreprises depuis plusieurs jours par le Franco-Britanniques au nord et au sud d-Saint Quentin ont forcé les Allemands i battre en retraite dans cette région. Aujourd'hui la Ire armée française talon ,na les arrière-gardes allemandes entre Som me et Ooise, brisant partout la résistant locale de l'ennemi, tout en faisant des pri sonniers. A l'est de la voie ferrée de Saint Quentii à La Cateau les Français occupèrent le boiî d'Etaves et le village de Beautroux. Plus vers le sud les Français dépassèreni Fonsomme, atteignirent Fontaine Notr< Dame et enlevèrent Marcy. Sur la rive nord de l'Oise les Français occupèrent Mezières sur Oise. Leur progression comporte environ 8 kilomètres à l'est de Saint Quentin. Jusqu'ici les Français firent 2000 prisonniers, capturèrent des canons et de nombreuses mitrailleuses. Au nord de l'Arnes les Français repoussèrent de violentes 'contre-attaques allemandes et poursuivirent leur marche sur Couroy. Sur l'Aisne les attaques françaises fourni rent des résultats satisfaisants. Les Français. enlevèrent le plateau de Mont Chen-tain, le village de ce nom-, Grand Ham et Lançon. Les Français passèrent l'Aisne au nord-est de Mont Chentain et conquirent ^Se-nuque, sur la rive nord, à l'issue d'une âpre lutte. Nous fîmes plus de 600 prisonniers et capturâmes des canons et dSs mitrailleuses. Les Britanniques atteignent la ligno Bohain—Busigny—Caudry—Cnuroir. (Communique officiel.) LONDRES, 9 octobre. Hier nous infligeâmes une grave défaite à l'ennemi entre Saint-Quentin et Cambrai. Nous fîmes plus de 10.000 prisonniers et capturâmes 100 à 200 canons. Au moins 23 divisions allemandes participèrent à la bataille sur ce front et elles furent fortement éprouvées. Le résultat de l'action fut que nos troupes furent en mesure aujourd'hui d'avan-. cer sur le front entre la Somme, et la pensée —" i—~rwo>v,u * et de capturer les arrière-gardes ennemies, i les batteries isolées et les postes de mitrailleuses.La population, demeuré dans les villages libérés, nous accueillit avec enthousiasme. Cambrai se trouve complètement en notre 3 pouvoir. 3 Les Canadiens de la Ire armée pénétrè-3 rent dans la ville par le nord, ce matin de t bonne heure, tandis que, plus tard, les Anglais de la 3me armée pénétrèrent dans la - partie sud de la ville. Depuis le 21 août les le, 3e et 4e armées j britanniques enfoncèrent toute la série de profondes zones de défense, composées de réseaux successifs de tranchées solidement l fortifiée, et tout le système Hindenburg i compris sur un front de plus de 35 milles entre Saint-Quentin et Arras. i Après avoir pénétré dans ces positions, > sur une profondeur de 30 à 40 filles, nos troupes se trouvent engagées bien au delà à l'est' des travaux Hindenburg. Au cours de ces opérations et depuis le jour précité i nous infligeâmes de très fortes pertes à l'ennemi, en morts et blessés, fîmes plus de 110.000 prisonniers et capturâmes 1200 canons.Ce fait d'ames fut accompli par des troupes britanniques qui avaient subi déjà au printemps les premières attaques les plus violentes du gros des troupea ennemies. Seuls la ferme ondurance et le courage tenace de ces troupes les mit en mesure de passer à l^attaque avec un succès si brillant. ^ Par leur attitude héroïque, dans la défensive comme dans l'offensive, nos hommes, originaires de toutes les parties de l'empire, se sont montrés des soldats de premier rang. Notre marche continue et cet après-midi nous atteignîmes la ligne générale Bohain— Busigny—Caudry—Cauroir. Le concours des aviateurs britanniques. (Communiqué officiel.) LONDRES, 9 octobre. Nos aviateurs furent très actifs, tant la nuit que le jour. Dix appareils allemands furent abattus, j deux autres contraints d'atterrir désemparés i et deux ballons captifs détruits. Nous lan-çames 21 tonnes de bombes. Sept appareils britanniques ne rentrèrent pas au" camp. Dans la nuit nous lançâmes 231 tonnes de bombes. Deux trains furent détruits. On constata quatre incendies sur des voies ferrées et dans des camps. Tous nos avions de , nuit rentrèrent au camp. L'activité des avions français. PARIS, 9 octobre. (Havas). A la suite d mauvais temps, le 8 octobre, l'activité de avions fut limitée. Trois avions ennemis c deux ballons furent abattus. Au cours de 1 nuit le temps s'améliora et 26 tonnes de ma , tières explosives furent lancées sur plusieur stations et lignes de chemin de fer. Les alliés occupent toute la voie ferrée Cambrai—St. Quentïn. LONDRES, 9 octobre. (Reuter.) La pro fondeur^ de la progression comportait es après-midi à 2 h. 8 ^kilomètres près d' Bertry 6ur la route de Le Cateau mais 1 occupation de Bertry n'eçjt pas encor certaine. Noua enfonçâmes tous les réseau: fortifiés de la région. Le front ennemi a éti prolongé par* plusieurs saillants, notammen au nord d<e la Scarpe et au sud de l'Oise Par ce fait l'ennemi trouvera encore plu difficilement des troupes suffisantes pou tenir ses lignes. Rien n'indique encore où l'ennemi arrê ter a en retraite. Aujourd'hui on ne se bat tit kue contre des arrière-gardes très fai bles. Hier l'ennemi lança 23 divisions su: un front de 20 milles. Le fait montre le pris que l'adversaire attache au maintien de ce positions. L'adversaire ne peut parler d'un-: retraite stratégique volontaire. Nous occu pons actuellement toute la voie ferrée Saint-Quentin—Camibrai.La prise de Cambrai, LONDRES, 10 octobre. (Reuter.) Ce furent des patrouilles canadiennes qui en-trèrent les premières ce matin dans la ville de Cambrai. Il y avait encore plusieurs incendies dans la ville. Les Canadiens s'avancèrent avec prudence et atteignirent ainsi les faubourgs orientaux. Ils ne rencontrèrent en chemin que quelques faibles détachements de mitrailleurs. La grande quantité de matériel . intact montre que la résolution d'évacuer la ville f ut prise en toute hâte. Aujourd'hui des chars d'assaut allemands tentèrent encore d'exécuter quelques actions, -mais ils furent aussitôt mis hors combat par nos batteries. La retraite. précipitée de l'ennemi dura toute la journée. La dévastation de Cambrai. LONDRES, 9 octobre. (Reuter). Cambrai est presque tout à fait dévasté par les nombreuses explosions qui se produisirent dans la ville. Les derniers succès français. LONDRES, 10 octobre. Le correspondant ! de Reuter au front français télégraphia hier: Après avoir brise la résistance acharnée de l'ennemi, l'armée Debeney enfouça les lignes de défense de l'ennemi à l'est de Saint Quentin, entre Hartey et Neuville Saint Amand. Cette dernière localité, transformée par les Allemands, en une forteresse, est encerclée et est devenue intenable pour l'ennemi. Sur l'aile droite extrême l'armée Gou-raud lança une attaque de part et d'autre de l'Aisne,t à l'ouest de l'Argonne. Elle conquit Vaux-lez-Mourons, à 1000 aunes au sud de l'Aisne, à l'entrée de la vallée du Grand Pré. Plus vers l'est, au nord de l'Arnes, la ba-. taille continue. Les Allemands lancèrent des contre-attaques pour reprendre le terrain perdu hier. Partout la bataille sévit avec rage. Les Allemands tirent parti de la moindre colline, du moindre ruisseau pour retarder notre marche. Ils savent que la clef de la manoeuvre générale de Fooh ne se trouve pas sur ces champs de bataille mais dans le centre, entre Saint Quentin et l'Aisne, au nord et à l'est du massif de Saint* Gobain, sur les plateaux de l'Aisne, où les armées allemandes, concentrées sur une bande étroite de terrain où elles se croyaient en sûreté, se trouvent menacés actuellement par la pression ininterompue des armées française, anglaise et américaine. Les récents succès américains, LONDRES, 9 octobre. (Reuter). Les Américains consacrèrent la journée d'hier à consolider leurs nouvelles positions. Pendant la nuit les Allemands tentèrent vainement de reprendre, le terrain perdu. Actuel-, — — • — ■—mi il ■ ^—aa lement l'ennemi est définitivement refeu-1 lé contre la ligne Brunhilde et jusqu'à ® sa prochaine retraite son objectif doit con-x sister s, conserver la vallée de. l'Aube. Si les - Américains réussisent à enfoncer davan-s tage ces -positions, déjà profondément enta- mees, . les _ Allemands se trouveront dans une situation absolument intenable. Des renseignements sur des déplacements' de troupes a 1 arriéré montrent que l'enise-b î Pr®vo^ c® danger et qu'il se prépare 5 j déjà à tout. ^ | Suivent les prisonniers les pertes alle-^ i mands ont été très iortes ; une division de : ! *a^arde a été reduito à quelques faibles î i éléments. j v temps est beau. Toutes les routes sont sèches et en bon état. Les Américains tirent j parti de la situation ot continuent à avàn-. , cer leurs troupes et un matériel considérable.Demain une division polonaise prêtera sarment aux alliés, à proximité des lignes américaines. Cette division se compose de Polonais et d'Américains d'origine polonaise. Le commandant est un Polonais qui . fut jadis général dans l'armée autrichienne. Le moral des troupes allemandes. LONDRES, 9 octobre. (Reuter). Il est • possible de constater à présent l'importance des brillants^ succès réalisés hier par les 3me et 4me armées-britanniques, en coopération , avec les Franco-Américains. Jusqu'à mi-nuit^la victoire nous avait fourni 60 milles carrés de terrain. Nous dénombrâmes déjà 7000 prisonniers et il en affluera encore davantage. Le butin en artillerie de campagne, mortiers de tranchées et mitrailleu-. blait désirer si ardemment. Nous obtînmes au surplus des résultats tactiques dont on ne peut encore évaluer toute 1 importance. L'ennemi a été refoulé vers un terrain ouvert au delà de toutes les zones de défense. On lui impose en ce mo-, ment la guerre de manoeuvre, qu'il semblait désier si ardemment. Tout indique que le moral de l'armée allemande a été fortement ébranlé par la demande d'armistice. Les prisonniers racontent que leurs officiers leur avaient promis la paix dans deux ou trois semaines. Beaucoup d'entre eux prévoient de graves événements si la campagne de paix ne fournit pas de#résultats. Lloyc* George félioita l'armée anglaise, ^ LONDRES, ,9 octobre. (Reuter.) Lïoyd George a envoyé un télégramme à Sir Douglas Haig dans lequl il félicite le commandant en chef, les généraux Byng et Rowlinson, ainsi q«e tous les officiers et les soldats à la suite des grands succès décisifs remportés ces derniers jours. Les opérations dans Ses Balkans. A la poursuite dtfs «centraux**. (Communiqué officiel) PARIS, 9 octobre. (Reuter.) Les troupes fraaioo-r.çnbes continuent onergiqueanent la poursuite des troupes austro-allemandes battues dans le sud de lia Serbie. Le- 8 octobre les Serbes s'introduisirent dans Kovatz et firent 500 prisonniers. Les Français, avançant dans la contrée de Mitrovitza, *e'emparèrent en combattant de Feriaovic, faisant j 100 prisonniers et capturant 27 canons, dont 11 J lourds. Les alliés marchant sur Prizrend dispersèrent des détachements ennemis. ^ En Albanie nous continuons notre marcî>e sur El Bassan, repolissant l'arrière-garde autri-» chienne. Les Italiens continuent leur marcho en Albanie. (Communiqué àfficiel.) ROME, 9 octobre. (Stefani.) Dans l'après-midi ^ du 6 octobre, en Albanie, après avoir chasse les troupes d'arrière-garde ennemis et fait de nombreux prisonniers, une de nos colonnes occupa les cotes à l'est de Murikiani. * Le 7 octobre, à 2£- heures de l'après-midi, nos troupësj après avoir brisé la résistance acharnée de l'arrière-garde ennemie, entrèrent dans la ville d'El Bassan. Notre marche continue. Notre avant-garde poursuivit également sa marche sur la route de K'r_vajy et dans la contrée de Gramsi où elle rétablit le contact avec l'ennemi. Des avions italiens et anglais bombardèrent avec succès des trains et des troupes sur la route de R>^ozina~Duxazzo. Les tentatives te paix des Centraux. '.'impression produite dans les pays alliés par la réponse de M. Wilson. — L'opinion da la pressv. W. Wilson n'a pas l'intention de discuter longuement avec l'Allemagne. .'Allemagne répo^dira encore cette semaine. BERLIN, 10 octobre. àV. D.) La réponse la note de M. Wilson sera donnée au plus ard vendredi soir. L'Atjtriche et la Turquie acceptent la note de M. Wilson, BERLIN, 10 octobre .(Vaz Dias). Nous pprenons de bonne source que le gouver-ement autrichien notifia hier soir au gou-erriement allemand, qu'il est prêt à acoep-yc les conditions prosées pour un armistice ar M. Wilson aux Centraux. Le gouvernement turc fera parvenir une lême déclaration au gouvernement de Ber-n.On prévoit que le gouvernement autri-îien publiera, aujourd'hui ou demain, à ienne, son accord avec la note de M. Wil-•n.Ce que dit le jjNorddeutsche Allgémeine Zeitung". BERLIN, 9 octobre. (V. D.) Le ,,Norddeut- ] lie Allgemeine Zeitung" écrit au sujet de la < ponse de M. Wilson : Aujourd'hui le gouvernement prit connais-nce de la réponse du président des Etats-nis à la démarche faite par l'Allemagne. Nous avons des raisons de croire que la con-luation des démai~llfts en vue de la paix sera Ludendorff à Berlin. BERLIN, 8 octobre. (Wolff.) Officiel. Ludendorff, venant du, grand quartier général, est arrivé à Berlin pour conférer. L'attitude de M. Wilson. WASHINGTON, 9 octobre. (Reuter). On signale de source autorisée que ST. Wilson n'a pas l'intention de nouer de longues discussions diplomatiques inutiles av(ec l'Allemagne.Tous les alliés sont d'accord avec M. Wilson. LONDRES, 9 octobre. (Reuter). Le gouvernement britannique a reçu la réponse le M. Wilson . On signale de source autorisée que tous les alliés sont absolument l'accord sur ce point. La réponse du président Wilson et la presse française PARIS, 10 octobre. (Hjavas). Le ,,Jour-lal des Débats" montre en ces termes les •aisons qui expliquent les trois parties le la répense adressée par le président Wil- $! y a un an 11 octobre 1917: Les Russes s'emparent

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