L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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20 January 1918
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s.n. 1918, 20 January. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sb3ws8jr8d/
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4èœe /ïttïl'BI rHWi»» et Iή. L'ECHO BELGE L'Union fait la Forsff. JTourcml ataotldiSen du rrt^t^n «cmraissant en Hollande, Belge est notre nom de Famille les lettres «loivent être adressée» ai b»relrierétoctio«!N.Z. VOORBWHGWA!. 234-240 4MSTEBDAIVI. 'rêîéî»5iorjes: 2797 et IU "7f>. Eêdactetir* en Chef: Gansteivi: .îasjpaers. „ ... , _ ( crtxarîes SSas-îiartS, Louis IPiés-src ^tOï3H&éfâ CΩ OlTB : . >i>.-_-»-~n«5» r-* <*-«-» t'.^i«-nua S <=15ira 3"î 13H* 1 Abonnements: Hotlande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable nar anlicinaiinn. AnnnnKAd! 1S cnnis la liane. Réclames! 30 cents la liane. AiviS»s "12; ir* nw^ft/no^i'-wc I p»inl spsstseli A Brest-Litonrek Trotœky pose pour 1; galerie. Ah! Je coup a été bien monte. h& pourparlers s'inaugurent en présence de com pairsesT Le pauvre Joffe s'en <"» comme i pSUt — très mal. Brusquement, on apprenc que Trotœky, commissaire du, peuple aux a faires étrangères, 6ô fâche. Il parle de tou casser et il déolare qu'2 ira lœ-meme ' les affaires du peuple-Pusse a Brest-Litovsfc Comme si cela aussi n'était pas arrangi J'avance! ïroteky tient tête a KuHman» il tient tête au général Hoffmann qui i pour mission de remuer avec b*"1'1 & graru sabré de Guillaume.,,Vous voyez bien, dieeav les jobards qui trouvent que les balsclmJa sont un peu fous, mais sincères, comme tou les fous d'ailleurs, vous voyez bien qu< Trdtâky n'a pas partie liée avec l'Allomag ne" Hais la farce dégoûte les pangerma niâtes. Us veulent bien «'acoquiner ave n'importe qui si c'est pour se battre. rou traiter, non. Tirpitz s'agite, Hindenburg e Ludendoirff sont Manoeuvres. „Ne voyez voua pas, disent-ils à l'en.pOTeur, que nou aurons bien plus vite fait d'envoyé tui: division à Pptrçgrad® pour rétablir un pei l'ordre — 3. notre profit?" Le kaiser es sur le point de céder. Hertling, le regisseu. de la comédie de la paix, KuMmann, 1 acteu principal, sont au£ abois. ,,Puisque nous ro pondons de toutl" disent-ils. Co n'est pa; avec les maximalisées, qui sont d'ailleurs <11 mocho avec la WiUielmstrasse, qu il convie» d'avoir des ménagements, mais avec le peu pl© en ATleanagae. Celui-ci veut la paix, li paix tout de suite, au moins autant que le Russes eux-mêmes. Les 25.000 eoJdats d< Kovno qui refusent de marcher donnent u? tour alarmant à o&b état d'esprit. Le pcxpu laire sabote les meetings du parti ,,Vater land". A Kiel, des marins recommencent \< petit jeu significatif de jeter leurs officier par dessus bord. Que dira ce pettple &i l1 parti militaire fait échouer les pourparier de Brest? H peut faire des émeutes mai a oc la révolution, et, des émeutes, on sai en Allermagne comment ça se réprime- Seaj [emeni ce peuple, à qiti l'on a déjà demand tant de sacrifices, il faut lui e»n demande encore. Los partisans que les botlschevik peuvent avoir eai Angleterre, en Franco, 01 Italie ne sont pas encore près d'y accéda %xl pouvoir. Il tant continu si* la guerre ccn tire les Italiens qui-résistent sur lo Piave, i Faut surtout la continuer contre les soldat i'Ypres efc de Verdun. Et ceux-ci, qui tan1 :1e fois oui battu les Allemands, Lucien-lorff a promis de,les battre,.mais... Mais it aut pour cela que l'armée allemande com srvfe lo même esprit que «celui qui a m mai! ?s divisions aui se sont vainement fail acher devant l'Yser et devant Verdun. Le •itisfaction nce d'une .paix séparee avec j* tussie, le ressentiment de ce que l'eïwreim e l'occident refus® d accéder à la pais usse, peuvent porter les armées de la pro bains Offfeaisrve à co niveau moral élevé. Le arti militaire, en apparence, cède au part 'es politiciens, maie c'est on vue d'un but :vilitàii». La farce de Brest-Lifcovsk suivre cm ocmis; il faut donc bien- permettre è •rotïky d'y jouer son rôle. O rôle est d'un: comique énorme, d'ut omdque ttfa'iqiie qui fige le rire sur le? kyres en nierne temipe qu'il le fait naître. Qu'av-etf-ve-ue à faire le3 dégoûté, a l'ail rd dire 1® commissaire du peuple. Vous re ri'-éeêntea un parti comme je représente un ïg.roi. Un parti au gouvernement ne _s{ oaiiutienfc que par la force. Vous"... Io: >otzky jugé inutile d'achever sa petusée qu: 'interpréta d'eMe-merr.c. ,,Moi, je jette er /idson le ministre de Soumanie accrédité à Pétrogracle, dent la perftouate est pcm-fcani m*iojablô» et je décrète l'arrestation' du ra Ferdinand". Les boches ont dû tiquer. Il j , dea geais dont on. se sert mais qu'on n< encontre que dans l'ombre. Etre forcée d< is'cuter avec eux, d''j?ga;l à égal, autoui 'un tapas vert, fenêtres ouvert<ss —■ ce qu , l'avantage au moine d# laisser entrer l'ai] - c'est une bumiHataon pire» que ce qui 'Allemagne avait jamais ptt craindre- aui ■lus mauvais jours. E-île la subît cependamt ^lit-il qu'elle ait peur que 3a gravide offen iverHe Ludendorfl ne réussisse pas! Mais Trotzky ne pousse-t-il pas trop loit i fantaisie de son terrible rôle? H va fain iter la pièce. Il est'difficile de rompre ei isière avec le genre kumain par exc^s d< ertu, comme AJce^te. Mais par. excès d< riponnerie? Le genre humain, finalement 5t poussé à bout par la gageure maxima igfce. Un immoBse dégoût eauJove le mondf fc il n'est pas jjcsâiMe que cette, vague vaut peu, ne balaye les aliénés et les cri' fiinels dont on dirait qu'ils dansent la d'anse u scalp sur l€3 débns fumants de tout « [iâ jusqu'ici a sea"vi de loi à l'univers, si a .'était offenser ces Apacbes et ces Huron* ^ui avaient le sens de l'honneur. Et Brest Litovsk 1 Kuhlmanii' ne s'en relèverait pas li Hertling. Le petcple allemand non' plus La comédie d« Bres»>Litovsk, dont nous sen tons le dénouement proche, est vraiment m passionnant spectacle., Charles Bernard. Pas ils passeports aux Silges L'Office Belge de La Haye nous communi [ne : Le gouvernement belge reçoit depuis quel uea mais de très nombreuses requêtes solli itent l'envoi en Suisse ou en France de per muics habitant !a Belgique occupée ou le épartements français envahis. En vue de donner satisfaction aux intéres le ministère des affaire» étrangères avai iemand^ au mois de juin dernier, par l'entre jise du gouvernement espagnol, l'évacuatioi un certain nombre de femuuîs et d'enfant eiges nominativement désignés * cette demand1 heurtéÊ h refus .4CfiW^^emçnt .a'JJe De même ont échoué dans ces derniers temj: toutes les démarches que la Légation d'JEi pagne à Bruxelles a bien, voulu faire, à 1 demande du gouvernement 'belge, en vue d'ol tenir des passeports, même pour des vpei sonnes dont l'état de santé exigeait une cur t, en Suisse ou un changement de climat. ; A son vif regret le gouvernement belg • n'est donc pas en mesui'£ d'obtenir l'envc 1^ en Franco ou en Suisse des sujets belges habi I tant les territoires occupés par l'ennemi, e il est par conséquent inutile de lui adresse des requêtes dans ce 5>ut. J ; isnifesto de la Claire ieSowi i de Hialeipiiie . ' La Chambre de Commerce de Philadelphi ' Vient d'adopter et do soumettre à la signatur J do sos 3500 membres une carte aux armes de * Etats-Unis portant comme titre ces mets - „An American's pledge", c'est-à-dire ,,1'En ; gagement d'un Américain". Voici la traduction de cet intéressant do j " oument: En ce temps do crise nationale, je m'engag . à supporter la politique militaire, financière e ' économique de mon pays. 1 Je fais ceci, d'abord pareo que les Etat€ L Unis défendent la démocratie; pour le droi des gens d'avoir une voix dans leur gouverne ment. Sous ce gouvernement-oi j'ai reçu un bonne éducation; ma vio et ma propriété on été protégées et j'ai eu l'occasion d'agir dan n'importe quel domaine 6elon mes facultés e ma vocation. " Jo prends cet engagement, en second Heu parce que je crois que la démocratie, non squ lement aux Etats-Unis, mais aussie parto-u dans le monde, est. menacée par les ambition de l'empereur allemand et de 6ee conseillers. > Il a établi un système militaire dont le bu L avoué est la conquête. Il a mené la pierre au moyen dô méthode inhumaines et barbares, ayant fait souffri i principalement des hommes «ans défense c . des fommes et des enfants. 5 Ï1 a encouragé une pédagogie par laquelle h * jeunesse de sa nation a été éduquée de manier 5 à croire dans la force et la couquêté. ^ ÏI a r*«iié les traités. b II a violé tous les principes d'humanité et d< - droit international dans la façon de traiter le: 3 Belges oonquis, L, U a conspiré contre notré pays étant en pai: aveo nous. ' Il a cherché à noua brouiller avec d'autre pays pour nous pousser dafns la guerre oontr< eux. Il a fondé sa ]>oli tique envers les autre !■ nations sur le menàonge et la fourberie. ; P.our ces raisons i'aceepto lo jugement di ; Président qu'aucun homme et aucune natioi no peuvent so fier à la parole ou à un traité di gouvernement allemand actuel. Pour ces raisons jo m'engage à mettre tçj personno et mes biens à la disposition de moi ' pays et je veux accepter n'importe quel 'servie que je suis capable de remplir. (Office Belge. ) y — — —.— | lia 6";î pillé à iéïusalem! Que ce soit en Europe ou en Asie les Aile , mands no' manquent jamais de pilier quand il en ont l'occasion. ïlien n'arrêto ces barbare pour qui les lois divines et humaines semblcn vraiment ne phts existes* ; c'est du moins t ccaclusion à tirer des lignes suivantes qu< 'nous extrayons du ,,Temps" : ;,Au Vatican cm a reçu des détails sur de actes de sacrilège et de pillage commis à Jé rusalem par les troupes turcoalîcmandes avaar leur départ. Ces informations privées confir men.t que Mgr. Ca-mussei, patriarche de Jéru sa 1 tan, a été déporté et éloigné par oontraînti de son siègp, ainsi que d'autres religieux ita liens. L'un d'eux, lo père Piccardo, est mor par suite de sévices infligés par . les Alîe mands et les Turcs. Le célèbre trésor du Saint ' Sépulcre, dont la valçùr est de plusieurs mil lions, a été complètement dévalisé et dirijç sur Berlin, Il a disparu, entre autres pièce; i précieuses, le célèbre ostensoir on brillante i unique au monde, d'une valeur d'environ ui million. Une lampe votive en or, offerte pa: i le roi Victor-Emmanuel III, est également dis . parue. Il existe, d'ailleurs, un inventaire ecrm ( plet du trésor do l'église du Saint^Sépulorc On pourra donc contrôler l'importance du pil lago consommé. On fait seulement observe que, durant des siècles, les Turc* nTont jamai osé, sous aucun prétexte et dans n'import quelle circonstance, perpétrer de pareils pil i lages." < C'est le moment de rappeler ce que le pap< . Urbain II, qui s'associa si énergiquement à 1; > prédication de Pierre l'Ermite — lors de li k Ire croisade — disait dans son fameux dis-cour prononcé à Clermont en Auvergne: „La rage impie des Sarrasins n'a pas res pecté les prêtres du Seigneur; ils "ont chargi ' de fers les mains des infirmes et des vieillards des enfants, arrachés aux embrassements ma ternels, oublient maintenant chez les Barbare i le nom du IHeu véritable; lo temple du Sei i gneur a été traité comme un homme infâme e , les ornements du sanctuaire ont été enlevé , comme des captifs.,J Nous voyons se répéter de nos jours ce qu s'est passé en 1005! C'est la ,,Kultur'-'r ■*niiTg». ■ — 1 ^ ■ Le spSîisix de S'Ouest D^i ,,Berliner Tageblatt": Il ne faut pas méconnaître que la volont* intransigeante de l'Amérique pour la pro Iongation de la guerre conduit dans l'ir; connu. -saa>-*-ô-^«SE»— // y a un m 20 janvier 1917. •— Les Français exécu J tent (pvcg succès voie attaque dam le secteu de Vccugre et les Britanniques à Vest d " Saint-Eloi. 21 janvier 1917. — Les. Français réussis 1 sent un coup âe main cm nord de Ban-de \ Sart' \ Les Bntannipijcs ezéeurbsM ..av..6ç. succè. i ifri. ïrritft. nu. s.nifî-fi£+. s?a T.tirtt: En BfêldiaL9â. Bedide gommerce 1 Après avoir dépouillé les habitants de tout I " cuivrç qu'ils possédaient, les Allemands lancent les articles „made in Germany". La presse teutonisée de Belgique occupé publie, par ordre, l'avis ci-dessous repro duit: I ,,On nous communique l'avis suivant: ' ,,— Concernant Je remplacement des gar nitures de portes châssis, l'attention di public est attirée sur ce qui suit: ,,En vue des ^livraisons prochaines, il es mis en vente, dans le commerce, des crosse 3 de portes, en zinc et aluminium. La fabrica l tion de ces articles n'a été autorisée à pei . sonne et dans aucun cas. En outre, son 1 mis en vente des crcsses de porte entière ment en fer et en fonte de fer. ,,Pour éviter un gaspillage de fer, il n' pas été accordé d'autorisation générale pou 3 la fabrication de ces crosses en fer; seul k la fabrication d'une quantité peu importai! te de crosses en fonte de fer a été autorisée ^ ces crosses sont particulièrement destinée aux lourdes portes de banques, de grand s établissements publics et communaux, et ce b fournitures sont contrôlées. Les fabricants i vendeurs et acheteurs, s-'exposent donc t la saisie des crosses de porte non autorisées ,,Seules, les crosses de remplacement exc » cutéos en bois avec carré de fer et dont 1 " permis de fabrication» a été accordé peu " vent être achetées sans risques. Des disposi tions seront prises pour qu'il y ait dans 1 b commerce des types de crosses convenable et en quantité suffisante. s ,,Le public est invité à s'entourer de tou r tes les garanties." b In pauda veneniim... ,,des disposition seront prises pour qu'il y ait dans le com ^ merce des types de crosses convenables et e: quantité suffisante'.'; il manque trois mot à cette phrase: ,,Made in Germany"» Il propos dos archives enlevées île ieloipe par les Allemands » A una réunion de l'Académie britannique ! M. 0. H.. Firth, membre de l'Académie et pn fesseur d'histoire moderne à. ^'univeraijté d'Oj 5 ford, a parlé de la dispersion et do la de>stru< tion des documents historiques pendant 1 1 guerre, par les Allemands, et des précédent 1 de restitution d'archives et de manuscrits. ' lî a rappelé, notamment, en co qui coneern }«, Belgique, l'anéantissement total des archive k de Nainur, d'Yprôs, de Dinant, de Termonde 1 celui des bibliothèques de Louvain et de N< 3 mur, et que de très importantes archives, enlc vëes de Belgique, par les Autrichiens en 1794 passèrent en France par lo traité de Campe " Fovmio en 1707 et rentrèrent en Belgique pa celui de Paris, en 1814. Le profesfieur Firth a émis l'avis que 1 traité ele paix des Alliés doit exiger semblabl restitution. ; A fS2*M7ielles 5 Une feuille bruxelloise teutonisée pubii b c© qui suit : 1 ,,Censure des imprimés. * ,,Arrêté du gouverneur général en Be' gique en date du 25 octobre 1917, contre _ signé à la date du 13 novembre 1917 pa . - le général quartier-maître général lieut-s liant iïaundorff (pour la Flandre et 1 Wallonie pour autant qu'elles ne font pa partie du territoire de la. IVo armée) com plétanfe l'arrêté du 1.3 octobre 191-1 relati à la. censure des produite de l'imprimerie ,,Au chiffre 1er de l'arrêté est ajouté 1 4e alinéa suivant : 5 ,,Un écrit dont l'impression a été agréé j par la censure ne peut faire l'objet d'un procédure civile ou pénale qu'en vertu d'un i autorisation du chef de l'administratio: * civile (verwaltungschef). Toute procédur - faits sans cette autorisation sera nulle." La propagande allemande, directe ou pa * l'intermédiaire d'organes subeidiés, aux. ^ beau jeu : c'est la consécration du droit d mentir, diffamer et calomnier. * * * * Le projet de création de buanderies in troduit il y a quelque temps, afin de pare » à la disette de savon qui favorise le déve i* loppement des maladies épidémiques, com 1 menoe à prendre forme. Jusqu'ici, les édile 5 se sont mis d'accord sur les points suivants lo. Création de deux usines qui.desser i virent toutes les communes de l'agglomé ' ration ; ' 2o. Création éventuelle d'une buanderi ? par commune ; •So. Classement en quatre catégories de ' clients des buanderies: a) indigents ou 5 jouiront de la gratuité pour le lavage d" linge; b) clients payant 5 centimes pa L pièce; c) client payant 10 centimes pa pièce; d) clients payant le prix de revient 4o. Les magasins communaux livreront 1 savon, la soude et les autres substances né ce'ssaires au lavage du linge ; • 5o. Chaqûe commune interviendra dan le« frais au prorata du nombre de ses habi ; tant/g et aura à sa charge le lavage du ling des indigents. * * * La vie devient de plus en plus pénible dans 1 capitale et les prix pour les marchandises d ■ pzemière nécessité augmentent de jour en joui Déjà on demande 325 frs. pour 1000 kilos d charbons ; le beurre est à 32.50 frs. le kilo, le pommes de terre 250 frs. le sac. Et, même ci payant cas prix fabuleux, on a toutes le.s peine du monde à les obtenir. Jamais Bruxelles n' connu une si grande misère qu'actuellement * * * " La feuille officielle allemande pour la Belgi que occupée, „Gezetz und Verordnungsblatt" publie une décision dont voici la traduction < d'après une fouille stipendiée flamand© du décembre 1917 : ,,La directrice de l'école primaire adopté M de la (rue de Oonatantinople, 5, à St. Gilles IniàTm' loe aw/yrtnWftmnti+.c rintMfM h. «TltAIvîi S l'école aux commissaires désignés par le ministère des Sciences et des Arts qui, conformément à l'article 1er do l'arrêté du 19 mai 5 1917, visitaient cette écolo afin d'y_ faire appliquer la loi sur renseignement primaire et d'en surveiller l'application régulière. ,,En raison des refus do la directrice de se 3 soumettre à ces prescriptions légales, en vertu - de l'article. 1, dernier alinéa do la loi du 15 juin 1914, organisant l'enseignement primaire, toutes les subventions communales, provinciales et de l'Etat, qui étaient allouées à l'école de la Bue de Constantinople 5, sont supprimées." 1 11 importe de remarquer qu'il est fait, en l'espèce, une application abusive de la. loi du t 15 juin 1914 qui n'a pas prévu, est-il besoin de s le dire, une inspection scolaire faite par les _ Allemands ou leurs ..aktivistes", -1 ... k ! La nécessité rend ingénieux. Les charcutiers bruxellois fournissent uno preuve nouvelle de j cet adage do la sagesse populaire. Voici, en effet, ce que l'on peut lire dans un quotidien 1 teutonisé do la capitale belge: ,,Le boyau do r i papier rient do faire sou apparition dans la s 1 confection des gros boudins tic sang populaire-. I ment appelés ,,bloedpans". Le gros boudin Be • présente dans sa nouvelle enveloppe comme ^ ' s'il sortait d'une cheminée au ramonage de la- I"quelle il aurait servi; il a l'air, dans son en- 3 veloppe, d'un noir uniforme et mat, d'une s charcuterie en deuil, et la vitrine où il est ex- , posé en nombre en prend quelque chose de mor- i tuaire. Le papier utilisé est d'une telle résis- . tance que, sans être réduit en bouillie ni dé- _ ohiré, il est soumis sans préjudice à Febullition 0 avec le sang," B # * * Lo Conseil communal de Laelcen s'est î-éuni mardi, sous la présidence de M. Emile Bock-3 stael, bourgmestre. s On a décidé de /aire procéder à l'achèvement do la décoration de l'escalier d'honneur de - l'hôtel communal et de la salle du Conseil. On a ftiit des nommâtious dans renseignement pri- g maire communal. Enfla le Conseil a approuvé les. expropriations nécessaires à'la construction d'un groupe scolaire diuis le centre de la oom- 1 mune. S * Tî * Qn a appris, samedi matin, une triste nouvelle : l'honorable président de Ta troisième eluvmbre de la Cour d'appel, M. Alphonse de Bussehere, était mort la veille, succombant à une double pneumonie contractée, dit-on, au Palais. M, de Busscliere avait été d'abord juge d'insruetion à Mons, puis procureur du B>od > à Cbarleroi, A l'ouverture de l'audience, M. Levy Morel a, a dit, en quelque?» mots émus, quels regrets s accompagnent la disparition si soudaine de H. de Bussehere. M. Jobtrandj procureur général, q s'est associé à paroles, ainsi que Me 13od-s son, au nom du bâtonnier absent, et Me Bihin, au nom des avoués. M. de Bueschere était âgé de 67 ans. A Anvers Récemment on avait appris que, en, Bel- 0 gique occupée, trois groupes de cinq mille a kilowatts chacun avaient été démontés et enlevés par les Allemands à la Société Anonyme d'Electricité de l'Escaut. A px*ésent on a acquis la certitude qu'un de ces groupes a été placé à la Rombacher Hutte sous e prétexta qu'un raid d'aéroplanes anglais avait détruit l'installation, de cette entreprise. La destination dçs deux autres groupes n'est pas connue. D'autre part, une personne honorable ap-r parte-nant à un pays neutre, et qui est récemment revenue de Belgique, a interpellé, 1 peu de temps avant son départ, un des offi-s ciers supérieurs dirigeant le travail de des-~ tructi'on des industries belges, afin d'en ^ connaître le but exact. Il lui fut répondu • qu'en premier lieu les Allemands avaient û un grand besoin de mitrailles, et, qu'en second lieu, ils cçnuptaient revendre, après la d guerre, aux industriels, belges, des installa-3 tions neuves. Il ajoute que les Belges ,,se 3 mettraient aux genoux des; Allemands pour 1 les obtenir." 5 Le pillage des usines belges fait donc bien partie d'un plan machiavélique,-consistant r non seulement à débarrasser l'industrie ajle-1 mande de la àmcurreïfice belge, mais à ron-5 dre l'industrie beige tributaire de l'industrie allemande après la'guerre. * * * La semaine dernière les Anversevis ont assisté à un spectacle bien réjouissant pour eux. Les boches promenaient une cinquantaine... o'autres boches, les poings enchaînés, à travers la ville, pour les conduire ' ensuite, à la plaine des manoenivres, où, peu après leur arrivée, on entendait uno salve d'éxecution. C'étaient des Soldats venant du front oriental et qui refusaient de partir pour le front en Flandres. 3 Ils ont. servi d'exemple pour -enlever aux antres toute velléité d© révolte. j A Mgr l'évêque de Liège vient d'adresser aux " prêtres de», son diocèse une lettre pastorale les r invitant' à! intervenir auprès des producteurs S agricoles peur obtenir qu'ils soient moins âpres a au gain. — I^a misère, dit en résumé Sa Grandeur, devenant de pltts en plus grande, il est du 5 devoir de chacun de la soulager. Elle est due au renchérissement des «aliments de provenance indigène^ qtn épuise les ressources d'une partie 3 de la population et empêche souvent des malheureux de se proourer les denrées • les plus indispensables. Je sollicite votre aide dans ces 3- tristes circonstances. Engagez les agriculteurs 3 à livrer leurs produits aux comités institués - à cette fin, à les vendre à des prix raison-3 nables, Surtout ceux destinés à l'alimentation a humaine, à éviter l'immixtion d'intermédiaires i qui les revendent avec des bénéfices usUraires. 5 Quo le paysan vende directement aux consom- 1 mateurs ! r Nous demandons aux producteurs de contracter avec les organismes de seopurs afin de - leur pormettre do gagner eux-mêmes ce dont , ils ont besoin : qu'ils leur louent des terres et , fournissent de la main-d'oeuvre moyennant 5 rétribution convenable, qu'ils favorisent les oeuvres ajant pour but de mettre des parcelles 2 de terrain à la disposition des familles dési-, rendes de les travailler elles-mêmes. r ITnzi j<->n «sw+.ro, l<vr Tv>lvi+o-v<+'s A a A >rîl_ de U-!3 Reguilersbreestr., A'dam. Tél. 9820 N. Lunch exquis f 1.75 — Soupers Théâtre f 2.— les et ceux de-la campagne aidera à éviter li révolte menaçante des uns contre les autres et supprimera en grande partie les préjugés qui souvent sont' fondés mais toujours ^exagérés."An Pays Wallon Un journal emboché écrit : M. Pierre Warnior, conseiller provincia socialiste de Couthuin, a disparu depuis mer credi do la semaine dernière. Ce jour-là il étai allé à Huy, selon 6on haoïtude, faire différent achats pour le compte d'une coopérative qu'i dirigeait. Resté une partie de la journée à h Maison du Peuple, il se mit en route le soii pour retourner chez lui. A 8 heures, il s'arrêt; à Wanze, dans un café qu'il quitta peu aprèi pour prendre un chemin conduisant au bon de la Meuse. Depuis lors, on ne l'a plus revu Toutes le.s recherches sont restées iufructueu ses. Est-il tombé accidentellement dans lî Meuse ou a-t-il été l'objet d'un grave attentat? On l'ignore. Un sieur Stas, de la même commune, esl également disparu : on ne l'a plus revu depui: le 24 décembre. L'émotion est grande dans lt commune. * * * On annonce la mort de M. Degerre, faisan* fonctions de bourgmestre ele la ville d'Andennc depuis l'horrible assassinat commis par 1 et Allemands sur la personne de M. le d-Jjiteui Camus en août 1914. M. Degerre avait ét( choisi par les Allemands eux-mêmes comme premier magistrat de la cité martyre. Il - avaii été atteint 'il y a deux ans d'une attaque d'à poplexie dont il ne s'était jamais complètement remis, la brutalité de nos bourreaux lui infligeant à toHt moment de nouvelles angoisses auxquelles il a fini par succomber. M. Degerre était greffier au tribunal el jouissait de l'estime profonde do ses administrés. Plusieurs de ses fils font brillamment lem devoir au front parmi les vaillants soldats de notre glorieux Roi Albert. Dsm® les F2arsi5res (De. notre correspondant particulier). Toutes les nouvelles qui arrivent des Flandres sont d'accord pour dire que ces province! grouillent de soldats boches. Ces hères n'ei mènent pas large. Ils déclarent tous, indistinctement, officiers comme soldats, qu'ils souf frent horriblement do toutes sortes de privations, surtout de la faim et du froid. D'autn part, ils sont malheureux, d'autant de savoû leurs familles dans la même misère. Ils n'on plus cure de rien ; pour eux, être en première ligne cru à l'arrière, cela leur est parfaitement égal. Devant autant de misère profonde trè: souvent on voit ces boches fondre en larmes On en a vu qui pleuraient des journées entiè res-. Larmes d'esclaves dirigés par la caste mi litaire prussienne. Pour se libérer de ce eau chemar épouvantable, très nombreux sont ceux qui tentent de passer la frontière. Dans h nuit de samedi à dimanche, vers minuit, un< quinzaine de personnes ont voulu passer 1 Wachtebeke; parmi elles plusieurs boches avec armes et bagages. Il y aurait eu une batailh en règle, parait-il, entre ceux-ci et les sentinelles. lin boche aurait été tué et un autre jet< au fil et électrocuté. Les mouvements do ces troupes cantonnées dans les communes sont fréquents; quatre com pagnies, se trouvant actuellement à Selzaete, sont désignées pour partir vers les Vosges oi Verdun d'un moment à l'autre. Le corps d'avia teurs est très soigné par les dirigeants boches la semaine dernière 14 hommes cantonnés l Selzaete partaient vers un camp d'instruction; ils faisaient partie, disaient-ils, d'un contingent do 500 hommes qui allaient pour apprendre à voler. Parmi ces partants il en est qui sont ma Iad.es et que l'on ferait mieux d'envoyé: à l'hôpital. La nuit, lorsqu'ils font la garde aux fils électrisés, on les entend tousser et cracher dans la rue comme de vrais moribonds. On-serait tenté d'en avoir pitié si « n'étaient des boches, les bourreaux de notre malheureuse Belgique. Il y en a dont 1 àg< dépasse la quarantaine, qui sont sourds, d'au très, portant des lunettes bleues, d'autres en core boiteux ou ayant toutes sorteà d'infirmités visibles et invisibles. Qu'importe, l'ordre est formel, il faut partir et sans hésitation, si non, c'est la geôle ou la cravache. Rien d'étonnant dès lors à leur démoralisation et ele leur désir de mort avant tout. Pour nos compatriotes, en cet hiver f roi cl et humide, la vie est aussi actuellement ur long calvaire. Pas de charbons à moins de payeur 130 ou 150 frs. Ie3 100 Kos., pas de viande, pas de graisse, pas de pommes de terre pas de farine, le prix étant ele 2 frs. 50 le Kil., pas de cuir, pas' d'étoffe pour s'habiller un costume coûtant jusque 200 frs., pas d< laine pour so confectionner des vêtement: chauds ; une lxmle de fil, se payant en temps ordinaire 0.25 et., coûte maintenant fr. 1.50 Bref, tout fait absolument défaut ou se pay< des prix fabuleux et inabordables pour une population dont les ressources sont nulles. —mm Lima ia douvernemint belge pendant la Gusrre Activité îles divers Départements ministériels ' (Suite et fin.') Lo Norf de la Guerre. Interview de M. Van de Vyvere, Ministre des Finances. ,.Pour la Belgique, l'effort financier sera surtout la tâche du lendemain de la guerre, tâche dans laquelle l'appui de ses' protecteur.' et amis lui sera aussi nécessaire qu'il lui es-! indispensable maintenant pour la restaurûtior de son indépendance. Le Gouvernement belge rejeté dès les premiers mois hors de son territoire, séparé de la Représentation nationale, ? dû borner ses offerts à la reconstitution de l'armée et au soulagement de l'infortune de ses ooncitoyens, tant exilés que restés au pays occupé. Privé des ressources do son pays, odieusement exploitées et tournées contra la Belgique même, par un ennemi sarjs ver- . crnntiA «fttm <hm?nwtir. il a. IlatirAÏi^m/»r» +. • h*An. contré auprès de l'Angleterre et de la France le plus généreux secours financier, et les États-Unis viennent à leur tour de l'admettre à partioiper au Liberty Loan. ,,Qu'il suffise de savoir que plus de 50 millions par mois ont été consacrés à la Belgiquo en guerre depuis les jours do l'épopée de l'Yser 1 en octobre 1914. ,,Le ravitaillement de la Belgique occupée, entreprise magnifique et touchante à laquelle le nom des Etats-Unis deméurera immortel lement attaché, a été la seconde source importante de dépenses pour le Gouvernement belge. A la date du 31 août 1917 il avait versé à la Commission américain© un total de 950 millions de francs, valant, si l'on tient compte l des prises de change, plus d'un milliard. Les ■ versements so font régulièrement au commcn-^ cernent de chaque mois; ils ont été de 25 i millions par mois jusqu'en octobre 191-6, moitié l en un chèque sur la Banque de France, moitié i- en un chèque sur la Banque d'Angleterre, puis portés à 37 millions 1/2 de francs par mois, k toujours moitié en francs, moitié en sterling, i Depuis juin 1917, les crédits départis à la l Belgique sur le Liberty Loan ont seuls été af- ■ fectés à ces subsides, et le Ministre du Roi à Washington a lo plaisir de souscrire chaquo mois une obligation de S 7,500,000 et d'en transférer la contrevaleur chez le banquier de la Commission for Relief in Belgium. ,,A côté de cette contribution, les secours i apportes aux Belges réfugiés à l'étranger for- ■ ment une faible dépense. Du a vu plus haut ce que le ministre de l'Intérieur a réalisé dans ce domaine, notamment quant à la rémunération allouée aux familles de nos soldats. Le ministre des Finances a plus directement par- i ticipé à cette tâche par l'institution à Londres, à La Haye, à Paris, d'organismes destinés à venir en aide aux réfugiés, sous la forme de prêts et d'avances. ,,Les Comités de Londres, Paris et La Haj-e, ainsi que l'association ele crédit pour les Belges fondée dans cette dernière ville — Société anonyme dans laquelle les capitaux privés coopèrent avec ceux fournis par lo Trésor belgo — ont eu à leur disposition, jusqu'au 31 août i 1917, un total de fonds s'élevant à 16.000.000. Us ont fait plus de 25.000 paiements sur cr^an-. ces à ciliarge de l'Etat — pensions, arréragés et rentes au Grand Livre, traitements, etc. — et consenti près de 3.500 prêts sur titres de la dette publique, obligations de villes et provinces belges, dépôts de natures diverses, créanoes hypothécaires, quelquefois même sur caution solidaire ou sur notoriété. L'emploi des fonds est dûment contrôlé de manière à prévenir tout abus. ,,En dépit des vicissitudes de la guerre. 1 l'Etat a continué d'effectuervses paiements selon les prescriptions légales et un budget annuel est dresse, sauf la souplesse du cadre qui doit se plier aux nécessités chaque jour chan-\ geantes. Dans ce budget, les dépenses d'administration générale entrent pour la proportion de 2£ % à peine et atteignent 30 millions seulement.,,La grosse part est absorbée par les services de la guerre et du ravitaillement dont nous venons do dire un mot: 88 %. Il reste cependant, au terme" de cette brève revue, à signaler un poste: le service de la dette publique, des emprunts, comporte une dépense annuelle pour 1917 de 31 millions de francs. Quelques bonnes raisons que, dépouillé des ' revenus qui formaient la contre partie' des 1 charges de la Dette, il aurait pu invoquer, le ministre des Finances n'en a pas suspendu le ! service, sauf naturellement en territoire occupé par l'ennemi. Il a tenu à faire honneur, rnal-: gré tout, à la 'signature de la Belgique. Belges réfugiés, alliés, neutres peuvent toujours encaisser le coupon de la Dette dans les agences du Trésor restées accessibles en Belgique libre et au Havre, ainsi qu'à Paris et à Lon-1 dres, voire à La Haye, sous certaines garanties.Le crédit de la Belgique était l'un des premiers du monde, notamment parce qu'il avait-éto exclusivement employé à l'usage qui, scientifiquement,' justifie seul lo recours à 1.'emprunt, c'est-à-dire à la transformation de capitaux en domaine productif, et notamment à la constitution d'un réseau de chemins de fer d'Etat qui, on le sait, était lo plus dense qu'il y eût et valait à lui seul, d'après des estimations sérieuses, de 3 «à 3 milliards 1/2, alors que la dette entière du pays dépassait à peine 4 milliards, à 3 °/0. Ce crédit, peu avant la guerre, venait de s'affirmer de façon éclatante par le succès d'un emprunt de 12 millions de livres émis ài Londres en février 1914. Nul doute qu'au dénouement du grand drame le ministre des Finances puisse épauler à 'ce solide appui cet effort financier, qu'il s'agira alors d'accomplir. ,,La Belgique a la promesse des Alliés. Elle obtiendra la juste réparation, des déprédations infligées à ses voies ferrées, à ses ports, à tout ce domaine public auquel sa dette était incorporée. Son crédit public ressuscitera donc : intact. ,,D'autre part, et grâce à la longue paix dont elle jouissait sous l'égide de sa neutralité, la Belgiquo était aussi l'un des pays du mond.* où les facultés contributives des citoyen:; ; avaient été le moins sollicitées, où la charge i1 • ; impôts était proportionnellement la plus légè: L'effort fiscal aura donc un champ suffis.' : uno fois réparées les ruines que l'invasion ! causées à la richesse privée autant qu i: fortune publique. Alors se préciseront les in'-, sités éventuelles en matière do revision ou < création d'impôts. Ce sera l'oeuvre comiv.;' . du Gouvernement et du Parlement. L'on ; préparo de part et d'autre". t CONCLUSION „Le pays qui ne veut pas mourir." f» Tout ce qui vient d'être, dit, en somme, montre que le peuple belgo et son gouvernement peuvent être légitimement fiers de la collalxira-t-ion qu'ils ont apportée, avec les gouvernements et les nations de l'Entente, à la poursuite du but commun, et spécialement au maintien des fonctions essentielles de la vie de l'Etat belge ainsi qu'à la préparation de la restauration du pays. N'est-ce point, au total, une chose digne d'être soulignée que la vitalité d'un pays, qui, même en exil, n'eut jamais ot n'aura jamais qu'un seul souci, celui d'affirmer sans faiblesse d'aucune sorte le bon droit Soutenant son idéal de libellé ! A aucun moment, même aux heures les plus noires, le Gouvernement belge n'a perdu la maîtrise de soi et lo contrôle des événements; il s'est, en cela, montré digne de la nation que la puissante Allemagne a pu momentanément vaincre, mais non soumettre. Les historiens diront de la Belgique qu'elle.s'est distinguée, au cours de cette guerre, bien plus encore par sa réaction contre l'infortune que par l'excès ele son infortune même. Selon le beau mot de l'un de ses illustres fils, elle n'est pas „le pays mAiTPiN:.!/^

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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