L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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25 February 1915
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s.n. 1915, 25 February. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ms3jw87r7s/
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I |ére Année N°. iusc* s cents no centimes) ^-rT_ <■* JM'jto ** # L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N.Z. VOOHBUBGWAL 334-240 Téléphone : 2797. Rédacteur en Che! : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiei, Comité de Rédaction: I Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. VOOBBURGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement ( En Hollande H. 1.50 par mois» payable par anticipation l Etranger H. 2.00 „ „ Le drapeau neutre. La question de savoir ~i, d après les lois et usages actuels de la guerre maritime, un navire de commerce de l'un des belligérants a le droit d'arborer un pavillon neutre pour se soustraire à la saisie et à la capture, a donné lieu à de grands débats dans la presse de tous les pays. Les pins vives récriminations contre l'emploi de ce moyen de salut suprême ont été formulées en Suède principalement. Il n est peut-être pas sans intérêt de rappeler ce qui a été dit à ce sujet en 1913 dans la session d'Oxford de l'Institut de Droit international. Cet Institut se compose, comme vous le savez, de jurisconsultes de- tous les pays qui se sont voués spécialement à l'étude du droit international. N'en fait pas partie qui veut, comme quand il s'agit d'un Congrès. Il comprend soixante membres et soixante associés au maximum et se complète par des élections à l'occasion desquelles les titres d€6 nouveaux candidats sont sérieusement examinés et discutés. Or cet Institut a examiné dans sa session d'Oxford s il convenait d'interdire à l'avenir 1 usage de faux pavillons aux navires de guerre des belligérants. L'Institut a été d'avis, après une sérieuse discussion, qu'il était bon d'interdire l'emploi de cette ruse de guerre. Mais ce n'a pas été sans contradiction et plusieurs membres ont fait observer que les usages actuels permettent aux navires de s'approcher de l'ennemi sous faux pavillon, sauf à arborer leur vrai pavillon avant de tirer. C'est du reste ce qu'a, fait récemment l',,Emden" sans appeler aucune protestation de la part de l'Angleterre, la règle de l'interdiction n'étant nullement entrée dans le domaine <jes usages internationaux et ne constituant qu'un voeu pour l'avenir. Quant a l'Allemagne elle a glorifié la conduite du commandant de l',,Emden", bien loin d'y voir un acte de "perfidie ou de lâcheté. Il est vrai qu'il ne s'agissait pas dans cette discussion de l'acte du navire de commerce de l'un de« belligérants qui arbore un faux pavillon pour se soustraire à la capture. Mais pourquoi,, ce qui n'est ni un acte de perfidie ni un acte de lâcheté de la part d un navire de guerre qui veut surprendre son ennemi et le tromper pour le vaincre plus facilement, deviendrait-il un acte de perfidie et de lâcheté de la part, d'un navire de commerce qui veut échapper à la capture et à la destruction. Au surplus, un Suédois d'une compétence particulière en la matière, Mr. de Reuterskjold, professeur agrégé de droit public et de droit international à l'Université d'Ypsal et membre permanent du Comité maritime international, a prononcé à cette occasion des paroles qui méritent d'être rappelées. Il combattait, quant à.lui, la proposition tendant à interdire aux navires de guerre d'arborer un faux pavillon. Et sur quoi se fondait-il? ,,On permet — disait-il — aux navires de commerce d'arborer un faux pavillon pour échapper à la capture, pourquoi refuserait-on ce droit •aux navires de guerre?" Cet argument d'analogie n'a pas convaincu la majorité de l'assemblée, l'analogie n'étant pas complète. Mais pas une voix (et il y avait la dé nombreux jurisconsultes allemands, français, anglais, américains, etc.,' tous spécialistes en la matière) ne s'est élevée pour protester contre cette affirmation de l'usage existant en ce qui concerne les navires ae commerce. Il m'a paru intéressant de rappeler ce petit épisode, parce qu'aucun Etat neutre n'a été plus ardent q -.e la Suède à critiquer des actes de ce genre de la part des vaisseaux de commerce anglais. Mais que dire de VAllemagne qui, après avoir débuté dans la guerre actuelle par deux violations manifestes de la neutralité du. Luxembourg et de celle de la Belgique, au mépris d'engagements solennels et formels, se pose en championne des droits de! nétrtres ? C'est grotesque ! Albéric Rollln. .—: Sarah Bernhardt Toute notre attention va au front. Depuv sir mois, tous les matins nous nous précipitons sur le journal pour prendre connaissance du communiqué officiel. Rien d'autrt né nous intéresse, ne peut nous intéresser, Et c'est ainsi par exemple qu'en fait d< théâtre il n'y a plus pour nous que le théâtre de la guerre. Hé! le drame qui se joue avec des millions d'acteurs et qui ne sont pas armés d'épées et de fusils pour rire, l'incertitude ou nous sommes d'un dénouement que le destin par une suite habile de. coups de théâtre tour à tour éloigne ou rapproche, 9/ou-s distrait de ces amusements frivoles par quoi, jadis, nous nous efforcions de tromper notre ennui ou de donner un aliment à nos pensées. Tout de même voici deux lignes qui naguère eussent fourni de la copie pendant une semaine à tous les chroniqueurs du monde et que nous ne poiivons pas laisser passer inaperçues. Sarah Bernhardt. a été opérée — lisez amputée d'itne jambe. Que de vaillants jeunes hommes qui pou-Wtoent tout attendre de. la vie et de l'amour, ont été ainsi mutilés sur le champ de bataiU y' Mais la pieuse commisération que nous M mut aller dans la même mesure vers cette femme ai mirable qui contribua à développer dai nos âmes cet héroïsme qui nous haus. aujourd'hui aux terribles nécessités c l'heure. Pendant trente années de luttes i de triomphes elle incarna aux yeux à monde ce que le génie français avait de ph grand et de meilleur, car c'est 1- propre à théâtre qui parle avec un-e force égale c coeur du peuple et à l'esprit le plus raffin d'être l'instrument de vulgarisation, pi excellence et de manifester avec le pU d'éclat et le plus de force en même temÀ qu-e le tale-7it d'un auteur l ame de la ter', à laquelle il appartient. Les intellectuels. épris de nouveauté, 01 suivi avec une sorte de -passion les manife talions dramatiques si diverses et si nor, breuses qui, dans re dernier quart de sièc nous sont venues de tous Us pays. Mais qt le nom de Sarah, la divine, parut sur l'a fiche, et que ce-fut dans quelque ville neuf du Far If 'est ou dans n'importe quelle ca.j. taie de l'Europe, et la foule assiégeait l portes du théâtre pour entendre chanter Sirène qui aw rebours de Cireé réveillait d sentiments humins dans les consciences l plus troubles. Et c'était comme si la lumiè de. Ratine en passant par cette voix d', dissipait des ténèbres que nous ne savio pas exister. C'est un peu pour cette lumière qu'on bat, qu'on meurt, et qu'on doit vainc aujourd'hui. Aussi, notre souvenir da cette heure poignante se reporte volontie vers celle dont le charme incomparable l'art merveilleux aida si puissamment à répandre par le monde. Hélas ! il est trop tard Four parler eucor d'elle! disait Musset dans son ode à la Malibra Il ne sera jamais trop tôt pour rendre hoi mage à Sarah invalide et tombée, ei aussi, sur le champ d'honneur. C* B. — —3 ■ O tam* Pour nos soldats au froi Nous avons encore reçu les sommes "suiva tes pour nos vaillants petits soldats au fror „Lès Rouches Agrippantes" pour 3 collectes faites chez MM. Over-sloot et Van de Graag, de Maas-sluis, après quelques chansons par MM. Godefroia Sauvage, A. et F. Boucher, I. B. Huart et consorts fl. 33 Le colonel De Pauw fr. 20 De la part de M. G. Wagner /. 5 * * * D'autre part, comme nous l'avons dit dé il s'est constitué en Hollande une oew hautement patriotique. ,,L'aide aux soldats b ges" et qui a pour but d'envoyer du linj du tabac, etc. à no» braves qui combattent l'Yser- Cette oeuvre, créée ici il y a un m à peine, a déjà pris un grand essor. ,,L'aidé aux soldats belges" est constiti comme suit: Comité directeur: Mme. Mat< à Londres, présidente d'honneur ; Mme. Pî Thonard, présidente ; Melle Madeleine Detiè: secrétaire. Ce comité directeur est établi à Haye. Des sous-comités ont été établis dans les \ les suivantes t Amersfoort: Mme R. Belinne, Langestra 113. Amsterdam: Mlle Peeters, Anna Vond straat 13. Axel: Mme Casteel-Jacobs, rue de la S tion 28. Bloemendal: Melle L. Allard Bleack, Hov Noordetweg. Breda : Mme Dupret Beco et Hye, Baronii laan 111. Bois-le-duc: Mme Van Santé, 25 St. Joot straat. Eindhoven : Mme L'Hoest, Kloosterdreef Goes : Melle M. Wauters, 90 Wilking Ker straat. La Haye : Mme Paul Thonard, 60 Daend straat. Rotterdam: Melle Mad. Detière, 113 's-G vendijkwal. Scheveningue : Mme Van Strijdonck, Zeekant villa Casa Marie. Sittard : Melle C. Cauter, chez Mme Her «lahl—Oauter. Les dames qui désirent nous aider par le secours pécunier ou manuel peuvent s'adres à. ces dames suivant là ville qu'elles habite: sinon à Melle Mad. Detière. Quelques groupes, comme ceux de Bréda, Axel et Scheveningue, ont déjà fourni véritable petit capital. Avec l'envoi de l'Echo Belge, le comité dir etur a déjà pu envoyer une grande, quant d'objets eonfectionés au front, qui sert distribués par Sa Majesté Notre Reine. Nous remercions bien vivement les per» nés qui ont contribué à cette oeuvre et n< espérons que les envois à nos soldats se fer< de plus ten plus nombreux et rapprochés. Nous prions les personnes désireuses de n< aider de bien vouloir envoyer l'argent à Me Dethière, secrétaire, et les objets au local Lange Voorhout 17, La Haye à l'adresse Madame Paul Thonard. • » • Pour les soldats internés. Un ,,Liégeois de Paris" de passage en H lande nous fait parvenir .50 pipes et 120 paqu de tabac que, suivant le désir du généreux i nateur, nous ferons parvenir à nos soldats ternes. Nous avons également ,,Pour le bonheur Kalme" reçu fl. 5 que nous ferons parve: au coipité des veuves et orphelins des victin de Zei6t. A V I S. Nous serions reconnaissants à nos abonr qui reçoivent leur journal par la poste etdi l'abonnement expire le 1 mars, de bi vouloir nous envoyer un mandat-poste fl. 1.50 en mentionnant sur le mandat pos( Renouvellement «Tabonnement. En Belgique. it " A Bruxelles. u 11 a été formé sur l'initiative de M. Macs m échevin de la ville de Bruxelles, un oomit s dont ï»3 but est de procurer des repas éconc , 'r iniques aux habitants qui ont encore quelque ,ç ressources. Plusieurs dames de la meilleure se " ciété se rendent utiles et se multiplient pou 7S arriver à une solution qui satisfasse tout 1 e monde,. Leur tâche est plus difficile qu'on 1 croirait; il faut premièrement rassembler de it fonds, car ce n'est pas avec les sommés modi s- ques qui seront versées que le comité pourr i- assurer l'alimentation d'un nombre de personne !c certainement élevé. Il a fallu également s'en ,r tondre avec des restaurateurs ' bruxellois qi \ acceptaient, soit de se contenter d'un minim , bénéfice, soit de coopérer plus directement i e cette oeuvre de bienfaisance en travaillant l~ titre absolument gracieux. Plusieurs instaurante seront donc ouvert 'a dans différents quartiers do la capitale. Ceu. 55 qui viendront y diner, paieront 45 centime pour un repas complet et 55 centimes pou ceux qui voudraient que ces repas soient por jr tés à domicile. Avant d'y avoir droit, il faudra dJ ai Heur 7S être muni d'une carte d'identité. Il faut, un fois de plus, féliciter l'administration commu nale de l'excellente initiative qu'elle a prise et re d'autre part, reconnaître que le comité e 7s les restaurateurs ont- répondu sans retard r.s cteD appel philanthropique. Pour être plu exact, (d'après les dernières nouvelles qui nou ja parviennent) l'initiative revient au collèg crhevinal, au comité des hospices et au comit national de secours et de ravitaillement. L prix des repas sera cependent majoré et l'o: paiera 75 centimes pour du potage, de la viar n- de avec légumes et pommes de terre, du par et une tasse de café, — portés à domicile le Pris aux restaurants mêm*3s, c'est 65 centime seulement qu'il faudra débourser. Ces repa démocratiques sont appelés à un succès cor sidérable. _ * * * rtLe Commissariat général pour les banque en Belgique, dont la tâche est d'étudier 1 façon la plus habile de mettre les finance belges à contribution, se compose des non mes Dr. von Lumme, conseiller priv< Direktor Gahleben, de la Darmstadter BanI Direktor Dr. Schlacht, de la Dresdner Banl Behrens, de la banque Behrens Sohne, D: Sornarx et le prince Georg. von Sachseï Meiningen, un jeune homme qu'on a mis 1 pour épargner sa peau. Si les Allemand ~ d'ailleurs continuaient à sacrifier leurs nobi Ions sur les champs de bataille l'espèc s'épuiserait et ce serait regrettable! Te * * * e]_ Le directeur du „Courrier Belge" joui re, nal publié à Derby, nous adresse ur à longue lettre dans laquelle il proteste conti >is l'emploi que nous avons fait du nom de se journal „Car le bruxellois" — disions-nou ee — le „Quotidien" ou ,,Le Couvrier Belge uj si on les envoie à M. Max., doivent plut» -e écoeurer ce vaillant patriote. La Nous regrettons, pour notre confrèi réfugié en Angleterre — qu'il ignore il- publication à Bruxelles, d'un Journal nomir ,,Le Courrier Belge" et publié par les soin at des Allemands. Ceux qui lisent ou qui r liseut pas „Le Courrier Belge" publié à Derb; savent que les Allemands ne laisseront jaina .a. parvenir à M. Max, une feuille vent d'Angleterre, quelle qu'elle soit. Et noi se avons, nous, assez souvent mis à nu 1( infamies du Courrier Belge" publié •s_ Bruxelles pour que nos lecteurs ne se soiei pas trorçpés. Il n'y a jamais eu de confusic 1S" possible. Le directenr du „Newspaper f< Lg the Belgian Refugees in the British Isles k_' — qui rend service à notre cause — ne pei donc pas s'inquiéter de la note que nous avoi el- publiée. •a- ~ 33 A Anvers. Nous lisons dans „La Presse" le con tz- muniqué suivant: Règlement des conti butions de 1915. Communiqué : Afin d'évit< ur de la peine et des ennuis aux contribuabL 5®r absents, ou à ceux qui sont empêchés malg: 1 ' eux de faire les déclarations nécessaires, ui décision du gouvernement général en da un du 10 de ce mois annonce que les conti butions personnelles de 1914 serviront ( ec- base pour celles de. 1915. ité 5 «Si toutefois les maisons ont subi quelqt int modification indispensable au cours c l'année écoulée, telles que changement dai m~ le nombre des portes et des fenêtres, mod in'fc fication de valeur locative par la constructic d'annexes, etc. qui justifient une augment tus tion des contributions, il en sera tenu comp lie par les autorités intéressées au moment c du l'établissement du rôle." Ce qui est charmant, c'est le: „qui justifie] une augmentation des contributions." Ma d'une diminution, il n'est pas question! * * » ^ Les boulangers vont de porte en por j0_ demander le nombre d'habitants et, éventue :n_ lement, de clients qui s'y trouvent, ca depuis lundi, chaque habitant a droit à 2c de grammes de pain. Les prix sont les suivant iir pain mêlé, 44 centimes, par kilo. Sur chaqi ies pain figure l'indication du poids. * * » Les Allemands utiliseraient les chantiei maritimes Cockerill à Hoboken pour leu] és sous-marins. Une haute palissade masque 1< int chantiers au public et des sentinelles r en permettent pas qu'on s'en approche. Le pe: de sonnel qui pénètre dans cet enclos est unique e: ment allemand. Construit-on des sous-marir à Robokca ? gé^gre^QQ peux qui. eoot eudon i magés? On l'ignore. Mais il n'y aurait rien d'extraordinaire à cela et il est même cer-: tain que l'ennemi a songé à utiliser ces - chantiers bien outillés et dont on pouvait ^ facilement défendre l'approche. r ALiéie. 0 II y a quelques jours, les Allemands ont 0 affiché dans toutes les localités du pays de Liège les résultats de la bataille livrée en A Prusse orientale. Us déclaraient avoir pris lS 52.000 prisonniers et avoir mis 40 canons - hors d'usage. Mais des loustics se sont amu- 1 sés à effacer les trois zéros et à les ajouter 0 au chiffre de canons endommagés. Ce qui 1 fait qu'on a pu lire le lendemain: ,.Nous 1 avons pris 52 prisonniers et mis 40-000 s canons hors d'usage" ! A d'autres endroits, - on pouvait lire, crayonné au travers de 3 l'affiche: ,,Ce sont des mensonges". Ailleurs r encore, c'est la manchette du ,,Courrier de - la Meuse" qu'on a collé sur le placard allemand. Pour punir les habitants de ces dou- 5 ces plaisanteries, il fut décidé que, doréna- 3 vant, ils devraient être rentrés à 7 heures du soir et non plus à 10 heures, b * * * i Voici, au surplus, les plus récentes nou- * velles du pays liégeois enregistrées par 5 notre confrère ,,Les Nouvelles": ! On se plait à exalter les intelligentes ini-? tiatives dont n'a cessé de faire montre, de-l puis le début de la guerre, l'administration _ communale de l'importante commune de i Seraing. Depuis les premiers jours de guerre, la population est régulièrement ravitail-s lée en pain, en viande, .en soupe. Des ma-s gasins de denrées alimentaires, ouverts et gérés sous la surveillance de l'administration, procurent, à des prix très modiques, les marchandises de première nécessité. Fait S curieux: là-bas le kilo de pain est vendu à a • 28 centimes, alors que partout ailleurs il 3 coûte de 40 à 65 centimes. Gela est dû à la façon très économique avec laquelle tous les services ont été organisés. * * * Les Allemands sont occupés à faire construire entre Glons et Visé une voie de communications de 26 m. de largeur à double s effet: d'un côté, voirie pour piétons; de [_ l'autre, ligne de chemins de fer. Elle va e être prochainement terminée. On dit qu'elle sera prolongée vers l'Allemagne par le pays de Herve. Elle serait destinée à transporter rapidement des troupes vers la Belgique ou vers l'Allemagne. Dans ce dernier cas, pour e la retraite alors?... e * * * n U y a quelques jours, un soldat allemand ^ de Herstal, qui venait de recevoir sa mé-. ' daille pour être envoyé au feu, s'est jeté dans la Meuse du dessus du pont de Wan- dre. Son cadavre n'a pu être repêché. * * * q La santé publique a rarement été aussi g florissante à Liège. Pour le mois de janvier, e il n'y a eu aucun décès dû au typhus, à la fièvre scarlatine ou au croup. Aucune mais ladie- épidémique n'a été signalée. La pro- 0 portion des décès, qui était en janvier 1914 IS de 16.6 par, mille habitants, n'a été que de lS 15.9 en janvier 1915. à * * * tt Dans les premiers jours de la mobilisa-n tion, un Liégeois avait vu son auto réqui->r sitionnée pour le service public. Quelques " jours après, il vit M. le docteur Lambrichts. it conseiller communal de Liège, circuler un is peu partout dans la dite auto. Notre Liégeois en fit grief à M. Lambrichts et avisa le Parquet, qui mit l'honorable médecin en * prévention. Le tribunal vient de l'acquitter, M. Lambrichts ayant établi péremptoire-ment qu'il ne s'était servi de l'auto du plaignant que pour aller le plus vite possible 3r soigner nos braves soldats. Et il est de fait »s aue M. Lambriclits fut en cette occasior d'un dévouement extraordinaire. Le tri-[6 bunal l'a chaudement félicité!.... 1 A Verviers. 'e La ration de pain est fixée à 350 grain mes par personue et par jour. Le pain de [e vient de plus en plus noir. Car le paii blanc, quand il yen a atteind souvent 1< l.s prix d'un franc ! Le collège communal ! 1_ procédé à de sérieux achats, depuis le débul n de l'occupation. C'est ainsi, qu'il a achet( des fariues pour plus d'un million et dem ;e de francs. Les achats de pommes de terre seuls, se montent, à 112.958 francs. Le! quantités de sel achetées figurent pour uni . somme de 4675 francs ; riz 12 294 fres 13 fevès 2166 fres, lard : 14.364 fres. » ... « Beaucoup de trains militaires passen :0 chaque jour en gare de Verviers, mais ce: jours là. la gare est fermée. Lorsque passi r> un convoi de blessés, —■ de nos blessés biei 0 entendre, — il est interdit aux membre! 3: de la Croix Rouge de venir leur offrii ■° quelques rafraîchissements. * * » Grâce au comité hispano-américain, auque! 's le conseil a adressé une lettre de gratitude 's le collège va pouvoir importer du lard e: 13 du jambon d'Amérique, devenus très rares e La ville est ravitaillée de charbons et les usines à gaz et électricité sont provisoire. i_ ment à l'abri de la .disette. 3 On aurait pu croire que les mille et une l* J influences de la gqerre Muawnt p^donne] des vacances à notre parquet, en raréfiani le nombre des délits de droit commun. L n'en est rien. Les infractions et délits sonl aussi nombreux qu'auparavant et la juridiction répressive ne chôme guère. * « Par exemple, les enquêtes du parque! dans des régions éloignées du chef-lieu e1 privées de moyens de communication se fon1 malaisément. Cette difficulté est aussi une des causes pour lesquelles le tribinal civr et le tribunal de commerce sont fort pet actifs. • ». A Désireux de seconder le comité de secours aux victimes de la guerre dans la tâche qu'il avait entreprise, les membres de 1î „Bouchée de Pain", avec la collaboration de M. Edouard; Peltzer-de Clermont, sénateur se sont occupés de l'organisation de la section „soupes." Ils ont voulu faire en sorte que pour le prix modique de cinq centimes notre laborieuse population de Verviers e-des communes environnantes (Ensival, Hodi mont, Andrimont, Lambermont) pût se pro curer une'portion d'un demi-litre d'un potage réconfortant. Dix-sept cuisines ont pu être aménagées dans des locaux prêtés par leurs propriétaires d'autres sont en préparation. Plus de deuj cents personnes se dévouent de la sort< chaqtfôjour pour le plus grand bien de nof concitoyens. L'alliance syndicale de la boucherie et le syndicat des bouchers de Verviers fournissent gracieusement la viande nécessaire; poui l'emmagasinage des denrées, MM. Brixhe e Deblon et Louis Herck ont mis à la dispo sition du comité un magasin central. Les dix-sept cuisines reçoivent de ce magasii tous leurs approvisionnements qui leur son' amenés par les équipages de MM. René e Edouard Peltzer. Voioi la récapitulation des distribution! soupe organisées par l'œuvre de la bouchée de pain depuis le 1er décembre dernier: Du 1er au 7 décembre, 6120 portioni (demi litre) par semaine; du 8 au 14 décembr< 13,511; du 15 au 21 décembre, 16,231; di 22 au 28 décembre, 38,027; du 29 décembn au 4 janvier, 42,940; du 5 au 11 janvier 54,678; du 12 au 18 janvier, 55,198s di 17 au 26 janvier, 56,582; du 26 janvier ai 1er février 60,934. Total 343,221, A Namer. Nous lisons dans le „Tijd": Il y a quel que temps, le roi Louis de Bavière s'ej vint à Namur passer l'inspection des troupe qui y sont cantonnées. Il voulut visiter 1 cathédrale, mais Mgr. Heylen, qui se trouvai précisément à Malines, fut dans l'impossi bilité de la recevoir. Et le sacristain refus de remettre les clefs des portes principale parce qu'il n'avait pas d'ordre de l'évêque Force fut donc au Bavarois de passer pa une porte de côté. L'effet théâtral était rate Mgr. Heylen, pressenti, alors qu'il était Malines, s'il recevrait ou non le roi de Bavière aurait répondu qu'il était à la dispositio: de quiconque voudrait lui parler, fût-ce u: roi, mais qu'il ne considérait pas cett visite comme officielle. Quelqu' impoli qu cela put paraître, il ne pourrait, dit-il, e: ancun cas rendre la visite, si le roi s'obsti nait à le vouloir visiter. Mgr. Heylen déclara qu'il lui était difficil de prendre une autre attitude, le krtise ayant télégraphié jadis au président Wilso que les prêtres belges devaient être assimilé aux francs-tireurs. Devant la noble attitude de l'évêque, 1 Bavarois n'insista pas et ne fit pas visit à Mgr. Heylen. Au Pays de Charlerol Nous avions raison de ne pas publier un note qui nous était parvenue, concernai l'arrestation du directeur du „Journal d Charleroi", M. Gustave des Essarts. Cett note, dans ses détails, nous paraissa: suspecte. Et, aujourd'hui, cette arrestatio . est formellement démentie. # * * La situation au Pays de Charleroi e s'est pas améliorée. Certes, du côté ravitai lement il y a progrès, mais la vie industriel! est paralysée et les ressources des ouvriei qui avaient quelques économies diminuer de jour en jour. ^ Il y a d'énormes, d'insurmontable difficultés pour que la province paye mei suellement les 40 millions que l'Allemagr lui a imposés. Il n'y a pas d'argent. Aussi, une pe sonnalite s'est-elle rendue à l'étranger poi essayer d'emprunter la somme nécessaire » * * Le nombre des soldats casernés à Cha leroi est plutôt limité. On ne compte guèi ] plus de 250 hommes de troupe, gamins c ! vieux messieurs. • * » Les visites intéressées aux houillère ' verreries, établissements industriels de tout' espèces, qui donnent au pays de Charleroi i richesse, se multiplient de façon inquiétant Les Boches arrivent en rangs serrés. C . sont des ingénieurs, des comptables, d< mécaniciens, la plupart employés en Be ; gique avant la guerre et qui reviennei chez nous comme en pays conquis. Al oui, si l'Allemagne était .victorieuse, el le .devrait peut-être autant à ses espioi civils qu' à ses soldats. Mais .il n'y a pe sonne en Wallonie qui songe un se' instant à la yictoira possibja des Tei tons et le sentiment du peuple flamand est absolument pareil à celui de leurs frères wallons 1 Les rapports entre civils et militaires sont cependant corrects, sans plus, mais personne ne rate l'occasion de faire voir aux Allemands qu'ils sont haïs et que cette haine sera durable. Lorsqu' après la paix, les félons ; reviendront chez nous, essayant de cacher ; leur nationalité sous l'étiquette alsacienne ou , grand-ducale, on saura arracher leur masque. Vraiment, les Allemands ne peuvent pas mesurer la perte économique que la guerre leur causera. Quand ou songe au nombre d'Allemands qui s'engraissaient aux dépens i des Belges, on se demande avec inquiétude sur quel pays ils vont se lancer, une fois , la paix signée. Mais, où qu'ils aillent, nous i pouvons les assurer qu'ils regretteront la , ponne bedide' Pelchique ! A Auden&erde ; On no travaille presque plus. L'industrie . principale, la brasserie, e«t désorganisée parce qu© les chevaux manquent pour le charroi. , La filatur de M. Saffer est fermée. La misère est donc aussi lourde à porter pour les Audenaerdois que pour les autres habitants 1 des Flandres. Mais il y fait calme. L'adminis-t tration communale est fort bien dirigée par M. Raepsaet, bougmestre. ; ; Le taxe sur les absents. - Les avocats belges réfugiés en Angleterre, . réunis au local de la Belgica (20 ïïanover-, square 3e étage) sous les auspices de la Fédération des avocats de Belgique, viennent ■ de constituer un Comité permanent de défense, ; Ce comité, qui comprend des avocats appar* tenant aux différents barreaux belges, se met . gracieusement à la disposition des Belges j qui, au sujet de. la question de la taxe sur les absents, voudraient recevoir un conseil, 3 un avis ou de simples renseignements. , * • * i Voici le texte de l'ordre du jour voté à > l'unanimité par les avocats belges actuelle- , ment réfugiés en Angleterre, qui ont tenù l avanthier une réunion générale: l „Les avocats de Belgique, réfugiés en Angleterre, réunis sous les auspices de la Fédération des avocats belges, appellent l'attention du monde eivilisé sur la nouvelle violation du droit, commise par - le gouvernement allemand, en frappant, i d'une taxe arbitraire et monstrueuse les s Belges qui persistent dans leur décision de a, ne pas rentrer dans leur pays, aussi long-fc temps qu'ils devront se soumettre à la domi- - nation de l'envahisseur. Ils signalent: lo. i que cette taxe injurieuse,1 attentatoire à la 5 liberté humaine, et visant k désunir les , .Belges, a été établie en violation de H r constitution et des lois du peuple belge, ! et par là même des Conventions de la Haye, ■t celles-ci ne permettant à l'envahisseur ni , de se substituer aux organismes désignés i par les lois pour le vote, l'établisseiçent at i la répartition des impôts, ni de violer les e principes constitutionnels proclamant, spé-ô cialement en matière d'impôts, l'égalité de i tous les citoyens devant la loi ; 2o. que la - taxe étant égale à dix fois la contribution d'une seule année a pour résultat de porter e atteinte à la propriété privée et, à ce titre r encore est contraire au texte et à l'esprit i des Conventions de la Haye, en même temps s qu'aux nombreux engagements pris par le gouvernement allemand en entrant dans les e villes envahies et ultérieurement en vue e d'obtenir des contributions de guerre. "Les avocats belges, réfugiés en Angleterre, heureux de pouvoir élever librement la voix sur l'une des terres classiques de la 0 liberté protestent contre l'abus inqualifiable e dont toute une partie du peuple belge est t ainsi la victime, en affirmant leur confiance e inébranlable dans le triomphe ijnal la e justice". A r Q Renseignements concernant les Serras-« p&ndances adressées aux Militaires belges » prisonniers île guerre en Âllemagne. 1 Le bureau de secours aux prisonniers d« guerre (français, belges, anglais) à Berne informe les ' familles des prisonniers de guerre en Allemagne qu'il est de la plus s haute importance que les adresses des camps l" ou autres lieux d'internement soient tiien e orthographiées. Il est très nécessaire également de l>ien indiquer les numéros du régiment, de lacom-ir pagnie et de la baraque ou tente renseignés • par le prisonnier. L'inscription de l'adresse de l'expéditeur r- permettra de renvoyer les lettres en cas de ■e retour. u Les lettres doivent être courtes et claires et sans nouvelles militaires, sinon les reviseurs les écartent. s, Les envois de paquets de vêtements et îs de eplis de provisions sont admis. ;a Le tabac peut être envoyé par la poste 3. comme échantillon (poids maximum 350 gr.) ■9 via Pontarlier. !8 II est strictement interdit d'introduire dans l- les paquets des lettres ou des journaux, it L'administration des postes néerlandaises, ! d'accord avec l'Office impérial des postes, se e déclare prête à servir d'intermédiaire pour ^s le service postal entre les prisonniers de r- guerre belges en Allemagne et leurs familles il habitant U partte la Belgi^o noa i- occufie>

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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