L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 06 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319t403/
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^euie Anne© [V°rs3i treefl« no Cênnorettr Jeum e> aval 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal quotidien du iratin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 35. VOOfiBUEGWAL 2534-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: 1 chapIes Bernard, Charles Herbieî, ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnemeiitsi Hollandefl. 1.30 par mois. Etranger fl.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. AVIS A l'occasion de l'anniversaire de S.M. le Roi Albert, un registre sera déposé au Consulat Général de Belgique, Leidschestraat 33, Amsterdam.Tous les Belges, résidant à Amsterdam et aux environs; sont instamment priés d'aller signer ce registre. la ioHe et la lierre Nous avons, depuis hier, de nouveaux éléments pour envisager lai situation de la Hollande par rapport aux pays en guerre. Cette situation, disions-nous, sans, être grave, menace de le devenir par suite des mesurer de plus en plus restrictives du droit des neutres que sont amenée à prendre les belligérants. Par exemple, voilà qui ouvre un vaste champ aux hypothèses. Un chacun, selon ses sympathies ou ses intérêts, s'efforce de forger les conjectures qui amèneraient les Pays-Bas à prendre les armes pour la- sauvegarde de sos intérêts, ce qui, en pratique, revient à prendre parti pour ou. contre un groupe de belligérants. Or, les éléments nouveaux dont nous disposons permettent-ils de limiter le champ de ces hypothèses, de les resserrer en sorte de n'en pjus laisser subsister que quelques-unes qui pourraient bien alors s'approcher de i& réalité ? Tout d'abord la déclaration officielle de la Haye, qui se contente de nier qu'il y ait du danger et d'affirmer qu'il pourrait y en avoir, affecte un ton sybillin qui ne rassure personne. Elle apaise la panique chez les uns mais justifie les inquiétudes des autres. Mieux vaut craindre sans raison lait dire Beaumarchais à son Bartholo. Au moins les Hollandais savent aujourd'hui qu'ils ont une raison de craindre, et c'est déjà quelque chose-. Mais quelle raison? L'opinion la plus généralement répandue ici c'est que le danger vient de l'Angleterre. Nous avons montré comment le dernier ,,order in councdl", restreignant le bjocus, aurait pu amener une certaine tension entre le gouvernement de la Grande-Bretagne et les Pays-Bas. Il n'en fallut pas plus pour que les bruits les plus fan-' taisistes prissent leur essor. JLa Conférence de Paris aurait décidé de demander à J-a Hollande la fermeture complète de ses frontières. L'Angleterre aurait demandé pour sa flotte le libre passage de l'Escaut et déjà elle aurait commencé de débarquer des troupes en Zélande. Evidemment, la ,,Tubantia" et le ,,Palembang" a.uxtaient été torpillés par les Angolais.... Sur quoi la presse allemande se mit à accabler de politesses ces bons, ces loyaux, ces honnêtes Hollandais, que, la veille encore, elle traitait de commerçants sans scrupules. L'idée que le florin pourrait un , jour rejoindre le mark dans sa chute les emplit tout à coup pour ce pays d'un amour immodéré. Ils oubliaient un peu tôt qu'une torpille Sohwartekopf avait frappé la , .Tubantia'' et que le ,,Palemibang".... Mais voilà, n'est-ce pas, de menus incidents. 1/Allemagne est bien obligée de se défendre. Mais voici du nouveau. Une communication officielle anglaise nous apprend qu'il n'a pas été question de la Hollande à là Conférence de Paris. Quant au forcement do l'Escaut pair les Anglais ou au débarquement de troupes en Zélande, ce sont là de flottes inventions répandues par les Allemands. Ceci, nul Hollandais intelligent ne l'avait jamais cru. Mais eeux-là, qui craignaient que les alliés avaient envisagé certaines mesures de coercition à prendre contre la. Hollande, doivent, eux aussi, revenir de leur erreur. La Grande-Bretagne, ïii de près ni de loin, ne songe à porter atteinte aux droits souverains de la Hollande. » Cependant la liste des bateaux hollandais torpillés s'allonge d'une unité. Au plus fort des protestations d'amitié que l'Allemagne depuis trois jours prodigue à la Hollande, une torpille — mystérieuse ? — vient frapper un petit voilier inoffensif qui se croyait en sûreté sous le pavillon bleu-folano-orànge; „Ce n'est assurément pas moi, s'écrie Teutoboeus. Comment pouvez-vous croire une chose aussi abominable ? Que je vous enfonce un poignard dans le dos pendant que je vous embrasse?" Rappelons qu'on a trouvé les éclats d'une tor. pille allemande dans une chaloupe de la «,Tubantia". Hé! ce ne sont pas non plus les Boches qui ont jeté des bombes sur Porrentruy, dans le Jura suisse. Us l'ont jui-é, la main sur le coeur, jusqu'à ce qu'un 'Paysan eût déterré les fragments d'un obus qui portait encore sa marque d'origine. On veillera désonnais à ce que les obus éclatent mieux, de façon à ne plus laisser cette façon de carte de visite. Et l'histoire , de Porrenbruy devrait rendre circonspects les Hollandais pro-Allemands qui refusent de voir que c'est à l'oeuvre lu on reconnaît l'ouvrier. Car qui a coulé ^ ,,Tubantia", le ,,r îetmibang", 1',,EIsina Helena", si ce n'est ceux qui 'ont aussi coulé tous ces navires dont la li^te remplirait une colonne de o© journal, et dont la plupart « ont entraîné dans l'abîme tant de vies in- Et voilà des faits qui pourraient bien de terminer un revirement dans l'orientatioi d'une opinion publique qui craint là guerr mais sans savoir contre qui. Encore un , fois, nous, Belges, ne nous laissons poin départir de notre calme. Nous comprenon mieux que personne qu'un pays, même pe t-it, même faible, se sacrifie à son idéa d'indépendance et de liberté. Mais nou savons également bien de quel coté peuven venir ces attentats à l'indépendance et £ i la liberté des petites nations. Nous somme tranquilles. Charles Bernard. P.S. Tout, s'explique : C'est le consu général d'Allemagne, M. le baron von Hum boldt-Dachroeder, qui a fait répandre té bruit de l'ultimatum et du débarquement anglais... Et voilà un quatrième élément à ajouter aux trois autres. Il a son prix. C. B. mJSS . g , lfci— Pour la fête du Roi Montant des listes précédentes: 979.15\ fl. -j- 12U-00 frs. M. Favrcsse 0.15fl. G. T 5.00 frs. L. D liOO „ 2e liste de M. elle Elise van Gorp d?Haarlem: De plusieurs souscripteurs qui espèrent revoir bientôt le Roi bien-aimé dans leur chère Patrie 8.75 fl. Duin• en Daal, Haarlem, 2.00 „ E. D 2.0p „ V. D. M S.00 „ H. K 2-.00 „ De la, part des internés belges casernes à Ma-cstricht, à Voccasion de l'anniversaire du Roi Albert .6.80 ,, Anonyme 5.00 ,, A. D. La Haye 2.50 Vibrant témoignage d'admiration à notre Grand Roi: les stekspelers du;. Coolvest R'dam 2.06 ,, Espérant que la plupart des Belges pensent comme le Cha- 7ioine Heynssens. W. P 2.50 ,, G énéral-major Trocniez à ZwoUe 2.50 ,, Pour que n-ous soyons bientôt tous réunis dans notre chèrc Belgique délivrée .... 5.00 frs. Produit de la soirée organisée à VHôtel Astoria. à La Haye ... 20.00 fl. Si vous êtes Belge et si vous avez un frère plus ou moins bochophUe, tordez-lui le cou, purement et simplement (Deux ex'poilus) 0.20 ,, AnoTvymc C 5.00 „ Le comte et la comtesse Georges Cornet 10.00 frs. mm O I etarnm Christian Beck, A Menton, vient de mourir, à l'âge de .37 ans, après un© longue maladie, un de nos compatriotes Christian Beck, qui est bien l'un des esprits les plus curieux que la Wallonnie ait donné aux lettres françaises contemporaines. Né à Liège, il montra dès le collège une singulière précocité. Dès l'âge de 16 ans, il s'en fut à Paris où il étonna par sa vaste érudition. 11 fut un assidu des mardis du ,,Mercure de France" où M. Vallette n'avait pas hésité à lui contier un© rubrique importante. Vers l'âge de 20 ans, il quitta Paris et se mit à voyager à pied à travers toute l'Europe, visitant surtout la France, l'Italie, la Norvège et la Russie où il passa plusieurs jours auprès de Tolstoï. Au retour de oes pérégrinations, qu'il appela lui-même^ ses ,,erreurs", il se fixa d'abord à Liège, puis à Bruxelles, publia une revue ,,Vie Nouvelle" qui n'eut que quatre numéros, niais quatre numéros remarquables. Il participa plus tard à la fondation de la revue ,,Antée" où il publia ses oeuvres les plus importantes. Il a signé, tantôt de son vrai nom, tantôt du pseu- : ckmym© de Joseph Bossi, dos farces philosophiques d'une forme originale „Adam battu et I content" et ,,Hedcule à Zerne", un livre de oontea ,,Les Erreurs", des poèmes, de nombreux ! articles publics dans les revues que j'ai déjà : nommées, puis dans la ,,Revue Blanche", la ,.Revue de Belgique", la „Revue de l'Université de Bruxelles, etc. Durant ces dix dernières années, il s'est occupé passionnément de. biologie et de sciences sociales. On lui doit une thèse fort remarquée sur le Parasitisme. La librairie du ,,Mercure de France" lui avait confié l'édition du ,,Trésor du Tourisme", une série d'anthologies des meilleures pages écrites sur la Suisse, l'Italie, la France, etc. Deux de ces recueils avaient paru déjà. Rappelons enfin que Christian Beck eut l'idée de ces congrès internationaux pour 1 extension et la culture de la langue française dont le premier eut lieu à Liège en 190p, remarqublement organisé par M. Maurice Wilcotte. Il fut un Wallon ardemment francophile; nul doute qu'il ait senti que la guerre actuelle, l'odieuse agression allemande, le martyre do la Belgique,# ont^ créé entre Wallons et Flamands des liens indestructibles. Louis Piérard. il y a un an 6 avril 1915. Les Français occupent un ouvrage ennemi au sud-ouest de Vauquois '-t s*y consolident. Ils s'emparent également ie Gus&ainville et des crêtes couronnant la vallée de l'Orne. Au sud de cette position, 'J* progressent vers Majorai/. Dans le boi VAilly et le Bois-Brûlé ils enlèvent diverses '■ranchées allemandes et réalisent de tutu-veaw. progrès dans le bois Le-Prêtre y 1 En Belgique. 3 - ^ Le Régime de la Terreur t Hier, les juges sévissaient à Liège. ' Aujourd'hui, à Namur. Demain, ce sera à ' Anvers, à Mons ou à Hasseit. A chaque jour suffit son nombre de condamnés, } disent nos ennemis. • v La publication de la liste des condamnations prononcées par le tribunal de campagne, siégeant dans la ville mosane et qui s'est acquis une réputation de dureté sans ! pareille, a été portée à la connaissance du public le 2 avril, à Bruxelles. Elle nous est parvenue hier, le 5. Les censeurs ont des attentions toutes particulières pour les affiches qui résument en quelques lignes brèves le régime sous lequel'1 vit notre malheureuse population du pays occupé. r Voici la liste de ces braves:- 1. Gabriel Nelly, sujet beJge, condamné, .à huit années de travaux forcés pour motif de trahison militaire. 2. Pour n'avoir pas signalé à l'autorité allemande le séjour du capitaine français Evrard et pour lui avoir procuré un refuge, sont condamnés : Désiré Lambert, bourgmestre de Choos (France), trois ans de prison ; Désiré Laubert, clerc de notaire à Choos : 5 ans do prison ; Eugène Chaunier, ouvrier à Hargnies (France) : 2 ans de prison; Jules Jon, propriétaire à Haybes : 4 mois de prison; Charles Collin, à Choos: 4 mois, et1 sa femme Amélie Bodet : 2 mois ; Irma Jon, à Haybes, et Alfred Deloiljte, ouvrier à Hargnies, tous deux à un moisi Quelques autres personnes sont frappées de peines de M jours de prison. Tous les condamnés, sauf un, sont sujets français. Mais les peines ont été prononcées par un tribunal allemand siégeant en Belgique. Le régime de la terreur, instiiué par les Boches, est tout à fait international, ainsi qu'on.voit. Un carré do table pour von Bisslng. Dans le numéro du 1er avril du ,,Woche" se trouve une reproduction d'un fin travail de dentelle fait par 15,000 dentellières beL-ges et destiné à être offert au général von Bissing, à l'occasion de ses noces d'argent. Ce carré de table mesurerait environ 150 centimètres carrés. Le dessin représente les quatre saisons, symbolisées par des enfants nus, — ce qui est évidemment très dans le goût allemand. Dans l'un des coins se trouve un texte flamand. Inutile de dire que le ,,Woche" s'est payé la tçte de ses lecteurs, — à moins qu'on ne se soit payé la sienne. Nous nous refusons à croûte que 15,000 dentellières beiges aient travaillé volontairement pour le serviteur du roi de Prusse. Il est possible qu'un travail du genre ait été fait, en effet, par de pauvres femmes de chez nous qui ont cru produire un de ces chefs-d'oeuvre, dont elles ont le secret, pour l'Amérique et qu'un Boche subtil les ait trompées. C'est tout à fait dans le domaine des possibilités. Mais il y a beaucoup plus de raisons de croire qu'on s'est fichu du ,.Woche" et, par extension, du ,,général gouverneur in Belgien". Ce ne serait pas la première fois. A Bruxelles Dans l'affaire Paternotte Mme Clignet-Laurent et MM. Léon et Camille Paternotte ont signé mercredi leur pourvoi en cassation contre l'arrêt rendu par la Cour d'appel de Bruxolles. * * * La ,,Libre Belgique" a publié dans un de ses derniers numéros (no. 61), l'entrefilet suivant : » „Nous avons signalé jadis à nos ooncitoyens l'exploitation du ,,Cinéma U. T.", qui s'est installe dans le Cinéma Pathé du boulevard du Nord. Notre avertissement a suffi pour faire déserter, par le public patriotique, ce trou boche. Voici maintenant une nouvelle entreprise louche que nous signalons aux patriotes flamands : l'exploitation flamande du „Théâtre-de l'Alhambra". Nous croyions que Bruxelles possédait déjà une, scène flamande, rue de Laeken, et il nous semble qu'en ce temps de deuil et do tristesse, où tant de nos enfants souffrent et meurent dans les tranchées des Flandres, cette scène était plus que suffisante pour les familles flamandes de Bruxelles. Il faut croire que le ,,Théâtre flamand" actuel ne donne pas assez de garanties aux Allemands, car ils «prouvent le besoin d'en faire surgir un nouveau, un concurrent. Es veulent s'en faire un instrument, d'après le ,,Volkszeitung", pour semer la division parmi la population de la capitale. Jusqu'ici la direction n'a pas protesté avec énergie oontre ces insinuations. Qu'y a-t-il là-dessous?Nous croyons de notre devoir de signaler à notre peuple patriotique ces nouvelles manoeuvres allemandes: il a boycotté le Cinéma boche ; qu'il fasse de même du Théâtre boche ! ] Flamands, vous ne mettrez pas le pied dans ces boîtes-là, „votre honneur l'exige I" Un Belge ne so montre pas dans une maison recom- , mandée par l'ennemi allemand pour servir de moyen de division nationale". Et le public bruxellois à -écouté cet appel. * * * II se publie actuellement à Bruxelles deux c nouveaux journaux c: : : i se passent de l'oppro- t bation et du visa de la censure boohe. c Ces deux nouveaux journaux s'intituleraient \ »;Le Belge" ei „La pravache", j ( I La population de la commune de Molenbèek-Saint-Jean au 31 décembre 1915 était de 77,051 ' habitants pour une étendue de 600 hectares U ares 88 centiares. î ' * * * La nouvelle nous parvient de la mort du ccunte Philippe de Lalaing, décoré de 1 Etoile congolaise. Le défunt, qui était âge de 50 ans,, était frère de l'ancien ministre de Belgique à Londres. j * * * Le Comité lccaï de secours et d'alimentation de Laeken, dont les bureaux et la cantine centrale sont établis rue Edmond Tollenaere, 34, vient de publier son rapport au 31 décembre 1915. • résulte de ce' document que cette j oeuvre, gérée par un comité directeur que I présidé M. ^ Arthur Cosyn, conseiller com-J rnunal, a distribué à ses secourus, pendant l'année 1915, plus de 8,300,000 rations et que les dépenses se sont élevas à nrès de 1,300,000 francs. P La cantine centrale, où se préparent les 7,000 litres de soupe nécessaires, chaque jour, aux 12,000 personnes assistées par le comité, est installée da/ns les loca-ux de l'ancienne usine Ronberg, vaste bâtiment se prêtant ^ admirablement à la destination au on lui a dominée actuellement et qui a été mis gracieusement à la disposition de x oeuvre par le propriétaire de l'immeuble, fc. Société l'Union du Crédit à Bruxelles. , En ce qui concerne 1-a distribution des aliments, la commune a été divisée en six secteurs ; chacun de ceux-ci a sa; cantine, dirigée par un sous-comité. Ces cantines ont^ pour devoir de distribuer à leurs as-sistés, journellement, la première ration, c'est-àndire le pain et la soupe; hebdomadairement, la deuxième ration, comportant 100 grammes de café, 100 gr. de chicorée, 100 gr. de margarine ou do confiture, 100 gr. de lard ou de saindoux et 100 gr. de savon par personne. j Les aménagements de la cuisine qui corn- ; prend 45 doucihes, permettant la confection < de la soupe en une seule cuisson, et' les magasins de la cantine centrale méritent une 1 mention toute specuale. La ca.ve aux provi- ^ sions. la boucherie, avec installations frigo- ^ rifiques, sont d'une méticuleuse propreté. Le comité a également la gestion du ser- s vice qui assure la distribution de la ^farine s aux 60 boulangers de la commune, ainsi 1 qu'aux personnes cuisant leur pain elles- c mêmes. ^ La farine est répartie d'après les taîbleaux é et indications du Comité national ; la con- t sommation hebdomadaire est de 50,000 î kilos environ. c Qu'il soit dit à la louange des dévoués F collaborateurs de l'Oeuvre que les diffé- [ rents services, fonctionnent à merveille et v n'ont, jusqu'à présent, donné lieu à la. moin- <3 dre critique. n c A Anvers . 1 t On sait que.la Ligue de Diamantaires an-versois s'était chargée de pourvoir à l'avenir des orphelins de diamantaires victimes de c la guerre. Plusieurs enfants ont déjà été v placés. Des dons généreux sont encore par- h venus au comité, qui se propose de taire grand, et c'est là une initiative qu'il convient de signaler tout particulièrement. On f a résolu de mettre en mesure ceux de ces or-phelins qui font preuve de dispositions spé- * ciales de faire des études moyennes et n même supérieures. P * * * n Le 22 décembre dernier, la police remit n aux habitants d'Anvers une carte où le chef r de famille devait inscrire la provision de 11 pommes de terre qu'il possédait. ^ A la suite de cette enquête, il fut dressé P environ 65,000 fiches, portant les nom et 1 adresse du chef de famille, ainsi que l'im- portance de la provision. cj On prit pour base une quantité de 300 grammes par personne et par jour, à par- 1< tir du leir janvier 1916, et le tableau de distribution f ut arrêté comme suit : 'e Une personne ayant déclaré, avoir 50 ki- ^ los de provision, pouvait venir en acheter aux magasins du Comité le 15 mars; celle s> qui avait 75 kilos, le 15 avril. bl Deux personnes ayant 50 kilos, le 15 mars; 75 kilos, le 1er avril; 100 kilos, le 15 mai; 125 kilos, le 20 juin; 150 kilos, le ] 0 août. Et ainsi de suite pour trois personnes, etc. et Dans la suite, les stocks de pommes de r< terre seront régulièrement renouvelés. si Le nombre des magasins n'étant pas encore suffisant pour répondre aux exigences, I ^ le public devra patienter un peu si le ser- cc rice,^ provisoirement, ne va pas avec toute fj! la célérité désirable. , ai * * * tc La division F de la Bibliothèque commu- 'C; )ale, qui a été transférée il y a quelque temps la fie la rue des Aveugles au local de la Bourse, vient d'être installée dans1 les anciens 00 bureaux de la Banque Centrale Anversoise, sa 37, rempart Sainte-Catherine. ie * * * la Les inspecteurs officiels ont constaté en été m [ernier que les tonneaux de bière qu'un fac- (lv eur était sur le4point de décharger chez un lient renfermaient dè la saccharine. Le pré- enu soutient que c'est à son insu que la mar- en handise était sacoharinée. Est-ce le brasseur j de qui a fait usage de ce produit? Possible; je n'en savais rien, dit-il. Et le défenseur de l'inculpé, Me de Ravenne, d'ajouter : — Comment cet homme pouvait-il le savoir? Y a-t-il moyen de s'en assurer, sinon au moyen d'une analyse chimique? Assurément non. Les experts compétente n'en sont pas capables par la méthode dont ils usent. Au fait, quelle est leur méthode? Les experts oublient de le dire dans leur rapport. Ils avouent qu'ils n'ont pas dosé la quantité de saccharine que pouvait renfermer la bière litigieuse. Voilà qui dénote, que leur méthode, quelle qu'elle soit, n'est pas la bonne. Il n'y en a. qu'une qui soit bonne : c'est celle de M. le professeur Gorissen, de l'Université de Liège : ce savant déclare que ce n'est que par une suite de treize opérations qu'on arrive à déterminer la présence de saccharine, et alors on obtient par le fait même un dosage complet; il faut isoler la saccharine, sinon l'on ne peut rien affirmer. Que si, malgré tout, le tribunal s'en tenait au rapport insuffisant .des experts, encore ne faudrait-il pas user de rigueur envers le prévenu : il importe de considérer que, au témoignage de la science, la saccharino n'est nullement un produit dangereux pour la santé publique; loin de là, au point de vue de la bière il est même recommandable, tout an moins en été; elle a cet avantage appréciable de conserver en bon état cette boisson, qui ast sujette à s'aigrir pendant les chaleurs estivales. Un brasseur m a dit qu'il se faisait un devoir d'employer alors la saccharine, ce qui lui procurait ce privilège de vendre en toute saison de bonne bière, tandis que 6es concurrents, moins avisés, ne récoltaient que des réclamations chez leurs clients ! Tout le monde sait que la sévérité des lois édictées au sujet de la saccharine a un but ,,protectionniste" : la protection de l'industrie .sucrière! Donc, s'il1 faut xmdamner, faites-le du moins miséricordieuse-ment..."Et le tribunal, pour la première fois, croyons-nous, prête une oreille favorable aux arguments de la défense, et admettant en raveur de l'inculpé des circonstances atténuantes, ne le condamne qu'à une amende de 10 francs et fait, en outre, l'application de la oi do sursis. A Liège A l'époque des exécutions qui eurent lieu i Liège et dans l'une desquelles périt le wave contrôleur François Lanaeken, nous ivons dit qu'un des condamnés fut soumis pen-lant plusieurs jours au régime do la question. Le billet suivant — écrit „Le Courrier de a Meuse" — quo nous envoie notre corres-jondant de Belgique fend à niomtrer que les' Allemands ont rétabli la torture pour arracher tes aveux à leurs victimes : Au cours d'une perquisition dans un établis-einent religieux, les policiers allemands, qui oupçonnaient quelques membres de la commu-îauté do favoriser le départ vers les Pays-Bas es jeunes Belges, en état de servir leur pays, nterrogàient les pères en présence du Supé-ieur. L'un d'eux, payant d'audace et voulant viter à ses confrères les vexations des maires, répondit aux Boches: ,,Messieurs, vous erdez votre temps. Les deux pères que vous herchez furent en effet ici. A présent ils sont artis, et en lieu sûr." Le vaillant religieux ofusa d'en dire davantage, il fut arrêté et icarcérc. Or, j'apprends qu'il est soumis à un rai régime de torture. Quarante-huit heures urant il reste enfermé dans un sombre réduit, e recevant qu'un peu de pain et d'eau. Après îla il est mis un jour en pleine lumière. De smps à autre on s'efforce de le faire parler t d'obtenir do lui des aveux ou des renseîgne-tents, mais aucune souffrance ne parvient à > décider à trahir ses frères. Notro correspondant ajoute qu'il nous fera i >nnaître le nom de ce brave. Il faudra lo gra-cr en lettres d'or dans lo monument élevé à b gloire des héros civils. * * * Lundi, vers 4 heures, M. l'adjoint Barvaix, ooompagné d'une douzaine d'agents, a fait •ruption dans un jeu de quilles, rue &aint-éonard. Tout le matériel a été saisi. Il y vait des mises de 30 à 40 marks. Etaient résents 56 joueurs. On leur a fait exhiber ur carte d'identité et il se trouve que parti ces joueurs il y avait pas mal de ,,chô-leurs" et de secourus. C'est au profit de pa-îils lascars que le Conseil a voté dernièrement ne allocation mensuelle de 200,000 francs! es caisses des communes, c'est-à-dire en dé-nitif les contribuables, ' seront saignées à -anc pour entretenir ces gens-là. Ce ne sont is seulement des joueurs qui émargent au mds de chômage, mais pis encore, des tenan-ers de maisons louches et des souteneurs. Les théâtres et les cinémas devraient éga-ment être snrvoillés et rien ne serait plus cile si on voulait y tenir la main. Puisque ' port do. la carte d'identité est obligatoire, la 1 >lice pourrait faire une visite dans ces lieux ' . exiger la production de la carte de tous les iditours. Les chômeurs et les secourus qui y verraient surpris devraient être knpitoya- * ement rayés des listes des assistés. A Fai a sra vk s* Le tribunal correctionnel de notre ville a ' ndu son jugement dans, l'affaire d'homicide 1 de blessures involontaires que nous avons ' datée et qui a eu pour théâtre la mine d'Ar- | mont. 1 Dieudonné Polus, porion à Auvelais, est con- ^ umné à 8 jours de prison, 150 francs d'amende, nditionnellement. Eloi Hamburrin, chef-frion à Arsimont, à deux amendes de 100 ancs plus huit jours de prison. Les deux it'res prévenus, Augustin Jeanmart, conduc- . ur du travail à Ham-sur-Sambre, et Edouard; mdron, ingénieur-directeur des travaux de section d'Arsiniont, sont acquittés. ^ La responsabilité de M. Caudron est donc mplètement mise hors cause. L'ingénieur c ait pris toutes les précautions qui s'impo- f ient. M. le procureur du Roi, d'accord avec ' corps des mines, a reconnu du reste que sous direction do M. Caudron la division d'Arsi- ? 3nt est mieux conduite que précédemment et 1 e les accidents y sont plus rares. * * * Les boulangers de Namur et des enviions ont r core tenu plusieurs réunions, toujours en vue t prendre des mesures en présence ^ nouveau i —■■■———■———^ mmm mmk Hofweg 11 LA haye- SRI ■ Costume il© s"r mesure depuis f 27.50 règlement qui leur a été imposé par lo Comité d alimentation. On se souvient que les boulangers a/raient adapté une résolution décidant à l'unanimité de né pas se soumettre aux exigences du dit règlement. Un accord est ensuite intervenu entre les parties ; des concessions ont été fartes des deux côtés, et finalement il a été décidé que le règlement serait mis en vigueur a partir du 1er avril 1916. Ce règlement préconise des mesures de surveillance assez rigoureuses concernant h, falsifi-cation du pam. A Verviers r ^ r>f^lI-1<>nce "'a mor^ à Verviers de M. Louis Philippe, procureur du Roi honoraire, président du conseil de fabrique de l'église Ste-Julienne, ancien président de la Commission administrative des Ecoles chrétiennes. officier de l'ordre de Léopold, décédé le 22 mars, à l'âge de 75 ans. C'était une des figures les plus connues de Verviers. M. Louis Philippe était le beau-père de M. A. Chaudron, procureur du Roi de Charleroi. A Ârlon L'administration communale d'Arlon annonce fjue le 6 avril prochain elle fera, procéder à la vente de la forêt d'Arlon située sur le territoire de la commune de Toernich, d'une superficie de 33 hectares, comprenant 12.500 pins sylvestre âgés de 45 ans. A CSiarleroi Tous ceux qui, dans notre Belgique et en particulier au pays de Charleroi, estiment si hautement M. Emile Mineur, président du Tribunal de Charleroi, apprendront avec un vif regret la triste nouvelle de sa mort. Il s'est éteint pieusement à Davos. — : lettre à Front Musique de guerre. Sous ce titre parut dans l',,Echo Belge" du 30 janvier un article extrait du ,,Temps", disant: ,,11 faut que les mélomanes romanesques en prennent leur parti: nous n'aurons pas de musique de guerre". J'estime que nous avons de la musique de guerre. En effet, combien dft fois n'avons-nous pas entendu, nux concerts, donnés dans les différentes localités en arrière du front, des morceaux composés pendant la campagne. Parfois, ils étaient joués par les auteurs eux-mêmes. Ainsi, j'ai eu plusieurs fois l'occasion d'exécuter mes compositions aux fêtes données au profit de la Croix Rouge. Des amis, compositeurs, me disent avoir créé plus d'un morceau. J1 est à noter que les compositeurs, revenant des tranchées, no sont pas souvent disposés à se mettre au travail ; s'ils sont au repos, le service ne le leur permet pas toujours. Des çhansonsî... mais il y en a en masse. Partout on les chante, en allant aux tranchées et en revenant aux cantonnements, aux réunions et aux fêtes. Au début de la campagne, il fut très difficile, presque impossible de produire. Un de nos chansonniers belges, Léon Jacques, composa cependant, les premiers jours qui suivirent la déclaration de a guerre, sa chanson ,,Notre Belgique". Mais, dira-t-on, toutes ces compositions ne sont pas connues. Les compositeurs ne demandent qu'à se aire connaître. Deux motifs s'y opposent: lo. es ressources actuellement très limitées, parais même inexistantes; 2o. les difficultés rencontrées auprès des éditeurs. Je parle d'expérience, m'étant adressé chez piatre éditeurs pour faire publier en recueil jinq morceaux de piano ; tous m'ont répondu lu'ils n'éditent pas pour le moment. Il est évident, qu'au front, les Compositeurs, qui en temps ordinaire pouvaient traiter lirecteraent avec leurs éditeurs, n'ont pas iouiours cette faculté. Les poètes et dessinateurs ont toute facilité X)ur faire publier leurs oeuvres dans les nom-Dreuses revues quotidiennes ou périodiques. jes peintres, sculpteurs, graveurs et autres, jeuveiit, dans les nombreuses expositions organisées à leur intention, exposer au public eurs travaux du front. Seul, de tous les arts, a musique n'a pas encore été encouragée do a campagne. Il serait à souhaiter qu'un comité s'orga-lisa, dans le but de publier les compositions les musiciens mobilisés, afin de los faire con-laître au public. Elles pourraient être imprimées en fascicules, et vendues au profit d'une ouvre quelconque de bienfaisance militaire. Qui sait, si ce compositeur de génie, hagard t frémissant, tant désiré, ne s'est pas déjà 3vé. Il ne lui manque peut-être que le moyen e se faire connaître. Pour cela, qu'il soit réé un organe où l'auteur puisse se faire iiger. Peut-être alors trouveia-t-on parmi toutes es oeuvres, éparpillées un peu partout, et ispirées par les grandes heures vécues, quel-ues compositions qui deviendraient immorales. ou cet ..hymne guerrie-". que tous les lliés reprendraient en choeur, et qui chante-ait la prandeur de nos armées et notre vic->ire finale. Yser, 1916, fiobert D* Loyt.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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