L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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06 December 1917
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s.n. 1917, 06 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c824b2z813/
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4ème Année N". 1139 S cents Jeudi €» ctêcerrifore 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal quotidien <3u matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. I l ■—Mil ■miwi IWMraMn.m II ■ ■■ 1 —**"**— Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Clieî: Gustave Jaspaers. Abonnements : Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 oar mois. IPoùr {S? Lettre de Pars. Lû cabinet Clemenceau. H y a longtemps qu'aucun gouverne nient n'était arrivé au pouvoir avec une pc pularité oomperable à celle du cabinet Cle menoeau. Plus exactement, c'e3t à M. Cle inenceau lui-même, à M. Clemenceau seul que s'est donnée la faveur populaire. L ■vieux chef radical, qui a depuis longtemp dépassé le radicalisme, et que le radicalis lie officiel n'est pas loin de renier, a ét porté au pouvoir par un irrésistible cou rant d'opinion publique, par une véritabl vague de fond. Ge phénomène est d'autant plus surpre uanfc, au premier abord, que, si cette fort-personnalité a su toujours grouper autou d'elle des dévouements passionnés, elle n'i çuère connu que par instants les douceur iela popularité. Bien au contraire, ceux qu pût suivi depuis quelque trente- ans l'his toire de la politique française se souvien j;ent d'un temps où, pour d'autres raisons ii est vrai, M. Clemenceau était aussi im populaire que l'est .aujourd'hui M. Cail ltiiix. Au commencement de la guerre, quel r.ues regards se portèrent vers lui, inaî 'âpreté même de son opposition semblait L rendre impossible, et il a fallu que plu rieurs cabinets sucoessifs se fussent usés ai mouvoir pour que son nom s'imposât de nou raau avec ' force. L'opinion a attribué le nécomptes de ces derniers temps à la prédo finance, au sein du gouvernement, du viei isprit politicien. Elle voit, au contraire, ei tl. Clemenceau, une incarnation de l'espri îational. La France en guerre se reconnaî in lui, avec ses qualités et ses défauts, soi ndividualismé, son esprit critique, se ilans parfois déscrdcniié3, sa clarté d'intei igence, et cette part de fantaisie qui nuit s ou vent à l'intelligence, son besoin -de fran ihise, et par-dessus tout, ce patriotisme pas licnné qui met un .frein à l'esprit critique lu point précis où il aboutirait à la plu itérile des négations. En effet, même ai noment de ses pins dangereuses fantaisies 1 y a toujours eu, chez M. Clemenceau mie sorbe de fierté d'être Français qui lui < [ait pardonner bien des choses. Ce^ démolis ssur a toujours eu le sens très net de 1 unit nationale, et par ce trait il est bien l'héri mer direct des grands jacoibins patriotes don il se réclame ei souvent. On lui : a souvent objecté son âge: M Clemenceau a 76 ans. Mais, depuis quelque ocis surtout, il a montré, tant aux com aissions" sénatoriales de l'armée et des af aires étrangères que dans son journal, un elle activité, une telle alacrité d'intelli ;e-noe et de talent, qu'il a seimblé que le irconstances exceptionnelles où il se trouvai donnaient une nouvelle jeunesse. Ai curs du magnifique discours qu'il a fait ei épcnse à ses • interpellateurs il a eu un rhrase • qui a profondément ému tous oeu: ui l'ont entendu: ,,Est-ce que vous croye u'à mon âge, a-t-il dit, je nie suis jet [ans la lutte des partis pour des idées que L emps a pu atténuer?... J'ai pu faire de ircgrès vers certaines idées, modifier moi entiment sur certaines questions: peu im >orte; m'a vie est finie. Je viens vous donne: ss quelques jours qui me restent. Si vou e les voulez pas, dites-le. Il vous est facib .'émettre, un vct9 de défiance." Ce. vote, de défiance, personne, sauf le ocialistes unifiés, qui y étaient bien déci és d'avance, — ils avaient voté ,,l'exclu i.ve" — ne songea à-l'émettre. Les ami e M. Clemenceau craignaient un peu L ramier contact avec la Chambre. , ,11 m onnaît pas- cette nouvelle assemblée, di aient-ils, assez différente de celle où il ; iégé, plus- nerveuse, plus impressionnable >3us facilement houleuse et d'autant plu a le use de/son prestige, qu'elle le sent plu ompremis dans l'opinion. Mais dès soi .Titrée dans la salle l'autorité du vieux par omentaire s'est affirmée avec un incompa able éclat. D'où vient-elle? D'abord, in cntestablement de son passé, de sa réputa ion, de la crainte qu'il inspire, mais auss le la nature .assez peu parlementaire de soi 2,1 ent oratoire. Aveo lui, au milieu de tou es avocats qui plaident, de tous ces sermo laires qui déclament, de tous ces institu eurs qui coiiférencient, de tous ces poli iciens qui rusent, on se sent devant un hom ne, un homme plein de défauts, plein d .aines, de rancunes, mais aveo un Coeur, un. ntelligence, des pasions vraies. Et cel; icrtê toujours sur dès Français, même su [es parlementaires. Aussi de mémoire de journaliste ne s ou venait-on guère d'un succès compara île à celui que M. Clemenceau remporta Iot le son premier contact avec cette terribl yham.bre. Mais ce succès même est peut-êtr m danger, comme, d'ailleurs, l'extrême fa reur de l'opinion dont il bénéficie pou 'instant. H l'a très bien senti lui-même du reste ,Je n'ai rien tant regretté, a-t-il dit, qu e mouvement d'opinion irrésistible qui m' >oussé malgré moi. J'en ai peur. On al .end trop de moi. On attend de moi plu pie je ne peux faire." Et, en effet, qu'attend-on de M. Cle nenceau? Au point de vue extérieur on espère qu': ionnera à la guerre une impulsion vigou euse, une impulsion irrésistible. Et, certef îul n'est plus capable que lui de secouer 1 >aresse des administrations et des diploma ïies françaises et alliées. Mais nous somme la;is une phase de la guerre ou les événe n.nnts sont plus forts a ue tout. Un homme ût-il un homme de génie et quelle que soi ia volonté, pourrait-il agir sur le chaos rus »? Quant aux événements d'Italie, la paroi ;st maintenant uniquement^ aux gens d *uerre, la partie est engagée et de toute façons elle sera longue; enfin, pour ce qi îst du front occidental, où notre supériorit s'affirme chaque ivour davantage, il faudr cependant, selon toute vraisemblance, attendre le printimps pour y voir des. événements décisifs. Au point de vue intérieur la tâche du nouveau Président du Conseil n'est pas moins difficile. Ce qu'on lui demande c est le prompt châtiment des crimes contre la pa- - trie et la liquidation de tous le3 scandales. - Certes, le 6orfc des Bolo, des Landau, des - Duval paraît facile à régler, mais l'opinion - ! publique commence à se désintéresser de ces , misérables qu'à tort ou à raison elle consi-3 dère comme de simples comparses. Elle s demande que l'on vise plus haut; elle accus© - de haute trahison des hommes politiques 3 considérables comme M. Caillaux et M. - Malvy. C'est un procès difficile à mener. A 3 quel moment une politique de fléchissement, une politique antinationale devient-elle une - politique de trahison? M. Cailloux est un 3 rude jouteur qui saura se défendre èt M. l" Malvy a beaucoup d'amis... t Pour le moment il vient de demander lui-3 même à comparaître devant la Haute Cour, i C'était la seule solution possible mais elle - n'est pas sans danger étant donné le ton où - sont montées les pasions. On peut compter , que M. Clemenceau ne mettra nul obstacle - à son fonctionnement. Le.public le sait et - lui en a gré. Il vent être un homme natio- - nal et c'est pour cela que le pays est avec s lui ! 5 i L. Dumont-Wilden. I « uTD--©—-«r - ; Le type de l'honneur ; chevaleresque. b ~" Rien de plus familial que l'existence quotidienne des souverains de Belgique dans leur humble résidence de La Panne. Point de protocole, point de réception : une epur réduite à sa plus simple expression, i||tie domesticité et intérieur bourgeois. Et pourtant il est peu de monarques qui reçoivent, de l'univers entier, le plus de témoignages d'admiration et de respect; il est peu de souverains qui soient plus populaires que ne l'est, à l'heure actuelle, Albert lr. Mais, comme l'a écrit Verhaeren, ,,n^la renommée, ni la gloire ne l'égarent. Il en parle avec détachement. Il ne se croit pas le héros qu'il est, "son esprit n'est déformé par aucun sophisme de cour. On se trouve en présence d'un souverain-dont la raison est ,,votre raison". , ,11 aime le silence : il aime mieux écouter que parler. Il juge d'un homme, posément, avec sûreté.. Les gens les plus retenus sont ceux qu'il préfère. Il recherche dans les autres ce qu'il cultive en lui-même : la force qui ne s'étale, ni ne se vante." Si parfois, quand les nouvelles de la guerre qu'il reçoit d'heure en heure ne sont pas aussi satisfaisantes qu'il le souhaiterait, sa physionomie trahit son anxiété momentanée, sa confiance, dans l'avenir ne. l'abandonne jamais. Cette foi robuste, il sait la communiquer à son en-s tourage, à son armée, auxquels il donne l'exemple quotidien de la patience et de l'abnégation. On m'a cité de lui ce mot qui trahit sa constante préoccupation: comme il demandait à ses soldats, au cours d'une inspection dans les tranchées, ce qu'ils souhaitaient le plus vivement, les uns répondirent qu'ils voudraient rejoindre leur femme et leurs enfants, d'autres revoir leur village et leur fiancée, d'autres reprendre leur métier .et retrouver la sécurité. Lorsque chacun eût . exprimé son désir, quelques-uns s'enhardirent à poser la même question au Boi. ,,Je voudrais rentrer victorieux à Bruxelles, répondit-il doucement " Plutôt que d'abandonner — ne fut-ce qu'un seul jour — le Boi et son peuple, la Reine a préféré se séparer de 6es enfants dont l'éducation ne saurait trouver les ressources suffisantes ; dans le petit village de La Panne, dernier ' vestige du royaume occupé par l'ennemi. Tandis que le prince héritier accomplit dans toute sa rigueur son métier de soldat, son frère, le prince de Brabant, est au collège en Angleterre et sa soeur, la jolie princesse Marie-José, est au couvent du Sacré-Coeur à Florence. Privée de la joie de les avoir autour d'elle, la Reine s'est consacrée à tous les malheureux enfants — ils sont si nombreux, hélas! — que la guerre a fait orphelins et que la sauvagerie boche a fait martyrs. Elisabeth de Belgique s'est donné la mission délicate et touchante de les consoler, de les élever, do leur créer un foyer; et si, au cours de la journée, elle leur dérobe quelques heures, c'est pour aller soigner les blessés dans les hôpitaux qu'elle a fondés et 9 qu'elle dirige autour de La Panne, ou bien encore pour apporter le réconfort de son s sourire et le charme de sa simplicité dans les e cantonnements et parfois jusque dans les s tranchées de première ligne. Elle y est ac- - cueillie et fêtée de façon à lui prouver com-r bien les soldats belges sent sensibles à ses visites improvisées. Ainsi, s'étant rendue tout récemment dans un «ecteur particulière-e . ment ,,marmité", malgré l'insistance des of-i ficiers qui redoutaient quelque accident, - elle fut récompensée de sa vaillance d'une s façon touchante et jolie. A la sortie du ,,boyau" dans lequel elle s'était imprudem-i- ment engagée, elle dut subir un bombardement qui n'était point au programme: un .1 bombardement de fleurs que les hommes - s'étaient empressés d'aile^ cueillir dans les , champs voisins Elle est, en effet, l'âme a. de cette armée dont elle a partagé les espoirs i- et les sacrifices depuis les premiers jours. A s ce propos, la princesse Alice de Teck, qui - fut souvent l'hôte des 90'uverains à La , Panne, disait récemment : t ! ,,Je ne comprends pas comment la Reine,. - ! 6Î éprise de beauté, peut vivre entourée dé e i choses si médiocres, de meubles 6i laids!" e 1 Les souverains ont laissé effectivement cette s ! villa telle qu'ils l'ont trouvée: Si j'y faisais i ! des changements, déclare la Reine, c'est é comme si j'y comptais habiter longtemps..." a. [ (Leqtures pour Tous) .. En Belgique. Un homme sympathique? Il prit le train à Bruxelles où il habite gratuitement (chauffage et éclairage compris sauf lo blanchissage, car il change trop rarement de linge), là-bas, dans ce quartier Léo-' pold, habité jusqu'à ce jour par des nobles et de grands bourgeois. 11 prit le train à Bruxelles, accompagné à la gare de ses amis flamingants et d'officiels allemands. Il se hissa dans un compartiment réservé — ses muscles se sont raidis depuis qu'il descendit des arbres du bois de Bussum où il perchait jadis il 6e hissa dans un compartiment réservé où le suivirent quelques boches, venus de Berlin pour l'y conduire.Rassurez-vous : il n'était pas frappé de la peine de déportation. L'ennemi ne déporte pas ceux des Belges qui trahissent la Belgique. Ils les ihonorent (ô ces . mains tendues, rouges du sang des soldats belges et des civils assassinés!); ils les comblent de faveur, ils leur octroient des traitements importants. La déportation, c'est lx>n pour les ouvriers, les éohe-vins, les machinistes, les prêtres, les avocats des Flandres et de la Wallonie. On ne déporte pas René De Glercq. On. l'exporte. On l'exporte pour l'exposer à Berlin. Mais, pour ne pas froisser ses amis, au lieu du Thiergarten, où il avait sa place, toute marquée mais trop de concurrents, le gorille flamino-ant fut conduit dans la grande salle.de la Diète prussienne. Et ce fut la première fois de sa vie que De Clercq fut à la Diète... Il parla. Il lut. Il cracha. H tonna. 11 6alua. Il partit. Il banquet et but sans mesure. Mais ceci ne regarde plus le reporter. Le reporter rend simplement compte de la séance officielle. Dans quels termes? Ouvrons le ..Brrlinér Tadeblagues" du 25 novembre et traduisons : ,,Un homme en pleine vie aux joues rouges, la barbe pleine flottant au vent, des mèches de cheveux qui retombent sur le front, aivec les mains maladroites de l'homme profond-et les yeux brillants, enfoncés, <!ie l'inspiré. C'est ainsi que cet homme intéressant se présenta hier au soir devant un public éclairé, têtes fine^ de savants, à la salle de fêtes du Reiclistag. Il y avait là Gérard Hauptmann, Ernst Hardt, Ludwig Fulda, Max- Dessoir, Gustave Roethe. Aussitôt, le contact s'établit entre l'orateur et ses auditeurs. Toute la vie de ce poète et politicien flamand apparut soudainement, depuis le balbutiement naïf de son amour affectueux pour la nature et de son admiration pour le pays natal, depuis les paroles viriles du bon époux et du bon père jusqu'au son poignant de la trompette flamande qu'il emboucha, ce Flamand,, qui perdit sa patrie et qui, après de longues batailles difficiles, espère la retrouver grâce au frère allemand (sic). René De Clercq parla d'abord de l'époque prospère que traversa la littérature néerlandaise au 13e siècle, de l'art de la Renaissance, dè Joost van den Vondel —dont laxrenommée est grande chez les Néerlandais et les Flamands. ï Eh! ma foi, il n'y a pas loin de l'antique ballade du ,,Chevalier et de la Damoiselle" que De Clercq li^fe aux oeuvres du poète lui-même.Cette joie de l'harmonie, la large envolée des rimes et l'expression un peu gauche de la poésfe de la nature, tout ceci se retrouve dans l'oeuvre de René De Clercq. Né dans uu petit village du pays de Gand, au bord de la Lys, le quinzième de seize enfants, fils de cordier, le poète fut, en contact intime avec Guido Gezelle, contemporain d'Henri Conscience, grâce à son professeur, un; curé do campagne, encore en vie d'ailleurs. Une poésie ne doit pas être ,,faite1', dit De Clercq avec un rire bonhomme .(sic), parce qu'alors ce n'est plus qu'un ouvrage à façon. Elle doit voler dans l'air comme un papillon multicolore. Elle arrive en souriant, on l'attrape et la chanson est faîte, C'est ainsi qu'il composa sa ..M'oederke'alleen". très élevée, ses vers populaires sur la charmante fille du forgeron pour laquelle, le père forge. lui-même nne bague de mariage et les strophes sentimentales du fils et db la fille. De la même raar nière, il composa ses âpres chansons populaires qui demandent au gouvernement belge l'indépendance culturelle et politique des Flandres, vision de guerre en Flandre, scènes intimes qui rappellent la maladie de sa femme, logée avec ses cinq enfants chez des amis tandis que le poète, avec 1 entêtement d'un Néerlandais, marchait à la rencontre de ,.ces messieurs du Havre", risquant son existence et son avenir. Ses poésies à tendance politique firent de lui le chef de son peuple qui accepte de l'empire allemand en toute conscience et avec reconnaissance sa ,,Vlaanderen" indépendante et qui assista, en y collaborant, à la rénovation de l'Université de Gand et de l'Académie de Musique. (H??) Le tdr. René De Clercq, l'ancien professeur de l'Athénée de Gand, est devenu, par la destinée, le poète politique de la littérature flamande, le rédacteur en chef de la ,,Gazet van. Brussel, du ,,Dagblad voor het 'Vlaamsche Volk". le défenseur de la race, de la langue, du peuple. Le poète-politicien flamand recueillit, grâce à sa personnalité, si caractéristique, à sa naïve inspiration qui chante intégralement tout ce qui est juste,, un honnête succès et la sympathie de ses auditeurs. Souvent, nous avons entendu des poètes lire leurs œuvres, rarement un poète qui les présente de cette manière." Après les éloges du début, no trouvez-vous pas la fin.bien pauvre? René De Clercq n'obtint qu'un honnête succès. Rien qui doive là nous étonner. Le renégat n'est même pas cle taille à affronter un public boche. Et Gérard Hauptmann fut à plaindre d'avoir dû écouter ces petites machines d'une écoeurante naïveté qui n'ont pu plaire qu'à des .cens simples.... Bref, ci fut uù fiasco complet. Toutefois on persévérera. Et l'on demandera prochainement — du moins le bruit, comme ce papillon multicolore dont parle le traître gantois, vole de bouche en bouche — on demandera à Baf Verhul3t do s'exhiber. Mais les impresarii de la komman-dantur de Bruxelles ne savent-ils pas qu'ils vont ainsi faire crever de jalousie les écrivail-leurs à trente deniers, dramaturges p—nr pauvres d'esprit, journalistes attachés à certaine administration commu,nale et qu'ils préparent une scission au sein de 1 aktivisine? A Brtsselies Un vrai concert de lamentations s'élève un peu partout au sujet de la nouvelle réglementation de la consommation du gaz. C'est que ; les employés de la Ville et de la Compagnie Continentale commencent à appliquer le règlement à la lettre, et c'est déjà par centaines ; que se comptent nos concitoyens qui se sont vu couper la canalisation. Il est vrai qu'à la première contravention la privation de gaz n'est guère de longue durée, mais ces quelques jours de punition entraînent pour nombre d'en-tro eux des ennuis très graves. Le public, d'ailleurs, vit dans des transes perpétuelles, ne sachant pas s'il dépasse lo maximum accordé.' C'est pourquoi nous croyons qu'il n'est pas inutile de leur indiquer comment il faut lire un compteur à gaz et calculer la quantité de luminaire dépensé. Voici le procédé, bien simple: Trois cadrans 6ont placéfc l'un à côté de l'autre sur le devant du compteur. Quand on ouvre le robinet de ce comp-feur, le gaz actionne en passant l'aiguille du premier cadran et lui . fait décrire un tour complet lorsque 10 mètres cubes de gaz ont été employés. C'est la première vérification à faire. L'aiguille de ce premier cadran communique, par des rouages analogues^ à ceux d'une montre, son mouvement à l'aiguille du deuxième cadran, qui marque les dizaines de mètres cubes. Enfin, par un engrenage spécial, l'aiguille de ce deuxième cadran actionne l'aiguille du troisième cadran, qui indique les centaines de mètres cubes. On ht toujours le plus faible des deux chiffres entre lesquels se trouve la pointe de l'aiguille. Ainsi, si sur le premier^ cadran elle se trouve entre 3 et 4, sur le deuxième entre- 5 et 6 et sur le 'troisième entre 2 et 3, on aura utilisé 3 centaines, 5 dizaines et 2 unités cle mètres cubes, soit '352 mètres cubes. Donc, pour savoir combien de mètres cubes de gaz ont été brûlés depuis la dernière fois qu'on a o.bsel'vé le compteur, il suffit de retrancher la somme indiquée cle celle constatée la première fois. Sachant par le livret combiën de gaz on a employé le mois correspondant cfe l'année antérieure, il est donc facile de calculer quand la limite extrême de consommation sera atteinte. * * » Il vient d'être constaté, à la suite du dernier recensement agricole, que la quantité de seigle disponible pour la panification s'élève à 83,000 tonnes, c'est-à-dire à près de 15 p. c. de la quantité totale cle céréales utilisées annuellement pour la fabrication du pain. Actuellement, la quantité de seigle mélangée au froment ne dépasse pas 10 p. c.,' ce qui fait craindre que les stocks de seigle ne s'accumulent au détriment des stocks de froment. Cette situation pourrait avoir comme, conséquence, en cas de pénurie dans les arrivages de céréales exotiques, que l'on ne pourrait plus fournir à la population, comme base alimentaire, qu'un pain contenant presque exclusivement du seigle. C'est pour parer à cet inconvéniefat possible que le mélange actuel va être renforcé, de façon à ce que le pain soit confectionné avec au moins 15 parties de seigle par 100 kilos de céréales. A Anvers Le cadavre d'un veilleur sexagénaire qui avait disparu il y a quelques jours ,a été trouvé dans un petit hangar établi par une société de construction au bord du canal de Horenthals. Le corps était littéralement enterré sous un amas de planches. Toute idée de crime paraît devoir etre écartée : aucune trace de 'violences. 1 » * * Au rôle correctionnel d'aujourd'hui figurait une poursuite à chargé d un batelier qui, étant arrivé à Anvers ave» un chargement cle froment, avait vendu à un ami 140 kilos de cette marchandise au prix de fr-. 1.40. L'avocat, Me Jacobs, a fait connaître que ce batelier se trouvait à Lille et n'avait pu obtenir un laissez-passer pour se rendre à Anvers. Du reste, ajoutait le défenseur, je ne vois pas pourquoi le Comité ne pourrait renoncer à la poursuite: il y a eu un arrangement aux termes duquel une somme de 500 francs a été versée au Comité; il n'y a donc pas le moindre préjudice. Le tribunal a néanmoins maintenu la poursuite et, à cause des circonstances, a remis celle-ci indéfiniment. • L'homme qui avait acheté la marchandise dans les conditions' que nous avons indiquées était poursuivi également et se trouvait présent ; l'affaire a été jugée en ce qui, le concerne. Le défenseur a plaidé des circonstances largement atténuantes résultant cle la situation malheureuse de cet homme, qui est marié et père d'une nichée d'enfants; son fils aîné est soldat, a été blessé au front' et fait prisonnier. Le prévenu, avant la guerre, occupait un poste de magasinier important; aujourd'hui, il n'a qu'une ]>osition pauvrement rémunérée; il est plus à plaindre qu'un ,,dopper". Ses antécédents sont excellents. Ne mérite-t-il pas tout indulgence ? Le tribunal a .infligé une peine de 4 mois d'emprisonnement, mais conditionnelle. 11 alloue au Comité provincial, pour lequel plaidait Me Stuyck, le franc de dommages-intérêts ou'il réclamait. * * * Sept arrestations ont été opérées à la suite d'une instruction ouverte au sujet, de détournements relativement considérables au préjudice du Comité d'Alimentation. On a retrouvé et saisi des marchandises de toute espèce : farine, lard,' lait condensé, haricots, riz. etc., etc. A Lâêge On saÀfc que, dans le pays de Liège comme ailleurs, les Allemands procèdent au pillage ou à la destruction des usines. Ils n'épargnent que celles qui travaillent pour eux. Il est annoncé qu'ils ont sévi aux usines mé-ta/llurgiques • de Prayon, aux laminoirs de la. Rochette, Chaud fontaine, chez Ropet, à Font do Forêt, où ils viennent de saisir 4.500 seaux émaillés. A M.a8ïstes A la Plèvre des mois de prime été; pendant i lesquels se déversait à flots sur le marché ' malinois toute la production maraîchère des fertiles contrées environnantes, a succédé le calme relatif de la saison hivernale. Le seul légume qui se traite encore cle façon assez suivie est la carotte, la belle carotte rouge d'hiver, produit si appétissant dè la grasse terre flamande. Les transactions sont d'ailleurs rendues singulièrement plus difficiles, depuis un mois environ, par suite de la remise en vigueur du ,.Gemiise Geleitschein", passavant indispensable pour la moindre expédition. Une autre ordonnance stipule par ailleurs que, quoique le transport des légumes soit libre dans le rayon du territoire do la commune, il ne pourra être transporté d'une commune vers une autre (le cas pour Wavre-Sainte-Catherine et Mali nés, par exemple) plus d'une oliargo d'homme de légumes sans 1 ,,laissez-passer" spécial. Il est évident que les ' difficultés qui entourent l'obtention du précieux document sont do nature à empêoher j toute grosse expédition vers les grands centres : I et à. garder la production à la disposition des : acheteurs locaux, ce qui ne l'empêche- pas d'être vendue à des prix bigrement e^eves. Bref, manquant d'acheteurs étrangers, le marché malinois 6ommevlle jusqu'à la prochaine récolte, qui, pour ne pas être en res-te sur celle de l'an présènt, fera encore haus:ser les prix pourtant déjà coquets que le campagnard récla'me pour ses produits. * # *• Les tramways électriques ont — pour des motifs que le gros public ignore encore — cessé leur service depuis quelque temps. Il est probable que c'est en raison de la pénurie de charbon que la Compagnie s'est vue forcée de prendre pareille mesure. Dommages de guerre. Il, Le remploi. Dans un précédent article, nous nous sommes efforcés de rechercher le fondement juridique du droit du sinistré à la réparation des dommages occasionnés par les événements de la guerre. Nous disions qu'à notre point de vue il s'agissait essentiellement de répartir, entre les victimes de3 dommages, l'indemnité à payer vraisemblablement par l'Allemagne, en tenant compte, dans cette répartition, de .doux principes: l'intérêt individuel, le 6ouci de l'intérêt national. Il nous, a paru utile de rappeler ces idées directrices, car nous en arrivons de la sorte, nécessairement, à l'étude du remploi, notion qui forme tout ; le pivot de la loi votée par la Chambre française, relativement à la réparation des dommages de guerre. En effet, si l'on admet que le droit individuel doit servir de seule base d'apprécia- . tioar, il faut en , conclure qu'une indemnité j calculée exclusivement sur le montant de la perte subie au moment de la destruction est suffisante. Et à cette indemnité ne doivent s'ajouter des augmentations ou des primes pour reconstitution ou reconstruction que dans te cas de remploi qui serait facultatif. Par contre, si l'on veut faire prédominer l'intérêt supérieur de l'Etat sur l'intérêt individuel, il faut déclarer le remploi obligatoire, c'est-à-dire faire dépendre l'octroi d'une indemnité à la condition de reconstitution par le sinistré d'un bien dont l'existence est considérée comme nécessaire à l'intérêt social. C'est la création d'un droit nouveau, le droit social, tel qu'on l'a conçu en France. Nous avons cru, en conséquence, devoir continuer notre étude sur les dommages1 de-guerre par l'examen de la notion du remploi.Dans la discussion de la loi de réparat'-e-n. en Belgique, cette notion sera constamment agitée et elle d-çvra faire l'objet d'un examen fort attentif. Elle présente donc n intérêt prédominant. * ■» * L'expression ,,remploi" n'est pas nouvelle. Elle est usitée par le Code Civil pour désigner les précautions prises en vue d'empêcher un administrateur, tuteur ou mari sous le régime dotal, de dilapider les valeurs mobilières ou immobilières dont la gestion lui est confiée! La loi oblige à remployer les fonds provenant de la réalisation de ces biens. Le terme ,,remploi'.' est également d'usage constant en matières d'assurance où il constitue une garantie de bonne foi dans l'exécution des contrats. Mais tout autre est le sens dè ce mot dans, la loi française sur les dommages de guerre. Il comporte plutôt l'expression d'un mandat à charge du sinistré et au profit de la généralité des citoyens: , ,1e sinistré reçoit'une somme à charge de l'employer dans un but déterminé, et la réparation qui lui a été promise, à laquelle il a droit, va résulter, non pas de la remise de la somme, mais de l'usage qu'il en devra faire." (Rapport- cle la Commission chargée de l'examen du projet de loi français.) Le remp loi est donc l'opération par laquelle le bénéficiaire de l'indemnité utilise cètte indemnité à reconstituer, dans certaines conditions et sous certaines réserves, l'objet même qui a souffert du dommage, (idem.) La loi votée par la Chambre française proclame l'obligation du remploi: sauf exceptions prévues, le, bénéficiaire de l'indemnité est tenu cle l'employer à la reconstitution du bien qu'il a perdu. Sans remploi, pas d'indemnité. Cette loi prend même une sanction grave à l'égard des indemnitaires qui n'auraient pas effectué le remploi prescrit, en décidant à l'article 45 : ,,pourra être déchu à tout moment, en totalité ou en partie, du droit à l'indemnité... 3o. l'attributaire qui aura fait de l'indemnité un usage contraire aux conditions de remploi auxquelles elle est subordonnée." On a estimé en effet que le sacrifice énorme que la collectivité s'impose en se donnant pour mission de réparer intégralement le dommage) éprouvé par certains de ses membres ne peut se justifier que par l'intérêt que trouve cette collectivité d'ans le rétablissement de la richesse et de la prospérité du pays. Dès lors il ne faut pas réparer le dommage en tenant compte uniquement de la valeur de la chose détruite à la veille de la mobilisation, ni même au moment de la destruction ; en effet, une indemnité fixée 6ur cette base ne permettrait pas, en général, la reconstruction et l'intérêt national pâtirait de cet état (de choses. La loi votée par la Chambre française décide, en conséquence, de tenir compte dans l'évaluation du montant de l'indemnité à allouer aux sinistrés d'une prime de reconstitution basée sur la hausse des matières premières et de la main-d'oeuvre. Cette prime n'est accordée cependant que pour la reconstitution des objets dans l'existence desquels la collectivité a un intérêt, et sous la condition que cette prime soit bien attribuée à la reconstitution. En d'autres termes, la collectivité ayant un intérêt à la ré constitution intégrale de certains biens accorde une prime de reconstitution sous la condition de remploi. Elle proclame la déchéance totale du droit à l'indemnité en cas de refus, de la part du sinistré, d'effectuer le remploi prescrit. Dans les cas où il n'existe pas un intérêt social à ce que la chose soit rétablie dans son état antérieur, il n'est accordé qu'une réparation, intégrale ou partielle, en se basant sur le montant de la perte subie, au moment de la destruction. Il nous a paru indiispansahle d'entrer plus à fond, en ce qui concerne le remploi, dans l'étude de la loi votée par la Chambre française. Nous pourrons tirer de cet examen des considérations générales appropriées à la situation de notre pays. Nous examinerons successivement le remploi quant aux immeubles et le remploi quant aux meubles. I. Le Remploi, quant aux immeubles. La loi française déalare le remploi, c'est-à-dire la reconstruction de l'immeuble, obligatoire dans la commune du dommage ou les communes limitrophes, en tenant compte des lois concernant l'hygièce publique. L'attributaire a un délai de deux ans pour souscrire à la condition de remploi. A défaut d'y consentir, il est déchu de tout droit à l'indemnité. Cependant la loi est assez souple car elle admet des cas où le tribunal pourra accorder une dispen-se total* ou partielle de remploi (si çelui-ci est reconnu irréalisable, contraire à l'intérêt économique ou à la santé publique; ou vu la situation des personnes, la nature ou l'emplacement des biens; si le remploi est reconnu onéreux pour l'attributaire, si l'indemnité est affectée par ce dernier à des oeuvres régionales d'assistance.) La loi décide même que le tribunal peut interdire le remploi d'office (s'il est irréalisable ou contraire à l'intérêt économique ou à la 6anté publique) et que l'Etat français peut effectuer lui-même la reconstruction si elle est jugée nécessaire dans intérêt, national. Quel est le mentant de l'indemnité allouée en cas de remploi? Dans cette évaluation il faut tenir compte de trois éléments': 1. la valeur de construction de l'immeu» ble, à la veille de la mobilisation. 2. le montant des frais supplémentaires nécessités par la reconstruction et résultant de l'augmentation du prix des matières premières et de la main-d'oeuvre. 3. la somme correspondant à la dépréciation résultant do la vétusté évaluée à la veille de la mobilisation. Cette somme, déduite du total obtenu par l'addition des deux premiers éléments, peut, à la demande de l'attributaire, faire l'objet d'avances remboursables par lui k l'Etat en 25 annuités et productives d'u-n intérêt de 3 pCt. Cette explication étant essentielle, il est nécessaire de l'illustrer par un exemple: un immeuble est complètement détruit; pour le construire avant la mobilisation, il aurait fallu dépenser 20.000 francs. L'augmentation du prix de 3 a construction après la guerre est. au dire des experts, d'une moitié. Il faudra donc à ce moment 30,000 francs. Mais'l 'immeuble n'était pas neuf, la dépréciation pour vétusté est évaluée à 8000 francs, par exemple. Le sinistré recevra donc une somme de 22.000 francs (30.000—8000), mais la soin-me de 8000 francs peut, à sa demande, faire l'objet d'une avance par l'Etat, remboursable en 25 annuités. Ainsi le sinistré pourra reconstruire une maison de même dimension que celle qui a été détruite, mais il n'y aura "pas d'enrichissement sans cause car cet excédent qui lui est,alloué devra être remboursé. Ajoutons, pour être complet, que le montant de l'indemnité est, en cas. de remploi, versé en espèces, par acomptes. L'Etat se réserve la faculté de se libérer par la dation d'un immeuble de même valeur situé dans le canton du dommage ou les cantons limitrophes, ou bien en faisant exécuter à ses frais les travaux de reconstruction. Quel est le montant de l'indemnité allouée en cas de dispense ou interdiction de remploi? C'est le montant de la perte subie évalués à la veille de la mobilisation. Il y a lieu de faire remarquer ici qu'en cas de refus do remploi, alors qu'aucune interdiction n'a été prononcée ou aucune dispense accordée, le sinistré n'a droit à aucune indemnité, pas même à la réparation de la perte subie. Il n'en est donc autrement que dans le cas d'interdiction cl'office ou de dispense de remploi. Dans ces hypothèses, l'attributaire reçoit un titre nominatif sur l'Etat, inaliénable pendant dix années sauf autorisation du tribunal civil. Dans un prochain article, nous continuerons cette étude par l'examen du remploi quant aux meubles, "tel qu'il a, été organisé par la loi votée par la Chambre française. A. R. Dupont. (A suivre). — m IH|l II " • // j a un an G décembre 1916: En Macédoine le* troupes franco-serbes progressent au nord de Paralovo et enlèvent des positions ennemies au nord de Grownista et de Boudemira. / En Grande-Bretagne M. Lloyd Gtorgc est cluii'si* former un ç&héjwt*

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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