L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 09 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/js9h41kr1h/
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- ntuicc cr«3«* o cents oc Centimes) Dimanche 9 avril 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. J6. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Cbel: Gustave Jaspaers. _ ... . ( Charles Bernard, Charles Herbles, Comité de Rédaction : „ , ' • „ „ , , ) René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au çiiméro, s'adresser à l'Administration du journal: TS.Z. Voorburgwal 234-24O, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements! Hollandefl.l.âOparmois. EtrattgerfI.2.G0pai>moïc Annonces! 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. Un télégramme au loi, Noua avons adressé, au nom de nos lec teurs, le télégramme suivant à S. M. le Boi L'Echo Belge, se faisant l'interprèt< de tous ses lecteurs, prie respectueu sèment Votre Majesté, à l'occasioi de Son anniversaire, de recevoii l'hommage de son inaltérable dévou ement et de sa foi inébranlable dans les destinées de la Belgique. Echo Belge. Le Point d'Honneur. Voici sept semaines que les Allemand^ attaquent Verdun... Ils ont mis dix jours £ prendre Liège, à peu près autant à prendra Maubeuge et Anvers. Sauf Ossowietz, la pe-tite forteresse russe qui tint trois mois con tre les gaz asphyxiants et les obus d'un* tonne, les plus formidables forteresses russes, elles, n'ont résisté que pendant quelques heures aux formidables moyens mécaniques dont l'Allemagne industrielle avail pourvu l'Allemagne militaire. Jamais, cependant ,assaut ne fut mieus préparé que celui qui se déclancha le 21 février dernier par une trombe d'obus de 305, de 380 et de 420. Le 25, les Allemands parvenaient jusqu'au fort avancé — l'ancien fort — de Douaumont, mais ils n'allèrent pas plus avant. Ils n'avaient tiré de l'avance que possède toujours l'assaillant, d< l'accumulation jusqu'à ce jour inconnue de canons de gros calibre et de la concentratioi du plus grand nombre de divisions d'élite qu'il fut possible d'effectuer sur le front le plus restreint, qu'un avantage relativement dérisoire. Les ,,poiluë à Pétain", les 220 e1 lé 370 français leur barrèrent la route. Depuis, les Allemands ont continué d'écraser sous des milliers et des milliers de tonnes d'acier les défenses avancées de Ver. dun, aussi bien à l'ouest qu'à l'est de l£ Meuse, et à lancer dessus leurs vagues d'as saut chaque fois décimées par les rafales de! 75 et bousculées par les charges héroïques de: Bretons du 20e corps et des coloniaux. Mai: Verdun tient toujours et, de plus en plus on se demande quelle folie pousse les Aile mands à sacrifier ainsi leurs -plus beaux régiments dans une entreprise évidemment impossible. Nous trouvons la réponse dans le* journaux d'Outre-Rhin. Si les Allemands s'obstinent à Verdun c'est par point d'honneur. Voilà qui peut être *ot mais qui, certainement, n'est pas dépourvu d'une certaine noblesse. C'est bien -plus beau lorsque c'est * mutile/ s'écrie Cyrano» Pour des esprits superficiels, une telle pensée résume assez tout ce que l'on est accoutumé d'entendre par cet esprit chevaleresque qu'on attribue si volontiers aux Français. Ce r,panache" séduit tout particulièrement le lourd Germain, parce qu'il est incapable d'une action noble et désintéressée. Coquelin aîné, après avoir 'joué ,,Cyrano de "Bergerac" à Berlin, rapportait volontiers l'entretien qu'il avait eu avec l'empereur. Guillaume II retrouvait toute la race française, à laquelle, alors, il prodiguait ses flatteries, dans le héros de Rostand. C'est ce qu'il appelait de l'idéalisme dans le sens le plus élevé de ce mot. Ainsi' le barbare, incapable de reconnaître les vertus profondes des peuples qui lui sont supérieurs, se laisse séduire par le clinquant, ce qu'on pourrait appeler la fausse, monnaie de cet or qu'il n'apprécie pas. Hél les Allemands eux aussi sont capables de cet héroïsme... à la française. Ils prendront Verdun parce qu'ils 6e sont mis en tête de prendre Verdun. Charlemagne ne voulut-il pas avoir Nar bon ne? Il s'adressa successivement à tous ses féaux qui refusèrent, étant fatigués. Mais il trouva Aymeri, le jeune page qui avait L'air grave d'un gendarme et Vair doux, d'une vierge, l'enfant Aymeri qui prit Narbonne. Guillaume II a son fils, le kronprinz, il a von ïalkenhayn, von Mudra, von Baeseler. II n'a pas Aymeri. C'est égal. Il 6'obstinera devant" Verdun parce que l'honneur l'y oblige. Hé! l'honneur aussi force les Français à garder Verdun. Mais combien ce point de vue est différent de celui des boches. Il n'est, ici, que l'aspect esthétique, si on peut dire, d'une réalité profonde : l'existence même de la France, c'est-à-dire de la nation française et de cet admirable patrimoine moral que la France a apporté au monde. C'est à conserver tout cela que les Français mettent leur point d'Honneur et non point à garder quelques kilomètres de terrain labouré par les obus et trempé de sang qu'il ne leur coûtera rien d'abandonner le jour où cela leur paraîtra utile. Verdun, pour les Allemands, est devenu un symbole. La prise est liée à leur suprématie militaire. Que Verdun résiste et celle-ci s'effondre. Mais, pour les Français, Verdun n'est qu'un épisode dans^ la grande lutte où importe seulement la victoire finale. Us résisteront à Verdun autant que leur intérêt et la raison le commandent, mais pas au delà. Et, si la belle £3èaH do cette marche de l'Est nous rem- pM. d'admiration pt de gratitude, nous n'attachons point cependant à sa défense une importance capitale comme si véritablement i cet enjeu particulier se confondait avec le formidable enjeu de toute cette guerre. Les Allemands peuvent sacrifier 200.000 . hommes pour prendre Verdun par point d'honneur. Les Français, eux, donneront i tout leur sang pour rester des français. Il , y a là une différence qui va du point d'honneur à l'honneur tout court.. i Charles Bernard. mm ■ Pour la fête du Roi Hantant des listes 'précédentes 1213.02\ fi. + 1322.—"f rs. 1 Pour la fête de notre cher Grand Roi: toute notre tire* lire: Trois -petits Liégeois: Marine 2 frs. Paule 2 ,, Xavier 2 ,, 6.00 frs. Produit de dons reçus aux guichets de V Informatie-Kantoor Crédit Anversois, (Deuxième envoi) 60.00 ,, Général-major de Castres du TersaCy Zwolle 2.50 fl. Vive notre grand Roi et sa vaillante armée! E. V 5.00 frs. F. L 0.25 fl. Pour la fête de mon Roi Albert 1er. Mort aux... Un vieux Liégeois ...... 1.Q0 „ En l'honneur de S. M. notre Roi. En souvenir dé notre regretté oncle Hubert Durt, tombé au champ d'Honneur à la défense de notre Chère Patrie, Yvonne, André, Frans, Julia, Charles, René, Andréa, Maria Thérèse, Henry Durt 2.50 ,, J. T. et M. N 1.50 „ M. J. Doucliet, sergent fourrier, pour la fête du Roi 1.00 ,, Mme Paschty' A mersfoo rt 1.00 „ Née Hollandaise mais Belge de coeur j la haine des boches pour toute ma. vie, vouée à un Wallon 1.00 fl. A mon Roi bien-aimé. M. J. van Cutsem .. 5.00 frs. A ■notre Roi bien-aimé. Mme Belpaire 5.00 ,, Le Comité de V Union Belge de Bois-le-Duc ... 10.00 fl. M. E. Faisant < 20.00 frs. Les Bidouchesy pour que Dieu , protège leur Georges au front 1.00 fl. Souscrljytion ouverte par M. Debreecke, Maréchal des logis chef ^ parmi les 38 internés mariés de Balk, en hommage au Roi 10.00 „ Sous-officiers, brigadiers, caporaux et soldats internés à la caserne IV, d'Amersfoort 9.00 ,, Sous-officiers, brigadiers, capo-Tau-x et soldats travaillant à Amersfoort 7.00 ,, Maurice, René, Victor van Camp 25.00 ,, Un ami hollandais 2.50 ,, Collecte faite à la réunion du Cercle Belge de Heerlen à l'occasion de l'anniversaire de notre vaillant Roi soldat .... 10.01+ fj,. Anonyme .' 0.25 ,, Vive Albert/ le JQoi Défenseur du Droit, de la part d'un nombreux groupe de réfugiés belges, de ' lecteurs assidus de l'Echo Belge et du C. B. 13.50 „ De la part des bateliers belges internés à Sluis ... 11.00 ,, Pour le Comité National d'Alimentation M. E. Faisant 20.00 frs. Collecte faite parmi les militaires Belges internés à Arn~ hem (en échange de Jj8 timbres du Duibeltje Belge) £.80* f}* Pour nos prisonniers de guerre M. E. Faisant 20.00 frs. Croix Rouge de Belgique M. E. Faisant 20.00 frs. ■ - mmm ' 9 ■ Il y a un an 9 avril 1915: Sur l'Yser, attaque allemande près de Driegrachte-n; occupation d'un élément de tranchée par Vennemi sur la rive gauche; installation d'un pont par les Belges sur la rive droite. Entre K&mmcl et Wulyerghem, les Anglais refoulent vigoureusement une offensive allemande. Une attaque ennemie est repoussée au nord de Beauséjour. Aux Eparges, la position très importante demeure tout entière aux mains de* Français après de nouvelles contre-attaques sévèrement re^mussées. Combats dans les bois d'Ailly et de Mortmare, où l'ennemi multiplie ses contre-attaques sans résultat. Front oriental: progressif) n des Russes dans les Carpathes vers les plaines do la i H marie et vors Budapest?* En Belgique. . La langue officielle en Belgique. De Berlin, Wolff mande aux journaux que l'administration des postes et des télégraphes en Belgique publie l'ordre de von Bissing détermi liant la langue à employer dans les provinces de Limbourg»et d'Anvers, les districts de Louvain et de Bruxelles et les parties d§s Flandres ressortissant du gouvernement général. D'après cet ordre, les autorités allemandes écriront dorénavant en allemand aux autorités et aux citoyens belges. Une traduction flamande pourra (6ic) y être éventuellement ajoutée. Les avis publics des autorités allemandes paraîtront en allemand avec une traduction flamande. Une traduction française sera ajoutée si c'est nécessaire notamment dans les communes de l'agglomération du grand Bruxelles. Tels cont les termes de la communication Wolff. C'est simple et dénote la haine aveugle des Allemands pour l'une de nos langues nationales, le français, cette belle et riche langue française que les Boches les plus Kultivés ne sont jamais parvenus à prononcer oonveiiiabiîemeint sans cet accent lourd et guttural qui les dénonce aux oreilles civilisées, le français, langue officielle des grands diplomates, la langue de notre alliée et amie, la langue, enfin, que parlent un grand nombre de Flamands. Evidemment, le résultat de cette proclamation ne vaut pas la prise de Verdun, /nais c'est un petit succès quand même. Oh ! très temporaire, tout ce qu'il y a de pjus temporaire, M. le baron von Bissinge. Vous parti, un grand coup de pied sera administré à l'édifice que vous avez; patiemment élevé. Comment ! c'est vous, les Boolies, qui avez terrorisé les Polonais et qui parlez aujourd'hui de la ,,libération du peuple flamand", alors que, pour arriver, à lui, vous avez passé sur le corps de ses enfants, après avoir incendié' les villes d-'Aerschot, de Louvain, de Termonde et tous ces pittoresques villages de la riche campagne flamande que vous vous fatiguez à épuiser. Le Kulot de ces Boches est infernal, vraiment ! S'imagine-t-il, le général, que le peuple des Flandres était opprimé? Pauvre cher homme! Son excuse est d'être sexagénaire et d'avoir fêté récemment ses noces d'argent. C'est l'à vraiment de l'esprit d'à-propoj pour un gouverneur allemand de fêter ses noces d'argent dans un pays qui n'en a plus, parce qu'il a passé de la poche des nôtres dons celles de nos ennemis. On n'imagine rien de pareil, n'est-ce pas ? Que le von Bissing continue donc à faire des proclamations en allemand et en flamand. Mais est-ce que les Wallons — qui sont bien libres après tout de ne parler que le français et le wallon — seront condamnés; 6'ils ont enfreint des ordonnances rédigées dans une langue qu'ils ne comprennent pas? Ou bien tout le monde va^t-il être obligé d'apprendre le flamand dans les 24 heures? Au surplus, aux Wallons résidant en pays flamand il faut joindre la majorité des Bruxellois qui ne parlent que le français. Il est vrai que, pour ceux-ci, l'administration allemande condescendra à faire paraître une traduction... Mais, résumons-nous: tout co que von Bissing et ses Allemands ont édifié, nous le jetterons bas. Ses proclamations seront brûlées. On purifiera, on nettoiera et le pays aura le plus urgent besoin qu'un grand vent pur balaie l'atmosphère lourde. Ce jour-là sera celui où notre armée, triomphante, rentrera à Bruxelles à la "uite de son Roi. Qu'est-ce que M. von Bissing à côté de celui-là et de ceux-là qui sont parmi les plus grands et les plus purs?. A Bruxelles De divers côtés on s'occupe du sort des invalides de la guerre. Des membres du Conseil supérieur de bienfaisance, qui avaient été chargés de longs mois aviant la guerre de la réforme de l'assistance publique dans le pays, ont eu l'idée de faire entrer dans le plan général qui avait été tracé une organisation nouvelle en ce qui concerne les invalides de la guerre. Un rapport vient d'être élaboré sur cette question importante. Il préoonise la création de homes familiaux pourvus d'un terrain suffisant pour l'entretien et la prospérité d'une famille. Ces foyers seraient offerts à titre gracieux à trois catégories d'in-térèssés : les invalides mariés, de la condition des ouvriers agricoles et des petits fermiers locataires, connaissant la profession; les invalides non mariés, qui appartiennent à la même formation technique: les invalides mariés qui ne peuvent plus exercer leur métier antérieur, dans l'atelier, à l'usine ou Chez eux, et qui, après apprentissage, seraient jugés aptes à profiter du foyer familial dont il s'agit. Ce foyer serait composé d'une maison avec les dépendances indispensables et d'un lot de terrain cultivable, suffisait" pour nourrir une famille et lui permettre, moyennant un travail plus intensif on plus qualifié, un certain développement. Ces foyers familiaux pourraient être groupés en colonies agricoles, mais il serait préfé-i rable, dit le projet^ de ne pas faille de oolo- nies agricoles d'invalides. Au point de vue social, il vaut mieux que les invalides ne soient pas agglomérés, qu'ils ne sentent pas leur invalidité collective, qu'ils vivent au milieu de leurs concitoyens, qu'ils n'aient jamais l'air d'être secourus par la natiftn. C'est l'invalide qui serait propriétaire de son home. Cette propriété jouirâit d'une ar-! mature juridique spéciale, adaptée à son objet et à son but. Efi'le serait notamment incessible et insaisissable. Ces petites propriétés rurales seraient disséminées dans le pays eijtier, les intéressés restant autant que possible dans leur milieu, dans leur village, dans leur région. Pour appliquer l'idée, on songe à créer une *,,Société d'habitations agricoles pour invalides" dont l'organisation s'inspirerait de colle des ,,Sociétés d'habitations ouvrières" et qui s'encadrerait normalement •dans la ,,Société nationale des habitations à bon marché." Des comités d'encouragement technique seront créé6 et l'oeuvre va entrer dans la première phase de réalisation. * * * Les agronomes de l'Etat ont reçu pour mission d'attirer l'attention des agriculteur? sur l'utilité que présente la culture. <les légumineuses, telles que pois, haricots, fèves, etc. Elles produisent des aliments riches en azote et elles peuvent se passer des engrais azotés qui sont rares. Elles se prêtent donc le mieux du monde aux circonstances actuelles et elles peuvent <i|onner un rendement rémunérateur. Cependant, la pénurie des graines potagères et meme des semences de grande culture, do toutes les légumineuses, par exemple, crée de sérieuses duiicultés cetto année et a fait d'ailleurs hausser les prix d'une façon extraordinaire. L' attention des cultivateurs et des maraîchers a donc été attirée sur la nécessité de produire eux-mêmes la plupart des graines dont ils ont besoin, tout au moins les plus indispensables. Les agronomes, dans leur district respecté, veillent d'ailleurs à cette production do graines et la section agricole du département do l'agviculture avance éventuellement sans intérêt le petit capital nécessaire à cet effet. * * * Le Comité national a dû augmenter de 5 fr. le prix du froment américain. Tandis quo le froment coûtait au mois de février 40 fr. oO c. les 100 kilos, il fait actuellement fr. 45.50. (Jette augmentation n'est «pas restée sans influence sur Je prix du pain qui a été fixé par lo gouverneur générai à 47 centimes le kilo pour le mois d'avril. Ce chiffre constitue *le prix maximum pour le pain de froment pur ii 82 p. c. de mouture. Lorsqu'il s'agit de pain fabriqué au moyen de farines mélangées, et dans tous les cas où des économies peuvent être faites sur le prix de la mouture et de ( boulangerie, lo pain sera vendu aux consommateurs au-dessous du prix indiqué. * * * ; On annonce comme prochaine l'ouverture d'un magasin communal rue Champ-de-1'Eglise, à ivacken. Les habitants pourront s'y procurer 250 grammes de sucre par personne, des allumettes, des harengs... f Quant aux pommes de terre, elles font encore défaut. * * * On 6ait que les chômeurs de Schaerbeek, depuis trois semaines, ne recevaient plus de secours en denrées, obtenant en échange, chaque semaine, des bons communaux pour une valeur de 75 centimes. Ils viennent d'être informés que dorénavant ils toucheront 1 franc par semaine et par personne. * * * Pour favoriser la culttire des pommes de terre précoces, à laquelle il faut attribuer cette année une importance particulière pour l'alimentation de la population, le gouverneui boche a décidé que les prix maxima pour les pommes de terre précoces, qui devront être établis prochainement, seront fixés à 20 francs au moins, pour les 100 kilos de pommes de terre précoces longues, et à 18 francs pour les rondes. Ces prix resteront provisoirement en vigueur jusqu'au 20 juillet. La date do la récolte sera fixée plus tard. Il faut cependant faire observer, dès à présent, qu'une récolte prématurée aurait commo résultat un rendement inférieur, parce que la plus forto croissance des tubercules se produit en géné-* rah à l'époque où- les feuilles de la plante commencent à 6e faner ; pour cette raison, la récolte no devra pas se faire trop tôt. Les autorités comptent que les agriculteurs s'appliqueront dans l'intérêt général, aussi bien que dans leur propre intérêt, à donner la plus grande extension possible aux surfaces destinées à la cullture des pommes de terre. * * * Le commissariat de police de la place C-oli-gnon, à Schaerbeek, rient d'être réinstallé dans le local qu'il occupait jadis dans les 6ous-sols <le l'hôtel communal, du côté gauche de la façade '.principale. Les travaux d'achèvement des locaux donnant vers la façade principale, qui restent encore à terminer (salle du Conseil, des Ma-riagœ, cabinet du bourgmestre, péristyle, etc.), avancent normalement. * — A Anvers Le nombre sans cesse croissant des clients des magasins de denrées alimentaires dit ^Maisons américaines", a nécessité une augmentation très sensible du personnel de ces dernières. Des mesures ont également été prises pour éviter le stationnement permanent d'une foule interminable d'acheteurs devant es magasins en assignant un jour à chaque client. Il est donc bien entendu que la direction fait de son mieux pour satisfaire la clientèle. Mais on a entendu réclamer contre certaines personnes qui se contentaiént de remettre un billet avec l'indication des marchandises qui leur étaient nécessaires et q\d les recevaient le lendemain j à domicile alors que d'autres devaient faire h • file pendant une heure ou deux avant d'avoii accès aux magasins. A Liège Une pétition a été adressée au Conseil com mimai par le groupement des boulangers tendant à obtenir du travail pour tous. Cette pétition soutient que, avant la guerre 210 boulangers et non 325 fabriquaient du pain Or, il faut journellement 500sacs de f£lrin< Î'our l'alimentation de la population^ Les bou angers croient que, avec un peu de bonne vo lonté, le Collège pourrait faire travailler tous les boulangers par roulement. La pétition est signée par 106 boulangpn actuellement sans travail. D'après mes renseignements, certains boulangers-pâtissiers on^ été mis en oontraventior et punis de 50 maries d'amende pour avoir fabriqué des tartes et autres pâtisseries les jour interdits. On sait que c'est le mercredi et 1( samedi quo les pâtissiers peuvent travail 1er. Les farines indigènes devant êtr« remises au Comité d'alimentation, il est interdit aux boulangers d'en détenir. C'est poui avoir enfreint cette interdiction que certains boulangers se sont vu confisquer leur stock, de farine. La situation des boulangers non occupés pour le ravitaillement est donc des plus précaire.# * * Notre pays vient encore de faire une nouvelle perte qui sera vivement sentie dans 1< monde des savants, des ingénieurs et de* industriels, constate ,,L'Indépendance". M, Eric Gérard, réminent directeur de l'institut électroteohnique Montefiore, faisant partie de la faculté technique de l'Université de Liège, rient de mourir à Paris à un âge relativement peu avancé. Après avoir conquis le diplôme d'ingénieur honoraire des mines avec un succès qui attira sur lui l'attention, M.' Gérarc avait été suivre à Paris les cours des prof es. seurs éminenits qui y enseignaient alors la science électrique, encore à ses débuts, Lorsqu'il revint en Belgique, Si. Monte fiore Levi, le grand industriel qui représenta longtemps au Sénat le libéralisme liégeois, avait désidé le gouvernement à instituer un cours spécial d'électricité. Ce fut M. Gérard qui en fut chargé. On sait avec quel succès il s'acquitta de cette mis 6ion. Le nouveau cours d'électricité et k modeste laboratoire y attenant furent d'abord installés dans diverses dépendance* de l'Université et même dans un liangaa construit dans un jardin de cet établissement. Lorsque le gouvernement catholique supprima l'école normale des humanitésj pour qui le gouvernement précédent avait fait construire un superbe bâtiment à Liège, M. Montefiore Levi réussit à faire attribuer celui-ci au cours d'électricité. Lui-même et Mme Montefiore dotèrent ce dernier de ressources importantes et permirenl ainsi à M. Gérard d'en faire le célèbre institut qui ne tarda pas à acquérir une réputation universelle et à attirer des élèves •de toutes les parties du monde. M. Gérarc aida à cette réputation par la publication de ses cours d'Electrotechnique et de Mesure* électriques, qui eurent de très nombreuse^ éditions, furent traduits dans toutes le; langues et contribuèrent puissamment à ls diffusion de la science et de la technique électriques à une époque où celles-ci ne possédaient pour ainsi dire presque pas de littérature. L'Institut Montefiore, dont les élèves oc cupent aujourd'hui de hautes situation: dans le monde industriel et dont quelques-uns "ont été chargés par leurs gouvernement de l'enseignement universitaire, a largemenl aidé à répandre à l'étranger le renom de leui haut enseignement. Presque tous les » congrès qui sé sont réunis en Belgique dan; les dernières années en ont fait, avec Cocike-rill, la Fabrique Nationale, les Institut Universitaires et nos principaux charbon nages, le but- de leurs excursions. Avant d'être nommé professeur, M. Gérard était entré l'un des premiers dans 1< corps des ingénieurs du télégraphe de l'Etai belge. Il n'a pas cessé de lui appartenir l titre honoraire et occupait le raïig élev( d'inspecteur-général. M. Gérard avait reça la Croix d'Officier de l'Ordre de Léopold celle de commandeur d'Italie et beaucoup d'autres décorations étrangères. H faisai" partie de nombreuses commissions officiel les belges et internationales, et ava.it jou< un rôle important dans les commissions or ganisatrices et dans les jurys des Exposition internationales. Il était président ^d'iion neur de l'association des ingénieurs électriciens et était activement mêlé à la vie in dustrielle de notre pays. Au Limbourg Il y a quelques jours a eu lieu à Bas-Heers, près d'Oreye, la vente publique d< tout le bétail appartenant à l'éleveur biei connu M. St.raven, qui a produit „Carna-val", le superbe champion belge tant ad miré il y a quelques années. Cette vente ; fait sensation et a réuni dans la ferme d< Bas-Heers l'élite des éleveurs belges di cheval flamand de gros trait. Des pris fantastiques ont été payés. Une telle vente pro duirait déjà une fortune en temps ordinair< et ie prix de nos chevaux a haussé d'aï moins 100 p. c. ! Le lendemain de la vente nous rencontrions sur la route un fenniei aveo trois veaux dans une charrette, det bêtes âgées de quelques jours. Il les avail payés, frais compris, 600 francs. C'est fabu leux ! . * Sans être connaisseur, on peut se rendre e MEDDENS&ZOOKL Hofweg 11 LA HAYE. Iff Costume : mhL sur mesure depuis/27.50 : _ î'ï'iad. Crispials MODES Noordblaak I Rotterdam, MAISON BELGE. compte du commerce intense qui se fait de-: puis plusieurs mois dans nos chevaux. Ce 1 n'est pas à la foire que les transactions se font: les foires sont très rares et peu fréquentées. L'exportation nous demande actuellement peu en proportion du commerce avant la guerre. Le cheval, déjà très cher sur place, augmente énormément de prix en passant la frontière. Ici ce ne sont en réalité que les très gros fermiers qui peuvent ^che-i ter nos chevaux de race, et cela dans l'intention de refaire leur "fond d'élevage gravement atteint par la guerre. Le commerce actuel du bou cheval se fait entre cultiva-tèuis, grands et petits. Ce mouvement accéléré de l'argent à la ferme, étant donné que îe capital placé sur le cheval, qui se nourrit encore assez facilement, est un placement sûr rapportant gros, conduit le fermier au commerce intense du cheval. Beaucoup en profitent pour améliorer leurs écuries. Us ne_ sont pas rares nos fermiers du limon qui, depuis la guerre, ont ainsi complètement réformé leur stud-book. A notre grande stupéfaction, nous rencontrions, il y a quelques jours, un jeune cultivateur des plus actif, des plus entreprenant. Il avait avant la guerre trois chevaux de trait très ordinaires. Le voilà traversant l'a Grand-Place, conduisant -un immense chariot, d'une tenue irréprochable, que tirent cinq . chevaux. Jamais nous n'avons vu dans toute la Hesbaye attelage plus beau dans son genre. Nous l'estimons 30.000 francs au moins, dit le correspondant d'un journal publié au pays. Pourvu que les Allemands ne viennent pas réquisitionner cet attelage unique! * * * Afin d'augmenter la quantité disponible de tannin, la population est engagée à offrir en vente à de» prix rémunérateurs les écor- ■ ces de chêne et de sapin. i * a» — La Manifestation Patriotique du Il avril. i Nous nous excusons auprès de ceux de nos compatriote?s qui n'ont pas pu recevoir les invi-' tations qu'ils nous avaient demandées, mais le nombre des demandes a été très supérieur à celle des places disponibles. Nous avons cepen- ■ dant choisi la salle la plus grande d'Amsterdam quo nous ayons pu louer pour cette date. » Nous sommes très au regret, mais nous ne disposo-ns plus d'aucune Invitation. Nous croyons utile de rappeler que les imitations sont strictement personnelles et que personne ne sera admis sans carte d'entrée. Le nombre ' d'invitations distribuées est égal au nombre ' de places quo contient la salle. La policîe ne ; permet pas, en effet, qu'il se trouve plus de i personnes qu'il n'y a de chaises ; les ,,débouta" l ne sont donc pas tolérés. Rappelons que les portes s'ouvriront k 7\ , heures _ et que l'heure de la manifestation patriotique est fixée à 8 heures précises. M. Alberic Deswarte, vice-président de l'Union Belge, prendra la parole en néerlan-' dais. M. Charles Bernard prononcera ensuite une allocution française. ; Nous nous sommes, en outre» assuré la ool-- laboration d'artistes éminents qui ont bien voulu nous promettre leur gracieux et précieux concours. * Nous publions ci-dessous leurs noms, par ordre alphabétique: Mlle de Ladrière, chanteuse légère de l'Opéra-Comique do Paris ; Mlle Irma Lozin, contralto du Grand Théâtre de Gand ; 1 Mme Ne>ots, déclamation; Mme Berthe Sterckmans—Chambry, mezzo-soprano du Théâtre Royal d'Anvers; M. Jos. De Klerk, la basse attitrée des oratorios de Peter Benoit; ' M. Marix Loevensohn, violoncelliste; Signor Reschiglian, premier ténor du Théâtre Royal de Madrid ; M. August Van den Hoek, baryton dii Neder" landsche Opéra. > Le sextuor de la symphonie de Zeist nous prêtera également son concours. Toutes les personnalités belges -^t les hol-. landaises, amies de notre Patrie, assisteront à la manifestation. Nous nous plaisons dos à présent à rendre ' hommage au dessinateur bien connu M. A. ' Ost qui s'est chargé de dessiner gracieusement la couverture de notre programmo avec i talent. C'est d'un artiste d'un patriote.

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