L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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12 November 1916
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s.n. 1916, 12 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7kx3q/
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3ôme Année N». 750 5 cents Dimanche 125 novembre 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belae est notre nom tis Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOOR3UHQWAL 234-240, AMSTERDAM, Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herblel, Comité de Rédaction: j René chambry> EmIle Pai„paré. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal:\.Z.VoorburgwaI 234-240,Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: HollandeJB. 1.50 par mois. Etranger H. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Une petits histoire ilanipl A propos de l'université de Gand Gomment on transforme les décisions du Gouvernement. le rapport de MM. Beyens et Poullet au R ot Se communiqué à la Presse! Les lecteurs de l',,Echo Belge" auro: lu, non sans quelque surprise — c'est i communiqué soi-disant officiel parti du H vre qui le leur a appris —, que ,,le gouve peinent proposera au Parlement de solutio ner (sic) la. question de la transformation t V Université de Gandf qui était d'ailleu pendante devant lui au moment où la gue re a éclaté". Pour qui sait lire, cela voulait dire qi la suppression de l'Université française < Gand était d'ores et déjà virtuellement d cidée dans l'esprit du gouvernement, bic mieux: que la chose a été expressément déc dée par le Conseil des ministres ! Et, histoi: vraiment peu croyable, que le Gouvern ment du Roi Albert s'était décidé à acce; ter le présent de Sot Excellence M. vc JBissing ! I ! . , . C'est la déduction qu'on ont tiree pli sieurs de nos grands confrères françai: fc'est la seule déduction qu'on pouvait c Jiirer. Or, le communiqué en question, le cor muniqué qui a répandu cette incroyable noi velle dans le monde entier, est un faux!** ^ Le Ministre des Sciences et Arts a é trahi par ses bureaux, dans lesquels fon tionne quelque bonhomme au service d flamingants assez exaltés pour vouloir fai bénéficier leur triste cause du geste aborr nable des quelque cent traîtres, professeu de l'Université bocli© ou signataires c manifeste en sa faveur. Un des émissaires de ces flamingants vu au Havre, il y a trois semaines, dans le bi d'obtenir: , . lo. que le gouvernement prit, par ecn l'engagement solennel de décider, à la rei trée au pays: La suppression de VUniversi française de Gandf; 2o. qu'aucune mesure ou, tout au moin que des mesures trop sévères ne fussent pr ses contre les signataires de la pétition à gloire du sieur von Bissing ! Est-il nécessaire de dire qu'il s'en e Retourné bredouille? Non seulement le goi yernoment a formellement refusé de h accorder aucun engagement quelconqu mais le conseil de cabinet a décidé, à 1 un; nimité, de flétrir les traîtrps, en privai notamment les ,,fonctionnais indignes q\ ont pactisé de la sorte avec Vennemi" c leurs fonctions dans l'Etat, et en décidai que les diplômés délivrés par l'Universil ;von Bissing de Gand n'auraient aucur yaleur dans l'avenir en Belgique. Il est superflu d'ajouter que les décor, iions dont est ornée la boutonnière de a îrilains cocos seront arrachées. Je puis vous assurer qu'elles ne rougiroi plus longtemps celle des histrions qui : dénomment Augusteyns et Henderickx. Mais j'en reviens au ,,faux" qui a pr cédé la publication du rapport de M1V Beyens et Poullet au Roi. Un communiqué a été lancé, par la vo îda, l'Agence Havas, disant notamment: ,,Le rapport rend hommage aux profe seurs restés fidèles, flétrit les traîtres < 'annonce que, dès son retour en Belgique, gouvernement proposera . au parlement c résoudre la question de la transformatic de VUniversité de Gand, Qui était d'ailleu. pendante devant lui an moment où i gitcrre a éclaté". ' Il est impossible de ne pas déduire de < texte que l'Université française de Gand r va pas être transformée en Université fl; mande — c'est-à-dire que le gouvernemer belge s'engagerait, dès à présent, a accej ter le présent de M. von Bissing! Or, il est faux que le gouvernement a pris la moindre décision en ce qui concerr la transformation de l'Université de Ganc Le texte du rapport au Roi, contrairi ment au faux lancé dans la presse mondial" dit expressément: ,,La question de la transformation c l'Université de Gand était posée devant ! Parlement avant la guerre. Au pouvo législatif il appartient ajyrès la guerre de li donner une solution. ,,C'est une question. nationale qui ne pei être résolue que par la souveraineté natit nale s'exerçant en> pleine indépendance da<r ni*e Belgique libre et rendue à eUe-mémt Le gouvernement est convaincu qu'aussitc la paix rétablie l'accord des bonnes volor tés, qu'il s'efforcera de faciliter, assurei aux Flamands, tant dans le domaine c l'enseignement supérieur que dans tous 1< autres, cette complète égalité de droit c de fait qui doit exister suivant le voe même de notre pacte fondamental." H y a loin, on le voit, du .,pou voir légi l-atif" donnant une solution à la questioi à ,,/✓» volonté du. gouvernement de propost an Parlement de. résoudre la question de i transfotmàtio-n de l'Université de Gand. Le texte a été sollicité, dans le but evidei de donner #ux flamingants, par la voie d la presse mondiale, les gages que leurs émi: Raires étaient, en vain, venu? tenter d'arri cher au Havre et de faire croire que 1 gouvernement avait-formellement décidé d rupprimer l'Université française de Ganc Cela n'est pas et cela ne sera pasl | Il aura vraiment fallu l'audace impudente •Q de certains flamingants pour oser, profitant ,y des ignominieuses pétitions des flamingo-boches de Belgique occupée, jeter le masque • et — ce qu'ils s'étaient bien gardés de faire jusqu'ici — proclamer leur volonté d'exiger la suppression de l'Université française de Gand ! Leur complice qui, du Havre, aura es-0j sayé de donner le change et de transformer | la décision du gouvernement, en aura été { pour sa courte honte: le Ministre des Scien-it ces et Arts a renié le texte de ce communi-m que inexact et mensonger. * a. Il n'était pas superflu, pour les Belges si r- nombreux établis en Hollande, de l'établir >i. de manière précise et indubitable. le E- G. fS ■■ ii ir ■ iji ■ r i r- ic Pour la St. Nicolas, la Noël et les Etrennes de nos n soldats au front ]' La vie se fait dure aux tranchées. 9La e série des pieds gelés commence. Savez-e~ vous bien ce que sont les pieds gelés? Vous le savez, si vous avez, l'hiver dernier, visité n | un hôpital ou un dépôt d'éclopés. Vous savez alors qu'il y a des degrés dans ce l~ genre d'affection, que le mal xpeut être d'ex-? ' trême gravité, que la gangrène guette le membre atteint, que les chairs et les os se I détachent alors comme des fruits pourris et 1_ que la double amputation peut s'ensuivre. x" j Les pieds gelés sont dus au concours de , trois agents: le froid, la compression, l'im-mobilité. Contre le froid, j'imagine que les précautions sont prises. On nous raconte es (mais* que ne conte-t-on pas?) que les Aile-r.e mands ont établi tout au long de leurs l~ tranchées un câble électrique, dis'tribu-leur de chaleurf sur. lequel chaque homme ^ peut se brancher, pour sentir aussitôt se • répandre dans tout son être de. printanières chaleurs. Croie qui voudra. Nous n'en demandons pas tant. Mais l'intendance ; leur aura sans doute réparti avec équité et > sans parcimonie les chandailles, passe-mon-1" tagnes, chaussettes, chemises, etc. dont elle e j dispose. Noms ne pouvons pour nctre part ! qu'envoyer à nos braves poilus, grâce à la générosité de nos lecteurs, quelques dou,-l" ceurs qu>i sauront les consoler de faire geler a les pieds pour nous, en attendant pis peut-êrre,.it> i- Montant des listes précédentes 4.3.3//. fl. n + 1J/.5.00 frs. î; Fram\çais et Louis Dirix 1.00 fl» i- Mawrits, Bettie, Krik en\ lÀly 1.1)0 ,, it F. A. D 6.00 „ d \ Mme L. Losange—Jaspaers ... 0.00 frs. e ! M elle Reine Losange 5.00 ,, it M. Arthur A. Sedoyn 10.00 fl. : —— ; Enfants de Belgique it ie Deux de ânes neveux, Gaston et Jacques, ; d'une nichée de cinq garçonnets, encore en cu-j_ \ lotte courte lors de la déclaration de guerre, se r sont engagés dès la première heure. Il ont, comme leur frère aîné, récemment été promus sous-lieutenant, ,,fait" vaillamment e Liège, Anvers et l'Yser, puis, quand 6e cria le corps des auto-mi.trailleurs, envoyés en Russie, 5- ils s'inscrivirent les tout premiers. C est que »t leur Papa et plusieurs de leurs Oncles souvent \e ! s'étaient rendus dans l'Empire des tskrs et 'e que tout ce qu'ils en avaient entendu les attiraient.,l La^perspective de travailler an succès de la 's grande cause, tout en voyant du pays, les a avait charmés et, délibérément, ils décidèrent d'aller combattre par là-bas l'ennemi ab-:e liorré ! e J'ai reçu, ce matin, une lettre de Gaston; L_ je n'y change pas un iota^ et la voici : Lt „X. Galicie, 6 septembre 1916. )- ,,Mon chèr Oncle, ,,Nous avons bien reçu ta lettre du 29 juillet, [t ,,qui nous a fait grand plaisir. Nous avons été e ,,décorés, hier, Jacques et moi, de la médaille i „de Saint-Georges, de la main propre du gé-1 ,jnéral russe Goutor, pour notre courage et ,.notre dévouement. Notre cousin Paul a eu ..la croix de Saint-Georges; c'est encore plus ,,chic que nous. Nous sommes tous en excellen-e ,,te santé. e ,,Notre corps d'autos blindés belges ici, en r ,,Russie, a fait du merveilleux travail; on en a ,1 ,,descendu des Autrichiens, par paquets; n>;U6 i ..avons cinq tués et quinze blessés. J'ai beau-{ ,,coup de choses à raconter que je n'ose dire I ..par lettre, car elle no te parviendrait pas. „La Roumanie, qui est ici à notre gauche, fait ^ ,;du beau travail; nous autres, tous espérons ,,être à Lemberg avant la fin de l'année, car, t ,.par ici» nous avançons, nous sommes à cinquante kilomètres de Lemberg. Ecris-moi soy-!!,vent des nouvelles de Liège. Comment vont-,,ils là-bas? Se portent-ils tous bien? Quand e- .,penses-tu que finira la guerre? Nous, ici, re îS ..savons pas. En attendant un mot de ta part, t ..je t'envoie nos meilleures amitiés, u ,,Jacques, qui est très occupé avec les Autri— ,,chiens pour le moment, t'écrira plus tard. ?- ,,Je vous embrasse tous de tout coepr. , ,jTon neveu affectionné, Gaston." Pour copie conforme, a, r j. G. lt // y a un an L- ** e 12 novembre 191%. — En Angleterre dé-e < mÀ*xwn du ministre Winston Churchill. 1 Dissolution de la Chambre grecque. Les êleçt}$m SMÛ B&êàs «M 19 En Belgique. i Les déportations (De notre correspondent particulier). La situation dans tout le pays est réellement épouvantable. On ne se figure pas la sévérité de ce régime de la terreur. Les gens sont à la fois abattus et furieux et une sourde révolte gronde. Les Boches ne connaissent rién de notre histoire. Qu'ils lisent donc attentivement les pages consacrées à l'époque des communes, qu'ils questionnent l'historièn prenne qu'ils ont fait prisonnier. Ils apprendront que les Belges ne se sont jamais laissé faire par l'oppresseur sans qu'un revirement inattendu et terrible se produise. Journellement, les départs ont lieu d'Anvers et la proclamation de von Huene, publiée ici-même hier matin, indiaue clairement que les Barbares ne s attaquent qu'aux ,,Belges en état de prendre les J armes", comme il est dit tout au long dans ' l'avis en question. On déporte aussi les gardes civiques et les soldats mutilés, sans ; égard, pêle-mêle avec des malades appelés également, mais qu'on examine cependant avant le départ. La population anversoise est fouettée par un sentiment de haine dont on | peut tout redouter. Partout, sur tous les murs de la ville, on a écrit à la craie : ,,Belges, ne signez pas!" Lorsque J es mal- j heureux désignés pour l'esclavage se pré- ' sentent à la gare, ils se trouvent devant deux Boches. L'un demande: ,,Voulez-vous signer?" L'autre: ,,Voulez-vous travailler pour moi?" Suivant qu'on signe oU qu'on 1 refuse de signer, on est placé dans des groupes différents. Les déportés doivent signer un duplicata de la déclaration. Or, celle-ci est rédigée en allemand, rien qu'en allemand, sans doute par respect pour la langue •maternelle des Flamands que. les Boches prétendent tendrement chérir. Sous la déclaration se trouvent toujours placées deux ou trois autres feuilles de papier et l'on se demande si les malheureux ne signent pas un engagement militaire, ignorant qu'ils sont des termes, .contenus dans les formules. Le mouvement des trains, à la suite des razzias des sauvages de Prusse, est devenu très intense. On a donc supprimé plusieurs trains réguliers de voyageurs. Entre Anvers et Bruxelles six trains ont été supprimés, entre la capitale et Charleroi un seul départ a lieu chaque jour. Les Boches ont également mis la main sur cinquante voitures des tramways anver-sois.Le bruit, court au pays occupé que des émeutes sanglantes ont éclaté à Bruxelles et qu'il y aurait eu des tués et des blessés. I H est certain que les esclavagistes de Guillaume"*Il n'auront pas la tâche facile. Si personne ne .vient à l'aide des Belges et si les j neutres tolèrent que ce scandale continue, nos compatiotes ,,du dedans" sauront bien se défendre avec bec et ongles. Maté nous ne voulons pas croire que la veulerie de quelques-uns l'emportera. Il est impossible que ceux pour qui la guerre a été une bonne affaire et qui se sont copieusement engraissés n'élèvent pas la voix. Le discours de M. von Bethmann-Hollweg est peùt-être très intéressant, mais il y a d'autres événe- j inents qui doivent retenir l'attention du monde civilisé. Nous attendons que les «eu- j très se décident à protester. Les Allemands> en déportant des milliers de Belges, commettent une violation, flagrante des Conventions de La Haye. Tous les signataires de ces conventions ne laisseront pas piétiner leur signature. Du moins, i nous l'espérons — pour le principe! A Bruxelles Certains voleurs ne manquent pas d'esprit d'à-propos. Récemment, quelques malan- j drins s'étaient introduits dans les bureaux ' de la société ,,La Floridienne", 22 Avenue ! Marnix. Ils ne parvinrent pas à pénétrer dans la chambre où le coffre-fort se trouvait. Alors, ils montèrent à l'étage et se j mirent en devoir d'enlever un morceau du i plancher, de façon à se glisser dans la cham- ! bre où l'argent devait être caché. Mais le plancher, un plancher patriotique sans doute, résista. Alors, dépité, mais sans perdre sa bonne humeur, l'uii des voleurs écrivit ces mots sur un papier qu'il laissa bien en vue: ,,La partie est remise. Elle n'est nas perdue. Mais vous avez un bon plancher!" On n'est pas plus ironique. * *: * ^ M. G. Blindenberg, commissaire de ; police de la 3e division, vient de mourir des ! suites d'une attaque d'apoplexie. Il était âgé de 58 ans. .* * .* . i Un groupe de philanthropes bruxellois s'est constitué en vue de créer des groupes d'habitations ouvrières dans l'agglomération bruxelloise. Il s'agit de populariser les cités-jardins et d'adapter le ,,cottage" anglais au goût et aux moeurs belges. Les habitations seraient édifiées autour d'un parc, entourées de verdure et pourvues, chacune, d'un jardin légumier. j La Société se propose do n'exiger de ses futurs locataires qu'un ,,loyer-acquisition" de 12 à 15 francs par mois^ £ & & Le juge d'instruction Claessen vient de succomber à une maladie de foie, après avoir du garder le lit pendant quelques semaines. A. Anvers On nous prie d'annoncer le décès de M. Jaak De Rooy, magasinier en chef de l'administration du Mont-de-Piété, administrateur-secrétaire de la coopérative Help U Zelve, décoré des médailles de secours mutuels et coopérations. Le défunt était âgé de 54 ans. *: .* Le Conseil communal s'est réuni, le 8 novembre. Il a été discuté du règlement concernant le prix du pain. Rien de saillant à noter. L'ordre du jour portait sur des legs, des.rapports et des fournitures à effectuer. On a discuté finalement du renouvellement du terme de la perception des taxes communales.* * * L'avis suivant a été affiché chez les marchands de beurre: Par arrêté du 25 octobre 1916 les prix ont été fixés comme suit: Beurre naturel, le kilo, fr. 7.15. Beurre crème, avec marque de contrôle, fr. 7.65. N. B. — En aucun cas il peut-être demandé des prix supérieurs. / * *-■ * Une jeunne fille de 19 ans, Maria Distel, du bateau ,,Desdemona", amarré au quai Asia, voulut passer entre une rame de wagons èn mouvement. Elle fut tuée sur le coup. * * * Les flamingants ont organisé eamendi un grand banquet pour célébrer l'ouverture de la Gentsche Iioogeschool. Jacob et le décoré Borms, assistaient au Balthazar. A Liège ,X<es Nouvelles" reçoivent de Liège une lettre datée du 1er novembro dont nous reproduisons* textuellement ces graves nouvelles: Ici à Liège, la vie devient triste, surtout depuis cette semaine. Les Boches se 6ont emparés des importants Ateliers de la Meuse à Sclessin, des Usines de l'Electricité du Pays de Liège à. Sclessin, des Aciéries d'Angleur (dont le directeur, M. Renson, est en Allemagne depuis des mois et des mois), de la division des locomotives de la Société Cockerill à Seraing. des Ateliers de la Société Anonyme Léonard Outils (Reni'er Poncelet), des Charbonnages du Perron à Sclessin, du Bois d'Avroy à Saint-Gilles, etc., e£c. C'est à présent qu'il y a des chômeurs! C est incroyable ce qu'il en part pour l'Allemagne, surtout beaucoup de Flamande.Ici à Liège on attend des troupes. A Ver-viers, on a prévenu également de leur arrivée. A présent Ans, Mil mort, etc. sont bondés de cette race. On a été voir jusqu'à Fon tin (près d'Esneux) pour en loger!/ Quand sera-t-on débarrassé de cette sale engeance? Je ne comprends pas comment les pays neutres leur laissent faire tout ce qu'ils font! On nous rafle tous nos chevaux. Le 26 octobre, ils ont réquisitionné tous les chevaux à ; Esnoux. La semaine prochaine ce sera peut- ! tre notre tour. L'avoine est à 125 frs., le ; trèfle à 32.frs., la paille à 100 frs. les 100 K.G. On a vendu la semaine passée, pour la bon» cherie, à 700 frs. un cheval, malade qui n'en valait pa6 .plus de 100! Les oeufs coûtent 45 centimes, les haricots secs 4 fr6. le kg., les pommes de terre 1 fr. 25, etc. Mon fils réclamait depuis bien longtemps pour souper une fricassée et hier je me suis décidée à accéder à son désir : 100 gr. de lard 1 fr. 35, deux oeufs 0.90, total 2 fr. 25. Jeannot était au comble de la joie; aussi a-t-il répété des fois: Que c'est bon! Que c'est bon! A Liège, toutes les machines de la Compagnie internationale d'Electricité, quai de Coron-meuse, ont été expédiées en Allemagne. La^ semaine passée, les Boches ont réquisitionné 200 bateaux dans le canal et la Meuse, les forçant aux transports de graviers vers le front de Verdun. On dit ici que les quatre villes de Gand. Tournai, Charleroi et Mouscron sont ,,fermées". Personne n'en peut plus sortir librement, mais de6 rafles d'ouvrière et de jeunes gens y ont lieu fréquemment, qu'on emmène vers l'Allemagne. Ce sont surtout les ouvriers travaillant dans la construction du matériel de transport que les Allemands recherchent, et ce sont les usi-pes de cette sorte qu'ils occupent ou qu'ils ont fermées. Il y a des militaires en masse et surtout de la cavalerie- aux Aciéries d'Angleur et à Cockerill. La semaine passée, une centaine d'ouvriers appartenant aux chemins de fer de l'Etat ont été rassemblés et conduits de force en Allemagne. C'étaient des machinistes, chauffeurs, mécaniciens, serre-frein, pointeurs, piqueurs, etc. .Dans la journée do mardi, il est passé à Verviers, allant vers Aix-la-Chapelle, 18 longs trains remplis "de civils du Brabant et des Flandres qui chantaient la Brabançonne et la Marseillaise. Ils allaient eUx aussi au travail forcé et chantaient pour se donner du coeur! Le même jour, nous avons compté 23 trains de Croix Rouge qui remontaient à vide vers Liège, Bruxelles et les Flandres. A Louvain Une cinquantaine d'employés sont occupés à copier les actes d'état civil de l'arrondissement qui ont été détruits lors de l'incendie du palais de justice. Ce travail se fait à Fhôtel de ville d'après les documents qui y sont qonservés en double. Les copistes reçoivent 20 centimes par acte, dont ils doivent céder 3 centimes à nflnwr aiij. las neb'sienti- Au Brabant Les ' saisies continuent et se multiplient en Belgique occupée. Le 30 septembre 1916 le gouverneur général von Bissing a modifié dans un sens plus sévère son arrêté du 22 avril 1916 sur la saisie des métaux. La modification vise les articles relatifs au manganèse, au wolfram (tungstène) etc. en tant qu'ils se rapportent à l'acier wolfrapiifère d'une teneur d'au moins I p. c. de tungstène (wolfram). En conséquence, tous les aciers rapides do toute sorte et de toute dénomination sontvsaisis, notamment les aciers de marques : Novo, Capital, : New-Capital, Tireless, Mushet, Bohler-Rapid, Becker-Kapid, Torne, Velocitz, Golant, Clifton, Armstrong et autres. Les aciers rapides sont saisis, quel que soit l'aspect sous lequel ils se présentent. Les déclarations doivent être faites à Bruxelles, à l',,Abteilung fur Handel und Gewerbe", par écrit, le 31 octobre au plus ,tard. Toutes les entreprises industrielles, commerciales, corporations, «communes ou particulière, sont tenus de faire la déclaration. Il est interdit d'utiliser, de travailler ou de modifier les objets soumis à la saisie, et, si l'usage des outils en acier rapide est provisoirement autorisé, pour autant que ces outils étaient en usage au moment de la publication de l'arrêté, leur utilisation peut être interdite par l'autorité allemande. Les condamnations qui menacent les contrevenants sont sévères. Les Conseils de guerre peuvent frapper les coupables (sic) de 25,000 M. d'amendé et 5 années de prison, indépendamment de la saisie des aciers non déclarés. Naturellement, les Conseils de guerre allemands jugeront les délinquants. Et voilà l'une des dernières mesures imaginées par M. von Bissing pour assurer le relèvement do la vie économique du pays. Dans les Flandres Deux habitants d'Eiseringhem opt été assassinés la nuit du 31 oct. L'un fut trouvé dans la commune même, l'autre à Godveerde-gem. Le premier, Bulte Pierre, âgé d'une vingtaine d'années, fut trouvé sur la route, gisant dans une mare de sang. 11 portait une affreuse blessure à la tête, une autre au cou; de plus, il avait une oreille et un pied coupés. II respirait encore. L'autre victime, qui fut trouvée à Godveer-degem, est Jean-Baptiste Seghers, âgé de 35 à 40 ans. Il avait reçu un coup dé couteau qui lui avait presejuo tranché la tête, laquelle 110 tenait que par un filet de chair. Le parquet est arrivé mardi matin sur les lieux. Ces crimes mettent toute la population en émoi. * * * Victor de Lille, éditeur du ,,Qetrouwe Maldeghem", déporté à Holzminden depuis de longs mois, a été autorisé à se rendre en Suisse. Il se trouve actuellement aux environs de Genève. Dans cette dernière ville vient d'arriver Théodore Sevens, l'écrivain flamand bien connu. Il va reprendre le chemin de Gand prochainement. Au Pays Wallon L'industrie charbonnière travaille avec, des résultats relativement satisfaisants; les charbonnages ont pourtant accordé en général des améliorations de salaires d'environ 10 %.. En outre, un nombre assez considérable de charbonnages ont augmenté leurs réserves financières pendant la guerre, qui leur ont permis-de faire des. sondages nouveaux et l'ouverture de nouveaux puits. Dans le nouveau bassin de la Campine on travaille ferme. On s'y occupe également de la construction d'usines propres à l'obtention des sous-produits de la houille. De même, les fouilles t ont fait reconnaître l'existence d'un sable qui paraît propre à l'industrie verrière et l'on envisage la construction à Genck et à Ascii de verreries nouvelles. Le marché charbonnier reste favorable. L'exportation du charbon industriel vers les pays neutres est activée vivement. Le système de canaux "permet l'expédition jusque dans les centres de chargement et remédie ainsi dans' une certaine mesure à la pénurie du matériel des chemins de fer. La demande de charbon domestique est extra-ordinairement farte. Dans l'intérêt de la population, les propriétaires ont renoncé à augmenter les prix. La production des cokes est peu considérable et le placement se fait rapidement. V mm c e» Pour Charles Bernard f fSuÎTC.) Hommage de fraternelle sympathie: Du front,N le 23/10/16. Mon cher Monsieur, Ayant lu, ainsi que tous mes amis flamands et wallons de ma batterie, vos articles sur le procès Charles Bernard, je me permets de vous adresser toutes mes félicitations les plus sincères.Veuillez trouver ci-joint deux timbres hol landais pour une somme de 40 cents que'vous voudrez bien accepter comme souscription ,,des artilleurs de la 8e. bat. B. 47, de l'armée belge". Agréez, mon cher Monsieur, l'expression de mes sentiments dévoués. C. Baronheid. Xavier Reculez. Louis Aerts, Emile Van Gestel, 3 jeunes Liégeois. C. R., Un lecteur de l'„Echo Belge", J. G. Londres, R. W., piote à l'armée, de Rotterdam; Pour mes frères et beaux-frères qui sont sous la botte boche et qui me rembourseront bien quand ils sauront pourquoi: 6 cents; Vive Beurre hoir, Hendrijckx : Hommage de sympathie et de reconnaissance, J. Daniel, d'Amsterdam. Aveo mes cordiales sympathies françaises, baron René .do Schacken, à Amsterdam ; JL MeddensSZoon (n i PARDESSUS % D'HIVER Il I J' depuis fl.27.50. tj Hofweg 11 j 8a Haye. in i MiiÉgpfrHflttajtoBs Hommage de profonde sympathie et de vive admiration pour ses vaillants articles et sa belle défense de la cause belge, Marie Vanden Berghe, à Rotterdam; Mme Vve F.Lutens, Mlle G. Lutens, Robert. Lutens, Mme Rob. Lutens, Jonkheer L. devers à Amsterdam; Jos. Van Campen à Rotterdam; De Simpelaer, Guill. Brandt, H. Schillinqs, J. B. Marghem, P. Sîilembier, L. Rasquin, A. Faurou, E. Ruelle, Alfr. Brasseur, Ch. Drief»-sens, J. Lekeu, Helaerts, A. Mawetz, Brassîne, A. Leleux, Hermant, Mart, Oeunen, Bosman, M. Stroeut, À. Delsaux, 13. Tlieuuis, J. Mar-duber, B.\de Kegel, J. Giclen, Arth. Van Turn-Jiout, Th. Raniels, D. Vandeoomstraete, H. Vanfranssen, S. Munsters, R. Pauwels, F. Le, brun, J. Mattau, Moelands, N. Deffet, R. Le-clercq, Sdioenmakers, A. Menu, E. Dardenne, Lacroix, Victoire, Kums, Berthe Closset, Hu-bertine Closset, Marie Closset, Marguerite Clos-set, J an Closset, J. Nicolet, N. Fontaine, De-soleil, Wittmans, h. Gilissen, Martens, A. Fournaux, J. Cuvelier, H. Leruth, Th. Du-pret, N. Dorjoux, Th. îvegat, H. Banin, A. Michel, Louis Julien, I). de Vos, J. Delmotte, I, Delmotte il, A. Cornez, L. Saive, J. Botte, ' N. De Hou, J. Hallet, Pierre Vanham, G. Van de Plas, J. De Nys, Sharel Likens, A. Lorànd, J. Verboven, L. Van den Dr'es, J. Dunym, J. Manssen, J. Daniel, L. Van Hoof, F. Holemans, F. Remi, Villet, Jurain, Mi-cheaux, A. Urbain, Delabie, Thomas, Hiersous, Matou, Fr. Louis, Balluy, Dumoulin, Béguin, Cuypers, J. Artmans, Molemeester, Pochet, Lequent, N. Collet, M. lyelxm, Groslaux, Dupont, Humblet, F. Clierin, J. Borpin, J. i5. Lenars, Fr. Vanderlinden, Brigitta Leuwer, j Karel Leuwer, Jos. Leuwer, Math. Leuwer, M. Leuwer, Peter Leuwer, Jean Leuwer, "Willem Platebeber, Mme Leuwer, Joseph Leuwer, tous à lieerlen. Jules Delaite, Mme J. Delaite, Marguerite Delaite, Louis Delaite à Middelbourg; Le Directeur du journal La Métropole s'associe de tout coeur ;i la souscription Charles Bernard, pour La Métropole, Frans Hagaerts, à Londres ; M. Goemaere à Roosendaal ; E. Vanpraag, H. Frechie, H. De Nève, Jj Bourton, Pr. Van Elsackers, Octave Van Els-ackers, Angèle van .Elsackers, Mlle De Nève, MM. E. De Coster, H. Matton, R. Meyer, Rossels, Standaert, Sierens. Ph. Van Praag, Mlles E. Heyneman, E. Heynemenn, M. et Mme J. De Block, M. Ilendryckx, M. J. Daniel. M. Léon do Chaffoy, de Courcelles, M. et Mme Raes, M. Férir, Mme Férir, J. Bo-gaerts, Mme et Mlle Robert Meyer, Devissclier, E. Notké, L. Rens, Mme Rens, Mlle G. Rens, A.'&edyen, J. Dewaey, Delliez, E. van Hove, Trillet, P. Wolff, T. Trousselot, Van Camp, A. Georges, Epouse Bruyaux, Mme Deborre, A. Deborrè, J. Vinck, Eug. Iiermans, J. Thys, J. Nuyens, M. Broechoven, L. Tytgat, E. Peter, Mme Peter, A. de Wijgaert, M. Loi-selet, A. Busch, René Busch, M. Vanden Hove, Mme Vanden Hove, Mlle Peeters, Mme L. Mussche, Meuseii, L. Demarlier, tous à Amsterdam;Leonce du Castillon, rédacteur en chef du .,Belgisch Dagblad", Mme L. du Castillon et leurs enfants, Cécile, Louise, Jean et Louisr Philippe, à La Haye; Cercle Belge Patria : Mme Ogez de Ha-genbroek, V., Astveld, Claessen, Kersten, Toefs, P. Aaerts, Moens, .Raymen, Demuynck, Brockscheweg 207, Boven, Swiggen,. Schil-len, Deconninck, De Kock, V. D. Walle, Mme V. D. Walle, Meyers, Hannes, Bodart, Mummeijs, Hopstahen, Pammen fils, Madame . Parnmen, Van Baelen, Van Ock, Pieters, Mme Pieters, Kullor, B. Henade, H. Bayean, Conninckx, Hublé, Detvoets. Mme. Maes, L. Pasteels, Jh .Pasteels, Maria Pasteels, Léon-tine Pasteels, Félix Hoof, Mme Hooî à Eind-hoven ; De la part' de 208 Belges en reconnaissance pour la courageuse campagne menée par notre grand compatriote : E. Genicot, Hélène Genicot, Yvonne Genicot, Remy Genicot, H. Bonet, Marie Bonet, Léon Chaubet, A. Arrens, L. Van do Winkel, A. lloyos, H. Hoyos, A. Massinon, P. Massinon, L. Massinon, Al. Masson, L. Masson, G. Mas-son, A. Masson, J. B. Hugle, M. Hugle, L. Hugle, V. Dewoyer, C. Dewovcr, A. J'ewoyer, A. Broze, L. Broze, Er. Dewoyer, C. Dewoyer, Ai Dewoyer, W. Teller, Eug. Nicolas, F. Watil-lon, J. Watillou, R. Watiîlon, L. Watillon, M. "Watillon, A. "Watillon, L. De Bunder, A. De Bunder, L. Do Meyer, C. De Meyer, S. De Meyer, J. Lefébure, C. Lofébure, A. Lefé-biu'e, C. Lefébure, Jos. Plumel, A. Finmel, M. Plumel, M. Lambert, J. "Wanet, M. Wanet, A. Wanet, C. Van Silliette, L. Van Silliette, B. Van Silliette, C. Van Siliette, A. Van Siliette, Elie Hecdrikx, M. Do-treppe, A. van Overwal, C. Van Overwal, C. Van Overwal, E. Van Overwal, Léon Dupont, • J. Dupont, C. Dupont, B. Dupont, E. Dupont, J. Dupont, A. Piret, A. Mucht, C. Mucht, J. Van Vooren, B. Van Vooren, M. Van Deck, B. Van Deck, J. Van Deck, C. Van Deck, L. Péters, F. Péters, A. Moreau, L. Moreau, C. Moreau, V. Moreau, J. Moreau, F. Moreau, O. Pàquet, Louis Moreau, C. Moreau, H. Moreau, D. Moreau, J. Moreau, Ch. Delvaux, F. De Meyer, H. De Meyer, Os. Stevens, H. Ste-vens, E. Do Vis, C. Devis, C. Stev&rt, J. Steyart, G'. Marchand, C. Marchand, B. Marchand, L. Verckave, etc, etc. tous à Sas de Gand; 11 membres du Comité Jelge Schocffl.-dyke,f

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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