L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 15 March. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/p26pz52r6g/
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4ème Amms'ersro 123© S cents? Vendredi 15 mars 1913 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Ioiarsi£jB Quotidien gflai malien paraissant era HoSiaracie, Belge est notre nom de Famille. fies lettres doivent être adressées ati Rédacteur en Che2: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les ..Vtr^fiotlnn' PU Z VOORBURGWAL 234-240, j , René Chambrsr. militaires au front et les militaires internes en Hollande II. 0.75 par mois payabl* c« I Réaction .jgZSïl* ^Gtl1 ^ J par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Hommage aux Belges do Pays occupé | La manifestation patriotique de La Haye Comme il fallait s'y attendre la manifesta- 1 tien patriotique organisée par la presse quotidienne belge de Hollande a été grandiose et nroiondément imposante. Jamais, depuis la nuerre, nous n'avons assisté à une mamtesta-iîon mieux réussie où l'accord fut plus parlait, non pas l'accord d'un groupe mais do tous les Belges, indistinctement, Wallons, .flamands, libéraux, catholiques, socialistes, riches «t pauvres. Tous communiaient dans la mémo pensée, l'amour de la Patrie absente, qui doit , rester une et indivisible, plus riche en libertés , '«it en indépendance que jamais. Les Bekes do Hollande, dans un mouvement ïlnanime. ont montré en cette heure où l'ennemi espère pouvoir nous diviser que 1 unica sacrée n'est pas un vain mot pour noua et que, ■ malgré les déboires et les misferes de l'exil, 'nous J restons fidèles comme aux premiers jours do la guerre. . A S heures la vaste salle du Jardm Zoologi-fcnie dfi ha, Haye était comble. Sur la scène wadent pris plaoi lo bureau, présidé par M. lo léputé Tara-agne, et, outre les représentants île la presso quotidienne belge de Hollande, les délégués d'un très grand nombre de groupements belges, parmi lesquels nous citerons, au Jaaisaird de la pluine : le Yaderlandsche laam-Bohe Bond, Cercle Belge de Bengen op Zoom, I'cole Belge d'Art domestique, La Haye, Commission belge d'Etudes du Commerce de Grains à Anvers, Comité Néerlandc-Belgo d'Art avi-cue, Amsterdam, Club des Alliés, Jlididelbourg, Comité officiel belge. La Fraternelle Belge, ïilboimr, Comité des Oeuvres BeJges, Bas de (lind, Fédération des Comités Belges, de -a i' I. 2.61., Le Souvenir Belge, Sas de Gand, Comité Belge do Middelbourg, Cercle Belge, Haarlom, Cercle Patria Belgica, Boosmdsul, Co™-to Bel-ra do Secours, Harferwrjk, Comité Belge de La Haye Oeuvre mitera, pr. Prisonniers do Guerre,' La Haye, Comité Belge, Scheveningen, . Oeuvre de l'assistance discrète, Cerole Belge de Zwolle, Union Belge, Amsterdam, Union Belgo, Huis: Cercle des soldats belges internes, Bois-le-Duc, Comité Belge, Hnlst, Souvenir Belge, ifaestricht, Souviens toi, Amersfoort Ligue des Sinistrés Belges, Maestricht, Ecoles Belges, do Rotterdam, Comité de secours prives aux Belles La Haye, Délégation do Fonctionnaires Bel.es, Union Belge, Maestricht, Oeuvro mtern, trarar blessés et prisonniers, Ft<ss£ngue, «omUte Belgo, Schoandijke, Cercle Belge, Sluiskil, Hub-beltio BeW, iVrnhem, Steunt Elkander, Ler-neuzen, Sté Belge de Bienfaisaneoe, Amsterdam, Dubbeltje Belge, Amsterdam, Cerole Belge, de Rotterdam, Un groupe do Belges, deNunspeet, Un groupe de Belges en Suisse, Bureau de -Renseignements pour les Kofugiés Belges, La Haye, etc. etc. Nous avons publié dans notre no. dJuer les admirables discours prononcés par nos collaborateurs M.M. Ch. Bernard -et le Chanoine lïeynssons. Les deux orateurs furent souvent interrompus par des applaudissements enthousiastes, tout comme le furent les discours de M.M. Terwagne, Grange et Léonce du Castil-lon dont nous faisons suivre le texte ci-dessous.Discours de M. Terwagne Le président, M. Terwagne, député et conr leiller communal d'Anvers, ouvre la séance en emerciant les Belge3 de Hollande d'être venus i nombreux à cette manifestation. Jo vous félicite, dit l'orateur, d'avoir com->ris votre devoir envers nos compatriotes du iays. C'est un grand réconfort pour nous et >our la presse, non que nous ne soyons pas cer-aintj do la li^no à suivre — la ligne droite est i simple à discerner —mais il nous est pré-;ieux de nous sentir en communion d'idées avec a masse. Je vous félicite, parce que votre nombre acme affirme le constant respect de tous à 'Union Sacrée. Cette union, nous le savons ,ous, est indispensable vis-à-vis de l'ennemi, le dirai même plus: ello nous sera indispensable après la guerre, lorsque nous aurons, tous insemble, à nous refaire une Belgique plus iclle et plus grande que celle qu'on a tenté de ious arracher. Jo remercie plus particulièrement la Presse lelge, qui m'a prié de présider cette cérémonie. a. presso n'est guère habituée à ce que l'on asso son éloge: elle est plus habituée aux criâmes qui no lui sont jamais épargnées. Aussi, lisons de plein coeur à nos journalistes que tous savons quelle tâche délicate et difficile ils nt eu à accomplir en pays d'exil. Nous avons u le grand bonheur de nous trouve en Hol-ir.de clans un pays d'une grande liberté, grâce? quoi la presse a pu fournir impunément ce •avail souvent si ingrat de S9utenir le moral arrm les réfugiés et parmi ncis internés. Le )lo était difficile. Notre presse est demeurée u-dessu.<rtfo tout éloge et ce mouvement auquel ous répondez aujourd'hui en faveur de nos >mpatriotes du pays, c'est encore notre presse ni l'a provoqué. Pourquoi donc nous sommes-nous réunis njourd'hui? C'est qu'il importait d'exprimer >!ennellement ce que nous sentons tous, co 3e tous nous avons senti lorsque cette flamme ) protestation a jailli |*u pays entier contre les 1 aîtres qui. avaient osé proclamer l'autonomie is Flandres. < Il faut voir dans cette autonomie l'aboutisse- 1 ent normal de la manoeuvre activiste exécu- 1 e par nos ennemis et que nous avons pu sUi- } e d'ici pas à pas, depuis le jour où les Aile- i ands ont mis la main sur un journal fondé ir de bons Flamands, en même temps qu'ils j ndaient^ en Belgique une série de petites 1 uillcs à leur dévotion. Ce fut ensuite le s xmp" de l'Université de Gand le création du and van V laanderen, le voyage à Berlin, la i paration administrative et enfin l'autonomie t i parle aujourd'hui de la formation, dans las mps do prisonniers, de régiments flamands et ( ulons et de la signature d'une paix séparée ] tre la Flandre et l'Allemagne. C'est lo termo cette longue série de trahisons. ( La manoeuvre activiste ne devait pas nous omper Dès le début, dès les jours troubles , s la ,,v laamsche Stem", quelqu'un nous a ^ cté notre devoir*, c'est notre Roi. A une i ttre qu'on lui adressait à la 6uite d'une mani- -i station douteuse il a répondu on adressant 1 ,,pressant appel à tous les Belges pour que ! îvant l'ennemi, ils n'aient d'autre but autre souci que la libération du territoire"! ^ îtte thèse est d'ailleurs la thèse constitution- 1 '"e- U n'y en a pas d'autre. 4£q nous païle ? * questions de langues? Ce n'est là, pour les C dges, que de la politique intérieure. Nous 7 sglerons nous-mêmes tout ce qui nous concer- C k ^ est lin pays déj^rati&uo où ^ chacun a le droit absolu de -dire ce qu'il veut et d'envoyer à la Chambre qui bon lui semble. Ce droit est égal pour tous et tous savent en user. Ainsi se régleront tous les problèmes belges. Mais, encore une fois, la question des langues n'est en ce moment pour nous qu'une question étrangère à la guerre. Gare à ceux qui veulent malgré tout nous pousser à la discuter aujourd'hui car tous, à quoique degré que ce soit, font le jeu de l'ennemi. Gare à ceux qui font semblant de croire à i la restitution de la Belgique par l'Allemagne pour prétendre que le danger est dès à présent passé pour nous et s'arroger ainsi le droit de rouvrir en pleine lutte le débat sur les questions intérieures. En co moment nous ne Voulons pas de manoeuvre d'où qu'elle vienne. ; Nous ne voulons pas plus des régiments fia-' mands et wallons créés en Belgique par l'occupant quo nous ne voulons des régiments wallons et flamands que d'aucuns prétendent réclamer aujourd'hui do notre gouvernement. Il n'y a pour nous qu'une armée belge, où Flamands et Wallons se confondent. Le d ra-. peau national déchiré ne serait plus que deux lambeaux sans valeur. Autour do nos trois couleurs vous no trouverez jamais quo des régiments belges et c'est du sang belge qu'ils répandent pour les défendre. iteportons à présent nos pensées vers nos compatriotes du pays oooupé. C'est pour leur rendre hommage que nous sommes ici. Il nous est impossible de penser à eux sans un. serrement de coeur en présence des souffrances accumulées dans notre pauvre patrie. Ce sont nos frères, nos soeurs, ce sont les nôtres quj souffrent là-bas. Et c'est à eux que nous devons penser, car c'esï d'eux qu'est venu cette fois encore le feu de protestation qui a réduit on cendres les projets de l'ennemi. C'est grâce leur attitude, qui complète l'attitude du lloi et do nos autorités, que notre étoile brillera d'un si vif éclat dans l'histoire du monde. Souvenez-vous de leurs souffrances. Souvenez-vous des assassinats du début et des fusillades; puis, pendant l'occupation, des fusillades encore, des réquisitions, les infâmes déportations, les condamnations à mort, les exécutions de tant de bons citoyens, pris pêlé-mêle, côte à côte, depuis le plus humble ouvrier jusqu'à nos docteurs les plus érudits de nos grandes villes. Et voyez: après quo les Allemands eurent fait descendre ainsi aux nôtres, échelon par échelon, toute F^chelle des douleurs humaines, lorsqu'ils orojaient enfin avoir abattu la Belgique et la tenii toute pantelante sous leur botte, la voici qui s'est redressée d'un seul bond au premier geste tenté pour briser son unité nationale. D'un même élan tous les Beiges ont ainsi mis en pleine lunllère la per-fidio d'un ennemi qui aura vainement tenté de tromper le monde sur nos sentiments. L'orateur "poursuit en rendant un hommage ému aux héros du pays: au bourgmestre Max, au cardinal Mercier, à toute cette légion de héros et de martyrs, trop nombreux pour être cités tous, et c'est leur plus grande gloire... C'est vers nos morts quo vont' nos pensées — et à ces mots, toute la salle se lève, profondément émue, — saluons-les debout, mes chers, compatriotes! Leurs noms doivent vivre à jamais dans nos coeurs, car ce sont nos morts qui nous dictent notre devoir. Pour eux, pour leur mémoire, nous devons à jamais demeurer unis, sans quoi leur suprême sacrifice aurait été vain. Le serment que nous avons • fait, le 4 août 1914, lorsque ceux qui sont tom- ! bés depuis vivaient encore, de respecter l'Union Sacrée, nous le tiendrons jusqu'au bout. Pour les venger, pour que leur pure gloire soit 1 immortelle, npus lutterons tous pour l'unité « nationale de la Belgique qui est une nécessité ! politique absolue, et pour l'Union nationale des Belges qui est une des* conditions de la Vie-toirel ] Nos soldats lo savent bien. Aussi jamais par- ( mi eux il n'est question d'autre chose que de chasser l'ennemi. Leur seule pensée, leur unique ( souci est d'arracher le pays à ceux qui nous l'ont ' vole. Imitons-les, mes amis 1 Suivons l'exemple 1 glorieux de nos soldats. Pas de querelles avant j quo nous n'ayons pu délivrer ceux qui vivent ' courbés sous le joug d'un odieux oppresseur. ( 1 Quo nos ennemis, s'ils l'osent, multiplient | leurs ^efforts pour nous diviser: ils 6e briseront contro notre volonté inébranlable de demeurer ^ unis et toutes les épreuves qu'ils nous infii- * geront ne feront encore que nous grandir aux / yeux du monde. * M. le docteur Terwagne ajoute ensuite quel- i ques mots en flamand et termine aux cris de i ,,Vivent les Flamands! Vive les Wallons! 1 Vivent les Belges V' que la salle entière acclame avec le plus vif enthousiasme. Discours de M. du Castillan. Ik kom hier op voor Vlaanderen, ik een 3 veteraan van den Vlaamschen 6trijd, aan wien i ik mijn beste jaren heb besteed. Logisch en conséquent met mijne Vlaaaçscho -i ■>vertuiging heb ik er steeds naar gestreefd yiaainsohe daden te plegen zonder mij om de jevolgen van mijn strijd voor mij zelf te be-creunen . Het zij voldoende te herinneren dat ik de i ierste in België ben geweest die de V laamsche t icogeschool aan het oordeel der Vlaamsche \ aezers onderwierp. Dit gebeurde twintig jaar ;eleden. Eilaas! die herinnering verjongt j oij niet. _ € Hier sta ik ton voile bcwust van de ontzag- ] ;elijke verantwoordelijkheid waarvoor ik niet ieb willen deinzen want spreken is hier Vlaam-che plicht. Daarom wil ik hier met opzet geene litera^ c" uur opdienen, maar pogen kernachtige woor- 1 ien te zeggen. 1 In België heeft Duitschland het Vlaamsch n Waalsch aktivisme uit den grond gestampt. ç >io méthode is niiot niouw. Ciroa een vierde < an een eeuw geleden was ik zelf getuige van lergelijko Duitsche kuiperijen in België. 1: Toen beschikten Grootduitsche agenten c ver geld voor een Vlaamsch tijdschrift, rlaamsclie tentoonstedilingon in West-Duitsch- ? and, een Vlaamsche club te Brussel en t rlaamsche spreekbeurten in Saksen. Een zelf- i e propagande was in 1840 iQ Vlaanderen ge- g oerd geiweest doch mislukt. Vijftig, zesti.o- v arcn later protesteerden de Vlaming'en dit ci iaal kraebtdadig tegen het Alduitsehe ge- 1 •loeter, Zij lieten een manifest verschijnen at ik medeonderteekende en waarin zij o.m. ? egden dat de Vlamingen kost wat kos't v e voile zelfstandigheid en onafhankelijkheid z an België wilden vrijwaren. Daarmede waren Q Puitschô iiiitdfiues.den. koi> dnssdmkt. i £ Thans zoeken de Duitschers voor de derde maal de Vlaamsche bevolking te misleiden door hun raad van Vlaanderen. Raad van Vlaanderen I Raad z o n d e r Vlaanderen! Raad zonder gezag en zonder wortelen in het Vlaamsche volk, raad waar-over de staf werd gebroken door de gansche Belgische magistratuur, de gekozenen vari de Kamers en gemeenteraden met die van de groote Vlaamsohe steden vooraan, ook door de geestelijkheid, de gansche werkliedenparty en de christelijke syndikaten en niet het minst door de gezaghebbende Vlaamsche maatscliap-pijen en genootscliappen van aile kleur. Zelfs hebben de klinkende argumenten niet ontbroken te Antwerpen, te Mechelen en over-al waar d© sprekers van den raad van Vlaanderen het Duitsch-Vlaamsch evangelie verkon-digden.Hea-leeist d© overvloe.cljLge sterk geanotàveeaTdo protesten uit het Vlaamsche land en verge-lijkt die fiere vaderlandsche taal met den po-veren raad van Vlàanderen die zich zelf heeft aangesteld onder de bescherming der afgejak-kerde Duitsche landstormers. Wie persoonlijk zijne leden kent weet dat die raad een uitgelezen gezelschap slampam-pers en wallebakkcn is. Belgisoho déserteurs ontbreken ook niet in die menagerie. Hoe i9 het mogelijk dat Duitschland derge-lijko individus wil gebruiken, individus die zoo laag- gezonken zijn. • Hebben zij België verraden ter wille van \1aanderen ? Onzin. Waaroin dan? Vader Cats rijmde liet reeds in zijn tijd: Omdewillo van het smeer lekt de kat^de kandeleer. Ons Vlaamsche volk treft geen blaam, maar in de beste familiën zijn er kinderen die mis-loor>on ei^ zelfs in de gevangenis eindigen. Ziet maar ho© het Duitsche brudervolk Vlaanderen met liefde overstelpt, een liefde die ont'brand is bij de mooirdcrijen en den vuurgloed van Leuven, Aarschot, Lier, Mechelen'- en Dendermonde en zich voortgezet heeft in West-Vlaanderen tôt de puinen vda Nieuwpoort, Dixmude, Yperen, Roesselaere,. Veurne en Poperinghe zonder te spreken van ontelbai'e Vlaamsohe dorpen. Voor den oorlog was Vlaanderen een rijk, en niet ami land, zooals do activisten valsche-flïjk in Ihet buitenland vertellen door uitzon-deringen als regels voor te stellen. Wat is van dit 6choon en lachend Vlaanderen geworden?/ De tuberculose is er heden koningin; de zuigelingen sterven er ontel'baar. De mannep worden in slavcmij weggesleurd; d© vrouwen weggevoerd ©n de dochtors zijn ei* maar al te veel de eladhtcffens eener loabandige en bestiale soldateska. West-Vlaandeîren in het ibijzontder is omigc-woeld in een reuzentrechtervcld van granatwii en obussen. De vroegere welstellende West-Vlamingen, die schrandere Engelschen van België, zijn thans vaji ailes bei-oofd en dolen rond in de Kempen, in Brabant, tôt in Lin?' burg toe, terwijl het ander deel het bitter brood der ballingschap moet breken. In dezo laatsto dagetn werd he?t ovetrblijivenj'Ie van have en goed geroofd : de laatete machie-aen, de 'l-aatste grondstoffen, de kiatste kleeren eoi schoeisels, de laatste meubelen, 'het laatete rund, het laatsto paard, het laatste voodsel. Ziedaar de liefde van het brudervolk voor Vlaanderen ! In hét zicht van die Vlaamsche woestenij Fcchten onze Vlaamsoliô jongens. Zcoals neg onlangs bij Stuyvekcnskea-ko vecihten zij s-teexE ils leeuwen. In dat leeuwenras blijft Vlaanderens groote aele leven, Vlaanderen zoo groot door \ zij ne ^eschiedenis, groot dcor zijne beschaving dio >loerde toen de Pruisen nog afgodenfaanbaden, 5root door zijne kunst, groot door zijn moed m groot vooral dcor zijn onverzaadbare vrij-îeidsliefde, het Vlaanderen van de gomeente-laren, de kerels, Klauwaarts on G-euzen, een -as vol onverwoestbaren levenslust, dat gedul-ïig weet te wacliten om des te feller te slaan, >en ras waarvoor eens Koningen en Keizers ndderden, het ras dat maar knielde vcor God. Zoo een ras zijn wij, o Duitsche slaven! Een onzer Ministers, die geen geborcn Vla-ning is, schreef me dezer dago.n : „Ik meen len Bel.<rischen aard te konnen. Wat ik er van veet kan me geen enkelen twijfei. laten over le gevoelens van de massa ten aanzien van le ellemdôlin@ôn die gaduremde deù invail ge->oogd hebben do cenheid van liet va>derland e verscheurcn. De massa der Vlamingen, de j r o o t e massa, heaft zich bewonderens-^aandig gedragen. Ik groet hier met ontroering een onzer jeste Vlamingen, Alfons Servons, het eerste lachtoffer der activiste®, die geen medelijden 1 ;ovoelden met zijn jange vrouw en zijne kin-lertjes. Ik groet eerbiedig Paul Fredericq, /amille De Bruyne, Jan Lampens, Jos. do iemptinne, burgomeester Lippchs, Louis 1 ranck en Arthur Verhaegen dio door het •rudervolk aan zijn eincie kwam. Ik ga cet etveneenis aile ibelcemdo on onbekendo /iamingen dio in do Duitsdio getvangcofTjisseoi kampen zijn opgesloton, te begiiLiien met lo nederigo werldieden van Zwovogjiem. Ik gi'oet aile Vlaamsohe diwrangarbeddc(rs mahandeld door het brudervolk. Ik groet vooral de ontolbaro Vlajaimisclie mar-efaairs, gefusLLleerd to Gent, gefusilloea-d te 3ruggo, gefusileerd te Antwerpen, Brussel on ïasselt, al tijd door het welbeminde bruder-'olk.De Walen zijn mij niet min;der dank en liuldo ei*scliuldigid. Ons diepgevoelde eeresaluut aan )inant, Ardennç, Taminos en zoovele andere ^aalsche plant son waar de kultur liare zege-angen heo't u'tge-stort onder de gedaaate vari a-andpastilîen en massarnoorden. Onze hulde aan de Waalsch© bevolkin^ die net de onze lijdt en strijdt voor de bevrijding n de gi-ootheid van het eene en on/verdceld Jelgië ! Het ééne en onverdeelde België. Dit is het ,,Credo" van elk« Belg. Zondor Belgische eenhedd gaan zoowel Vlaan-eren als Wallonie te loor omidat zij door unne^ awakheid woldra de prooi van Imnne Qaohtige naburen zouclen wooiden. Het séparatisme onder al zijne vormen en eclaanten ziediaax het govaor dat België be-•reigjd, zoowel thans als in de tockomst. Wat zegde dezer diagen généra al v. Fa lketi-ausen tôt de , ,g<3ivolma chtigden' ' van Vlaan-eren?Dat de bestuurlijko scheiding in het \redes-eaxh-ag mcet bokrachtâgd wonden. DuitschL'und 'ensclit een politiek zolfs-tanidâg Vlaanderen idien do Vlaminge.n daarmede tôt aldvoord aan. Dit is voor ailles zaak van het Vlaiain\sche olk zelf. Tôt die politiek moeten do activisten o Vlamingen mrcrhalen, zegde v. Falken-ausen.Dit is in andero woorden gezeigd eene der 1 aarborgen die Duitschland in België wil, het-[elk, volgens de keizerlijke regeering, niet in ijn vroegeren voa-m mag heî'.steild worden. Hoe verlokkend dio voarsteiTilen ons Viamin- ; en, bij heb fterstQ m&ù itoohjis .ons i antwoord kort en duidelijk: Wij verschoppen die gesichenken. Het cultureel, bestuurlijk of politiek séparatisme is alleen een Duitsche oorlogsmachi-natie.Do Vlamingen van het bezette land zijn daar-over het eens met ons. Een Vlanning als ik kan 6lechts de eischan dier Vlamingen en der Vlaamsohe maatsohap-pijen van België ondersclirijven want voor lrnn }n-ogramma heb ik nooit opgohouden te strij-den.Onze Vlaamsche broeders willen^ geen Waal-sche en Vlaamsche regimenten, doch enkel en alleen Belgisohe zooals die weJke stretden bij Luilc, bij Antwerpen én aan den Yzer, \siecr sol-daten en officieren, waaronder een Iield vAn Ramskapelle wij hier eillen begroeten met don kreot,: Lewo het onvetndeeld legf.tr ! Hier protesteeren wij tegen den eerloozen laisteir als zoaiden Viaamsche militada'en aan den Yzer wcxnden verdiiukt omidat zij Vlaimdugen zijn. Onze Vlaamsclie broeders willen evenmin scibeiid'ing cp administratief of poiiti^lc gebied, maar eenheid in do gdijkheâd. Wij ook. Onze Vlaamsche broeders prijzen een minno-lijke en vecrdraagzame oplossang voor Walen en Vlamingen aan op taalgobied, sociaaJ. en jfîoli-tiek aan ! Wij ook. # Met die Vlaamsche broeders willen wij onve<r-zettcilijk dat aile Belgen zioh gedragen in' woorden en wetrken naar de nationale leufl, die onze koning niet ophoudt te praktiseeren : Eendracht niaakt macht ! Onbewimpeld zeggen wij hier dat de Vlamingen geen steen recht zullen laten van al het-geen met de hulp van de Duitschers in België werd opgericht. De Duitsclie hoogeschool te Gent breken wij volledig af en wrj bouwen er een Vlaamsche Belgische in de plaats. Van de huidige bestuurlijke scheiding blijft geen tak en geen broek meer overl Do raad van Vlaanderen zullen wij ophan-gen als de Duitschers nog boomen in België zullen laten staan. Wanneer alleswat naar Duitsch riekt in België zal weggevaagd zijn, zal- het Vlaamsche volk regelmatig en wettelijk zijn wil doen ken-nen bij middel vain het algemeen stemrecht dat aile Belgen toekomt. Het Belgisohe parlement alleen is bevoegd om over de hervormingen to beslisson en niet een groote of kleine commissio zooals gevraagd wordt. Een oude parlementaire rat weet dat een commissie voor het Vlaamsch een boerenbe-drog of liet verschuiven van de zaak op de ■lange bank zou beduiden. De Vlamingen kennen de Belgischo regee-ring het recht niet toe buiten het Vlaamsche voile ccn, buiten de raadple^ing van de Belgischo natie in to gaan op eischen en somma-tics van dadelijke oplossing der taalkwestie, die in het bevrijd België onmfddeUijk liare beurt moet hebben. De regeering heeft thans daar gceno be- , voegdheid toe, zelfs niet met groote of kleine commissies dio dan nog ecnzijd.g zou den 6amengesteld zijn uit vriendjes on kozijntjes. Vlaanderens redit is te groot om langs een achterdeurtje binn^en te s'uipen. De wijdgeo- . pende poort is de eendge ingang die past. Het activisme is de hefbcom van het séparatisme en het séparatisme maakt deel van het Duits. arsenaa-i net als het pacifisme, het défait i. •. - , de revolutic en cîo -burgeroorlog. Kost vv~at 'kost wil Duitschland do Vlaaiu- ! scho kwestie op-bet vredescongres stellen, zelfs met medehulp van neutralcn, doch wij ver-klaren (hier luid: „La question ne sera pas posée!" Wij hooren ook spreken van pogingen om de Viaameche kwest.o to interaationaliseeren. Oip dit nieuw gevaar moet ik niet v^ijzen, want wij weten dat dit een vrome Duitsche wensch is, die geen enkele Bel» wil verweeenlijken» Interaationaîisatie beteekent de Duitscher in België en in Ccwigo. De Vlaamsche kwestie is een louter binnenlandsche en Belgische. Wij dulden geen bemoeiing van het buitenland. vriend noch vijand. Wij hebben meer ver-trouwen in de kracht van ons Vlaamsohe volk en in de vaderlandsliefde der AValen om die aaak rechtvaardig op ic lossen. Onze machtige en ridderlijke bondgenooten mogen volkomen _ gerust zijn: Vlamingen en Waûen zijn ncoit zoo broedcrlijk vci-eenigd geweest als heden. Hun vertrouwen in een nieuw hersteld en één België is onmetelijk. Met den grootsten nadruk wil ik nog terecht-wijzen een paar dwaze geruchten die de Duit- ■> schers en ; de activisten f-erspreiden om de ] Vlaamsche beweering op een andere wijze ver-daolit te maken. Zij beweren namelijk dat de Vlaamsche be- 1 weging een afwijkend standpunt inneemt in 1 zake do buitenlandsche politiek van België en 1 zijuo bondgenooten. Van Duitscîlie zijde°wordt I ons den raad gegeven een Vlaamsch — natuur-lijk anti-B-elgische en anti-Ententegezind — f programma op to maken voor het beleid in zake internationale organisatie, economische ^ betrekldngen, militaire en kolonialo politiek, steunend op een zoegenaamd vredes- en ver- ' zoeningsverlangen der démocratie, de vele be- c langeai in den Belgischen handel on de in- < dustrie vooral van Antwerpen — bedoeld zijn S de belajîgeai van de finma von Bary, Mallin- s krodt en andere Duitschers, — alsmede het streveii naar _ supernationale overeenkomsten 5 omtrent nog niet weinig ontgonpen gebieden. In vea'staanJbaar Vlaamsah gezegd baduidt zulks dat de Vlamingen de paatij van Duitschland _ in _ België eouden uitmaken. Bij die inblazingen kan nog getvoegd worden l het geraoht dat de Vlamingen nâar een nieuwe neutraliteit van België aanstirron. Ons antwoord is bondig ; Het Vlaamsohe vodk zal çeene _ andere binnen- en buitenlandsche î poàitiek willen dan deze van den Belgischen c Staat. c Het Brudeavolk moet geene illusies koeste-ren ; de Vlaamsohe démocratie zal nimmer en nooit in dienst zijn van Duitsohlamd. Zoowol de Vlamingen als de Walen cdschen s samen het politiek milita ir en economisoho her-stel van België zooals IMinister Hijmans het -, zoo kernachti» zei. Geen morzol Belgisohe grond mag worden afgestaan zoowel in Europa a'is in Afrdka. Beilgië mcet vollcomon vrij en c onafhankelijk wezen. Het moet daarbij gansali .c liersteid worden, rijkelijk vergoed en gewaar-borgd tegen eventueele aanvallen van ons ba*u-deivoilk.Van .nieuiwe vodjes papier l< an or natuurlijk geen sprake zijn. Duitschland zelf heeft het wansohepsel neutra-liteit geschoniden en ver- I] moord. De dooden verrijzen niet. Daarover een a kruis. i' De Vlaamsdhe binnen- en buitenlanidsohe poli- 1 tiek is dus volkomen saa.mlioorig en solidair a met deze van den Belgischen staat. ; Het brudervolk verliest zijn geld on zijn ^ îatijn door in België na den oorlog vrienden te willen kweeken. " P Aan ons to zorgen dat er geen onîcruid worde gezaaid en dat onze kinderen in die gevoplons 9 opgrc^den. <?ns werk voerfc jte z^tten. | p Ik ben zeker dat hert gansche bezette Vlaamsohe land geen andero taal spreekt dan deze. De Vlamingen hebben in deze groote tijd de grootste ofrers aan h.et Vaderland gebracht. Die offers zullen eeuwig schitteren als do eeuwige sterren. Door onzegçelijke offers van goed en bloed, door do taaiheid en de dapperheid van liet ras voelen wij Vlamingen ons, nog meer dan vroeger. Belg door en door, Belg tôt in de nie-ren. Wij voelen ens ook kampioenen voor îiet reoht en de vrijheid der mensohheid, kampioenen van de bedreigde bescihaving. Wij blijrven diep veiknociht en trouw aan onze bondgenooten en in de eerste plaats de Britten en de Franschen. Wij gaan met vasten &tap, met helderen kijk, met een koel Hioofd maar ook met een warm liart do nieuwe lotsbestemmingen van het Vaderland en de vernieuwde wereld te gemoet. Mot onze echte broeders, de Walen, willen wij vrij en eendrachtig leven en sterven in een vrij en ongescheiden België. Levo het onverdeeld Vaderland/ Discours de M. Grange M. G rangé, président de ,,La Fraternelle belge" de Tilbourg, prend aussitôt la parole en flamand. Après avoir réclamé l'indulgence du public pour motif d'indisposition, l'orateur rappelle en un langage ferme et concis l'élan superbe qui, aux jours d'aouût 1914, porta tous les Belges aux armes. A travers nos villes, nos campagnes, nos moindres bourgades le lion flamand a rugi; nous savons quel a été la puissance de son premier coup de griffe. Nous, savons hélas! aussi ce qui a suivi, les 43 mois de torture magnifiquement endurée par nos populations. Car l'esprit de3 premières heures vit toujours dans le coeur de tous les Belges. Mais si tout froment a son ivraie, la Belgique a 6es activistes, ses renégats, ses vendus. Ils ont créé l'université flamande do Gand; lo soi-disant ,,Conseil des Flandres"; ils ont proclamé enfin la déchéance du Roi et fait emprisonner les membres de la Cour d'Appel de Bruxelles. C'en était trop ! Et voici que la Belgique entière vient de protester et cle s'élever contro eux ù nouveau et qu'une fois de plus son union profonde s'est affirmée. Ici aussi nous sommes tous unis! S'il en est qui croient qu'il importe à l'heure actuelle do diviser notre année et qu'ils comptent sur nous pour les aider, ils se trompent! Notre armée est et restera nationale avant tout et c'est en> tant qu'armée belge, et belge seulement, qu'elle nous rendra le pays bien-aimé. Honneur à l'admira-blo attitude cle nos frères du pays occupé, à l'armée belge, à la famille royale! L'crdre du jour Lorsque les longues et enthousiastes acclamations qui saluèrent le discours du dernier orateur, — Charles Bernard — avaient pris fin, le président proposa l'ordre du jour suivant: .jLes Belges do Hollande, réunis en assemblée le 13 mars 1918 en la salle du Jardin ïoologique de La Haye, à l'appel de la Pres-re belge quotidienne de Hollande, et comp- j ^int 30.GCO compatriotes représentés notam-nent par vingt-cinq délégués de toutes les I rilles des Pays-Bas, adressrmt aux oonmatriOte? du nnv.q nr»rn- pé l'hommage de leur fraternelle admiration pour leur splendide attitude vis-à-vis des tentatives de division de l'ennemi et de quelques traîtres, ,,proclament leur inébranlable foi dans la délivrance de la Belgiqpe, dans sa prochaine indépendance, ^adressent au Roi Albert, chef de la Nation, leur hommage respectueux et confiant, au .Gouvernement belgo l'expression de leur approbation à la politique d'accord complet avec les Alliés, et aux officiers et soldats belges leur éternelle reconnaissance pour leurs héroïques efforts !" Le président demande à ceux qui entendent voter cet ordre du jour de lever la main. Toute la salle, debout, tend la main droite et semble pour un instant renouveler lo grand serment historique du „Jeu do Paume". C'est un spectaclo inoubliable. Le . président demande alors s'il est quelqu'un pour voter contre cet ordre du jour: Pas une seule voix, pas une main ne s'élèvo ei l'auditoire entier rit à la seule pensée d'un® possible opposition. Les télégrammes Après le discours do M. le Chanoine Heyna sens il y eut une petite pause au cours de laquelle l'Harmonie des Internés belges de Soho" veningue — qui d'ailleurs avait ouvert la manifestation en exécutant ,,Vers l'Avenir"f — se fit de nouveau applaudir dans deux mor^ ce aux dont un extrait de la cantate ,,Artevel-de" de Gevaert. Son succès fut grand. A la reprise, le député Terwagne fait observer, parmi les éclats de rive de l'assistance, qu'une partie du programme a fait défaut. N'avait-on pas averti par écrit les autorité» néerlandaises qu'à heures une partie du local sauterait ! ! ! Ce point du programme n'a pas été exécuté, mais on a beaucoup ri quand même. Le président donne lecture ensuite d'nn« quantité de télégrammes et de lettres arrivés de tous les coins du pays pour approuver la manifestation de ce soir et 6'y associer pleinement. Nous regretons do ne pouvoir, faute de place, les -citer tous. Disons pourtant que l'attention s'est portée sur le télégramme do M. Albério Rollin, président du Comité officiel belge, sur celui de l'Union Belge de Hnlst, sur ceux de l'Union des bateliers belges, de membres du groupement de la vigie et des sauveteurs, du cercle wallon d'Amersfoort ,,Amon nos autes",qui salue les frères flamands du pays; du personnel des télégraphes de Baarle-Duc, du groupement des Douanes et Accises belges, de la force publique à Baarle-Duc, et un message portant 115(3 signatures recueillies en 24 heures parmi les Belges du Camp de Nunspeet. Ce fut une manifestation inoubliable. — m,t» ■ o aw IS y a un an 15 mars 1917: Abdication du tsar Ni* colas. Les Français réalisent des progrès à l'est d# Comny-sur-M at z et les Britanniques &n\-tre le bois de Saint-Pierre^ Vaast et Saittisel. Au Caucase les Russes délogent les Turcs tî/lh sTiéf-îî.é A/* TCstî.Lltsnn. Mil WII.IW-PKJHII »' > il llfll I^KJLM H|I»»IWI— MUO—M— Las opérations susiitaires Raids réciproques à l'Ouest ".es Anglais font 37 prisonniers au sud-est du Bois du Polygone et repoussent uns tentative allemande dans la contrée d'Ârmentières. Violentes actions d'artillerie. Sur le front occidental. Les Anglais réussissent un raîd vers le bois du Polygone. ( Communiqué officiel) LONDRES, 13 mars. Ce matin les trou->es anglaises réussirent un raid sur irne posi-iou allemande, solidement fortifiée, au sud-st du bois du Polygone. Outre le3 pertes que lous infligeâmes à l'ennemi, nous ramenâmes 37 prisonniers et capturâmes 3 mitrailT euses. De notre côté, les pertes furent très éduites. Un raid ennemi au sud-est d'Armentières ut repoussé. L'adversaire subit de sensibles >ertes. Dans la journée l'artillerie ennemie fut etive au nord de Lens, de part et d'autre lu canal de La Bassée, au sud de la route le Bapaume à Cambrai, vers la forêt de Jherwsbury, le 'bois du Polygone et dans le ecteur de Passchendaele. .es pilotes britanniques abattent 14 appareils allemands et exécutent une attaque sur Fr*bourg. LONDRES, 13 mars. (Officiel.) Dans la ournée 14 appareils allemands ont été aibat-us et 8 autres contraints d'atterrir. Des escadrilles britanniques lancèrent en-iron une tonne de bomibes sur l'usine de ûunitions et la caserne de Fribourg en Bris-;au.Activité d'artillerie. (Communiqué officiel) PARIS, 13 mars. Rien de saillant à ignaler en dehors de l'activité de l'artille-ie en Argonne et sur la rive droite de la /leuse. Un appareil ennemi fut abattu le 12 mars t trois autres tombèrent gravement en-.ommagés dans les lignes allemandes. Les Allemands continuent à renforcer teur artillerie. Le correspondant du ,,Daily Mail "an-once que l'ennemi continue à renforcer son rtillerie et que sur de nombreux points il istallo des dépôts de munitions. Par contre arrivée des troupes de l'Est a cessé pour insi dire. L'ennemi s'efforce encore tou->urs à nous laisser dans l'ignorance au sujet e se3 projets. Des ordres ont été donnés our nous empêcher de reconnaître les dif-îrentes positions allemandes. C'est ainsi ne les troupes sont obligées de quitter les remîtes jkcaucliéeg dès qu'un ra&L est gtffna- lé. Si par contra les Allemands entreprennent eux-mêmes un raid, tous les soldat® doivent se débarrasser d'e leurs insignes, lettres, papiers, etc. Dans plusieurs secteurs l'artillerie allemande a été mise en position en vue d'un feu de barrage. Les opérations en Paiestine Les Britanniques enlèvent cinq villages sur le littoral. (Comimwviqué officiel.) LONDRES, 13 mars. Hier nos éléments ! avancés ont à nouveau progressé à l'est de la route de Jérusalem à Nablous. . Sur le littoral les East Anglian, les South Anglian et les Hindous exécutèrent une attaque au cours de laquelle ils progressèrent de 3 mille^ en moyenne sur un front de 11 iniEes. Ils enlevèrent les villages de Rentis, El Laban Deir Ballut, Mejoelymba et El Mirr. L'ennemi opposa une résistance énergique dans les secteurs de Deir Ballut et; d'El Mirr. Nos aviateurs coopérèrent à l'action et dispersèrent les détachements ennemis à coups de bombe et de mitrailleuse. * Les situation en Mésopotamie Les Turcs se rôtirent à Khan Bagdad. LONDRES, 13 mars. (Radiogramme Vaa Dias.) La garnison turque de Hib s'est retirée à Ktan Bagdad, sur l'Euphrate, à 36 kilomètres ea amont de Hit. Au cours de leur retraite les Turcs furent attaqués par les aviateur britanniques et ils subirent do fortes pertes. La lutte dans l'Est-Africain Les Britanniques délogent l'ennemi de Poluvm (Co\mmwniï[uc officie l. ) LONDRES, 13 mars. Le 11 les éléments avancés de nos colonnes, parties de Port Amalia, délogèrent un détachement ennemi de Poluvu, à 15 milles à l'ouest de Meza et à 90 miiiles environ dans l'intérieur d.u pays. Dans la région du lac Nyassa l'ennemi s'est retiré vers l'est. Des détachements dispersés se trouvent engagés dans la direction du Haut Lurio. Le nombre des déserteurs indigènes, quittant le camp allemand, augmente de jour en jour-. Nos patrouilles en ont

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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