L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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06 September 1918
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s.n. 1918, 06 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61cx3n/
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|_eiOc Année N"° 14-1S» S cents. /enûrem & sètïleYnbrè los® L'ECHO BELGE l'Union fait la Force. tourna! Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom do Famille. areau de rédaction: IV. Z. VOOHBUKGWAL 334-240, MSSTERDAM. XéïéîïîlOMes: 3797 et i"7Tfi. Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction ReMé Chntntorjr. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois pçyabta par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Où veut en venij I le* kronprinz. La kronprinz n'est pas mort et il n'a pa t[ disparu comme coi aurait pu le croire ©. constatant rémission de son nom dans le I; derniers communiqués allemande. Naguèr | on n'eût pas manqué d'imaginer mille catas i trophes, les plus inattendues et les pin épouvantables, dont l'impérial fils de G-uil [ laume II aurait été la victime. Car, à de [' faut du record des victoires militaires, ^ 1 [ kronprinz détient le record des disparition [ eb<ie3 résurrections. Au début de la guerre I ^ a employé tout son temps à passer d i monde des vivants dans le monde des oir I bres et à revenir du monde des ombres dan I lçmonde des vivants. Puis l'attention du pr f blio est allée ailleurs pour revenir vers lu f en deux circonstances. La première pendan I ]a bataille de Verdun. De même qu'il aval I voulu entrer dans Paris (une ville qu'il ade I re, assure-t-on), il avait voulu entrer dan | Verdun. H n'est entré à Verdun pas pin I qu'il n'était etnré à Paris. Et sa déconvenu I a été un thème inépuisable de railleries. L; ■ deuxième fois c'est quand, guidé^ par Lin I denburg et Ludendorff, annoncé par _ le I marmites de la Grosse Bertha et les torpille ■ des godasses, il s'est remis en route pour 1< I place de l'Etoile. Cette fois il a trouvé Focl I sur son chemin, qui lui a fait faire demi-I touï, ^ vite que, peur éviter à un prince at ■ gang allemand l'affront d'une retraite qu I ressemble à une fuite, on a fait disparaître I eon nom du communiqué. Mais c est à peine i ai l'un ou l'autre caricaturiste s'est inspire I de sa' nouvelle déconvenue. Le kronprinz qui était jadis la grande vedette de ^ la guerre, ne fait plus recette. Le public _ s est complètement désintéressé de ce jeune homme qui a Un si bal avenir derners- lui. Est-ce dépit ou autre chose, mais le kron-j prinz a tenu à se livrer à une petite manifestation' comme pour nous rappeler qu il ' était toujours là. Il s'est fait interviewer par un journal hongrois: ,,Az-Est' . Et voici qu'il nous donne le spectacle a££Gfl inattendu d'un kronprinz assagi, un peu désabusé, un peu découragé même, qui se rend parfaitement compte de la gravité de l'iieure. L'Jiomme qui, deux f oiseau cours do cette guerre, prétendait ne faire qu'un f bond vers Paris, en août 1914 et en juil-i let 1918, prétend aujourd'hui qu'il ne veut | faire que se défendre, qu'il n'a jamais voulu que rester sur la défensive. C'est la nouvelle thèse allemande, que nous exposions i hier, ■ et que M. de Hertling a développée i devant les délégués d'une association d'étu-i diants qui étaient venus le congratuler, dimanche" dernier, à l'occasion de son 75e .an-i nivtfrsaire. • - • Quand M: de Hertling, quand les critiques militaires allemands parlent ainsi, ils ont surtout en vue de tranquilliser l'opi-: nion publique en Allemagne* Etrange façon, vraiment, de relever le moral! Mais I ça le3 regarde et ce n'est pas nous qui les on blâmeront. Car s'il est vrai que l'Alle-ma /j est rédufôc désormais à une défensive | ps/ ,-e, et le dernier repli de Ludendorff i après sa défaite sur la iigno Drocourt— Quéant, exécuté selon le ,,plan" préconçu, . ns montre que trop que Ludendorff n'a plus i d'autre , ,p*(an" que de battre en retraite, f on peut dire que la partie est perdue. Nous | devais attirer i'attention sur ce fait que le ■ knmi%z, lui, s'adresse plus spécialement R aux Autrichiens et aux Hongrois. Il est ■ psut-etre intéressant d'en démêler les rai-I sons. Les victoires de Focli exercent un effet ■ auîaidéprimant sur l'opinion dans la Double I Monarchie qu'en Allemagne- même. ^ Cet ■ empire de proie avait toujours compté sur I h „gxê.ivd frère" pour lui garantir la pos- ■ session des conquêtes qu'il avait faitesj avec ■ eon appui. Que l'Allemagne soit vaincue ■ et-1'Autricihe-Kcngrie 6'effondre avec elle. I Vienne avait trop lié son sort à- Berlin, K Vienne a poussé trop loin la complicité dans I les crimes de Berlin, depuis le jour où, par I ordre, le gouvernement austro-hongrois I adressa eon ultimatum à la Serbie, pour I pouvoir espérer une différence de traitement : de la clémence du vainqueur. Mais l'Autriche, qui n'a jamais eu le courage de se mettre en travers de l'Allemagne dans ^ son inexorable politique de guerre, en a toujours craint les effets. Souvenons-nous que [ l'Autriche, au dernier moment, voulut admettre la réunion d'une conférence que proposait sir Edward Grey et que l'Alle-magno brusqua les choses en déclarant la guerre à la Russie. Depuis, l'Autriche a eu beaucoup de ces hésitations sans jamais avoir le courage d'une décision. Mais, à la veille de la débâcle, elle-se retourne contre l'Allemagne et lui jette la faute de tout->,Je l'avais bien dit!" C'est le refrain ordinaire entre complices quand le coup n'a pas réussi. Le kronprinz veut tout d'abord ee défende contre les Autrichiens qui l'accusent plus spécialement de leurs malheurs. ,,Je ne suis pas belliqueux, a-t-il dit, contrairement à ce qu'on dit à l'étranger. C'est l'Angleterre qui a tout fait. Aussi, dès qu'elle est entrée dan6 le conflit, j'ai eu le sentiment très net qu'il y allait de notre existence. Nous n'avons fait que nous défendre." Nous ignorons comment les Autrichiens goûteront ce raisonnement et s'ils ne seront pas plutôt enclins à donner raison au prince Lichnowsky qui avait une opinion différente. Mais il ne suffit pas d'obtenir une sorte de satisfecit du brillant second. Ce II est pas avec cela que Ludendorff pourra enrayer la progression des armées de Pétain de Haig. Et quand le kronprinz parle de la certitude qu'il a que les Allemands pourtant braver le formidable assaut des alliés i se maintenir sur le glacis de la Belgique au jigfd de la Fimcs, il Jai=sêe entendre a aider de leur mieux. _ I Comment cette invite sera-t-elle accueil ^ lie à Vienne et à Budapest? Il y a une di vision autrichienne 6ur le front de Verdun Ludendorff en avait demandé cinq, dit-on I^es quatre autres mettent peu d'empresse ment à aller re joindre la première, ce qu se comprend. Est-ce que le kronprinz aur; été plus persuasif? Nous l'apprendrooK a bientôt» Mais cinq divisions autrichienne ne barreront pas la route au Destin mena 3 çant qui s'avance vers l'Allemagne. Charles Bernard, s ; Le Statu Quo. i A mesure que les chances de l'Allemagne f pour gagner la guerre, deviennent plus petites s le nombre des pacifistes disposés en faveur di ,,statu quo ante bellum" devient plus grand ^ Ces mêmes pacifistes, qui sont, les uns pai , intérêt, les autres par inconscience, les agents £ de l'Allemagne, auraient voulu, il y a peu k de temps encore, voir les. Alliés accepter des conditions semblables à cellës extorquées, à s coups de poing sur la table, par le soudard s boche Hoftmann, à Brest. Aujourd'hui ils se 3 contenteraient du ,,statu quo ante bellum". qui n'aurait d'autre signification pour l'Allemagne que „partie remise". Ils ne 6'aper-çoivent pas, ou plutôt font semblant de ne pas s'apercevoir, qu'ils continuent à travailler pour l'Allemagne, ou, pour être plus exact, pour le roi de Prusse, au propre oomme au figuré. Avec la patience et la persistance du voyageur de commerce boclie, qui ne se lasse jamais de revenir présnter sa camelote, même après avoir été flanqué à la porte, les pacifistes reviennent à la charge, pour essayer de faire avaler, quand même, la pilule de la paix ,,made in Germany". Combien de fois faudra-t-il répéter à la gent pacifique qu'aucun palliatif politique, qu'aucun , onguent diplomat:que, qu'aucune emplâtre internationale ne peut sauver la civilisation du "terrible mal rongeur qui porte le nom de Kultur allemande. Que c'est dans le bistouri que le monde civilisé a mis tout son espoir. Que nous avons confiance dans la science et l'habileté du Maréchal Foch et de ses collaborateurs, lee poilus alliés, pour que l'opération soit faites de main de maître et que le mal soit extirpé une fois pour toutes. Si parmi les pacifistes et les neutres il s'en trouve qui, par sympathie pour le patient, ont peur de 6e trouver mal pendant l'ç>pération, ils n'auront qu'à fermer les yeux, comme ils l'ont fait depuis quatre ans devant les infamies de l'Allemagne. ( Jusqu'ici les pacifistes, dont le nom est synonyme, à l'heure actuelle, de défaitistes, n'ont réussi qu'à créer le marasme, là où ils ont été écoutés momentanément. C'est aux hommes tels que Clemenceau, Lloyd George et AVilson, qui ont juré d'aller jusqu'au bout, que nous devrons de sortir de l'épouvantable mêlée dans laquelle la folio furieus© et la sordide rapacité de l'Allemagne a jeté le monde, car même si tous les pacifistes avaient eu le talent de ,,Romain Rolland" il n'y aurait plus personne aujourd'hui, en Europe, qui serait ,,au-dessus de la mêlée", mais nous serions tous, si je puis m'exprinier ainsi, pour longtemps, sinon pour • toujours, ,,au milieu de la mélasse". Personne ne regrette plus que nous le ,,statu quo ante bellum". Les Français et les Anglais ont fait l'impossible pour le conserver, avant la guerre. Mais comment l'Allemagne s'y prendrait-elle pour nous le rendre? Peut-elle faire revenir à la vie les millions d'innocents qu'elle a assassinés? Peut-elle nous rendre, pour ne parler que do la Belgique, Louvain, Dinant, Visé etc.. etc. ? En un mot, l'Allemagne peut-elle faire un miracle qui effacerait tous ses crimes et qui changerait l'épouvantable réalité de cette horriule guerre en un simple cauchemar ? Non, ceux qui demandent le ,,statu quo ante bellum", ceux qui ne désirent pas que la punition méritée par l'Allemagne lui eoit in-. fligée avec la dernière rigueur, ont la mentalité de ces Grecs fréquentant les tripots louches, qui encaissent quand ils ont gagné, et fichent le camp, en laissant un vieux pardessus au vestiaire, quand ils perdent. L'Allemagne a joué. Elle avait l'intention d'empocher si elle gagnait. Pour être certaine de gagner elle a, comme le dernier des escrocs au jeu, employé des cartes biseautées. Les Alliés l'ont prise la main dans le sao. Il faut quo non seulement elle rende gorge de ce qu'elle a volé maintenant, mais aussi de ce qu'elle a obtenu, par les mêmes procédés,, de par le passé. Il faut qu'elle soit affichée, et cela pour toujours, sur le tableau noir de la Société des Nations. Il est possible qu'il faudra encore un peu de temps pour arriver à mettro les menottes aux Ïroigneta du criminel. Il s'agit donc d'avoir de a patience. Il est curieux que ceux qui ont souffert le moins en manquent le plus. On peut également constater que ceux des neutres qui ctfit le mieux réussi à remplir leur gousset avec l'or allemand sont ceux qui se plaignent le plus amèrement, maintenant, de ne plus pouvoir suffisamment se remplir le ventre. Ceux-là devraient au moins se consoler par un ,,mea culpa" et se dire que leur estomac creux est le résultat d'un cerveau ayant la même propension, car il n'était point nécessaire d'avoir inventé la moindre poudre pour se refrdre compte qu'en aidant l'Allemagne on prolongeait la guerre. W. F. L. Sympathie espapnoie pour h Belgique. Au cours d'un banquet qui réunissait, à , Malaga (Andalousie), à l'occasion du départ ' du consul anglais, M. Villiers, les consuls des pays alliés et d'autres personnalités, M. Escobar Acosta, député aux Cortès pour Malaga, a exprimé éloquemment ses sj'mpa-thies pour la cause alliée. Il a notamment rappelé, en phrases émues, le malheur de la Belgique, de la nation sœur, et assuré que l'immense majorité des Espagnols s'associe .à sa déclaration et espère en lo relèvement de la nation martyre. > un IIHII // y a m an 6 septembre 1917: Les Britanniques réalisent quelques -progrès dqns les secteurs de Lem et rte Fnz<yi\burg, En Belgique. A fâ-ruare-lless i Le ménage Chap..., impasse Versvers (rue a Haute), n'est pas heureux, Lo mari, ne s brutal, accablait sa femme de mauvais trai-3 tenients au point qu'elle abandonna le do-,- micile conjugal pour se> réfugier auprès d'une amie, chaussée de Louvain. Ayant découvert la retraite de son épouse, Hippolyte Chap... s'y présenta lundi soir et se trouva en présence d'un nornmé Pierre Fournier, peintre, rue de la Samaritaine, qui était venu dans la maison rendre visite à la locataire principiale. Pris d'une rage subite, le mari s'élança sur celui qu'il supposait être un rival, a'arma d'un couteau et lui ' porta de violents coups, dont deux dans le j dos, un au défaut de l'épaule droite et un à la tête. L'assassin prit ensuite la fuite, r La victime, qui perdit du sang en abondan-s ce, reçut les 6oins d'un médecin puis fut 1 reconduite à son domicile'. L'officier de s police Vandewiele, de St-Josse-ten-Noo'-J de, immédiatement prévenu, s'est mis à la 3 recherche du meurtrier. Celui-ci a été arrêté dans le courant de la nuit et éoroué à la prison de Saint-Gilles. L'aime du crime, un couteau très pointu, long de 12 * centimètres, a été saisie et déposée au : greffe. ? » * * 1 Un certain V..., de la rue de Curegliem, ajant pou ( se plaindre de la dureté actuel-; le des temps, était allé faire un plantureux dîner dans un restaurant chic du quai au ; Bois à Brûler. Il était naturellement ac-! compagné d'aimables daines... On but ferme, si bien qu'en se réveillant ce matin "M.. V... ne put se rappeler l'emploi de son [ temps. Il s'aperçut par exemple de la dis-» parition d'une bague en or enrichie d'un gros brillant, ayant une valeur de 10,000 francs. La police, avertie, a perquisitionné chez les commensales du volé, mais nJ'a rien découvert. * * * Des malfaiteurs ont pénétré dans l'im-, meuble portant le n. 12 de la plaoe de la Chapelle. Fracturant une porte de communication, ils ont ensuite fait sauter les meubles so trouvant dans une pièce voisine et ont pu entrer ainsi dans le magasin de modes de M. Dekerk. Ils y ont fait une razzia : des pièces d'étoffe, de crêpe, de soie, des pardessus et vêtements confectionnés, du linge de table,-etc., ont été emportés par I03 malandrins. L'importance du vol est considérable : on estime à plus de 50,000 fr. la valeur des marchandises enlevées. A Anvers En vue de la réouverture prochaine des cours de la fameuse Université flamingo-boche de Gand et pour essayer de faciliter le recrutement des étudiants, les aktivistes viennent de créer à Anvers un Bureau spécial de renseignements et de propagande, dont le siège est Longue Rue Neuve, 108. On y distribue, comme si le papier ne coûtait rien, des brochures dont il est facile de deviner les .tendances et dont On pense bien que ce sont les boches qui paient l'impression. Bref, on fait autour de l'Université von Bissing une réclame énorme, qui, étant donné l'état d'esprit de la population anversoise, risque fort néanmoins de ne pas avoir de très brillantè résultats. • * * Voici qui donnera une idée des prix élevés qu'ont atteint les effets d'habillement en Belgique occupée: un commerçant de la rue St-Gommaire, près la place Saint-Jean, a affiché ces jours derniers à la devanture de son magasin qu'i\ offrait de 100 à 180 francs pour les vieux costumes qu'on lui apporterait et que, pour les vieux pantalons, il était disposé à les payer de 30 à 60 francs. Au' prix où il les achète, on peut se rendre compte de celui auquel il les revendra!* x- « Le vendredi 30 août sont arrivées dans le port d'Anvers les allèges ,,Ccrrneîia Maria", ,,Rijnvaart", ,,Ceeila", avec 408, 593 et 489 tonnes de farine *de froment, et l'allège ,,Jchanna Hendrika" avec 271 tonnes de farine de gruau, le tout à destination du Comité National. * ^ * En raison des premiers froids qui s'annoncent prématurément, les autorités communales annoncent que l'on pourra déjà, cette semaine, obtenir, pour chaque ménage, cinquante kilos de bois à brûler et de deux à cinq hectolitres de petit coke, que l'on devra se procurer aux usines à £az, à Zuren-borg, rue van Kerkhove, ou à Hoboken. * a En ouvrant l'autre matin son magasin, rue de l'Eglise, M. Marx constata que, pendant la nuit, d'audacieux cambrioleurs y avaient pénétré et avaient emporté 250 mètres de belle 6oie, une grande quantité de fourrures, quinze paires de chaussures de luxe, etc. Le montant du vol dépasse cejit mille francs. * * *• Dans le magasin de bijjouterie dé M. Ter-vcoren, rue des Peignes, avaient pénétré des malfaiteurs, "qui, heureusement, furent dérangés et prirent la fuite avanfc d'avoir rien emporté. On a retrouvé d'ans le magasin différents outils de cambrioleurs avec'lesquels ils s'apprêtaient à fracturer les vitrines et qu'ils avaient dû -abandonner en se sauvant. * * « Vols et cambriolages sont, d'ailleurs, par ces temps de misère, à l'ordre du jour. Voici le bilan des deux premiers jours de septembre:Dans un bateau appartenant à M. Kindt, et amarré dans le bassin de la Campine, on dérobe un cable d'acier de 125 mètres do long; l'immeuble portant le numéro 23 de la rue Lemmé, et dont les propriétaires sont actuellement à l'étranger, e6t cambriolé et l'on en déménage une pleine charretée pendant la nuit; dans la rue Van Dyck, on surprend deux gamins de 18 ans, qui étaient en train de tirer à l'aide d'un grand chochet, par une fenêtre 1 aisée ouverte, les courtepointes du lit, et l'on arrête l'un d'enx, Alphonse Verkeers ; la police met'en état d'arrestation trois jeunes gens, qui, à l'aide de fausses clefs, se^ sont introduite dans une maison, 19, rue Waghemakar, y ont dérobé de l'argenterie et du linge, et ont revendu le; produit de leur vol à "un marchand de la: Longue rue de la Digue ; Joseph Q....... 27 ans, trouvé porteur d'un paquet de vêtements et d'étoffes, volés par lui chez M. Jean De Donker, rue de Marbaix, e$t arrêté, ainsi que son complice D ; chez M. Van Suetendael, rue du Commerce, on vole pour un millieur de francs <i'liui!e et d'instruments ; des vêtements et des objets de literie , sont dérobés chez Mme Marie Coomans, rue Van Camp; etc., etc. Les opérations militaires. Battus ©f mis ©n fuite Les Français obligent les Allemands à une retraite précipitée au nord de i'Sise et sur le tronî de la Vesle. Us s'emparent de plusieurs villages et poursuivent l'ennemi de près. — Les Britanniques forcent le passage de la Tortille et du €saa! du Mard sur une grande êiendue. Ils occupent Manancourt, Etricourt, Ruyaulsourt et Moeuvrss. Nombreux prisonniers. L'offensive des alliés. Sur le front du canal du Nord les Français coc-ypent Libremont et la ligne Ferniches-Guis card-Bousnîes-Crandi'u-Mondescourt'Appely. En tro l'Ailette et la Vesle ils occupent Bucy-K Long, Je Moncel et dopassent Chassemy, Brunelle, Vauderlin, Vauxcerd, Blanzy. (Communiqué officiel.) PARIS, 4 septembre. Après avoir brisé la viv< résistanco oppossée par les Allemands dans le: dernières journées, les Français refoulèrenl l'ennemi tant au nord de l'Oise quo sur la Vesle. Entre le canal du Nord et l'Oise les Français toupt en pourchassant lestement l'adversaire traversèrent Libermont, atteignirent la- lisière d'Esmery-Hallon et enlevèrent le bois de l'Hôpital.Plus au sud les lignes françaises comprennent Freniches, Guiscard, Beugnies, Grandru Mondescourt et Appelly. Plus vers l'est* les Français passèrent l'Ailette et atteignirent Marizelle, au nord-est de Manicamp. Les Allemands abandonnèrent entre nos mains de nombreux prisonniers et canons ei de considérables approvisionnements. Entre l'Ailette et l'Aisne la betaille se poursuivit sur les plateaux au nord de Soissons. Menacés sur leur aile droite, les Allemand' furent refoulés au nord de la Vesle. . Les Français prirent Bucy-le Long et le Moncel, au nord de l'Aisne. Plus vers l'aile droite nos troupes passèrent la vesle sur un front de 30 ^kilomètres au delà de Chassemy, Brenelle, Vauderlin, Vauxceré et Blanzy, et prirent pieç .sur-la orête au nord de Baglieux» Les Britanniques occupent Manancourt, Etricourî, Ruyauîcourt et M oeuvres. (Communiqué officiel.) LONDRES, 4 septembre. Los Anglais e£ les Gallois forcèrent lo passage de la Tortille et du canal du Nord sur un espace étendu au nord de Moislains. Dans la matinée l'ennemi occupant les rives orientales do la rivière et du canal tenta d'arrêter notre marche sur ce point par des feux d'artillerie et de mitrailleuses. En dépit de la solidité naturelle des positions ennemies, nos troupes assorent à l'attaque avec beaucoup de bravoure et conquirent dans un brillant élan les villages de Manancourt .et d'Etricourt. Après avoir surmonté les obsta^ des que formaient le canal et la rivière, elles réalisèrent d'importants progrès sur le terrain t>irmenté en direction de l'est. Plus vers le nord les Britanniques et les Néo-Zélandais prirent Ruyauîcourt et atteignirent la lisière nord du bois d'Havrincourt, à l'est de la ligne du canal. D'autres détachements anglais atteignirent la rive occidentale du canal devant Demicourt et Boursies et repoussèrent une contre-attaque ennenkie. Les Anglais pénétrèrent dans Moeuvres par le nord. Sur ce point on se bat encore dans les travaux de défense de l'ancienne ligne Hin-denburg.. Au cours de notre nouvelle progession nous fîmes à nouveau des prisonniers et capturâmes du matériel, dont deux ou trois tanks que les Allemands emploj'èrent au cours de la réaction qu'ils entreprirent sans succès le 31 août. Sur le front do la Lys nos troupes progres-.«èfent également gp_r divers pointst (Communiqué officiel) LONDRES, 4 septembre. Nos escadrilles firent une attaque réussie sur le champ d'aviation de Morhange. Plusieurs hangars et deux avions furent détruits. Le 3 septembre, pendant la nuit, d'autres hangars furent encore détruits. Nous fîmes également des attaques sur le camp d'aviation de Boulay et sur les hauts-fourneaux à Esch. Le 4 septembre nous exécutâmes une troisième attaque sur le camp d'aviation de Morhange. Sept liangars au moins furent atteinte. L'aviation anglaise, . (Communiqué officiel.) LONDRES, 5 septembre. Nos avions ont utilement coopéré a notre avance» Dans la journée 42 tonnes de bombes ont été lancée; 19 avions ont été détruits, 7 avions sont tombés désemparés; 4 ballons ont été incendiés.. Nous avons perdu 10 appareils. Le passage cfa la Vesio, LONDRES, 4 septembre. (Reuter). Les Groupes franco-américaines passèrent la Vesle en deux endroits, notamment au nord-ouest de Fismes et à l'ouest de Bazoches. îl y a des indics que les Allemands évacuent les bords de la Vesle. On constata beaucoup d'incendies au-sud de l'Aisne. Les récents progrès des Britanniques. LONDRES, 3 septembre. (Reuter.) Ce matin les Britanniques étendirent leurs pre>-grès au sud de la iScarpe. Ils occupèrent Etaing et Ecount-<Saint-Quentin. Ces airs constituent une progression d'un mille depuis la nuit dernière. Vers le sud ils tiennent Rumancourt et occupent le rive ouest du canal du Nord jusqu'à un point au nord de Sains-lez-Marquion.Au sud d'Ytres ils tiennent également la rive ouest et réussirent à passer le canal à proximité de Haute AUaine, village situé à 2 kilomètres au nord de Péronne. Depuis lo 8 août 97 divisions allemandes ont été lancées au feu. L'ennemi afcsndanno une énorme quantifé da matériel LONDRES, 4 septembre. Le correspondant de Reuter près de l'armée britannique annonce aujourd'hui : . Quand on parle de la poussée que nous exerçons sur l'ennemi on emploie un terme beaucoup trop faible; partout nous entravons sa retraite. Hier nos troupes, par-ci par-là, livrèrent des combats d'arrière-garde à l'ennemi' mais ceux-ci ne durèrent pas ; longtemps. Nos batteries avançant ne furent pas arrêtées par ces engagements. Elles font tomber leurs projectiles dans le3 grandes masses de troupes qui se dirigent vers l'est. L'ennemi abandonna une énorme quantité de matériel qu'on est occupé à rassembler à présent. A la suite de leur fuite précipitée les Allemands ne purent rendre inutilisables tous les passagers du Canal du .Nord, de sorte qu'il fut possible à nos patrouilles d'occuper deux ponts jusqu'à l'arrivée de notre force principale. Hier la 3ème armée fit de nouveau 1946 prisonniers et s'empara de 25 pièces de campagne. Plus au nord nous fîmes encore 720 autres prisonniers. Un aviateur fait prisonnier déclara que le service de reconnaissance de l'ennemi est | désorganisé à la suite de la destruction des hangars par les avions de bombardement anglais. Des prisonniers du 7bme régiment d'artillerie autrichien disent qu'ils étaient partis du Tirol il y a deux semaines et qu'ils désiraient ardemment y retourner. Le mauvais moral c?es troupes allemandes- LONDRES, 5 septembre. Le correspondant de Reuter au iron£ signala hier après-midi:La bataille qui débuta par la brillante percée de la ligne de Drocourt diminua de violence aujourd'hui. On signale une série de combats de patrouilles. La ligne principale de notre progression continue à e'étendre considérablement de part et d'autre de la chaussés (Je Bapaume à Cambrai. Nous fîmes des prisonniers appartenant à des divisions fraîches, dont deux au moins furent prélevées sur le front des Flandres, récemment raccourci, pour aider au maintien des positions allemandes sur le Canal du Nord. Nous capturâmes également un grand nombre de cavaliers à pied, ce qui montre que leurs divisions ont été supprimées. En entrant à Pronville nous trouvâmes un grand canon de 35 cm. et à Quéant une division de fusiliers marins captura trois batteries de campagne. Les cas de démoralisation sein des troupes allemandes deviennent très fréquents On signale par exemple que le 83e de ligne se replia sans avocir reçu d'ordres à cet effet. Samedi dernier un bataillon reçut ordre de faire une tentative en vue de reconquérir Halle. Le bataillon refusa catégoriquement de passer à l'assaut. Il faut croire que le général von Peters-dorff, commandant la 2e division de réserve de la garde prussienne, n'est pas satisfait de la situation car, dans un de ses bulletins, tombé entre nos mains, il 6e plaint qu'en deux semaines un sous-officier et 10 soldats de sa division ont été portés manquants. ,,C'est une preuve, ajoute le général, que les troupes sont dirigées avec une rigueur insuffisante.''' Le commandant du 3e bataillon du 87e de ligne manda à l'état-major du régiment : ,,Notre artillerie ne cesse de bombarder nos propres tranchées et ne tient nullement compte de nos signaux lumineux. Cette grave négligence soulève beaucoup de mécontentement parmi mes hommes. .Ceux-ci se montrent découragés et perdent toute confiance. Si l'on ne met pa6 fin à de tels faits on peut craindre que la position sera prise à la prochaine attaque." C'est d'ailleurs ce qui se produisit. Une bonne centaine de villageois, ' originaires d'Ecourt Saint Quentin et de Rumancourt" (entre JDoyai et ^oeuvres), ont bien qu'ils soient misérablement vêtus. Ds déclarent qu'ils ne furent pas maltraités, mais que leur vie était devenue assez monotone à la suite de la défense de quitter leurs villages. Ils n'avaient pas obtempéré à l'ordre de l'officier allemand de ee retirer en compagnie des armées ennemies et ils s'étaient cachés dans des caves après s'être munis de vivres et de masques allemands, contre les gaz délétères. La progression de9 Français, LONDRES, 4 septembre. (Reuter.) Le correspondant particulier de Reuter au quartier général français mande : Les Allemands se retirant entre la Somme et l'Oise sous la pression des armées de Debcny et do Humbert. Ce matin nos avant-gardes de cavalerie se trouvaient à un peu plus d'un mille de Guiscard, sur la, route de Ha m à Noyon. Sur le front du ,^anal inachevé", où l'ennemi avait résisté pendant longtemps, il yient d'abandonner plusieurs positions importantes. Nos troupes ont occupé 3e Bois du Chapitre à l'ouest de Chevilly et la colline 95 de 1 autre côté de ce bois. Nous t#noii3 Bucsy par le sud et sommes arrivés à proximité de Crisolles. L'ennemi est protégé sur » la gauche par l'Oise contre les troupes de Maugin qui sa trouvent au sud de la rivière, mais non contre l'artillerie de ces troupes. Sur le^ front de l'Ailette et entre l'Ailette et l'Oise l'avance se poursuit. Nous avons dépassé Terny-Sorny et nous avons progressé jusqu'au bord du ravin qui sépare cette i localité du plateau de Laffaux. Le butin ries Alliés no cesse de croître. LONDRES, 4 septembre* (Reuter.) Au «ours de sa retraite dans ]a région d'Eq^an-, court l'ennemi a abandonné de grandes quanti tes de matériel et d'approvisionnements de toutes sortes. Près do Baralle les Britanniques sont à huit milles de Cambrai, près àe Rumancourt à sept milles de Douai Il semble que les Allemands aient évacue Lens. Le communiqué anglais du soir disait seulement que dans les faubourgs ouest de la ville des progrès avaient été réalisés;, mais il sa peut que ce retard soit dû à» la nécessité où l'on se trouve de chasser d'abord des ruines les gaz qui s'y trouvent en suspens et d'en enlever les machines infernales que les Allemands ont coutume de laisser derrière eux lorsqu'ils ne sont pas 'obligés de prendre leurs jambes à leur cou. L'avance des Britanniques, LONDRES, 4 septembre. (Reuter.) Router apprend que nos patrouilles ont atteint la rive orientale du canal du No*d près de Moislainês, au noçd de Péronne. Immédiatement au nord de MoisWnes nous avons expulsé l'ennemi du Bois de Vaux. Au nord de ce point nous nous sommes emparés de Malancourt et d'Etricourt et nous avons atteint plus au nord' la lisière dp Neuville Bourjonvaï et nous tenons le coin nord-ouefb du Bo.is d'Havrincourt. Plus au nord nous avons occupé ce midi Moeuvres. Ce que dit le.,,Times", LONDRES, 4 septembre. Le correspondant du .,Times" sur le front mande que les Allemands ne résistent plus. Sur le front entier les Anglais avancent; au sud de La •Scarpe ils ont progressé aujourd'hui de SOOû à 7000 yards. Los Britanniques ont laissé loin derrière eux les anciens champs de bataille d'Arras et ils pénètrent dès à présent dans un territoire quo sa population civile habite toujours. En raison de la rapidité de leur retraite, fes Allemands n'ont pas pu détruire les villages d'Inohy et de Moeuvres et des localités comme Ecourt-^St.-Quentin et Ram an court Ee sont trouvées jusqu'à ces jours entièrement eft dehors du front. H s'ensuit qu'il s'y trouve eifcore des habitants. Ils vivaient exclusivement des vivres -fouo-nis par le Comité amérioQin do , ravitaillement; Le 1er septembre un officier allemand à cheval entra dans le village et donna l'ordre à la population de s'apprêter à partir. Sur les 250 habitants, 200 prirent la. route de l'est ; les autres se cachèrent dans leurs caves pendant le bombardement. Lo lendemain, les Alleonandi leur dirent que les Anglais arrivaient et, lorsque plus tard ils sortirent do nouveau 4® leurs caves, ils trouvèrent des Canadiens dans les nies; c'étaient l^s premiers uniformes khaki qu'ils revoyaioit depuis 1014! Sur ia front ksîge. Actions réussies de nos i,Jas". f Communiqué officiel.) LE HAVRE, 4 septembre. Pendant la. nuit du'2 au 3 septembre une de nos patrouilles a pénétré dans un poste ennemi au sud do Di>:-mude et au cours d'une lutte corps 'à corps a mis tous les occupants hors combat. TTn prisonnier a été ramone. Dans la nuit du 3 au 4 septembre nous nous sommes emparés, après une courte préparation d'artille-rio, des ouvrages ennemis vers Kloostcrmolcn, Sans la région de Morckem. Cette opération nous a valu la Capture d'une trentaine de prisonniers, do mitrailleuses et de grenades à main. Nos troupes se sont maintenues dans les ouvrage? enlevés. Le 4 septembre ^'activité, d'artillerie s'est concentrée devant notre front du sud do l'Y-ser. I/O sous-lieutene»nt-aviateur Coppens a incendié le 3 septembre le ballon d© Tenbrie-len et le 4 septembre celui dp Bovekerke (29e et 30c victoires). Le concours des avions de la marine britannique ConstantiRople bambardée LONDRES, 4 septembre. L'Amirauté mande: Du 26 août au lr septembre les avions coopérant avec la marine lancèrent 13 tonnes de bombes environ sur Ostende et Zeobrugge avec d'excellents résultats. On constata de violents incendiée. Les batterie* anti-aériennes furent atteinte?^ dous itpri ses et des explosions se produisirent dans ks bassins. Dans les eaux territoriales britanniques il§ £OU£siiivirevit te «vi^-Utioiis 4^ Ra*

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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